Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Écrit par Michaël Nguyen
Lundi, 06 juin 2011 22:29
Le procès d’un père de famille s’est ouvert à Montréal lundi par le récit horrible de sa fille, qui a raconté avoir vécu presque neuf ans d’enfer à l’adolescence, alors que l’accusé l’aurait séquestrée, violée et forcée à se prostituer en plus de lui faire un enfant. Certains détails peuvent choquer le lecteur, nous préférons vous en avertir.
La jeune femme, que nous appellerons Alexandra pour protéger son identité, affirme avoir finalement réussi à fuir son bourreau en sautant du deuxième étage de la maison familiale.
Son père subit son procès en faisant face à 12 chefs d’accusation, dont inceste, séquestration, agression sexuelle, proxénétisme et voie de fait.
Interrogée par la procureure de la Couronne, Me Rachelle Pitre, Alexandra a raconté que lorsqu’elle a rencontré son père pour la première fois, à l’âge de 13 ans, «tout était parfait». Mais en 2001, parce que sa mère ne voulait pas que son copain du moment emménage chez elle, Alexandra est partie vivre avec son père dans une maison de la banlieue nord-ouest de Montréal à l’âge de 15 ans.
«En dedans, je pleurais»
Rapidement, le père a adopté des comportements étranges, selon son témoignage. «Mon père couchait avec moi et mon conjoint dans le même lit, a-t-elle témoigné. Quand mon conjoint est parti, ça a commencé.»
Au fur et à mesure, les attouchements se sont transformés en relations sexuelles, a-t-elle expliqué. «Chaque nuit, je devais avoir des relations sexuelles avec lui, a-t-elle confié. À la fin, j’ai compris et je me laissais faire, mais en dedans, je pleurais.»
Alexandra est tombée enceinte. Elle dit avoir appris, sept ans plus tard, que son bourreau était aussi le père de son enfant.
La jeune femme a tenté de s’enfuir une première fois en 2005. Mais en essayant de récupérer son fils, elle dit avoir été «ramenée de force» dans la maison familiale. La police est intervenue, mais pour une raison qu’elle n’a pas expliquée à la cour, Alexandra n’a pas raconté son histoire aux policiers et a refusé de porter plainte.
À la suite de cet épisode, son père lui aurait confisqué sa sacoche et son cellulaire. «Il riait et était baveux», a-t-elle témoigné avant de fondre en larmes. Alexandra a raconté avoir revu sa mère quelques jours plus tard, mais lui a caché la vérité, sans expliquer pourquoi.
Contrôle absolu du père
Pendant cet enfer, la jeune femme dit avoir été sous le contrôle absolu de son père, qui avait été jusqu’à installer des caméras de surveillance autour de la maison, dans la salle d’ordinateur et dans la chambre qu’elle partageait avec lui.
Alexandra a témoigné qu’elle était aussi surveillée par cellulaire. Elle devait appeler son père et garder la ligne ouverte pour qu’il puisse écouter ce qui se passait. Dans la maison où habitait son père, sa belle-mère et deux belles-sœurs, elle devait s’occuper de toutes les tâches ménagères et devait même demander une autorisation pour aller aux toilettes, selon son témoignage.
Offerte à l'ex-beau frère
Son père a commencé à l’exhiber «devant une webcam sur Internet», a expliqué la victime. Il donnait des ordres, et elle obéissait. «Il me disait que c’était la seule job que je pouvais faire. Tranquillement, je suis rentrée dans son jeu», a-t-elle dit.
Alexandra a continué son récit en déclarant avoir ensuite dû se prostituer «en vrai», pendant que son père épiait. Ce dernier lui a trouvé en tout quatre clients, le premier étant l’ex-conjoint de sa belle-sœur, qui est revenu «deux ou trois fois».
Par la suite, elle aurait été contrainte à deux reprises à danser nue dans un bar des Laurentides. Dans les cabines privées, elle devait garder son téléphone ouvert pour que son père puisse la surveiller, dit-elle.
Alexandra a témoigné qu’elle devait remettre tout l’argent à son bourreau. Elle devait utiliser des serviettes sanitaires en guise de couche pour son bébé, et devait prodiguer des fellations au père pour s’acheter des vêtements.
Alexandra a finalement décidé de fuir le 20 mars 2010. Furieux, le père l’aurait frappée à la tête, tandis que la belle-mère, venue en renfort, l’aurait assénée de coups, dit-elle. «Quasiment défigurée», elle réussira à sauter d’une fenêtre du deuxième étage et à se réfugier chez des voisins avant de tout raconter à la police.
L’avocat de la défense, Me Yves Gratton, devrait contre-interroger la témoin, maintenant âgée de 25 ans, mardi matin. Le procès, présidé par le juge de la Cour du Québec Claude Parent, devrait durer toute la semaine.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... oxenetisme" onclick="window.open(this.href);return false;
Écrit par Michaël Nguyen
Lundi, 06 juin 2011 22:29
Le procès d’un père de famille s’est ouvert à Montréal lundi par le récit horrible de sa fille, qui a raconté avoir vécu presque neuf ans d’enfer à l’adolescence, alors que l’accusé l’aurait séquestrée, violée et forcée à se prostituer en plus de lui faire un enfant. Certains détails peuvent choquer le lecteur, nous préférons vous en avertir.
La jeune femme, que nous appellerons Alexandra pour protéger son identité, affirme avoir finalement réussi à fuir son bourreau en sautant du deuxième étage de la maison familiale.
Son père subit son procès en faisant face à 12 chefs d’accusation, dont inceste, séquestration, agression sexuelle, proxénétisme et voie de fait.
Interrogée par la procureure de la Couronne, Me Rachelle Pitre, Alexandra a raconté que lorsqu’elle a rencontré son père pour la première fois, à l’âge de 13 ans, «tout était parfait». Mais en 2001, parce que sa mère ne voulait pas que son copain du moment emménage chez elle, Alexandra est partie vivre avec son père dans une maison de la banlieue nord-ouest de Montréal à l’âge de 15 ans.
«En dedans, je pleurais»
Rapidement, le père a adopté des comportements étranges, selon son témoignage. «Mon père couchait avec moi et mon conjoint dans le même lit, a-t-elle témoigné. Quand mon conjoint est parti, ça a commencé.»
Au fur et à mesure, les attouchements se sont transformés en relations sexuelles, a-t-elle expliqué. «Chaque nuit, je devais avoir des relations sexuelles avec lui, a-t-elle confié. À la fin, j’ai compris et je me laissais faire, mais en dedans, je pleurais.»
Alexandra est tombée enceinte. Elle dit avoir appris, sept ans plus tard, que son bourreau était aussi le père de son enfant.
La jeune femme a tenté de s’enfuir une première fois en 2005. Mais en essayant de récupérer son fils, elle dit avoir été «ramenée de force» dans la maison familiale. La police est intervenue, mais pour une raison qu’elle n’a pas expliquée à la cour, Alexandra n’a pas raconté son histoire aux policiers et a refusé de porter plainte.
À la suite de cet épisode, son père lui aurait confisqué sa sacoche et son cellulaire. «Il riait et était baveux», a-t-elle témoigné avant de fondre en larmes. Alexandra a raconté avoir revu sa mère quelques jours plus tard, mais lui a caché la vérité, sans expliquer pourquoi.
Contrôle absolu du père
Pendant cet enfer, la jeune femme dit avoir été sous le contrôle absolu de son père, qui avait été jusqu’à installer des caméras de surveillance autour de la maison, dans la salle d’ordinateur et dans la chambre qu’elle partageait avec lui.
Alexandra a témoigné qu’elle était aussi surveillée par cellulaire. Elle devait appeler son père et garder la ligne ouverte pour qu’il puisse écouter ce qui se passait. Dans la maison où habitait son père, sa belle-mère et deux belles-sœurs, elle devait s’occuper de toutes les tâches ménagères et devait même demander une autorisation pour aller aux toilettes, selon son témoignage.
Offerte à l'ex-beau frère
Son père a commencé à l’exhiber «devant une webcam sur Internet», a expliqué la victime. Il donnait des ordres, et elle obéissait. «Il me disait que c’était la seule job que je pouvais faire. Tranquillement, je suis rentrée dans son jeu», a-t-elle dit.
Alexandra a continué son récit en déclarant avoir ensuite dû se prostituer «en vrai», pendant que son père épiait. Ce dernier lui a trouvé en tout quatre clients, le premier étant l’ex-conjoint de sa belle-sœur, qui est revenu «deux ou trois fois».
Par la suite, elle aurait été contrainte à deux reprises à danser nue dans un bar des Laurentides. Dans les cabines privées, elle devait garder son téléphone ouvert pour que son père puisse la surveiller, dit-elle.
Alexandra a témoigné qu’elle devait remettre tout l’argent à son bourreau. Elle devait utiliser des serviettes sanitaires en guise de couche pour son bébé, et devait prodiguer des fellations au père pour s’acheter des vêtements.
Alexandra a finalement décidé de fuir le 20 mars 2010. Furieux, le père l’aurait frappée à la tête, tandis que la belle-mère, venue en renfort, l’aurait assénée de coups, dit-elle. «Quasiment défigurée», elle réussira à sauter d’une fenêtre du deuxième étage et à se réfugier chez des voisins avant de tout raconter à la police.
L’avocat de la défense, Me Yves Gratton, devrait contre-interroger la témoin, maintenant âgée de 25 ans, mardi matin. Le procès, présidé par le juge de la Cour du Québec Claude Parent, devrait durer toute la semaine.
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Dernière modification par Anya le mer. juin 08, 2011 9:25 am, modifié 1 fois.
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Procès pour inceste et proxénétisme: la plaignante malmenée en contre-interrogatoire
Écrit par Michaël Nguyen
Mardi, 07 juin 2011 22:30
La victime qui prétend que son père lui a fait subir l’inceste, le viol et la prostitution pendant des années a passé une difficile journée en cour mardi, alors que la défense s’est appliquée à relever les contradictions et oublis dans les graves accusations qui sont portées contre son client.
Le père de la jeune femme – que nous nommerons Alexandra pour préserver son identité – fait face à 12 chefs d’accusation, dont inceste, séquestration, agression sexuelle, proxénétisme et voie de fait s’étalant sur une période de neuf ans. Alexandra a eu un enfant de son père.
La peur de s’enfuir
L’avocat de l’accusé, Me Yves Gratton, s’est longuement attardé sur la tentative échouée de fuite de la jeune femme, en 2005. Alexandra avait réussi à s’échapper des griffes de son père, mais a été « ramenée de force » dans la maison familiale quand elle a tenté de récupérer son fils.
« Après des années séquestrée (…), vous avez réussi à vous enfuir, mais vous revenez (chez votre père) le lendemain chercher votre fils ? » a questionné Me Gratton. « Je ne pensais pas qu’il irait si loin », lui a répondu la jeune femme. « Ça n’a pas traversé votre esprit de demander à un autre d’aller le chercher ? », a poursuivi l’avocat. « Non », a simplement répliqué la jeune femme.
Une autre fois, Alexandra est allée à la pharmacie avec son père, qui l’accompagnait dans la voiture. Elle est entrée seule dans le magasin, en prenant soin de garder son téléphone allumé pour que le père puisse la surveiller. Pourquoi n’a-t-elle pas demandé de l’aide à ce moment, a voulu savoir la défense ? « Je sais que j’aurais dû le faire. Je n’avais pas le guts, j’ignore pourquoi », a-t-elle répondu en fondant en larmes.
À plusieurs reprises durant ces neuf années, elle a eu des occasions d’appeler la police en plus d’avoir eu des contacts avec sa mère, n’a pas manqué de souligner la défense. Alexandra s’est justifiée en expliquant que « la peur (me) mangeait tout au complet ».
L’alcool pour amadouer le conjoint
Me Gratton a ensuite voulu savoir comment le père pouvait dormir dans le même lit qu’Alexandra et son conjoint. En interrogatoire principal, la jeune femme avait en effet révélé qu’au début de la cohabitation avec son conjoint et son père, ce dernier partageait souvent le même lit avec le couple.
Selon elle, c’est parce qu’il achetait de l’alcool. Les trois buvaient, jusqu’à ce que le petit ami soit « paqueté », d’après son témoignage. Le conjoint d’Alexandra ne lui aurait jamais demandé d’explications sur le comportement du père.
Hier, la jeune femme avait affirmé avoir été violée « chaque soir » par son père. Aujourd’hui, elle a cependant précisé ne plus se souvenir exactement de la fréquence des agressions, ni quand les relations sexuelles complètes ont remplacé les attouchements. « J’ai toujours trouvé ça quotidien », a-t-elle déclaré à la Cour. Elle est cependant catégorique : dans les cinq dernières années, « ça arrivait tous les jours ».
L’emprise du père sur sa fille remise en doute
Le père d’Alexandra l’a autorisée à arrêter les prestations sexuelles qu’il lui faisait faire sur webcam quand elle « n’en pouvait plus », mais ne se souvient pas du contexte. Idem quand elle a mis un terme aux danses érotiques dans un bar des Laurentides après deux nuits de travail.
La jeune femme a annoncé avoir arrêté l’école contre son gré quand elle a emménagé chez son père, mais elle n’a pas pu confirmer qu’elle s’y était inscrite lorsque les choses allaient mieux avec lui.
Le procès est présidé par le juge Claude Parent. La couronne est représentée par Me Rachelle Pitre.
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Écrit par Michaël Nguyen
Mardi, 07 juin 2011 22:30
La victime qui prétend que son père lui a fait subir l’inceste, le viol et la prostitution pendant des années a passé une difficile journée en cour mardi, alors que la défense s’est appliquée à relever les contradictions et oublis dans les graves accusations qui sont portées contre son client.
Le père de la jeune femme – que nous nommerons Alexandra pour préserver son identité – fait face à 12 chefs d’accusation, dont inceste, séquestration, agression sexuelle, proxénétisme et voie de fait s’étalant sur une période de neuf ans. Alexandra a eu un enfant de son père.
La peur de s’enfuir
L’avocat de l’accusé, Me Yves Gratton, s’est longuement attardé sur la tentative échouée de fuite de la jeune femme, en 2005. Alexandra avait réussi à s’échapper des griffes de son père, mais a été « ramenée de force » dans la maison familiale quand elle a tenté de récupérer son fils.
« Après des années séquestrée (…), vous avez réussi à vous enfuir, mais vous revenez (chez votre père) le lendemain chercher votre fils ? » a questionné Me Gratton. « Je ne pensais pas qu’il irait si loin », lui a répondu la jeune femme. « Ça n’a pas traversé votre esprit de demander à un autre d’aller le chercher ? », a poursuivi l’avocat. « Non », a simplement répliqué la jeune femme.
Une autre fois, Alexandra est allée à la pharmacie avec son père, qui l’accompagnait dans la voiture. Elle est entrée seule dans le magasin, en prenant soin de garder son téléphone allumé pour que le père puisse la surveiller. Pourquoi n’a-t-elle pas demandé de l’aide à ce moment, a voulu savoir la défense ? « Je sais que j’aurais dû le faire. Je n’avais pas le guts, j’ignore pourquoi », a-t-elle répondu en fondant en larmes.
À plusieurs reprises durant ces neuf années, elle a eu des occasions d’appeler la police en plus d’avoir eu des contacts avec sa mère, n’a pas manqué de souligner la défense. Alexandra s’est justifiée en expliquant que « la peur (me) mangeait tout au complet ».
L’alcool pour amadouer le conjoint
Me Gratton a ensuite voulu savoir comment le père pouvait dormir dans le même lit qu’Alexandra et son conjoint. En interrogatoire principal, la jeune femme avait en effet révélé qu’au début de la cohabitation avec son conjoint et son père, ce dernier partageait souvent le même lit avec le couple.
Selon elle, c’est parce qu’il achetait de l’alcool. Les trois buvaient, jusqu’à ce que le petit ami soit « paqueté », d’après son témoignage. Le conjoint d’Alexandra ne lui aurait jamais demandé d’explications sur le comportement du père.
Hier, la jeune femme avait affirmé avoir été violée « chaque soir » par son père. Aujourd’hui, elle a cependant précisé ne plus se souvenir exactement de la fréquence des agressions, ni quand les relations sexuelles complètes ont remplacé les attouchements. « J’ai toujours trouvé ça quotidien », a-t-elle déclaré à la Cour. Elle est cependant catégorique : dans les cinq dernières années, « ça arrivait tous les jours ».
L’emprise du père sur sa fille remise en doute
Le père d’Alexandra l’a autorisée à arrêter les prestations sexuelles qu’il lui faisait faire sur webcam quand elle « n’en pouvait plus », mais ne se souvient pas du contexte. Idem quand elle a mis un terme aux danses érotiques dans un bar des Laurentides après deux nuits de travail.
La jeune femme a annoncé avoir arrêté l’école contre son gré quand elle a emménagé chez son père, mais elle n’a pas pu confirmer qu’elle s’y était inscrite lorsque les choses allaient mieux avec lui.
Le procès est présidé par le juge Claude Parent. La couronne est représentée par Me Rachelle Pitre.
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Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Quelle histoire triste et sordide ! 

Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Le nom fictif donné à la victime dans cet article est Hélène au lieu de celui d'Alexandra...
Montréal
Le procès du « bourreau de l’Ouest » débute
Jean-Philippe Arcand
06/06/2011 21h14
MONTRÉAL - Le procès d’un homme de 45 ans accusé d’avoir fait subir à sa fille un véritable enfer en la battant et l’agressant sexuellement à répétition pendant neuf longues années, lui donnant même un fils, s’est ouvert ce lundi, au palais de justice de Montréal, avec l’émouvant témoignage de la jeune victime.
L’individu, qu’on ne peut identifier, fait face à une douzaine de chefs d’accusation, notamment pour séquestration, agression sexuelle, inceste et proxénétisme. Il aurait ainsi torturé sa fille Hélène (nom fictif) entre le 2 septembre 2001 et le 20 mars 2010. Cette dernière n’était âgée que de 16 ans au début de cette sordide histoire.
Questionnée par la procureure de la Couronne, Me Rachelle Pitre, la plaignante, cachée par un paravent pour ne pas avoir à croiser le regard de son père, a raconté avoir rencontré celui-ci pour la première fois alors qu’elle n’avait que 12 ou 13 ans.
Au début, leur relation était très bonne et ils allaient souvent magasiner ensemble. Puis, elle a décidé d’emménager chez lui, à l’Île-Bizard. C’est alors que le cauchemar a commencé. L’accusé a d’abord expulsé le copain de sa fille, qui avait aussi déménagé avec eux. Alors qu’il la forçait à dormir dans le même lit que lui, il s’est mis à lui faire des attouchements sexuels, avant de passer à des relations complètes.
« Il me disait : ferme ta gueule, sinon je vais te “knocker” […] J’avais peur de lui. Je ne disais rien. Je n’avais aucun moyen de me défendre », a-t-elle relaté, à la fois avec émotion et conviction.
Naissance d’un fils
En 2004, Hélène donne naissance à un jeune garçon. Le bambin subira lui aussi les foudres de l’accusé, qui le battra à coup de baguette de bois tout en l’insultant.
Jusqu’à tout récemment, la jeune femme croyait que le père de l’enfant était un ex-ami de coeur avec qui elle avait eu une brève relation. Or, des analyses d’ADN ont révélé l’été dernier que le père du petit est nul autre que l’accusé.
L’année suivante, Hélène parvient à s’échapper du joug de son père et retourne habiter chez sa mère. Durant les deux semaines qui suivront, l’accusé n’aura de cesse de la harceler au téléphone pour qu’elle revienne, tout en s’excusant et en lui disant « d’oublier le passé ». La jeune femme succombera et retombera dans les griffes de son bourreau, domicilié cette fois à L'Île-Perrot.
De concert avec sa conjointe, qui est d’ailleurs accusée séparément dans cette affaire, l’homme aurait obligé sa fille à travailler pour son entreprise d’aménagement paysager sans la payer. Selon la femme, il prétendait qu’elle lui devait 15 millions $ et que tout l’argent qu’elle pouvait gagner lui était destiné.
Prostitution
Hélène et l’accusé déménagent à Senneville en 2007. L’homme aurait alors ordonné à sa fille de se livrer à des spectacles érotiques devant sa caméra web. Il lui dit quoi faire alors qu’elle s’exécute. « Il me répète que je suis une salope », a-t-elle laissé tomber.
Puis, le père indigne décide de sonder des sites de clavardage pour trouver des hommes désireux de le payer pour avoir des relations sexuelles avec sa fille. Hélène recevra quatre « clients » de la sorte. Elle devra aussi aller œuvrer comme danseuse nue dans un bar de Val-Morin, où travaillait la conjointe de l’accusé.
La fuite
Le calvaire d’Hélène prend fin le 20 mars 2010. Alors qu’elle s’apprête à écouter le DVD d’un spectacle de Céline Dion, son père se met à la rouer de coups pour une raison qu’elle a oubliée.
La jeune femme court se réfugier dans une chambre au deuxième étage. L’accusé continue de la frapper, étant éventuellement rejoint par sa conjointe qui fait de même. Hélène parviendra finalement à s’échapper en se jetant par la fenêtre.
« Je n’ai jamais regardé derrière moi. J’ai foncé chez la voisine d’en face. Je suis en état d’hystérie, je lui demande d’appeler la police et lui dit que mon fils est de l’autre côté », a-t-elle raconté.
Aujourd’hui, Hélène vit avec un nouveau conjoint et attend l’arrivée prochaine de son deuxième enfant. Alors qu’elle était aux prises avec des problèmes d’alcool pendant qu’elle était prisonnière de son père, elle dit être sobre depuis maintenant dix mois.
Le procès, présidé par le juge Claude Parent de la Cour du Québec, se poursuit mardi avec le contre-interrogatoire de la plaignante.
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Montréal
Le procès du « bourreau de l’Ouest » débute
Jean-Philippe Arcand
06/06/2011 21h14
MONTRÉAL - Le procès d’un homme de 45 ans accusé d’avoir fait subir à sa fille un véritable enfer en la battant et l’agressant sexuellement à répétition pendant neuf longues années, lui donnant même un fils, s’est ouvert ce lundi, au palais de justice de Montréal, avec l’émouvant témoignage de la jeune victime.
L’individu, qu’on ne peut identifier, fait face à une douzaine de chefs d’accusation, notamment pour séquestration, agression sexuelle, inceste et proxénétisme. Il aurait ainsi torturé sa fille Hélène (nom fictif) entre le 2 septembre 2001 et le 20 mars 2010. Cette dernière n’était âgée que de 16 ans au début de cette sordide histoire.
Questionnée par la procureure de la Couronne, Me Rachelle Pitre, la plaignante, cachée par un paravent pour ne pas avoir à croiser le regard de son père, a raconté avoir rencontré celui-ci pour la première fois alors qu’elle n’avait que 12 ou 13 ans.
Au début, leur relation était très bonne et ils allaient souvent magasiner ensemble. Puis, elle a décidé d’emménager chez lui, à l’Île-Bizard. C’est alors que le cauchemar a commencé. L’accusé a d’abord expulsé le copain de sa fille, qui avait aussi déménagé avec eux. Alors qu’il la forçait à dormir dans le même lit que lui, il s’est mis à lui faire des attouchements sexuels, avant de passer à des relations complètes.
« Il me disait : ferme ta gueule, sinon je vais te “knocker” […] J’avais peur de lui. Je ne disais rien. Je n’avais aucun moyen de me défendre », a-t-elle relaté, à la fois avec émotion et conviction.
Naissance d’un fils
En 2004, Hélène donne naissance à un jeune garçon. Le bambin subira lui aussi les foudres de l’accusé, qui le battra à coup de baguette de bois tout en l’insultant.
Jusqu’à tout récemment, la jeune femme croyait que le père de l’enfant était un ex-ami de coeur avec qui elle avait eu une brève relation. Or, des analyses d’ADN ont révélé l’été dernier que le père du petit est nul autre que l’accusé.
L’année suivante, Hélène parvient à s’échapper du joug de son père et retourne habiter chez sa mère. Durant les deux semaines qui suivront, l’accusé n’aura de cesse de la harceler au téléphone pour qu’elle revienne, tout en s’excusant et en lui disant « d’oublier le passé ». La jeune femme succombera et retombera dans les griffes de son bourreau, domicilié cette fois à L'Île-Perrot.
De concert avec sa conjointe, qui est d’ailleurs accusée séparément dans cette affaire, l’homme aurait obligé sa fille à travailler pour son entreprise d’aménagement paysager sans la payer. Selon la femme, il prétendait qu’elle lui devait 15 millions $ et que tout l’argent qu’elle pouvait gagner lui était destiné.
Prostitution
Hélène et l’accusé déménagent à Senneville en 2007. L’homme aurait alors ordonné à sa fille de se livrer à des spectacles érotiques devant sa caméra web. Il lui dit quoi faire alors qu’elle s’exécute. « Il me répète que je suis une salope », a-t-elle laissé tomber.
Puis, le père indigne décide de sonder des sites de clavardage pour trouver des hommes désireux de le payer pour avoir des relations sexuelles avec sa fille. Hélène recevra quatre « clients » de la sorte. Elle devra aussi aller œuvrer comme danseuse nue dans un bar de Val-Morin, où travaillait la conjointe de l’accusé.
La fuite
Le calvaire d’Hélène prend fin le 20 mars 2010. Alors qu’elle s’apprête à écouter le DVD d’un spectacle de Céline Dion, son père se met à la rouer de coups pour une raison qu’elle a oubliée.
La jeune femme court se réfugier dans une chambre au deuxième étage. L’accusé continue de la frapper, étant éventuellement rejoint par sa conjointe qui fait de même. Hélène parviendra finalement à s’échapper en se jetant par la fenêtre.
« Je n’ai jamais regardé derrière moi. J’ai foncé chez la voisine d’en face. Je suis en état d’hystérie, je lui demande d’appeler la police et lui dit que mon fils est de l’autre côté », a-t-elle raconté.
Aujourd’hui, Hélène vit avec un nouveau conjoint et attend l’arrivée prochaine de son deuxième enfant. Alors qu’elle était aux prises avec des problèmes d’alcool pendant qu’elle était prisonnière de son père, elle dit être sobre depuis maintenant dix mois.
Le procès, présidé par le juge Claude Parent de la Cour du Québec, se poursuit mardi avec le contre-interrogatoire de la plaignante.
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Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Mon Dieu ..On dirait une méchante histoire de Cendrillon...moderne...abusée....
OUFF!
OUFF!
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- MsPontchartrain
- Immortel du Domaine
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- Inscription : mar. mai 04, 2010 1:55 am
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Qu'essaie de faire la défense ? De prétendre que c'est de la faute de la victime, qu'elle était consentante ? C'est épouvantable. Juste le fait que l'ADN prouve que le père a fait un enfant à sa fille est suffisant pour le jeter derrière les barreaux ! Ce doit être horrible pour cette jeune femme de subir tout ce procès qui va sans doute s'éterniser et dans lequel on va tout faire pour tenter de la culpabiliser, elle.
- lorraine48
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8240
- Inscription : mar. janv. 13, 2009 10:17 pm
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
j éxècre ce genre de comportement des avocats qui essaient pour innocenter leur client de reporter sur la victime les gestes écoeurants de leur client , il me semble que cela ne devrait pas être
- lemurcatta
- Caïd de la Causette
- Messages : 548
- Inscription : jeu. nov. 01, 2007 12:00 am
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Vraiment déprimante la race humaine...
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Encore une fois... elle est où la mère là dedans.... Ta fille quitte le foyer a 15 ans parce qu'elle ne peut emménager avec son copain... ok... mais me semble que tu continu a voir ta fille... si elle a vue son père pour la première fois a 13 ans... me semble que pendant 13 ans tu as été présente pour elle et là boum a 15 ans tu ne la vois presque plus et c'est OK ????... et surtout tu vois bien que ta fille va pas bien
Je vais surement en faire sursauter quelques uns mais il me semble que dans la majorité des cas d'abus et de violence faiter aux enfants qu'on lis dernièrement les mères sont rarement super présentent... c'est peut-être pas pour rien...
Des pères aimants et dévouer et des pères monoparental extraordinaires il y en a beaucoup, mais une maman s'est avant tout une figure de protection et d'amour.... Si elle est pas là c'est sur qu'il manque quelque chose a ces pauvres enfants et que si y'a une personnne abusante dans ses parages elle va se servir de cette absence

Je vais surement en faire sursauter quelques uns mais il me semble que dans la majorité des cas d'abus et de violence faiter aux enfants qu'on lis dernièrement les mères sont rarement super présentent... c'est peut-être pas pour rien...
Des pères aimants et dévouer et des pères monoparental extraordinaires il y en a beaucoup, mais une maman s'est avant tout une figure de protection et d'amour.... Si elle est pas là c'est sur qu'il manque quelque chose a ces pauvres enfants et que si y'a une personnne abusante dans ses parages elle va se servir de cette absence

Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Complètement horrible cette histoire :s Je me demande comment ces choses là peuvent arriver encore avec le paquet de personnes autour (le belle soeur etc..)
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
oui, je pense qu'il devrait y avoir un code d'éthique en ce sens...Y'a des limites...lorraine48 a écrit : j éxècre ce genre de comportement des avocats qui essaient pour innocenter leur client de reporter sur la victime les gestes écoeurants de leur client , il me semble que cela ne devrait pas être
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Encore une fois, on rejette la faute d'autrui sur la femme...zazotte a écrit : Encore une fois... elle est où la mère là dedans.... Ta fille quitte le foyer a 15 ans parce qu'elle ne peut emménager avec son copain... ok... mais me semble que tu continu a voir ta fille... si elle a vue son père pour la première fois a 13 ans... me semble que pendant 13 ans tu as été présente pour elle et là boum a 15 ans tu ne la vois presque plus et c'est OK ????... et surtout tu vois bien que ta fille va pas bien![]()
Je vais surement en faire sursauter quelques uns mais il me semble que dans la majorité des cas d'abus et de violence faiter aux enfants qu'on lis dernièrement les mères sont rarement super présentent... c'est peut-être pas pour rien...
Des pères aimants et dévouer et des pères monoparental extraordinaires il y en a beaucoup, mais une maman s'est avant tout une figure de protection et d'amour.... Si elle est pas là c'est sur qu'il manque quelque chose a ces pauvres enfants et que si y'a une personnne abusante dans ses parages elle va se servir de cette absence
C'est qui qui a violé sa fille?.. Qui l'a agressée et gardée en captivité? Qui lui a fait un enfant?
Que la mère ne soit pas hyper présente dans la vie de sa fille, soit, mais est-ce un crime?... Il y a plein d'enfants qui n'ont pas de père... Est-ce qu'on reproche à ces pères absents lorsque leurs enfants se font agresser par leur mère???
Quand est-ce qu'on va s'en prendre aux bourreaux sans s'en prendre aussi aux femmes qui l'ont entouré?...
On peut sans fin s'en prendre aux proches.
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
pucinette a écrit : [...]
oui, je pense qu'il devrait y avoir un code d'éthique en ce sens...Y'a des limites...



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Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Nikki a écrit : [...]
Encore une fois, on rejette la faute d'autrui sur la femme...
C'est qui qui a violé sa fille?.. Qui l'a agressée et gardée en captivité? Qui lui a fait un enfant?
Que la mère ne soit pas hyper présente dans la vie de sa fille, soit, mais est-ce un crime?... Il y a plein d'enfants qui n'ont pas de père... Est-ce qu'on reproche à ces pères absents lorsque leurs enfants se font agresser par leur mère???
Quand est-ce qu'on va s'en prendre aux bourreaux sans s'en prendre aussi aux femmes qui l'ont entouré?...
On peut sans fin s'en prendre aux proches.




Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Je n'ai jamais dis que c'était la faute de la mère. Je dis juste que les mères (ou les pères) sont Absentes ce qui laisse (à mon avis) la porte grande ouverte aux abuseurs...Nikki a écrit : [...]
Encore une fois, on rejette la faute d'autrui sur la femme...
C'est qui qui a violé sa fille?.. Qui l'a agressée et gardée en captivité? Qui lui a fait un enfant?
Que la mère ne soit pas hyper présente dans la vie de sa fille, soit, mais est-ce un crime?... Il y a plein d'enfants qui n'ont pas de père... Est-ce qu'on reproche à ces pères absents lorsque leurs enfants se font agresser par leur mère???
Quand est-ce qu'on va s'en prendre aux bourreaux sans s'en prendre aussi aux femmes qui l'ont entouré?...
On peut sans fin s'en prendre aux proches.
Le criminel sera et restera toujours l'abuseur, mais veut veut pas avoir une mère (ou un père) près de nous ça permet de se confier et d'arrêter ces abuseurs avant qu'il ne soit trop tard... (ici l'abuseur est le père donc oui ça aurait aider cette petite si sa mère avait été là... on peux-tu admettre que de mettre un enfant au monde c'est une responsabilité pour la vie donc oui ça me fache de voir une mère (ou un père) ne pas s'occuper de son enfant

Tout ce que j'essayais de mettre en évidence c'est que ces enfants vivent du rejet par les personnes les plus proches d'eux, que les personnes qui sont censé être là pour les protèger ne sont pas là et c'est d'une énorme tristesse.
Mais bon je sais pas si cette fois je suis plus clair

Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Ben oui, je comprends bien ton point... C'est juste que ça me choque qu'on cherche toujours à faire porter à autrui les fautes des autres... C'est lui le criminel... Ce n'est pas un crime d'être inapte à élever notre enfant, mais c'est un crime que de le violer...zazotte a écrit : [...]
Je n'ai jamais dis que c'était la faute de la mère. Je dis juste que les mères (ou les pères) sont Absentes ce qui laisse (à mon avis) la porte grande ouverte aux abuseurs...
Le criminel sera et restera toujours l'abuseur, mais veut veut pas avoir une mère (ou un père) près de nous ça permet de se confier et d'arrêter ces abuseurs avant qu'il ne soit trop tard... (ici l'abuseur est le père donc oui ça aurait aider cette petite si sa mère avait été là... on peux-tu admettre que de mettre un enfant au monde c'est une responsabilité pour la vie donc oui ça me fache de voir une mère (ou un père) ne pas s'occuper de son enfant)
Tout ce que j'essayais de mettre en évidence c'est que ces enfants vivent du rejet par les personnes les plus proches d'eux, que les personnes qui sont censé être là pour les protèger ne sont pas là et c'est d'une énorme tristesse.
Mais bon je sais pas si cette fois je suis plus clair
oui, c'est clair que c'est pas mal mieux d'être bien entouré, ça je suis d'accord avec toi...
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Procès pour inceste et proxénétisme – Récit d’une fuite difficile
Écrit par Michaël Nguyen
Jeudi, 09 juin 2011 09:42
Il faisait encore nuit, le 20 mars 2010, quand Alexandra (prénom fictif) s’est enfuie – non sans heurts – de la maison où elle affirme avoir été violée, prostituée et séquestrée par son père. Elle a reçu des coups au visage mais a réussi à sauter du deuxième étage du logement pour se réfugier chez ses voisins et appeler le 9-1-1.
C’est du moins ce qu’on raconté les policiers qui ont répondu à l’appel de la jeune femme, dont nous ne pouvons dévoiler l’identité, dans leur témoignage mercredi au procès du père de famille accusé d’inceste, séquestration, proxénétisme et agression sexuelle sur sa fille entre 2001 et 2010.
« J’ai trouvé Alexandra par terre. Son visage était enflé avec du sang séché sur le nez, a témoigné un policier. Elle semblait très nerveuse et ses bras gesticulaient dans tous les sens. » La jeune femme lui aurait alors confié qu’elle craignait pour la sécurité de son fils. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) est allé cogner à la porte de la maison familiale. Personne n’a répondu et les policiers sont entrés de force pour y découvrir un logement vide.
Alexandra, dans un état de « panique » selon le policier, a été emmenée à l’hôpital pour soigner ses blessures. Durant le trajet, elle raconte vivre « un régime de terreur ». Un téléphone sonne alors et le policier répond à la place de la jeune femme. À l’autre bout du fil, c’est la belle-sœur d’Alexandra qui avouera que l’enfant se trouve chez elle, à Montréal. Le père, présent lui aussi, aurait dit au policier : « Alexandra a des gros problèmes, elle rencontre des gars sur Internet. »
Arrêté aux soins intensifs
Le SPVM a récupéré le fils d’Alexandra et demandé à la jeune femme si elle veut porter plainte. Cette dernière acquiesce, même si elle dit craindre des « conséquences graves ». Le père est sommé de se présenter au poste de police, mais ne s’exécutera jamais.
Grâce à son téléphone cellulaire, les policiers arrivent à le localiser dans l’Ouest de l’île cinq jours plus tard, aux soins intensifs d’un hôpital. Il y aurait été admis pour « convulsions et problèmes cardiaques ». Alité, il porte un masque à oxygène et semble dormir, mais ouvrira les yeux à l’arrivée du sergent-détective Normand Borduas.
Le policier décide alors de le placer en état d’arrestation, et le père se serait mis à l’invectiver. « (Le monsieur) crie, (me) menace que je vais perdre ma job », a témoigné le sergent-détective, ajoutant que le personnel hospitalier lui avait indiqué qu’avant, le père ne parlait pas.
Le père d’Alexandra fait face à un total de 12 chefs d’accusation. Il est par ailleurs le père du fils de sa propre fille, maintenant âgée de 25 ans.
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... isme-fuite" onclick="window.open(this.href);return false;
Écrit par Michaël Nguyen
Jeudi, 09 juin 2011 09:42
Il faisait encore nuit, le 20 mars 2010, quand Alexandra (prénom fictif) s’est enfuie – non sans heurts – de la maison où elle affirme avoir été violée, prostituée et séquestrée par son père. Elle a reçu des coups au visage mais a réussi à sauter du deuxième étage du logement pour se réfugier chez ses voisins et appeler le 9-1-1.
C’est du moins ce qu’on raconté les policiers qui ont répondu à l’appel de la jeune femme, dont nous ne pouvons dévoiler l’identité, dans leur témoignage mercredi au procès du père de famille accusé d’inceste, séquestration, proxénétisme et agression sexuelle sur sa fille entre 2001 et 2010.
« J’ai trouvé Alexandra par terre. Son visage était enflé avec du sang séché sur le nez, a témoigné un policier. Elle semblait très nerveuse et ses bras gesticulaient dans tous les sens. » La jeune femme lui aurait alors confié qu’elle craignait pour la sécurité de son fils. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) est allé cogner à la porte de la maison familiale. Personne n’a répondu et les policiers sont entrés de force pour y découvrir un logement vide.
Alexandra, dans un état de « panique » selon le policier, a été emmenée à l’hôpital pour soigner ses blessures. Durant le trajet, elle raconte vivre « un régime de terreur ». Un téléphone sonne alors et le policier répond à la place de la jeune femme. À l’autre bout du fil, c’est la belle-sœur d’Alexandra qui avouera que l’enfant se trouve chez elle, à Montréal. Le père, présent lui aussi, aurait dit au policier : « Alexandra a des gros problèmes, elle rencontre des gars sur Internet. »
Arrêté aux soins intensifs
Le SPVM a récupéré le fils d’Alexandra et demandé à la jeune femme si elle veut porter plainte. Cette dernière acquiesce, même si elle dit craindre des « conséquences graves ». Le père est sommé de se présenter au poste de police, mais ne s’exécutera jamais.
Grâce à son téléphone cellulaire, les policiers arrivent à le localiser dans l’Ouest de l’île cinq jours plus tard, aux soins intensifs d’un hôpital. Il y aurait été admis pour « convulsions et problèmes cardiaques ». Alité, il porte un masque à oxygène et semble dormir, mais ouvrira les yeux à l’arrivée du sergent-détective Normand Borduas.
Le policier décide alors de le placer en état d’arrestation, et le père se serait mis à l’invectiver. « (Le monsieur) crie, (me) menace que je vais perdre ma job », a témoigné le sergent-détective, ajoutant que le personnel hospitalier lui avait indiqué qu’avant, le père ne parlait pas.
Le père d’Alexandra fait face à un total de 12 chefs d’accusation. Il est par ailleurs le père du fils de sa propre fille, maintenant âgée de 25 ans.
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Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Le «bourreau de l’Ouest»
L'accusé est-il apte à subir son procès ?
Agence QMI
Jean-Philippe Arcand
09/06/2011 19h16
MONTRÉAL – Alors qu’il devait témoigner pour sa défense, jeudi, le «bourreau de l’Ouest», cet homme accusé d’avoir séquestré et agressé sexuellement sa propre fille pendant neuf ans, a plutôt été envoyé en évaluation psychiatrique afin de déterminer s’il est apte à subir son procès.
L’avocat de cet homme de 46 ans, Me Yves Gratton, a mentionné au juge Claude Parent, de la Cour du Québec, qu’il n’était pas en mesure de préparer adéquatement la défense de son client en raison du comportement erratique de ce dernier.
Selon le procureur, en plus d’être particulièrement volubile, l’accusé n’aurait d’autre préoccupation que sa santé physique et mentale, apparemment très précaire. En fait, il serait si tourmenté par sa condition qu’il serait carrément impossible de discuter de la cause avec lui.
«J’ai beaucoup de difficulté à suivre le raisonnement de monsieur dans ce dossier», a avoué Me Gratton.
Persécution et complot
D’un commun accord, la Couronne et la défense ont demandé à un criminologue d’Urgence psycho-sociale (UPS), Thierry Webanck, de s’entretenir brièvement avec l’accusé, afin de connaître ses impressions sur celui-ci.
Après quelques minutes de discussion, M. Webanck a confirmé la version de Me Gratton devant le tribunal. «Ses propos sont toujours contaminés par une angoisse sur sa santé physique qui dépasse toute autre préoccupation», a-t-il souligné.
Le criminologue a de plus noté qu’il manifestait constamment des idées de «persécution» et de «complot» relativement aux accusations portées contre lui.
L’homme fait face à 12 chefs d’accusation, notamment agression sexuelle, séquestration, inceste et proxénétisme. Entre septembre 2001 et mars 2010, il aurait infligé d’innombrables sévices physiques et sexuels à sa fille, âgée de 16 ans au début des faits. Un petit garçon est même né de ces abus en 2004.
Guérison miraculeuse ?
«Je suis complètement lucide et sain d’esprit», a pour sa part prétendu l’accusé, qui a tenu à s’adresser directement au juge pour obtenir sa libération du pénitencier de Rivière-des-Prairies et être transféré dans un hôpital.
S’exprimant avec un débit extrêmement rapide, l’individu a tenté d’expliquer qu’il avait eu plusieurs ennuis de santé. Il prétend entre autres être devenu tétraplégique à la suite d’une chute sur la glace en 1993, mais aurait miraculeusement retrouvé l’usage de ses membres depuis.
Il a de plus fait savoir qu’il allait s’adresser à la Cour supérieure pour présenter une requête en arrêt des procédures intentées contre lui, alléguant que ses droits constitutionnels ont été bafoués.
Un plaidoyer qui n’a toutefois pas semblé impressionner le juge, qui a ordonné que l’homme soit rencontré par des psychiatres. «Chose certaine, vous êtes détenu et vous allez demeurer détenu», a laissé tomber le magistrat.
L’accusé sera de retour devant le tribunal le 16 juin. On saura alors s’il est effectivement apte à subir son procès, qui en était jeudi à sa quatrième journée.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 91645.html" onclick="window.open(this.href);return false;
L'accusé est-il apte à subir son procès ?
Agence QMI
Jean-Philippe Arcand
09/06/2011 19h16
MONTRÉAL – Alors qu’il devait témoigner pour sa défense, jeudi, le «bourreau de l’Ouest», cet homme accusé d’avoir séquestré et agressé sexuellement sa propre fille pendant neuf ans, a plutôt été envoyé en évaluation psychiatrique afin de déterminer s’il est apte à subir son procès.
L’avocat de cet homme de 46 ans, Me Yves Gratton, a mentionné au juge Claude Parent, de la Cour du Québec, qu’il n’était pas en mesure de préparer adéquatement la défense de son client en raison du comportement erratique de ce dernier.
Selon le procureur, en plus d’être particulièrement volubile, l’accusé n’aurait d’autre préoccupation que sa santé physique et mentale, apparemment très précaire. En fait, il serait si tourmenté par sa condition qu’il serait carrément impossible de discuter de la cause avec lui.
«J’ai beaucoup de difficulté à suivre le raisonnement de monsieur dans ce dossier», a avoué Me Gratton.
Persécution et complot
D’un commun accord, la Couronne et la défense ont demandé à un criminologue d’Urgence psycho-sociale (UPS), Thierry Webanck, de s’entretenir brièvement avec l’accusé, afin de connaître ses impressions sur celui-ci.
Après quelques minutes de discussion, M. Webanck a confirmé la version de Me Gratton devant le tribunal. «Ses propos sont toujours contaminés par une angoisse sur sa santé physique qui dépasse toute autre préoccupation», a-t-il souligné.
Le criminologue a de plus noté qu’il manifestait constamment des idées de «persécution» et de «complot» relativement aux accusations portées contre lui.
L’homme fait face à 12 chefs d’accusation, notamment agression sexuelle, séquestration, inceste et proxénétisme. Entre septembre 2001 et mars 2010, il aurait infligé d’innombrables sévices physiques et sexuels à sa fille, âgée de 16 ans au début des faits. Un petit garçon est même né de ces abus en 2004.
Guérison miraculeuse ?
«Je suis complètement lucide et sain d’esprit», a pour sa part prétendu l’accusé, qui a tenu à s’adresser directement au juge pour obtenir sa libération du pénitencier de Rivière-des-Prairies et être transféré dans un hôpital.
S’exprimant avec un débit extrêmement rapide, l’individu a tenté d’expliquer qu’il avait eu plusieurs ennuis de santé. Il prétend entre autres être devenu tétraplégique à la suite d’une chute sur la glace en 1993, mais aurait miraculeusement retrouvé l’usage de ses membres depuis.
Il a de plus fait savoir qu’il allait s’adresser à la Cour supérieure pour présenter une requête en arrêt des procédures intentées contre lui, alléguant que ses droits constitutionnels ont été bafoués.
Un plaidoyer qui n’a toutefois pas semblé impressionner le juge, qui a ordonné que l’homme soit rencontré par des psychiatres. «Chose certaine, vous êtes détenu et vous allez demeurer détenu», a laissé tomber le magistrat.
L’accusé sera de retour devant le tribunal le 16 juin. On saura alors s’il est effectivement apte à subir son procès, qui en était jeudi à sa quatrième journée.
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- Krysantheme
- Immortel du Domaine
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- Inscription : dim. sept. 16, 2007 12:00 am
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
il y a quelque chose qui m'a accroché dans un des textes precedant, en plus d'avoir subi tous ces atrocités, ces choses dégueulasses elle a tout de même mené a terme sa grossesse... jamais j'aurais été capable de faire cela !! Ca doit prendre toute une force pour décider d'élevé un enfant de viol 

- Rose-des-bois
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- Inscription : sam. sept. 02, 2006 12:00 am
Re: Accusé d’inceste et de proxénétisme sur sa propre fille
Anya a écrit : Naissance d’un fils
En 2004, Hélène donne naissance à un jeune garçon. Le bambin subira lui aussi les foudres de l’accusé, qui le battra à coup de baguette de bois tout en l’insultant.
Jusqu’à tout récemment, la jeune femme croyait que le père de l’enfant était un ex-ami de coeur avec qui elle avait eu une brève relation. Or, des analyses d’ADN ont révélé l’été dernier que le père du petit est nul autre que l’accusé.
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/jou ... 11409.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Elle ne savait qu'il était le fils de son propre père!Krysantheme a écrit : il y a quelque chose qui m'a accroché dans un des textes precedant, en plus d'avoir subi tous ces atrocités, ces choses dégueulasses elle a tout de même mené a terme sa grossesse... jamais j'aurais été capable de faire cela !! Ca doit prendre toute une force pour décider d'élevé un enfant de viol
Mamie vous aime mes petits amours !!!
Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!