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Sondage "frais de scolaité". Quelle est votre position?
Publié : jeu. mai 03, 2012 9:47 am
par NetRoll
J'aimerais avoir le poul réel des gens ici sur la question
Trouvez-vous que la proposition du gouvernement correcte, que les frais de scolarité aient augmentés de 2225$ en 12 ans (500$ les 5 dernières années + le 1725 proposé) donc plus que doublés sur la période, considérant que nous avons encore les frais les plus bas au Canada?
Trouvez-vous que la hausse est trop subite et qu'il est pertinent d'avoir une certaine hausse, mais pas de grève?
Trouvez-vous qu'il ne devrait pas y avoir d'augmentation, mais pas de grève pour ne pas perturber les gens/perdre vos sessions, etc.?
Trouvez-vous que la hausse des frais ne devrais pas être etbque la grève est justifiée, que les étudiants des prochaines années sont les futurs payeurs d'impôts, et que si la juste part ne doit pas s'appliquer aux études pas plus qu'à la santé, que c'est un choix de société d'instruire nos enfants?
Publié : jeu. mai 03, 2012 9:49 am
par pucinette
Moi je dirais POUR une certaine hausse et pour la grève

Les gens qui sont en grève ne sont pas nécessairement tous partisan du gel, mais contre la hausse "sauvage" proposée.
Re: Sondage "frais de scolaité". Quelle est votre position?
Publié : jeu. mai 03, 2012 9:55 am
par Krysantheme
Même si je suis écoeuré d'en entendre parler... Je suis pour une certaine hausse. Au début je m'en foutais de la grève. Même si je n'était pas d'accord avec le pourquoi. Après tout on a bien le droit de défendre ses valeurs et opinions. Mais la je pense qu'on a fait le tour et qu'il est temps d'activer ( des 2 côtés ) et d'arrêter les enfantillages. Donc POUR une certaines hausse et CONTRE cette foutue grève qui fini plus.
Publié : jeu. mai 03, 2012 10:03 am
par toutit3
pucinette a écrit : Moi je dirais POUR une certaine hausse et pour la grève

Les gens qui sont en grève ne sont pas nécessairement tous partisan du gel, mais contre la hausse "sauvage" proposée.
Même chose pour moi : Pour une certaine hausse, pour la grève.
Re: Sondage "frais de scolaité". Quelle est votre position?
Publié : jeu. mai 03, 2012 10:14 am
par Intégrale
Je suis pour l'augmentation. Je suis pour le pourcentage, je suis contre que ça ait été gelé si longtemps. Oui c'est un gros pourcentage, mais ce n'est pas un si gros montant si on le relativise. Je suis contre la gestion de certains choses par les universités. Je suis contre la gestion de la crise par le gouvernement. Je suis pour la grève, dans l'optique que si personne réagit, on pourrait se faire passer des augmentations sans fin. Mais je suis contre la grève, dans la méthode, l'acharnement, le coût associé qu'on va tous absorbé... pour un si petit montant au bout du compte, dans un carrière de 40 ans.
Re: Sondage "frais de scolaité". Quelle est votre position?
Publié : jeu. mai 03, 2012 10:28 am
par NetRoll
Moi, ce qui me tanne le plus, c'est qu'il y ait du gaspillage, de la corruption partout, et on se dit que c'est pas grave, on va augmenter les frais de scolarité, on va mettre une taxe santé, on va mettre des péages, pis les milliards de déficit accumulés, c'est toujours bin pas les étudiants de cegep d'aujourd'hui qui les ont accumulés, mais ils vont payer des impôts toute leur vie pour par exemple.
Dans mon cas, j'ai dû payer toutes mes études. Mon père faisait trop d'argent pour les prêts, mais pasnassez pour oarticuper dans la réalité. Ils habitaient Montréal, alors il aurait fallu que j'aille à l'extérieur étudier pour avoir de l'aide. J'ai donc dû travailler. Si les frais avaient été 2x plus hauts, je n'aurais juste pas pu étudier, et aujourd'hui, je ne contribuerait pas au même niveau aux impôts. Et je ne doute pas une seconde que le salaire de mon père d'alors équivaut à 65000$ d'aujourd'hui, donc même avec les dernières mesures, je n'aurais pas d'aide.
Et ma situation était similaire à la situation de plusieurs de mes amis à ce moment.
Mon point de vue est que les étudiants vont en payer toute leur vie de l'impôt, on peux-tu les laisser aller à l'école?
Publié : jeu. mai 03, 2012 11:13 am
par Intégrale
NetRoll a écrit : Moi, ce qui me tanne le plus, c'est qu'il y ait du gaspillage, de la corruption partout, et on se dit que c'est pas grave, on va augmenter les frais de scolarité, on va mettre une taxe santé, on va mettre des péages, pis les milliards de déficit accumulés, c'est toujours bin pas les étudiants de cegep d'aujourd'hui qui les ont accumulés, mais ils vont payer des impôts toute leur vie pour par exemple.
Dans mon cas, j'ai dû payer toutes mes études. Mon père faisait trop d'argent pour les prêts, mais pasnassez pour oarticuper dans la réalité. Ils habitaient Montréal, alors il aurait fallu que j'aille à l'extérieur étudier pour avoir de l'aide. J'ai donc dû travailler. Si les frais avaient été 2x plus hauts, je n'aurais juste pas pu étudier, et aujourd'hui, je ne contribuerait pas au même niveau aux impôts. Et je ne doute pas une seconde que le salaire de mon père d'alors équivaut à 65000$ d'aujourd'hui, donc même avec les dernières mesures, je n'aurais pas d'aide.
Et ma situation était similaire à la situation de plusieurs de mes amis à ce moment.
Mon point de vue est que les étudiants vont en payer toute leur vie de l'impôt, on peux-tu les laisser aller à l'école?
Mais ils peuvent y aller à l'école!!! De 5 ans à 16 ans, il y a le primaire et le secondaire. Ensuite les étudiants ont aussi accès au DEP, au DEC. Il n'y a pas juste l'université! Certains métiers contribuent aux impôts au même niveaux que certains universitaire, certains métiers contribuent plus aux impôts!
Pour ma part, j'ai eu la chance d'avoir des REEE pour m'aider à payer mes études, et j'ai travaillé, pendant les sessions et l'été. Mon chum n'a jamais eu droit aux prêts et bourses. Il a du déménager en appartement, car avec son horaire et le transport en commun, il arrivait chez lui à 1h30 du matin, avec des cours à 8h le lendemain. Même s'il habitait à 20 minutes de Montréal. Il a fini ses études sans dettes. Sans loisirs, sans linge neuf, avec un budget de 3$ de bière par semaine, sans beurre ni lait dans son kraft diner, sans lait ni sucre dans son café, mais il a réussi. Après ses études, ill a fait déguster des saucisses à coktail pendant 5 mois dans des supermarchés parce que personne ne voulait l'engager à cause de la récession. Aujourd'hui 9 ans plus tard, il est reconnu dans son domaine, il a une expertise, il est à son compte, il voit amplement les efforts qu'il a mit monétairement, et il le referait, même avec endettement. C'est un investissement, et quand on y contribue à 12%, et qu'on demande d'y contribuer à 17%, non ce n'est pas exagéré, même si sur le coup ça fait mal.
Comment est-ce que tout le reste du Canada peut étudier avec des frais plus élevés que les nôtres, et que nous, bien en dessous même avec des frais moindre on ne pourrait pas. 6000$ sur 3 ans. 2000$ par année! Si c'est ça qui empêche de faire des études universitaires, so be it.... l'investissement en vaut pas la peine pour la personne qui trouve ça trop! Rendu là, je dirais que c'est la résistance au risque de l'investissement qui est en jeu.
Le gouvernement investi mal l'argent des contribuables, mais les étudiants aussi! Combien d'étudiants lâche leurs études universitaire sans finir. Le Québec à la statistique la plus désolante à ce niveau! Combien d'étudiant on accumulé plus de 5 ans d'études post-secondaire, sans avoir passé plus de 2 sessions dans le même programme. Et s'acharne sans cesse à revenir. C'est totalement du gaspille! Pourquoi est-ce que ces personnes ne comprennent pas que ce n'est pas pour eux, qu'il n'y personne pour lui dire qu'ils gaspillent notre argent... peut importe leurs nobles raisons?
Bref! y'a pas de bonne réponse, autant d'un bord que de l'autre. Ça prend juste une machine à voyager dans le temps pour changer des décisions qui on été prises jadis.
Publié : jeu. mai 03, 2012 11:19 am
par x-superficial-x
Je suis pour la hausse, à condition que l'argent qu'on paie soit bien investi.
Et je dois avouer que je suis un peu tannée d'en entendre parler aussi

Publié : jeu. mai 03, 2012 11:24 am
par ornitho-max
C'est difficile de répondre. Si j'avais le budget du Québec entre les mains. il n'y aurait pas de hausse.
La greve sure depusi bien trop longtemps ni le gouv ou les étudiants ont l'air de vouloir adopter un position entre les 2.
Je dirais que je suis contre la hausse contre la greve.
Publié : jeu. mai 03, 2012 11:46 am
par NicoNico
Intégrale a écrit : Je suis pour l'augmentation. Je suis pour le pourcentage, je suis contre que ça ait été gelé si longtemps. Oui c'est un gros pourcentage, mais ce n'est pas un si gros montant si on le relativise. Je suis contre la gestion de certains choses par les universités. Je suis contre la gestion de la crise par le gouvernement. Je suis pour la grève, dans l'optique que si personne réagit, on pourrait se faire passer des augmentations sans fin. Mais je suis contre la grève, dans la méthode, l'acharnement, le coût associé qu'on va tous absorbé... pour un si petit montant au bout du compte, dans un carrière de 40 ans .
Tu résumes ma pensée

Re: Sondage "frais de scolaité". Quelle est votre position?
Publié : jeu. mai 03, 2012 11:48 am
par Matthyboy
ca résume pas mal déjà la pensée de la population...
66% contre la grève
28% pour la grève
6% s'en calissent
Publié : jeu. mai 03, 2012 11:48 am
par viky
Intégrale a écrit : [...]
Mais ils peuvent y aller à l'école!!! De 5 ans à 16 ans, il y a le primaire et le secondaire. Ensuite les étudiants ont aussi accès au DEP, au DEC. Il n'y a pas juste l'université! Certains métiers contribuent aux impôts au même niveaux que certains universitaire, certains métiers contribuent plus aux impôts!
Pour ma part, j'ai eu la chance d'avoir des REEE pour m'aider à payer mes études, et j'ai travaillé, pendant les sessions et l'été. Mon chum n'a jamais eu droit aux prêts et bourses. Il a du déménager en appartement, car avec son horaire et le transport en commun, il arrivait chez lui à 1h30 du matin, avec des cours à 8h le lendemain. Même s'il habitait à 20 minutes de Montréal. Il a fini ses études sans dettes. Sans loisirs, sans linge neuf, avec un budget de 3$ de bière par semaine, sans beurre ni lait dans son kraft diner, sans lait ni sucre dans son café, mais il a réussi. Après ses études, ill a fait déguster des saucisses à coktail pendant 5 mois dans des supermarchés parce que personne ne voulait l'engager à cause de la récession. Aujourd'hui 9 ans plus tard, il est reconnu dans son domaine, il a une expertise, il est à son compte, il voit amplement les efforts qu'il a mit monétairement, et il le referait, même avec endettement. C'est un investissement, et quand on y contribue à 12%, et qu'on demande d'y contribuer à 17%, non ce n'est pas exagéré, même si sur le coup ça fait mal.
Comment est-ce que tout le reste du Canada peut étudier avec des frais plus élevés que les nôtres, et que nous, bien en dessous même avec des frais moindre on ne pourrait pas. 6000$ sur 3 ans. 2000$ par année! Si c'est ça qui empêche de faire des études universitaires, so be it.... l'investissement en vaut pas la peine pour la personne qui trouve ça trop! Rendu là, je dirais que c'est la résistance au risque de l'investissement qui est en jeu.
Le gouvernement investi mal l'argent des contribuables, mais les étudiants aussi! Combien d'étudiants lâche leurs études universitaire sans finir. Le Québec à la statistique la plus désolante à ce niveau! Combien d'étudiant on accumulé plus de 5 ans d'études post-secondaire, sans avoir passé plus de 2 sessions dans le même programme. Et s'acharne sans cesse à revenir. C'est totalement du gaspille! Pourquoi est-ce que ces personnes ne comprennent pas que ce n'est pas pour eux, qu'il n'y personne pour lui dire qu'ils gaspillent notre argent... peut importe leurs nobles raisons?
Bref! y'a pas de bonne réponse, autant d'un bord que de l'autre. Ça prend juste une machine à voyager dans le temps pour changer des décisions qui on été prises jadis.

Publié : jeu. mai 03, 2012 12:42 pm
par Channy
J'ai exactement le même point de vue qu'Intégrale, je suis d'accord avec elle à 100%.
J'y suis allée à l'université, j'ai fait 3 sessions et j'ai lâché. Je me suis rendue compte que le métier que je voulais faire n'était finalement pas pour moi. Pendant ces sessions universitaires, j'habitais loin de chez moi et mes conditions de vie en feraient frémir plus d'un : pas de char, pas de cell, pas d'ordi, pas d'internet, pas de câble, 50$ par semaine pour faire l'épicerie et payer toutes mes dépenses (incluant les produits nettoyants, mes brassées de lavage, papier de toilette, tout!), pas de sorties (évidemment!), etc.
J'ai eu des prêts (Cégep et Université), que j'ai remboursés pendant 10 ans, j'ai jamais eu une cenne de bourse, mes parents m'ont aidés du mieux qu'ils ont pu (avec 2 enfants aux études à l'extérieur) et je travaillais l'été.
Je suis d'accord que l'université n'est pas pour tous. J'étais super bonne à l'école, j'ai toujours été en haut de la moyenne et j'avais beaucoup de facilité. Je suis allée en enseignement de l'anglais langue seconde. Ça faisait des années que je voulais faire ça, j'étais certaine de mon choix. Je me suis trompée : j'ai finalement vu que non, je ne serais pas heureuse dans ce métier. L'été précédent mon abandon, j'avais été engagée comme secrétaire dans une entreprise de ma région (machinerie lourde). Je ne connaissais rien, ils m'ont formée. Lorsque j'ai quitté l'école, ils m'ont réengagée le temps que je décide quoi faire de ma vie. Je me suis rendue compte que j'aimais vraiment ça!
J'ai donc décidé de commencer/continuer ma carrière de secrétaire... au salaire minimum. Je n'ai pas de formation dans ce domaine, mais je suis bilingue et maintenant j'ai 15 ans d'expérience et les conditions qui vont avec. Je suis déménagée dans une autre ville depuis 8 ans, je travaille pour un manufacturier de machinerie lourde, une grosse compagnie, et j'ai des conditions de travail au-dessus de la moyenne dans mon domaine. Je suis maintenant coordonnatrice aux ventes, je trippe à faire mon métier, vraiment
Je me souviens qu'à mes retrouvailles en 2004, j'étais gênée de dire que j'avais lâché l'école, que j'étais "juste" secrétaire (sans même avoir suivi le cours!) alors que tous mes amis avaient des diplômes. Hey, Channy si bonne à l'école...

Maintenant, je me rends compte que j'aurais pu aller passer 8-10 ans à l'Université, à changer de programme tout le temps, sans trouver ma voie. Juste pour une question de standing, parce que ça fait hot d'avoir un BACC. L'expérience que j'ai acquis dans le domaine de la machinerie lourde (c'est tout un monde, croyez-moi!

), de la mécanique et du service technique ne s'acquiert pas à l'école. Ça fait de moi une employés spécialisée dans un domaine en pleine expansion où la main-d'oeuvre est rare... y'a pire dans la vie, hein?
Bref, tout ça pour dire que oui, y'en a une maudite gang qui vont à l'université même si l'intérêt n'est pas nécessairement là, pour toutes sortes de mauvaises raisons. Comme Intégrale, je trouve correct et normal que l'université ne soit pas accessible à tous. Quelqu'un qui VEUT vraiment y aller va trouver le moyen de payer : travail, prêts, etc. Oui, c'est poche en maudit de rembourser des prêts pendant 10 ans, mais je vois ça au même titre qu'une hypothèque : un investissement

Re: Sondage "frais de scolaité". Quelle est votre position?
Publié : jeu. mai 03, 2012 1:08 pm
par fleurissimo
J'ai lu le livre Université inc. Donc, je suis contre la hausse, et grève s'il le faut.
Avec une ministre aussi bornée, (Charest), c'est le seul moyen d'être entendu.
Je ne vois pas qui dans ce monde accepterait une hausse de 75% de peu importe l'objet, en disant Yeah!
Publié : jeu. mai 03, 2012 1:10 pm
par Soleil47
Je suis pour la hausse des frais de scolarité, la seule chose que je trouve déplorable, c'est que le gouvernement n'explique pas tellement à quoi exactement cela va servir cette hausse;
Je ne suis pas contre les manifestations ainsi que la grève, mais là, je trouve personnellement que cela dépasse les bornes. A mon avis, le fait de continuer la grève ne leur apportera rien de bon, surtout que des concessions, il semblerait que la CLASSE, ne veuille pas en faire: gel des frais et frais de scolarité: 0, ce qui est totalement impossible, enfin, ce que j'en comprends des demandes; hors, le président pourrait peut-être faire sa demande à l'Université d'Ottawa juste pour voir combien il lui en coûterait annuellement, il y verrait que c'est beaucoup plus dispendieux (7510.00$), disons qu'il y a une nette différence avec ce qu'il en coûte au Québec.
Le fait que les étudiants qui sont prêts à retourner en classe pour terminer leur session et qui en sont empêchés, désolée, mais cela ne passe pas, les associations étudiantes ne font pas partie d'aucun Code du Travail, donc, oui, s'il y a injonction, ils doivent retourner en classe (ce n'est pas comparable à une compagnie où les employés sont en grève). Et bien malheureux pour vous les profs, mais si vous devez donner votre cours, je ne vois pas de quoi vous vous plaignez, après tout, n'êtes-vous payés pour donner des cours, ce n'est pas votre grève à vous, bien beau que vous appuyez les élèves en grève, mais vous devriez ne pas recevoir votre salaire si vous décidez de ne pas donner votre cours.
Certains étudiants terminent cette année, je prends en exemple une jeune fille que j'ai rencontré la semaine dernière: elle termine cette année le CEGEP, en principe, suite à son stage, elle serait déjà engagée à 22.00$ de l'heure à la condition d'avoir son diplôme; ne sachant pas si la session sera annulée, elle va devoir retourner travailler à 9.00$ de l'heure à titre de serveuse dans un bar et reprendre sa session l'an prochain. Elle n'est pas toute seule dans ce cas, il y en a beaucoup d'autres.
C'est certain que nous sommes conscients que l'argent mis dans le budget de l'éducation est mal géré, mais cela, c'est un autre débat, ne pénalisons pas les élèves qui veulent terminer leur session, ils sont en droit de l'exiger.
Et je rajoute ceci: cela fait plusieurs années que je fais le rapport d'impôt d'un étudiant - eh oui, il a 31 ans, il est encore à l'Université, normal??? Non, il a changé je ne sais pas combien de fois de branche de cours, bon, je sais, ce n'est pas la majorité, mais il y en a tout de même plusieurs dans un cas comme celui-ci, cela ne devrait pas être permis pendant aussi longtemps; et je précise que depuis le temps qu'il est à l'Université, il n'a arrêté qu'un an pour aller en Chine.
Publié : jeu. mai 03, 2012 1:24 pm
par NetRoll
Intégrale a écrit : [...]
Mais ils peuvent y aller à l'école!!! De 5 ans à 16 ans, il y a le primaire et le secondaire. Ensuite les étudiants ont aussi accès au DEP, au DEC. Il n'y a pas juste l'université! Certains métiers contribuent aux impôts au même niveaux que certains universitaire, certains métiers contribuent plus aux impôts!
Pour ma part, j'ai eu la chance d'avoir des REEE pour m'aider à payer mes études, et j'ai travaillé, pendant les sessions et l'été. Mon chum n'a jamais eu droit aux prêts et bourses. Il a du déménager en appartement, car avec son horaire et le transport en commun, il arrivait chez lui à 1h30 du matin, avec des cours à 8h le lendemain. Même s'il habitait à 20 minutes de Montréal. Il a fini ses études sans dettes. Sans loisirs, sans linge neuf, avec un budget de 3$ de bière par semaine, sans beurre ni lait dans son kraft diner, sans lait ni sucre dans son café, mais il a réussi. Après ses études, ill a fait déguster des saucisses à coktail pendant 5 mois dans des supermarchés parce que personne ne voulait l'engager à cause de la récession. Aujourd'hui 9 ans plus tard, il est reconnu dans son domaine, il a une expertise, il est à son compte, il voit amplement les efforts qu'il a mit monétairement, et il le referait, même avec endettement. C'est un investissement, et quand on y contribue à 12%, et qu'on demande d'y contribuer à 17%, non ce n'est pas exagéré, même si sur le coup ça fait mal.
Comment est-ce que tout le reste du Canada peut étudier avec des frais plus élevés que les nôtres, et que nous, bien en dessous même avec des frais moindre on ne pourrait pas. 6000$ sur 3 ans. 2000$ par année! Si c'est ça qui empêche de faire des études universitaires, so be it.... l'investissement en vaut pas la peine pour la personne qui trouve ça trop! Rendu là, je dirais que c'est la résistance au risque de l'investissement qui est en jeu.
Le gouvernement investi mal l'argent des contribuables, mais les étudiants aussi! Combien d'étudiants lâche leurs études universitaire sans finir. Le Québec à la statistique la plus désolante à ce niveau! Combien d'étudiant on accumulé plus de 5 ans d'études post-secondaire, sans avoir passé plus de 2 sessions dans le même programme. Et s'acharne sans cesse à revenir. C'est totalement du gaspille! Pourquoi est-ce que ces personnes ne comprennent pas que ce n'est pas pour eux, qu'il n'y personne pour lui dire qu'ils gaspillent notre argent... peut importe leurs nobles raisons?
Bref! y'a pas de bonne réponse, autant d'un bord que de l'autre. Ça prend juste une machine à voyager dans le temps pour changer des décisions qui on été prises jadis.
Mais ton chum, si les frais avaient été 2x plus hauts, il n'aurait même pas eu de Kraft Dinner dans son bol.
C'est pas tellement question de gratuité là, mais d'augmenter les frais de 2225$, plus de 100% entre 2007 et 2019.
Moi en tout cas, je sais que je n'aurais pas pu y aller.
Publié : jeu. mai 03, 2012 1:28 pm
par pucinette
Netroll, pourrais -tu ajouter pour la grève et pour une hausse plus raisonnable dans tes choix de réponse ?

Publié : jeu. mai 03, 2012 1:32 pm
par NetRoll
Soleil47 a écrit : Je suis pour la hausse des frais de scolarité, la seule chose que je trouve déplorable, c'est que le gouvernement n'explique pas tellement à quoi exactement cela va servir cette hausse;
Je ne suis pas contre les manifestations ainsi que la grève, mais là, je trouve personnellement que cela dépasse les bornes. A mon avis, le fait de continuer la grève ne leur apportera rien de bon, surtout que des concessions, il semblerait que la CLASSE, ne veuille pas en faire: gel des frais et frais de scolarité: 0, ce qui est totalement impossible, enfin, ce que j'en comprends des demandes; hors, le président pourrait peut-être faire sa demande à l'Université d'Ottawa juste pour voir combien il lui en coûterait annuellement, il y verrait que c'est beaucoup plus dispendieux (7510.00$), disons qu'il y a une nette différence avec ce qu'il en coûte au Québec.
Le fait que les étudiants qui sont prêts à retourner en classe pour terminer leur session et qui en sont empêchés, désolée, mais cela ne passe pas, les associations étudiantes ne font pas partie d'aucun Code du Travail, donc, oui, s'il y a injonction, ils doivent retourner en classe (ce n'est pas comparable à une compagnie où les employés sont en grève). Et bien malheureux pour vous les profs, mais si vous devez donner votre cours, je ne vois pas de quoi vous vous plaignez, après tout, n'êtes-vous payés pour donner des cours, ce n'est pas votre grève à vous, bien beau que vous appuyez les élèves en grève, mais vous devriez ne pas recevoir votre salaire si vous décidez de ne pas donner votre cours.
Certains étudiants terminent cette année, je prends en exemple une jeune fille que j'ai rencontré la semaine dernière: elle termine cette année le CEGEP, en principe, suite à son stage, elle serait déjà engagée à 22.00$ de l'heure à la condition d'avoir son diplôme; ne sachant pas si la session sera annulée, elle va devoir retourner travailler à 9.00$ de l'heure à titre de serveuse dans un bar et reprendre sa session l'an prochain. Elle n'est pas toute seule dans ce cas, il y en a beaucoup d'autres.
C'est certain que nous sommes conscients que l'argent mis dans le budget de l'éducation est mal géré, mais cela, c'est un autre débat, ne pénalisons pas les élèves qui veulent terminer leur session, ils sont en droit de l'exiger.
Et je rajoute ceci: cela fait plusieurs années que je fais le rapport d'impôt d'un étudiant - eh oui, il a 31 ans, il est encore à l'Université, normal??? Non, il a changé je ne sais pas combien de fois de branche de cours, bon, je sais, ce n'est pas la majorité, mais il y en a tout de même plusieurs dans un cas comme celui-ci, cela ne devrait pas être permis pendant aussi longtemps; et je précise que depuis le temps qu'il est à l'Université, il n'a arrêté qu'un an pour aller en Chine.
Le gros problème que MOI j'ai, c'est qu'ils demandent plus d'argent d'un côté, et de l'autre, ils gaspillent ou ouvrent des facultés de l'UdeSherbrooke à Longueuil. Peut-être que pour CETTE université, le calcul investissement/retour est bon, mais l'investissement, c'est quand même nous tous qui le subissons, et je doute fortement que l'étudiant qui va aller à l'UdeS à Longueuil ne serait pas allé à une autre université à Montréal, donc des dépenses inutiles.
Et c'est pareil dans tous les secteurs. des services gouvernementaux qui fonctionnent mal et à perte, avec des dirigeants qui reçoivent des bonus, dépensent des sommes inutiles, etc.
Je suis tanné pas mal qu'on me demande toujours plus pour que ceux qui sont "dans la machine" se paient du luxe ou aient des avantages que nous n'aurons jamais.
À mon sens, le débat a même de beaucoup dépassé les frais de scolarité, mais ça englobe maintenant l'ensemble du public et des dépenses qui y sont faites, des gouvernements qui sont majoritaires alors qu'il y a 24% de la population à droit de vote qui les ont élus et qui gèrent tout ça comme bon leur semble, comme si 80% de la population était d'accord avec eux. C'est le raz-le-bol général bref.
Publié : jeu. mai 03, 2012 1:44 pm
par Skarhet
Channy a écrit : J'ai exactement le même point de vue qu'Intégrale, je suis d'accord avec elle à 100%.
J'y suis allée à l'université, j'ai fait 3 sessions et j'ai lâché. Je me suis rendue compte que le métier que je voulais faire n'était finalement pas pour moi.
Pendant ces sessions universitaires, j'habitais loin de chez moi et mes conditions de vie en feraient frémir plus d'un : pas de char, pas de cell, pas d'ordi, pas d'internet, pas de câble, 50$ par semaine pour faire l'épicerie et payer toutes mes dépenses (incluant les produits nettoyants, mes brassées de lavage, papier de toilette, tout!), pas de sorties (évidemment!), etc.
J'ai eu des prêts (Cégep et Université), que j'ai remboursés pendant 10 ans, j'ai jamais eu une cenne de bourse, mes parents m'ont aidés du mieux qu'ils ont pu (avec 2 enfants aux études à l'extérieur) et je travaillais l'été.
Je suis d'accord que l'université n'est pas pour tous. J'étais super bonne à l'école, j'ai toujours été en haut de la moyenne et j'avais beaucoup de facilité. Je suis allée en enseignement de l'anglais langue seconde. Ça faisait des années que je voulais faire ça, j'étais certaine de mon choix. Je me suis trompée : j'ai finalement vu que non, je ne serais pas heureuse dans ce métier. L'été précédent mon abandon, j'avais été engagée comme secrétaire dans une entreprise de ma région (machinerie lourde). Je ne connaissais rien, ils m'ont formée. Lorsque j'ai quitté l'école, ils m'ont réengagée le temps que je décide quoi faire de ma vie. Je me suis rendue compte que j'aimais vraiment ça!
J'ai donc décidé de commencer/continuer ma carrière de secrétaire... au salaire minimum. Je n'ai pas de formation dans ce domaine, mais je suis bilingue et maintenant j'ai 15 ans d'expérience et les conditions qui vont avec. Je suis déménagée dans une autre ville depuis 8 ans, je travaille pour un manufacturier de machinerie lourde, une grosse compagnie, et j'ai des conditions de travail au-dessus de la moyenne dans mon domaine. Je suis maintenant coordonnatrice aux ventes, je trippe à faire mon métier, vraiment
Je me souviens qu'à mes retrouvailles en 2004, j'étais gênée de dire que j'avais lâché l'école, que j'étais "juste" secrétaire (sans même avoir suivi le cours!) alors que tous mes amis avaient des diplômes. Hey, Channy si bonne à l'école...

Maintenant, je me rends compte que j'aurais pu aller passer 8-10 ans à l'Université, à changer de programme tout le temps, sans trouver ma voie. Juste pour une question de standing, parce que ça fait hot d'avoir un BACC. L'expérience que j'ai acquis dans le domaine de la machinerie lourde (c'est tout un monde, croyez-moi!

), de la mécanique et du service technique ne s'acquiert pas à l'école. Ça fait de moi une employés spécialisée dans un domaine en pleine expansion où la main-d'oeuvre est rare... y'a pire dans la vie, hein?
Bref, tout ça pour dire que oui, y'en a une maudite gang qui vont à l'université même si l'intérêt n'est pas nécessairement là, pour toutes sortes de mauvaises raisons. Comme Intégrale, je trouve correct et normal que l'université ne soit pas accessible à tous. Quelqu'un qui VEUT vraiment y aller va trouver le moyen de payer : travail, prêts, etc. Oui, c'est poche en maudit de rembourser des prêts pendant 10 ans, mais je vois ça au même titre qu'une hypothèque : un investissement

Pour le cell et internet c'était peut-être simplement que tu étais avant l'époque ?

Re: Sondage "frais de scolaité". Quelle est votre position?
Publié : jeu. mai 03, 2012 1:49 pm
par ~Ju~
Je partage l'opinion d'Intégrale. J'aurais pas su si bien dire, mais ça résume vraiment bien ma pensée!