Référendum crucial sur l'avortement au Mississippi
Publié : mar. nov. 08, 2011 4:23 pm
Publié le 08 novembre 2011 à 10h46 | Mis à jour à 10h46
Les électeurs de l'État, un des plus conservateurs des États-Unis, doivent répondre à la question suivante: «Le terme de personne doit-il être redéfini afin qu'il désigne comme être humain tout embryon dès la fécondation ou dès son clonage?». Ci-dessus, la docteure Beverly McMillan (à gauche), présidente de Pro-Life Mississippi, participe à une manifestation en faveur de l'amendement faisant de l'embryon un humain.
Les électeurs du Mississippi se prononcent mardi sur un amendement faisant de l'embryon un être humain à part entière, ce qui priverait les femmes de cet État du sud des États-Unis du droit à l'avortement et pourrait rendre illégales certaines méthodes contraceptives.
Ce vote sur l'amendement 26 à la constitution du Mississippi, qui pourrait remettre la question de l'avortement au centre du débat pour la prochaine élection présidentielle, a débuté mardi à 7h, heure locale (8h, heure de Montréal) et s'achèvera à 19h, heure locale (20h, heure de Montréal).
Selon un dernier sondage réalisé par Public Policy Polling et publié lundi en ligne par le journal Politico, 45% des électeurs soutiendraient cet amendement, contre 44% qui s'y opposeraient et 11% d'indécis.
Les électeurs de l'État, un des plus conservateurs des États-Unis, doivent répondre à la question suivante: «Le terme de personne doit-il être redéfini afin qu'il désigne comme être humain tout embryon dès la fécondation ou dès son clonage?».
Plusieurs élections locales -dont celle du gouverneur de l'État- ont également lieu lors du scrutin.
Les deux candidats au poste de gouverneur du Mississippi se sont prononcés en faveur de l'amendement 26.
Un référendum similaire a déjà été organisé dans le Colorado, mais il avait abouti au rejet des amendements proposés.
Personhood, l'organisation anti-avortement à l'origine du texte, prépare cependant une campagne pour faire adopter des propositions identiques en Floride, Ohio, Dakota du Sud et Montana.
Leur principal objectif est d'interdire les avortements, un droit constitutionnel acquis par les femmes aux États-Unis en 1973, grâce à l'arrêt «Roe vs Wade» de la Cour suprême.
L'adoption de la mesure aboutirait aussi à rendre illégale certaines pratiques contraceptives, comme la pilule dite «du lendemain», tout comme le recours à certains traitements contre l'infertilité, ou les fécondations in vitro et la recherche sur les cellules souches embryonnaires, selon ses adversaires.
Je rage a imaginer qu'un tel referendum puisse passer en Amerique du Nord... je rage a penser qu'on puisse un jour devoir encore se battre pour conserver ce droit.
Les électeurs de l'État, un des plus conservateurs des États-Unis, doivent répondre à la question suivante: «Le terme de personne doit-il être redéfini afin qu'il désigne comme être humain tout embryon dès la fécondation ou dès son clonage?». Ci-dessus, la docteure Beverly McMillan (à gauche), présidente de Pro-Life Mississippi, participe à une manifestation en faveur de l'amendement faisant de l'embryon un humain.
Les électeurs du Mississippi se prononcent mardi sur un amendement faisant de l'embryon un être humain à part entière, ce qui priverait les femmes de cet État du sud des États-Unis du droit à l'avortement et pourrait rendre illégales certaines méthodes contraceptives.
Ce vote sur l'amendement 26 à la constitution du Mississippi, qui pourrait remettre la question de l'avortement au centre du débat pour la prochaine élection présidentielle, a débuté mardi à 7h, heure locale (8h, heure de Montréal) et s'achèvera à 19h, heure locale (20h, heure de Montréal).
Selon un dernier sondage réalisé par Public Policy Polling et publié lundi en ligne par le journal Politico, 45% des électeurs soutiendraient cet amendement, contre 44% qui s'y opposeraient et 11% d'indécis.
Les électeurs de l'État, un des plus conservateurs des États-Unis, doivent répondre à la question suivante: «Le terme de personne doit-il être redéfini afin qu'il désigne comme être humain tout embryon dès la fécondation ou dès son clonage?».
Plusieurs élections locales -dont celle du gouverneur de l'État- ont également lieu lors du scrutin.
Les deux candidats au poste de gouverneur du Mississippi se sont prononcés en faveur de l'amendement 26.
Un référendum similaire a déjà été organisé dans le Colorado, mais il avait abouti au rejet des amendements proposés.
Personhood, l'organisation anti-avortement à l'origine du texte, prépare cependant une campagne pour faire adopter des propositions identiques en Floride, Ohio, Dakota du Sud et Montana.
Leur principal objectif est d'interdire les avortements, un droit constitutionnel acquis par les femmes aux États-Unis en 1973, grâce à l'arrêt «Roe vs Wade» de la Cour suprême.
L'adoption de la mesure aboutirait aussi à rendre illégale certaines pratiques contraceptives, comme la pilule dite «du lendemain», tout comme le recours à certains traitements contre l'infertilité, ou les fécondations in vitro et la recherche sur les cellules souches embryonnaires, selon ses adversaires.
Je rage a imaginer qu'un tel referendum puisse passer en Amerique du Nord... je rage a penser qu'on puisse un jour devoir encore se battre pour conserver ce droit.