LE DOMAINE BLEU

Naufragés des villes

émission lundi 20hres à RDI
redifusion samedi 21h30
aussi sur tout.tv




site de Radio-Canada
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je cite un sujet qu'Anya à mise sur un autre topic

Des sujets profonds pour le retour de Tout le monde en parle
Écrit par David Patry-Cloutier
Dimanche, 30 janvier 2011 22:50
Mise à jour le Dimanche, 30 janvier 2011 23:29

Quand l’aide sociale ne suffit pas

Pour comprendre la pauvreté, quoi de plus efficace que de la vivre. Emmanuelle Chapados et Pierre Côté ont tout quitté pour vivre pendant deux mois comme s’ils étaient sur l’aide sociale. Ils disposaient de 500 $ par mois, soit moins de 20 $ par jour pour se loger et se nourrir, pour survivre à Montréal.

Emmanuelle a eu recours aux organismes qui viennent en aide aux itinérants. Les assistés sociaux sont de plus en plus nombreux à avoir besoin de ces organismes pour subsister.

« Une chance qu’ils sont là, tu manges à ta faim, tu peux te laver.» Le Canada compte de 150 000 à 300 000 sans-abri. « Ça devrait pas arriver dans un pays riche comme ça », indique-t-elle. Pour eux, ce n’était que deux mois pour le bien de la série documentaire Naufragés des villes à RDI.

Imaginez une vie. « Le mépris des autres vient tellement difficile à porter, vous ne pouvez pas vous en sortir », a dit le producteur et réalisateur Marc Saint-Onge.

j'ai regardé la 1ère émission la semaine dernière...tk il y a des jours ou je me plein bien pour rien

ce soir la 2è risque est aussi bonne

j'ai un frangin qui est sur l'aide social avec 592.$/mois et oui il en arrache comme bien des gens dans sa situation en plus il et

Je m'en venais partir le sujet! J'aime beaucoup ce genre d'émission.

C'est tellement touchant de voir des gens dans la détresse comme ça

RDI propose Naufragés des villes... ou la vie de «BS» à Montréal
Écrit par Pascale Lévesque
Mise à jour le Mercredi, 19 janvier 2011 14:14

Peut-on vivre à Montréal avec 592,08 $ par mois ? Vivre, non. Survivre, peut-être. C’est l’éloquente démonstration qu’ont fait deux volontaires en relevant le défi de Naufragés des villes : habiter deux mois dans la métropole avec en poche une prestation d’assistance sociale… et beaucoup de débrouillardise.

592,08 $ par mois, c’est moins de 20 $ par jour pour combler les besoins de logement, vêtements, bouffe, transports et autres besoins essentiels à une vie décente en société. « C’est carrément impossible », témoigne Pierre Côté, un consultant en marketing de 53 ans de Québec, qui a relevé le défi de cette nouvelle série documentaire de 10 épisodes présentée à RDI dès lundi. « Tu n’as pas droit à l’erreur », enchaîne-t-il.

Lui et Emmanuelle Chapados, une diplômée en communication de 27 ans qui habite Moncton, ont été les courageux sujets du dernier projet de Blimp Télé. La boîte de production à forte tendance sociale qui a initié la série du Rebus global, La Vie en vert et, dernièrement, Huis Clos à Télé-Québec.

L’idée de Blimp, c’est de glisser deux citoyens privilégiés pendant huit semaines dans la vie « d’un maudit BS ». Sur papier, l’offre paraît séduisante : deux mois payés à ne rien faire, un tout-inclus sur une île… Dans le concret, le défi était si dur qu’on a eu du mal à se trouver des volontaires. Deux des candidates choisies, sur la centaine d’autres à avoir été retenus en entrevue, ont abandonné : l’une la veille et l’autre après une journée de tournage.

On a, par chance, eu moins de mal à trouver dix personnalités qui furent dans leur vie touchées de près ou de loin par la pauvreté, pour faire la narration des dix épisodes. Urbain Desbois, France Castel, Claude Robinson, Judy Richard, Kim Thuy sont entre autres du nombre. Une autre façon de montrer que personne n’est à l’abri du malheur. Quand on sait que malgré que le Canada soit le « 4e plus meilleur pays au monde », comme le dit le premier narrateur de la série Urbain Desbois, 3 millions de personnes s’y retrouvent en situation de pauvreté, il y a de quoi se sentir concerné.

C’est que la vérité de ce tout-inclus est gravement plus cruelle. Les premiers pas de Pierre et Emmanuelle dans cet univers font (efficacement) disparaître en un éclair les clichés et préjugés qu’ils pouvaient avoir à l’endroit des assistés sociaux. Et les nôtres, par ricochet.

Une expérience volontaire

Bien sûr, il s’agit d’une expérience, et les deux volontaires savent dès le départ qu’ils reviendront à leur confort une fois le défi complété. L’emballage à la sauce téléréalité (on suit les volontaires dans leurs péripéties, arrivée en ville, recherche d’un refuge pour la nuit puis d'un logement, obligation de se nourrir à prix très modique et de budgéter ce qui ne se budgète pas…) pourrait fausser le jugement qu’on s’en fait. Mais loin d’être une téléréalité, Naufragés des villes rappelle avant tout la réalité.

Le parcours de Pierre et Emmanuelle est prétexte à montrer tous ceux qui tiennent ce filet social et pallient le manque de ressources des gouvernements qui, comme en témoigne le documentaire, ont des mesures inadéquates pour définir les mesures d’aide aux moins nantis de la société. On est surpris, mais heureux en découvrant ces nombreuses initiatives de citoyens motivés à améliorer le sort d’autrui qui s’impliquent dans toutes sortes d’organismes de première ligne. Et encore là, les deux volontaires vous le confirmeront, ce sont souvent ceux qui en ont le moins qui sont le plus près à partager.

Comme l’a dit la productrice Isabelle Vaillancourt, qui a eu l’idée du documentaire il y a deux ans avec le producteur et réalisateur Marc St-Onge, personne n’est à l’abri de se prendre le pied dans l’engrenage. « Parce que rendu là, ce n’est pas un escalier qu’on descend, c’est une glissade », a-t-elle imagé lors de la rencontre de presse cette semaine.

La pente est encore plus prononcée pour ceux qui sont dénués d’amis et de famille; celui ou celle qui met le pied dans la spirale de la pauvreté a intérêt à avoir l’instinct de survie, le courage, la force d’affronter la jungle, la détermination et une soif de vivre sans limite pour garder sa tête hors de l’eau. Voilà ce que démontre Naufragés des villes et comment le projet atteint l’objectif de nous sensibiliser à ce qui existe pourtant chez nous.

Le but de l’opération ? « Sensibiliser, montrer qu’il n’y a pas de solution unique. Contrer le BS bashing… surtout quand on sait qu’il n’existe que 5 % à 6 % de fraudes... », plaide le producteur en se demandant s’il ne vaudrait pas mieux s’insurger contrer l’évasion fiscale chez les plus riches…

Parce que quand on a moins de 20 dollars par jour pour vivre, tel que l’a dit Pierre le volontaire, « même un déjeuner McDo à 4,89 $ c’est trop cher ».

– Naufragés des villes, dès le lundi 24 janvier à RDI à 20 h.

http://ruefrontenac.com/spectacles/tv/3 ... ges-villes" onclick="window.open(this.href);return false;

Ce qui m'a touchée dans l'entrevue à TLMEP, c'est quand ils disaient qu'à la soupe populaire, le repas complet coûte 25 sous, et qu'ils voyaient des gens ne pas se prévaloir de leur repas complet. Quand ils ont demandé pourquoi, ces gens ont répondu que la soupe et le pain étaient gratuits, et qu'ils n'avaient pas les moyens de se payer le reste.

Une fois logé, s'il te reste 8,50 $ par jour pour vivre, effectivement, ton 25 sous tu vas y penser avant de le dépenser. J'ai trouvé ça tellement triste

J'ai vu la première émission et j'ai beaucoup aimé le concept de prendre des gens à l'aise financièrement pour leur faire vivre la réalité des gens qui n'ont que l'aide sociale pour vivre. Ca permet pas juste d'entendre parler de la pauvreté, mais de constater comment ils n'ont pas la vie facile.

Wow!!!!! Quelle magnifique série, j'adore vraiment!!!!

Sa fait 3 jours que j'essaie de l'écouter sur tou.tv et sa arrête pas de bugguer!

Excellent portrait réaliste de la pauvreté. Quand t'as pas d'argent pour t'acheter du beau linge, quand forcément ton cv a un trou, quand parfois tu manges même pas à ta faim, quand tu dors mal parce que t'es pas dans un environnement calme, se sortir de la pauvreté tient presque du miracle.

Même pour avoir une job au salaire minimum, faut passer par des tests psychométrique et entrevues. Pour quelqu'un avec un moindre trouble physique ou psychologique, ça peut être une barrière suffisante pour ne pas se trouver d'emploi.

Chico_Fan a écrit : Excellent portrait réaliste de la pauvreté. Quand t'as pas d'argent pour t'acheter du beau linge, quand forcément ton cv a un trou, quand parfois tu manges même pas à ta faim, quand tu dors mal parce que t'es pas dans un environnement calme, se sortir de la pauvreté tient presque du miracle.

Même pour avoir une job au salaire minimum, faut passer par des tests psychométrique et entrevues. Pour quelqu'un avec un moindre trouble physique ou psychologique, ça peut être une barrière suffisante pour ne pas se trouver d'emploi.

Mets en, j'entend un de mes amis chaque 1e dire ''Bon ont est le 1e de mois les riche d'une journée vont sortir''
Sa m'énerve tellement!

J'suis entrain de l'écouter ca fonctionne bien

Krysantheme a écrit : J'suis entrain de l'écouter ca fonctionne bien

ah ben sa doit être de mon côté parce que sa fesait pareil avec les parents

Chico_Fan a écrit :Excellent portrait réaliste de la pauvreté. Quand t'as pas d'argent pour t'acheter du beau linge, quand forcément ton cv a un trou, quand parfois tu manges même pas à ta faim, quand tu dors mal parce que t'es pas dans un environnement calme, se sortir de la pauvreté tient presque du miracle.

Même pour avoir une job au salaire minimum, faut passer par des tests psychométrique et entrevues. Pour quelqu'un avec un moindre trouble physique ou psychologique, ça peut être une barrière suffisante pour ne pas se trouver d'emploi.

May West a écrit : [...]


Mets en, j'entend un de mes amis chaque 1e dire ''Bon ont est le 1e de mois les riche d'une journée vont sortir''
Sa m'énerve tellement!

moi j'ai un frère et une amie sur l'aide social( ...et non c'est pas vraiment une journée de riche...c'est juste qu'ils ont un chèque et pour eux c'est comme nous quand on a notre paie...on est content...mais eux c'est une fois par mois )

...et quand le 1er arriver ils sont heureux...pas comme des riches car leur chèque passe presque tout sur le loyer, les assurances, l'hydro...

...même ajd j'ai été reconduire mon frère chez lui après qu'il est été chercher son "épicerie pour 15jrs" à l'endroit(l'organiste) où à chaque semaine ils aident plusieurs personnes démunies...
et là il était encore heureux de pouvoir manger au moins d'la viande qu'il peu presque pas j'acheter car un peu beaucoup trop coûteux pour ses moyens

Lilou!!! a écrit : Wow!!!!! Quelle magnifique série, j'adore vraiment!!!!

ce soir
LUNDI 21 FÉVRIER 2011 À 20 H (RDI)

LES MYTHES DU BS. Quelques jours avant la fin du mois, la situation d’Emmanuelle est précaire. Elle doit s’adresser à la St-Vincent-de-Paul afin d’obtenir un bon d’achat pour se procurer de la nourriture. De son côté, Pierre est ragaillardi à l’idée de toucher sa prestation d’aide sociale le 1 er du mois. Le choc est brutal lorsqu’il constate que son chèque est amputé, conséquence de ses revenus gagnés au noir. Avait-il oublié qu’en prenant part à l’expérience, il avait accepté de se soumettre aux règles de l’aide sociale? Il n'est pas rare que l'on associe les bénéficiaires de l'aide sociale à des parasites de notre société. De fait, peu d'entre nous connaissons la réalité de l’aide sociale. Dans cet épisode, il n’est pas question de juger, mais plutôt de déboulonner certains mythes.




Rediffusion à 2 h et samedi 21 h 30.

Je suis très déçu que Pierre n'accepte pas les règles du jeu (et que la production lui donne le chèque au complet). Il a travaillé au noir et celui qui lui émet son chèque le sait, donc il aurait dû être coupé, comme ceux qui sont sur l'aide sociale se font couper.

S'il avait quitté l'aventure, tant pis. Son attitude aurait démontré que même quelqu'un d'éduqué et de débrouillard n'est pas capable d'affronter les défis d'être sur l'aide social.

Je continue d'écouter l'épisode mais je suis hyper déçu de la tournure des événements.

Pas moi justement sa démontre que c'est très difficile de vivre avec seulement un chèque d'aide social. Plein de gens travail au noir et reçois leurs chèque, c'est une réaliter. Pkoi Pierre se ferais enlever son chèque alors qu'un job au noir est souvent mal payer/ 7-8$H dans des conditions minable que personne ne veux faire?

Je n'arrive pas à l'écouter au complet mais Emmanuelle semble se trouver un emploi déclarer, se feras telle couper son chèque comme c'est la réaliter?

Oui c'est difficile, mais est-ce que c'est pas le but de la démarche, montrer les difficultés de la pauvreté? J'ai franchement pas l'impression que Pierre veut vivre la démarche à fond, et on comprend clairement qu'il menaçait de quitter si on lui donnait pas son chèque en entier.

Oui c'est la réalité que pleins de gens travaillent au noir sans se faire pogner, mais c'est aussi une réalité que certains se font couper leur chèque après avoir été pogné. Pourquoi ne pas illustrer cette réalité et continuer le jeu? Il travaille au noir au vue de la production, donc c'est l'équivalent de se faire pogner.

Non vraiment je n'ai pas aimé son attitude qui à mon avis ne réflète pas ce que l'expérience est sensé être.

J'en suis a l'épisode 3 : Emmanuelle pis son appart a 400 $

Moi j ai trouvé ça bon cette émission c est bon
qu il en parle enfin de la pauvreter
des gens sur l aide social.

gémeaux9 a écrit : Moi j ai trouvé ça bon cette émission c est bon
qu il en parle enfin de la pauvreter
des gens sur l aide social.

Et on vit à travers eux la vraie réalité des gens sur l'aide sociale. C'est très loin d'être des vacances payées à l'année longue. Même que j'avoue qu'avant j'avais un préjugé par rapport à ceux qui travaillaient au noir, mais je réalise que c'est comme impossible pour eux d'arriver à se loger et se nourrir sans ce surplus. C'est vraiment un cercle vicieux où il est très difficile de s'en sortir.