Procès de Vanessa Tremblay ''meurtre de Rémy Allaire''
Procès de Vanessa Tremblay ''meurtre de Rémy Allaire''
j'ouvre un topic pour suivre et discuter de ce meurtre horrible par-contre je ne sais pas s'il y en avait déja un d'ouvert, jai fait une recherche sans succès.
Meurtre de Rémy Allaire : un chauffeur d'escortes raconte
«Je n'ai plus de fils», a dit Lise Reny.
Publié le 11 Janvier 2012
Claude Thibodeau RSS Feed
Au procès de Vanessa Tremblay, accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire, un producteur de bleuets, la poursuite a interrogé, mercredi après-midi, Pierre Sévigny qui, entre 2006 et 2008, travaillait comme chauffeur pour une agence d'escortes, d'abord basée à Victoriaville dans le secteur du réservoir Beaudet avant de déménager en face du palais de justice.
Sujets :
Bleuetière de Rémy Allaire , Granby , Victoriaville de Patrick
Questionné par le procureur de la poursuite, Me Benoît Larouche, le témoin a fait savoir qu'il ne connaît pas Vanessa Tremblay. «Je ne l'ai jamais vu, je n'en avais jamais entendu parler sauf récemment dans les nouvelles», a-t-il fait savoir. «Je ne l'ai jamais transportée», a-t-il ajouté en contre-interrogatoire.
Par contre, l'homme a raconté avoir reconduit des escortes, environ cinq ou six filles différentes, à la la résidence de la bleuetière de Rémy Allaire à Sainte-Hélène-de-Chester de façon régulière sur une période d'environ un an. «Je suis allé reconduire des filles assez régulièrement à la bleuetière, une fois environ aux trois semaines. Je débarquais la fille dans l'entrée, puis je retournais la chercher quand c'était fini. Les filles disaient qu'il nous fallait être repartis avant 22 h», a-t-il souligné.
Le chauffeur ne connaissait, à ce moment, que le nom du client. Jamais, le chauffeur n'avait de contact avec les clients.
Quand il retournait chercher les filles, Pierre Sévigny n'a jamais rien remarqué concernant leur état d'esprit. «Elles étaient de très bonne humeur», a-t-il dit en réponse à la question du représentant du ministère public.
«Je n'ai plus de fils»
En contre-interrogatoire, en début d'après-midi, en réponse aux questions de l'avocat de Vanessa Tremblay, Me Dominic Bouchard, Lise Reny, la mère de Patrick Lavoie, coaccusé dans l'affaire, a renié son fils.
Appelée à expliquer pourquoi, plus tôt en matinée, elle avait utilisé les mots «c'était mon fils», la mère a laissé tomber :«Je n'ai plus de fils avec ce qu'il a fait là et ce qu'il m'a fait. On ne fait pas ça à une mère. C'est atroce ce qu'il a fait. Non, je n'ai plus de fils.»
Parlant de Patrick Lavoie, Lise Reny a fait valoir qu'il avait le tour de la manipuler. «J'ai appris avec les années que tout ce qu'il disait, ce n'était jamais vrai.»
Questionnée par Me Bouchard sur les antécédents de son fils, Mme Reny a confié qu'elle connaissait certains faits. «Je ne suis pas au courant de tout, mais je sais qu'il a commis des vols et qu'il a battu des gens pour de l'argent. À Granby, il aurait agressé physiquement un homme qui devait de l'argent à sa blonde et il a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans moins un jour», a-t-elle souligné.
En effet, l'avocat Bouchard a relaté certaines condamnations de Lavoie, comme celle de Granby en février 2008 pour extorsion, harcèlement, intimidation, vol, fraude et faux document.
En 2003, Lavoie fait face à des accusations de menaces. En 2004, on le condamne pour des voies de fait, des menaces, des bris d'engagement, de possession de document contrefait, de vol et de supposition de personne. «Je sais qu'il a été accusé de beaucoup de choses, mais je ne suis pas au courant de tout. Je sais qu'il a fait beaucoup de prison dans sa vie», a dit Mme Reny.
En 1997, il est question de fraude, d'introduction par effraction, de vol, de harcèlement, d'utilisation frauduleuse d'une carte de crédit. On fait aussi état de bris de probation en 1998 et en 1999, de complot pour vol, de harcèlement et d'intimidation.
Le passé criminel de Patrick Lavoie remonte même à l'adolescence. En 1986, il commet un vol à main armée à Arthabaska.
Lise Reny a aussi indiqué que son fils, même jeune, n'était pas respectueux. Il aurait été l'une des causes de son divorce avec son mari, le père de Patrick. «C'est la plus grosse raison. Mon conjoint n'était plus capable, je m'en vais, sinon je vais mourir, disait-il. C'est moi qui est restée avec le problème.»
La dame de 67 ans a également parlé des déménagements de son fils qui se sentait surveillé par les policiers. «Il n'est pas toujours demeuré à Victoriaville. Il revenait à la maison cependant quand il est mal pris. Il m'appelait aussi pour des transferts d'argent, des gros montants pour moi, des sommes de 100 $, 200 $ ou 300 $ pour, disait-il, payer son loyer, son épicerie ou pour le téléphone», a-t-elle confié.
Interrogée à savoir si son fils pouvait consommer de la drogue, Lise Reny a indiqué n'avoir jamais vu se droguer. «Je ne le lui ai jamais demandé. De toute façon, j'étais certaine de sa réponse, il m'aurait dit non.»
La mère dit avoir appris, avec les années, à ne pas poser de questions parce que son fils, a-t-elle dit, a toujours été étrange. Voilà pourquoi elle n'a pas posé de questions lors du transport à Plessisville, lors du retour rapide à Victoriaville de Patrick et de Vanessa sans leurs bagages.
En fin de journée mercredi, la Couronne a appelé à la barre un chauffeur de taxi, Sébastien Damboise. Il a raconté avoir transporté le couple dans la nuit du 10 au 11 août 2010. Le chauffeur, qui connaissait quelque peu Patrick Lavoie pour l'avoir conduit à quelques reprises en juin et juillet, a effectué un transport, cette nuit-là, alors que l'homme et la femme ont quitté le logement du 71, rue Saint-Jean-Baptiste avec leurs effets pour se diriger vers le 21, rue Poulin, le domicile de Lise Reny.
Si Vanessa Tremblay paraissait plutôt calme, selon le chauffeur de taxi, en revanche, Patrick Lavoie présentait certains signes de nervosité.
L'audience a pris fin vers 16 h 45. Le procès reprend jeudi dès 9 h au palais de justice de Victoriaville.
http://www.lanouvelle.net/Actualites/Ju ... -raconte/1" onclick="window.open(this.href);return false;
Meurtre de Rémy Allaire : un chauffeur d'escortes raconte
«Je n'ai plus de fils», a dit Lise Reny.
Publié le 11 Janvier 2012
Claude Thibodeau RSS Feed
Au procès de Vanessa Tremblay, accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire, un producteur de bleuets, la poursuite a interrogé, mercredi après-midi, Pierre Sévigny qui, entre 2006 et 2008, travaillait comme chauffeur pour une agence d'escortes, d'abord basée à Victoriaville dans le secteur du réservoir Beaudet avant de déménager en face du palais de justice.
Sujets :
Bleuetière de Rémy Allaire , Granby , Victoriaville de Patrick
Questionné par le procureur de la poursuite, Me Benoît Larouche, le témoin a fait savoir qu'il ne connaît pas Vanessa Tremblay. «Je ne l'ai jamais vu, je n'en avais jamais entendu parler sauf récemment dans les nouvelles», a-t-il fait savoir. «Je ne l'ai jamais transportée», a-t-il ajouté en contre-interrogatoire.
Par contre, l'homme a raconté avoir reconduit des escortes, environ cinq ou six filles différentes, à la la résidence de la bleuetière de Rémy Allaire à Sainte-Hélène-de-Chester de façon régulière sur une période d'environ un an. «Je suis allé reconduire des filles assez régulièrement à la bleuetière, une fois environ aux trois semaines. Je débarquais la fille dans l'entrée, puis je retournais la chercher quand c'était fini. Les filles disaient qu'il nous fallait être repartis avant 22 h», a-t-il souligné.
Le chauffeur ne connaissait, à ce moment, que le nom du client. Jamais, le chauffeur n'avait de contact avec les clients.
Quand il retournait chercher les filles, Pierre Sévigny n'a jamais rien remarqué concernant leur état d'esprit. «Elles étaient de très bonne humeur», a-t-il dit en réponse à la question du représentant du ministère public.
«Je n'ai plus de fils»
En contre-interrogatoire, en début d'après-midi, en réponse aux questions de l'avocat de Vanessa Tremblay, Me Dominic Bouchard, Lise Reny, la mère de Patrick Lavoie, coaccusé dans l'affaire, a renié son fils.
Appelée à expliquer pourquoi, plus tôt en matinée, elle avait utilisé les mots «c'était mon fils», la mère a laissé tomber :«Je n'ai plus de fils avec ce qu'il a fait là et ce qu'il m'a fait. On ne fait pas ça à une mère. C'est atroce ce qu'il a fait. Non, je n'ai plus de fils.»
Parlant de Patrick Lavoie, Lise Reny a fait valoir qu'il avait le tour de la manipuler. «J'ai appris avec les années que tout ce qu'il disait, ce n'était jamais vrai.»
Questionnée par Me Bouchard sur les antécédents de son fils, Mme Reny a confié qu'elle connaissait certains faits. «Je ne suis pas au courant de tout, mais je sais qu'il a commis des vols et qu'il a battu des gens pour de l'argent. À Granby, il aurait agressé physiquement un homme qui devait de l'argent à sa blonde et il a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans moins un jour», a-t-elle souligné.
En effet, l'avocat Bouchard a relaté certaines condamnations de Lavoie, comme celle de Granby en février 2008 pour extorsion, harcèlement, intimidation, vol, fraude et faux document.
En 2003, Lavoie fait face à des accusations de menaces. En 2004, on le condamne pour des voies de fait, des menaces, des bris d'engagement, de possession de document contrefait, de vol et de supposition de personne. «Je sais qu'il a été accusé de beaucoup de choses, mais je ne suis pas au courant de tout. Je sais qu'il a fait beaucoup de prison dans sa vie», a dit Mme Reny.
En 1997, il est question de fraude, d'introduction par effraction, de vol, de harcèlement, d'utilisation frauduleuse d'une carte de crédit. On fait aussi état de bris de probation en 1998 et en 1999, de complot pour vol, de harcèlement et d'intimidation.
Le passé criminel de Patrick Lavoie remonte même à l'adolescence. En 1986, il commet un vol à main armée à Arthabaska.
Lise Reny a aussi indiqué que son fils, même jeune, n'était pas respectueux. Il aurait été l'une des causes de son divorce avec son mari, le père de Patrick. «C'est la plus grosse raison. Mon conjoint n'était plus capable, je m'en vais, sinon je vais mourir, disait-il. C'est moi qui est restée avec le problème.»
La dame de 67 ans a également parlé des déménagements de son fils qui se sentait surveillé par les policiers. «Il n'est pas toujours demeuré à Victoriaville. Il revenait à la maison cependant quand il est mal pris. Il m'appelait aussi pour des transferts d'argent, des gros montants pour moi, des sommes de 100 $, 200 $ ou 300 $ pour, disait-il, payer son loyer, son épicerie ou pour le téléphone», a-t-elle confié.
Interrogée à savoir si son fils pouvait consommer de la drogue, Lise Reny a indiqué n'avoir jamais vu se droguer. «Je ne le lui ai jamais demandé. De toute façon, j'étais certaine de sa réponse, il m'aurait dit non.»
La mère dit avoir appris, avec les années, à ne pas poser de questions parce que son fils, a-t-elle dit, a toujours été étrange. Voilà pourquoi elle n'a pas posé de questions lors du transport à Plessisville, lors du retour rapide à Victoriaville de Patrick et de Vanessa sans leurs bagages.
En fin de journée mercredi, la Couronne a appelé à la barre un chauffeur de taxi, Sébastien Damboise. Il a raconté avoir transporté le couple dans la nuit du 10 au 11 août 2010. Le chauffeur, qui connaissait quelque peu Patrick Lavoie pour l'avoir conduit à quelques reprises en juin et juillet, a effectué un transport, cette nuit-là, alors que l'homme et la femme ont quitté le logement du 71, rue Saint-Jean-Baptiste avec leurs effets pour se diriger vers le 21, rue Poulin, le domicile de Lise Reny.
Si Vanessa Tremblay paraissait plutôt calme, selon le chauffeur de taxi, en revanche, Patrick Lavoie présentait certains signes de nervosité.
L'audience a pris fin vers 16 h 45. Le procès reprend jeudi dès 9 h au palais de justice de Victoriaville.
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Dernière modification par luckystar le mer. janv. 18, 2012 12:16 am, modifié 1 fois.
Procès de Vanessa Tremblay
Des photos qui donnent froid dans le dos
Première publication 6 janvier 2012 à 12h24
L'accusée Valérie Tremblay
TVA Nouvelles
Au deuxième jour du procès de Vanessa Tremblay, accusée du meurtre prémédité du producteur de bleuets de Victoriaville Rémi Allaire, la Couronne a dévoilé des photos bouleversantes du corps démembré de la victime de 65 ans.
Les accusations d'outrage à un cadavre ont été abandonnées.
Le procureur de la poursuite, Benoit Larouche, a interrogé vendredi son deuxième témoin, Marc Daviault, un technicien en scène de crime de la Sûreté du Québec. Le spécialiste a commenté les centaines de clichés qui lèvent le voile sur les éléments de preuves qu'il a recueillis sur deux scènes de crime.
Les 12 jurés et les personnes présentes dans la salle d'audience du palais de justice de Victoriaville ont eu droit à un véritable récit d'horreur.
Lors de la projection des photos sur grand écran, des proches de Rémi Allaire ont éclaté en sanglots, alors que Vanessa Tremblay, assise dans le box des accusés, a semblé impassible.
C'est dans ce stationnement qu'on a retrouvé la voiture de la victime, Rémy Allaire, juste devant l'appartement de Tremblay. (Crédit photo: Agence QMI)
Une scène d'horreur
Les événements remontent au 11 août 2010, alors que les policiers sont appelés à se rendre dans une chambre de motel de Plessisville, dans le Centre-du-Québec. À leur arrivée, ils découvrent plusieurs sacs et valises dans lesquels sont dissimulés les membres décapités de Rémi Allaire, selon ce qu'a raconté le premier témoin dans cette affaire, jeudi.
Denis Desjardins, un collègue de Marc Daviault, avait alors affirmé que la tête et les jambes de la victime avaient été retrouvées dans une première valise. Une seconde valise cachait le tronc de la victime, ainsi qu'un bras avec menottes au poignet. L'autre bras avait quant à lui été déposé dans un sac à dos dans le conteneur à déchets du motel.
Selon la Couronne, les deux accusés dans cette affaire, Vanessa Tremblay et son conjoint, Patrick Lavoie - un homme de 41 ans au lourd passé judiciaire - auraient assassiné Rémi Allaire le 9 août 2010 dans leur appartement de Victoriaville, pour ensuite se débarrasser du corps deux jours plus tard.
C'est une lettre retrouvée dans une des valises incriminantes, sur laquelle figuraient le nom de Patrick Lavoie, son adresse et son numéro de détenu de la prison d'où il venait de sortir un mois plus tôt, qui a permis aux autorités de fouiller le logement du couple le 12 août.
Ils y ont notamment découvert des traces de sang et de pas, malgré le fait qu'on avait lavé les planchers. À l'extérieur, des serviettes maculées de sang, des gants de latex, des couteaux, un ciseau à froid et des morceaux de chair ont été retrouvés dans des bacs à déchets.
Le présumé complice de Vanessa Tremblay, Patrick Lavoie, âgé de 41 ans, devrait subir son procès au printemps. (Crédit photo: Agence QMI)
Reprise lundi matin
Le procès a été ajourné vendredi à 13h. Il doit reprendre lundi matin avec la poursuite du témoignage du technicien en scène de crime de la SQ Marc Daviault.
À l'issue de ce procès qui devrait durer de trois à quatre semaines, les 12 jurés - sept femmes et cinq hommes - devront décider du sort de Vanessa Tremblay, 27 ans. Une quarantaine de témoins devraient être entendus.
Son présumé complice, qui fait face aux mêmes accusations, subira un procès séparément, au printemps prochain.
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 22440.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Des photos qui donnent froid dans le dos
Première publication 6 janvier 2012 à 12h24
L'accusée Valérie Tremblay
TVA Nouvelles
Au deuxième jour du procès de Vanessa Tremblay, accusée du meurtre prémédité du producteur de bleuets de Victoriaville Rémi Allaire, la Couronne a dévoilé des photos bouleversantes du corps démembré de la victime de 65 ans.
Les accusations d'outrage à un cadavre ont été abandonnées.
Le procureur de la poursuite, Benoit Larouche, a interrogé vendredi son deuxième témoin, Marc Daviault, un technicien en scène de crime de la Sûreté du Québec. Le spécialiste a commenté les centaines de clichés qui lèvent le voile sur les éléments de preuves qu'il a recueillis sur deux scènes de crime.
Les 12 jurés et les personnes présentes dans la salle d'audience du palais de justice de Victoriaville ont eu droit à un véritable récit d'horreur.
Lors de la projection des photos sur grand écran, des proches de Rémi Allaire ont éclaté en sanglots, alors que Vanessa Tremblay, assise dans le box des accusés, a semblé impassible.
C'est dans ce stationnement qu'on a retrouvé la voiture de la victime, Rémy Allaire, juste devant l'appartement de Tremblay. (Crédit photo: Agence QMI)
Une scène d'horreur
Les événements remontent au 11 août 2010, alors que les policiers sont appelés à se rendre dans une chambre de motel de Plessisville, dans le Centre-du-Québec. À leur arrivée, ils découvrent plusieurs sacs et valises dans lesquels sont dissimulés les membres décapités de Rémi Allaire, selon ce qu'a raconté le premier témoin dans cette affaire, jeudi.
Denis Desjardins, un collègue de Marc Daviault, avait alors affirmé que la tête et les jambes de la victime avaient été retrouvées dans une première valise. Une seconde valise cachait le tronc de la victime, ainsi qu'un bras avec menottes au poignet. L'autre bras avait quant à lui été déposé dans un sac à dos dans le conteneur à déchets du motel.
Selon la Couronne, les deux accusés dans cette affaire, Vanessa Tremblay et son conjoint, Patrick Lavoie - un homme de 41 ans au lourd passé judiciaire - auraient assassiné Rémi Allaire le 9 août 2010 dans leur appartement de Victoriaville, pour ensuite se débarrasser du corps deux jours plus tard.
C'est une lettre retrouvée dans une des valises incriminantes, sur laquelle figuraient le nom de Patrick Lavoie, son adresse et son numéro de détenu de la prison d'où il venait de sortir un mois plus tôt, qui a permis aux autorités de fouiller le logement du couple le 12 août.
Ils y ont notamment découvert des traces de sang et de pas, malgré le fait qu'on avait lavé les planchers. À l'extérieur, des serviettes maculées de sang, des gants de latex, des couteaux, un ciseau à froid et des morceaux de chair ont été retrouvés dans des bacs à déchets.
Le présumé complice de Vanessa Tremblay, Patrick Lavoie, âgé de 41 ans, devrait subir son procès au printemps. (Crédit photo: Agence QMI)
Reprise lundi matin
Le procès a été ajourné vendredi à 13h. Il doit reprendre lundi matin avec la poursuite du témoignage du technicien en scène de crime de la SQ Marc Daviault.
À l'issue de ce procès qui devrait durer de trois à quatre semaines, les 12 jurés - sept femmes et cinq hommes - devront décider du sort de Vanessa Tremblay, 27 ans. Une quarantaine de témoins devraient être entendus.
Son présumé complice, qui fait face aux mêmes accusations, subira un procès séparément, au printemps prochain.
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Le sang de Rémy Allaire sur une camisole de l’accusée
La biologiste judiciaire Jacynthe Prévost
Publié le 16 Janvier 2012
Claude Thibodeau RSS Feed
Le sang de la victime a été retrouvé sur une camisole de l’accusée, un vêtement saisi dans le chalet de la route 255 à Danville. Voilà un des détails révélés par la biologiste judiciaire Jacynthe Prévost, lundi matin, au huitième jour du procès de Vanessa Tremblay, accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire.
Sujets :
Laboratoire de sciences judiciaires , Rue Saint-Jean-Baptiste , Rue de l’Ermitage , Rue Notre-Dame Ouest
L’experte en étude de taches et de projection de sang du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale a aussi fait savoir que l’ADN de Vanessa Tremblay a été relevé sur un mégot de cigarette trouvé dans un conteneur extérieur du 71, rue Saint-Jean-Baptiste, appartement qu’avait loué le coaccusé Patrick Lavoie.
Le profil génétique de l’accusée se trouvait également sur un pantalon jeans retrouvé dans le chalet danvillois.
En combinaison avec d’autres profils génétiques, celui de Vanessa Tremblay a aussi été prélevé sur un gilet de type kangourou, découvert dans la chambre 33 du motel Claire Fontaine de Plessisville. Le gilet portait également l’ADN de Patrick Lavoie.
La biologiste judiciaire a fait savoir, par ailleurs, que les profils génétiques de Vanessa Tremblay, de Patrick Lavoie et de la victime se retrouvaient sous une sandale bleue que les policiers ont découverte dans un bac roulant au logement de la rue Saint-Jean-Baptiste.
Jacynthe Prévost a expliqué aux membres du jury qu’au total, elle avait analysé 111 pièces fournies par les policiers et cinq prélèvements qu’elle a effectués sur la scène de crime au 71, rue Saint-Jean-Baptiste.
Dans le logement, l’experte a découvert sept empreintes au sol, dont une a été prélevée.
La scientifique a révélé notamment n’avoir relevé que le sang de la victime dans l’appartement. «C’est dans la première chambre où on a constaté la plus grande concentration de sang dilué. C’est là qu’il y en a le plus. On y a constaté un important nettoyage», a-t-elle dit.
Parmi les éléments analysés et provenant d’un conteneur de la rue Saint-Jean-Baptiste, trois morceaux de chair ont été trouvés. L’un des morceaux, a indiqué Mme Prévost, contient le profil génétique de Rémy Allaire.
Quant aux sacs et à la valise saisis au motel plessisvillois, l’experte confirme la présence prédominante de l’ADN de Patrick Lavoie sur la poignée du sac sport. Elle a prélevé aussi deux autres profils, dont celui d’une femme qu’elle ne peut cependant identifier.
Le sac à dos, lui, présentait une combinaison d’au moins deux personnes. «On y voit les profils génétiques de la victime et de Patrick Lavoie», a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, l’analyse de la scie circulaire a montré qu’elle était couverte de chair et la lame était brisée, a observé la biologiste.
Au motel Claire Fontaine, une serviette à main contenait du sang de la victime, tout comme sur un morceau de papier trouvé dans la poubelle et au sol.
Photo CT biologiste 2
Une grande serviette montrait aussi une combinaison du profil de deux personnes, dont feraient partie Patrick Lavoie et une femme.
Certaines analyses, d’un autre côté, n’ont rien révélé, comme celle de la voiture de Lise Reny, la mère du coaccusé Patrick Lavoie. Sur les bras et les mains de Vanessa Tremblay et Patrick Lavoie, la biologiste n’a trouvé aucune trace de sang.
Le témoignage de Jacynthe Prévost a pris fin à 11 h 50, un témoignage tellement clair, a signalé l’avocat de la défense, Me Dominic Bouchard, qu’il n’avait aucune question à formuler.
Chauffeur de taxi
Avant la suspension pour l’heure du dîner, la poursuite, représentée par Me Benoît Larouche, a fait entendre un chauffeur de taxi, Gérald Légaré.
Le quinquagénaire est venu raconter qu’il avait transporté Patrick Lavoie à deux reprises en matinée le 13 août 2010, jour même où le coaccusé a été arrêté.
En début de journée, le chauffeur de taxi a été appelé à se rendre au 61, rue de l’Ermitage où l’attendait Lavoie. «En entrant il m’a dit : l’as-tu vu, il avait une arme et il voulait me tirer», a confié le témoin.
Lavoie lui aurait alors demandé de patrouiller dans le secteur pour tenter de retrouver l’individu. Ce qu’a fait le chauffeur de taxi.
Par la suite, le chauffeur et son passager ont pris la direction du centre-ville. Dans un dépanneur, Lavoie se serait procuré une carte pour son cellulaire. «Il m’a demandé ensuite de me rendre au 292, rue Notre-Dame Ouest. Il a cogné à la porte, puis il est revenu. De retour au centre-ville, je l’ai débarqué au coin Saint-Dominique et Notre-Dame Est. Il est parti à pied, je ne l’ai pas revu», a relaté M. Légaré.
Environ 30 ou 45 minutes plus tard, un nouvel appel de Patrick Lavoie du 8, rue de l’Ermitage. «Je l’ai fait monter et il m’a demandé de le conduire au restaurant McDonald’s du boulevard des Bois-Francs Sud», a signalé le chauffeur de taxi.
M. Légaré a confié qu’avant le 13 août, il avait déjà transporté Patrick Lavoie, dont il n’a jamais connu le nom véritable avant que les policiers ne le lui révèlent. «Je l’ai transporté trois ou quatre fois au cours de l’été. À deux occasions, il était avec sa petite amie. Leur comportement n’était pas spécial. La seule fois où c’était particulier, c’était le 13 août, à la première course. Il semblait nerveux, méfiant et surveillait tout autour», a-t-il conclu.
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La biologiste judiciaire Jacynthe Prévost
Publié le 16 Janvier 2012
Claude Thibodeau RSS Feed
Le sang de la victime a été retrouvé sur une camisole de l’accusée, un vêtement saisi dans le chalet de la route 255 à Danville. Voilà un des détails révélés par la biologiste judiciaire Jacynthe Prévost, lundi matin, au huitième jour du procès de Vanessa Tremblay, accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire.
Sujets :
Laboratoire de sciences judiciaires , Rue Saint-Jean-Baptiste , Rue de l’Ermitage , Rue Notre-Dame Ouest
L’experte en étude de taches et de projection de sang du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale a aussi fait savoir que l’ADN de Vanessa Tremblay a été relevé sur un mégot de cigarette trouvé dans un conteneur extérieur du 71, rue Saint-Jean-Baptiste, appartement qu’avait loué le coaccusé Patrick Lavoie.
Le profil génétique de l’accusée se trouvait également sur un pantalon jeans retrouvé dans le chalet danvillois.
En combinaison avec d’autres profils génétiques, celui de Vanessa Tremblay a aussi été prélevé sur un gilet de type kangourou, découvert dans la chambre 33 du motel Claire Fontaine de Plessisville. Le gilet portait également l’ADN de Patrick Lavoie.
La biologiste judiciaire a fait savoir, par ailleurs, que les profils génétiques de Vanessa Tremblay, de Patrick Lavoie et de la victime se retrouvaient sous une sandale bleue que les policiers ont découverte dans un bac roulant au logement de la rue Saint-Jean-Baptiste.
Jacynthe Prévost a expliqué aux membres du jury qu’au total, elle avait analysé 111 pièces fournies par les policiers et cinq prélèvements qu’elle a effectués sur la scène de crime au 71, rue Saint-Jean-Baptiste.
Dans le logement, l’experte a découvert sept empreintes au sol, dont une a été prélevée.
La scientifique a révélé notamment n’avoir relevé que le sang de la victime dans l’appartement. «C’est dans la première chambre où on a constaté la plus grande concentration de sang dilué. C’est là qu’il y en a le plus. On y a constaté un important nettoyage», a-t-elle dit.
Parmi les éléments analysés et provenant d’un conteneur de la rue Saint-Jean-Baptiste, trois morceaux de chair ont été trouvés. L’un des morceaux, a indiqué Mme Prévost, contient le profil génétique de Rémy Allaire.
Quant aux sacs et à la valise saisis au motel plessisvillois, l’experte confirme la présence prédominante de l’ADN de Patrick Lavoie sur la poignée du sac sport. Elle a prélevé aussi deux autres profils, dont celui d’une femme qu’elle ne peut cependant identifier.
Le sac à dos, lui, présentait une combinaison d’au moins deux personnes. «On y voit les profils génétiques de la victime et de Patrick Lavoie», a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, l’analyse de la scie circulaire a montré qu’elle était couverte de chair et la lame était brisée, a observé la biologiste.
Au motel Claire Fontaine, une serviette à main contenait du sang de la victime, tout comme sur un morceau de papier trouvé dans la poubelle et au sol.
Photo CT biologiste 2
Une grande serviette montrait aussi une combinaison du profil de deux personnes, dont feraient partie Patrick Lavoie et une femme.
Certaines analyses, d’un autre côté, n’ont rien révélé, comme celle de la voiture de Lise Reny, la mère du coaccusé Patrick Lavoie. Sur les bras et les mains de Vanessa Tremblay et Patrick Lavoie, la biologiste n’a trouvé aucune trace de sang.
Le témoignage de Jacynthe Prévost a pris fin à 11 h 50, un témoignage tellement clair, a signalé l’avocat de la défense, Me Dominic Bouchard, qu’il n’avait aucune question à formuler.
Chauffeur de taxi
Avant la suspension pour l’heure du dîner, la poursuite, représentée par Me Benoît Larouche, a fait entendre un chauffeur de taxi, Gérald Légaré.
Le quinquagénaire est venu raconter qu’il avait transporté Patrick Lavoie à deux reprises en matinée le 13 août 2010, jour même où le coaccusé a été arrêté.
En début de journée, le chauffeur de taxi a été appelé à se rendre au 61, rue de l’Ermitage où l’attendait Lavoie. «En entrant il m’a dit : l’as-tu vu, il avait une arme et il voulait me tirer», a confié le témoin.
Lavoie lui aurait alors demandé de patrouiller dans le secteur pour tenter de retrouver l’individu. Ce qu’a fait le chauffeur de taxi.
Par la suite, le chauffeur et son passager ont pris la direction du centre-ville. Dans un dépanneur, Lavoie se serait procuré une carte pour son cellulaire. «Il m’a demandé ensuite de me rendre au 292, rue Notre-Dame Ouest. Il a cogné à la porte, puis il est revenu. De retour au centre-ville, je l’ai débarqué au coin Saint-Dominique et Notre-Dame Est. Il est parti à pied, je ne l’ai pas revu», a relaté M. Légaré.
Environ 30 ou 45 minutes plus tard, un nouvel appel de Patrick Lavoie du 8, rue de l’Ermitage. «Je l’ai fait monter et il m’a demandé de le conduire au restaurant McDonald’s du boulevard des Bois-Francs Sud», a signalé le chauffeur de taxi.
M. Légaré a confié qu’avant le 13 août, il avait déjà transporté Patrick Lavoie, dont il n’a jamais connu le nom véritable avant que les policiers ne le lui révèlent. «Je l’ai transporté trois ou quatre fois au cours de l’été. À deux occasions, il était avec sa petite amie. Leur comportement n’était pas spécial. La seule fois où c’était particulier, c’était le 13 août, à la première course. Il semblait nerveux, méfiant et surveillait tout autour», a-t-il conclu.
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Dernière modification par luckystar le mer. janv. 18, 2012 12:22 am, modifié 1 fois.
Procès de Vanessa Tremblay
Une codétenue de l'accusée témoigne
Yves Charlebois
18 janvier 2012 à 11h06 Mise à jour :à 22h30

«Vous autres, votre adrénaline c'est de voler; moi ma jouissance, c'est de voir gicler le sang.» Ces paroles auraient été prononcées par Vanessa Tremblay à une codétenue du nom de Josée Chouinard, 45 ans, de Rimouski.
Mme Chouinard purgeait une peine de quatre mois de détention à la prison d'Orsainville à Québec à l'automne 2010 en même temps que Vanessa Tremblay. La Rimouskoise avait perpétré un vol par effraction dans une friperie, ce qui lui a valu ce séjour. Tremblay venait d'être inculpée pour le meurtre au premier degré de Rémy Allaire, un producteur de bleuets des Bois-Francs.
Cette codétenue s'est présentée comme une bachelière en biologie marine, mais qui n'a jamais travaillé dans ce domaine. À trois reprises, elle a eu des conversations avec Vanessa Tremblay.
«Elle m'a dit dans la cour de la prison sur une table de pique-nique qu'elle avait menotté la victime dans le dos et son chum l'avait piquée [une expression pour dire «poignarder»]», a précisé la codétenue.
La codétenue a précisé mercredi aux jurés que ce qui la choquait, outre les détails scabreux, c'était son attitude. «Vanessa Tremblay ne semblait éprouver aucun remords, a-t-elle dit. Si la plupart du temps, elle demeurait impassible, il lui arrivait parfois d'esquisser un sourire en racontant les détails.»
Lorsqu'elle a appris qu'il avait été question de décapitation, elle s'est tenue loin de Vanessa Tremblay. À sa sortie de prison, elle a confessé ces aveux sur un site internet d'un journal, car les policiers de Rimouski, selon elle, ne s'intéressent pas aux crimes à l'extérieur.
La SQ a pris connaissance de son histoire et a dépêché chez elle deux enquêteurs qui travaillaient à ce dossier. Dans sa déclaration aux policiers, elle a dit que sa principale motivation était d'empêcher un autre meurtre.
«Vanessa m'a dit en prison qu'elle voulait avoir une caution pour aller tuer une mère de famille avec un enfant de 13 ans dans son village natal», a dit Josée Chouinard.
L'avocat de la défense, Me Dominic Bouchard, a mis près de quatre heures à démolir sa crédibilité en passant une à une ses condamnations judiciaires depuis 1994. Il a réussi à lui faire avouer ses problèmes d'alcool et, en fin de contre-interrogatoire, elle a admis qu'elle ne possédait pas de baccalauréat, car il lui manquait huit mois sur une formation qui, dans son cas, a duré plus de dix ans.
Le juge François Huot a rappelé aux jurés les règles de droit qui s'appliquent pour l'appréciation d'un témoignage.
Autre témoin
La journée de mercredi s'est terminée par le survol de la vie d'une autre codétenue, Lorie-Ann Day, de Paspébiac. Elle s'est retrouvée à la prison avec l'accusée Tremblay après avoir fait une fausse déclaration aux policiers pour une histoire de violence conjugale. Elle a de nombreux antécédents judiciaires pour des crimes mineurs depuis le début des années 1990.
Les confidences que lui aurait faites Tremblay seront relatées jeudi matin.
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... 10614.html" onclick="window.open(this.href);return false;
----------------------------------------------------
Procès de Vanessa Tremblay
Des confidences dures à entendre
Yves Charlebois
18/01/2012
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 10552.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une codétenue de l'accusée témoigne
Yves Charlebois
18 janvier 2012 à 11h06 Mise à jour :à 22h30

«Vous autres, votre adrénaline c'est de voler; moi ma jouissance, c'est de voir gicler le sang.» Ces paroles auraient été prononcées par Vanessa Tremblay à une codétenue du nom de Josée Chouinard, 45 ans, de Rimouski.
Mme Chouinard purgeait une peine de quatre mois de détention à la prison d'Orsainville à Québec à l'automne 2010 en même temps que Vanessa Tremblay. La Rimouskoise avait perpétré un vol par effraction dans une friperie, ce qui lui a valu ce séjour. Tremblay venait d'être inculpée pour le meurtre au premier degré de Rémy Allaire, un producteur de bleuets des Bois-Francs.
Cette codétenue s'est présentée comme une bachelière en biologie marine, mais qui n'a jamais travaillé dans ce domaine. À trois reprises, elle a eu des conversations avec Vanessa Tremblay.
«Elle m'a dit dans la cour de la prison sur une table de pique-nique qu'elle avait menotté la victime dans le dos et son chum l'avait piquée [une expression pour dire «poignarder»]», a précisé la codétenue.
La codétenue a précisé mercredi aux jurés que ce qui la choquait, outre les détails scabreux, c'était son attitude. «Vanessa Tremblay ne semblait éprouver aucun remords, a-t-elle dit. Si la plupart du temps, elle demeurait impassible, il lui arrivait parfois d'esquisser un sourire en racontant les détails.»
Lorsqu'elle a appris qu'il avait été question de décapitation, elle s'est tenue loin de Vanessa Tremblay. À sa sortie de prison, elle a confessé ces aveux sur un site internet d'un journal, car les policiers de Rimouski, selon elle, ne s'intéressent pas aux crimes à l'extérieur.
La SQ a pris connaissance de son histoire et a dépêché chez elle deux enquêteurs qui travaillaient à ce dossier. Dans sa déclaration aux policiers, elle a dit que sa principale motivation était d'empêcher un autre meurtre.
«Vanessa m'a dit en prison qu'elle voulait avoir une caution pour aller tuer une mère de famille avec un enfant de 13 ans dans son village natal», a dit Josée Chouinard.
L'avocat de la défense, Me Dominic Bouchard, a mis près de quatre heures à démolir sa crédibilité en passant une à une ses condamnations judiciaires depuis 1994. Il a réussi à lui faire avouer ses problèmes d'alcool et, en fin de contre-interrogatoire, elle a admis qu'elle ne possédait pas de baccalauréat, car il lui manquait huit mois sur une formation qui, dans son cas, a duré plus de dix ans.
Le juge François Huot a rappelé aux jurés les règles de droit qui s'appliquent pour l'appréciation d'un témoignage.
Autre témoin
La journée de mercredi s'est terminée par le survol de la vie d'une autre codétenue, Lorie-Ann Day, de Paspébiac. Elle s'est retrouvée à la prison avec l'accusée Tremblay après avoir fait une fausse déclaration aux policiers pour une histoire de violence conjugale. Elle a de nombreux antécédents judiciaires pour des crimes mineurs depuis le début des années 1990.
Les confidences que lui aurait faites Tremblay seront relatées jeudi matin.
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Procès de Vanessa Tremblay
Des confidences dures à entendre
Yves Charlebois
18/01/2012
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Dernière modification par Anya le jeu. janv. 19, 2012 2:59 pm, modifié 2 fois.
Re: Procès de Vanessa Tremblay ''meurtre de Rémy Allaire''
Merci à toutes les deux pour les résumés. C'est à suivre.
Vanessa Tremblay psychophate? Les explications du psychiatre Gilles Chamberland
01/19/12 @ 19:18
http://tvanouvelles.ca/video/1402914363 ... ations-du/" onclick="window.open(this.href);return false;
01/19/12 @ 19:18
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Re: Procès de Vanessa Tremblay ''meurtre de Rémy Allaire''
Karla Homolka 2.0
Re: Procès de Vanessa Tremblay ''meurtre de Rémy Allaire''
VICTORIAVILLE – Une deuxième codétenue, Lori-Ann Day, a appris par la bouche de Vanessa Tremblay que c'est cette dernière qui a tué Rémy Allaire avec un couteau après que son ami de coeur Patrick Lavoie l'eut roué de coups à la tête alors qu'il était menotté dans le dos.
«Je l'ai piqué partout sur le corps et je l'ai regardé dans les yeux jusqu'à son dernier souffle», aurait dit Vanessa Tremblay. Celle-ci est accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire dont le corps démembré a été découvert en août 2010 dans un motel de Plessisville.
Lori-Ann Day, aujourd'hui âgée de 45 ans, habite à Paspébiac, en Gaspésie. Elle était détenue à la prison d'Orsainville, à Québec, en août 2010 jusqu'à sa libération le 7 septembre.
«Vanessa a toujours été gentille avec moi, a-t-elle dit. Dès le début, elle m'a offert des cigarettes que nous fumions en cachette.»
Après avoir échangé sur les raisons de leur séjour dans cette prison, Tremblay lui aurait dit : «C'est moi qui ai tué le gars dans le motel». L'accusée du meurtre prémédité lui a raconté en détail qu'après le meurtre, elle s'est rendue dans une succursale de Canadian Tire pour acheter des couteaux et une scie à dépecer de la viande. «Ça a pris toute la soirée - câlisse - pour savoir comment ça marche, cette machine-là».
Jeudi matin, devant jury, la voix remplie d'émotion, l'ex-prisonnière a poursuivi : «Elle a commencé à le découper en s'offrant un "petit extra" en lui coupant le pénis. Elle et son conjoint ont joué au hockey avec la tête de la victime sur le plancher de l'appartement». Incapable de poursuivre son récit, en pleine crise de larmes, Mme Day a demandé une pause d'une vingtaine de minutes.
À son retour, elle a dit que Vanessa Tremblay a lavé ses vêtements dans une buanderie et en a jeté d'autres dans les bacs à déchets de l'appartement.
Le procureur de la poursuite, Me Benoît Larouche, lui a demandé : «Savez-vous pourquoi elle l'a tué?» Mme Day a répondu : «J'ai eu des problèmes avec des drogues. Vanessa n'a pas de problème de drogue. Juste pour le sang, elle voulait faire un autre meurtre. Elle m'a dit : “Je suis une psychopathe”.»
Tremblay riait du fait que les gens disaient que le meurtre avait eu lieu le mercredi alors que c'était le lundi. Par contre, elle était frustrée du fait que son compagnon Lavoie n'a pas voulu participer aux travaux de nettoyage après le crime.
Une fuite potentielle
Comme Lori-Ann Day devait être libérée de prison le 7 septembre et que Vanessa Tremblay allait subir son enquête en cautionnement le 27 du même mois, Tremblay projetait, si elle obtenait une libération en attente de son procès, d'aller rejoindre Mme Day en Gaspésie pour fuir ensemble d'abord au Nouveau-Brunswick et par la suite dans l'État du Maine.
Tremblay a donné une lettre à Mme Day pour que cette dernière puisse la poster à son ami de coeur Patrick Lavoie, à sa sortie de prison. Mme Day a plutôt remis cette lettre aux agents de la prison.
De plus, la codétenue a fait parvenir une lettre en anglais (sa langue maternelle) à son superviseur à la prison pour lui dire que, si Tremblay sort, il va y avoir un autre meurtre et qu'elle voulait rencontrer des enquêteurs. Le 7 septembre 2011, le jour de sa libération, Mme Day a rencontré dans un local de la prison les enquêteurs de la SQ affectés à ce dossier.
Crédibilité
Lors de son témoignage, Lori-Ann Day a mentionné que Vanessa Tremblay lui a parlé qu'elle avait brisé un téléphone cellulaire et qu'elle avait jeté un morceau dans une bouche d'égout. Trois jours après en avoir informé la police, un agent de l'identité judiciaire a fait vidanger 20 trous d'homme par les employés de la Ville de Victoriaville. Le contenu d'un camion réservoir a été déversé sur un terrain de stationnement et il y avait bel et bien un morceau de téléphone.
Cette codétenue était en prison après avoir reçu une sentence de 15 mois pour avoir fait une fausse déclaration à la police où elle disait que son conjoint l'avait séquestrée puis violée cinq fois à la pointe d'un fusil. Malgré son passage en prison, elle vit toujours avec le même conjoint.
Le procès se poursuit vendredi avec le témoignage d'une agente d'infiltration qui a piégé l'accusée après son arrestation.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 34309.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«Je l'ai piqué partout sur le corps et je l'ai regardé dans les yeux jusqu'à son dernier souffle», aurait dit Vanessa Tremblay. Celle-ci est accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire dont le corps démembré a été découvert en août 2010 dans un motel de Plessisville.
Lori-Ann Day, aujourd'hui âgée de 45 ans, habite à Paspébiac, en Gaspésie. Elle était détenue à la prison d'Orsainville, à Québec, en août 2010 jusqu'à sa libération le 7 septembre.
«Vanessa a toujours été gentille avec moi, a-t-elle dit. Dès le début, elle m'a offert des cigarettes que nous fumions en cachette.»
Après avoir échangé sur les raisons de leur séjour dans cette prison, Tremblay lui aurait dit : «C'est moi qui ai tué le gars dans le motel». L'accusée du meurtre prémédité lui a raconté en détail qu'après le meurtre, elle s'est rendue dans une succursale de Canadian Tire pour acheter des couteaux et une scie à dépecer de la viande. «Ça a pris toute la soirée - câlisse - pour savoir comment ça marche, cette machine-là».
Jeudi matin, devant jury, la voix remplie d'émotion, l'ex-prisonnière a poursuivi : «Elle a commencé à le découper en s'offrant un "petit extra" en lui coupant le pénis. Elle et son conjoint ont joué au hockey avec la tête de la victime sur le plancher de l'appartement». Incapable de poursuivre son récit, en pleine crise de larmes, Mme Day a demandé une pause d'une vingtaine de minutes.
À son retour, elle a dit que Vanessa Tremblay a lavé ses vêtements dans une buanderie et en a jeté d'autres dans les bacs à déchets de l'appartement.
Le procureur de la poursuite, Me Benoît Larouche, lui a demandé : «Savez-vous pourquoi elle l'a tué?» Mme Day a répondu : «J'ai eu des problèmes avec des drogues. Vanessa n'a pas de problème de drogue. Juste pour le sang, elle voulait faire un autre meurtre. Elle m'a dit : “Je suis une psychopathe”.»
Tremblay riait du fait que les gens disaient que le meurtre avait eu lieu le mercredi alors que c'était le lundi. Par contre, elle était frustrée du fait que son compagnon Lavoie n'a pas voulu participer aux travaux de nettoyage après le crime.
Une fuite potentielle
Comme Lori-Ann Day devait être libérée de prison le 7 septembre et que Vanessa Tremblay allait subir son enquête en cautionnement le 27 du même mois, Tremblay projetait, si elle obtenait une libération en attente de son procès, d'aller rejoindre Mme Day en Gaspésie pour fuir ensemble d'abord au Nouveau-Brunswick et par la suite dans l'État du Maine.
Tremblay a donné une lettre à Mme Day pour que cette dernière puisse la poster à son ami de coeur Patrick Lavoie, à sa sortie de prison. Mme Day a plutôt remis cette lettre aux agents de la prison.
De plus, la codétenue a fait parvenir une lettre en anglais (sa langue maternelle) à son superviseur à la prison pour lui dire que, si Tremblay sort, il va y avoir un autre meurtre et qu'elle voulait rencontrer des enquêteurs. Le 7 septembre 2011, le jour de sa libération, Mme Day a rencontré dans un local de la prison les enquêteurs de la SQ affectés à ce dossier.
Crédibilité
Lors de son témoignage, Lori-Ann Day a mentionné que Vanessa Tremblay lui a parlé qu'elle avait brisé un téléphone cellulaire et qu'elle avait jeté un morceau dans une bouche d'égout. Trois jours après en avoir informé la police, un agent de l'identité judiciaire a fait vidanger 20 trous d'homme par les employés de la Ville de Victoriaville. Le contenu d'un camion réservoir a été déversé sur un terrain de stationnement et il y avait bel et bien un morceau de téléphone.
Cette codétenue était en prison après avoir reçu une sentence de 15 mois pour avoir fait une fausse déclaration à la police où elle disait que son conjoint l'avait séquestrée puis violée cinq fois à la pointe d'un fusil. Malgré son passage en prison, elle vit toujours avec le même conjoint.
Le procès se poursuit vendredi avec le témoignage d'une agente d'infiltration qui a piégé l'accusée après son arrestation.
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gazzoux1 a écrit : VICTORIAVILLE – Une deuxième codétenue, Lori-Ann Day, a appris par la bouche de Vanessa Tremblay que c'est cette dernière qui a tué Rémy Allaire avec un couteau après que son ami de coeur Patrick Lavoie l'eut roué de coups à la tête alors qu'il était menotté dans le dos.
«Je l'ai piqué partout sur le corps et je l'ai regardé dans les yeux jusqu'à son dernier souffle», aurait dit Vanessa Tremblay. Celle-ci est accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire dont le corps démembré a été découvert en août 2010 dans un motel de Plessisville.
Lori-Ann Day, aujourd'hui âgée de 45 ans, habite à Paspébiac, en Gaspésie. Elle était détenue à la prison d'Orsainville, à Québec, en août 2010 jusqu'à sa libération le 7 septembre.
«Vanessa a toujours été gentille avec moi, a-t-elle dit. Dès le début, elle m'a offert des cigarettes que nous fumions en cachette.»
Après avoir échangé sur les raisons de leur séjour dans cette prison, Tremblay lui aurait dit : «C'est moi qui ai tué le gars dans le motel». L'accusée du meurtre prémédité lui a raconté en détail qu'après le meurtre, elle s'est rendue dans une succursale de Canadian Tire pour acheter des couteaux et une scie à dépecer de la viande. «Ça a pris toute la soirée - câlisse - pour savoir comment ça marche, cette machine-là».
Jeudi matin, devant jury, la voix remplie d'émotion, l'ex-prisonnière a poursuivi : «Elle a commencé à le découper en s'offrant un "petit extra" en lui coupant le pénis. Elle et son conjoint ont joué au hockey avec la tête de la victime sur le plancher de l'appartement». Incapable de poursuivre son récit, en pleine crise de larmes, Mme Day a demandé une pause d'une vingtaine de minutes.
À son retour, elle a dit que Vanessa Tremblay a lavé ses vêtements dans une buanderie et en a jeté d'autres dans les bacs à déchets de l'appartement.
Le procureur de la poursuite, Me Benoît Larouche, lui a demandé : «Savez-vous pourquoi elle l'a tué?» Mme Day a répondu : «J'ai eu des problèmes avec des drogues. Vanessa n'a pas de problème de drogue. Juste pour le sang, elle voulait faire un autre meurtre. Elle m'a dit : “Je suis une psychopathe”.»
Tremblay riait du fait que les gens disaient que le meurtre avait eu lieu le mercredi alors que c'était le lundi. Par contre, elle était frustrée du fait que son compagnon Lavoie n'a pas voulu participer aux travaux de nettoyage après le crime.
Une fuite potentielle
Comme Lori-Ann Day devait être libérée de prison le 7 septembre et que Vanessa Tremblay allait subir son enquête en cautionnement le 27 du même mois, Tremblay projetait, si elle obtenait une libération en attente de son procès, d'aller rejoindre Mme Day en Gaspésie pour fuir ensemble d'abord au Nouveau-Brunswick et par la suite dans l'État du Maine.
Tremblay a donné une lettre à Mme Day pour que cette dernière puisse la poster à son ami de coeur Patrick Lavoie, à sa sortie de prison. Mme Day a plutôt remis cette lettre aux agents de la prison.
De plus, la codétenue a fait parvenir une lettre en anglais (sa langue maternelle) à son superviseur à la prison pour lui dire que, si Tremblay sort, il va y avoir un autre meurtre et qu'elle voulait rencontrer des enquêteurs. Le 7 septembre 2011, le jour de sa libération, Mme Day a rencontré dans un local de la prison les enquêteurs de la SQ affectés à ce dossier.
Crédibilité
Lors de son témoignage, Lori-Ann Day a mentionné que Vanessa Tremblay lui a parlé qu'elle avait brisé un téléphone cellulaire et qu'elle avait jeté un morceau dans une bouche d'égout. Trois jours après en avoir informé la police, un agent de l'identité judiciaire a fait vidanger 20 trous d'homme par les employés de la Ville de Victoriaville. Le contenu d'un camion réservoir a été déversé sur un terrain de stationnement et il y avait bel et bien un morceau de téléphone.
Cette codétenue était en prison après avoir reçu une sentence de 15 mois pour avoir fait une fausse déclaration à la police où elle disait que son conjoint l'avait séquestrée puis violée cinq fois à la pointe d'un fusil. Malgré son passage en prison, elle vit toujours avec le même conjoint.
Le procès se poursuit vendredi avec le témoignage d'une agente d'infiltration qui a piégé l'accusée après son arrestation.
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C'est vrai que ça porte à réflexion, car elle c'est plus qu'évident que ce n'est pas normal. Je ne suis même pas capable de lire ce qu'elle a fait tellement je trouve ça dégeulasse.Nikki a écrit : Question... N'est-ce pas de la maladie mentale à son pire? Pourquoi ne pourrait-elle pas invoquer la non responsabilité criminelle, puisque de toute évidence, elle est très profondément atteinte?
Je soutiens que personne de ''normal'' ne commet des meurtres aussi répugnants...
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- Caïd de la Causette
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- Inscription : dim. août 28, 2011 2:36 pm
Exactement, le psychiatre Gilles Chamberland en a parlé, le trouble de personnalité n'est pas une maladie, tu viens au monde comme ça.Lison48 a écrit : Elle n'a pas une maladie mentale. Elle est propablement une psychopathe, c'est un trouble de personnalité. Bernardo et Homolka aussi sont des psychopathes.
C'est exactement ce qu'à dit Dr. Gilles Chamberland hier, ces personnes là ne peuvent pas être soignés parce qu'elles ne sont pas malades, ce sont comme tu dis des personnes leur personnalité qui est comme ça. En fait, en gros c'est un peu ce qu'il disait.Lison48 a écrit : Elle n'a pas une maladie mentale. Elle est propablement une psychopathe, c'est un trouble de personnalité. Bernardo et Homolka aussi sont des psychopathes.
Toujours selon Dr. Chamberland, le motif du meurtre peut bien justement être que celui là, c'est à dire tuer par plaisir uniquement. Coudonc j'me relis et je cite souvent Dr. ChamberlandDr Dolittle a écrit : Bonjour, j'ai lu en grandes parties, mais c'est quoi les motifs du meurtre? était-ce une connaissance?
pour ce qui est de Homolka, elle ne s'est jamais vanté de ces exploits comme Vanessa...Elle a toujours mis ça sur la faute de Bernardo.
