"Enquête" sur Yvan Delorme
"Enquête" sur Yvan Delorme
Affaire Delorme: Robert Dutil refuse de parler d'enquête
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, refuse de parler «d'enquête» sur l'ancien directeur du service de police de Montréal Yvan Delorme,lors du renouvellement de son mandat au printemps 2010.
À l'époque, la Sûreté du Québec a fait des vérifications sur des rumeurs qui circulaient quant aux liens entre M. Delorme et le crime organisé, une vérification qui s'est conclue sans identifier de problème. Le mandat de M. Delorme avait par conséquent été renouvelé pour cinq ans.
En réponse aux questions du député péquiste Stéphane Bergeron et de l'adéquiste Sylvie Roy en commission parlementaire, le ministre Dutil a ainsi minimisé l'importance des vérifications faites dans le dossier Delorme.
Une «habilitation sécuritaire»
L'ancien ministre Jacques Dupuis avait demandé «une habilitation sécuritaire», une vérification préalable à une nomination, une opération de routine, «la Sûreté du Québec en fait 72 000 par année» a soutenu le ministre Dutil. La vérification avait été demandée en décembre 2009, les réponses étaient arrivées en mars 2010, la SQ avait alors donné les conclusions au sous-ministre de la Sécurité publique.
Richard Deschênes, le patron de la SQ a expliqué devant la commission qu'il avait rencontré le sous-ministre Robert Lafrenière, passé depuis à la direction de l'unité permanente contre la corruption, en décembre 2009. «J'ai fait mon travail, mis en place les ressources que je jugeais nécessaire et en mars 2010, j'ai avisé le ministère que je n'avais aucun élément qui me permettait de mettre en garde le ministre concernant ce renouvellement».
«On parle de nomination à faire... il y a des vérifications qui doivent être faites, ce qui est tout à fait normal» a soutenu M. Dutil. «Une enquête est une tout autre question» insiste-t-il, en réponse à la députée Sylvie Roy. «Vérification.. enquête, deux choses différentes, comment être plus clair !» dira M. Dutil impatienté.
«Comment prétendre qu'il s'agit d'une enquête quand il s'agit d'une vérification. On était dans un processus de renouvellement de nomination» dira M. Dutil.
Le ministre Dupuis avait demandé à son sous-ministre de l'époque Robert Lafrenière, de procéder à ces vérifications, ce dernier s'est tourné vers la Sûreté du Québec. C'est cette dernière, et non M. Lafrenière, qui a demandé l'aide de la Gendarmerie Royale plus familière avec les questions touchant la mafia italienne.
M. Delorme avait des liens avec Luigi Coretti, le patron de BCIA, l'agence de sécurité qui avait obtenu sans appel d'offre un mandat de surveillance pour les bureaux du SPVM. L'agence qui avait bénéficié de contrats publics, avait aussi obtenu des fonds publics par le programme des Fiers, administré par Investissement Québec.
Pour le député Bergeron, toute cette affaire comporte des coïncidences étonnantes. Après que La Presse ait révélé les dessous de BCIA, M. Delorme avait annoncé 24 heures plus tard, qu'il prenait sa retraite à 47 ans, quelques semaines après avoir accepté le renouvellement de son mandat. Soixante-douze heures plus tard, le ministre Tony Tomassi quittait son poste -il avait accepté une carte de crédit, pour son essence, payée par BCIA. Quelques jours plus tard, La Presse révélait que Jacques Dupuis était intervenu dans la demande de permis de port d'arme de M. Coretti - la SQ avait refusé sa requête dans un premier temps. Quelques semaines plus tard, M. Dupuis démissionnait. Encore lundi, le premier ministre Charest refusait de clarifier ce dossier, de souligner le député péquiste.
Jacques Dupuis parle d'«enquête»
En matinée, en entrevues, l'ancien ministre Jacques Dupuis avait lui parlé d'enquête. «L'enquête a été transférée à la GRC parce qu'il s'agissait de possibles liens avec des gens peu recommandables de la communauté italienne et la GRC a une expertise là-dedans», avait-il expliqué par exemple à Claude Poirier à LCN.
Il a précisé que c'est lui qui avait «eu vent de ces informations-là, et c'est moi qui ai dit lors d'une rencontre avec M. Lafrenière qu'il fallait les vérifier avant de procéder au renouvellement parce qu'il s'agit de gens peu recommandables», a dit M. Dupuis.
«C'était ma responsabilité de vérifier ces informations-là, je l'ai fait en mon âme et conscience et quand les informations sont revenues en disant qu'il n'y avait pas de contre-recommandations à l'effet qu'on renouvelle M. Delorme, on l'a fait, et ce, sur la recommandation des autorités de la Ville», a-t-il ajouté.
À l'époque M. Dupuis ne connaissait pas Yvan Delorme, ils s'étaient rencontrés, professionnellement à une ou deux reprises a soutenu M. Dutil. C'est par la suite que l'ex-ministre et l'ex-policier se sont liés d'amitié.
Dans un communiqué diffusé dimanche soir, Yvan Delorme avait indiqué comme M. Dutil, que les supposées vérifications faites par la GRC ne constituaient qu'une routine effectuée avant l'arrivée d'un nouveau chef de police ou lors du renouvellement de son mandat.
En commission parlementaire, Mme Roy a aussi relevé que les documents d'appuis aux crédits montraient que trois mois après l'annonce, l'Unité permanente anti corruption n'existait encore que sur papier. Au 31 mars dernier, elle ne comptait qu'un employé, Robert Lafrenière, l'ancien sous-ministre à la Sécurité publique.
Lien: http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, refuse de parler «d'enquête» sur l'ancien directeur du service de police de Montréal Yvan Delorme,lors du renouvellement de son mandat au printemps 2010.
À l'époque, la Sûreté du Québec a fait des vérifications sur des rumeurs qui circulaient quant aux liens entre M. Delorme et le crime organisé, une vérification qui s'est conclue sans identifier de problème. Le mandat de M. Delorme avait par conséquent été renouvelé pour cinq ans.
En réponse aux questions du député péquiste Stéphane Bergeron et de l'adéquiste Sylvie Roy en commission parlementaire, le ministre Dutil a ainsi minimisé l'importance des vérifications faites dans le dossier Delorme.
Une «habilitation sécuritaire»
L'ancien ministre Jacques Dupuis avait demandé «une habilitation sécuritaire», une vérification préalable à une nomination, une opération de routine, «la Sûreté du Québec en fait 72 000 par année» a soutenu le ministre Dutil. La vérification avait été demandée en décembre 2009, les réponses étaient arrivées en mars 2010, la SQ avait alors donné les conclusions au sous-ministre de la Sécurité publique.
Richard Deschênes, le patron de la SQ a expliqué devant la commission qu'il avait rencontré le sous-ministre Robert Lafrenière, passé depuis à la direction de l'unité permanente contre la corruption, en décembre 2009. «J'ai fait mon travail, mis en place les ressources que je jugeais nécessaire et en mars 2010, j'ai avisé le ministère que je n'avais aucun élément qui me permettait de mettre en garde le ministre concernant ce renouvellement».
«On parle de nomination à faire... il y a des vérifications qui doivent être faites, ce qui est tout à fait normal» a soutenu M. Dutil. «Une enquête est une tout autre question» insiste-t-il, en réponse à la députée Sylvie Roy. «Vérification.. enquête, deux choses différentes, comment être plus clair !» dira M. Dutil impatienté.
«Comment prétendre qu'il s'agit d'une enquête quand il s'agit d'une vérification. On était dans un processus de renouvellement de nomination» dira M. Dutil.
Le ministre Dupuis avait demandé à son sous-ministre de l'époque Robert Lafrenière, de procéder à ces vérifications, ce dernier s'est tourné vers la Sûreté du Québec. C'est cette dernière, et non M. Lafrenière, qui a demandé l'aide de la Gendarmerie Royale plus familière avec les questions touchant la mafia italienne.
M. Delorme avait des liens avec Luigi Coretti, le patron de BCIA, l'agence de sécurité qui avait obtenu sans appel d'offre un mandat de surveillance pour les bureaux du SPVM. L'agence qui avait bénéficié de contrats publics, avait aussi obtenu des fonds publics par le programme des Fiers, administré par Investissement Québec.
Pour le député Bergeron, toute cette affaire comporte des coïncidences étonnantes. Après que La Presse ait révélé les dessous de BCIA, M. Delorme avait annoncé 24 heures plus tard, qu'il prenait sa retraite à 47 ans, quelques semaines après avoir accepté le renouvellement de son mandat. Soixante-douze heures plus tard, le ministre Tony Tomassi quittait son poste -il avait accepté une carte de crédit, pour son essence, payée par BCIA. Quelques jours plus tard, La Presse révélait que Jacques Dupuis était intervenu dans la demande de permis de port d'arme de M. Coretti - la SQ avait refusé sa requête dans un premier temps. Quelques semaines plus tard, M. Dupuis démissionnait. Encore lundi, le premier ministre Charest refusait de clarifier ce dossier, de souligner le député péquiste.
Jacques Dupuis parle d'«enquête»
En matinée, en entrevues, l'ancien ministre Jacques Dupuis avait lui parlé d'enquête. «L'enquête a été transférée à la GRC parce qu'il s'agissait de possibles liens avec des gens peu recommandables de la communauté italienne et la GRC a une expertise là-dedans», avait-il expliqué par exemple à Claude Poirier à LCN.
Il a précisé que c'est lui qui avait «eu vent de ces informations-là, et c'est moi qui ai dit lors d'une rencontre avec M. Lafrenière qu'il fallait les vérifier avant de procéder au renouvellement parce qu'il s'agit de gens peu recommandables», a dit M. Dupuis.
«C'était ma responsabilité de vérifier ces informations-là, je l'ai fait en mon âme et conscience et quand les informations sont revenues en disant qu'il n'y avait pas de contre-recommandations à l'effet qu'on renouvelle M. Delorme, on l'a fait, et ce, sur la recommandation des autorités de la Ville», a-t-il ajouté.
À l'époque M. Dupuis ne connaissait pas Yvan Delorme, ils s'étaient rencontrés, professionnellement à une ou deux reprises a soutenu M. Dutil. C'est par la suite que l'ex-ministre et l'ex-policier se sont liés d'amitié.
Dans un communiqué diffusé dimanche soir, Yvan Delorme avait indiqué comme M. Dutil, que les supposées vérifications faites par la GRC ne constituaient qu'une routine effectuée avant l'arrivée d'un nouveau chef de police ou lors du renouvellement de son mandat.
En commission parlementaire, Mme Roy a aussi relevé que les documents d'appuis aux crédits montraient que trois mois après l'annonce, l'Unité permanente anti corruption n'existait encore que sur papier. Au 31 mars dernier, elle ne comptait qu'un employé, Robert Lafrenière, l'ancien sous-ministre à la Sécurité publique.
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Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
Affaire Delorme: le PQ et L'ADQ accentuent la pression sur le gouvernement
Lors d'entrevues lundi, l'ex-ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, a dit que la vérification qu'il a lui-même demandée à la GRC avait trait à de présumés liens entre Yvan Delorme et la communauté italienne de Montréal, sans donner plus de détails.
La Presse Canadienne
Québec
Les partis d'opposition accentuent la pression sur le gouvernement pour qu'il fasse toute la lumière sur les liens présumés entre l'ex-chef de police de Montréal, Yvan Delorme, la firme de sécurité privée BCIA et des membres du gouvernement.
Lundi, en point de presse, en marge de l'étude des crédits du ministère de la Sécurité publique, le porte-parole en ce domaine de l'opposition péquiste, Stéphane Bergeron, et celle de l'Action démocratique, Sylvie Roy, ont tous deux exprimé leur vive inquiétude relativement aux allégations et faits qui circulent au sujet de M. Delorme.
L'opposition s'interroge notamment sur le fait que l'ex-ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, un ami de M. Delorme, a commandé une enquête sur ce dernier à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au moment de renouveler son mandat à la tête du corps de police de Montréal, poste qu'il a quitté peu après dans des circonstances nébuleuses, prétextant un départ à la retraite pour raisons personnelles à 47 ans.
Lors d'entrevues lundi, M. Dupuis a dit que la vérification qu'il a lui-même demandée à la GRC avait trait à de présumés liens entre M. Delorme et la communauté italienne de Montréal, sans donner plus de détails.
Quant à lui, le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a refusé de s'adresser aux médias.
Durant l'étude des crédits, il a cependant donné une version différente des faits de M. Dupuis, en disant que la vérification relative à M. Delorme avait été demandée à la Sûreté du Québec, qui avait pris l'initiative de référer le dossier à la GRC, pour obtenir des informations plus approfondies.
Il a ajouté qu'il ne s'agissait pas d'une enquête, mais d'une vérification d'allégations et de rumeurs.
Nathalie Normandeau confirme la rumeur
Pendant ce temps, la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a mis un terme aux rumeurs qui la visaient dans ce dossier, en révélant qu'elle entretenait une relation amoureuse avec M. Delorme depuis le début de l'année.
Lien: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... ction_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Lors d'entrevues lundi, l'ex-ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, a dit que la vérification qu'il a lui-même demandée à la GRC avait trait à de présumés liens entre Yvan Delorme et la communauté italienne de Montréal, sans donner plus de détails.
La Presse Canadienne
Québec
Les partis d'opposition accentuent la pression sur le gouvernement pour qu'il fasse toute la lumière sur les liens présumés entre l'ex-chef de police de Montréal, Yvan Delorme, la firme de sécurité privée BCIA et des membres du gouvernement.
Lundi, en point de presse, en marge de l'étude des crédits du ministère de la Sécurité publique, le porte-parole en ce domaine de l'opposition péquiste, Stéphane Bergeron, et celle de l'Action démocratique, Sylvie Roy, ont tous deux exprimé leur vive inquiétude relativement aux allégations et faits qui circulent au sujet de M. Delorme.
L'opposition s'interroge notamment sur le fait que l'ex-ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, un ami de M. Delorme, a commandé une enquête sur ce dernier à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au moment de renouveler son mandat à la tête du corps de police de Montréal, poste qu'il a quitté peu après dans des circonstances nébuleuses, prétextant un départ à la retraite pour raisons personnelles à 47 ans.
Lors d'entrevues lundi, M. Dupuis a dit que la vérification qu'il a lui-même demandée à la GRC avait trait à de présumés liens entre M. Delorme et la communauté italienne de Montréal, sans donner plus de détails.
Quant à lui, le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a refusé de s'adresser aux médias.
Durant l'étude des crédits, il a cependant donné une version différente des faits de M. Dupuis, en disant que la vérification relative à M. Delorme avait été demandée à la Sûreté du Québec, qui avait pris l'initiative de référer le dossier à la GRC, pour obtenir des informations plus approfondies.
Il a ajouté qu'il ne s'agissait pas d'une enquête, mais d'une vérification d'allégations et de rumeurs.
Nathalie Normandeau confirme la rumeur
Pendant ce temps, la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a mis un terme aux rumeurs qui la visaient dans ce dossier, en révélant qu'elle entretenait une relation amoureuse avec M. Delorme depuis le début de l'année.
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Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
C'est bien avec lui que sort la ministre Nathalie Normandeau non?
Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
Spécial quand même qu'il y est en cours une enquête sur l'ancien chef de police de la ville de MTL....... ami de Dupuis..... devenu conjoint de Nathalie Normandeau....
Dernière modification par Placeress le mar. avr. 19, 2011 12:28 am, modifié 1 fois.
Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
Placeress a écrit : Spécial quand même qu'il y est en cours un enquête sur l'ancien chef de police de la ville de MTL....... ami de Dupuis..... devenu conjoint de Nathalie Normandeau....
Ouais assez spécial merci.....et c,est un peu difficile de vraiment en parler sans tomber dans les accusations gratuites disons.......mais mettons qu'il y a une couple de scénarios auxquels je jongle et qui expliqueraient ben des affaires....

Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
tuberale a écrit : [...]
Ouais assez spécial merci.....et c,est un peu difficile de vraiment en parler sans tomber dans les accusations gratuites disons.......mais mettons qu'il y a une couple de scénarios auxquels je jongle et qui expliqueraient ben des affaires....
Moi aussi je me retiens, vraiment.... plus ça va et plus c'est dès plus inquiétant.....
Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
Yvan Delorme nie faire l'objet d'une enquête
Dans un communiqué, l'ancien chef du SPVM se dit victime «d'une campagne de salissage»
Brian Myles 18 avril 2011 Justice
L'ex-directeur du Service de police de Montréal (SPVM), Yvan Delorme, a nié faire l'objet d'une enquête policière en raison de ses liens avec le patron de l'agence de sécurité BCIA, Luigi Coretti.
M. Delorme a réagi par communiqué, hier en soirée, à la nouvelle publiée samedi dans Le Devoir et faisant état de l'existence d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à son sujet. Cette enquête a été demandée par le sous-ministre provincial à la Sécurité publique, Robert Lafrenière. «Je n'ai connaissance d'aucune enquête sur mon compte. Cette information m'a été confirmée à plusieurs reprises au cours des derniers mois, et ce, de la part de plusieurs autorités compétentes», écrit M. Delorme.
L'ex-chef de police dit tenir ces informations du SPVM, de la GRC, de la Sûreté du Québec (SQ) et de la Ville de Montréal. Il présume toutefois que des enquêtes de sécurité de routine ont été menées sur sa personne en septembre 2009, dans le cadre du processus de renouvellement de son contrat à la tête du SPVM.
«Cette pratique est courante et n'a rien d'exceptionnel. Et si jamais des enquêtes avaient été faites sur moi, j'en fus certainement blanchi puisque personne ne m'en a fait part depuis», écrit-il.
M. Delorme a été reconduit officiellement à la direction du SPVM, pour un mandat de cinq ans, le 31 mars 2010. Il a démissionné le 5 mai suivant, suscitant la consternation. Son départ était connu au cabinet du maire dès le 30 avril.
Il a pris sa retraite hâtive peu de temps après l'éclatement du scandale sur la faillite de BCIA, l'agence qui surveillait le quartier général du SPVM. Yvan Delorme a souvent été vu avec le patron de l'agence, Luigi Coretti, avec qui il a partagé de nombreux repas, en public et en privé. À titre de chef du SPVM, il estime qu'il était de son devoir de connaître les dirigeants des principales agences de sécurité. «Je n'ai jamais eu d'intérêt pécuniaire dans BCIA, et encore moins dans sa promotion auprès des autres villes de la région», précise-t-il dans son communiqué.
M. Delorme a décliné toute demande d'entrevue, mais il n'exclut pas la possibilité de commenter l'affaire aujourd'hui. Il a acheminé son communiqué, à titre privé, à trois seulement médias, dont Le Devoir.
Son communiqué est muet sur les révélations du Devoir au sujet de ses relations avec l'ancien ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, avec Luigi Coretti et avec l'ancien ministre de la Famille, Tony Tomassi, exclu du conseil des ministres parce qu'il a déjà utilisé une carte de crédit de BCIA. Une source proche de M. Delorme affirme que l'ex-chef du SPVM ne connaît pas Tony Tomassi.
Yvan Delorme a répété qu'il avait pris sa retraite, à 47 ans, pour des raisons personnelles. «Certaines personnes ont vu un lien de cause à effet entre BCIA et mon départ. Elles auraient sûrement souhaité être la source de la chute d'un personnage public tel qu'un chef de police. Pourtant ma décision était prise depuis quelques mois avant mon annonce de mai 2010. Mon entourage proche le savait, et les préparatifs étaient depuis longtemps amorcés», assure-t-il.
Il se dit enfin victime «d'une campagne de salissage».
Le PQ veut des explications
Au terme du congrès national du Parti québécois (PQ), la chef Pauline Marois a demandé des explications aux libéraux au sujet de la présumée relation amoureuse entre la ministre des ressources naturelles du Québec, Nathalie Normandeau, et Yvan Delorme révélée dans La Presse vendredi. (M. Delorme n'en parle pas dans son communiqué.) «C'est très délicat, mais actuellement, il y a vraiment de sérieuses raisons de s'inquiéter de ce qui se passe. [...] S'il y a vraiment des liens personnels qui risquent d'avoir une influence sur les décisions que pourraient prendre des membres du gouvernement ou des représentants de l'État au niveau judiciaire, ça devient d'intérêt public. Le gouvernement doit éclaircir la situation», a dit Mme Marois.
Mme Marois a ensuite mis en doute la crédibilité du grand patron de l'Unité permanente anti-corruption, Robert Lafrenière, qui a demandé une enquête sur Yvan Delorme alors même qu'il recommandait le renouvellement de son contrat au SPVM. «Si tout ce qui est affirmé dans votre quotidien s'avère juste, ça soulève de sérieuses interprétations. A-t-il encore la capacité d'assumer ses responsabilités?» s'est-elle interrogée, faisant écho au critique péquiste en matière de sécurité publique, Stéphane Bergeron. Celui-ci a déclaré samedi que M. Lafrenière et son unité étaient «disqualifiés».
Le bureau du premier ministre Jean Charest a balayé du revers de la main les accusations du PQ. «Ce type d'attaque basse et vicieuse était prévisible puisque le PQ cherche à faire diversion sur son congrès, où les radicaux et extrémistes sont en train de prendre le contrôle du PQ. C'est la méthode Marois», a commenté par courriel l'attaché de presse de M. Charest, Hugo D'Amours.
http://www.ledevoir.com/societe/justice ... ne-enquete" onclick="window.open(this.href);return false;
Dans un communiqué, l'ancien chef du SPVM se dit victime «d'une campagne de salissage»
Brian Myles 18 avril 2011 Justice
L'ex-directeur du Service de police de Montréal (SPVM), Yvan Delorme, a nié faire l'objet d'une enquête policière en raison de ses liens avec le patron de l'agence de sécurité BCIA, Luigi Coretti.
M. Delorme a réagi par communiqué, hier en soirée, à la nouvelle publiée samedi dans Le Devoir et faisant état de l'existence d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à son sujet. Cette enquête a été demandée par le sous-ministre provincial à la Sécurité publique, Robert Lafrenière. «Je n'ai connaissance d'aucune enquête sur mon compte. Cette information m'a été confirmée à plusieurs reprises au cours des derniers mois, et ce, de la part de plusieurs autorités compétentes», écrit M. Delorme.
L'ex-chef de police dit tenir ces informations du SPVM, de la GRC, de la Sûreté du Québec (SQ) et de la Ville de Montréal. Il présume toutefois que des enquêtes de sécurité de routine ont été menées sur sa personne en septembre 2009, dans le cadre du processus de renouvellement de son contrat à la tête du SPVM.
«Cette pratique est courante et n'a rien d'exceptionnel. Et si jamais des enquêtes avaient été faites sur moi, j'en fus certainement blanchi puisque personne ne m'en a fait part depuis», écrit-il.
M. Delorme a été reconduit officiellement à la direction du SPVM, pour un mandat de cinq ans, le 31 mars 2010. Il a démissionné le 5 mai suivant, suscitant la consternation. Son départ était connu au cabinet du maire dès le 30 avril.
Il a pris sa retraite hâtive peu de temps après l'éclatement du scandale sur la faillite de BCIA, l'agence qui surveillait le quartier général du SPVM. Yvan Delorme a souvent été vu avec le patron de l'agence, Luigi Coretti, avec qui il a partagé de nombreux repas, en public et en privé. À titre de chef du SPVM, il estime qu'il était de son devoir de connaître les dirigeants des principales agences de sécurité. «Je n'ai jamais eu d'intérêt pécuniaire dans BCIA, et encore moins dans sa promotion auprès des autres villes de la région», précise-t-il dans son communiqué.
M. Delorme a décliné toute demande d'entrevue, mais il n'exclut pas la possibilité de commenter l'affaire aujourd'hui. Il a acheminé son communiqué, à titre privé, à trois seulement médias, dont Le Devoir.
Son communiqué est muet sur les révélations du Devoir au sujet de ses relations avec l'ancien ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, avec Luigi Coretti et avec l'ancien ministre de la Famille, Tony Tomassi, exclu du conseil des ministres parce qu'il a déjà utilisé une carte de crédit de BCIA. Une source proche de M. Delorme affirme que l'ex-chef du SPVM ne connaît pas Tony Tomassi.
Yvan Delorme a répété qu'il avait pris sa retraite, à 47 ans, pour des raisons personnelles. «Certaines personnes ont vu un lien de cause à effet entre BCIA et mon départ. Elles auraient sûrement souhaité être la source de la chute d'un personnage public tel qu'un chef de police. Pourtant ma décision était prise depuis quelques mois avant mon annonce de mai 2010. Mon entourage proche le savait, et les préparatifs étaient depuis longtemps amorcés», assure-t-il.
Il se dit enfin victime «d'une campagne de salissage».
Le PQ veut des explications
Au terme du congrès national du Parti québécois (PQ), la chef Pauline Marois a demandé des explications aux libéraux au sujet de la présumée relation amoureuse entre la ministre des ressources naturelles du Québec, Nathalie Normandeau, et Yvan Delorme révélée dans La Presse vendredi. (M. Delorme n'en parle pas dans son communiqué.) «C'est très délicat, mais actuellement, il y a vraiment de sérieuses raisons de s'inquiéter de ce qui se passe. [...] S'il y a vraiment des liens personnels qui risquent d'avoir une influence sur les décisions que pourraient prendre des membres du gouvernement ou des représentants de l'État au niveau judiciaire, ça devient d'intérêt public. Le gouvernement doit éclaircir la situation», a dit Mme Marois.
Mme Marois a ensuite mis en doute la crédibilité du grand patron de l'Unité permanente anti-corruption, Robert Lafrenière, qui a demandé une enquête sur Yvan Delorme alors même qu'il recommandait le renouvellement de son contrat au SPVM. «Si tout ce qui est affirmé dans votre quotidien s'avère juste, ça soulève de sérieuses interprétations. A-t-il encore la capacité d'assumer ses responsabilités?» s'est-elle interrogée, faisant écho au critique péquiste en matière de sécurité publique, Stéphane Bergeron. Celui-ci a déclaré samedi que M. Lafrenière et son unité étaient «disqualifiés».
Le bureau du premier ministre Jean Charest a balayé du revers de la main les accusations du PQ. «Ce type d'attaque basse et vicieuse était prévisible puisque le PQ cherche à faire diversion sur son congrès, où les radicaux et extrémistes sont en train de prendre le contrôle du PQ. C'est la méthode Marois», a commenté par courriel l'attaché de presse de M. Charest, Hugo D'Amours.
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Dernière modification par Anya le mar. avr. 19, 2011 9:06 am, modifié 1 fois.
Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
Selon ce que j'ai entendu aux nouvelles ça serait le cas. Elle a comme le don de choisir des conjoints qui ne lui facilitent pas la vie.tuberale a écrit : C'est bien avec lui que sort la ministre Nathalie Normandeau non?


Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
Montréal
Yvan Delorme, «exaspéré et dégoûté»
19/04/2011 11h07
MONTRÉAL – L’ancien directeur du Service de police de la Ville de Montréal Yvan Delorme se dit «exaspéré et dégoûté» de l’«intrusion dans sa vie personnelle» dont il affirme être victime de la part de certains médias et de l’opposition à Québec.
Le député péquiste Stéphane Bergeron a demandé en fin de semaine que le premier ministre Jean Charest exige de la ministre Nathalie Normandeau qu’elle clarifie la nature de la relation qu’elle entretient avec M. Delorme.
L’ex-ministre de la Sécurité publique Jacques Dupuis a de plus confirmé lundi qu’une enquête avait été transférée à la GRC sur les liens que M. Delorme aurait entretenus avec des membres de la communauté italienne ayant mauvaise réputation.
«Je m'adresse à vous, car je suis exaspéré et dégoûté de l'intrusion qu'on fait dans ma vie privée et dans mon entourage, a confié mardi l’ancien directeur du SPVM à Claude Poirier, au Vrai négociateur, à LCN. Je n'ai jamais vu ça dans les médias, s'attaquer à la vie privée d'une telle façon sur des qu'en-dira-t-on auxquels on a répondu à maintes reprises.»
Des liens avec le crime organisé?
M. Delorme peine à comprendre les insinuations de liens avec le crime organisé qui pèsent à son endroit. «J'ai combattu le crime organisé toute ma carrière. Dès 1987, j'ai été agent d'infiltration pendant trois ans, a rappelé l’ex-chef de police. J'ai été de ceux qui ont mis sur pied Carcajou en 1995, afin de combattre le crime organisé et les motards criminalisés dans tout le Québec. J'ai risqué ma vie à plusieurs reprises, et là, on m'associe à eux?»
Yvan Delorme a également tenu à clarifier les relations qu’il entretenait avec des responsables d’agences de sécurité. «La question qui est sous-entendue, c'est de savoir si j'ai favorisé, influencé ou mis de la pression sur la finalité de quelconques contrats, et la réponse est non, a-t-il affirmé. Je n'ai jamais fait ça, car je connais ce monde-là, comme toute personne en autorité dans le domaine de la sécurité à Montréal doit le connaître et travailler en collaboration avec celui-ci.»
L'arrivée de BCIA
M. Delorme a confirmé que des vérifications avaient été faites sur l'agence BCIA au moment où cette dernière a commencé à travailler au quartier général de la police de Montréal. «Des vérifications ont été faites après que le contrat ait été accepté, puisque la Loi ne nous permet pas d'enquêter sur nos fournisseurs avant la ratification du contrat par le comité exécutif, a-t-il précisé. Les enquêtes internes du SPVM peuvent ensuite procéder à une enquête de vérification. J'en suis très fier, de cette action, car nous nous protégeons de certaines personnes qui voudraient intégrer le SPVM, allant jusqu'aux concierges.»
Écoute électronique
Yvan Delorme n'a jamais, selon lui, été l’objet d’une enquête ou d’une écoute électronique. «Absolument pas. Toutes les vérifications ont été faites il y a plusieurs mois lorsqu'une journaliste voulait faire un article à ce sujet. À ma connaissance, toutes les instances avaient lors confirmé qu'il n'y avait pas eu d'enquête», a-t-il fait valoir.
L’ancien patron du SPVM refuse par ailleurs de blâmer d'éventuels soumissionnaires déchus pour ce qu'il a qualifié de «campagne de salissage». «Ce n'est pas dans ma nature de présumer et d'accuser à tort des personnes. Je me fie sur des faits. Ce que je me demande, c'est à qui ça rapporte. Qui fait ça? Pourquoi? C'est ce qui m'exaspère, a-t-il déclaré. J'ai bousculé, j'ai dérangé, j'ai voulu repenser la police de quartier selon ma vision de collaboration avec les acteurs de sécurité sur l'île de Montréal. D'une certaine façon, il y a des personnes qui voyaient que je compétitionnais avec eux, ce qui n'était pas le cas.»
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Yvan Delorme, «exaspéré et dégoûté»
19/04/2011 11h07
MONTRÉAL – L’ancien directeur du Service de police de la Ville de Montréal Yvan Delorme se dit «exaspéré et dégoûté» de l’«intrusion dans sa vie personnelle» dont il affirme être victime de la part de certains médias et de l’opposition à Québec.
Le député péquiste Stéphane Bergeron a demandé en fin de semaine que le premier ministre Jean Charest exige de la ministre Nathalie Normandeau qu’elle clarifie la nature de la relation qu’elle entretient avec M. Delorme.
L’ex-ministre de la Sécurité publique Jacques Dupuis a de plus confirmé lundi qu’une enquête avait été transférée à la GRC sur les liens que M. Delorme aurait entretenus avec des membres de la communauté italienne ayant mauvaise réputation.
«Je m'adresse à vous, car je suis exaspéré et dégoûté de l'intrusion qu'on fait dans ma vie privée et dans mon entourage, a confié mardi l’ancien directeur du SPVM à Claude Poirier, au Vrai négociateur, à LCN. Je n'ai jamais vu ça dans les médias, s'attaquer à la vie privée d'une telle façon sur des qu'en-dira-t-on auxquels on a répondu à maintes reprises.»
Des liens avec le crime organisé?
M. Delorme peine à comprendre les insinuations de liens avec le crime organisé qui pèsent à son endroit. «J'ai combattu le crime organisé toute ma carrière. Dès 1987, j'ai été agent d'infiltration pendant trois ans, a rappelé l’ex-chef de police. J'ai été de ceux qui ont mis sur pied Carcajou en 1995, afin de combattre le crime organisé et les motards criminalisés dans tout le Québec. J'ai risqué ma vie à plusieurs reprises, et là, on m'associe à eux?»
Yvan Delorme a également tenu à clarifier les relations qu’il entretenait avec des responsables d’agences de sécurité. «La question qui est sous-entendue, c'est de savoir si j'ai favorisé, influencé ou mis de la pression sur la finalité de quelconques contrats, et la réponse est non, a-t-il affirmé. Je n'ai jamais fait ça, car je connais ce monde-là, comme toute personne en autorité dans le domaine de la sécurité à Montréal doit le connaître et travailler en collaboration avec celui-ci.»
L'arrivée de BCIA
M. Delorme a confirmé que des vérifications avaient été faites sur l'agence BCIA au moment où cette dernière a commencé à travailler au quartier général de la police de Montréal. «Des vérifications ont été faites après que le contrat ait été accepté, puisque la Loi ne nous permet pas d'enquêter sur nos fournisseurs avant la ratification du contrat par le comité exécutif, a-t-il précisé. Les enquêtes internes du SPVM peuvent ensuite procéder à une enquête de vérification. J'en suis très fier, de cette action, car nous nous protégeons de certaines personnes qui voudraient intégrer le SPVM, allant jusqu'aux concierges.»
Écoute électronique
Yvan Delorme n'a jamais, selon lui, été l’objet d’une enquête ou d’une écoute électronique. «Absolument pas. Toutes les vérifications ont été faites il y a plusieurs mois lorsqu'une journaliste voulait faire un article à ce sujet. À ma connaissance, toutes les instances avaient lors confirmé qu'il n'y avait pas eu d'enquête», a-t-il fait valoir.
L’ancien patron du SPVM refuse par ailleurs de blâmer d'éventuels soumissionnaires déchus pour ce qu'il a qualifié de «campagne de salissage». «Ce n'est pas dans ma nature de présumer et d'accuser à tort des personnes. Je me fie sur des faits. Ce que je me demande, c'est à qui ça rapporte. Qui fait ça? Pourquoi? C'est ce qui m'exaspère, a-t-il déclaré. J'ai bousculé, j'ai dérangé, j'ai voulu repenser la police de quartier selon ma vision de collaboration avec les acteurs de sécurité sur l'île de Montréal. D'une certaine façon, il y a des personnes qui voyaient que je compétitionnais avec eux, ce qui n'était pas le cas.»
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Re: "Enquête" sur Yvan Delorme
Normandeau confirme ses liens avec Delorme
ALEXANDRE ROBILLARD
Mis à jour: 19 avril 2011 19:27

QUÉBEC - La vice-première ministre Nathalie Normandeau a confirmé, mardi, qu'elle entretient une relation amoureuse avec l'ancien chef de police de Montréal, Yvan Delorme, dont les liens présumés avec un homme d'affaires controversé suscitent depuis quelques jours des questions de l'opposition.
Mme Normandeau a cependant refusé de commenter plus amplement cette situation, expliquant que sa relation avec M. Delorme relève de sa vie privée.
Tout au plus, la vice-première ministre, qui est aussi ministre des Ressources naturelles, a-t-elle précisé que sa relation avec M. Delorme a commencé au début de cette année.
«Je connais M. Delorme depuis quelques mois, a-t-elle dit lors d'un point de presse. Et pour le reste, ça appartient à ma vie privée. Vous comprendrez que je n'ai pas l'intention de vous donner davantage de commentaires étant entendu que lorsqu'on est un personnage public, ce qu'on a de plus précieux c'est assurément notre vie privée.»
En Chambre, mardi, l'opposition péquiste est revenue à la charge, accusant le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, de tenter de banaliser le fait que la Gendarmerie royale du Canada a effectué une vérification au sujet de M. Delorme, en décembre 2009, quelques mois avant le renouvellement de son mandat par le conseil des ministres.
Le député péquiste Stéphane Bergeron a rappelé que le prédécesseur de M. Dutil, Jacques Dupuis, souhaitait pourtant que la GRC enquête sur les liens possibles entre M. Delorme et la mafia italienne.
«Le ministre, par ses réponses partielles, tente de banaliser l'affaire, de la présenter comme normale et usuelle, une situation tout à fait inusitée», a-t-il dit.
M. Dutil a répondu que même si la GRC a été impliquée dans la procédure, il ne s'agissait pas d'une enquête policière mais d'une habilitation sécuritaire.
«Une habilitation sécuritaire, c'est quelque chose de totalement différent d'une enquête, a-t-il dit. Une enquête, ça concerne des enquêteurs qui vont vérifier des allégations d'un crime qui aurait été commis.»
M. Delorme a causé la surprise en démissionnant de son poste au SPVM, en mai dernier, à peine un mois après avoir obtenu un renouvellement de mandat d'une durée de cinq ans.
Après son départ, M. Delorme a dû expliquer pourquoi il avait accordé sans appel d'offres un contrat de surveillance du quartier général du SPVM à l'agence de sécurité privée BCIA, appartenant à l'homme d'affaires Luigi Coretti.
Trois jours après la démission de M. Delorme, le ministre de la Famille, Tony Tomassi, a dû renoncer à ses fonctions ministérielles en plus d'être expulsé du caucus libéral en raison de ses liens avec M. Coretti, dont l'entreprise a fait faillite après avoir bénéficié du soutien financier de l'État.
Le premier ministre Jean Charest s'était séparé de M. Tomassi après avoir appris qu'il disposait, alors qu'il était simple député, d'une carte de crédit de BCIA pour ses dépenses en carburant.
Une enquête du Directeur général des élections est en cours depuis mai dernier afin de savoir si BCIA a utilisé des prête-noms pour contribuer à la caisse électorale de M. Tomassi.
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ALEXANDRE ROBILLARD
Mis à jour: 19 avril 2011 19:27

QUÉBEC - La vice-première ministre Nathalie Normandeau a confirmé, mardi, qu'elle entretient une relation amoureuse avec l'ancien chef de police de Montréal, Yvan Delorme, dont les liens présumés avec un homme d'affaires controversé suscitent depuis quelques jours des questions de l'opposition.
Mme Normandeau a cependant refusé de commenter plus amplement cette situation, expliquant que sa relation avec M. Delorme relève de sa vie privée.
Tout au plus, la vice-première ministre, qui est aussi ministre des Ressources naturelles, a-t-elle précisé que sa relation avec M. Delorme a commencé au début de cette année.
«Je connais M. Delorme depuis quelques mois, a-t-elle dit lors d'un point de presse. Et pour le reste, ça appartient à ma vie privée. Vous comprendrez que je n'ai pas l'intention de vous donner davantage de commentaires étant entendu que lorsqu'on est un personnage public, ce qu'on a de plus précieux c'est assurément notre vie privée.»
En Chambre, mardi, l'opposition péquiste est revenue à la charge, accusant le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, de tenter de banaliser le fait que la Gendarmerie royale du Canada a effectué une vérification au sujet de M. Delorme, en décembre 2009, quelques mois avant le renouvellement de son mandat par le conseil des ministres.
Le député péquiste Stéphane Bergeron a rappelé que le prédécesseur de M. Dutil, Jacques Dupuis, souhaitait pourtant que la GRC enquête sur les liens possibles entre M. Delorme et la mafia italienne.
«Le ministre, par ses réponses partielles, tente de banaliser l'affaire, de la présenter comme normale et usuelle, une situation tout à fait inusitée», a-t-il dit.
M. Dutil a répondu que même si la GRC a été impliquée dans la procédure, il ne s'agissait pas d'une enquête policière mais d'une habilitation sécuritaire.
«Une habilitation sécuritaire, c'est quelque chose de totalement différent d'une enquête, a-t-il dit. Une enquête, ça concerne des enquêteurs qui vont vérifier des allégations d'un crime qui aurait été commis.»
M. Delorme a causé la surprise en démissionnant de son poste au SPVM, en mai dernier, à peine un mois après avoir obtenu un renouvellement de mandat d'une durée de cinq ans.
Après son départ, M. Delorme a dû expliquer pourquoi il avait accordé sans appel d'offres un contrat de surveillance du quartier général du SPVM à l'agence de sécurité privée BCIA, appartenant à l'homme d'affaires Luigi Coretti.
Trois jours après la démission de M. Delorme, le ministre de la Famille, Tony Tomassi, a dû renoncer à ses fonctions ministérielles en plus d'être expulsé du caucus libéral en raison de ses liens avec M. Coretti, dont l'entreprise a fait faillite après avoir bénéficié du soutien financier de l'État.
Le premier ministre Jean Charest s'était séparé de M. Tomassi après avoir appris qu'il disposait, alors qu'il était simple député, d'une carte de crédit de BCIA pour ses dépenses en carburant.
Une enquête du Directeur général des élections est en cours depuis mai dernier afin de savoir si BCIA a utilisé des prête-noms pour contribuer à la caisse électorale de M. Tomassi.
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