Procès de Vanessa Tremblay ''meurtre de Rémy Allaire''
Publié : mer. janv. 18, 2012 12:15 am
j'ouvre un topic pour suivre et discuter de ce meurtre horrible par-contre je ne sais pas s'il y en avait déja un d'ouvert, jai fait une recherche sans succès.
Meurtre de Rémy Allaire : un chauffeur d'escortes raconte
«Je n'ai plus de fils», a dit Lise Reny.
Publié le 11 Janvier 2012
Claude Thibodeau RSS Feed
Au procès de Vanessa Tremblay, accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire, un producteur de bleuets, la poursuite a interrogé, mercredi après-midi, Pierre Sévigny qui, entre 2006 et 2008, travaillait comme chauffeur pour une agence d'escortes, d'abord basée à Victoriaville dans le secteur du réservoir Beaudet avant de déménager en face du palais de justice.
Sujets :
Bleuetière de Rémy Allaire , Granby , Victoriaville de Patrick
Questionné par le procureur de la poursuite, Me Benoît Larouche, le témoin a fait savoir qu'il ne connaît pas Vanessa Tremblay. «Je ne l'ai jamais vu, je n'en avais jamais entendu parler sauf récemment dans les nouvelles», a-t-il fait savoir. «Je ne l'ai jamais transportée», a-t-il ajouté en contre-interrogatoire.
Par contre, l'homme a raconté avoir reconduit des escortes, environ cinq ou six filles différentes, à la la résidence de la bleuetière de Rémy Allaire à Sainte-Hélène-de-Chester de façon régulière sur une période d'environ un an. «Je suis allé reconduire des filles assez régulièrement à la bleuetière, une fois environ aux trois semaines. Je débarquais la fille dans l'entrée, puis je retournais la chercher quand c'était fini. Les filles disaient qu'il nous fallait être repartis avant 22 h», a-t-il souligné.
Le chauffeur ne connaissait, à ce moment, que le nom du client. Jamais, le chauffeur n'avait de contact avec les clients.
Quand il retournait chercher les filles, Pierre Sévigny n'a jamais rien remarqué concernant leur état d'esprit. «Elles étaient de très bonne humeur», a-t-il dit en réponse à la question du représentant du ministère public.
«Je n'ai plus de fils»
En contre-interrogatoire, en début d'après-midi, en réponse aux questions de l'avocat de Vanessa Tremblay, Me Dominic Bouchard, Lise Reny, la mère de Patrick Lavoie, coaccusé dans l'affaire, a renié son fils.
Appelée à expliquer pourquoi, plus tôt en matinée, elle avait utilisé les mots «c'était mon fils», la mère a laissé tomber :«Je n'ai plus de fils avec ce qu'il a fait là et ce qu'il m'a fait. On ne fait pas ça à une mère. C'est atroce ce qu'il a fait. Non, je n'ai plus de fils.»
Parlant de Patrick Lavoie, Lise Reny a fait valoir qu'il avait le tour de la manipuler. «J'ai appris avec les années que tout ce qu'il disait, ce n'était jamais vrai.»
Questionnée par Me Bouchard sur les antécédents de son fils, Mme Reny a confié qu'elle connaissait certains faits. «Je ne suis pas au courant de tout, mais je sais qu'il a commis des vols et qu'il a battu des gens pour de l'argent. À Granby, il aurait agressé physiquement un homme qui devait de l'argent à sa blonde et il a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans moins un jour», a-t-elle souligné.
En effet, l'avocat Bouchard a relaté certaines condamnations de Lavoie, comme celle de Granby en février 2008 pour extorsion, harcèlement, intimidation, vol, fraude et faux document.
En 2003, Lavoie fait face à des accusations de menaces. En 2004, on le condamne pour des voies de fait, des menaces, des bris d'engagement, de possession de document contrefait, de vol et de supposition de personne. «Je sais qu'il a été accusé de beaucoup de choses, mais je ne suis pas au courant de tout. Je sais qu'il a fait beaucoup de prison dans sa vie», a dit Mme Reny.
En 1997, il est question de fraude, d'introduction par effraction, de vol, de harcèlement, d'utilisation frauduleuse d'une carte de crédit. On fait aussi état de bris de probation en 1998 et en 1999, de complot pour vol, de harcèlement et d'intimidation.
Le passé criminel de Patrick Lavoie remonte même à l'adolescence. En 1986, il commet un vol à main armée à Arthabaska.
Lise Reny a aussi indiqué que son fils, même jeune, n'était pas respectueux. Il aurait été l'une des causes de son divorce avec son mari, le père de Patrick. «C'est la plus grosse raison. Mon conjoint n'était plus capable, je m'en vais, sinon je vais mourir, disait-il. C'est moi qui est restée avec le problème.»
La dame de 67 ans a également parlé des déménagements de son fils qui se sentait surveillé par les policiers. «Il n'est pas toujours demeuré à Victoriaville. Il revenait à la maison cependant quand il est mal pris. Il m'appelait aussi pour des transferts d'argent, des gros montants pour moi, des sommes de 100 $, 200 $ ou 300 $ pour, disait-il, payer son loyer, son épicerie ou pour le téléphone», a-t-elle confié.
Interrogée à savoir si son fils pouvait consommer de la drogue, Lise Reny a indiqué n'avoir jamais vu se droguer. «Je ne le lui ai jamais demandé. De toute façon, j'étais certaine de sa réponse, il m'aurait dit non.»
La mère dit avoir appris, avec les années, à ne pas poser de questions parce que son fils, a-t-elle dit, a toujours été étrange. Voilà pourquoi elle n'a pas posé de questions lors du transport à Plessisville, lors du retour rapide à Victoriaville de Patrick et de Vanessa sans leurs bagages.
En fin de journée mercredi, la Couronne a appelé à la barre un chauffeur de taxi, Sébastien Damboise. Il a raconté avoir transporté le couple dans la nuit du 10 au 11 août 2010. Le chauffeur, qui connaissait quelque peu Patrick Lavoie pour l'avoir conduit à quelques reprises en juin et juillet, a effectué un transport, cette nuit-là, alors que l'homme et la femme ont quitté le logement du 71, rue Saint-Jean-Baptiste avec leurs effets pour se diriger vers le 21, rue Poulin, le domicile de Lise Reny.
Si Vanessa Tremblay paraissait plutôt calme, selon le chauffeur de taxi, en revanche, Patrick Lavoie présentait certains signes de nervosité.
L'audience a pris fin vers 16 h 45. Le procès reprend jeudi dès 9 h au palais de justice de Victoriaville.
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Meurtre de Rémy Allaire : un chauffeur d'escortes raconte
«Je n'ai plus de fils», a dit Lise Reny.
Publié le 11 Janvier 2012
Claude Thibodeau RSS Feed
Au procès de Vanessa Tremblay, accusée du meurtre prémédité de Rémy Allaire, un producteur de bleuets, la poursuite a interrogé, mercredi après-midi, Pierre Sévigny qui, entre 2006 et 2008, travaillait comme chauffeur pour une agence d'escortes, d'abord basée à Victoriaville dans le secteur du réservoir Beaudet avant de déménager en face du palais de justice.
Sujets :
Bleuetière de Rémy Allaire , Granby , Victoriaville de Patrick
Questionné par le procureur de la poursuite, Me Benoît Larouche, le témoin a fait savoir qu'il ne connaît pas Vanessa Tremblay. «Je ne l'ai jamais vu, je n'en avais jamais entendu parler sauf récemment dans les nouvelles», a-t-il fait savoir. «Je ne l'ai jamais transportée», a-t-il ajouté en contre-interrogatoire.
Par contre, l'homme a raconté avoir reconduit des escortes, environ cinq ou six filles différentes, à la la résidence de la bleuetière de Rémy Allaire à Sainte-Hélène-de-Chester de façon régulière sur une période d'environ un an. «Je suis allé reconduire des filles assez régulièrement à la bleuetière, une fois environ aux trois semaines. Je débarquais la fille dans l'entrée, puis je retournais la chercher quand c'était fini. Les filles disaient qu'il nous fallait être repartis avant 22 h», a-t-il souligné.
Le chauffeur ne connaissait, à ce moment, que le nom du client. Jamais, le chauffeur n'avait de contact avec les clients.
Quand il retournait chercher les filles, Pierre Sévigny n'a jamais rien remarqué concernant leur état d'esprit. «Elles étaient de très bonne humeur», a-t-il dit en réponse à la question du représentant du ministère public.
«Je n'ai plus de fils»
En contre-interrogatoire, en début d'après-midi, en réponse aux questions de l'avocat de Vanessa Tremblay, Me Dominic Bouchard, Lise Reny, la mère de Patrick Lavoie, coaccusé dans l'affaire, a renié son fils.
Appelée à expliquer pourquoi, plus tôt en matinée, elle avait utilisé les mots «c'était mon fils», la mère a laissé tomber :«Je n'ai plus de fils avec ce qu'il a fait là et ce qu'il m'a fait. On ne fait pas ça à une mère. C'est atroce ce qu'il a fait. Non, je n'ai plus de fils.»
Parlant de Patrick Lavoie, Lise Reny a fait valoir qu'il avait le tour de la manipuler. «J'ai appris avec les années que tout ce qu'il disait, ce n'était jamais vrai.»
Questionnée par Me Bouchard sur les antécédents de son fils, Mme Reny a confié qu'elle connaissait certains faits. «Je ne suis pas au courant de tout, mais je sais qu'il a commis des vols et qu'il a battu des gens pour de l'argent. À Granby, il aurait agressé physiquement un homme qui devait de l'argent à sa blonde et il a écopé d'une peine d'emprisonnement de deux ans moins un jour», a-t-elle souligné.
En effet, l'avocat Bouchard a relaté certaines condamnations de Lavoie, comme celle de Granby en février 2008 pour extorsion, harcèlement, intimidation, vol, fraude et faux document.
En 2003, Lavoie fait face à des accusations de menaces. En 2004, on le condamne pour des voies de fait, des menaces, des bris d'engagement, de possession de document contrefait, de vol et de supposition de personne. «Je sais qu'il a été accusé de beaucoup de choses, mais je ne suis pas au courant de tout. Je sais qu'il a fait beaucoup de prison dans sa vie», a dit Mme Reny.
En 1997, il est question de fraude, d'introduction par effraction, de vol, de harcèlement, d'utilisation frauduleuse d'une carte de crédit. On fait aussi état de bris de probation en 1998 et en 1999, de complot pour vol, de harcèlement et d'intimidation.
Le passé criminel de Patrick Lavoie remonte même à l'adolescence. En 1986, il commet un vol à main armée à Arthabaska.
Lise Reny a aussi indiqué que son fils, même jeune, n'était pas respectueux. Il aurait été l'une des causes de son divorce avec son mari, le père de Patrick. «C'est la plus grosse raison. Mon conjoint n'était plus capable, je m'en vais, sinon je vais mourir, disait-il. C'est moi qui est restée avec le problème.»
La dame de 67 ans a également parlé des déménagements de son fils qui se sentait surveillé par les policiers. «Il n'est pas toujours demeuré à Victoriaville. Il revenait à la maison cependant quand il est mal pris. Il m'appelait aussi pour des transferts d'argent, des gros montants pour moi, des sommes de 100 $, 200 $ ou 300 $ pour, disait-il, payer son loyer, son épicerie ou pour le téléphone», a-t-elle confié.
Interrogée à savoir si son fils pouvait consommer de la drogue, Lise Reny a indiqué n'avoir jamais vu se droguer. «Je ne le lui ai jamais demandé. De toute façon, j'étais certaine de sa réponse, il m'aurait dit non.»
La mère dit avoir appris, avec les années, à ne pas poser de questions parce que son fils, a-t-elle dit, a toujours été étrange. Voilà pourquoi elle n'a pas posé de questions lors du transport à Plessisville, lors du retour rapide à Victoriaville de Patrick et de Vanessa sans leurs bagages.
En fin de journée mercredi, la Couronne a appelé à la barre un chauffeur de taxi, Sébastien Damboise. Il a raconté avoir transporté le couple dans la nuit du 10 au 11 août 2010. Le chauffeur, qui connaissait quelque peu Patrick Lavoie pour l'avoir conduit à quelques reprises en juin et juillet, a effectué un transport, cette nuit-là, alors que l'homme et la femme ont quitté le logement du 71, rue Saint-Jean-Baptiste avec leurs effets pour se diriger vers le 21, rue Poulin, le domicile de Lise Reny.
Si Vanessa Tremblay paraissait plutôt calme, selon le chauffeur de taxi, en revanche, Patrick Lavoie présentait certains signes de nervosité.
L'audience a pris fin vers 16 h 45. Le procès reprend jeudi dès 9 h au palais de justice de Victoriaville.
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