LE DOMAINE BLEU

Gatineau
Trois corps retrouvés
9 septembre 2011 à 21h51



Les agents de la police de Gatineau se sont présentés au 115 de la rue du Saguenay, peu avant 19h, où ils ont trouvé les trois cadavres.

«Il ne s'agit pas de morts naturelles, a précisé Yves Comtois, porte-parole de la police de Gatineau. Il s'agit de morts suspectes.»

Les trois personnes se trouvaient dans une résidence unifamiliale. Selon des voisins, interrogés par l'Agence QMI, un homme et une femme dans la soixantaine habitaient dans cette maison, ainsi qu'un homme âgé d'une quarantaine d'années. Ces informations n'ont toutefois pas été confirmées par la police.

Les voisins étaient d'ailleurs sous le choc, dans les instants suivant le drame survenu dans un quartier résidentiel paisible. Selon plusieurs d'entre eux, il s'agissait de personnes apparemment sans histoire.

Le dernier des trois cadavres a été sorti de la maison vers 21h15.

Une enquête est ouverte.

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La dépouille de ces deux aînés aurait été retrouvée en compagnie de celle d'une personne armée.

On ignorait le type d'arme utilisé.

Une femme en crise, âgée dans la vingtaine, aurait été transportée à l'hôpital après s'être rendue sur les lieux.

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Mise à jour: 10/09/2011 16:13
Gatineau
Les trois cadavres découverts: ce serait un drame familial

(Agence QMI)
Simon-Pier Ouellet



GATINEAU – La police privilégie la thèse du drame familial afin d’expliquer la mort de trois personnes dont les corps ont été retrouvés dans une résidence de Gatineau, vendredi soir.

«Il s'agirait possiblement d'un drame familial, mais on ne peut le confirmer actuellement», a indiqué le lieutenant Jean-François Beauchamp, de la police de Gatineau, samedi après-midi, en conférence de presse.

Les corps de deux hommes et une femme adultes ont été retrouvés vendredi vers 18 h 50 au 115 de la rue du Saguenay.

La police de Gatineau n’a pas voulu confirmer l’identité des victimes, samedi: elle pourrait le faire lundi, a indiqué M. Beauchamp.

Toutefois, selon des informations obtenues par l’Agence QMI, un des deux hommes est Denis Lagacé et la femme est Lucie Johnson-Lagacé, sa conjointe. Les deux sont dans la cinquantaine. La troisième victime, qui serait selon certaines sources le fils du couple, n’a pas encore été formellement identifiée.

Les policiers ont confirmé que des blessures physiques étaient visibles sur les trois corps à leur arrivée. Il s'agit de «morts violentes», selon eux.

Une arme de poing a été retrouvée à l'intérieur de la maison, mais «je ne peux pas vous dire présentement où l'arme était située dans la résidence», a poursuivi le lieutenant Beauchamp.

C'est le gendre du couple qui aurait fait la découverte et qui aurait contacté le service 911. La fille de Denis Lagacé, qui s’est également présentée sur les lieux du drame, a quant à elle été transportée à l'hôpital après avoir subi un violent choc nerveux lorsqu’on lui a appris ce qui s’est passé.

La police de Gatineau a toutefois refusé de confirmer que les trois individus qui ont été retrouvés sans vie sont les résidants de l’endroit.

On ignore aussi à quel moment exactement les victimes ont été tuées.

Une autopsie sera pratiquée sur les corps, lundi matin, à l’Institut médico-légal de Montréal.

Voisinage ébranlé

Le quartier résidentiel habituellement paisible était sous le choc, à la suite du drame.

Certains sont venus déposer des gerbes de fleurs devant la résidence.

«C’était des gens normaux qui faisaient leur petite routine, a indiqué une voisine. Jamais on ne se serait attendu à quelque chose d’aussi terrible.»

Une dame disant être la patronne de la femme décédée s'est présentée sur la scène de crime en fin de soirée vendredi. Elle a affirmé que celle-ci travaillait pour la fonction publique fédérale à Ottawa. «C'est épouvantable!» a-t-elle lancé.

Une dame qui affirmait être une amie d’une victime a pour sa part été amenée à l’intérieur de la résidence par les policiers, vers 22 h, vendredi. Elle était bouleversée.

«C’était de bonnes personnes», a-t-elle dit, sans révéler son identité. Elle pense que leur fils, qui était selon elle bipolaire et suicidaire, aurait peut-être tué ses parents avant de se suicider. La police n’a toutefois pas voulu confirmer ces informations.



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C'est vraiment triste.

La thèse du drame familial privilégiée
Publié le 12 septembre 2011 à 05h30
Guillaume St-Pierre
Le Droit

Un drame familial pourrait expliquer le décès des trois personnes découvertes dans une maison d'un quartier paisible du secteur Gatineau, vendredi soir, estiment les policiers de Gatineau.

Les défunts seraient Denis Lagacé et sa conjointe Lucie, tous deux âgés dans la cinquantaine, ainsi qu'un homme d'une trentaine d'années, possiblement le fils d'un des membres du couple.

Le Service de police a également confirmé avoir trouvé une arme à feu à l'intérieur du 115 rue du Saguenay, dans le secteur Templeton, près des trois cadavres. « C'est une mort violente », affirme le sergent Mike Lachapelle de la police de Gatineau.

Selon une source près du couple, M. Lagacé aurait quitté son lieu de travail à l'Agence du revenu du Canada en journée, mercredi dernier, afin de régler un problème familial lié à la présence de l'homme qui demeurait chez lui. Le fonctionnaire ne se serait pas présenté au bureau jeudi et vendredi.

Une collègue de travail de M. Lagacé, Christine Laflamme, était complètement sous le choc samedi matin, lorsqu'elle s'est présentée devant la maison de son « ami » au 115 rue du Saguenay. « C'est le meilleur gars du monde... Il était toujours souriant et de bonne humeur. »

Mme Laflamme affirme connaître peu de détails de la vie familiale de M. Lagacé. Elle sait, toutefois, qu'il était « très amoureux » de sa femme. « Il n'arrêtait pas de parler d'elle. Tout semblait bien aller dans sa vie. » La dame aurait tout de même eu écho de « chicanes de famille ».

Selon Mme Laflamme, le couple était à quelques mois de prendre sa retraite. « Il s'en allait dans le Sud avec sa femme pour la première fois, cette année », dit-elle.

Peu de détails

Les corps des trois défunts ont été transportés à Montréal, samedi, afin de procéder à des autopsies. Pour l'instant, la police ne confirme ni le nom ni l'âge ni la cause des décès.

L'appel d'urgence a été logé vers 18 h 50, vendredi soir. Il était 4 h 30, samedi matin, lorsque les policiers ont quitté la scène.

Des voisins soutiennent que M. Lagacé était un homme « vaillant », qui entretenait minutieusement sa maison et son parterre.

« Il revenait de travailler, et il sortait dehors pour s'occuper de sa cour », affirme un voisin qui souhaite rester dans l'anonymat. « C'était des gens très tranquilles. »

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Décès de trois personnes à Gatineau
Drame familial confirmé
15 septembre 2011 à 14h20



Par Simon-Pier Ouellet | Agence QMI

La police de Gatineau a finalement confirmé que le décès des trois personnes retrouvées dans une résidence de Gatineau la semaine dernière est survenu au terme d'un drame familial.

Les autopsies révèlent que les trois individus ont été abattus par une arme de poing 9 mm.

«Notre enquête démontre clairement qu'il s'agit d'un double meurtre suivi d'un suicide», a affirmé le porte-parole de la police de Gatineau, Pierre Lanthier jeudi.

Patrick Mongeon-Johnson âgé de 32 ans a abattu sa mère, Lucie Johnson, 51 ans, ainsi que son beau-père, Denis Lagacé, 59 ans, avant de s'enlever la vie.

Les événements sont survenus le mercredi 7 septembre, deux jours avant la macabre découverte.

L'arme utilisée appartenait au meurtrier. Cette arme était enregistrée au registre canadien des armes à feu.

Une autre arme fonctionnelle a été retrouvée à l'intérieur de la résidence, mais «elle n'appartenait pas à l'auteur des meurtres» a poursuivi l'agent Lanthier.

Patrick Mongeon-Johnson habitait chez sa mère au 115, rue du Saguenay depuis quelques années.

L'homme souffrait de problèmes mentaux, mais la police de Gatineau n'a pas voulu en dire plus sur la santé mentale du meurtrier. Des proches de la victime ont toutefois affirmé en entrevue qu'il était bipolaire.

Cette conclusion de l'enquête vient appuyer la version de certains voisins affirmant qu'une dispute avait éclatée le 7 septembre au domicile de cette famille habituellement tranquille.

Des collègues de travail du couple avaient aussi affirmé que Denis Lagacé avait quitté son travail mercredi et qu'il n'était jamais retourné au travail par la suite.

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