Noyade de 3 adultes
Noyade de 3 adultes
http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/ ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
(CHICOUTIMI) «Ce n'est pas vrai que mes petits-enfants étaient sans surveillance. Les parents étaient installés sur des chaises à environ 15 à 20 pieds d'eux. Ce drame n'aurait jamais dû arriver. C'est difficile à comprendre ce qui s'est passé. J'avais deux fils et ils sont tous les deux disparus. C'est inconcevable.»
Régis Dassylva est inconsolable, 48 heures après le tragique événement de la rivière Wapishish, il éprouve beaucoup de difficultés à comprendre le drame. Il a perdu ses deux enfants, Dominic et Benoit, de même que sa belle-fille, Nathalie Chouinard. Les deux enfants du couple sont maintenant orphelins, alors que trois autres jeunes se retrouvent sans leur papa.
M. Dassylva tient à être très précis concernant la sécurité au chalet du kilomètre 62 de la ZEC Martin-Valin. Jamais les enfants n'étaient laissés sans surveillance.
« Même si la rivière n'est pas vraiment dangereuse, les enfants étaient toujours surveillés. Les parents n'étaient jamais vraiment loin. Qu'est-ce qui s'est passé? Un des jeunes a échappé son canard et a tenté de le récupérer. Il n'y avait pas de problème à se mouiller les pieds. Mais à un moment donné, il y en a eu un peu plus d'eau. Mon autre petit-fils a crié. Il s'est passé quelque chose, car ils ont glissé sur la roche mouillée.
« Benoit est parti à la belle course et a réussi à tasser un des enfants. Dominic a tassé le deuxième. Mes deux fils se sont retrouvés dans l'eau et même si c'était assez profond, ils n'avaient pas besoin de nager à ce moment. Ils ont lâché un cri à leurs conjointes pour avoir des vestes de flottaison. Ma bru, Nathalie, a voulu les aider. Ça n'a pas fait. Ils ont tous été surpris par le remous et l'eau froide», explique un père visiblement ébranlé.
Malgré le drame effroyable, Régis Dassylva a tenu à rendre hommage à la conjointe de son fils Dominic.
«Elle mérite une médaille. C'est elle qui a maintenu mon petit-fils en vie pendant qu'il s'accrochait à sa maman, qui flottait sur l'eau inconsciente. C'est incroyable ce qu'elle a réussi à faire», dit-il.
Régis Dassylva se souviendra que ses deux fils étaient toujours ensemble, qu'ils prenaient leurs vacances en même temps. Ils ne se lâchaient jamais.
«Ils étaient en excellente santé et en très bonne forme physique. Porter un canot sur leurs épaules n'était pas un problème», dit-il.
Une visite
L'homme à la retraite se trouvait dans la forêt au moment du drame. Il était installé dans sa cache sur une petite île à attendre le passage d'un orignal.
Les policiers s'y sont rendus avec deux ambulanciers, car Régis Dassylva a déjà subi trois pontages (1994) et a été victime d'un infarctus en 2006.
«Deux heures seulement avant que la tragédie n'arrive, Benoit, Nathalie et les deux enfants sont venus me voir.
«Lorsque j'ai vu une chaloupe arriver, qui était remplie de monde, j'ai cru qu'il y avait un problème avec ma femme à la maison. Je n'ai jamais pensé à mes fils, surtout que je venais de voir Benoit (trappeur et gardien sur la Wapishish) et Nathalie juste avant», de raconter M. Dassylva.
(CHICOUTIMI) «Ce n'est pas vrai que mes petits-enfants étaient sans surveillance. Les parents étaient installés sur des chaises à environ 15 à 20 pieds d'eux. Ce drame n'aurait jamais dû arriver. C'est difficile à comprendre ce qui s'est passé. J'avais deux fils et ils sont tous les deux disparus. C'est inconcevable.»
Régis Dassylva est inconsolable, 48 heures après le tragique événement de la rivière Wapishish, il éprouve beaucoup de difficultés à comprendre le drame. Il a perdu ses deux enfants, Dominic et Benoit, de même que sa belle-fille, Nathalie Chouinard. Les deux enfants du couple sont maintenant orphelins, alors que trois autres jeunes se retrouvent sans leur papa.
M. Dassylva tient à être très précis concernant la sécurité au chalet du kilomètre 62 de la ZEC Martin-Valin. Jamais les enfants n'étaient laissés sans surveillance.
« Même si la rivière n'est pas vraiment dangereuse, les enfants étaient toujours surveillés. Les parents n'étaient jamais vraiment loin. Qu'est-ce qui s'est passé? Un des jeunes a échappé son canard et a tenté de le récupérer. Il n'y avait pas de problème à se mouiller les pieds. Mais à un moment donné, il y en a eu un peu plus d'eau. Mon autre petit-fils a crié. Il s'est passé quelque chose, car ils ont glissé sur la roche mouillée.
« Benoit est parti à la belle course et a réussi à tasser un des enfants. Dominic a tassé le deuxième. Mes deux fils se sont retrouvés dans l'eau et même si c'était assez profond, ils n'avaient pas besoin de nager à ce moment. Ils ont lâché un cri à leurs conjointes pour avoir des vestes de flottaison. Ma bru, Nathalie, a voulu les aider. Ça n'a pas fait. Ils ont tous été surpris par le remous et l'eau froide», explique un père visiblement ébranlé.
Malgré le drame effroyable, Régis Dassylva a tenu à rendre hommage à la conjointe de son fils Dominic.
«Elle mérite une médaille. C'est elle qui a maintenu mon petit-fils en vie pendant qu'il s'accrochait à sa maman, qui flottait sur l'eau inconsciente. C'est incroyable ce qu'elle a réussi à faire», dit-il.
Régis Dassylva se souviendra que ses deux fils étaient toujours ensemble, qu'ils prenaient leurs vacances en même temps. Ils ne se lâchaient jamais.
«Ils étaient en excellente santé et en très bonne forme physique. Porter un canot sur leurs épaules n'était pas un problème», dit-il.
Une visite
L'homme à la retraite se trouvait dans la forêt au moment du drame. Il était installé dans sa cache sur une petite île à attendre le passage d'un orignal.
Les policiers s'y sont rendus avec deux ambulanciers, car Régis Dassylva a déjà subi trois pontages (1994) et a été victime d'un infarctus en 2006.
«Deux heures seulement avant que la tragédie n'arrive, Benoit, Nathalie et les deux enfants sont venus me voir.
«Lorsque j'ai vu une chaloupe arriver, qui était remplie de monde, j'ai cru qu'il y avait un problème avec ma femme à la maison. Je n'ai jamais pensé à mes fils, surtout que je venais de voir Benoit (trappeur et gardien sur la Wapishish) et Nathalie juste avant», de raconter M. Dassylva.
Quel effroyable drame
On se sent à l'abris lorsqu'on surveille bien nos enfants, et en 2 minutes, c'est la tragédie...
On a tellement fait de camping ensemble ma soeur et moi avec nos conjoints et enfants respectifs que je ne peux pas ne pas me mettre à leur place...
Ça arrive si vite des choses comme ça...
Mes sympathies aux familles éprouvées...

On se sent à l'abris lorsqu'on surveille bien nos enfants, et en 2 minutes, c'est la tragédie...
On a tellement fait de camping ensemble ma soeur et moi avec nos conjoints et enfants respectifs que je ne peux pas ne pas me mettre à leur place...
Ça arrive si vite des choses comme ça...
Mes sympathies aux familles éprouvées...

Ca fait réfléchir en tout cas.
Il y a deux semaines nous sommes aller nous promener dans le parc de la Mauricie et ma fille jouait sur le bord d'un lac, j'étais tout près mais je réalise que si elle était tombée ca aurait pu avoir des conséquences tragiques, je ne connaissais pas du tout ce plan d'eau. On y pense pas trop sur le coup mais quand on voit un tel drame se produire on se rend compte qu'on a été imprudent.

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Mes enfants ont toujours bénéficié d'une certaine liberté lorsqu'on allait camper, c'est sûr que tôt ou tard, il aurait pu arriver de quoi...Malike a écrit : Ca fait réfléchir en tout cas.Il y a deux semaines nous sommes aller nous promener dans le parc de la Mauricie et ma fille jouait sur le bord d'un lac, j'étais tout près mais je réalise que si elle était tombée ca aurait pu avoir des conséquences tragiques, je ne connaissais pas du tout ce plan d'eau. On y pense pas trop sur le coup mais quand on voit un tel drame se produire on se rend compte qu'on a été imprudent.
Il n'arrive rien la plupart du temps, mais il s'agit de si peu...
Je pense à la belle-soeur survivante aussi, quel cauchemar pour elle...
Re: Noyade de 3 adultes
Cette nouvelle m'a bouleversée. En plus aux nouvelles on voyait la rivière et ça n'avait tellement pas l'air dangereux 

Je pense que le pire pour nous, parents, c'est de voir que ce sont les adultes qui se sont noyés. Pas dans le sens évidemment que c'est plus grave que ce soient eux que les enfants, mais bien que ça nous ramène à notre peur profonde, celle de ne pas pouvoir protéger nos enfants... Parce que normalement, pour nous, c'est les petits qui courent un danger, pas nous, et nous faisons tout pour les surveiller et les protéger. Mais nous ne sommes pas invulnérables...
C'est épeurant car que se serait-il passé de pire encore s'il n'y avait pas eu l'autre femme pour prendre soin des 5 petits en attendant les secours?.. Les frissons me passent juste à y penser...
C'est épeurant car que se serait-il passé de pire encore s'il n'y avait pas eu l'autre femme pour prendre soin des 5 petits en attendant les secours?.. Les frissons me passent juste à y penser...
nous sommes allés camper sur une pourvoirie cet été, avec des membres de ma famille. À cet endroit, c'est un réservoir immense, un lac en fait, pas vraiment de courant comme une rivière mais des apics très importants. Il avait été instauré que tous les enfants qui jouaient sur la plage devaient en tout temps porter les gilets de flottaison. Je ne comprends pas pourquoi ces adultes avaient des gilets (selon l'article en tout cas) mais que les enfants n'en portaient pas sur le bord de l,eau. Cette simple précaution aurait pu éviter cette issue tragique... Je sais que c'est facile de dire ça après coups, mais avec l'expérience que j'ai eu cet été, ça m'a paru évident




maman de deux garçons tout sauf ordinaires :)
Les adultes n'avaient pas de gilet. Les hommes ont crié à leurs conjointes de leur en envoyer lorsqu'ils étaient en danger...°zabel° a écrit : nous sommes allés camper sur une pourvoirie cet été, avec des membres de ma famille. À cet endroit, c'est un réservoir immense, un lac en fait, pas vraiment de courant comme une rivière mais des apics très importants. Il avait été instauré que tous les enfants qui jouaient sur la plage devaient en tout temps porter les gilets de flottaison. Je ne comprends pas pourquoi ces adultes avaient des gilets (selon l'article en tout cas) mais que les enfants n'en portaient pas sur le bord de l,eau. Cette simple précaution aurait pu éviter cette issue tragique... Je sais que c'est facile de dire ça après coups, mais avec l'expérience que j'ai eu cet été, ça m'a paru évident![]()
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Les enfants n'avaient pas de gilet parce qu'en principe, ils n'étaient pas dans le cours d'eau... Ils jouaient à côté...
la 2ième mère est vite venue avec des gilets, elle les avait pris où ? on a aussi écrit que les enfants jouaient DANS l'eau (sur le bord j'imagine où il y avait peu d'eau) Je n'y étais pas et je ne vais pas juger ces pauvres gens, ce n'est pas mon but, c'est juste une question simple de sécurité. Ça prend à peine une minute pour se noyer, même si tu sais nager, avec les courants, un malaise, l'énervement, la panique de celui qui se noie peut être mortelle pour celui qui tente de le secourir, par exemple... Quand tu es dans un environnement contrôlé comme une piscine par exemple, je pourrais comprendre mais dans une rivière ? pour notre gang d'enfants cet été, tous les enfants en portaient même s'ils ne mettaient pas le pieds à l'eau, dès qu'ils mettaient le pieds sur la plage. On ne sait jamais ce qu'ils vont penser ou faire, on en a eu la funeste preuve dans ce drame. Il y a trop de noyades au Qc chaque année et la plupart du temps, c'est une simple question de sécurité (pas de gilets par exemple). Je ne dis pas que les adultes auraient dû en porter mais les enfants, oui à prime abord.
maman de deux garçons tout sauf ordinaires :)
Re: Noyade de 3 adultes
Selon ce que j'ai lu dans La Presse, les deux garçons jouaient sur une grosse roche et l'un d'eux a voulu rattraper son canard jouet qui était tombé sur l'eau.
Voici j'ai retrouvé dans La Presse: "Vers 18h samedi, le jeune garçon du couple Dassylva-Chouinard s’amusait sur un petit îlot rocheux de la rivière Wapishish en compagnie de son cousin de 8 ans et fils de Dominic Dassylva. À un moment donné, le canard de plastique avec lequel l’enfant jouait est tombé à l’eau. En tentant de le récupérer, le gamin est tombé dans la rivière. Son cousin a essayé de l’agripper, en vain. "
Nikki, mon message ne se veut pas moralisateur ou quoique ce soit mais je fais juste mettre en lumière les risques à laisser jouer des enfants près d'un plan d'eau en nature sans gilets. S'ils étaient sur une roche, il y avait un risque qu'ils tombent. Ben voilà, ils sont tombés, c'est sûr que c'est un bête accident. Sur ce, je ne dis pas que tu es inadéquate du tout. Nous prenons tous une certaine dose de risques chaque jour. Nous avons tous notre façon d'agir, de réagir selon nos expériences. Pour mon expérience à moi, j'étais assez contente que les adultes aient décidé de faire ainsi au camping où nous étions, ça ne nous enlevait pas la surveillance mais on avait moins lourd sur les épaules en sachant que nos petits étaient sûrs de flotter s'ils s'éloignaient. Je sais bien que tous ne font pas ça et que ce n,est pas toujours nécessaire et probable que sur une plage où l'eau n'est pas creuse sur une grande surface et qu'il y a une certaine surveillance (plage publique), on ne verra pas grand gilet là... C'est vraiment trop triste ce qui est arrivéNikki a écrit : Ben je ne dois pas être adéquate, parce que lorsque nous n'étions pas sur un plan d'eau (dans une chaloupe ou un pédalo), nous n'avons jamais porté de gilet...

maman de deux garçons tout sauf ordinaires :)
°zabel° a écrit : [...]
Nikki, mon message ne se veut pas moralisateur ou quoique ce soit mais je fais juste mettre en lumière les risques à laisser jouer des enfants près d'un plan d'eau en nature sans gilets. S'ils étaient sur une roche, il y avait un risque qu'ils tombent. Ben voilà, ils sont tombés, c'est sûr que c'est un bête accident. Sur ce, je ne dis pas que tu es inadéquate du tout. Nous prenons tous une certaine dose de risques chaque jour. Nous avons tous notre façon d'agir, de réagir selon nos expériences. Pour mon expérience à moi, j'étais assez contente que les adultes aient décidé de faire ainsi au camping où nous étions, ça ne nous enlevait pas la surveillance mais on avait moins lourd sur les épaules en sachant que nos petits étaient sûrs de flotter s'ils s'éloignaient. Je sais bien que tous ne font pas ça et que ce n,est pas toujours nécessaire et probable que sur une plage où l'eau n'est pas creuse sur une grande surface et qu'il y a une certaine surveillance (plage publique), on ne verra pas grand gilet là... C'est vraiment trop triste ce qui est arrivé
Je ne dis pas pour ces parents la mais il y a des parents qui ne sont pas nerveux .Il y a deux ans je suis allé à Tadoussac et près du musée il y a un endroit on on peux aller regarder des baleines sur des roches.
Je capotais de voir de jeunes enfants sur les roches mouillés près de l'eau.On s'entend que ce n'est pas une rivière.Je l'ai dit aux parents qui m'ont poliment dit de me mêler de mes affaires.

Et bien plus tard on a participer à une chaine humaine pour en sortir un du pétrin.
Si l'enfant serait tombé à l'eau je ne sais pas ce que j'aurais fait.... sauter aussi???Je sais nager mais dans une piscine

Il faut quand même mettre en contexte que si tu campes ou que ton chalet est au bord de l'eau, tu ne pourras pas mettre un gilet de sauvetage aux enfants 100% du temps... Il faut être réaliste, et même s'il y a toujours un risque, normalement, tu acceptes de l'assumer sinon les enfants n'auront aucun plaisir, ce qui est, avouons-le, aux antipodes de ce que tu souhaites pour eux lorsque tu les amènes en vacances...°zabel° a écrit : [...]
Nikki, mon message ne se veut pas moralisateur ou quoique ce soit mais je fais juste mettre en lumière les risques à laisser jouer des enfants près d'un plan d'eau en nature sans gilets. S'ils étaient sur une roche, il y avait un risque qu'ils tombent. Ben voilà, ils sont tombés, c'est sûr que c'est un bête accident. Sur ce, je ne dis pas que tu es inadéquate du tout. Nous prenons tous une certaine dose de risques chaque jour. Nous avons tous notre façon d'agir, de réagir selon nos expériences. Pour mon expérience à moi, j'étais assez contente que les adultes aient décidé de faire ainsi au camping où nous étions, ça ne nous enlevait pas la surveillance mais on avait moins lourd sur les épaules en sachant que nos petits étaient sûrs de flotter s'ils s'éloignaient. Je sais bien que tous ne font pas ça et que ce n,est pas toujours nécessaire et probable que sur une plage où l'eau n'est pas creuse sur une grande surface et qu'il y a une certaine surveillance (plage publique), on ne verra pas grand gilet là... C'est vraiment trop triste ce qui est arrivé
De la surveillance oui, bien sûr, mais un gilet quand tu ne comptes pas aller dans l'eau?.. Perso, je pense que ce sont des voeux pieux, mais que la majorité du monde ne le fait pas tout simplement parce que tu ne peux passer ta vie à éviter tous les risques. Sinon, jamais on ne laisserait nos enfants jouer dehors seuls, jamais on ne les laisserait prendre un autobus pour aller à l'école, jamais on ne les laisserait rien faire, au cas ou...
Ben c'est sûr tsé on peut pas tout éviter, tout prévoir. Notre gang d'enfants s'est très bien amusée cet été, mais je conviens que ce n'est pas toujours confortable. Je parle de leur obliger cette ceinture, dès qu'ils ont la capacité de mettre le pieds à l'eau ou de tomber à l'eau et presque tous avaient en bas de 10 ans et savaient nager. Je ne dis pas quand le plan d'eau est 50 m plus loin du lieu de jeu... en tout cas, je ne cherche pas à te convaincre là, on a chacun nos opinions sur la question et c'est bien correctNikki a écrit : [...]
Il faut quand même mettre en contexte que si tu campes ou que ton chalet est au bord de l'eau, tu ne pourras pas mettre un gilet de sauvetage aux enfants 100% du temps... Il faut être réaliste, et même s'il y a toujours un risque, normalement, tu acceptes de l'assumer sinon les enfants n'auront aucun plaisir, ce qui est, avouons-le, aux antipodes de ce que tu souhaites pour eux lorsque tu les amènes en vacances...
De la surveillance oui, bien sûr, mais un gilet quand tu ne comptes pas aller dans l'eau?.. Perso, je pense que ce sont des voeux pieux, mais que la majorité du monde ne le fait pas tout simplement parce que tu ne peux passer ta vie à éviter tous les risques. Sinon, jamais on ne laisserait nos enfants jouer dehors seuls, jamais on ne les laisserait prendre un autobus pour aller à l'école, jamais on ne les laisserait rien faire, au cas ou...

maman de deux garçons tout sauf ordinaires :)
Drame familial au Saguenay
La communauté se prépare aux funérailles
Kathleen Frenette
29/09/2011 05h50

Alors que la Sûreté du Québec termine son rapport d’enquête sur la mort tragique de trois membres d’une même famille, le week-end dernier, dans la rivière Wapishish au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la communauté de Saguenay s’apprête à rendre hommage à Nathalie Chouinard, Benoît et Dominic Dassylva.
« Jésus disait qu’il n’y avait pas de plus grand amour que celui de donner sa vie pour ceux que l’on aime. Ces gens-là ne pensaient pas qu’ils allaient mourir, mais grâce à leur grand geste, ils ont tout de même su préserver la vie », a commenté l’abbé Gaétan Thibeault, qui présidera la cérémonie d’adieu, vendredi.
Éprouvé par ce drame familial, l’homme d’église a eu à rencontrer, entre autres, les parents des deux frères, Benoît et Dominic.
« Que voulez-vous que l’on dise? C’est un accident de fou, c’est terrible, c’est un événement épouvantable. Tu les regardes, sans dire un mot, tu les écoutes, tu es présent avec eux, mais, en fin de compte, il n’y a malheureusement rien à dire », a confié l’abbé que pense que les paroles de réconfort et d’espoir pourront être dites à ces gens lorsque le temps aura fait son œuvre.
Cicatrice
« Tranquillement, la blessure va cicatriser, mais une cicatrice paraît toujours, sauf que peut-être, comme toute cicatrice, elle va finir par faire moins mal », a-t-il renchéri.
La population est invitée à participer aux funérailles et à livrer des messages de réconfort aux familles des disparus et aux enfants qu’ils laissent derrière eux.
« Même si nous sommes de parfaits inconnus, cette tragédie qui s’est abattue sur les familles Chouinard et Dassylva nous touche profondément. Sachez que des milliers et des milliers de personnes vous accompagnent dans votre épreuve », ont écrit Christian et Denise Lapointe, d’Ottawa, sur le site Honneur et mémoires qui permet de consigner la vie et les moments précieux des personnes disparues.
« Nathalie, tu étais une douceur pour moi, tu étais mes ailes et je savais qu’avec toi tous les défis étaient possibles. À te voir, nous aurions dit un petit souffle, mais en réalité tu étais un ouragan de bonheur et de générosité », a aussi écrit l’une de ses collègues, Lynda Bélanger.
Les funérailles des trois membres de la famille Chouinard-Dassylva auront lieu vendredi après-midi à la cathédrale de Chicoutimi.
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/jou ... 55028.html" onclick="window.open(this.href);return false;
La communauté se prépare aux funérailles
Kathleen Frenette
29/09/2011 05h50

Alors que la Sûreté du Québec termine son rapport d’enquête sur la mort tragique de trois membres d’une même famille, le week-end dernier, dans la rivière Wapishish au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la communauté de Saguenay s’apprête à rendre hommage à Nathalie Chouinard, Benoît et Dominic Dassylva.
« Jésus disait qu’il n’y avait pas de plus grand amour que celui de donner sa vie pour ceux que l’on aime. Ces gens-là ne pensaient pas qu’ils allaient mourir, mais grâce à leur grand geste, ils ont tout de même su préserver la vie », a commenté l’abbé Gaétan Thibeault, qui présidera la cérémonie d’adieu, vendredi.
Éprouvé par ce drame familial, l’homme d’église a eu à rencontrer, entre autres, les parents des deux frères, Benoît et Dominic.
« Que voulez-vous que l’on dise? C’est un accident de fou, c’est terrible, c’est un événement épouvantable. Tu les regardes, sans dire un mot, tu les écoutes, tu es présent avec eux, mais, en fin de compte, il n’y a malheureusement rien à dire », a confié l’abbé que pense que les paroles de réconfort et d’espoir pourront être dites à ces gens lorsque le temps aura fait son œuvre.
Cicatrice
« Tranquillement, la blessure va cicatriser, mais une cicatrice paraît toujours, sauf que peut-être, comme toute cicatrice, elle va finir par faire moins mal », a-t-il renchéri.
La population est invitée à participer aux funérailles et à livrer des messages de réconfort aux familles des disparus et aux enfants qu’ils laissent derrière eux.
« Même si nous sommes de parfaits inconnus, cette tragédie qui s’est abattue sur les familles Chouinard et Dassylva nous touche profondément. Sachez que des milliers et des milliers de personnes vous accompagnent dans votre épreuve », ont écrit Christian et Denise Lapointe, d’Ottawa, sur le site Honneur et mémoires qui permet de consigner la vie et les moments précieux des personnes disparues.
« Nathalie, tu étais une douceur pour moi, tu étais mes ailes et je savais qu’avec toi tous les défis étaient possibles. À te voir, nous aurions dit un petit souffle, mais en réalité tu étais un ouragan de bonheur et de générosité », a aussi écrit l’une de ses collègues, Lynda Bélanger.
Les funérailles des trois membres de la famille Chouinard-Dassylva auront lieu vendredi après-midi à la cathédrale de Chicoutimi.
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