Coalition pour l'avenir du Québec

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ornitho-max
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Coalition pour l'avenir du Québec

Message par ornitho-max »

Les cofondateurs de la Coalition pour l'avenir du Québec, François Legault et Charles Sirois, ont présenté ce matin à Québec le volet économique de leur programme, qui vise notamment à revaloriser l'entrepreneurship.

Le mouvement propose trois axes stratégiques pour réduire progressivement l'écart de prospérité qui persiste entre le Québec et ses principaux concurrents, entre autres en mettant fin à « la spirale de l'endettement public ».

M. Legault a insisté sur le poids des intérêts payés sur cette dette. Ils s'élèvent à 7,8 milliards de dollars par année et devraient atteindre 9,3 milliards de dollars d'ici deux ans.

La Coalition a récemment rendu publics les changements qu'elle propose pour améliorer la qualité des services de santé. MM. Legault et Sirois souhaitent modifier la rémunération des médecins de famille, abolir les agences de santé et de services sociaux et contrôler le coût des médicaments.

En avril dernier, M. Legault dévoilait les idées du mouvement en matière d'éducation. Selon la coalition, Québec devrait notamment fusionner les commissions scolaires avec les directions régionales de l'éducation, éliminer les élections scolaires et permettre aux universités de moduler les frais de scolarité en fonction des programmes d'études.

François Legault a lancé le manifeste de son nouveau mouvement à Québec le 21 février. Il avait alors précisé que l'éducation devrait être la priorité des Québécois.

La Coalition pour l'avenir du Québec réunit une douzaine de personnalités du milieu des affaires, de l'éducation et de la santé.


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J'espere que je n'ai pas fait de double sujet. Mais j'ai rien vu par rapport à la coalition mené par Legault.

Quel est votre opinion?

Pour un raison quelconque je n'aime pas Legault. Il m'as tappé sur les nerfs à son passage au Verdict. Il repete toujours la même cassette. Par rapport à l'éducation. Il propose une augmentation du salaire versus une évaluation. En tant qu'étudiant en enseignement, je sais que les criteres des évaluateurs ne sont pas représentatifs de la réalité. les évaluateurs recherchent des robots.
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Anya
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par Anya »

Publié le 01 juin 2011 à 10h04 | Mis à jour à 12h03
François Legault veut «une économie de propriétaires»
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Montréal

C'est en promettant de faire de l'économie québécoise «une économie de propriétaires» plutôt qu'une «économie de succursales» que François Legault et Charles Sirois ont lancé mercredi le troisième document de leur coalition.

Leurs nombreuses propositions portent entre autres sur le rôle de la Caisse de dépôt et placement, le maintien des sièges sociaux au Québec, la propriété des ressources naturelles, le rôle des fonds comme ceux de la FTQ et de la CSN, la propriété des terres agricoles, le remboursement de la dette, les redevances sur les ressources naturelles et la culture de l'entrepreneurship.

La Coalition pour l'avenir du Québec veut replacer la mission de favoriser le développement économique du Québec «au coeur» des objectifs de la Caisse de dépôt, au même titre que la mission du rendement.

M. Legault a mentionné qu'au 31 décembre 2010, seulement 11 pour cent des actifs de la Caisse étaient situés au Québec. Cela doit croître, plaide-il, et, pour ce faire, il faut revoir la mission et les objectifs de la Caisse.

M. Legault s'est inquiété de la perte de sièges sociaux, ces dernières années au Québec, et tient à ce que la Caisse joue un rôle plus actif dans ce domaine. «C'est important les sièges sociaux; on n'en fait pas assez» pour les conserver ici. «On n'a pas besoin d'être souverainiste pour être nationaliste», a-t-il lancé.

En matière agricole, la coalition soumet une proposition innovatrice: regrouper les terres agricoles et vendre des titres en bourse, un peu comme ce qui a été fait pour l'or. La coalition fait le pari que cette inscription en bourse ferait grimper la valeur des terres, permettrait de garder au Québec la propriété de ces terres qui ne seraient acquises que par des fiducies ou des mutuelles, et générerait des liquidités pour les agriculteurs, parfois aux prises avec des problèmes financiers.

MM. Legault et Sirois demandent aussi aux fonds fiscalisés de la FTQ, de la CSN et Desjardins de jouer un plus grand rôle dans la commercialisation à l'étranger des produits québécois, en échange des crédits d'impôt dont ils bénéficient. Ils suggèrent donc de les doter d'une nouvelle mission concernant cette commercialisation à l'étranger.

Pour ce qui est des redevances sur les ressources naturelles, la coalition veut les affecter en totalité au remboursement de la dette, et non en proportion de 25 pour cent, comme le propose le gouvernement.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
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tuberale
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par tuberale »

Anya a écrit : Publié le 01 juin 2011 à 10h04 | Mis à jour à 12h03
François Legault veut «une économie de propriétaires»
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Montréal

C'est en promettant de faire de l'économie québécoise «une économie de propriétaires» plutôt qu'une «économie de succursales» que François Legault et Charles Sirois ont lancé mercredi le troisième document de leur coalition.

Leurs nombreuses propositions portent entre autres sur le rôle de la Caisse de dépôt et placement, le maintien des sièges sociaux au Québec, la propriété des ressources naturelles, le rôle des fonds comme ceux de la FTQ et de la CSN, la propriété des terres agricoles, le remboursement de la dette, les redevances sur les ressources naturelles et la culture de l'entrepreneurship.

La Coalition pour l'avenir du Québec veut replacer la mission de favoriser le développement économique du Québec «au coeur» des objectifs de la Caisse de dépôt, au même titre que la mission du rendement.

M. Legault a mentionné qu'au 31 décembre 2010, seulement 11 pour cent des actifs de la Caisse étaient situés au Québec. Cela doit croître, plaide-il, et, pour ce faire, il faut revoir la mission et les objectifs de la Caisse.

M. Legault s'est inquiété de la perte de sièges sociaux, ces dernières années au Québec, et tient à ce que la Caisse joue un rôle plus actif dans ce domaine. «C'est important les sièges sociaux; on n'en fait pas assez» pour les conserver ici. «On n'a pas besoin d'être souverainiste pour être nationaliste», a-t-il lancé.

En matière agricole, la coalition soumet une proposition innovatrice: regrouper les terres agricoles et vendre des titres en bourse, un peu comme ce qui a été fait pour l'or. La coalition fait le pari que cette inscription en bourse ferait grimper la valeur des terres, permettrait de garder au Québec la propriété de ces terres qui ne seraient acquises que par des fiducies ou des mutuelles, et générerait des liquidités pour les agriculteurs, parfois aux prises avec des problèmes financiers.

MM. Legault et Sirois demandent aussi aux fonds fiscalisés de la FTQ, de la CSN et Desjardins de jouer un plus grand rôle dans la commercialisation à l'étranger des produits québécois, en échange des crédits d'impôt dont ils bénéficient. Ils suggèrent donc de les doter d'une nouvelle mission concernant cette commercialisation à l'étranger.

Pour ce qui est des redevances sur les ressources naturelles, la coalition veut les affecter en totalité au remboursement de la dette, et non en proportion de 25 pour cent, comme le propose le gouvernement.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;


Isch...........c'est donc bien con ça de mettre le sol québécois en bourse ????? :eek: ..tsé des compagnies comme Monsanto vont se porter acquéreur tout simplement et vont polluer d' OGM toute la végétation, comme ils l'ont fait ailleurs..... :gluk: ..... :/ les pauvres agriculteurs sont déjà ben assez pogné à la gorge par les contrôles exercés par l'UPA, s'il faut en plus qu'ils deviennent redevables à des actionnaires........ils s'en sortiront jamais....
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Nephtys
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par Nephtys »

tuberale a écrit : [...]




Isch...........c'est donc bien con ça de mettre le sol québécois en bourse ????? :eek: ..tsé des compagnies comme Monsanto vont se porter acquéreur tout simplement et vont polluer d' OGM toute la végétation, comme ils l'ont fait ailleurs..... :gluk: ..... :/ les pauvres agriculteurs sont déjà ben assez pogné à la gorge par les contrôles exercés par l'UPA, s'il faut en plus qu'ils deviennent redevables à des actionnaires........ils s'en sortiront jamais....
:jap: Ça peut mener à des dérives vraiment inquiétantes. Et j'ai lu des trucs épouvantables sur Monsanto entre autres dans le livre ''Le monde selon Monsanto''... J'étais tellement enragée et en $?%"! en le lisant :grr:, et je me sentais assez impuissante je dois avouer... :cry:

On dit toujours aux gens de ne pas paniquer... La fameuse main invisible de l'économie libérale va tout arranger et gnagnagna... :sarcastic:
[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
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tuberale
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par tuberale »

Nephtys a écrit : [...]

:jap: Ça peut mener à des dérives vraiment inquiétantes. Et j'ai lu des trucs épouvantables sur Monsanto entre autres dans le livre ''Le monde selon Monsanto''... J'étais tellement enragée et en $?%"! en le lisant :grr:, et je me sentais assez impuissante je dois avouer... :cry:

On dit toujours aux gens de ne pas paniquer... La fameuse main invisible de l'économie libérale va tout arranger et gnagnagna... :sarcastic:
On voit tellement dans d'autres secteurs industriels, manufacturiers, pharmaceutiques, etc comment les compagnies coupent dans les recherches, dans la fabrication et le développement de qualité pour pouvoir toujours fournir de plus en plus de dividendes aux actionnaires, c'est inimaginable de voir le même principe aller dans l'agriculture. Joe Tremblay, ainsi que ses voisins, propriétaires depuis plusieurs générations de terres agricoles font coter en bourse leurs terres, ce sont de gros consortium qui vont acheter les actions, jusque là c'est parfait Joe va bénéficier de revenus supplémentaires qui ne sont pas un emprunt.......de la bel argent neuve........youppi. Jo va enfin pouvoir acheter le nouveau tracteur dont il avait besoin. Et c'est là que s'arrête le raisonnement de Legault.

Sauf que sa terre agricole prenant de la valeur, il faut pour respecter les lois du marché que cette terre rapporte à chaque année.........plus question d'en laisser un pourcentage en jachère pour lui redonner un regain de vie, comme cela se passe présentement au Brésil; il faut que la production soit optimale, peut importe la température donc on booste d'hormones et de produits chimiques divers pour obtenir de plus gros légumes, qui poussent plus vite, qui se conservent plus longtemps dans les entrepôts afin de laisser les prix grimper. Et après 10,15 ans de ce régime, quand la terre est morte, vide de substances et pleines de produits chimiques et que les légumes commencent à exploser comme les melons en Chine, on graisse la patte des fonctionnaires pour soustraire ces terres du domaine agricole........et on construit de beaux condos dessus pis Joe obtient la job de concierge !!...... :gla:

ce qui se passe au Brésil :
http://www.cyberpresse.ca/international ... ction_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;

les melons en question:
http://www.mnn.com/food/healthy-eating/ ... food-fears" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par Anya »

Legault se prépare à créer son propre parti
L'ex-ministre péquiste sera sur la ligne de départ même en cas d'élections automnales
Robert Dutrisac 9 juin 2011 Québec

Québec — Il ne fait plus de doute que François Legault a l'intention de créer son propre parti politique. Et c'est au premier ministre Jean Charest qu'il revient d'en accélérer la fondation en déclenchant des élections précipitées cet automne.

«C'est sûr qu'il y a des conditions favorables, qui sont réunies, à ce qu'on se transforme en parti politique, a affirmé au Devoir Martin Koskinen, un proche collaborateur de François Legault dans la Coalition pour l'avenir du Québec (CAQ). Il n'y a pas de doute.»

«Le message qu'on envoie à Jean Charest par la bande, c'est que ce n'est pas vrai que vous allez écarter Legault et la Coalition simplement en précipitant des élections, a signalé Martin Koskinen. Ce n'est pas en essayant de nous prendre de court que vous allez vous débarrasser de l'option Legault. [...] François Legault va être sur la ligne de départ.»

À l'instar de François Legault, Martin Koskinen a refusé de commenter directement les déboires du Parti québécois des derniers jours. «Il y a des événements qui bousculent un peu les choses», a-t-il toutefois reconnu. Ces événements confirment «le diagnostic» posé par la CAQ, selon lui: la question nationale est un cul-de-sac et il vaut mieux s'atteler à régler les autres problèmes qui affligent le Québec. Un sondage publié dans La Presse, hier, indiquait d'ailleurs que 82 % de l'électorat et 71 % des souverainistes souhaitent qu'on mette de côté la souveraineté pour offrir plutôt un bon gouvernement.

Dans une entrevue qu'il a accordée au National Post et que le quotidien torontois a publiée hier, François Legault a été «clair», apprend-on. Il se prépare à se présenter aux prochaines élections. «Avec ce qui se passe au Parti québécois, nous devons être prêts», a-t-il affirmé.

Selon l'ancien ministre péquiste, les résultats au Québec du Nouveau Parti démocratique démontrent que ça ne prend pas une «grosse organisation quand il y a un mouvement, quand la population veut du changement». Ça prend un minimum d'argent pour faire une campagne électorale, mais nul besoin d'une organisation pour inciter les électeurs à aller voter, croit François Legault.

François Legault et Charles Sirois recrutent en dehors des milieux politiques des sympathisants qui sont prêts à se porter candidats pour le nouveau parti aux prochaines élections, écrit le National Post.

À l'origine, la CAQ se présentait comme un mouvement qui proposait des idées que les partis politiques existants pourraient reprendre à leur compte. François Legault ne compte plus là-dessus. La différence entre la CAQ et les autres mouvements comme les «Lucides», «c'est que nous avons l'intention d'appliquer» nos idées, a avancé M. Legault. Toujours dans le même article, François Legault évoque son programme de gouvernement. «Je pense que le prochain gouvernement doit avoir un mandat clair et ensuite très rapidement au début du mandat, un peu comme Roosevelt dans les 100 premiers jours, il doit faire des changements majeurs sans regarder les sondages, sans s'inquiéter de la réaction du public», a-t-il déclaré.

Martin Koskinen a fait remarquer que les propositions de la CAQ ont suscité des réactions «partisanes», que ce soit au PQ ou au Parti libéral du Québec.

«Le premier qui a été surpris», c'est Charles Sirois, qui est associé au Parti libéral et qui a déjà conseillé Jean Charest pour le recrutement de candidats. «Charles Sirois, qui avait des portes d'entrée au Parti libéral, a été quand même frappé par le caractère partisan de la réponse à nos propositions» chez les libéraux, a révélé Martin Koskinen.

Si Jean Charest ne déclenche pas d'élections à l'automne, le CAQ poursuivra son plan de match. L'annonce de la création d'un nouveau parti politique sera alors reportée au début de l'an prochain, si on se fie à l'échéancier que François Legault a précisé au Devoir il y a deux semaines. En septembre, la CAQ présentera son dernier plan, celui pour la culture, ce qui sera suivi par une tournée des régions du Québec. L'exercice doit se conclure à la fin de l'année par la publication d'un plan d'action.

D'ici l'automne, François Legault entend rencontrer les quelque 600 «bénévoles» de la CAQ — ils sont aujourd'hui davantage, selon Martin Koskinen — dans toutes les régions du Québec. Il compte sur eux pour organiser les tournées régionales. On peut certes voir dans ces bénévoles l'embryon de l'organisation d'un parti politique.

La CAQ se finance par des dons, limités à 1000 $ par personne, ce qui est calqué sur la règle établie par le Directeur général des élections (DGE). Contrairement aux contributions aux partis politiques, ces dons ne donnent pas droit à des déductions fiscales ou des crédits d'impôt. «Notre financement électoral sera plus facile», a souligné Martin Koskinen.

L'entre-deux-chaises de la CAQ, qui se présente comme un mouvement d'idées ou un groupe de réflexion, mais aussi comme un futur parti politique, commence à sérieusement agacer les libéraux. On voudrait que les Legault et consorts se branchent: on se pose aussi des questions sur le financement de ce parti virtuel. Du côté du PQ, l'entourage de Pauline Marois minimise la menace que représente Legault, soutenant qu'il est loin d'avoir l'appui de 35 % de la population comme le montrent certains sondages. On est en droit toutefois de mettre en doute cette appréciation des stratèges de la chef péquiste: leur jugement politique n'est pas toujours sûr, comme l'ont démontré les récents événements.

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Lison48
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par Lison48 »

Sondage Léger Marketing-Le Devoir - Les Québécois veulent Legault

La coalition de l'ex-ministre péquiste récolte 12 points de plus que le PQ et 13 de plus que le PLQ

L'éventualité d'un saut de François Legault dans l'arène politique fait grincer des dents dans les quartiers généraux du Parti québécois, du Parti libéral du Québec et de l'Action démocratique du Québec, et pour cause. Si la Coalition pour l'avenir du Québec se métamorphosait en formation politique, elle figurerait au premier rang des intentions de vote, révèle un nouveau sondage Léger Marketing-Le Devoir.

La Coalition pour l'avenir du Québec (CAQ) récolte 33 % des intentions de vote, le Parti québécois (PQ) 21 %, le Parti libéral du Québec (PLQ) 20 %, l'Action démocratique du Québec (ADQ) 11 %, Québec solidaire (QS) 9 % et le Parti vert du Québec (PVQ) 3 %, après répartition des intentions de vote des indécis.

Pour sa part, un parti politique né de la fusion de l'ADQ et la de CAQ ayant à sa tête François Legault recueillerait 41 % des votes si les élections avaient lieu aujourd'hui. C'est deux fois plus que le PQ et le PLQ, qui obtiendraient chacun 21 % des votes, selon le coup de sonde effectué par la firme Léger Marketing. QS et le PVQ fermeraient la marche avec respectivement 9 % et 4 % des votes.

«On assiste, au Québec, à ce qu'on peut appeler un "Big Bang politique"», lance le président de Léger Marketing, Jean-Marc Léger, faisant écho aux propos de l'homme politique français Michel Rocard.

Avec un tel score, le PQ de Pauline Marois serait pratiquement rayé de la carte. En 1970, le PQ de René Lévesque avait fait élire sept députés en récoltant 23,06 % des voix. Le PLQ, lui, ne conserverait que ses fiefs, situés pour la plupart dans l'Ouest-de-l'Île à Montréal.

M. Léger y voit une manifestation d'un désir profond de changement exprimée sous la forme d'un sévère camouflet servi aux grands partis politiques. «Les électeurs en ont marre des politiciens professionnels. Ce qu'ils veulent, c'est un changement», souligne-t-il, tout en montrant du doigt les résultats de l'élection fédérale du 2 mai.

«Cette volonté extrêmement forte de changement est latente depuis longtemps. Elle s'est exprimée avec un vote complètement fou pour le NPD [Nouveau Parti démocratique]. Les électeurs se sont défoulés contre les partis en place à Ottawa. Ils vont faire de même à Québec, si rien ne bouge, met-il en garde. On assiste à éclatement de la tradition politique au Québec.»

Legault incarne le changement

C'est François Legault qui incarne actuellement le changement au Québec, mais pour combien de temps, s'interroge Jean-Marc Léger? «La grande question au cours des semaines prochaines, c'est: "Qui incarne le changement?" Pour l'instant, c'est François Legault. Pour l'instant, je dis bien. Dans deux semaines, ils peuvent nous dire le contraire. Il faut faire attention à l'interprétation qu'on fait des intentions de vote de François Legault.»

L'électorat de la Coalition pour l'avenir du Québec (CAQ) — si elle se métamorphose en parti politique —, est constitué à 38 % d'adéquistes, à 26 % de péquistes, à 24 % de libéraux et à 22 % de solidaires. Il embrasse ainsi de «de l'extrême gauche de Québec solidaire à l'extrême droite de l'ADQ», fait remarquer M. Léger. «C'est extrêmement fragile. Il ne faut pas penser que s'il y avait une élection aujourd'hui, François Legault remporterait les élections, loin de là. Ça peut bouger dans toutes les directions.»

«Ce n'est pas parce qu'on aime nécessairement François Legault, mais parce que c'est le seul qui apporte de la nouveauté dans le débat actuel. C'est néanmoins un coup de pied dans le derrière des partis établis!» ajoute-t-il.

En l'absence de Legault

En écartant une formation politique dirigée par François Legault du paysage politique québécois, comme c'est le cas actuellement, le PLQ et le PQ sont à égalité pour la première fois depuis novembre 2009.

Les troupes de Jean Charest et de Pauline Marois recueillent toutes deux 30 % des intentions de vote. De son côté, l'ADQ récolte 17 % des intentions de vote, QS 11 % et le PVQ, 6 %.

La tempête qui s'est abattue sur sa chef, Pauline Marois, il y a une semaine explique en grande partie la dégringolade de 4 points en un mois qu'a faite le PQ, selon Jean-Marc Léger.

Si une campagne électorale s'amorçait aujourd'hui, «ce serait le bordel intégral», fait-il valoir. Mme Marois serait toutefois hissée au pouvoir à la tête d'un gouvernement majoritaire, en raison essentiellement de l'appui des francophones aux candidats de sa formation politique, souligne-t-il.

La chef péquiste pourrait compter sur 37 % des francophones, tandis que ses rivaux libéral, adéquiste et solidaire pourraient se fier respectivement sur 21 %, 18 % et 13 % d'entre eux.

Charest bat des records d'impopularité

Après s'être solidifié de 5 points en un mois (avril 2011 à mai 2011) durant la campagne électorale fédérale, le taux de satisfaction à l'égard du gouvernement de Jean Charest a fondu de deux points entre mai et juin, soit de 26 % à 24 %.

De plus, le taux d'insatisfaction du gouvernement libéral s'élève à 70 %, après s'être retrouvé en mai sous la barre des 70 % pour l'unique fois de l'année. «Cela fait 25 ans que je fais le métier, je n'ai jamais vu un gouvernement qui insatisfait la population aussi longtemps», affirme Jean-Marc Léger.

Le sondage Léger Marketing-Le Devoir a été effectué du 6 au 8 juin 2011, auprès de 1004 personnes âgées de 18 ans ou plus. Un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d'erreur de 3,1 %, 19 fois sur 20. Le coup de sonde a été fait selon une méthodologie fiable et éprouvée. Tous les détails de la méthodologie se trouvent sur notre site Internet, ainsi que l'ensemble des questions et des résultats.


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Kenzo
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par Kenzo »

Moi je ne lui fais pas confiance. J'ai détesté la réforme scolaire qu'il a faite et surtout comment il l'a faite et imposé et envoyé trop tôt.

Je crois qu'il a été frustré par le PQ et je ne voterai jamais pour lui.
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Anya
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Message par Anya »

Éducation
Legault abolirait les cégeps

Jean-Luc Lavallée
05/10/2011 04h56

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QUÉBEC - S’il n’en tenait qu’à lui, le cofondateur de la Coalition pour l’avenir du Québec, François Legault, ne se contenterait pas d’abolir les commissions scolaires. Il mettrait aussi la hache dans les cégeps.

Dans le monde idéal de François Legault, les cégeps, dans leur forme actuelle, n'existeraient tout simplement pas.

« Si on avait à rebâtir le système d'éducation, je pense qu'on ne devrait pas avoir de cégeps. On devrait avoir une sixième année au secondaire puis une quatrième année au bac à l'université », a-t-il répondu à un étudiant universitaire qui l'a interrogé sur la «pertinence des cégeps».

La déclaration, qui est passée sous le radar la semaine dernière, a été faite devant 300 personnes dans le cadre de la tournée de la Coalition pour l’avenir du Québec, qui faisait un arrêt à Longueuil. La station de radio 103,3 FM a été l'une des rares à diffuser l'extrait qui a piqué au vif la Fédération des cégeps. M. Legault a notamment évoqué un « problème avec nos cégeps » et un problème « avec le taux de diplomation ».

Fumer de la drogue

« Je pense que c'est quelque chose qu'il ne faut pas éventuellement exclure (l'abolition des cégeps) parce que, comme le disent parfois certains parents, c'est une maudite belle place pour apprendre à fumer de la drogue et puis à décrocher », a-t-il ajouté sur le ton de la boutade.

L'ex-ministre de l'Éducation avait cependant émis de nombreux bémols quant à la faisabilité d'un tel chantier, rappelant qu'il y a 48 cégeps et qu'il ne peut s'attaquer à tout.

« Il faut faire des choix », avait-il dit.

Appelé à s'expliquer, François Legault a clarifié sa position en entrevue. Il a annoncé qu'il n'a pas l'intention de s'attaquer à la structure des cégeps. Pour le moment du moins.

« Je parlais plus du long terme. Mais dans un avenir prévisible, moi, je n'ai pas l'intention de toucher à ça si je reviens en politique. Il y a des priorités beaucoup plus importantes comme l'évaluation des enseignants au primaire et au secondaire. »

Conscient que son message ait pu être mal interprété, M. Legault a également précisé qu'il ne visait pas la formation collégiale technique (trois ans).

« C'était le secteur général; tous ceux qui s'en vont à l'université font deux années de pré-universitaire dans les cégeps. C'est cette partie-là, si c'était à refaire, qu'on n'aurait pas dû mettre dans les cégeps. »

« Et la phrase que j'ai dite (sur la drogue) c'est un peu une caricature... Je voulais souligner aussi, parce qu'il y a un fond de vérité, qu'il y a un problème de drogue très important actuellement dans nos cégeps et j'ajouterais même dans nos écoles secondaires, et c'est une des causes importantes, à mon avis, du décrochage. »

«Un vieux débat qui est réglé»

La Fédération des cégeps dénonce le discours de François Legault qui remet en question le système actuel et ramène un débat qu’elle croyait mort et enterré.

Le PDG de la Fédération des cégeps, Jean Beauchesne, a sursauté lorsqu’il a pris connaissance de la déclaration de M. Legault.

« C’est déplorable, parce que ce n’est pas assis sur aucune analyse. Ça ne fait pas partie de ses documents d’orientation et c’est un vieux débat qui a été réglé depuis longtemps à notre avis. »

M. Beauchesne a rappelé la réforme du réseau collégial en 1993, les états généraux sur l’éducation de 1996 et le Forum sur l’avenir de l’enseignement collégial en 2004.

« Dans tous les cas, on a maintenu l’orientation des collèges au Québec, parce que ce n’est pas une structure qui est lourde.»

« Son commentaire laisse entendre que la structure est plus ou moins adaptée aux réalités d’aujourd’hui, ce qu’on conteste vigoureusement. Ça répond aux attentes de la société québécoise. Au pré-universitaire, le taux de diplomation au Québec est de 71 %, l’un des plus hauts au Canada. Alors pour nous, c’est un gage de réussite », a-t-il martelé.

Quant au problème de drogue « très important » qui toucherait les cégeps, la Fédération estime que M. Legault ne fait qu’alimenter des préjugés. « Ce sont de vieilles histoires. Et ce n’est pas quelque chose qui est exclusif à notre réseau. »

M. Beauchesne s’est tout de même dit rassuré d’apprendre que M. Legault avait exprimé ces idées « à l’improviste », sans avoir l’intention de passer de la parole aux actes s’il devait un jour diriger le Québec.

Ce François Legault a dit:

« Si on avait à rebâtir le système d’éducation au Québec, je pense qu’on ne devrait pas avoir de cégeps. On devrait avoir une sixième année au secondaire, puis une quatrième année au bac à l’université. Là, la question qui se pose, c’est toujours la même chose; dans notre liste de priorités, on ne peut pas s’attaquer à tout. Il faut faire des choix. Est-ce que c’est en haut de la liste ou en bas de la liste ? N’oublions pas qu’au Québec, il y a 48 cégeps avec 48 conventions collectives avec des bâtiments qui sont pour l’instant à peu près pleins. Si demain matin, on les ferme, puis qu’on envoie une année aux écoles secondaires, bien là, elles ne sont pas assez grosses, il faut les agrandir. »

« Même chose avec les universités. Vous voyez, il y a beaucoup de brassage de structures. Par contre, je pense que c’est quelque chose qu’il ne faut pas éventuellement exclure, parce que, comme le disent parfois certains parents, c’est une maudite belle place pour apprendre à fumer de la drogue et puis à décrocher. Il y a un problème avec nos cégeps, il y a un problème avec le taux de diplomation et il va falloir faire quelque chose avec nos cégeps, ça c’est certain. »

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Raven
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Message par Raven »

Méchant bon argumentaire mon Legault! :gluk:
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ornitho-max
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Message par ornitho-max »

J'ai meme pas besoin de lire pour répondre en bon Québécois: Osti d'épais
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lucide
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par lucide »

Et bien moi je suis pleinement d'accord pour qu'on abolisse le CEGEP, qui ne sert strictement a rien. On est les seuls au monde a avoir ce systeme. Et effectivement il y a un gros pourcentage des étudiants qui y sortent sans aller a l'université ou avec une technique donc sans aucune diplomation.

On ajoute une année aux études universitaires pour les études supérieures et on change les cegeps en de véritables écoles techniques et technologiques pour la formation de personnes spécialisées dont on a besoin.
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tuberale
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Message par tuberale »

Anya a écrit : Éducation
Legault abolirait les cégeps

Jean-Luc Lavallée
05/10/2011 04h56

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QUÉBEC - S’il n’en tenait qu’à lui, le cofondateur de la Coalition pour l’avenir du Québec, François Legault, ne se contenterait pas d’abolir les commissions scolaires. Il mettrait aussi la hache dans les cégeps.

Dans le monde idéal de François Legault, les cégeps, dans leur forme actuelle, n'existeraient tout simplement pas.

« Si on avait à rebâtir le système d'éducation, je pense qu'on ne devrait pas avoir de cégeps. On devrait avoir une sixième année au secondaire puis une quatrième année au bac à l'université », a-t-il répondu à un étudiant universitaire qui l'a interrogé sur la «pertinence des cégeps».

La déclaration, qui est passée sous le radar la semaine dernière, a été faite devant 300 personnes dans le cadre de la tournée de la Coalition pour l’avenir du Québec, qui faisait un arrêt à Longueuil. La station de radio 103,3 FM a été l'une des rares à diffuser l'extrait qui a piqué au vif la Fédération des cégeps. M. Legault a notamment évoqué un « problème avec nos cégeps » et un problème « avec le taux de diplomation ».

Fumer de la drogue

« Je pense que c'est quelque chose qu'il ne faut pas éventuellement exclure (l'abolition des cégeps) parce que, comme le disent parfois certains parents, c'est une maudite belle place pour apprendre à fumer de la drogue et puis à décrocher », a-t-il ajouté sur le ton de la boutade.

L'ex-ministre de l'Éducation avait cependant émis de nombreux bémols quant à la faisabilité d'un tel chantier, rappelant qu'il y a 48 cégeps et qu'il ne peut s'attaquer à tout.

« Il faut faire des choix », avait-il dit.

Appelé à s'expliquer, François Legault a clarifié sa position en entrevue. Il a annoncé qu'il n'a pas l'intention de s'attaquer à la structure des cégeps. Pour le moment du moins.

« Je parlais plus du long terme. Mais dans un avenir prévisible, moi, je n'ai pas l'intention de toucher à ça si je reviens en politique. Il y a des priorités beaucoup plus importantes comme l'évaluation des enseignants au primaire et au secondaire. »

Conscient que son message ait pu être mal interprété, M. Legault a également précisé qu'il ne visait pas la formation collégiale technique (trois ans).

« C'était le secteur général; tous ceux qui s'en vont à l'université font deux années de pré-universitaire dans les cégeps. C'est cette partie-là, si c'était à refaire, qu'on n'aurait pas dû mettre dans les cégeps. »

« Et la phrase que j'ai dite (sur la drogue) c'est un peu une caricature... Je voulais souligner aussi, parce qu'il y a un fond de vérité, qu'il y a un problème de drogue très important actuellement dans nos cégeps et j'ajouterais même dans nos écoles secondaires, et c'est une des causes importantes, à mon avis, du décrochage. »

«Un vieux débat qui est réglé»

La Fédération des cégeps dénonce le discours de François Legault qui remet en question le système actuel et ramène un débat qu’elle croyait mort et enterré.

Le PDG de la Fédération des cégeps, Jean Beauchesne, a sursauté lorsqu’il a pris connaissance de la déclaration de M. Legault.

« C’est déplorable, parce que ce n’est pas assis sur aucune analyse. Ça ne fait pas partie de ses documents d’orientation et c’est un vieux débat qui a été réglé depuis longtemps à notre avis. »

M. Beauchesne a rappelé la réforme du réseau collégial en 1993, les états généraux sur l’éducation de 1996 et le Forum sur l’avenir de l’enseignement collégial en 2004.

« Dans tous les cas, on a maintenu l’orientation des collèges au Québec, parce que ce n’est pas une structure qui est lourde.»

« Son commentaire laisse entendre que la structure est plus ou moins adaptée aux réalités d’aujourd’hui, ce qu’on conteste vigoureusement. Ça répond aux attentes de la société québécoise. Au pré-universitaire, le taux de diplomation au Québec est de 71 %, l’un des plus hauts au Canada. Alors pour nous, c’est un gage de réussite », a-t-il martelé.

Quant au problème de drogue « très important » qui toucherait les cégeps, la Fédération estime que M. Legault ne fait qu’alimenter des préjugés. « Ce sont de vieilles histoires. Et ce n’est pas quelque chose qui est exclusif à notre réseau. »

M. Beauchesne s’est tout de même dit rassuré d’apprendre que M. Legault avait exprimé ces idées « à l’improviste », sans avoir l’intention de passer de la parole aux actes s’il devait un jour diriger le Québec.

Ce François Legault a dit:

« Si on avait à rebâtir le système d’éducation au Québec, je pense qu’on ne devrait pas avoir de cégeps. On devrait avoir une sixième année au secondaire, puis une quatrième année au bac à l’université. Là, la question qui se pose, c’est toujours la même chose; dans notre liste de priorités, on ne peut pas s’attaquer à tout. Il faut faire des choix. Est-ce que c’est en haut de la liste ou en bas de la liste ? N’oublions pas qu’au Québec, il y a 48 cégeps avec 48 conventions collectives avec des bâtiments qui sont pour l’instant à peu près pleins. Si demain matin, on les ferme, puis qu’on envoie une année aux écoles secondaires, bien là, elles ne sont pas assez grosses, il faut les agrandir. »

« Même chose avec les universités. Vous voyez, il y a beaucoup de brassage de structures. Par contre, je pense que c’est quelque chose qu’il ne faut pas éventuellement exclure, parce que, comme le disent parfois certains parents, c’est une maudite belle place pour apprendre à fumer de la drogue et puis à décrocher. Il y a un problème avec nos cégeps, il y a un problème avec le taux de diplomation et il va falloir faire quelque chose avec nos cégeps, ça c’est certain. »

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 45615.html" onclick="window.open(this.href);return false;


Autrement dit, dans le language du petit politicien 101......syndicats+ structure déjà existante+manque de place donc construction d'écoles secondaires........il touchera pas à cela même avec des gants s'il était élu......mais ça paraît bien comme discours, cela donne l'impression d'être à l'écoute du public, d,avoir de nouvelles idées..... :sarcastic: ..... mauzus de bullshit.. :gluk: :sarcastic:
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Raven
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Message par Raven »

lucide a écrit : Et bien moi je suis pleinement d'accord pour qu'on abolisse le CEGEP, qui ne sert strictement a rien. On est les seuls au monde a avoir ce systeme. Et effectivement il y a un gros pourcentage des étudiants qui y sortent sans aller a l'université ou avec une technique donc sans aucune diplomation.

On ajoute une année aux études universitaires pour les études supérieures et on change les cegeps en de véritables écoles techniques et technologiques pour la formation de personnes spécialisées dont on a besoin.
Nous sommes peut-être les seuls, mais justement, plusieurs nous envient ;)

Un étudiant qui sort du secondaire est rarement prêt à faire un choix de carrière précis. Il va se retrouver à l'Université, indécis, à grands frais pour lui mais aussi pour l'État. Ça coûte beaucoup plus cher former un jeune pendant une session à l'université que de le former pendant une session au collégial. En bout de ligne, tant l'étudiant que l'État sortira perdant financièrement des nombreux changements de programme à l'université et de l'ajout d'une quatrième année de baccalauréat. Le Cégep permet aussi de donner un avant-goût aux étudiants du degré de difficulté des études post-collégiales. S'ils ont de la difficulté en sciences humaines, ils sont peut-être mieux de ne pas se lancer dans un Bac. Ça évite ainsi à l'état d'investir des milliers de dollars sur un jeune qui ne complètera pas ses études universitaires.

Finalement, en dehors des perspectives économiques, le cégep est une école de vie où les jeunes apprennent à penser (cours de philo) et à écrire (cours de français plus avancés que ceux du secondaire).
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par Maple »

Pour ajouter au message de Lucide, j'ai entendu plusieurs jeunes de secondaire 5 disant qu'ils ne veulent rien savoir du cégep, que c'est une perte de temps. Ils sont même prêts à attendre l'âge de 21 ans pour entrer à l'université sans cégep, tout en profitant des 4 années pour voyager, parfaire leur culture générale et leur bagage de connaissances, faire du bénévolat, bref améliorer leur "cv" pour être acceptés à l'université sans DEC. Ils disent qu'ils ne se sentent pas prêts, à 16-17 ans, à choisir leur carrière...

C'est questionnable non?
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Raven
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Message par Raven »

Maple a écrit : Pour ajouter au message de Lucide, j'ai entendu plusieurs jeunes de secondaire 5 disant qu'ils ne veulent rien savoir du cégep, que c'est une perte de temps. Ils sont même prêts à attendre l'âge de 21 ans pour entrer à l'université sans cégep, tout en profitant des 4 années pour voyager, parfaire leur culture générale et leur bagage de connaissances, faire du bénévolat, bref améliorer leur "cv" pour être acceptés à l'université sans DEC. Ils disent qu'ils ne se sentent pas prêts, à 16-17 ans, à choisir leur carrière...

C'est questionnable non?
Ben justement, ils ne sont pas prêt à choisir leur carrière et c'est pour cela que les formations générales pré-universitaires existent. En ayant des cours d'introduction en différentes matières, ils seront en meilleure position pour cibler leurs intérêts ;)

Pour ma part, une chance que j'ai eu le Cégep pour cerner ce que je voulais faire, sinon je me serais sans doute inscris en criminologie, ce qui aurait été une erreur. Ensuite, j'aurai peut-être essayé les sciences po, et je ne sais pas si j'aurai aimé cela. Après combien d'essai-erreur j'aurais finalement trouvé ma vocation? En allant en sciences humaines, j'ai eu des cours d'intro, et j'ai finalement trouvé que je voulais devenir historien.

Combien penses-tu que mon indécision à l'université aurait coûté à l'État? Moi je dis facilement entre 15 000 et 30 000$ ;)
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par myrage22 »

Rentrer à l'université à 21 ans sans CEGEP...premièrement faut que tu ailles de l'expérience (de travaille) dans le domaine et deuxièmement il te retourne faire des cours de CEGEP, car tu n'as pas les préalables...souvent les cours de CEGEP sont faits à l'université mais de manière ultrarapide et pas vraiment efficace...mais je sais que ça m'a pris mon CEGEP pour decider ce que je voulais faire dans la vie...et je trouve que le CEGEP est un beau milieu de vie...deplus, les CEGEP sont souvent plus équipés que le secondaire, alors quand tu es en sciences c'est beaucoup plus plaisant...

Enfin si les batisses restent là, car le technique sera toujours donné à part et bien ça coûte moins cher qu'agrandir des écoles!
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par Maple »

Personnellement, je ne suis pas "contre" les cégeps. Mais je trouve que de plus en plus, le discours tend vers leur inutilité. Autant par les jeunes que par les politiciens. Je trouve ça questionnable...pourquoi ce questionnement quant à l'utilité de la formation collégiale maintenant? Est-ce qu'au lieu de tout simplement jeter le bébé avec l'eau du bain en les abolissant comme Legault le propose, on ne pourrait pas revoir leur fonctionnalité? Changer ce qui accroche, ajouter ce qui manque?

Myrage22, dépendemment de l'université où tu désires aller et du programme choisi, tu peux être accepté au baccalauréat à 21 ans facilement même sans grande expérience ou sans formation collégiale. Exemple, entrer à l'UQAT sans DEC, qui est en région éloignée et qui peine à remplir ses salles de classe, sera beaucoup plus facile que d'entrer à l'UQAM.
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myrage22
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Re: Coalition pour l'avenir du Québec

Message par myrage22 »

Oui, mais faut que tu choissises un programme sans préalable...moi je suis chimiste et jamais je n,aurais pu rentrer à 21 ans sans avoir suivis des cours ou avoir travailler dans le domaine...de plus, ce n'est pas avantageux pour l'étudiant même si l'université est plus permissive, car il manquera un base de connaissance qui est souvent essentielle pour bien résussir.

Sinon..Legault veut seulement abolir la portion générale du CEGEP et garder le technique...alors les frais d'immobilisation demeure environ les mêmes...
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Raven
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Message par Raven »

Maple a écrit : Personnellement, je ne suis pas "contre" les cégeps. Mais je trouve que de plus en plus, le discours tend vers leur inutilité. Autant par les jeunes que par les politiciens. Je trouve ça questionnable...pourquoi ce questionnement quant à l'utilité de la formation collégiale maintenant? Est-ce qu'au lieu de tout simplement jeter le bébé avec l'eau du bain en les abolissant comme Legault le propose, on ne pourrait pas revoir leur fonctionnalité? Changer ce qui accroche, ajouter ce qui manque?

Myrage22, dépendemment de l'université où tu désires aller et du programme choisi, tu peux être accepté au baccalauréat à 21 ans facilement même sans grande expérience ou sans formation collégiale. Exemple, entrer à l'UQAT sans DEC, qui est en région éloignée et qui peine à remplir ses salles de classe, sera beaucoup plus facile que d'entrer à l'UQAM.
Tant qu'à moi, le problème et les corrections majeures à apporter sont plus au secondaire qu'au Cégep. Dans les années à venir, le Cégep va jouer de plus en plus le rôle de correctif pour les faiblesses de la réforme.
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