Capuchino a écrit : [...]

je pense que tu as mis le doigt sur le réel problème. C'est fou comment aujourd'hui pour se considérer OUVERT D'ESPRIT qu'il faille, pour ce faire, être autant FERMÉ à la réalité du monde qui nous entoure. Voir si la jeune génération serait devenue tout d'un coup hermaphrodite par ouverture d'esprit face à la différence. Je n'y crois pas une miette, des préférences sexuelles ça toujours existé et c'est hors de notre contrôle. Même chose pour les internationaux, tu m'as fais rire

, car c'est vrai que les jeunes ont beaucoup adopté ce genre de discours, comme si le jeune du Québec n'était pas l'international du jeune de Munich ou de Sydney. Finalement ça s'annule

.
J'adore ce que tu viens d'écrire à propos du mot international, je n'y avais pas pensé comme ça!

Tu as bien trop raison que même quand on est né dans le pays qu'on habite encore, on est des internationaux au même titre que ceux qui viennent de l'étranger !

International, ça veut dire tous les pays non? Toute la terre entière ? Le Québec, le Canada, c'est bien sur terre non? On est des internationaux nous aussi !

Aïe, je vais dire ça la prochaine fois qu'on va me sortir qu'il faut une plus grande ouverture d'esprit aux internationaux, merci Capuchino !
Celle dont je parle est de mon âge, c'est à dire fin 50taine, il y a toutes sortes de monde toutes générations confondues. Et je suis totalement d'accord avec toi que les nouvelles générations ne sont pas plus hermaphrodites qu'on l'était.

Il y a plus de tolérance envers la diversité et la marginalité, c'est sûr, mais de là à sortir comme Julie Snyder que d'être hétéro est quasiment en voie de disparition...
C'est comique car de plus en plus, il y a plein de mots qu'il ne faut plus dire sous prétexte que c'est discriminatoire, alors que tout se passe dans la tête et l'attitude. À mon travail, il y avait le Bureau des étudiants étrangers. C'est pour les aider à se retrouver dans les lois et règlements du Québec et du Canada. Maintenant que ce mot est démonisé depuis 3-4 ans, ça s'appelle le Bureau des étudiants internationaux. À propos de tout et de rien, dès qu'un étudiant ou un employé n'est pas Canadien, on peut seulement dire le mot magique international, et qu'il faut être très ouvert, tolérant et compréhensif avec l'international. Mais avec la merveille que tu viens d'écrire, les Québécois sont des internationaux eux aussi, j'adore! Alors peut-on autant encourager la compréhension, la tolérance et l'ouverture entre nous aussi svp?
Le plus drôle (ou le moins drôle on s'entend), c'est que bien souvent, les étudiants "internationaux" utilisent le mot étranger eux-mêmes, ils ne sont pas nécessairement à cheval avec le politiquement correct autant que nous, je vous assure.
Je me suis déjà fait dire par des Québécois bien intentionnés que les mots amérindien ou montagnais ou indiens étaient racistes. Il faut dire "premières nations" ou autochtones ou Innu pour les Montagnais. Le plus drôle, c'est que j'ai connu des Montagnais qui disent eux mêmes qu'ils sont des indiens Montagnais, et ils ne trouvent pas ça raciste du tout.
