LONGUEUIL – Une femme et une adolescente de 13 ans ont été tuées dans un bâtiment à logements de Longueuil, tôt vendredi matin, dans ce qui a les apparences d’un drame familial.
Il était environ 6 h 30 lorsque des voisins habitant le même immeuble ont appelé la police après avoir entendu des cris.
« On arrive là et les policiers constatent la présence de deux femmes au sol, a expliqué Martin Simard, porte-parole de la police de Longueuil. Ils ont constaté le décès, il s’agissait de morts évidentes. »
Un homme dans la quarantaine, qui n’a pas été blessé, était également dans l’appartement et les policiers ont immédiatement procédé à son arrestation. Il était toujours considéré comme un témoin important.
« Il doit subir un interrogatoire, a indiqué M. Simard. Tant qu’on n’aura pas obtenu sa version des faits, il n’est pas un suspect. On verra par la suite. »
Deux jeunes garçons d’un an et de trois ans étaient également sur les lieux, mais ils n’ont pas été blessés.
Ils ont tout de même été transportés à l’hôpital.
Il est encore trop tôt pour confirmer qu’il s’agit d’un drame familial, selon la police, qui cherche encore à établir avec précision le lien entre les personnes impliquées. Selon d’autres sources, ce serait le cas : l’homme qui a été arrêté et la femme formaient un couple sur le point de se séparer.
Les policiers de Longueuil en étaient à analyser la scène du crime, peu avant midi, vendredi. Les dépouilles n’avaient pas encore été sorties du bâtiment.
Je viens d'entendre à la radio que la dame avait fait une plainte à la police il y a quelques jours et on lui a répondu que tant qu'il n'y avait pas de violence fhysique il ne pouvait rien faire!!!! Bravo messieurs, c'est bien de savoir que l'on peut compter sur votre protection.
Mamie vous aime mes petits amours !!!
Oh, surtout n'éteignez pas la lumière en l'enfant!!!
Drame familial: deux femmes assassinées à Longueuil
4 novembre 2011 à 12h15
David Santerre et Vincent Larouche
La Presse
(Longueuil) Une femme et une adolescente ont trouvé la mort dans ce qui a les apparences d'un drame familial, survenu dans un logement de la rue Beauharnois, à Longueuil.
Les corps ont été trouvés tôt ce vendredi matin par les policiers qui ont aussitôt arrêté un homme de 40 ans qui se trouvait sur les lieux et que l'on considère pour le moment comme un témoin important.
Les meurtres auraient été commis à l'aide d'une arme blanche, et ce sont des voisins qui auraient alerté la police en entendant des cris dans le logement où le drame s'est joué.
La police ne confirme pas pour l'instant quel lien unissait l'homme et les deux victimes.
Deux très jeunes enfants se trouvaient aussi sur les lieux.
Selon des proches, le couple de résidents était en instance de séparation. Les victimes seraient Emmanuelle Phaneuf ainsi que sa fille Laurie, 13 ans, issue d'une union précédente.
Le conjoint de Mme Phaneuf, François Tartamella, père de deux de ses trois enfants, aurait mal vécu la fin de la relation.
«Elle voulait qu'il s'en aille, lui ne voulait pas. Il voulait rester là, il voulait tout garder. À la fin il fouillait dans ses choses. Nous étions allées à Cuba elle et moi. Lui, il avait trouvé une photo sur laquelle il y avait un gars, et il l'avait imprimée. Pourtant il ne s'était rien passé», explique Stéphanie Blanchette, une collègue de travail de Mme Phaneuf.
Mme Blanchette est accourue sur les lieux du drame parce que sa collègue n'était pas venue la chercher comme prévu avant le travail pour aller déjeuner. «Je n'aurais jamais pensé qu'il aurait fait ça», a-t-elle laissé tomber en regardant l'immeuble à logements.
Selon elle, le couple se disputait la garde de leurs enfants Isaac, un an, et Anthony, 3 ans.
«J'en parlais hier avec Emmanuelle, elle me disait qu'il (son conjoint) était méchant dans ses paroles, mais c'était tout», affirme une autre amie de Mme Phaneuf, selon qui celle-ci n'avait jamais parlé de violence conjugale.
«Ils n'étaient pas blessés, mais nous les avons transportés à l'hôpital pour qu'ils y subissent une évaluation psychologique», a indiqué Bruce Dyotte, porte-parole de la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM).
Les enfants auraient été témoins de la scène ou ont vu les cadavres. On veut évaluer et minimiser l'impact sur eux de ce terrible spectacle.
L'homme de 40 ans a été amené au poste de la police de Longueuil, avant d'être transporté en ambulance à l'hôpital Pierre-Boucher pour y subir une évaluation psychiatrique. À l'hôpital Pierre-Boucher, on confirme que François Tartamella a été admis à l'urgence à 7h40. À 11h, il était toujours sur une civière en attente d'examens.
Plusieurs proches ont fondu en larmes devant le logement familial en avant-midi, dont un homme qui s'est effondré au milieu de la rue en hurlant, la tête entre les mains. Un couple visiblement très ému est aussi venu déposer un bouquet de fleurs au pied d'un arbre devant l'immeuble, en se tenant serré par la taille.
J'ai tu rêvé ou le magnifique Claude Poirier a déblatéré un truc a propos du fait que SI y avait eu un organisme pour aider les femmes en difficultés, la victime serait probablement vivante ?!?!?! Y parle tellement a travers son chapeau !!! Y en a des centres d'hébergement et des centres d'aide aux femmes a Longueuil tsé !!! Cé juste que si la femme demande pas d'aide, les intervenantes iront pas les chercher dans leurs maisons !!!
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison - Sacha Guitry
J'ai envoyé un courriel au Ministère de la Santé pour pouvoir donner mon opinion et quelques idées de solution dans le cadre de la commision parlementaire, ça fait 10 jours de ça. Toujours pas de nouvelles. Et pas de nouvelles non-plus d'un certain croniqueur de La Presse que ça fait 2 ans (en fait, le lendemain de l'affaire Turcotte) avec qui j'espère discuter un jour de tout ça... On jase on jase, mais il ne se fait pas grand chose.
Si j'en avais le pouvoir, la première chose que je ferais, ça serait de revoir le droit familial. Il y a tellement de choses sans bon-sens qui poussent des hommes et des femmes à en arriver à commettre des folies.
Premièrement, dans toute cause de séparation impliquant des enfants, la loi devrait être modifiée et partir du principe suivant: une garde partagée. Sauf s'il y a eu des condamnations ou des accusations en attente. MAIS! Mais, s'il y a des accusations en attente, il faut y voir jusqu'au bout: si tu accuses quelqu'un faussement, tu en subiras les conséquences, IE un procès pour entrave à la justice. Et aussi, sauf s'il y a un dossier fait dans le cadre d'une enquête ÉQUITABLE de la part de la DPJ. Pourquoi je souligne équitable? J'ai déjà vu en cour des dossiers où un juge a basé sa décision sur un rapport de la DPJ qui avait été rédigé un rapport sans avoir rencontré l'une des deux parties... Évidemment, une entente entre les parties pour autre chose qu'une garde partagée serait valide. Aussi, il faudrait que notre gouvernement soit conséquent dans le message qu'il veut nous faire comprendre. Ces jours ci, et je me souviens que ce n'est pas la première campagne du genre, on peut voir à la télé des pubs faisant la promotion de la présence des parents, mères ET pères auprès de leurs enfants pour favoriser leur développement et leur attachement. Alors, à quand une campagne auprès des juges pour leur faire comprendre la réalité d'aujourd'hui?
Deuxièmement, toute cause de séparation qui abouti en cour devrait être jugée par le même juge d'une audience à l'autre. Présentement, il est possible qu'un couple qui se sépare voit un juge différent À CHACUNE DES AUDIENCES, et commes certains ex peuvent se trainer en cour 15, 20 voir 30 fois, il y a trop souvent des directives différentes d'un juge à l'autre. Un cas que j'ai suivi: première audience (en mesures d'urgence) le juge décide de droits d'accès de 2 X 3h par semaine pour le père (pour cause d'allaitement quotidien), et suggère à la mère d'élargir d'elle même ces droits d'accès avant la prochaine audience sinon il le fera comme bon lui semble, en plus de lui faire remarquer que le père a la garde partagée d'un enfant précédant et qu'elle devra s'y faire assez prochainement elle aussi. 3 mois plus tard, rien n'a changé, sinon la mère qui avoue que l'allaitement a diminué, le même juge reconduit les mêmes conditions. 2 mois plus tard, audience sur le fond devant un autre juge. En fait, devant la juge qui a donné la garde partagée du premier enfant au père, et elle le reconnait et se souvient du jugement. Or, en pleine audience (pendant la "défense" du père), la juge en arrive à la conclusion suivante à voix haute: "Les nombreuses études le prouvent, les enfants sont mieux auprès de leur mère". Et coupe court au témoignage du père, se retire, et en arrive à une garde de 3 week-end sur 4.
En droit, un juge n'est pas tenu de respecter les conclusions d'un juge précédent. Donc, ce père qui croyait sincèrement pouvoir élever ses deux enfants ensemble a pris toute une débarque. Mais il en a pris un encore bien pire quand un autre juge, 2 ans plus tard, a autorisé la départ de la mère en pays étranger, encore une fois sans avoir respecter les directives des autres juges précédants, et qu'il est sans nouvelles de son enfant depuis.
Si la cause avait été entendu par le même juge, au moins les parties auraient su sur quel pied danser. Mettez-vous un instant à la place du père: tu vas voir ton enfant, tu va le voir moins souvent, tu ne le voiras plus... Sans aucune accusation, condamantion ni rapport défavorable au sujet son premier enfant avait 8 ans et avec qui rien n'est jamais arrivé.
Troisièmement, le système judiciaire devrait être vraiment moins tolérant envers les abus de procédures. J'en ai vu des causes où une partie se faisait refuser requête après requête, mais comme la dite partie était sur l'aide-juridique (parfois jusqu'à 7 avocats différents...), il était évident qu'on avait affaires à une guerre d'usure. Le pire dans tout ça? Des milliers de dollards envolés en défense inutile qui auraient dû servir aux enfants... D'une tristesse tout ça... Comment la justice peut entendre à répétition les mêmes requêtes remplies de fausses accusations sans jamais sévir?
Quatrièmement, le calcul des pensions alimentaires. Pourquoi les allocations familialles ne sont pas incluses dans le revenu déclaré? Des fois, ca va chercher dans les quelques milliers par années. Un exemple: une partie gagne 32000$, moins impots, moins cotisations syndicales, moins avantages sociaux, on arrive à un salaire net de 22000$, et l'autre est partie et ne pais pas sa part de loyer prévue dans un bail (300-400-500$), déclare un revenu brut de14000$, obtient des allocations assez élevées qui ne sont pas considérées pendant que le salaire de l'autre est considéré à 32000$. Pendant ce temps, les avantages imposables sont considéré comme revenu. Une partie peut payer 2000$ par année en assurances-santé au travail, passer tous les soins dentaires et santé d'un enfant, et l'autre partie obtient une pension "boostée" par ces mêmes avantages sociaux après avoir pourtant tout payé les soins dentaires, par exemple. Idem pour les fonds de pension prélevés à même la paie. Si c'est de l'argent qui est placé pour la retraite, âge auquel les enfants seront déjà adultes depuis longtemps, pourquoi l'inclure? Même la part de l'employeur.... Surtout que les fonds sont considérés au présent. Il y a un paquet de pourvoyeurs qui payaient des pensions gonflées par ces fonds de pension qui sont aujourd'hui à moitié parti dans les crises économiques... J'ai même vu un jugement utiliser une bonne portion d'une indemnité de départ à fin de calcul de pension (reçue dans une seul paiement, donc qui "booste" le salaire annuel) à une partie qui était pourtant en couple moins du cinquième du temps de la carrière de son ex chez cet employeur. Les gens qui se séparent, à part l'ex de Gatti et Lola et Éric, sont pas millionaires. Ils en ont déjà plein les bras avec une part de loyer ou d'hypotèque supplémentaire, les frais d'avocats, de gardienne et le reste... faut arrêter des affliger et de les traiter comme des puits d'argent sans fond.
Cinquièmement, règlementer et superviser les centres pour femmes en difficultés. De ce que j'ai vu de ces centres, comme dans toute chose, il y a du bon et du mauvais. Le bon on le sait, tout le monde en parle, ça fait des beaux reportage dans la catégorie humanitaire. Mais le mauvais, en en parle jamais, c'est tabou...
Pour vous donner une idée, présentement, si vous planifiez ouvrir un tel centre, trouvez un local, trouvez des intervenantes, envoyez vos coordonnées au CLSC, et vous obtienderez des subventions pour fonctionner. Qui peut être intervenante? Pierrette-Jeannette-Jacqueline. Bref, n'importe qui, incluant un paquet de femmes qui n'ont pour seule expérience que "d'avoir du vécu". Il n'y aucun ordre professionel des "intervenantes" et elles ne sont tenues de rendre compte à personne.
J'ai vu des intervenantes faires des propositions immorales, voir carrément illégales à de fausses victimes pour les aider à se venger de leurs propores frustrations, j'en ai vu aider à trafiquer des documents pour en arriver à leurs fins, j'en ai vu monter tout un stratagème pour faire entendre à un juge ce qu'il faut (et non ce que la "victime" pense de son ex) pour mieux passer... Un exemple: en mesures d'urgence, un juge a fortement suggéré à un couple d'aller en thérapie au lieu de revenir en cour. J'ai entendu de la bouche d'une intervenante d'une maison de Laval : vas-y, mais juste 2-3 fois. Le juge va voir que tu suis ses conseils, mais il ne pourra faire témoingner le thérapeute parce que c'est pas assez pour poser un diagnostic. Dans une audience 6 mois plus tard, le père s'est vu refuser de faire témoigner la thérapeute, le juge s'étant rangé du coté de la mère. Moi, je connais la thérapeute (et la "victime") laissez-moi vous dire qu'elle a peté les plombs en entendant les paroles du juge, elle aurait tellement voulu lui parler. Un Peu plus tard, le père impliqué a découvert un blog tenu par la mère qui le diffamait à tour de bras, tout le contraire de ce qu'elle a dit au juge pour mieux s'en tirer, avec succès... Ce n'est qu'une des horreurs parmi tant d'autres qui m'ont poussé à ré-orienter ma carrière.
Si une femme a besoin d'être admise dans un tel centre, qu'elle soit obligé d'accuser son conjoint, ou ex-conjoint. Il y a tellement de femmes qui ont besoin d'une place, mais aucun ménage n'est fait parmi les abuseuses et ça prive des femmes en besoin réels, et des fois, ça peut en arriver à finir en drame.
Sixèmement, revoir l'attitude des policiers. Trop souvent, ils prennent de mauvaises décisions. Certains se sentent investi d'une mission pacifiste, d'autres se transforment en dictateurs inflexibles. Combien de femmes auraient pu avoir la vie sauve si elles avaient prises plus au sérieux? Peut-être est-ce une conséquence d'une trop grande victimisation? Combien d'hommes ne feraient pas de folies si la justice s'appliquait équitablement? Je connais un père à qui les policiers ont demandé, et obtenu, de remettre l'enfant à la mère 3 heures après le début de son seul week-end de garde par mois car elle ne pouvait toléré être séparé de sa fille. Les policiers étaitent chez lui suite à SON appel car le mère avait brisé un carreau de la porte en frappant... Le même père s'est fait menacé, quelques semaines plus tard, par d'autres policiers de possibilité de "se faire embarqué" car un témoin, la changeuse du métro, l'avait vu pointer un doigt vers la tête de son ex, à 3m de distance. Le père, on l'entend sur l'enregistrement des caméras de surveillance, avait prononcé les mots suivants: "Ca serait bien de te faire soigner". Il attendait depuis un heure que la mère lui remette sa fille, selon le jugement rendu, mais elle ne voulait pas car elle l'accusait d'avoir égaré un cache-couche...
Des fous, des cons, il y en a. Il va y avoir d'autre drames familiaux à cause de ça. Mais il a y a d'autres drames qui pourraient être évités par de simples mesures, par des évidences que l'on refuse de voir...
Double meurtre à Longueuil
L'entourage des victimes se confie
Agence QMI
06/11/2011 21h02
François Tartamella, 34 ans, a été accusé
vendredi par vidéo-conférence de double
meurtre.
LONGUEUIL - À Longueuil, l'entourage des victimes du double meurtre survenu vendredi estime que le drame aurait pu être évité.
Une connaissance de l'adolescente de 13 ans tuée par son beau-père affirme que la mère de la jeune fille, Emmanuelle Phaneuf, avait rencontré les policiers la semaine dernière pour dénoncer le comportement de son ex-conjoint.
On a également appris que la jeune Laurie s'était plainte à plusieurs personnes du caractère apparemment très instable de l'accusé et de la grande peine qu'il éprouvait depuis la rupture.
Un voisin, dont la fille était une amie de Laurie, confie que l'adolescente leur avait parlé du comportement du conjoint de sa mère. «On savait que ça n'allait pas bien, qu'il y avait des choses qui se passaient sans avoir de preuves, a-t-il raconté. Ma femme était allée avec elle dans un voyage de classe à Toronto. Quatre jours où elle s'est épanouie et où elle n'avait pas la pression de ce qui se passait à la maison.»
François Tartamella, 34 ans, a été accusé vendredi par vidéo-conférence de double meurtre. Il comparaîtra lundi au palais de justice de Longueuil.
Longueuil
Drame familial: comparution lundi
Ian Gauthier
05/11/2011 12h42
Laurie et Emmanuelle Phaneuf
LONGUEUIL – L’homme soupçonné d’avoir tué sa conjointe et la fille de celle-ci, vendredi matin, à Longueuil, sera formellement accusé lundi matin.
L’individu de 34 ans comparaîtra au palais de justice de Longueuil après avoir comparu par voie téléphonique durant le week-end. D’abord considéré comme un témoin important dans les instants suivant le drame, l’homme a subi un interrogatoire de la part des policiers au terme duquel il est devenu un suspect, vendredi soir.
Le double meurtre s’est produit dans un immeuble à logements de la rue Beauharnois, vers 6h30. Alertés par des voisins qui avaient entendu des cris, les policiers ont rapidement été dépêchés sur les lieux pour y découvrir les corps d’Emmanuelle Phaneuf, dans la trentaine, et de sa fille de 13 ans, Laurie Phaneuf.
Les deux victimes avaient vraisemblablement été blessées à la gorge avec une arme blanche. Il s’agissait de «morts évidentes», selon les policiers. Deux petits garçons, âgés d’à peine un et trois ans, étaient aussi sur les lieux, mais n’étaient pas blessés. Ces deux garçonnets sont les fils du couple.
Selon Stéphanie Blanchette, une amie d’Emmanuelle Phaneuf, le couple était sur le point de se séparer. Bien que l’homme n’était pas violent physiquement, il l’était psychologiquement. L'élément déclencheur, pense-t-elle, a été un voyage à Cuba qu'elles ont fait ensemble dans les dernières semaines. Des photos de la victime prises alors qu'elle était en compagnie d'autres hommes, durant le voyage, ont attisé la jalousie de son conjoint, croit Mme Blanchette.
«C'était des photos avec des gars qui la prenaient par la taille, rien de compromettant, a-t-elle précisé. Il a commencé à être jaloux quand il a vu ça. Il les imprimait et les cachait dans ses choses. Je pense que c'est la goutte qui a fait déborder le vase.»
Drame conjugal: une mère et sa fille sont assassinées. Martin Simard est le porte-parole de la police de Longueuil.
Intervenants : Paul Arcand
Durée : 4:42
Date : 07/11/2011 http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=116036" onclick="window.open(this.href);return false;
MarianneLeduc a écrit : J'ai envoyé un courriel au Ministère de la Santé pour pouvoir donner mon opinion et quelques idées de solution dans le cadre de la commision parlementaire, ça fait 10 jours de ça. Toujours pas de nouvelles. Et pas de nouvelles non-plus d'un certain croniqueur de La Presse que ça fait 2 ans (en fait, le lendemain de l'affaire Turcotte) avec qui j'espère discuter un jour de tout ça... On jase on jase, mais il ne se fait pas grand chose.
Si j'en avais le pouvoir, la première chose que je ferais, ça serait de revoir le droit familial. Il y a tellement de choses sans bon-sens qui poussent des hommes et des femmes à en arriver à commettre des folies.
Premièrement, dans toute cause de séparation impliquant des enfants, la loi devrait être modifiée et partir du principe suivant: une garde partagée. Sauf s'il y a eu des condamnations ou des accusations en attente. MAIS! Mais, s'il y a des accusations en attente, il faut y voir jusqu'au bout: si tu accuses quelqu'un faussement, tu en subiras les conséquences, IE un procès pour entrave à la justice. Et aussi, sauf s'il y a un dossier fait dans le cadre d'une enquête ÉQUITABLE de la part de la DPJ. Pourquoi je souligne équitable? J'ai déjà vu en cour des dossiers où un juge a basé sa décision sur un rapport de la DPJ qui avait été rédigé un rapport sans avoir rencontré l'une des deux parties... Évidemment, une entente entre les parties pour autre chose qu'une garde partagée serait valide. Aussi, il faudrait que notre gouvernement soit conséquent dans le message qu'il veut nous faire comprendre. Ces jours ci, et je me souviens que ce n'est pas la première campagne du genre, on peut voir à la télé des pubs faisant la promotion de la présence des parents, mères ET pères auprès de leurs enfants pour favoriser leur développement et leur attachement. Alors, à quand une campagne auprès des juges pour leur faire comprendre la réalité d'aujourd'hui?
Deuxièmement, toute cause de séparation qui abouti en cour devrait être jugée par le même juge d'une audience à l'autre. Présentement, il est possible qu'un couple qui se sépare voit un juge différent À CHACUNE DES AUDIENCES, et commes certains ex peuvent se trainer en cour 15, 20 voir 30 fois, il y a trop souvent des directives différentes d'un juge à l'autre. Un cas que j'ai suivi: première audience (en mesures d'urgence) le juge décide de droits d'accès de 2 X 3h par semaine pour le père (pour cause d'allaitement quotidien), et suggère à la mère d'élargir d'elle même ces droits d'accès avant la prochaine audience sinon il le fera comme bon lui semble, en plus de lui faire remarquer que le père a la garde partagée d'un enfant précédant et qu'elle devra s'y faire assez prochainement elle aussi. 3 mois plus tard, rien n'a changé, sinon la mère qui avoue que l'allaitement a diminué, le même juge reconduit les mêmes conditions. 2 mois plus tard, audience sur le fond devant un autre juge. En fait, devant la juge qui a donné la garde partagée du premier enfant au père, et elle le reconnait et se souvient du jugement. Or, en pleine audience (pendant la "défense" du père), la juge en arrive à la conclusion suivante à voix haute: "Les nombreuses études le prouvent, les enfants sont mieux auprès de leur mère". Et coupe court au témoignage du père, se retire, et en arrive à une garde de 3 week-end sur 4.
En droit, un juge n'est pas tenu de respecter les conclusions d'un juge précédent. Donc, ce père qui croyait sincèrement pouvoir élever ses deux enfants ensemble a pris toute une débarque. Mais il en a pris un encore bien pire quand un autre juge, 2 ans plus tard, a autorisé la départ de la mère en pays étranger, encore une fois sans avoir respecter les directives des autres juges précédants, et qu'il est sans nouvelles de son enfant depuis.
Si la cause avait été entendu par le même juge, au moins les parties auraient su sur quel pied danser. Mettez-vous un instant à la place du père: tu vas voir ton enfant, tu va le voir moins souvent, tu ne le voiras plus... Sans aucune accusation, condamantion ni rapport défavorable au sujet son premier enfant avait 8 ans et avec qui rien n'est jamais arrivé.
Troisièmement, le système judiciaire devrait être vraiment moins tolérant envers les abus de procédures. J'en ai vu des causes où une partie se faisait refuser requête après requête, mais comme la dite partie était sur l'aide-juridique (parfois jusqu'à 7 avocats différents...), il était évident qu'on avait affaires à une guerre d'usure. Le pire dans tout ça? Des milliers de dollards envolés en défense inutile qui auraient dû servir aux enfants... D'une tristesse tout ça... Comment la justice peut entendre à répétition les mêmes requêtes remplies de fausses accusations sans jamais sévir?
Quatrièmement, le calcul des pensions alimentaires. Pourquoi les allocations familialles ne sont pas incluses dans le revenu déclaré? Des fois, ca va chercher dans les quelques milliers par années. Un exemple: une partie gagne 32000$, moins impots, moins cotisations syndicales, moins avantages sociaux, on arrive à un salaire net de 22000$, et l'autre est partie et ne pais pas sa part de loyer prévue dans un bail (300-400-500$), déclare un revenu brut de14000$, obtient des allocations assez élevées qui ne sont pas considérées pendant que le salaire de l'autre est considéré à 32000$. Pendant ce temps, les avantages imposables sont considéré comme revenu. Une partie peut payer 2000$ par année en assurances-santé au travail, passer tous les soins dentaires et santé d'un enfant, et l'autre partie obtient une pension "boostée" par ces mêmes avantages sociaux après avoir pourtant tout payé les soins dentaires, par exemple. Idem pour les fonds de pension prélevés à même la paie. Si c'est de l'argent qui est placé pour la retraite, âge auquel les enfants seront déjà adultes depuis longtemps, pourquoi l'inclure? Même la part de l'employeur.... Surtout que les fonds sont considérés au présent. Il y a un paquet de pourvoyeurs qui payaient des pensions gonflées par ces fonds de pension qui sont aujourd'hui à moitié parti dans les crises économiques... J'ai même vu un jugement utiliser une bonne portion d'une indemnité de départ à fin de calcul de pension (reçue dans une seul paiement, donc qui "booste" le salaire annuel) à une partie qui était pourtant en couple moins du cinquième du temps de la carrière de son ex chez cet employeur. Les gens qui se séparent, à part l'ex de Gatti et Lola et Éric, sont pas millionaires. Ils en ont déjà plein les bras avec une part de loyer ou d'hypotèque supplémentaire, les frais d'avocats, de gardienne et le reste... faut arrêter des affliger et de les traiter comme des puits d'argent sans fond.
Cinquièmement, règlementer et superviser les centres pour femmes en difficultés. De ce que j'ai vu de ces centres, comme dans toute chose, il y a du bon et du mauvais. Le bon on le sait, tout le monde en parle, ça fait des beaux reportage dans la catégorie humanitaire. Mais le mauvais, en en parle jamais, c'est tabou...
Pour vous donner une idée, présentement, si vous planifiez ouvrir un tel centre, trouvez un local, trouvez des intervenantes, envoyez vos coordonnées au CLSC, et vous obtienderez des subventions pour fonctionner. Qui peut être intervenante? Pierrette-Jeannette-Jacqueline. Bref, n'importe qui, incluant un paquet de femmes qui n'ont pour seule expérience que "d'avoir du vécu". Il n'y aucun ordre professionel des "intervenantes" et elles ne sont tenues de rendre compte à personne.
J'ai vu des intervenantes faires des propositions immorales, voir carrément illégales à de fausses victimes pour les aider à se venger de leurs propores frustrations, j'en ai vu aider à trafiquer des documents pour en arriver à leurs fins, j'en ai vu monter tout un stratagème pour faire entendre à un juge ce qu'il faut (et non ce que la "victime" pense de son ex) pour mieux passer... Un exemple: en mesures d'urgence, un juge a fortement suggéré à un couple d'aller en thérapie au lieu de revenir en cour. J'ai entendu de la bouche d'une intervenante d'une maison de Laval : vas-y, mais juste 2-3 fois. Le juge va voir que tu suis ses conseils, mais il ne pourra faire témoingner le thérapeute parce que c'est pas assez pour poser un diagnostic. Dans une audience 6 mois plus tard, le père s'est vu refuser de faire témoigner la thérapeute, le juge s'étant rangé du coté de la mère. Moi, je connais la thérapeute (et la "victime") laissez-moi vous dire qu'elle a peté les plombs en entendant les paroles du juge, elle aurait tellement voulu lui parler. Un Peu plus tard, le père impliqué a découvert un blog tenu par la mère qui le diffamait à tour de bras, tout le contraire de ce qu'elle a dit au juge pour mieux s'en tirer, avec succès... Ce n'est qu'une des horreurs parmi tant d'autres qui m'ont poussé à ré-orienter ma carrière.
Si une femme a besoin d'être admise dans un tel centre, qu'elle soit obligé d'accuser son conjoint, ou ex-conjoint. Il y a tellement de femmes qui ont besoin d'une place, mais aucun ménage n'est fait parmi les abuseuses et ça prive des femmes en besoin réels, et des fois, ça peut en arriver à finir en drame.
Sixèmement, revoir l'attitude des policiers. Trop souvent, ils prennent de mauvaises décisions. Certains se sentent investi d'une mission pacifiste, d'autres se transforment en dictateurs inflexibles. Combien de femmes auraient pu avoir la vie sauve si elles avaient prises plus au sérieux? Peut-être est-ce une conséquence d'une trop grande victimisation? Combien d'hommes ne feraient pas de folies si la justice s'appliquait équitablement? Je connais un père à qui les policiers ont demandé, et obtenu, de remettre l'enfant à la mère 3 heures après le début de son seul week-end de garde par mois car elle ne pouvait toléré être séparé de sa fille. Les policiers étaitent chez lui suite à SON appel car le mère avait brisé un carreau de la porte en frappant... Le même père s'est fait menacé, quelques semaines plus tard, par d'autres policiers de possibilité de "se faire embarqué" car un témoin, la changeuse du métro, l'avait vu pointer un doigt vers la tête de son ex, à 3m de distance. Le père, on l'entend sur l'enregistrement des caméras de surveillance, avait prononcé les mots suivants: "Ca serait bien de te faire soigner". Il attendait depuis un heure que la mère lui remette sa fille, selon le jugement rendu, mais elle ne voulait pas car elle l'accusait d'avoir égaré un cache-couche...
Des fous, des cons, il y en a. Il va y avoir d'autre drames familiaux à cause de ça. Mais il a y a d'autres drames qui pourraient être évités par de simples mesures, par des évidences que l'on refuse de voir...
En y pensant bien, j'aurais quelques autres pistes de solution.
Question de pension alimentaire, il faudrait aussi revoir la loi pour ce point précis: la pension alimentaire est calculée à partir du salaire brut. Ce n'est pourtant pas le salaire disponnible pour les dépenses, ca créér des injustices avec les différents taux d'imposition. Il faudrait évidemment enlever les sommes placées en REER et auter trucs du genre. Et franchement, en tant que femme, il m'arrive des fois de trouver ça infantilisant. Avec les luttes que nous avons menées pour l'égalité des droits, il serait logique d'en assumer les responsabilités. J'ai trop souvent vu des sommes reçus en pension alimentaire finir dans les poches des avocats pour financer plein de vacheries. Et je ne peux m'empêcher de penser que ça serait le meilleur des exemples pour les enfants si chacun s'arrangeait avec ses moyens.
Pour en revenir avec une garde partagée de facto, je crois que, des fois, ça pourrait aider des couples à reconsidérer leur décision, parfois pour le mieux. Comme ça pourrait forcer d'autres couples à y penser 2 fois avant de faire des enfants dans un environnement instable.
Pour chaque enfant faisant l'objet d'un litige de garde, le Ministère de la Justice offre au moins 3 heures avec un médiateur. C'est une bonne idée, mais il y aurait là aussi place à amélioration. Un médiateur doit être reconnu pour pratiquer, ça peut être un avocat, un travailleur social, un psychologue, entre autres. Donc, dès le départ, on a reconnu un certaine expertise à ce médiateur. Aux yeux du tribunal, il suffit acte de présence pour bien paraitre. Plus d'une fois j'ai été témoin de gens y sortant sans aucune sincérité, n'attendant que leur preuve de présence au séances pour la monter au juge... Il faudrait donner le pouvoir aux médiateurs de faire rapport en cas de mauvaise foi de l'une ou l'autre des parties impliquées.
J'ai aussi pensé à ajouter ceci aux séances de médiation. Des témoignages d'adultes qui ont été des enfants du divorce, convrant l'ensemble des situations. Faire écouter aux parents les conséquences de leurs décisions et leurs actions. Faire entendre aux parents combien ça peut boulverser une vie une guerre entre parents, ou la non-présence de l'un ou l'autre de ses parents. Il faudrait aussi en faire entendre qui ont eu la chance d'avoir des parents raisonnables et combien ça leur a évité des problèmes.
Il y aurait un ménage à faire dans un paquet d'organismes de défense de toutes sortes. Quand mon chum s'est séparé, il a obtenu une liste des organismes de soutient aux pères, il y avait environ 20 organismes aux noms tous plus paisibles ou nobles les uns que les autres. Mon chum a eu sa leçon après 3 appels: un peu à l'image de frustrées dans les centres pour femmes en difficultés, mon chum à eu affaire à des "psychos" (n'ayons pas peur des mots) lui suggérant des tactiques et stratagèmes vraiment pas édifiants. De l'embauche immédiate d'un détective privé (et les besoins immédiats de ton enfant?) à la suggestion de ne jamais parler à son ex que devant un juge, de demander en mesure d'urgence l'échange de l'enfant au poste de police dès le lendemain... ouf! Il y a même un "président" d'un de ces organismes qui l'a retrouvé grâce à son numéro de téléphone et qui lui a rendu une visite impromptue chargée d'agressivitée.
Dans une séparation, il y a tellement d'émotivité, d'inconnu à affronter. Pour le matériel, il me semble qu'il serait facile de faire tellement plus simple. Et de rendre le climat plus sain.
Double meurtre à Longueuil
Dernier hommage à Emmanuelle et Laurie Phaneuf
13 novembre 2011 à 07h30
Les proches d'Emmanuelle Phaneuf et de sa fille Laurie, victimes d'un double meurtre à Longueuil, pourront leur rendre un dernier hommage aujourd'hui.
Les proches sont invités à se recueillir dès 13h, à la Coopérative funéraire de la Rive-Sud.
Samedi, près de 200 personnes se sont rassemblées pour une marche en leur honneur. Les marcheurs se sont arrêtés devant la résidence d'Emmanuelle et Laurie Phaneuf pour un moment de silence.
Ils ont ensuite continué leur marche vers le palais de justice de Longueuil. La mairesse Caroline Saint-Hilaire était présente.
Les deux victimes ont été retrouvées mortes dans leur logement le 4 novembre.
François Tartamella, l'ex-conjoint d'Emmanuelle Phaneuf, a été accusé lundi de meurtre non prémédité. Il reviendra en cour le 9 décembre.