Rebello quitte le PQ pour la CAQ
Mise à jour le lundi 9 janvier 2012 à 19 h 51 HAE
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François Rebello
François Rebello
Le député François Rebello quitte le Parti québécois pour rejoindre la Coalition avenir Québec de François Legault.
Le député a appelé le bureau de la chef du PQ, Pauline Marois, vers 16 h pour lui annoncer sa décision. Mme Marois étant à l'extérieur du pays, c'est sa chef de cabinet qui a appris la nouvelle.
M. Rebello est le député de La Prairie, en Montérégie, depuis les élections générales du 8 décembre 2008.
Il devient le troisième député péquiste à rejoindre la CAQ, après Benoit Charette et Daniel Ratthé. Il est le septième député du PQ à quitter le parti depuis le printemps dernier.
Dernièrement, alors que le PQ et sa chef Pauline Marois étaient en pleine tempête, M. Rebello réaffirmait sa fidélité au parti. Interrogé à plusieurs reprises sur sa possible défection, il assurait qu'il était au PQ pour de bon.
L'été dernier, il était notamment l'un des signataires d'une lettre ouverte à Jacques Parizeau demandant à l'ex-chef péquiste de faire confiance aux jeunes députés en place pour l'avenir du parti.
François Rebello est près de François Legault. M. Rebello était dans l'entourage de M. Legault lorsque ce dernier était ministre péquiste. Il aurait aussi voulu que M. Legault se lance dans la course à la direction du PQ après la démission de Bernard Landry.
M. Rebello fera un point de presse mardi à 11 h à son bureau de député, à Saint-Constant.
Lettre de François Rebello qui sera publiée mardi
Entreprendre un Québec vert
Les Chinois veulent notre minerai. New York désire se brancher sur notre électricité. Comment allons-nous répondre à ces demandes? Notre actif ne doit pas être dilapidé. Le défi qui nous est posé aujourd'hui est de tirer parti de cette demande pour développer notre économie : pas seulement pour créer des emplois conjoncturels dans les mines, mais bien pour développer une économie manufacturière de haute technologie. Et cela, particulièrement au plan des technologies vertes si essentielles au mieux-être de l'humanité. Qui peut le mieux réaliser ce virage au nom des Québécois qu'un entrepreneur à succès qui a de surcroît fait ses classes en politique?
Alors qu'il était au sein du PQ, je soutenais François Legault, car je croyais en ses qualités de chef de file démontrées par une feuille de route impressionnante, autant comme entrepreneur que comme ministre. C'est un leader pragmatique que j'admire. Aujourd'hui, j'ai la chance de le soutenir pour qu'il devienne premier ministre du Québec.
Sur les banquettes de l'opposition officielle, j'ai assisté au triste spectacle de voir un premier ministre libéral trop souvent abdiquer devant le gouvernement fédéral, de peur d'obtenir un refus qui aurait choqué les Québécois. Il est temps de remplacer ce gouvernement à genoux devant le fédéral. Pour y arriver, je choisis le chef nationaliste le plus susceptible de battre le Parti libéral.
Force est de constater que la stratégie souverainiste n'a pas fonctionné. La majorité des Québécois n'est pas prête, maintenant, à voter pour la souveraineté. Ça ne veut pas dire que la souveraineté n'est plus possible. Surtout si le Québec renforce sa situation. Si les Québécois reprennent leur économie en main, ils deviennent moins dépendants de facto et d'esprit. Une économie d'entrepreneurs nous rendra plus indépendants. Je suis donc encore souverainiste tout en étant conscient du fait que l'enjeu actuel n'est pas celui de la tenue d'un référendum, mais bien celui de choisir le meilleur gouvernement dirigé par le meilleur premier ministre.
L'objectif du gouvernement doit être d'offrir les meilleurs services à meilleurs coûts. Cette approche efficace n'est ni de droite, ni de gauche, elle est simplement celle du parti pris envers les citoyens. Elle est aussi celle qui permettra d'augmenter les ressources vraiment allouées vers les services importants que sont l'éducation, la santé et la petite enfance.
Trop souvent, certains ont opposé affaires et culture. Avec François Legault, ce n'est pas le cas. Au contraire, son sens des affaires pourra servir nos artistes. En plus, il sera utile de pouvoir compter sur un entrepreneur qui connaît bien les affaires pour s'assurer que les dirigeants de nos grandes entreprises comprennent bien le message de l'importance du français comme langue de travail.
Je ne veux pas me contenter d'attendre le grand soir. Je choisis le meilleur premier ministre pour bâtir notre avenir, pour entreprendre un Québec vert.
François Rebello
Député de La Prairie
Le 10 janvier 2012
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... -caq.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Rebello quitte le PQ pour la CAQ
Rebello quitte le PQ pour la CAQ
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Rebello quitte le PQ pour la CAQ
Quel est au juste le programme de la CAQ concernant l'environnement?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Rebello quitte le PQ pour la CAQ
Facile...il a répondu et je cite..."on verra"!
Re: Rebello quitte le PQ pour la CAQ
Excellente nouvelle! L'avantage avec la CAQ, c'est que ça nettoie les autres partis des opportunistes sans convictions (tant dans les députés que dans les membres). 

Raven a écrit : Excellente nouvelle! L'avantage avec la CAQ, c'est que ça nettoie les autres partis des opportunistes sans convictions (tant dans les députés que dans les membres).
Je trouve plutot risible de tenter de nous faire croire que le PQ devient un beau parti pur et sans députés opportunistes quand on voit une chef qui s'accroche depuis des années au détriment de l'avenir et de la survie de son parti.
Il y a un aveuglement et un entêtement au sein de la direction de ce parti que je m'explique mal et qui m'a fait moi aussi sauter en dehors du navire et qui m'en éloigne de plus en plus de jour en jour... je crois pas que je serai capable d'y embarquer de nouveau.
Et pourtant je crois encore a la souverenaité du Quebec mais je ne crois plus au parti quebecois.
Depuis des années, je trouve cela fort... Je te rappel qu'elle a eu un vote de confiance historique de 93% en avril dernier. T'aurais plutôt du écrire "s'accroche depuis des mois". Aussi, je pense qu'au contraire, elle demeure à la tête du PQ, malgré toutes les attaques, justement pour l'avenir du parti. Lorsque la merde a commencée avec les démissions de Curzi et compagnie, il était déjà trop tard pour se lancer dans une course à la chefferie (Charest songeait à des élections à l'automne 2011). Un parti sans chef et en pleine course à la chefferie lors d'élections, c'est le désastre assuré. Il vaut mieux se présenter devant l'électorat avec une chef qui ne fait pas l'unanimité qu'avec pas de chef du tout et un plan incertain...lucide a écrit : [...]
Je trouve plutot risible de tenter de nous faire croire que le PQ devient un beau parti pur et sans députés opportunistes quand on voit une chef qui s'accroche depuis des années au détriment de l'avenir et de la survie de son parti.
Il y a un aveuglement et un entêtement au sein de la direction de ce parti que je m'explique mal et qui m'a fait moi aussi sauter en dehors du navire et qui m'en éloigne de plus en plus de jour en jour... je crois pas que je serai capable d'y embarquer de nouveau.
Et pourtant je crois encore a la souverenaité du Quebec mais je ne crois plus au parti quebecois.
Mais bon, comme toujours, nous avons préféré nous diviser entre nous sur la scène publique plutôt que conserver les débats à l'interne et faire front commun publiquement. Le résultat, c'est que nous ne réussirons probablement pas à sauver les meubles, et que les Québécois se retrouverons encore une fois avec un gouvernement libéral corrompu et, cette fois, une opposition officielle caquiste de droite et fédéraliste...
Il aurait été beaucoup plus sage de faire front commun avec Marois, et si elle perdait, de réaliser une course à la chefferie... Depuis nos disputes publiques, nous n'avons réussis qu'à faire reculer l'appui à l'indépendance dans la population...
Lettre ouverte
Marois s'attaque aux Charest, Legault, Rebello et Harper
12 janvier 2012

La chef péquiste Pauline Marois, qui vient de perdre un député au profit de la Coalition Avenir Québec de François Legault, fait publier une lettre ouverte dans certains journaux québécois ce vendredi, dans laquelle elle déplore le cynisme qui règne au sein de la classe politique.
«Dans ma vie politique, j'ai eu la chance de côtoyer plusieurs premiers ministres, peut-on lire dans sa missive intitulée ‘Pour en finir avec le cynisme'. René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry étaient animés par des convictions et faisaient preuve d'une grande sincérité. Les Québécois pouvaient les aimer ou non, être en accord ou en désaccord avec eux, mais ils les croyaient et les respectaient.»
«Or, depuis mon retour en politique en 2007, j'ai été sidérée par le degré de cynisme qui prévaut à l'Assemblée nationale, dit-elle. [...] Celui qui se vantait d'incarner le changement, François Legault, s'est malheureusement engagé dans la même voie que Jean Charest, celle des calculs bassement tactiques dénués de tout principe. Sa coalition regroupe des députés qui ont été élus sous une autre bannière et qui sont pressés de renier toutes leurs convictions et tous leurs engagements.»
Puis, elle prend l'exemple de François Rebello, qui a quitté le Parti québécois cette semaine pour joindre les rangs de la CAQ. Elle écrit qu'il lui «a juré, la main sur le cœur, les yeux dans les yeux, qu'il était souverainiste et que seul le Parti québécois portait ses valeurs».
«Il m'a menti, comme il vous a menti et vous mentira pour atteindre ses fins.»
«[...] aux prochaines élections, quand François Legault regardera les Québécois dans les yeux en faisant des promesses, qui pourra le croire?», demande-t-elle.
Mme Marois affirme que, pour sa part, elle fait de la politique parce qu'elle a des convictions. Elle dit croire encore que la politique peut changer nos vies.
Selon elle, «il est devenu urgent de nous défaire de ce cynisme ambiant, de retrouver le goût de la politique ancrée dans les convictions et la sincérité».
Elle termine sa lettre en faisant l'éloge de la souveraineté, disant que «le Québec ne pourra aller au bout de ses possibilités que lorsqu'il sera libre de prendre ses propres décisions». Puis, elle critique le «Canada que le gouvernement Harper est en train de nous imposer», ajoutant que «devant le bulldozer conservateur, le cynisme est synonyme d'abandon».
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/nation ... 33302.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Marois s'attaque aux Charest, Legault, Rebello et Harper
12 janvier 2012

La chef péquiste Pauline Marois, qui vient de perdre un député au profit de la Coalition Avenir Québec de François Legault, fait publier une lettre ouverte dans certains journaux québécois ce vendredi, dans laquelle elle déplore le cynisme qui règne au sein de la classe politique.
«Dans ma vie politique, j'ai eu la chance de côtoyer plusieurs premiers ministres, peut-on lire dans sa missive intitulée ‘Pour en finir avec le cynisme'. René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry étaient animés par des convictions et faisaient preuve d'une grande sincérité. Les Québécois pouvaient les aimer ou non, être en accord ou en désaccord avec eux, mais ils les croyaient et les respectaient.»
«Or, depuis mon retour en politique en 2007, j'ai été sidérée par le degré de cynisme qui prévaut à l'Assemblée nationale, dit-elle. [...] Celui qui se vantait d'incarner le changement, François Legault, s'est malheureusement engagé dans la même voie que Jean Charest, celle des calculs bassement tactiques dénués de tout principe. Sa coalition regroupe des députés qui ont été élus sous une autre bannière et qui sont pressés de renier toutes leurs convictions et tous leurs engagements.»
Puis, elle prend l'exemple de François Rebello, qui a quitté le Parti québécois cette semaine pour joindre les rangs de la CAQ. Elle écrit qu'il lui «a juré, la main sur le cœur, les yeux dans les yeux, qu'il était souverainiste et que seul le Parti québécois portait ses valeurs».
«Il m'a menti, comme il vous a menti et vous mentira pour atteindre ses fins.»
«[...] aux prochaines élections, quand François Legault regardera les Québécois dans les yeux en faisant des promesses, qui pourra le croire?», demande-t-elle.
Mme Marois affirme que, pour sa part, elle fait de la politique parce qu'elle a des convictions. Elle dit croire encore que la politique peut changer nos vies.
Selon elle, «il est devenu urgent de nous défaire de ce cynisme ambiant, de retrouver le goût de la politique ancrée dans les convictions et la sincérité».
Elle termine sa lettre en faisant l'éloge de la souveraineté, disant que «le Québec ne pourra aller au bout de ses possibilités que lorsqu'il sera libre de prendre ses propres décisions». Puis, elle critique le «Canada que le gouvernement Harper est en train de nous imposer», ajoutant que «devant le bulldozer conservateur, le cynisme est synonyme d'abandon».
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Raven a écrit : [...]
Depuis des années, je trouve cela fort... Je te rappel qu'elle a eu un vote de confiance historique de 93% en avril dernier. T'aurais plutôt du écrire "s'accroche depuis des mois". Aussi, je pense qu'au contraire, elle demeure à la tête du PQ, malgré toutes les attaques, justement pour l'avenir du parti. Lorsque la merde a commencée avec les démissions de Curzi et compagnie, il était déjà trop tard pour se lancer dans une course à la chefferie (Charest songeait à des élections à l'automne 2011). Un parti sans chef et en pleine course à la chefferie lors d'élections, c'est le désastre assuré. Il vaut mieux se présenter devant l'électorat avec une chef qui ne fait pas l'unanimité qu'avec pas de chef du tout et un plan incertain...
Mais bon, comme toujours, nous avons préféré nous diviser entre nous sur la scène publique plutôt que conserver les débats à l'interne et faire front commun publiquement. Le résultat, c'est que nous ne réussirons probablement pas à sauver les meubles, et que les Québécois se retrouverons encore une fois avec un gouvernement libéral corrompu et, cette fois, une opposition officielle caquiste de droite et fédéraliste...
Il aurait été beaucoup plus sage de faire front commun avec Marois, et si elle perdait, de réaliser une course à la chefferie... Depuis nos disputes publiques, nous n'avons réussis qu'à faire reculer l'appui à l'indépendance dans la population...
L'affaire c'est que Marois elle-même l'a fait sa bataille publique..... c'est quoi cette lettre de bitchage sur Rebello.....

Pour moi, Marois tue le PQ actuellement... ni plus, ni moins.... en quoi on devrait continuer à croire en un parti qui s'auto-détruit plus que jamais... le problème là, c'est qu'il n'y en a plus de parti souverainiste pour qui voter... c'est assez perturbant...
Pour avoir envi d'élire un (e) premier (ière) ministre... il faut toujours ben que l'individu ait la trempe d'un (e) chef d'état.... commenter ce genre d'événement la tête haute comme une grande fille sans s'abaisser à traiter les gens de menteurs et tout..... bref... elle ne l'a pas, que veux-tu..... ça sert à rien de vouloir la rentrer dans la gorge des gens....
Dernière modification par Placeress le ven. janv. 13, 2012 7:17 am, modifié 1 fois.
Re: Rebello quitte le PQ pour la CAQ
Effectivement, sa lettre tend a prouver qu'elle n'a pas l'étoffe d'un chef d'état et même si c'est faux et bien c'est l'impressions qu'elle donne se matin.