Soyez raisonnables», dit Charest aux employés de l'État

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NetRoll
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Message par NetRoll »

Peu importe pour les années, c'était juste pour montrer que 2% par année, ça faisait 12,6%.

Et Reaper, j'ai mentionné "coût de la vie" au lieu d'inflation mais j'aurais dû écrire "hausse du coût de la vie"
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Beppo
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Message par Beppo »

Rénatane  a écrit12.6 % sur 6 ans......c'est comme toute les augmentation depuis 15 ans.......ce qui fait hypocrite c'est le : incluant l'équité salariale..... Finalement aussi bien dire qui en a pas... En ce qui me concerne , ce n'est pas tant le salaire que les conditions de travail......qui devrait être amélioré.

Et c'est d'ailleurs une partie importante des revendications actuelles. Dans l'enseignement, on se bat pour obtenir davantage de personnes capables de prendre en charge les cas lourds qui se retrouvent dans les classes et d'y apporter un support soutenu. Évidemment que ça entraîne des coûts supplémentaires mais il n'en tenait qu'au gouvernement de ralentir l'intégration. Aujourd'hui le ballon y pette en pleine face...

;)



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Beppo
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Message par Beppo »

reaper007  a écrit

Tout en oubliant pas bien entendu de mentionner le taux d'inflation moyen de 2 % par année qui veut finalement dire que ces employés là auront pas plus de pouvoir d'achat en 2011 qu'ils en ont aujourd'hui.... Au moins, ils vont arrêter d'en perdre comme ils le faisaient depuis 15 ans, mais ce n'est qu'une mince consolation à mon avis...


En 1982, le gouvernement de René Lévesque nous a coupés de 20% et depuis on nous augmente de 1 ou 2% par année quand on a une augmentation... Je crois que nous avons fait largement notre part pour assainir les finances publiques depuis 20 ans. Sont-elles en meilleur état ? Faut croire que non puisque Michel Audet, ministre des Finances actuel, dans les journaux ce matin, crie à la catastrophe financière dans les finances publiques. Ils sont entrain de mettre la table pour mettre sur le dos des employés de l'état la précarité du budget. Mettre à dos la population par une campagne de dénigrement en règle pour tenter de faire croire qu'ils sont de bons gestionnaires. Comment ça a coûté déjà pour les études du nouveau CHUM ? 60 millions de dollars pour se faire dire fais-le là au lieu de là-bas...

;) --Message edité par Beppo le 2005-08-09 09:47:50--



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tuberale
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Message par tuberale »

Le ton monte entre Charest et les syndicats


Mise à jour le lundi 8 août 2005 à 20 h 55
.


Les syndicats réagissent négativement aux déclarations du premier ministre Jean Charest, qui refuse d'envisager une bonification de l'offre du gouvernement aux employés des secteurs public et parapublic.

En entrevue à Radio-Canada, le vice-président de la FTQ et coordonnateur des négociations pour le secteur public, Raymond Forget, a déclaré qu'il était clair, à la suite de ses déclarations, que le premier ministre ne veut pas négocier de bonne foi.


Selon lui, ces propos auront pour effet de mobiliser davantage les syndiqués et de forcer l'adoption d'un plan d'action plus rapidement que prévu.

Du côté de la CSN, la présidente Claudette Carbonneau se dit convaincue que l'État peut faire beaucoup mieux que l'offre actuellement sur la table.



Tout en reconnaissant la réalité du déséquilibre fiscal, qui prive le gouvernement de revenus importants, Mme Carbonneau a affirmé: « On ne peut pas demander éternellement aux gens de faire voeu de pauvreté et de gagner des salaires de misère ». Elle faisait alors allusion aux revenus de certains travailleurs du secteur public qui, selon les syndicats, gagnent de 28 000 $ à 30 000 $ par année.

Enfin, la présidente de la Centrale des syndicats de l'enseignement, Johanne Fortier, a prévenu que les déclarations du premier ministre promettaient un « automme chaud ».

Intervenant dans le débat, le ministre des Finances, Michel Audet, a tenu à rappeler que la moyenne des salaires dans la fonction publique était de 50 000 $. Il ne nie pas cependant que certaines catégories d'emploi sont effectivement rémunérées aux salaires avancés par les représentants syndicaux.

Le ministre ajoute qu'il faut tenir compte non pas seulement des employés de l'État, mais de l'ensemble des besoins de la société.

Commentant l'intransigeance du gouvernement, qui s'en tient à son offre de 12,6 % en six ans déposée l'an dernier, M. Audet a rappelé la situation budgétaire difficile du gouvernement et a repris les propos de M. Charest en affirmant « ce sont les chiffres qui sont têtus, pas le gouvernement! ».

Charest tient la ligne dure



Les réactions syndicales et l'intervention du ministre des Finances font suite aux déclarations du premier ministre Charest au congrès de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec. M. Charest a alors invité les syndiqués à se montrer « raisonnables ».

Il a souligné que les 12,6 % d'augmentation salariale sur 6 ans, incluant l'équité salariale, offerts aux employés de l'État augmentaient de 3 milliards de dollars les dépenses publiques.

« Je ne peux pas acheter la paix en envoyant la facture aux générations futures », a-t-il lancé dans son allocution. Selon le premier ministre, l'État québécois n'a tout simplement pas les moyens d'offrir davantage aux employés du secteur public.

En outre, M. Charest a invité les fonctionnaires à se rendre compte qu'ils sont dans une situation enviable comparativement aux travailleurs du secteur privé, constamment menacés de perdre leur emploi en raison de la concurrence internationale.

M. Charest a évoqué la fermeture de l'usine de carton de Smurfit-Stone, à New Richmond, qui a entraîné le licenciement de près de 300 employés, la semaine dernière.

Les employés du secteur public sont sans contrat de travail depuis juin 2003, et menacent de déclencher une grève cet automne.


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tuberale
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Message par tuberale »

Chaud, chaud, l'automne?


Bernard Descôteaux
Édition du mardi 9 août 2005



Les vacances sont terminées pour Jean Charest. Profitant des assises annuelles de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec, le premier ministre en a profité dimanche pour nous rappeler qu'un affrontement se prépare entre les syndicats du secteur public et le gouvernement. Si de part et d'autre les positions sont fermes, le pire n'est pas sûr. Du moins pas encore.



L'affrontement n'est pour l'instant que verbal. Devant les menaces syndicales -- ce sera le bordel dans les garderies et dans les écoles à la rentrée, prédisaient en juin aussi bien la CSN que la CSQ --, le premier ministre se devait de répliquer. Il n'achètera pas la paix avec les syndicats et n'offrira pas plus que les trois milliards qui sont déjà sur la table et qui équivalent à 12,6 % d'augmentation sur six ans. Point à la ligne.

De l'argent, le gouvernement du Québec n'en a pas... ou bien peu. Cela, les syndicats le savent bien malgré des demandes initiales excessives visant, pour une bonne part, à établir un rapport de force. La partie syndicale sera d'ailleurs la première à reconnaître qu'il ne servirait à rien de décrocher la lune pour se la voir retirer par la suite, comme le leur rappelait M. Charest en évoquant la crise survenue en 1981. Néanmoins, leur objectif, légitime, demeure d'obtenir mieux que ce qui est sur la table, ce à quoi ils croient possible d'arriver en raison de l'impopularité du gouvernement libéral.

Cette impopularité fait certes partie de la toile de fond de la négociation, mais pourrait avoir l'effet inverse à celui recherché par les syndicats. Dans son discours devant les jeunes libéraux, M. Charest ne cherchait d'ailleurs rien d'autre que de retourner la situation en se posant comme le défenseur du bien commun face aux nantis du secteur public dont l'«emploi garanti, les bonnes conditions de travail» ne se comparent pas à ce que vivent les autres travailleurs québécois soumis «à la farouche concurrence internationale».



Ce discours a été reçu comme une déclaration de guerre par les syndicats. Pourtant, ils savent depuis longtemps que cette négociation sera difficile. Dès son arrivée à la tête du Parti libéral, Jean Charest indiquait que ces derniers ne seraient pas les partenaires qu'ils pouvaient être pour les gouvernements péquistes, ce qui serait d'ailleurs impossible puisqu'il n'y a pas entre eux de vision commune du développement de la société québécoise.




De fait, il n'y a pas que l'argent et les conditions de travail qui sont en jeu dans cette négociation. Il y a tout ce qui relève de ces «grands bonds en avant» que le gouvernement Charest veut faire franchir à l'État québécois. Or, en ce domaine, les libéraux avancent sur un terrain fragile. Ce qui est perçu comme une volonté de leur part de démembrer l'État québécois demeure l'une des causes de leur impopularité, d'où la bataille syndicale contre les PPP, en santé comme ailleurs.



Dans la partie de bras de fer qui se joue, rien n'est définitivement arrêté. On est encore dans la période de réchauffement où chacun cherche à prendre la mesure de l'autre. C'est lorsque les deux parties se reverront à la table de négociation que l'on pourra voir la distance réelle qui les sépare. À cet égard, de part et d'autre, on sait qu'un règlement négocié vaut toujours mieux qu'un règlement imposé par une loi spéciale. On ne tardera pas à savoir si des compromis sont possibles, ou si l'automne sera chaud ou très chaud.




noiraud
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Message par noiraud »

Je n'aime pas Jean Charest, mais pour une fois, je suis de son côté sur cette situation.

Je comprends très bien les revendications de la fonction publique, de l'enseignement, de la santé et des étudiants, mais le gros problème, on n'a pas d'argent à donner.  Tout augmente, alors que tous les travailleurs ont un revenu qui a peu augmenté.  On paie cher les taxes et les impôts et on n'arrive pas à combler le manque à gagner dans le secteur public.  Le pire, quand les travailleurs obtiennent ce qu'ils veulent, il va avoir des mises à pied afin de balancer le budget des dépenses, et nous les contribuables, il va falloir qu'on serre notre ceinture pour payer ces augmentations.  Notre porte-monnaie devient de plus en plus vide.

Il y a toujours des perdants dans tous cela.  Ayant travaillée pendant quatre ans dans la fonction publique,  il est effectivement vrai qu'il y a de bons travailleurs qui méritent un bon salaire, mais il est également vrai qu'il y a des paresseux et des incompétents qui ne méritent pas le salaire qu'ils gagnent.  C'est parfois honteux.

La Sûreté du Québec passe son temps à faire des moyens de pression pour obtenir une augmentation de salaire.  Ils le font à tous les quatre ou cinq ans et le gouvernement cède à toutes les fois.  Un débutant gagne déjà environ 30 000 $ par année avec tous les avantages sociaux.  Après plusieurs années, un policier ordinaire gagne environ 60 000 $. S'il monte des échelons, son salaire augmente.  Ils ont un horaire de 45 heures par semaine, parce que durant l'heure de dîner, ils sont payés, même s'ils ne travaillent pas.  Les policiers ne cotisent pas l'assurance chômage, parce qu'ils ne seront jamais mis à pied.  Ils sont permanents à vie.  Ils peuvent être en congé de maladie avec un plein salaire pendant plus d'un an ce qu'il n'existe pas chez les autres catégories de travailleur.  Ils ont des assurances extraordinaires.  Les policières ont droit d'un congé de maternité avec plein salaire de 26 semaines payé par la Sûreté.  Il est vrai que dans la municipalité, la police municipale a un salaire plus élevé et c'est la même chose pour les civiles.  Je peux vous dire que beaucoup de policiers ne sont pas en forme et font de l'embonpoint.  D'ailleurs, ils ont l'obligation de pratiquer avec leur arme à feu une fois par année.  Des policiers en forme, c'est courant chez les jeunes, mais après l`'âge de 35 ans, ils commencent à se délaisser.  Il y a de bons policiers qui croient à l'éthique, alors que d'autres, on n'en parle pas.  Les policiers voudraient qu'ils soient payés pendant qu'ils font des exercices pour garder leur forme durant les heures de travail.

Où va-t-on trouver de l'argent, alors que nous sommes pris par la mondialisation du marché qui provoque des fermetures d'usine partout dans les régions du Québec?  C’est terriblement triste.  Le pire, il y a simplement 4 % de la population qui est très riche.

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Fabine
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Message par Fabine »

Je me croisais un peu les doigts car ce type de sujet me fait toujours un peu monter la pression.

C'est tellement facile de crier au scandale parce qu'un syndiqué négocie ses conditions de travail. De dire que parce que tu payes une cotisation syndicale, tu est automatiquement une nullité grassement payée.

Et pourquoi donc, un enseignant, qui est un professionnel ne pourait avoir droit à une rémunération et avantage de professionnel?

Avec les impôts payés par les travailleurs, comment se fait-il que le gouvernement n'a pas d'argent?

Scandale pour scandale, lequel est le plus grand. Celui du syndiqué qui demande un gros dollar de l'heure ou l'entrepreneur qui mène un vie de pacha, grosse voiture, maison, bateau, voyage avec des revenus déclarés à son rapport d'impôt de 15 000$ par année?

Dans mon cas, je suis pas mal plus écoeuré de l'évasion fiscale,
que de savoir que celui qui gagne 30 000$ par année en gagnera    35 000$.

En attendant, je regarde mon chèque de paye, bien gagné, amputé d'une bonne partie par les imptôts pendant que le voisin rigole avec son comptable pour bien faire la passe. --Message edité par fabine le 2005-08-09 23:36:50--
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Spirullette
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Message par Spirullette »

Suis-je seule à penser que le ministre Fournier est un très mauvais négociateur et surtout mauvais communicateur? Je le trouve tellement fendant et condescendant dans les entrevus   . À l'entendre les revendications salariales sont injustifiées...

12,6% en 6 ans, c'est même pas l'inflation... C'est une diminution de salaire au fond qu'il demande aux employés d'État d'accepter.
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Scoubidoux
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Message par Scoubidoux »

Le gouvernement Charrest a été élu en faisant des promesses électorales deux fois plus élevés que le PQ.

Ces promesses ne sont pas tenus, ils scandent qu'il manque de l'argent et pourtant, s'ils avaient écouté le PQ, ils ne seraient pas surpris de celà.

Et en plus de ne pas tenir la moitié de leurs promesses monétaires, ils ont réussi à encore plus nous mettre dans le trou.

Je n'ai qu'une chose à dire.

Libérez nous des Libéraux.
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Rénatane
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Message par Rénatane »

noiraud  a écritJe n'aime pas Jean Charest, mais pour une fois, je suis de son côté sur cette situation.

Je comprends très bien les revendications de la fonction publique, de l'enseignement, de la santé et des étudiants, mais le gros problème, on n'a pas d'argent à donner.  Tout augmente, alors que tous les travailleurs ont un revenu qui a peu augmenté.  On paie cher les taxes et les impôts et on n'arrive pas à combler le manque à gagner dans le secteur public.  Le pire, quand les travailleurs obtiennent ce qu'ils veulent, il va avoir des mises à pied afin de balancer le budget des dépenses, et nous les contribuables, il va falloir qu'on serre notre ceinture pour payer ces augmentations.  Notre porte-monnaie devient de plus en plus vide.

Il y a toujours des perdants dans tous cela.  Ayant travaillée pendant quatre ans dans la fonction publique,  il est effectivement vrai qu'il y a de bons travailleurs qui méritent un bon salaire, mais il est également vrai qu'il y a des paresseux et des incompétents qui ne méritent pas le salaire qu'ils gagnent.  C'est parfois honteux.

La Sûreté du Québec passe son temps à faire des moyens de pression pour obtenir une augmentation de salaire.  Ils le font à tous les quatre ou cinq ans et le gouvernement cède à toutes les fois.  Un débutant gagne déjà environ 30 000 $ par année avec tous les avantages sociaux.  Après plusieurs années, un policier ordinaire gagne environ 60 000 $. S'il monte des échelons, son salaire augmente.  Ils ont un horaire de 45 heures par semaine, parce que durant l'heure de dîner, ils sont payés, même s'ils ne travaillent pas.  Les policiers ne cotisent pas l'assurance chômage, parce qu'ils ne seront jamais mis à pied.  Ils sont permanents à vie.  Ils peuvent être en congé de maladie avec un plein salaire pendant plus d'un an ce qu'il n'existe pas chez les autres catégories de travailleur.  Ils ont des assurances extraordinaires.  Les policières ont droit d'un congé de maternité avec plein salaire de 26 semaines payé par la Sûreté.  Il est vrai que dans la municipalité, la police municipale a un salaire plus élevé et c'est la même chose pour les civiles.  Je peux vous dire que beaucoup de policiers ne sont pas en forme et font de l'embonpoint.  D'ailleurs, ils ont l'obligation de pratiquer avec leur arme à feu une fois par année.  Des policiers en forme, c'est courant chez les jeunes, mais après l`'âge de 35 ans, ils commencent à se délaisser.  Il y a de bons policiers qui croient à l'éthique, alors que d'autres, on n'en parle pas.  Les policiers voudraient qu'ils soient payés pendant qu'ils font des exercices pour garder leur forme durant les heures de travail.

Où va-t-on trouver de l'argent, alors que nous sommes pris par la mondialisation du marché qui provoque des fermetures d'usine partout dans les régions du Québec?  C’est terriblement triste.  Le pire, il y a simplement 4 % de la population qui est très riche.


Tu as oublié la retraite pleine a 45 ans !!!

Les policiers ne sont pas un bon exemple , car c'est les * cochons gras * de la fonction publique ( excusez le jeu de mots   )

Ils n'ont aucun rapport avec le reste des travailleurs....
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Message par noiraud »

Rénatane  a écrit
Tu as oublié la retraite pleine a 45 ans !!!

Les policiers ne sont pas un bon exemple , car c'est les * cochons gras * de la fonction publique ( excusez le jeu de mots   )

Ils n'ont aucun rapport avec le reste des travailleurs....

Tu as entièrement raison.  Je n'osais pas dire ces mots.  La réalité est que le gouvernement va céder face aux moyens de pression des policiers.  Ils sortent toujours gagnants.  En fait, dans d'autres secteurs, les travailleurs doivent sacrifier leur salaire pour revendiquer quelque chose (grève et débrayage).


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Message par Boule à mites »

Spirullette  a écritSuis-je seule à penser que le ministre Fournier est un très mauvais négociateur et surtout mauvais communicateur? Je le trouve tellement fendant et condescendant dans les entrevus   . À l'entendre les revendications salariales sont injustifiées...

12,6% en 6 ans, c'est même pas l'inflation... C'est une diminution de salaire au fond qu'il demande aux employés d'État d'accepter. Ben comme pour bien des gens, dès qu'on parle de syndicat, "bien payé à ne rien faire" résonne dans leur tête, alors le ministre joue là-dessus...

Pour les policiers, ils côtoient des criminels tous les jours, tout comme les juges...  Il FAUT qu'ils soient bien payés, ne fut-ce que pour être moins tentés par la corruption!
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Message par mosai »

Moi j ai travaillé du provincial comme occasionel , ca fait 18 ans de ca et je gagnait a l époque 350$ clair par semaine, ceux qui ont le salaire minimum aujourd hui ne gagne meme pas ca, ca c est sans compter leur jour de maladie payer et les vacances qui sont cumulable. y font tu pitier a votre gout pauvre eux.

tout vient a point a qui sait attendre.


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Message par Blanche Neige »

mosai  a écritMoi j ai travaillé du provincial comme occasionel , ca fait 18 ans de ca et je gagnait a l époque 350$ clair par semaine, ceux qui ont le salaire minimum aujourd hui ne gagne meme pas ca, ca c est sans compter leur jour de maladie payer et les vacances qui sont cumulable. y font tu pitier a votre gout pauvre eux.

Et tu oublis leur retraite dorée que seul, une infime partie des Québecois(ses) peuvent se payer.
Maudit argent sale, quand tu nous tient...

Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
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Message par Beppo »

Blanche Neige  a écrit

Et tu oublis leur retraite dorée que seul, une infime partie des Québecois(ses) peuvent se payer.
Maudit argent sale, quand tu nous tient...
 

Comment ça l'argent que j'investis pour un jour en profiter comme retraité est sale ?

;)



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Message par Fabine »

mosai  a écritMoi j ai travaillé du provincial comme occasionel , ca fait 18 ans de ca et je gagnait a l époque 350$ clair par semaine, ceux qui ont le salaire minimum aujourd hui ne gagne meme pas ca, ca c est sans compter leur jour de maladie payer et les vacances qui sont cumulable. y font tu pitier a votre gout pauvre eux.

Pour avoir droit à des jours de maladies, même avec en banque 180 jours, il faut être malade. Ce ne sont pas des journées de congés. En plus après un certain temps une partie du salaire dans ces cas est payé par l'assurance collective.

Qui as t'il de scandaleux à avoir des vacances? Serait-il préférable d'abolir toutes vacances. Ça couterait moins cher pour tout le monde.  ;)
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Message par Fabine »

Blanche Neige  a écrit

Et tu oublis leur retraite dorée que seul, une infime partie des Québecois(ses) peuvent se payer.
Maudit argent sale, quand tu nous tient...
 

Je crois que tu oublis que les employés cotisent pendant de longues années pour obtenir un fond de retraite.

Je suis dans l'entreprise privée et il y a un bon montant à chaque semaine qui est déduit de mon salaire. Étant donné que ça fait très très longtemps que je paye, je ne considérerai pas que ma retraite provienne d'argent sale.
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Message par Blanche Neige »

Fabine  a écrit

Je crois que tu oublis que les employés cotisent pendant de longues années pour obtenir un fond de retraite.

Je suis dans l'entreprise privée et il y a un bon montant à chaque semaine qui est déduit de mon salaire. Étant donné que ça fait très très longtemps que je paye, je ne considérerai pas que ma retraite provienne d'argent sale.


La grosse différence entre le privé et le public se situe au niveau de la retraite, dans le privé, tu cotises toute ta vie en espérant que l’entreprise ne ferme pas ses portes ou ne fasse pas faillite car ton fond de pension va s’envolé en fumée (c’est le cas des travailleurs de Thetford Mines où les mines d’amiante ont fermé et leur fond de pension aussi et c’est le cas tout dernièrement en Gaspésie).

Dans le public, le fond de pension est payé par les contribuables Québécois (ses) et ce, pour le restant de leur vie. Et comme la plupart des fonctionnaires s’en vont à leur retraite d’ici 5 à 10 ans, ça va coûter cher aux Québécois (ses).

Pour ce qui est de l’argent sale, c’est une métaphore qui veut dire mentalité matérialiste.
Dans le contexte de la drogue ou crime, l’argent sale veut dire : argent provenant du crime.

C’est la beauté de la langue française, laisser aux lecteurs le soin d’imaginer ce qu’une métaphore veut dire.





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Message par Beppo »

Blanche Neige  a écrit

La grosse différence entre le privé et le public se situe au niveau de la retraite, dans le privé, tu cotises toute ta vie en espérant que l’entreprise ne ferme pas ses portes ou ne fasse pas faillite car ton fond de pension va s’envolé en fumée (c’est le cas des travailleurs de Thetford Mines où les mines d’amiante ont fermé et leur fond de pension aussi et c’est le cas tout dernièrement en Gaspésie).

Dans le public, le fond de pension est payé par les contribuables Québécois (ses) et ce, pour le restant de leur vie. Et comme la plupart des fonctionnaires s’en vont à leur retraite d’ici 5 à 10 ans, ça va coûter cher aux Québécois (ses).

Pour ce qui est de l’argent sale, c’est une métaphore qui veut dire mentalité matérialiste.
Dans le contexte de la drogue ou crime, l’argent sale veut dire : argent provenant du crime.

C’est la beauté de la langue française, laisser aux lecteurs le soin d’imaginer ce qu’une métaphore veut dire.




Et tu crois que je ne cotise pas à ce fonds de pension ? J'ai toujours de la difficulté à saisir la pertinence de ta métaphore. J'ai l'impression de lire que ma cotisation et la CARRA font partie de la pègre et que je bénéficierai d'une pension que j'aurai volée. Me semble que je me suis toujours crû un honnête citoyen qui participe à l'état en payant ses contributions à l'impôts, à la RRQ, à l'assurance-emploi (que je ne retirerai jamais) et même je participe (par l'entremise de mon syndicat) à un fonds pour créer de l'emploi auprès des jeunes travailleurs (je cotise à raison de 2$/paie depuis je ne sais plus combien d'années). Ces jeunes qui en bénéficient, faudrait-il penser que c'est aussi de l'argent sale ?

;)



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Blanche Neige
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Message par Blanche Neige »

Beppo  a écrit

Et tu crois que je ne cotise pas à ce fonds de pension ? J'ai toujours de la difficulté à saisir la pertinence de ta métaphore. J'ai l'impression de lire que ma cotisation et la CARRA font partie de la pègre et que je bénéficierai d'une pension que j'aurai volée. Me semble que je me suis toujours crû un honnête citoyen qui participe à l'état en payant ses contributions à l'impôts, à la RRQ, à l'assurance-emploi (que je ne retirerai jamais) et même je participe (par l'entremise de mon syndicat) à un fonds pour créer de l'emploi auprès des jeunes travailleurs (je cotise à raison de 2$/paie depuis je ne sais plus combien d'années). Ces jeunes qui en bénéficient, faudrait-il penser que c'est aussi de l'argent sale ?

;)

On va reprendre depuis le début,
Charest dit : Soyez raisonnables : on peut conclure que vous en demandez plus (argent)

Beppo dit : Mon neveu gagne 53 000$ et moi après plusieurs année d’expérience, seulement 60 000$.

Un travailleur gagne en moyenne 28 540$ en date du 31 Avril 2005 et si on fait un ptit calcul mathématique, ton salaire 60 000 + 4 travailleurs à 20 000, on obtient une moyenne de 28 000$. Et tu me dis que 60 000$ n’est pas assez, il me faut beaucoup plus quitte à mettre d’autres travailleurs sur la paille (métaphore).

Alors si on fait le lien, tu demandes beaucoup plus d’argent et quand on vit avec l’idée de toujours en avoir plus ( argent ou matérialiste), on salit son âme.

Alors la métaphore de l’argent sale (mentalité matérialiste) a tout son sens dans le contexte.

Charlebois chantait : plus on en donne, plus le monde en veut….


Quel cynisme de vendre son âme, et de sacrifier autrui pour obtenir une fausse gloire ou quelque sale argent.




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