Écrasement d'avion à Toronto
Je sais que cé super traumatisant ce qu'ils ont vécus, mais ils sont en vie... ils auraient pu être morts. Bref, se plaindre de choses matérielles alors qu'ils sont en vie, pas capable... le soutien, ils l'auront... chaque chose en son temps.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Atterrissage raté à Toronto
Une passagère dépose un recours collectif contre Air France
LCN
Un recours collectif vient d'être déposé devant la Cour supérieure de l'Ontario, à la suite de l'accident de l'Airbus A340 d'Air France à l'aéroport Pearson.
La plainte, qui réclame 75 millions de dollars canadiens, a été déposée vendredi par la Torontoise Suzanne Deak au nom des 297 passagers rescapés.
Les plaignants accusent Air France, les autorités aéroportuaires de Toronto et l'exploitant de la tour de contrôle de négligence lors de l'accident.
L'accident a fait une quarantaine de blessés mais aucun mort parmi les 309 passagers et membres d'équipage.
Suzanne Deak a été légèrement blessée au dos et au cou, mais souffre du choc psychologique provoqué par l'accident, selon ce qu'a déclaré au Toronto Star Paul Miller, l'avocat de la plaignante.
La compagnie Air France n'a pas fait de commentaire
Une passagère dépose un recours collectif contre Air France
LCN
Un recours collectif vient d'être déposé devant la Cour supérieure de l'Ontario, à la suite de l'accident de l'Airbus A340 d'Air France à l'aéroport Pearson.
La plainte, qui réclame 75 millions de dollars canadiens, a été déposée vendredi par la Torontoise Suzanne Deak au nom des 297 passagers rescapés.
Les plaignants accusent Air France, les autorités aéroportuaires de Toronto et l'exploitant de la tour de contrôle de négligence lors de l'accident.
L'accident a fait une quarantaine de blessés mais aucun mort parmi les 309 passagers et membres d'équipage.
Suzanne Deak a été légèrement blessée au dos et au cou, mais souffre du choc psychologique provoqué par l'accident, selon ce qu'a déclaré au Toronto Star Paul Miller, l'avocat de la plaignante.
La compagnie Air France n'a pas fait de commentaire
Aparemment, l'avion aurait touché la piste plus loin que la moitié de la piste, ce qui est trop tard, ce serait donc une cause "humaine" de la part de l'équipage.
Le recours collectif... hmmm... il me semble qu'il y ena pour tout et pour rien maintenant. Ils sont tous vivants. N'y a-t-il pas un risque quand on prend l'avion?
Le recours collectif... hmmm... il me semble qu'il y ena pour tout et pour rien maintenant. Ils sont tous vivants. N'y a-t-il pas un risque quand on prend l'avion?

Atterrissage raté à Toronto
La moitié des sorties de secours bloquées par le feu
Plus des détails sont connus sur l'écrasement de l'avion d'Air France, mardi, à Toronto, plus il est étonnant que personne n'ait péri dans l'accident.
Le Bureau de la sécurité des transports a révélé que seulement la moitié des huit sorties d'urgence de l'avion ont été utilisées pour évacuer l'appareil en raison du feu.
Sur les quatre portes empruntées par les 309 passagers et membres d'équipage, le BST en a identifié une qui était difficile à ouvrir.
Par ailleurs, deux glissoires de sécurité ne se sont pas déployées comme prévu en cas d'urgence.
Des experts de Goodrich Corporation, la compagnie américaine qui fabrique les portes et dispositifs d'urgence, travaillent avec le BST pour déterminer ce qui s'est passé.
D'autre part, le Bureau de la sécurité des transports est sur le point de mettre un terme aux recherches d'informations factuelles sur le site de l'écrasement pour passer à la deuxième phase de l'enquête.
Au cours des prochaines heures, les enquêteurs devraient autoriser le démantèlement de l'avion afin de libérer la piste de l'aéroport Pearson vers la fin de la semaine.
L'analyse des résultats des boîtes noires devrait aussi être connue sous peu.
Entre-temps, les enquêteurs sont à la recherche de photos prises par des témoins de l'accident ou des passagers de l'avion, juste après l'évacuation.
Ces photos pourraient être utiles à l'enquête.
La moitié des sorties de secours bloquées par le feu
Plus des détails sont connus sur l'écrasement de l'avion d'Air France, mardi, à Toronto, plus il est étonnant que personne n'ait péri dans l'accident.
Le Bureau de la sécurité des transports a révélé que seulement la moitié des huit sorties d'urgence de l'avion ont été utilisées pour évacuer l'appareil en raison du feu.
Sur les quatre portes empruntées par les 309 passagers et membres d'équipage, le BST en a identifié une qui était difficile à ouvrir.
Par ailleurs, deux glissoires de sécurité ne se sont pas déployées comme prévu en cas d'urgence.
Des experts de Goodrich Corporation, la compagnie américaine qui fabrique les portes et dispositifs d'urgence, travaillent avec le BST pour déterminer ce qui s'est passé.
D'autre part, le Bureau de la sécurité des transports est sur le point de mettre un terme aux recherches d'informations factuelles sur le site de l'écrasement pour passer à la deuxième phase de l'enquête.
Au cours des prochaines heures, les enquêteurs devraient autoriser le démantèlement de l'avion afin de libérer la piste de l'aéroport Pearson vers la fin de la semaine.
L'analyse des résultats des boîtes noires devrait aussi être connue sous peu.
Entre-temps, les enquêteurs sont à la recherche de photos prises par des témoins de l'accident ou des passagers de l'avion, juste après l'évacuation.
Ces photos pourraient être utiles à l'enquête.
Mise à jour: 05/08/2005 15h14
LCN
Accident d'avion à Toronto
Les données des boîtes noires sont en excellent état
Les données des boîtes noires de l'avion d'Air France qui est sorti de la piste mardi à Toronto sont en excellent état, a annoncé vendredi le chef des enquêteurs Réal Levasseur, en se déclarant soulagé.
Un enquêteur canadien s’est rendu au Bourget, en France, avec les boîtes noires, pour télécharger les données car le Canada ne possède pas l'équipement nécessaire pour réaliser cette action.
M. Levasseur a toutefois refusé de dire quelles informations sont maintenant connues à la suite des analyses effectuées en France.
Les experts veulent se concentrer prioritairement sur les données touchant les moteurs, les commandes, les volets, les freins et la pression des pneus.
Le déplacement des restes de l'appareil pourrait commencer en début de semaine prochaine.
Plus tôt vendredi, M. Levasseur a confirmé que l'appareil semblait s'être posé anormalement loin sur la piste, sans pouvoir préciser si c'était pour cette raison que l'Airbus A-340 avait poursuivi sa route au-delà de la piste.
Quant au pilote de l'Airbus, il est toujours hospitalisé.
LCN
Accident d'avion à Toronto
Les données des boîtes noires sont en excellent état
Les données des boîtes noires de l'avion d'Air France qui est sorti de la piste mardi à Toronto sont en excellent état, a annoncé vendredi le chef des enquêteurs Réal Levasseur, en se déclarant soulagé.
Un enquêteur canadien s’est rendu au Bourget, en France, avec les boîtes noires, pour télécharger les données car le Canada ne possède pas l'équipement nécessaire pour réaliser cette action.
M. Levasseur a toutefois refusé de dire quelles informations sont maintenant connues à la suite des analyses effectuées en France.
Les experts veulent se concentrer prioritairement sur les données touchant les moteurs, les commandes, les volets, les freins et la pression des pneus.
Le déplacement des restes de l'appareil pourrait commencer en début de semaine prochaine.
Plus tôt vendredi, M. Levasseur a confirmé que l'appareil semblait s'être posé anormalement loin sur la piste, sans pouvoir préciser si c'était pour cette raison que l'Airbus A-340 avait poursuivi sa route au-delà de la piste.
Quant au pilote de l'Airbus, il est toujours hospitalisé.
Mise à jour: 07/08/2005 16h16
LCN
Atterrissage raté à Toronto
L'avion allait trop vite et s'est posé trop loin sur la piste
L'Airbus A340 d'Air France qui a raté son atterrissage mardi à Toronto s'est posé au beau milieu de la piste.
C'est ce qu'a confirmé le Bureau de la sécurité des transports.
L'enquête vient de déterminer que l'appareil d'Air France a touché le sol à 4000 pieds du début de la piste, qui en mesure 9000, a affirmé l'enquêteur en chef du BST, Réal Levasseur.
De plus, l'avion allait trop vite au moment de l'atterrissage. Il a atterri à 274 km/h au lieu des 260 km/h réglementaires. Il est sorti de la piste à 146 km/h.
Toutefois, il n'est pas possible, pour l'instant, de connaître les causes exactes de ces irrégularités.
Par ailleurs, les enquêteurs confirment que deux toboggans n'ont pas fonctionné. L'un d'eux ne s'est pas déployé et l'autre était dégonflé.
Les enquêteurs ont aussi pu interroger le commandant pour connaître sa version des faits. Ils pourront ainsi commencer l'analyse de l'ensemble des données recueillies sur le terrain.
LCN
Atterrissage raté à Toronto
L'avion allait trop vite et s'est posé trop loin sur la piste
L'Airbus A340 d'Air France qui a raté son atterrissage mardi à Toronto s'est posé au beau milieu de la piste.
C'est ce qu'a confirmé le Bureau de la sécurité des transports.
L'enquête vient de déterminer que l'appareil d'Air France a touché le sol à 4000 pieds du début de la piste, qui en mesure 9000, a affirmé l'enquêteur en chef du BST, Réal Levasseur.
De plus, l'avion allait trop vite au moment de l'atterrissage. Il a atterri à 274 km/h au lieu des 260 km/h réglementaires. Il est sorti de la piste à 146 km/h.
Toutefois, il n'est pas possible, pour l'instant, de connaître les causes exactes de ces irrégularités.
Par ailleurs, les enquêteurs confirment que deux toboggans n'ont pas fonctionné. L'un d'eux ne s'est pas déployé et l'autre était dégonflé.
Les enquêteurs ont aussi pu interroger le commandant pour connaître sa version des faits. Ils pourront ainsi commencer l'analyse de l'ensemble des données recueillies sur le terrain.
Air France - Communiqué de presse
ROISSY, France, le 9 août /CNW/ - Roissy le 09 août 2005 - La compagnie Air France précise qu'un dispositif a été immédiatement mis en place pour les passagers du vol AF358 du 02 août Paris Toronto afin de leur porter assistance et prendre en compte leurs besoins de première nécessité : assistance médicale, aide psychologique, hébergement, avances en numéraire, etc.
Par ailleurs, un numéro de téléphone (1 800 667 9005) a été mis à la disposition des passagers pour leur permettre de joindre la Compagnie et exprimer tout nouveau besoin.
Bien entendu la compagnie respecte la liberté individuelle de chacun et fonde son niveau d'assistance sur les souhaits exprimés.
Cette aide de première nécessité ne présage en aucune manière de l'indemnisation globale que recevra chacun des passagers. La compagnie entrera tout prochainement en contact avec chacun d'entre eux pour leur fournir toutes les informations nécessaires liées à leur prise en charge.
A cet effet un Cabinet d'expertise (SOGEA) a été nommé par Air France et ses assureurs pour la constitution des dossiers d'indemnisation et un numéro vert international (en gratuité universelle) sera communiqué aux passagers.
Comme l'a rappelé le Président d'Air France lors d'une conférence de presse réalisée à Toronto le jeudi 4 août, Air France s'engage à apporter réparation pour tous les types de préjudices subis lors de cet atterrissage.
ROISSY, France, le 9 août /CNW/ - Roissy le 09 août 2005 - La compagnie Air France précise qu'un dispositif a été immédiatement mis en place pour les passagers du vol AF358 du 02 août Paris Toronto afin de leur porter assistance et prendre en compte leurs besoins de première nécessité : assistance médicale, aide psychologique, hébergement, avances en numéraire, etc.
Par ailleurs, un numéro de téléphone (1 800 667 9005) a été mis à la disposition des passagers pour leur permettre de joindre la Compagnie et exprimer tout nouveau besoin.
Bien entendu la compagnie respecte la liberté individuelle de chacun et fonde son niveau d'assistance sur les souhaits exprimés.
Cette aide de première nécessité ne présage en aucune manière de l'indemnisation globale que recevra chacun des passagers. La compagnie entrera tout prochainement en contact avec chacun d'entre eux pour leur fournir toutes les informations nécessaires liées à leur prise en charge.
A cet effet un Cabinet d'expertise (SOGEA) a été nommé par Air France et ses assureurs pour la constitution des dossiers d'indemnisation et un numéro vert international (en gratuité universelle) sera communiqué aux passagers.
Comme l'a rappelé le Président d'Air France lors d'une conférence de presse réalisée à Toronto le jeudi 4 août, Air France s'engage à apporter réparation pour tous les types de préjudices subis lors de cet atterrissage.

La présence de matériaux ignifuges a contribué à sauver la vie des passagers de l'avion qui s'est écrasé à Toronto
WASHINGTON, DC, le 5 août /CNW-PRN/ - Le 2 août, un avion d'air France s'est écrasé à l'atterrissage à l'Aéroport International Pearson de Toronto. Heureusement, une tragédie a été évitée et les 309 passagers et membres d'équipage ont tous été sauvés. Alors que l'enquête est encore en cours, des responsables de la sécurité ont reconnu que les matériaux ignifuges dans l'avion ont été un facteur clé de prévention de pertes de vies humaines.
Selon le Washington Post, des responsables de la sécurité ont affirmé que "les matériaux ignifuges maintenant exigés dans les cabines des avions peuvent avoir contribué à ralentir les flammes et la fumée, permettant ainsi à tous les passagers et membres d'équipage de se sauver." Le Washington Post soulignait que les avions sont assujettis à "de nouvelles réglementations qui exigent l'application d'un traitement ignifuge aux coussins des sièges, aux tapis et à d'autres matériaux."
John Hickey de la Federal Aviation Administration a déclaré à la radio publique nationale que l'agence avait graduellement acheté davantage de temps de survie en exigeant l'emploi de matériaux résistant au feu. "Un grand nombre des changements que nous avons effectués dans les années 1980, y compris les matériaux isolants et les matériaux intérieurs dans les avions, offrent plus de résistance au feu", a déclaré M. Hickey.
C'est juste le dernier exemple frappant de la manière dont les matériaux ignifuges peuvent sauver des vies. Que ce soit dans les vêtements de protection, les meubles, les matelas, les postes de télévision ou les avions, les matériaux ignifuges agissent silencieusement pour protéger le public et les pompiers et pour réduire les blessures et les dommages matériels causés par le feu.
L'American Fire Safety Council (AFSC) est un organisme sans but lucratif qui se consacre à améliorer la sécurité incendie par le renforcement des codes et des normes de prévention des incendies et par la promotion d'un usage éclairé de matériaux et de produits ignifuges.
WASHINGTON, DC, le 5 août /CNW-PRN/ - Le 2 août, un avion d'air France s'est écrasé à l'atterrissage à l'Aéroport International Pearson de Toronto. Heureusement, une tragédie a été évitée et les 309 passagers et membres d'équipage ont tous été sauvés. Alors que l'enquête est encore en cours, des responsables de la sécurité ont reconnu que les matériaux ignifuges dans l'avion ont été un facteur clé de prévention de pertes de vies humaines.
Selon le Washington Post, des responsables de la sécurité ont affirmé que "les matériaux ignifuges maintenant exigés dans les cabines des avions peuvent avoir contribué à ralentir les flammes et la fumée, permettant ainsi à tous les passagers et membres d'équipage de se sauver." Le Washington Post soulignait que les avions sont assujettis à "de nouvelles réglementations qui exigent l'application d'un traitement ignifuge aux coussins des sièges, aux tapis et à d'autres matériaux."
John Hickey de la Federal Aviation Administration a déclaré à la radio publique nationale que l'agence avait graduellement acheté davantage de temps de survie en exigeant l'emploi de matériaux résistant au feu. "Un grand nombre des changements que nous avons effectués dans les années 1980, y compris les matériaux isolants et les matériaux intérieurs dans les avions, offrent plus de résistance au feu", a déclaré M. Hickey.
C'est juste le dernier exemple frappant de la manière dont les matériaux ignifuges peuvent sauver des vies. Que ce soit dans les vêtements de protection, les meubles, les matelas, les postes de télévision ou les avions, les matériaux ignifuges agissent silencieusement pour protéger le public et les pompiers et pour réduire les blessures et les dommages matériels causés par le feu.
L'American Fire Safety Council (AFSC) est un organisme sans but lucratif qui se consacre à améliorer la sécurité incendie par le renforcement des codes et des normes de prévention des incendies et par la promotion d'un usage éclairé de matériaux et de produits ignifuges.

Des rescapés s'expliquent
Associated Press (AP) Beth Duff-Brown
12/08/2005 10h45 - Mise à jour 12/08/2005 11h03
La carcasse de l'Airbus A340 qui a raté son atterrissage à Toronto
© AP
Mitra Gopaul a du mal à trouver le sommeil, Eddie Ho se remémore souvent l'accident et certains enfants s'agrippent toujours à leurs parents. Plus d'une semaine après l'atterrissage raté de l'avion d'Air France à Toronto, des rescapés traumatisés envisagent de demander des dommages-intérêts en justice.
«Les gens disent "vous allez recevoir beaucoup d'argent", mais je ne vois pas les choses comme ça. C'est tellement douloureux, je voudrais retrouver ma vie d'avant. J'aimerais que ça ne se soit jamais produit», confie Eddie Ho, une étudiante sud-africaine de 19 ans. Joann Cordary Bundock, une dirigeante d'une entreprise américaine qui doit reprendre l'avion la semaine prochaine pour se rendre en Corée du Sud, se dit morte de peur à cette idée.
Ces passagers estiment qu'Air France n'en a pas fait assez pour les indemniser ou les rassurer et envisagent de se joindre à une plainte collective déposée la semaine dernière au Canada, qui réclame 325 millions de dollars canadiens de dommages-intérêts pour le traumatisme et les préjudices matériels subis.
Une cinquantaine de passagers et leur famille ont assisté à une réunion organisée à Toronto mercredi soir par des avocats canadiens, qui ont fait appel à Mary Schiavo, ancienne inspectrice générale du ministère américain des Transports. Cette avocate spécialisée a représenté de nombreux survivants d'accidents d'avion et elle défend également les familles poursuivant en justice les compagnies américaines impliquées dans les attentats du 11 septembre 2001.
Le syndrome de stress post-traumatique et d'autres séquelles psychologiques ne surviennent souvent pas avant des mois, voire des années, a-t-elle expliqué lors de la réunion.
La totalité des 309 passagers et des membres d'équipage ont survécu le 2 août lorsque le vol 358 d'Air France en provenance de Paris s'est posé trop loin sur la piste, sous un violent orage, terminant sa course dans un ravin. Tous les occupants ont évacué l'Airbus A340 environ une minute avant que l'appareil ne soit complètement envahi par les flammes. Les enquêteurs estiment que l'avion fonctionnait normalement et ils examinent d'autres causes possibles de l'accident.
De nombreux passagers ont salué la réaction rapide de l'équipage, mais ils sont mécontents de ce qu'ils considèrent comme un manque de communication d'Air France et un traitement inéquitable dans les indemnisations versées à ce jour.
Des passagers ont reçu 1000 dollars US, d'autres 2000 et certains 3500. «Pourquoi donnent-ils mille à certains et une somme différente à d'autres?», s'interroge Mme Bundock, qui a reçu 2000 dollars. «Cela ne semble pas juste.»
On explique à la direction d'Air France à Paris que cet argent ne constitue qu'une avance sur l'indemnisation ultérieure. Certains ont perdu cartes bancaires et espèces, et avaient besoin de sommes plus importantes. Des compensations plus substantielles seront versées ultérieurement, assure-t-on à Air France.
Mitra Gopaul revenait d'un voyage en Israël et se demande si Dieu a voulu qu'il traverse cette épreuve. «Je me demande toujours pourquoi j'ai dû subir ça, s'il y a une raison religieuse. Je dois trouver pourquoi.»
Associated Press (AP) Beth Duff-Brown
12/08/2005 10h45 - Mise à jour 12/08/2005 11h03
La carcasse de l'Airbus A340 qui a raté son atterrissage à Toronto
© AP
Mitra Gopaul a du mal à trouver le sommeil, Eddie Ho se remémore souvent l'accident et certains enfants s'agrippent toujours à leurs parents. Plus d'une semaine après l'atterrissage raté de l'avion d'Air France à Toronto, des rescapés traumatisés envisagent de demander des dommages-intérêts en justice.
«Les gens disent "vous allez recevoir beaucoup d'argent", mais je ne vois pas les choses comme ça. C'est tellement douloureux, je voudrais retrouver ma vie d'avant. J'aimerais que ça ne se soit jamais produit», confie Eddie Ho, une étudiante sud-africaine de 19 ans. Joann Cordary Bundock, une dirigeante d'une entreprise américaine qui doit reprendre l'avion la semaine prochaine pour se rendre en Corée du Sud, se dit morte de peur à cette idée.
Ces passagers estiment qu'Air France n'en a pas fait assez pour les indemniser ou les rassurer et envisagent de se joindre à une plainte collective déposée la semaine dernière au Canada, qui réclame 325 millions de dollars canadiens de dommages-intérêts pour le traumatisme et les préjudices matériels subis.
Une cinquantaine de passagers et leur famille ont assisté à une réunion organisée à Toronto mercredi soir par des avocats canadiens, qui ont fait appel à Mary Schiavo, ancienne inspectrice générale du ministère américain des Transports. Cette avocate spécialisée a représenté de nombreux survivants d'accidents d'avion et elle défend également les familles poursuivant en justice les compagnies américaines impliquées dans les attentats du 11 septembre 2001.
Le syndrome de stress post-traumatique et d'autres séquelles psychologiques ne surviennent souvent pas avant des mois, voire des années, a-t-elle expliqué lors de la réunion.
La totalité des 309 passagers et des membres d'équipage ont survécu le 2 août lorsque le vol 358 d'Air France en provenance de Paris s'est posé trop loin sur la piste, sous un violent orage, terminant sa course dans un ravin. Tous les occupants ont évacué l'Airbus A340 environ une minute avant que l'appareil ne soit complètement envahi par les flammes. Les enquêteurs estiment que l'avion fonctionnait normalement et ils examinent d'autres causes possibles de l'accident.
De nombreux passagers ont salué la réaction rapide de l'équipage, mais ils sont mécontents de ce qu'ils considèrent comme un manque de communication d'Air France et un traitement inéquitable dans les indemnisations versées à ce jour.
Des passagers ont reçu 1000 dollars US, d'autres 2000 et certains 3500. «Pourquoi donnent-ils mille à certains et une somme différente à d'autres?», s'interroge Mme Bundock, qui a reçu 2000 dollars. «Cela ne semble pas juste.»
On explique à la direction d'Air France à Paris que cet argent ne constitue qu'une avance sur l'indemnisation ultérieure. Certains ont perdu cartes bancaires et espèces, et avaient besoin de sommes plus importantes. Des compensations plus substantielles seront versées ultérieurement, assure-t-on à Air France.
Mitra Gopaul revenait d'un voyage en Israël et se demande si Dieu a voulu qu'il traverse cette épreuve. «Je me demande toujours pourquoi j'ai dû subir ça, s'il y a une raison religieuse. Je dois trouver pourquoi.»