La taupe du SPVM s'est enlevé la vie ce matin

[luckystar]

suite à l'arrestation du policier ayant divulgué des informations au crime organisé je suivait cette histoire qui s'est terminé par le suicide de l'accusé dans un motel de Laval ce matin. C'est rendu une solution rapide pour les accusés cette méthode depuis quelques temps

Soupçonné d'avoir informé la mafia

Première publication 18 janvier 2012 à 09h54
Mise à jour : 18 janvier 2012 à 14h58
La présumée taupe du SPVM s'est suicidée

TVA Nouvelles

- Voyez la vidéo tournée par l'hélicoptère TVA
- Pourquoi voulait-il collaborer avec la mafia?

Le sergent-détective du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Ian Davidson, soupçonné d'avoir tenté de vendre des noms d'informateurs de la police à la mafia montréalaise s'est suicidé, mercredi matin, dans un hôtel de Laval.

La police lavalloise enquête sur la mort du policier retrouvé vers 9 heures par un employé dans une chambre de l'Hôtel Châteauneuf, en bordure de l'autoroute 15. Il aurait loué la chambre la nuit dernière.


(Agence QMI)

Le corps de l'ancien policier du SPVM aurait été retrouvé ensanglanté et présantant des lacérations à la gorge. Son décès a d'ailleurs été constaté sur les lieux et aucune manoeuvre de réanimation n'a été tentée.

Le sergent-détective Davidson, qui cumulait 33 ans d'expérience, travaillait au sein de l'unité des renseignements du corps de police montréalais.

Il aurait tenté de vendre une liste de noms d'agents source au Calabrais Tony Mucci, un membre influent de la mafia montréalaise en échange d'un million de dollars.
Retraité depuis un an

TVA Nouvelles avait appris, lundi, que le policier du SPVM, qui avait pris sa retraite en janvier 2011, faisait l'objet d'une enquête depuis avril.

Ian Davidson avait été arrêté en octobre dernier, à l'aéroport Montréal-Trudeau, alors qu'il s'apprêtait à quitter le pays pour le Costa Rica.

Aucune accusation criminelle n'avait encore été déposée contre l'ancien sergent-détective puisque l'enquête était toujours en cours.
Écoute électronique

C'est une écoute électronique qui aurait permis de découvrir que Ian Davidson aurait offert des informations à la mafia.

Le policier aurait eu accès à ces informations «sensibles» alors qu'il était encore à l'emploi du SPVM. Toutefois, quand il aurait tenté de vendre ces renseignements à la mafia, il avait déjà pris sa retraite.

La liste à laquelle il avait accès contenait quelque 2000 noms d'individus, des agents source, qui fournissent de l'information aux policiers lors d'enquête, notamment sur le crime organisé.
Prudence, dit le SPVM

Malgré les indices qui vont en ce sens, la police refuse pour l'instant de confirmer que l'homme s'est bel et bien suicidé et mise plutôt sur la prudence.


(Agence QMI)

«Compte tenu de la clientèle avec laquelle ce présumé suspect faisait affaires, on ne peut pas prendre de chance. Il faut s'assurer de faire la scène pour s'assurer que c'est bel et bien un suicide et qu'il n'y a pas d'autres informations sur cette scène-là qui pourraient nous laisser croire que des gens voulaient attenter à sa vie ou qui pourraient nous aider dans notre enquête, qui est toujours en cours», a expliqué en entrevue le sergent Ian Lafrenière, responsable du module des relations médias au SPVM.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 95434.html" onclick="window.open(this.href);return false;

[Solange]

Je trouve que le commentaire de Patrick Lagacé en dit long (en vidéo sur la presse.ca), mettons que ça "arrange" tout l'monde.....
Maintenant, suicide, suicide "assisté".... on le saura jamais....

[Nikki]

Il parait qu'il y avait beaucoup de sang, et des traces de violence... Les blessures seraient faites par une arme blanche...

Qui se poignarde volontairement dans la vie?

[Solange]

Il parait qu'il y avait beaucoup de sang, et des traces de violence... Les blessures seraient faites par une arme blanche...

Qui se poignarde volontairement dans la vie?

Dédé, des Colocs.

Dans ce cas-ci, la gorge tranchée, oui, beaucoup de sang... c'est la jugulaire.
Et pour un 'dur', c'est plus rapide, moins douloureux qu'une pendaison...
Je dis ça, mais bon, je n'ai ni la gorge tranchée, ni un noeud autour!

[Anya]

Richard Dupuis et André Cédilot: L'ancien sergent-détective de la police de Montréal qui aurait voulu vendre à la mafia des données sur des informateurs de police aurait été trouvé mort ce matin dans un hôtel de Laval.
Intervenants : Paul Houde
Date : 18/01/2012 - Durée : 21:20
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=121799" onclick="window.open(this.href);return false;


La journaliste Julie-Christine Gagnon
Date : 18/01/2012 - Durée : 4:19
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=121788" onclick="window.open(this.href);return false;

Chronique de Patrick Lagacé: Retour sur le policier ripou
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=121805" onclick="window.open(this.href);return false;

[Solange]

[...]


Dédé, des Colocs.

Dans ce cas-ci, la gorge tranchée, oui, beaucoup de sang... c'est la jugulaire.
Et pour un 'dur', c'est plus rapide, moins douloureux qu'une pendaison...
Je dis ça, mais bon, je n'ai ni la gorge tranchée, ni un noeud autour!

Touka... pas encore

[Anya]

Taupe au SPVM: sa tête était mise à prix
Patrick Lagacé, Fabrice de Pierrebourg
et David Santerre
La Presse
18 janvier 2012 à 10h00 | Mis à jour le 18 janvier 2012 à 23h45

Ian Davidson, soupçonné d'être la taupe du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), savait que sa tête était mise à prix par des criminels figurant sur la liste ultra-secrète qu'il avait tenté de vendre à la mafia, a appris La Presse.

Le policier retraité, dont la rocambolesque tentative de trahison a été révélée dans les médias lundi, se serait tranché la gorge dans une chambre d'hôtel de Laval, mercredi. Sa conjointe a pris contact avec la police de Montréal, en matinée, pour signaler sa disparition. Vers 8h50, les ambulanciers ont découvert son corps ensanglanté à l'hôtel Châteauneuf, au bord de l'autoroute 15. En début de soirée, la police de Laval a confirmé que l'examen des lieux permettait de privilégier la thèse du suicide.

Ancien analyste de la division du renseignement criminel de la police de Montréal, Davidson, âgé de 57 ans, aurait tenté de vendre à la mafia, pour 1 million de dollars, la liste des informateurs du SPVM. Sur cette liste figurent plusieurs criminels qui renseignent la police à l'insu de leurs camarades.

L'histoire de Davidson a été révélée par Radio-Canada et TVA lundi soir, mais la police de Montréal l'avait dans sa ligne de mire depuis le printemps dernier.

En octobre, après une enquête approfondie dont La Presse a révélé les détails, les enquêteurs du SPVM l'ont interpellé à l'aéroport Montréal-Trudeau alors qu'il s'apprêtait à s'envoler vers le Costa Rica. Il avait en sa possession du matériel informatique crypté qui contenait la fameuse liste secrète qu'il aurait tenté de vendre à un membre de la mafia.

Un casse-tête

Davidson, qui avait accès à cette liste quand il travaillait au SPVM, a été relâché et n'a pas été immédiatement accusé. Son cas, en effet, était un casse-tête pour les procureurs de la Couronne: comme la liste devrait être présentée en preuve dans un procès criminel, ils craignaient que le secret de l'identité des informateurs ne soit révélé.

Mais selon nos sources, Ian Davidson n'avait pas que la justice à craindre. Le SPVM l'a avisé, dans les semaines qui ont suivi son arrestation, que sa vie était en danger. «Nous avions appris que des gens qui figuraient sur la liste étaient furieux contre lui et souhaitaient attenter à sa vie», a confié un policier bien au fait de l'enquête.

Le SPVM avertit ponctuellement des gens - sur la foi d'indices fournis par des informateurs ou glanés lors d'écoutes électroniques - que leur vie ou leur intégrité physique est menacée. C'est ce que les policiers montréalais ont fait avec leur ancien collègue quand ils ont eu vent de menaces contre lui.

Par ailleurs, même si le SPVM a réussi à remettre la main sur la fameuse base de données au terme d'une enquête frénétique, cette affaire a entaché sa crédibilité aux yeux de ses informateurs et d'autres corps de police.

Selon nos sources, plusieurs informateurs dont le nom se trouve sur la liste ont appelé leur «contrôleur» au SPVM pour lui faire part de leur mécontentement. La SQ a aussi reçu quelques appels similaires. Des agents de la Gendarmerie royale du Canada, qui partagent quotidiennement des renseignements avec leurs confrères de Montréal, ont en outre déclaré que ceux-ci devraient revoir leurs règles de sécurité.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... ECRAN1POS2" onclick="window.open(this.href);return false;


edit: Mise à jour

[luckystar]

[...]

Touka... pas encore

[Solange]

[...]

Oh, t'inquiète! C'était purement figuratif

[Anya]

Un suicide opportun
Yves Boisvert - La Presse
19 janvier 2012

Un matin de décembre il y a 19 ans, un officier de haut rang de la GRC est entré dans son bureau au quartier général d'Ottawa. Il avait son uniforme. Il a pris son arme de service et s'est tué.

Ce matin du 21 décembre 1992, Claude Savoie, chef du service de renseignement criminel, allait être interrogé par des confrères.

Après 27 ans de service apparemment impeccable, qui l'avaient mené à ce poste aussi prestigieux que délicat, il savait que c'était fini.

On avait découvert qu'il vendait des informations à un des barons de la drogue au Canada, Allan Ross, réputé «cinquième plus important trafiquant au monde».

Ross a été condamné à l'emprisonnement à vie aux États-Unis pour trafic de plusieurs tonnes de cocaïne et de haschisch. Les Américains ont toujours trouvé bizarre qu'un criminel de cette envergure n'ait jamais été arrêté au Canada. L'explication est venue ce matin tragique: il était informé d'avance des opérations policières.

Des années plus tard, on apprenait que le tueur de l'avocat Sidney Leithman (1991) avait laissé derrière lui un papier avec le numéro de téléphone personnel de Savoie. Quelle était donc l'ampleur de la participation criminelle de ce policier? On ne le saura pas.

Savoie n'a jamais été accusé, jamais même interrogé. Son suicide fut évidemment un énorme scandale, mais de courte durée. Qui se souvient même de cette affaire? Il s'agit pourtant d'un policier de haut rang corrompu par un énorme trafiquant. Un procès aurait eu des conséquences cataclysmiques. Un suicide, pour dramatique qu'il ait été, arrangeait bien les choses, pour ainsi dire.

Certains ne se sont d'ailleurs pas gênés pour le dire crûment à l'époque.

Quelques années auparavant, la GRC avait subi un autre traumatisme quand le chef enquêteur de la section des stupéfiants, Paul Sauvé, s'était fait arrêter pour... trafic de drogue - une affaire majeure.

Sauvé avait été condamné au terme d'un procès retentissant, dont une partie s'était déroulée à huis clos.

Après le suicide de Savoie, Sauvé avait communiqué avec un journaliste de Radio-Canada du pénitencier. Il avait déclaré qu'un de ses supérieurs venus l'interroger lui avait carrément suggéré de se suicider. Et que de toute manière, s'il ne le faisait pas, des gens du milieu criminel allaient probablement lui régler son cas.

Sauvé avait jeté la honte sur la GRC et l'avait fait «reculer de 20 ans», disaient ses supérieurs.

Savoie, lui qui était sur le point d'être interrogé dans une enquête de corruption, avait-il subi le même genre de pression, plus ou moins directement? C'est ce que croyait Sauvé.

On n'en saura jamais rien. Le fait est que la GRC et les collègues que Savoie a trahis n'ont pas eu à subir l'humiliation d'un procès public.

Un policier qui participe à un crime, comme Sauvé, c'est une chose - très grave. Mais un policier qui trahit tout le corps de police en vendant des informations au crime organisé, comme Savoie, c'est sans doute la pire chose qu'on puisse imaginer. La plus impardonnable aussi.

***

On pourra explorer la psychologie des profondeurs pour savoir pourquoi un policier à la carrière impeccable décide de tout trahir pour une poignée de dollars -ou même pour un million. Dans un cas comme celui de Ian Davidson, ce qui est avancé est tellement énorme, qu'on a l'impression qu'il avait déjà commencé à se suicider. Aller voir la mafia avec une série de noms, en promettre d'autres et demander un million? Un plan étrange et suicidaire, oui.

Quoi qu'il en soit de ses motivations, on imagine bien qu'une fois arrêté, déclaré suspect par ses confrères, un homme qui s'est construit autour de la lutte contre le crime et de la confiance au plus haut niveau n'a plus beaucoup d'endroits place où aller.

Si vraiment il tentait de monnayer l'identité des informateurs, il a mis en danger plein de gens, menacé des enquêtes, trahi les autres policiers. On n'allait pas le lui pardonner - nulle part.

Inutile, donc, d'imaginer une incitation au suicide pour un homme aussi coincé.

Cette mort, comme celle de Claude Savoie il y a 19 ans, évite cependant une accusation publique, une communication de preuve délicate, un étalage gênant et dangereux d'informations.

Elle referme tragiquement le dossier et en un sens, oui, elle règle bien des problèmes.

Voici les policiers renvoyés à leurs affaires internes autour du contrôle de l'information la plus délicate de toutes. Mais au moins, ce sera à régler en famille - une famille où l'on pensait savoir à qui faire confiance. Ce n'est pas du désabusement que le constater: il soulage plein de gens.

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ticle_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

[ViViiii]

Comme le dit l article plus haut. il était finis d avance ce type..
Corompus, et des contrats sur sa tete sur les deux cotés de la cloture , voila quand tu joues avec le feux

[Anya]

Retrouvé sans vie dans un hôtel
Ian Davidson a laissé une lettre
Éric Thibault
19 janvier 2012



Ian Davidson a laissé une lettre et des documents dans la chambre d'hôtel où il a passé sa dernière nuit avant de s'enlever la vie à l'aide d'une arme blanche.

Bien que des sources policières eurent confirmé au Journal de Montréal la présence de ces écrits sur la scène de crime, leur contenu n'a cependant pas filtré des enquêteurs responsables de faire la lumière sur cette mort violente.

Le corps ensanglanté du sergent-détective à la retraite Ian Davidson a été découvert peu après 8h30, gisant dans la salle de bains d'une chambre de l'hôtel Best Western Châteauneuf, à Laval.

C'est une femme de chambre qui a fait la macabre découverte avant d'alerter le 911.

«Il s'agissait d'une mort évidente, a mentionné l'agente Nathalie Lorrain, porte-parole de la police de Laval. Il y avait présence de lacérations au cou de l'homme en question. Un objet tranchant qui pourrait correspondre aux blessures a été retrouvé sous la victime.»

Les enquêteurs qui ont passé la scène au peigne fin pendant près de 10 heures «privilégient la thèse du suicide». «Aucune trace d'effraction ou d'intervention d'une tierce personne n'a été relevée», a ajouté l'agente Lorrain.

«Un type renfermé»

Ian Davidson, qui avait pris sa retraite en janvier 2011 après 33 ans de service au SPVM, avait loué cette chambre d'hôtel «en début de nuit», selon la police. Sa mort ne remontait pas à plus de quelques heures lorsque le cadavre a été examiné. Une autopsie sera pratiquée aujourd'hui ou demain pour confirmer la cause du décès.

Selon son ancien patron au service de renseignements du SPVM, Ian Davidson était un homme discret.

«C'était un type renfermé, à l'ordre et assidu au travail. C'était un policier sans reproche, au-dessus de tout soupçon, qui était bien derrière son clavier d'ordinateur», a dit Richard Dupuis sur les ondes de TVA.

M. Dupuis s'est dit «convaincu» que le SPVM n'allait pas abandonner son enquête malgré la mort du suspect, pour «tenter de savoir s'il a pu couler ces informations au crime organisé».

L'appât du gain reste le mobile soupçonné derrière cette tentative de monnayer une liste de plusieurs centaines d'informateurs. On croit que Davidson avait l'intention de vendre la liste au plus offrant, d'empocher le magot et de s'installer au Costa Rica, où il aurait des assises.

Après deux divorces en 1993 et en 2007, le policier retraité et sa nouvelle conjointe avaient réhypothéqué leur résidence de Laval, en août dernier, contractant un emprunt de 214 000 $.

Un larcin nécessaire

Prétextant l'urgence de la situation, les policiers de Montréal se sont appropriés l'ordinateur portable d'Ian Davidson en commettant un acte criminel.

Le SPVM ne le confirmera pas de façon officielle. Mais plusieurs sources ont concécé qu'en cours d'enquête, les policiers ont bel et bien fracassé une vitre de la camionnette de marque Jeep Patriot du suspect, qu'il avait laissé sans surveillance, afin de s'emparer de l'ordinateur portable qui se trouvait à l'intérieur.

L'analyse du contenu de l'ordinateur a ensuite permis aux limiers d'y trouver une copie de la liste confidentrielle d'informateurs civils dont ils étaient à la recherche.

Il s'agit d'une procédure rarement utilisée par les forces de l'ordre, mais qui est permise en des circonstances exceptionnelles par le code criminel canadien, depuis dix ans, surtout dans des enquêtes sur le crime organisé ou dans des cas où la sécurité d'un informateur est en péril.

Une perquisition menée à son domicile lavallois a aussi mené à la saisie de supports informatiques sur lesquels des renseignements du genre avaient été téléchargés.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 45439.html" onclick="window.open(this.href);return false;

[Anya]

Suicide de la présumée taupe du SPVM
La mafia était à ses trousses
Éric Thibault
19 janvier 2012

Menacée par la mafia et exposée au grand jour, la présumée taupe de la police de Montréal s'est donné la mort, hier, sans savoir qu'elle n'aurait probablement jamais eu à faire face à la justice.

Le Journal de Montréal a appris, de sources proches du dossier, que le sergent détective à la retraite Ian Davidson s'était récemment fait conseiller de «disparaître».

Sans quoi la mafia, sur laquelle les yeux des policiers étaient braqués en raison de cette affaire de marchandage de renseignements confidentiels, se chargerait de son cas. Le SPVM n'en aurait toutefois pas eu vent.

D'après nos informations, l'ancien limier du service de renseignements du SPVM avait approché directement un membre influent de la mafia italienne, en avril 2011, pour lui vendre une liste secrète des 2000 informateurs civils de la police montréalaise.

Davidson lui avait exhibé quatre noms d'«indics» pour démontrer qu'il était sérieux, réclamant de la mafia un million de dollars en échange de la liste complète. Une liste copiée des banques de données informatiques du SPVM et à laquelle il était l'un des trois seuls policiers à avoir accès.

Croyant à un guet-apens, le mafieux a pris note des noms des informateurs, ainsi que du numéro de téléphone cellulaire de ce policier qui lui était inconnu, d'après nos sources. Il a demandé à son avocat de faire des vérifications auprès d'un enquêteur du SPVM, ce qui a déclenché la fameuse enquête.

Des informations non confirmées par le SPVM laissent aussi entendre que Davidson aurait offert sa liste secrète à au moins un autre membre du crime organisé italien.

Mais selon le corps policier, rien ne laisse croire que la liste circulerait en ce moment, l'état-major ayant assuré que les informateurs n'étaient «pas en danger».

Renseignements «sensibles»

Pris en souricière entre la mafia et la police, Ian Davidson a été avisé, mardi soir, par un représentant de son ancien employeur, qu'il devait s'attendre à ce que son nom soit divulgué par les médias. Il a choisi de disparaître au cours de la nuit. Pour de bon.

Toutefois, selon plusieurs sources crédibles, la justice québécoise n'aurait probablement pas porté d'accusation criminelle contre lui.

Des membres de la direction du SPVM et des enquêtes se sont réunis à plusieurs reprises au cours des dernières semaines. Les participants se perdaient en conjectures sur la nature des accusations qui auraient pu être portées contre le policier.

Ian Davidson aurait subtilisé un support électronique appartenant au Service pour copier la liste, ce qui aurait résulté en une simple accusation de vol d'une valeur de moins de 5 000 $. L'enquête n'a pas permis de prouver sans l'ombre d'un doute que le policier a bel et bien vendu la fameuse liste et obtenu de l'argent en retour.

On peut surtout se questionner sur l'admissibilité de la preuve obtenue durant l'enquête si le dossier s'était retrouvé devant les tribunaux. La «sensibilité» et le caractère confidentiel de certains renseignements auraient peut-être fait en sorte qu'ils n'auraient pu être déposés ou transmis à la défense, comme le veulent les règles judiciaires de divulgation de preuve.

Il aurait également été très surprenant que les individus liés à la mafia auxquels Ian Davidson aurait présumément offert la liste acceptent de témoigner en cour dans une telle affaire.

Ian Davidson a été appréhendé en octobre, à l'aéroport Trudeau, dans un scénario digne d'Hollywood : des policiers l'ont discrètement «enlevé» et mis dans un véhicule Suburban avant de l'interroger, alors qu'il s'apprêtait à partir au Costa Rica.

Or, à la mi-janvier, après neuf mois d'enquête, il n'était toujours pas accusé. Mardi, l'assistant-directeur Didier Deramont a déclaré au Journal qu'on espérait compléter l'enquête avant la fin du mois. Au bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales, on confirmait n'avoir encore rien reçu du SPVM dans cette affaire.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 44537.html" onclick="window.open(this.href);return false;

[Anya]

La taupe du SPVM : une femme aurait réservé la chambre
Agence QMI
19/01/2012

MONTRÉAL – Quelqu'un d'autre que l'ancien sergent-détective du SPVM, qui s'est enlevé la vie mercredi dans un hôtel de Laval, aurait réservé la chambre dans laquelle son corps a été trouvé.

Le chroniqueur judiciaire Claude Poirier a appris que la chambre de l'hôtel Best Western Châteauneuf, en bordure de l'autoroute 15, aurait été réservée par une femme.

« Est-ce que Ian Davidson était seul à l'hôtel ?, s'est questionné M. Poirier. Il y a des bandes vidéo. Est-ce qu'on le voit avec quelqu'un d'autre? »

La police de Laval n'a pas voulu confirmer ces informations.

Ian Davidson, un résidant de Laval, aurait tenté de vendre des noms d'informateurs de la police à la mafia sicilienne.

Son corps aurait été retrouvé ensanglanté et présentait des lacérations à la gorge.

L'ancien policier du Service de police de Montréal s'était fait conseiller de « disparaître », selon Le Journal de Montréal. Il aurait reçu des menaces de la part de la mafia.

« Pression énorme »

Ian Davidson subissait une énorme pression, d'après le criminaliste Daniel Rock.

« Depuis des mois, on met une pression énorme sur cet homme », a indiqué Me Rock en entrevue avec Claude Poirier, au Vrai négociateur, à LCN.

« On parle de quelqu'un qui aurait eu de façon électronique une liste, a-t-il poursuivi. Si vous avez des informations sur une clé USB, vous pouvez les transférer ailleurs, vous pouvez les envoyer par courriel. Ça veut dire que cette liste peut se retrouver partout. La meilleure approche était de le retirer de la circulation le plus vite possible. »

M. Rock a rappelé qu'Ian Davidson avait déjà été arrêté. « C'est beaucoup de pression quand on l'arrête, on le relâche, on lui dit que son nom va sortir et qu'il y a bien du monde qui voudrait le tuer. »

Ce policier expérimenté issu de l'unité des renseignements du SPVM, qui avait récemment pris sa retraite, faisait l'objet d'une enquête depuis l'automne dernier pour avoir tenté de vendre des informations hautement confidentielles au Calabrais Tony Mucci, un membre influent de la mafia montréalaise.

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 05131.html" onclick="window.open(this.href);return false;

---------------------------------------------------------

La taupe s'était réfugiée à l'hôtel avec sa conjointe
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

[Anya]

Le dernier message d'Ian Davidson
«It's over»
Éric Thibault et Marc Pigeon
20 janvier 2012

Se sentant coincé de toutes parts, Ian Davidson a expédié à sa conjointe un texto sans équivoque sur ses intentions, mercredi matin. «C'est fini», a-t-il écrit en anglais, avant d'en finir.

C'est par ce message téléphonique dramatique que la présumée taupe du Service de police de Montréal (SPVM) a fait ses adieux, a appris Le Journal de Montréal de sources fiables.

Selon nos informations, le sergent-détective à la retraite, qui a tenté de vendre à la mafia la liste secrète des centaines d'informateurs civils de la police en réclamant un million de dollars, venait de passer sa dernière nuit en compagnie de sa conjointe et de la fille de celle-ci, à l'hôtel Châteauneuf, à Laval.

En route vers l'école

C'est sa conjointe qui, mardi en fin de soirée, a réglé la location de la chambre. Ian Davidson est allé la rejoindre en apportant pas seulement des effets personnels avec lui.

Dans les heures précédentes, le SPVM l'avait avisé que des médias s'apprêtaient à divulguer son identité. La police a toutefois démenti qu'elle aurait prévenu son ex-employé que sa vie pouvait être en danger.

Mercredi matin, à 7h45, sa conjointe, qu'il fréquentait depuis environ six ans, a quitté l'hôtel pour aller conduire sa fille à l'école, laissant l'ancien spécialiste des renseignements criminels seul dans la chambre.

À 8 h 15, elle a reçu le message texte où Ian Davidson lui annonçait que tout était terminé pour lui.

La dame a aussitôt alerté le 911 et dès leur arrivée à l'hôtel, les patrouilleurs de Laval ont fait déverrouiller la porte de la chambre par un employé. Quand ils sont entrés dans la salle bain, Ian Davidson était déjà mort, après s'être tranché la gorge. L'autopsie pratiquée hier a confirmé la thèse du suicide.

Clans rivaux sollicités

Le Journal a également appris qu'Ian Davidson se serait livré à une forme de surenchère très risquée, en offrant la liste secrète d'informateurs non pas seulement à un seul acteur du crime organisé, mais plutôt à deux factions rivales de la mafia italienne.

On savait déjà qu'il avait approché un personnage important de la mafia en lui exhibant quatre noms d'«indics» et en lui réclamant 1 000 000 $ pour avoir la liste complète. Comme le mafieux flairait un piège et n'a pas mordu à l'hameçon (mandatant plutôt son avocat d'aller vérifier ces noms auprès d'un enquêteur du SPVM), Davidson se serait tourné vers un autre membre connu de la mafia italienne.

Selon des informations non confirmées par la police, Davidson aurait même reçu une somme d'argent durant ces tractations.

Menaces du crime organisé

Le SPVM a assuré toute la semaine que la fameuse liste n'était pas en circulation et que ses informateurs civils -nombreux à avoir manifesté leur inquiétude auprès des policiers à la suite de cette affaire -ne craignaient rien.

Hier, Le Journal rapportait que Ian Davidson s'était fait conseiller de «disparaître» par un individu relié à la mafia. Des menaces dont le SPVM n'aurait pas été informé. Il avait été arrêté puis relâché en octobre 2011, après sept mois d'enquête. Aucune accusation ne pesait sur lui.

Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a réitéré sa confiance envers le chef du SPVM, Marc Parent, hier. «C'est très préoccupant. Je pense qu'il a pris ça au sérieux. C'est un problème qui a été pris à temps», a-t-il dit au Journal.

«Il faut avoir des mesures qui nous assurent que nous sommes protégés», a rappelé le ministre, en plaidant pour «un resserrement des contrôles en profondeur».

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 45114.html" onclick="window.open(this.href);return false;

[Anya]

Suicide de Ian Davidson
Des documents sensibles dans sa chambre d'hôtel?
Éric Thibault et Marc Pigeon
20 janvier 2012

La fouille minutieuse de la chambre d'hôtel où la présumée taupe du SPVM a été retrouvée sans vie, mercredi, aurait permis de découvrir des documents qui pourraient s'avérer encore plus compromettants que la liste des informateurs de police dont il est question dans les médias depuis lundi, a appris le Journal de Montréal.

Peu après la découverte du corps sans vie de Ian Davidson, mercredi matin dans une chambre de l'hôtel Châteauneuf, un processus d'enquête aussi sérieux que minutieux s'est mis en branle.

En fouillant la chambre, les policiers ont retrouvé une brève note manuscrite donnant à sa famille quelques indications sur la façon dont il souhaitait qu'on dispose de son corps.

Mais les policiers ont surtout mis la main sur des documents, notamment des supports informatiques tels qu'un ordinateur portable, un iPod et une ou des clés USB contenant des informations ultrasensibles.

«Tout le kit»

Selon une source policière crédible proche de l'enquête, des documents «pires» que ce qui circule depuis lundi auraient été trouvés. «Tout le kit», a dit la source.

Il a été impossible de savoir avec exactitude de quoi il s'agissait.

Questionné quant à savoir s'il pouvait s'agir d'informations sur les policiers agents doubles ou encore sur les enquêtes en cours, l'interlocuteur a simplement répété «tout le kit».

Plus tôt cette semaine, un autre acteur du milieu policier avait indiqué au Journal qu'au-delà de la sécurité des informateurs fichés à la police, la sécurité des policiers eux-mêmes, notamment les agents doubles, préoccupait.

Spécialiste de l'informatique

Rappelons que Ian Davidson était un policier futé et très habile en ce qui a trait à l'informatique. Il avait d'ailleurs participé à la conception de la banque de données contenant des renseignements sur les informateurs.

Appelées à commenter ces informations, hier, tant la police de Laval que la police de Montréal ont indiqué n'avoir aucun commentaire à formuler sur cette affaire.

À l'opposé, une autre source s'est dite surprise de ces révélations, indiquant qu'il avait jusqu'ici été impossible d'accéder aux fichiers cryptés contenus dans ces supports informatiques : l'expert de la police de Laval serait à l'extérieur de la région.

Tout a été filmé

Par ailleurs, selon nos informations, les policiers lavallois n'ont couru aucun risque et n'ont rien négligé en manipulant ces documents. Ils auraient agi comme dans un véritable film d'espionnage.

L'entrée dans la chambre d'hôtel, sa fouille ainsi que la saisie des fameux documents ont été rigoureusement filmées par des policiers lavallois, tout comme leur transport vers un endroit sécuritaire.

Selon nos sources, les documents ont été mis sous scellés et sont actuellement gardés dans un endroit sécuritaire, filmé 24 heures par jour.

Toute cette affaire, entourée d'une aura de mystère, est traitée avec beaucoup de doigté par les autorités policières. Rarement a-t-on vu un dossier aussi sensible et délicat.

L'affaire a même des répercussions jusqu'aux hautes instances du ministère de la Sécurité publique, qui suit son évolution avec une grande attention, a-t-on appris.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/region ... 50407.html" onclick="window.open(this.href);return false;

[Anya]

Un suicide ???
Stéphane Laporte - La Presse
20 janvier 2012

Ce fut la première dépêche : la présumée taupe se serait suicidée.

Il me semble que cela aurait dû être: on a retrouvé mort, le corps de la présumée taupe.

Tout de suite le mot suicide était lié à l’évènement.

Pour ne pas qu’on en doute.

Et voilà que l’enquête nous révèle, à peine 2 jours plus tard, que la théorie du suicide est confirmée.

Cet empressement à parler de suicide, cet empressement à confirmer le suicide, me donne l’impression qu’on essaie de nous en passer une petite vite…

Pas vous ?

http://blogues.cyberpresse.ca/laporte/2 ... ECRAN1POS7" onclick="window.open(this.href);return false;

[Anya]

L'Affaire Davidson
Patrick Lagacé - La Presse
21 janvier 2012

Quand il a tenté de vendre les secrets les plus confidentiels de la police de Montréal, Ian Davidson n'a pas agi seul. Quelqu'un l'a aidé, notamment pour prendre contact avec un gang de Kurdes sévissant au centre-ville afin qu'il achète la liste des informateurs confidentiels de la police.

Celui qui a aidé Ian Davidson à marchander la base de données contenant le nom de milliers d'informateurs confidentiels était encore plus proche qu'un ami.

C'était son fils, Christian.

C'est Christian, un travailleur de la construction dans la vingtaine, qui a approché le gang de Kurdes, par courriel. Il a également été enregistré discutant de cela avec son père par les policiers qui étaient à ses trousses, entre avril et octobre 2011.

C'est ce qui ressort d'informations recoupées par les différents journalistes de La Presse qui, cette semaine, ont travaillé sur cette affaire troublante et fascinante, celle d'un policier sans histoire qui, après 33 ans de carrière, décide de monnayer des données hypersensibles.

Rien n'indique, selon ce qu'on sait, que le fils ait eu accès au contenu de la base de données. Il aidait son père - qu'il présentait comme son «patron» - à marchander ces informations.

Et comme lui, Christian Davidson n'a jamais été accusé dans cette affaire.

Pourquoi?

Parce que monter le dossier d'accusation a représenté un véritable casse-tête pour les policiers et pour la Couronne après que Davidson eut été interpellé à l'aéroport de Montréal, en octobre. Les règles de divulgation de la preuve sont telles que la Couronne aurait probablement dû remettre à la défense le matériel informatique récupéré, au prix d'efforts dignes d'un thriller, par les policiers affectés à l'enquête.

Au chapitre strictement matériel, il ne s'agit que d'un vol de moins de 5000$. Il y avait peut-être quelque aspect fascinant au point de vue légal - peut-on faire accuser quelqu'un de méfait ayant pu causer la mort parce que ce qu'il voulait vendre aurait pu sonner le glas pour bien des gens? -, mais ceux qui tentaient de piéger Davidson ne voulaient pas risquer de compromettre la sécurité des informateurs avec un procès.

Il m'a été impossible de retracer Christian Davidson. Un message laissé à des proches est resté sans réponse.

La Presse a décrit, mercredi, la vaste enquête qui a mené à la récupération des données subtilisées par Ian Davidson, peu avant sa retraite de la division du renseignement criminel, en janvier 2011.

Il y a, dans cette enquête, du grand art: les agents qui y ont été affectés savaient que des vies dépendaient du fruit de leurs efforts. Ils ont travaillé à l'avenant, avec un souffle admirable.

Oui, le «système» a gaffé: ce genre de base de données ne devrait jamais se retrouver à vendre au plus offrant. Mais ceux qui ont traqué Davidson et son matériel informatique ont présenté, dans l'ombre, le côté le plus réjouissant d'une police pugnace et flexible.

Après l'arrestation d'Ian Davidson - et son élargissement, sans accusations -, les policiers du SPVM ont toujours espéré que le «traître» se mettrait à table, accablé par les remords et par la pression à laquelle il devait désormais faire face.

Ça aurait facilité le travail des flics. Ça aurait permis de savoir ce que Davidson avait fait, entre janvier (date de sa retraite) et le printemps 2011 (quand le SPVM a eu vent d'un mystérieux «vendeur». Ça aurait permis de savoir, par exemple, s'il n'existe pas quelque part de copies de la précieuse liste des informateurs secrets.

En l'avertissant, cet automne, que des éléments criminels pourraient tenter de l'éliminer, et en l'avertissant, mardi soir, que La Presse s'apprêtait à révéler son nom, les policiers du SPVM suivaient les procédures internes.

Mais il est permis de penser qu'ils ne répugnaient pas à mettre sur le traître une autre couche de pression, pour le convaincre de parler.

Ça n'a pas fonctionné. Quand Davidson a flanché, après une ultime nuit caché dans un hôtel de Laval, c'est un couteau que sa main a trouvé. Pas le numéro de téléphone des enquêteurs qui le traquaient.

Quand la police gaffe, c'est au public qu'elle doit normalement des explications. Ici, le plus grand corps de police du Québec, aux avant-postes de la lutte au crime organisé québécois, doit certainement des explications.

Tout le monde comprendra qu'une partie du bilan de l'affaire Davidson restera confidentielle, vu la nature des informations qu'elle contient. Comme tout le monde comprend qu'un salopard peut vendre son âme en trahissant son camp. De Judas à Kim Philby, l'Histoire est remplie de Ian Davidson.

Mais le SPVM doit expliquer, clairement et publiquement, un certain nombre de choses, qui tournent toutes autour d'une question...

En quoi, désormais, les secrets du SPVM seront-ils mieux protégés, au chapitre de l'imperméabilité des variables humaine et informatique?

Quand la police gaffe, c'est au public qu'elle doit normalement des explications. Dans cette affaire, c'est aux gens qui décident de collaborer avec elle, souvent au péril de leur vie.

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ECRAN1POS3" onclick="window.open(this.href);return false;

[gazzoux1]

Méchante famille de corrompue !

[Anya]

Claude Aubin, policier enquêteur retraité du SPVM - La corruption aurait infiltré le Service de police de Montréal (SPVM) selon un ancien enquêteur.
Intervenants : Paul Arcand
23/01/2012 - Durée : 18:34
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=122132" onclick="window.open(this.href);return false;


Claude Aubin en entrevue à Denis Lévesque
01/23/12 @ 21:24
Un ex-policier qui a fait de la prison pour avoir vendu des informations
policières au crime organisé.
http://tvanouvelles.ca/video/1410249873 ... -levesque/" onclick="window.open(this.href);return false;