Référendum de 1995 = Le DGE rouvre une enquête sur Option-Canada
Option Canada: Charest riposte
«Boisclair m'aurait accusé d'être complice [...] C'est faux, c'est malhonnête»
Robert Dutrisac, Clairandrée Cauchy
Édition du mercredi 11 janvier 2006
Jean Charest a choisi la contre-attaque pour répondre aux dernières révélations sur Option Canada. Le premier ministre a fustigé André Boisclair, à qui il reproche d'avoir insinué qu'il avait été le complice de cette entité fédéraliste dont il dit ne rien connaître, pas même s'il s'agit d'un organisme occulte ou non.
En conférence de presse à Montréal hier, le chef du Parti québécois André Boisclair a déclaré que le camp du NON n’avait pas gagné le référendum de 1995 de façon honorable, des propos qui ont piqué le premier ministre Jean Charest.
«Je suis plutôt déçu, pour ne pas dire choqué, de l'attitude, entre autres, d'André Boisclair, qui m'aurait accusé d'être complice d'actions -- toujours des allégations dans le cas d'Option Canada -- alors que c'est totalement faux», a déclaré Jean Charest à l'issue d'une réunion du conseil des ministres. Selon lui, les accusations du chef du Parti québécois sont malveillantes et malhonnêtes.
Le chef libéral a mis en garde tous ceux qui seraient tentés de tirer des conclusions sur ce qu'il considère comme des allégations qui ne sont pas encore prouvées. «Ce qui m'inquiète, c'est qu'il y ait des accusations de faites comme ça, par association, en vrac, en bloc, alors qu'on devrait donner l'occasion aux gens de s'expliquer», estime-t-il.
M. Charest s'en remet aux trois enquêtes qui porteront sur Option Canada : celle de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), celle de la vérificatrice générale du Canada et celle du Directeur général des élections (DGE) du Québec. Le premier ministre n'a pas l'intention de réclamer une enquête publique : c'est au DGE de choisir le type d'enquête qu'il entend mener, a-t-il précisé.
Moins de deux heures plus tôt, le chef du PQ s'était fait un malin plaisir de tourner le fer dans la plaie des fédéralistes, et plus particulièrement de son adversaire Jean Charest.
Le chef péquiste a sommé Jean Charest de dire ce qu'il savait d'Option Canada à l'époque du référendum de 1995 et d'appuyer l'idée d'une enquête publique du DGE.
Soulignant le rôle «déterminant» de Jean Charest en 1995, qui était alors chef du Parti conservateur et vice-président du comité du NON, M. Boisclair a insinué que, si les faits avaient été connus avant le délai de prescrïption, ce dernier aurait pu être déclaré coupable d'une infraction à la loi référendaire. «Il est clair que le vice-président du comité du NON aurait été interpellé, convoqué par le DGE pour rendre compte de ses gestes, pour savoir ce qu'il savait et de quelle façon il s'était comporté», a affirmé M. Boisclair, après avoir cité un article de la loi.
Le chef péquiste a mis en doute la légitimité de la victoire du NON en 1995. «Contrairement à ce que les ténors du NON ont toujours affirmé, il faut dire de façon claire que le camp du NON n'a pas gagné de façon honorable le dernier référendum de 1995», a déclaré André Boisclair en reprenant à son compte les propos de Jacques Parizeau sur «l'argent».
Ces propos ont piqué Jean Charest. Option Canada ou pas, les résultats du référendum de 1995 auraient été les mêmes. «Ce qui me choque, c'est d'entendre des gens qui prétendent que le référendum de 1995 aurait été volé», a-t-il dit, en indiquant que près de 94 % des électeurs inscrits avaient alors exercé leur droit de vote.
Jean Charest a affirmé qu'il n'avait pas été consulté au sujet de la création d'Option Canada, dont il ne connaissait pas l'existence à cette époque. Il a rappelé qu'en 1995, il était chef d'un parti -- le Parti progressiste conservateur -- qui ne comptait que deux députés. «Racontons-nous pas d'histoires : ce n'était pas moi qui prenais les décisions», a-t-il dit.
Dans le livre Les Secrets d'Option Canada qui vient de paraître, les auteurs, Normand Lester et Robin Philpot, allèguent qu'à titre de vice-président du comité du NON, M. Charest devait connaître l'existence d'Option Canada et son rôle. Cet organisme occulte a permis d'injecter secrètement plus de trois millions dans la campagne du NON, bafouant ainsi la Loi électorale du Québec Le premier ministre réfute les allégations le visant : il a appris l'existence de cet organisme comme tout le monde, par la voie des journaux. «Est-ce que c'était secret ou ça ne l'était pas ? Je ne le sais même pas», a dit M. Charest.
Son chef de cabinet en 1998, Alfred Pilon, qui a été directeur général du Conseil de l'unité canadienne (CUC), un organisme qui gérait les fonds d'Option Canada, selon MM. Lester et Philpot, ne lui a jamais parlé de cette entité occulte, ni Louis Pichette, un aide de camp qui aurait été rétribué par Option Canada, a soutenu M. Charest.
Dans les prochains jours, le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Benoît Pelletier, doit rencontrer le chef de poste au bureau du Québec à Toronto, Jocelyn L. Beaudoin, directeur général du CUC pendant 35 ans. Les documents obtenus par MM. Lester et Philpot montrent que celui-ci était au centre des activités d'Option Canada pendant la campagne référendaire. Or, dans une lettre envoyée au ministre en décembre 2004, M. Beaudoin avait affirmé n'avoir pris aucune part aux activités d'Option Canada.
Pour André Boisclair, il ne fait aucun doute qu'il existait un lien étroit entre le PLQ et Option Canada. Le chef péquiste a exhibé des documents du DGE montrant qu'un avocat du PLQ conseillait les membres de l'organisme lorsqu'ils avaient été rencontrés en 1997 (avant l'abandon de l'enquête en raison des documents manquants). «La démonstration est faite qu'il y a une filiation hors de tout doute entre le PLQ et Option Canada. Les gens du PLQ ne peuvent pas prétendre qu'ils ne savaient pas. Et s'ils le prétendent et le maintiennent, ils font preuve d'un aveuglement grave», a fait valoir M. Boisclair.
Les péquistes croient que la nomination en 2004 de M. Beaudoin à Toronto est une manifestation de cette filiation. «M. Pelletier doit sur-le-champ relever de ses fonctions M. Beaudoin. Il n'est plus digne de représenter le Québec», a lancé le porte-parole péquiste en matière d'affaires intergouvernementales, Jonathan Valois.
Le cabinet de Jean Charest avait aussi proposé, en 2004, la nomination à la Commission de l'accès à l'information d'un haut fonctionnaire fédéral responsable du programme des langues officielles, Lyette Doré, qui aurait acheminé la subvention de 4,8 millions à Option Canada, a rappelé M. Valois.
Finalement, ce dernier a relevé la présence au cabinet du premier ministre Charest de Michel Guitard, dont les services ont été payés par Option Canada qund il était au Groupe Everest.
«Cela commence à faire pas mal de monde qui ont les deux mains dedans autour de Jean Charest», a argué André Boisclair en dénonçant le «complot du gouvernement fédéral et des forces fédéralistes pour violer sciemment la loi québécoise».
Le nouveau chef du PQ a taillé en pièces la principale ligne de défense des libéraux fédéraux, qui assimile le financement octroyé par Patrimoine Canada à OC aux sommes dépensées en précampagne référendaire par le gouvernement du Québec, notamment pour l'organisation de la Commission sur l'avenir du Québec. «C'est aussi absurde, la défense que nous propose M. Lapierre, que si moi aujourd'hui j'évoquais les coûts de Bélanger-Campeau, de Spicer et des nombreuses autres commissions qui se sont faites pour parler de notre avenir. D'associer ce genre de démarche transparente, démocratique, dans le respect des règles de financement public au financement d'une cellule secrète des forces fédéralistes, cela ne tient pas debout», a déclaré M. Boisclair.
Par ailleurs, le ministre de l'Éducation, du Sport et du Loisir, Jean-Marc Fournier, a ridiculisé hier l'accusation dont il fait l'objet dans le livre de MM. Lester et Philpot.
On mentionne qu'il fait partie d'un groupe de personnalités qui «ont profité du fait qu'il restait des largesses du ministère du Patrimoine à aller chercher par le truchement d'Option Canada, en 1996 et en 1997». M. Fournier a fait un voyage à Halifax en février 1997, toutes dépenses payées par Option Canada, pour aller y présenter la position constitutionnelle du PLQ. Selon le ministre, la thèse des auteurs -- soit que l'argent d'une caisse occulte a pu servir à influencer des votes en 1995 -- ne peut s'appliquer à lui puisque le voyage qu'on lui reproche a eu lieu deux ans après le référendum : «Je me demande encore aujourd'hui combien de votes on a pu faire changer en 1995 avec ce voyage de 1997.»
M. Fournier a signalé qu'il faisait affaire avec le CUC et qu'il n'avait pas trouvé étrange d'être payé par Option Canada.
Avec la collaboration d'Antoine Robitaille
«Boisclair m'aurait accusé d'être complice [...] C'est faux, c'est malhonnête»
Robert Dutrisac, Clairandrée Cauchy
Édition du mercredi 11 janvier 2006
Jean Charest a choisi la contre-attaque pour répondre aux dernières révélations sur Option Canada. Le premier ministre a fustigé André Boisclair, à qui il reproche d'avoir insinué qu'il avait été le complice de cette entité fédéraliste dont il dit ne rien connaître, pas même s'il s'agit d'un organisme occulte ou non.
En conférence de presse à Montréal hier, le chef du Parti québécois André Boisclair a déclaré que le camp du NON n’avait pas gagné le référendum de 1995 de façon honorable, des propos qui ont piqué le premier ministre Jean Charest.
«Je suis plutôt déçu, pour ne pas dire choqué, de l'attitude, entre autres, d'André Boisclair, qui m'aurait accusé d'être complice d'actions -- toujours des allégations dans le cas d'Option Canada -- alors que c'est totalement faux», a déclaré Jean Charest à l'issue d'une réunion du conseil des ministres. Selon lui, les accusations du chef du Parti québécois sont malveillantes et malhonnêtes.
Le chef libéral a mis en garde tous ceux qui seraient tentés de tirer des conclusions sur ce qu'il considère comme des allégations qui ne sont pas encore prouvées. «Ce qui m'inquiète, c'est qu'il y ait des accusations de faites comme ça, par association, en vrac, en bloc, alors qu'on devrait donner l'occasion aux gens de s'expliquer», estime-t-il.
M. Charest s'en remet aux trois enquêtes qui porteront sur Option Canada : celle de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), celle de la vérificatrice générale du Canada et celle du Directeur général des élections (DGE) du Québec. Le premier ministre n'a pas l'intention de réclamer une enquête publique : c'est au DGE de choisir le type d'enquête qu'il entend mener, a-t-il précisé.
Moins de deux heures plus tôt, le chef du PQ s'était fait un malin plaisir de tourner le fer dans la plaie des fédéralistes, et plus particulièrement de son adversaire Jean Charest.
Le chef péquiste a sommé Jean Charest de dire ce qu'il savait d'Option Canada à l'époque du référendum de 1995 et d'appuyer l'idée d'une enquête publique du DGE.
Soulignant le rôle «déterminant» de Jean Charest en 1995, qui était alors chef du Parti conservateur et vice-président du comité du NON, M. Boisclair a insinué que, si les faits avaient été connus avant le délai de prescrïption, ce dernier aurait pu être déclaré coupable d'une infraction à la loi référendaire. «Il est clair que le vice-président du comité du NON aurait été interpellé, convoqué par le DGE pour rendre compte de ses gestes, pour savoir ce qu'il savait et de quelle façon il s'était comporté», a affirmé M. Boisclair, après avoir cité un article de la loi.
Le chef péquiste a mis en doute la légitimité de la victoire du NON en 1995. «Contrairement à ce que les ténors du NON ont toujours affirmé, il faut dire de façon claire que le camp du NON n'a pas gagné de façon honorable le dernier référendum de 1995», a déclaré André Boisclair en reprenant à son compte les propos de Jacques Parizeau sur «l'argent».
Ces propos ont piqué Jean Charest. Option Canada ou pas, les résultats du référendum de 1995 auraient été les mêmes. «Ce qui me choque, c'est d'entendre des gens qui prétendent que le référendum de 1995 aurait été volé», a-t-il dit, en indiquant que près de 94 % des électeurs inscrits avaient alors exercé leur droit de vote.
Jean Charest a affirmé qu'il n'avait pas été consulté au sujet de la création d'Option Canada, dont il ne connaissait pas l'existence à cette époque. Il a rappelé qu'en 1995, il était chef d'un parti -- le Parti progressiste conservateur -- qui ne comptait que deux députés. «Racontons-nous pas d'histoires : ce n'était pas moi qui prenais les décisions», a-t-il dit.
Dans le livre Les Secrets d'Option Canada qui vient de paraître, les auteurs, Normand Lester et Robin Philpot, allèguent qu'à titre de vice-président du comité du NON, M. Charest devait connaître l'existence d'Option Canada et son rôle. Cet organisme occulte a permis d'injecter secrètement plus de trois millions dans la campagne du NON, bafouant ainsi la Loi électorale du Québec Le premier ministre réfute les allégations le visant : il a appris l'existence de cet organisme comme tout le monde, par la voie des journaux. «Est-ce que c'était secret ou ça ne l'était pas ? Je ne le sais même pas», a dit M. Charest.
Son chef de cabinet en 1998, Alfred Pilon, qui a été directeur général du Conseil de l'unité canadienne (CUC), un organisme qui gérait les fonds d'Option Canada, selon MM. Lester et Philpot, ne lui a jamais parlé de cette entité occulte, ni Louis Pichette, un aide de camp qui aurait été rétribué par Option Canada, a soutenu M. Charest.
Dans les prochains jours, le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Benoît Pelletier, doit rencontrer le chef de poste au bureau du Québec à Toronto, Jocelyn L. Beaudoin, directeur général du CUC pendant 35 ans. Les documents obtenus par MM. Lester et Philpot montrent que celui-ci était au centre des activités d'Option Canada pendant la campagne référendaire. Or, dans une lettre envoyée au ministre en décembre 2004, M. Beaudoin avait affirmé n'avoir pris aucune part aux activités d'Option Canada.
Pour André Boisclair, il ne fait aucun doute qu'il existait un lien étroit entre le PLQ et Option Canada. Le chef péquiste a exhibé des documents du DGE montrant qu'un avocat du PLQ conseillait les membres de l'organisme lorsqu'ils avaient été rencontrés en 1997 (avant l'abandon de l'enquête en raison des documents manquants). «La démonstration est faite qu'il y a une filiation hors de tout doute entre le PLQ et Option Canada. Les gens du PLQ ne peuvent pas prétendre qu'ils ne savaient pas. Et s'ils le prétendent et le maintiennent, ils font preuve d'un aveuglement grave», a fait valoir M. Boisclair.
Les péquistes croient que la nomination en 2004 de M. Beaudoin à Toronto est une manifestation de cette filiation. «M. Pelletier doit sur-le-champ relever de ses fonctions M. Beaudoin. Il n'est plus digne de représenter le Québec», a lancé le porte-parole péquiste en matière d'affaires intergouvernementales, Jonathan Valois.
Le cabinet de Jean Charest avait aussi proposé, en 2004, la nomination à la Commission de l'accès à l'information d'un haut fonctionnaire fédéral responsable du programme des langues officielles, Lyette Doré, qui aurait acheminé la subvention de 4,8 millions à Option Canada, a rappelé M. Valois.
Finalement, ce dernier a relevé la présence au cabinet du premier ministre Charest de Michel Guitard, dont les services ont été payés par Option Canada qund il était au Groupe Everest.
«Cela commence à faire pas mal de monde qui ont les deux mains dedans autour de Jean Charest», a argué André Boisclair en dénonçant le «complot du gouvernement fédéral et des forces fédéralistes pour violer sciemment la loi québécoise».
Le nouveau chef du PQ a taillé en pièces la principale ligne de défense des libéraux fédéraux, qui assimile le financement octroyé par Patrimoine Canada à OC aux sommes dépensées en précampagne référendaire par le gouvernement du Québec, notamment pour l'organisation de la Commission sur l'avenir du Québec. «C'est aussi absurde, la défense que nous propose M. Lapierre, que si moi aujourd'hui j'évoquais les coûts de Bélanger-Campeau, de Spicer et des nombreuses autres commissions qui se sont faites pour parler de notre avenir. D'associer ce genre de démarche transparente, démocratique, dans le respect des règles de financement public au financement d'une cellule secrète des forces fédéralistes, cela ne tient pas debout», a déclaré M. Boisclair.
Par ailleurs, le ministre de l'Éducation, du Sport et du Loisir, Jean-Marc Fournier, a ridiculisé hier l'accusation dont il fait l'objet dans le livre de MM. Lester et Philpot.
On mentionne qu'il fait partie d'un groupe de personnalités qui «ont profité du fait qu'il restait des largesses du ministère du Patrimoine à aller chercher par le truchement d'Option Canada, en 1996 et en 1997». M. Fournier a fait un voyage à Halifax en février 1997, toutes dépenses payées par Option Canada, pour aller y présenter la position constitutionnelle du PLQ. Selon le ministre, la thèse des auteurs -- soit que l'argent d'une caisse occulte a pu servir à influencer des votes en 1995 -- ne peut s'appliquer à lui puisque le voyage qu'on lui reproche a eu lieu deux ans après le référendum : «Je me demande encore aujourd'hui combien de votes on a pu faire changer en 1995 avec ce voyage de 1997.»
M. Fournier a signalé qu'il faisait affaire avec le CUC et qu'il n'avait pas trouvé étrange d'être payé par Option Canada.
Avec la collaboration d'Antoine Robitaille
J'en reviens pas...
C'est comme une impression de déjà vu :
"Je ne me souviens de rien."
"Je ne suis pas au courant."
"Je ne savais même pas que ca existait."
"Je n'ai rien vu"
Et bla bla bla....
Pis en plus Fournier qui se fait payer un voyage à Halifax, toute dépenses payées, par option Canada et ce en 1997 alors que le référendum était déjà passé depuis 2 ans...
C'est vrai, il n'avait pas de raisons de trouver ça étrange d'être payé par option Canada ...
C'est libéraux là, tant qu'ils ont de l'argent ils ne posent pas de questions...
On fait tu assez rire de nous autre?!?
Crime que je suis tannée de les voir faire ce qu'ils veulent avec notre argent.... Gang de voleurs
Cr..... moé ca dehors!!!!! --Message edité par belly le 2006-01-12 10:28:09--
C'est comme une impression de déjà vu :
"Je ne me souviens de rien."
"Je ne suis pas au courant."
"Je ne savais même pas que ca existait."
"Je n'ai rien vu"
Et bla bla bla....
Pis en plus Fournier qui se fait payer un voyage à Halifax, toute dépenses payées, par option Canada et ce en 1997 alors que le référendum était déjà passé depuis 2 ans...
C'est vrai, il n'avait pas de raisons de trouver ça étrange d'être payé par option Canada ...
C'est libéraux là, tant qu'ils ont de l'argent ils ne posent pas de questions...
On fait tu assez rire de nous autre?!?
Crime que je suis tannée de les voir faire ce qu'ils veulent avec notre argent.... Gang de voleurs
Cr..... moé ca dehors!!!!! --Message edité par belly le 2006-01-12 10:28:09--
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8114
- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Je me demande.....
Lorsqu'il sera totalement prouvé que le référendum de 95 a été frauduleusement gagné par le camps du non, les québécois devraint-ils, à ce moment, demander un recours collectif pour que la vrai réponse et les conséquences de cette réponse prenne acte immédiatement et que le parti au pouvoir présentement, soit le PLQ, soit dans l'obligation de négocier les transferts avec Ottawa pour acquérir notre pleine souveraineté?
Ce serait un scénario plutôt comique je l'admets.
Lorsqu'il sera totalement prouvé que le référendum de 95 a été frauduleusement gagné par le camps du non, les québécois devraint-ils, à ce moment, demander un recours collectif pour que la vrai réponse et les conséquences de cette réponse prenne acte immédiatement et que le parti au pouvoir présentement, soit le PLQ, soit dans l'obligation de négocier les transferts avec Ottawa pour acquérir notre pleine souveraineté?
Ce serait un scénario plutôt comique je l'admets.
Option Canada: une tête roule
Québec suspend son représentant à Toronto. Le DGE nomme un enquêteur.
Antoine Robitaille
Édition du samedi 14 et du dimanche 15 janvier 2006
Québec -- L'affaire Option Canada a fait une victime hier: Jocelyn L. Beaudoin, jusqu'alors «chef de poste» au bureau du Québec à Toronto. Il a été suspendu avec solde jusqu'à la fin de l'enquête du directeur général des élections (DGE), lequel a nommé hier le juge à la retraite Bernard Grenier «commissaire-enquêteur» pour faire la lumière sur cette affaire avant la fin de juin.
Dans Les Secrets d'Option Canada (Les Intouchables), les auteurs Normand Lester et Robin Philpot jugent qu'à la lumière des documents qu'ils ont obtenus, «Jocelyn Beaudoin était de tous les mauvais coups de la nébuleuse Option Canada». Selon eux, «les très nombreuses lettres, avec factures, qui commencent par "Cher Jocelyn" ne laissent aucun doute quant à son rôle et à sa connaissance des activités qui violaient de façon flagrante la Loi sur la consultation populaire» (page 119). MM. Lester et Philpot, à la fin de leur ouvrage, recommandent même au ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, responsable des représentants du Québec au Canada, «de démettre [M. Beaudoin] de ses fonctions immédiatement». Joints par Le Devoir hier, les auteurs se sont réjouis que M. Pelletier ait «obtempéré», bien qu'ils jugent «timorée» la décision de le suspendre avec solde.
M. Beaudoin, qui a dirigé le Conseil pour l'unité canadienne pendant 35 ans, a toujours nié quelque implication que ce soit au sein d'Option Canada (OC). Dans une missive envoyée au ministre Pelletier le 13 décembre 2004, il soutenait que parce qu'il avait démissionné d'OC le lendemain de son incorporation, le 8 septembre 1995, il n'avait pas pu prendre part «aux différentes activités qui ont été reprochées à OC», une version que le ministre Pelletier avait fait sienne. Hier, M. Beaudoin a d'ailleurs réitéré au ministre qu'il n'avait été mêlé «ni aux décisions stratégiques ni aux décisions corporatives prises» par l'organisme et qu'il n'avait été «témoin d'aucune irrégularité commise par OC en dérogation à la Loi sur la consultation populaire». Toutefois, M. Pelletier explique dans son communiqué qu'il n'avait d'autre choix, à titre de ministre responsable de la réforme des institutions démocratiques, que «de s'assurer que la confiance et le respect du public à l'égard des institutions démocratiques soient protégés» et que, dans ce contexte, il avait convenu d'un commun accord avec M. Beaudoin qu'il valait mieux relever celui-ci de ses fonctions «tant et aussi longtemps que le DGE n'aura pas statué sur le rôle qu'il a joué dans OC». C'est Ghislain Beaudin, conseiller au bureau du Québec à Toronto, qui assure le «suivi administratif» des dossiers à partir d'aujourd'hui.
L'opposition péquiste s'est réjouie hier de la suspension de M. Beaudoin, elle qui avait toujours condamné cette nomination. «Le ministre ne pouvait plus se cacher derrière la lettre de M. Beaudoin, comme il l'a fait en Chambre à chaque fois que je l'ai questionné à ce sujet», a déclaré hier Jonathan Valois, député péquiste de Joliette et porte-parole en matière d'affaires intergouvernementales. Il se demande toutefois pourquoi «il n'y a que M. Beaudoin qui soit suspendu» alors que, selon les documents rendus publics par MM. Lester et Philpot, au moins neuf membres des cabinets ministériels libéraux ont fait affaire avec Option Canada. M. Valois déplore entre autres que la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, «persiste à nier l'implication de son chef de cabinet, Bruno Lortie, dans le financement illégal d'activités» pendant la campagne de 1995. Selon Les Secrets d'Option Canada, M. Lortie aurait en effet reçu un paiement de 4150 $ le 16 octobre 1995.
DGE : enquête à huis clos
Lors du lancement de leur livre, MM. Lester et Philpot avaient réclamé une «enquête publique» sur cette affaire. Hier, le DGE Marcel Blanchet, en annonçant la nomination du juge Grenier comme commissaire-enquêteur, a expliqué qu'après un examen des pouvoirs qui lui sont conférés, il ne pouvait pas tenir une telle enquête (seul le gouvernement peut choisir cette voie), ce qui, du reste, aurait été une première. «Emprunter cette voie placerait en fait le commissaire-enquêteur dans une position où on pourrait contester sur le plan juridique son mandat et son travail», peut-on lire dans le communiqué. Toutefois, le DGE explique que Me Grenier aura les pouvoirs d'un commissaire nommé en vertu de la Loi sur les commissions d'enquête, ce qui comprend la possibilité d'assigner des témoins et de les contraindre à fournir des documents.
La décision du DGE de tenir une enquête «à huis clos» a déçu l'opposition péquiste, qui l'aurait souhaitée publique de façon à prendre la mesure «de l'ampleur du scandale», a fait savoir le porte-parole de l'opposition en matière de réforme des institutions démocratiques, Luc Thériault. Faire l'exercice publiquement était d'autant plus «nécessaire» selon eux que les possibilités de poursuite contre les fautifs sont quasi nulles puisque le délai de prescrïption de cinq ans est évidemment dépassé.
Du côté des auteurs du livre par lequel le scandale a éclaté, on considérait hier que la formule choisie par le DGE était une «excellente solution de rechange». Son principal avantage, a confié M. Philpot au Devoir, est de pouvoir obtenir un rapport rapidement. «En plus, personne ne pourra contester son mandat devant les tribunaux.»
Bien que non publique, l'enquête du juge Grenier débouchera sur un rapport qui comprendra «des conclusions claires, dans la mesure où la preuve disponible le permettra, quant à des infractions qui auraient pu être commises entre le 1er et le 30 octobre 1995, soit durant la période référendaire précédant le référendum de 1995», a assuré le DGE, M. Blanchet. Aussi, il est très probable que cette enquête conduira celui-ci à «faire des recommandations sur les façons d'améliorer les règles sur le financement politique dans un contexte référendaire», a-t-il déclaré.
enquête à huis-clos......ben tiens....
Québec suspend son représentant à Toronto. Le DGE nomme un enquêteur.
Antoine Robitaille
Édition du samedi 14 et du dimanche 15 janvier 2006
Québec -- L'affaire Option Canada a fait une victime hier: Jocelyn L. Beaudoin, jusqu'alors «chef de poste» au bureau du Québec à Toronto. Il a été suspendu avec solde jusqu'à la fin de l'enquête du directeur général des élections (DGE), lequel a nommé hier le juge à la retraite Bernard Grenier «commissaire-enquêteur» pour faire la lumière sur cette affaire avant la fin de juin.
Dans Les Secrets d'Option Canada (Les Intouchables), les auteurs Normand Lester et Robin Philpot jugent qu'à la lumière des documents qu'ils ont obtenus, «Jocelyn Beaudoin était de tous les mauvais coups de la nébuleuse Option Canada». Selon eux, «les très nombreuses lettres, avec factures, qui commencent par "Cher Jocelyn" ne laissent aucun doute quant à son rôle et à sa connaissance des activités qui violaient de façon flagrante la Loi sur la consultation populaire» (page 119). MM. Lester et Philpot, à la fin de leur ouvrage, recommandent même au ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, responsable des représentants du Québec au Canada, «de démettre [M. Beaudoin] de ses fonctions immédiatement». Joints par Le Devoir hier, les auteurs se sont réjouis que M. Pelletier ait «obtempéré», bien qu'ils jugent «timorée» la décision de le suspendre avec solde.
M. Beaudoin, qui a dirigé le Conseil pour l'unité canadienne pendant 35 ans, a toujours nié quelque implication que ce soit au sein d'Option Canada (OC). Dans une missive envoyée au ministre Pelletier le 13 décembre 2004, il soutenait que parce qu'il avait démissionné d'OC le lendemain de son incorporation, le 8 septembre 1995, il n'avait pas pu prendre part «aux différentes activités qui ont été reprochées à OC», une version que le ministre Pelletier avait fait sienne. Hier, M. Beaudoin a d'ailleurs réitéré au ministre qu'il n'avait été mêlé «ni aux décisions stratégiques ni aux décisions corporatives prises» par l'organisme et qu'il n'avait été «témoin d'aucune irrégularité commise par OC en dérogation à la Loi sur la consultation populaire». Toutefois, M. Pelletier explique dans son communiqué qu'il n'avait d'autre choix, à titre de ministre responsable de la réforme des institutions démocratiques, que «de s'assurer que la confiance et le respect du public à l'égard des institutions démocratiques soient protégés» et que, dans ce contexte, il avait convenu d'un commun accord avec M. Beaudoin qu'il valait mieux relever celui-ci de ses fonctions «tant et aussi longtemps que le DGE n'aura pas statué sur le rôle qu'il a joué dans OC». C'est Ghislain Beaudin, conseiller au bureau du Québec à Toronto, qui assure le «suivi administratif» des dossiers à partir d'aujourd'hui.
L'opposition péquiste s'est réjouie hier de la suspension de M. Beaudoin, elle qui avait toujours condamné cette nomination. «Le ministre ne pouvait plus se cacher derrière la lettre de M. Beaudoin, comme il l'a fait en Chambre à chaque fois que je l'ai questionné à ce sujet», a déclaré hier Jonathan Valois, député péquiste de Joliette et porte-parole en matière d'affaires intergouvernementales. Il se demande toutefois pourquoi «il n'y a que M. Beaudoin qui soit suspendu» alors que, selon les documents rendus publics par MM. Lester et Philpot, au moins neuf membres des cabinets ministériels libéraux ont fait affaire avec Option Canada. M. Valois déplore entre autres que la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, «persiste à nier l'implication de son chef de cabinet, Bruno Lortie, dans le financement illégal d'activités» pendant la campagne de 1995. Selon Les Secrets d'Option Canada, M. Lortie aurait en effet reçu un paiement de 4150 $ le 16 octobre 1995.
DGE : enquête à huis clos
Lors du lancement de leur livre, MM. Lester et Philpot avaient réclamé une «enquête publique» sur cette affaire. Hier, le DGE Marcel Blanchet, en annonçant la nomination du juge Grenier comme commissaire-enquêteur, a expliqué qu'après un examen des pouvoirs qui lui sont conférés, il ne pouvait pas tenir une telle enquête (seul le gouvernement peut choisir cette voie), ce qui, du reste, aurait été une première. «Emprunter cette voie placerait en fait le commissaire-enquêteur dans une position où on pourrait contester sur le plan juridique son mandat et son travail», peut-on lire dans le communiqué. Toutefois, le DGE explique que Me Grenier aura les pouvoirs d'un commissaire nommé en vertu de la Loi sur les commissions d'enquête, ce qui comprend la possibilité d'assigner des témoins et de les contraindre à fournir des documents.
La décision du DGE de tenir une enquête «à huis clos» a déçu l'opposition péquiste, qui l'aurait souhaitée publique de façon à prendre la mesure «de l'ampleur du scandale», a fait savoir le porte-parole de l'opposition en matière de réforme des institutions démocratiques, Luc Thériault. Faire l'exercice publiquement était d'autant plus «nécessaire» selon eux que les possibilités de poursuite contre les fautifs sont quasi nulles puisque le délai de prescrïption de cinq ans est évidemment dépassé.
Du côté des auteurs du livre par lequel le scandale a éclaté, on considérait hier que la formule choisie par le DGE était une «excellente solution de rechange». Son principal avantage, a confié M. Philpot au Devoir, est de pouvoir obtenir un rapport rapidement. «En plus, personne ne pourra contester son mandat devant les tribunaux.»
Bien que non publique, l'enquête du juge Grenier débouchera sur un rapport qui comprendra «des conclusions claires, dans la mesure où la preuve disponible le permettra, quant à des infractions qui auraient pu être commises entre le 1er et le 30 octobre 1995, soit durant la période référendaire précédant le référendum de 1995», a assuré le DGE, M. Blanchet. Aussi, il est très probable que cette enquête conduira celui-ci à «faire des recommandations sur les façons d'améliorer les règles sur le financement politique dans un contexte référendaire», a-t-il déclaré.
enquête à huis-clos......ben tiens....
Red Ketchup a écritJe me demande.....
Lorsqu'il sera totalement prouvé que le référendum de 95 a été frauduleusement gagné par le camps du non, les québécois devraint-ils, à ce moment, demander un recours collectif pour que la vrai réponse et les conséquences de cette réponse prenne acte immédiatement et que le parti au pouvoir présentement, soit le PLQ, soit dans l'obligation de négocier les transferts avec Ottawa pour acquérir notre pleine souveraineté?
Ce serait un scénario plutôt comique je l'admets.
Je ne crois pas... Tant qu’à ce lancer dans ce processus qui cognerait possiblement un mur après plusieurs années, aussi bien faire un autre référendum et le gagner avec succès Au moins, nous avons un autre argument à la fameuse question "On a déjà répondu deux fois NON, combien aller vous en faire de référendum ?".
Nous allons pouvoir répondre qu’en 1980, on a perdu à la suite d'une campagne de peur et des menaces du fédéral. Et qu'en 1995, on a perdu par la triche tout simplement, et qu'on aurait fort possiblement gagné sans cela. Que nous jugeons donc légitime de faire un autre référendum qui sera cette fois surveillé par des observateurs internationaux afin de s'assurer que le tout se fasse dans la légalité
Lorsqu'il sera totalement prouvé que le référendum de 95 a été frauduleusement gagné par le camps du non, les québécois devraint-ils, à ce moment, demander un recours collectif pour que la vrai réponse et les conséquences de cette réponse prenne acte immédiatement et que le parti au pouvoir présentement, soit le PLQ, soit dans l'obligation de négocier les transferts avec Ottawa pour acquérir notre pleine souveraineté?
Ce serait un scénario plutôt comique je l'admets.
Je ne crois pas... Tant qu’à ce lancer dans ce processus qui cognerait possiblement un mur après plusieurs années, aussi bien faire un autre référendum et le gagner avec succès Au moins, nous avons un autre argument à la fameuse question "On a déjà répondu deux fois NON, combien aller vous en faire de référendum ?".
Nous allons pouvoir répondre qu’en 1980, on a perdu à la suite d'une campagne de peur et des menaces du fédéral. Et qu'en 1995, on a perdu par la triche tout simplement, et qu'on aurait fort possiblement gagné sans cela. Que nous jugeons donc légitime de faire un autre référendum qui sera cette fois surveillé par des observateurs internationaux afin de s'assurer que le tout se fasse dans la légalité
Moi aussi j'en revient pas ce qu'il ont fait avec l'argent il faut vraiment pas qu,ils revienne au pouvoir toute les fraudes le pire ces qu'ils ne semble pas du au courant voyons donc j,'ai tu une pogné dans dos moé...
Chan tu resteras toujours immortelle du DB...[/color]Rien n'est impossible possible quand ont choisit la vie!Fan du CH.

Raven a écrit
Je ne crois pas... Tant qu’à ce lancer dans ce processus qui cognerait possiblement un mur après plusieurs années, aussi bien faire un autre référendum et le gagner avec succès Au moins, nous avons un autre argument à la fameuse question "On a déjà répondu deux fois NON, combien aller vous en faire de référendum ?".
Nous allons pouvoir répondre qu’en 1980, on a perdu à la suite d'une campagne de peur et des menaces du fédéral. Et qu'en 1995, on a perdu par la triche tout simplement, et qu'on aurait fort possiblement gagné sans cela. Que nous jugeons donc légitime de faire un autre référendum qui sera cette fois surveillé par des observateurs internationaux afin de s'assurer que le tout se fasse dans la légalité
Raven ces vrai quand 1995 ont aurait gagné gagne de fraudeurs ils nous ont triché souvent les Québécois...
Je ne crois pas... Tant qu’à ce lancer dans ce processus qui cognerait possiblement un mur après plusieurs années, aussi bien faire un autre référendum et le gagner avec succès Au moins, nous avons un autre argument à la fameuse question "On a déjà répondu deux fois NON, combien aller vous en faire de référendum ?".
Nous allons pouvoir répondre qu’en 1980, on a perdu à la suite d'une campagne de peur et des menaces du fédéral. Et qu'en 1995, on a perdu par la triche tout simplement, et qu'on aurait fort possiblement gagné sans cela. Que nous jugeons donc légitime de faire un autre référendum qui sera cette fois surveillé par des observateurs internationaux afin de s'assurer que le tout se fasse dans la légalité
Raven ces vrai quand 1995 ont aurait gagné gagne de fraudeurs ils nous ont triché souvent les Québécois...
Chan tu resteras toujours immortelle du DB...[/color]Rien n'est impossible possible quand ont choisit la vie!Fan du CH.

J'ai un malaise avec ce pseudo scandale de Option Canada. Cet organisme est une bébite accouché par le Conseil de l'unité cannadienne. Ce regroupement existe depuis 1964.
En nous pouvons cracher tout azimut sur n'importe quel regroupement fédéraliste mais le crachat pourrait nous retomber dans la face.
Pendant que nous dépensons nos énergies à critiquer à tord ou raison des actions vieilles de 10 ans nous n'avançons à rien.
Il me semble que nous pourrions être un peu plus pragmatiques dans notre façon de voir les choses.
Le vrai scandale est de voir combien un clan a pu dépenser en dehors des dépenses permises pour la campagne du référendum dans une période de 30 jours, j'ai bien écrit 30 jours car avant cette période tout est permis.
La Société Saint-Jean-Batiste au Québec est souverainiste. Quel est le montant de subvention qu'elle a reçu depuis mettons 25 ans????
Cette même société qui au départ en est une non pas pour les intérêts du Québec mais des Canadiens français en reçoit des subventions même du fédéral.
Seulement pour exemple voici un extrait d'un journal des débat et une affirmation de Sheila Coops en 2000.
L'hon. Sheila Copps (ministre du Patrimoine canadien, Lib.): Monsieur le Président, normalement, le montant que nous versons pour appuyer les communautés francophones hors Québec, en général, c'est 250 millions de dollars par année.
Allons-nous parler de scandale, shit 250 millions ce n'est pas rien.
En nous pouvons cracher tout azimut sur n'importe quel regroupement fédéraliste mais le crachat pourrait nous retomber dans la face.
Pendant que nous dépensons nos énergies à critiquer à tord ou raison des actions vieilles de 10 ans nous n'avançons à rien.
Il me semble que nous pourrions être un peu plus pragmatiques dans notre façon de voir les choses.
Le vrai scandale est de voir combien un clan a pu dépenser en dehors des dépenses permises pour la campagne du référendum dans une période de 30 jours, j'ai bien écrit 30 jours car avant cette période tout est permis.
La Société Saint-Jean-Batiste au Québec est souverainiste. Quel est le montant de subvention qu'elle a reçu depuis mettons 25 ans????
Cette même société qui au départ en est une non pas pour les intérêts du Québec mais des Canadiens français en reçoit des subventions même du fédéral.
Seulement pour exemple voici un extrait d'un journal des débat et une affirmation de Sheila Coops en 2000.
L'hon. Sheila Copps (ministre du Patrimoine canadien, Lib.): Monsieur le Président, normalement, le montant que nous versons pour appuyer les communautés francophones hors Québec, en général, c'est 250 millions de dollars par année.
Allons-nous parler de scandale, shit 250 millions ce n'est pas rien.
Enfin de suis un peu écoeurer de me faire dire que parce que quelqu'un quelque part à payé des petits drapeau canadien ou un autobus plein à craquer de canadian pour défiler un après-midi à Montréal que les québecois ont changé leur vote en secret derrière un paravent. Cibole que je trouve ça réducteur. Il me semble que les québecois sont moins naiseux que ça.
Je me souviens très bien de la grande manifestation à Montréal. J'étais dans un processus de diète et me rendais à ma pesé hebdomadaire avec ma chum sur la rue Ste-Catherine. Il y avait plus de Canadien de l'extérieur avec leur drapeau que de Québecois sur la rue. C'était tout simplement très agressant leur I love you sur lequel nous répondiions les dents serrés, va donc chi?????????.
Alors me faire dire que nous avons perdu le référendum parce qu'il y a eu une dépense de plusieurs milliers de dollard pour faire venir des clowns à Montréal, je trouve ça absolument réducteur et une insulte à mon intelligence.
Parlez-moi de vrai scandale dans lesquels des individus se sont enrichis avec l'argent des citoyens. Le reste ce n'est que de la foutaise non pertinente qui n'est là que pour nous vautrer dans le passé et nous empêcher d'avancer.
Sur ce je vous salut et m'en vais souper chez des fonctionnaires fédéraux, qui en passant ont voté oui en 95 même si leur salaire était versé par le diable incarné.
Je me souviens très bien de la grande manifestation à Montréal. J'étais dans un processus de diète et me rendais à ma pesé hebdomadaire avec ma chum sur la rue Ste-Catherine. Il y avait plus de Canadien de l'extérieur avec leur drapeau que de Québecois sur la rue. C'était tout simplement très agressant leur I love you sur lequel nous répondiions les dents serrés, va donc chi?????????.
Alors me faire dire que nous avons perdu le référendum parce qu'il y a eu une dépense de plusieurs milliers de dollard pour faire venir des clowns à Montréal, je trouve ça absolument réducteur et une insulte à mon intelligence.
Parlez-moi de vrai scandale dans lesquels des individus se sont enrichis avec l'argent des citoyens. Le reste ce n'est que de la foutaise non pertinente qui n'est là que pour nous vautrer dans le passé et nous empêcher d'avancer.
Sur ce je vous salut et m'en vais souper chez des fonctionnaires fédéraux, qui en passant ont voté oui en 95 même si leur salaire était versé par le diable incarné.
Fabine a écritEnfin de suis un peu écoeurer de me faire dire que parce que quelqu'un quelque part à payé des petits drapeau canadien ou un autobus plein à craquer de canadian pour défiler un après-midi à Montréal que les québecois ont changé leur vote en secret derrière un paravent. Cibole que je trouve ça réducteur. Il me semble que les québecois sont moins naiseux que ça.
Je me souviens très bien de la grande manifestation à Montréal. J'étais dans un processus de diète et me rendais à ma pesé hebdomadaire avec ma chum sur la rue Ste-Catherine. Il y avait plus de Canadien de l'extérieur avec leur drapeau que de Québecois sur la rue. C'était tout simplement très agressant leur I love you sur lequel nous répondiions les dents serrés, va donc chi?????????.
Alors me faire dire que nous avons perdu le référendum parce qu'il y a eu une dépense de plusieurs milliers de dollard pour faire venir des clowns à Montréal, je trouve ça absolument réducteur et une insulte à mon intelligence.
Parlez-moi de vrai scandale dans lesquels des individus se sont enrichis avec l'argent des citoyens. Le reste ce n'est que de la foutaise non pertinente qui n'est là que pour nous vautrer dans le passé et nous empêcher d'avancer.
Sur ce je vous salut et m'en vais souper chez des fonctionnaires fédéraux, qui en passant ont voté oui en 95 même si leur salaire était versé par le diable incarné.
Le mouvement souverainiste ne perd pas son temps sur des vieux dossiers comme Option Citoyenne. Le PQ travaille fort présentement, entre autres à l'élaboration d'une constitution provisoire afin de s'aider à mieux expliquer leur vision d'un Québec souverain Ici dans le cas d'Option Canada, ce sont deux auteurs indépendantistes qui ont travaillé à leur compte de leur bord. Moi je trouve leur travail remarquable. Et c'est loin de paralyser le mouvement souverainiste, ils n'ont fait que doter la cause d'une arme de plus et lui permet de refaire les manchettes.
Pour ce qui est du référendum volé, ce n'est pas seulement par le $$$, mais aussi le fait que plusieurs immigrants ont pu accéder à leur citoyenneté anormalement juste avant le vote et plusieurs autres facteurs. Moi je vois le livre sur Option Canada, plutôt comme un complément du livre "Le Référendum volé" de Robin Philipot. Je te le conseille fortement, tu vas voir pourquoi je me permets d'affirmer que le référendum a été volé.
Aussi, les surplus d'argent du camp du non, c'est pas seulement pour le love-in et les petits drapeaux. C'est aussi beaucoup plus de publicité et propagande, en affichage, temps d'antennes et etc Peut-être que toi ça ne t'a pas influencer, et tant mieux, mais pour les indécis, ce surplus d'argent qui a permis une meilleure propagande à sûrement eu du poids dans la balance
Je me souviens très bien de la grande manifestation à Montréal. J'étais dans un processus de diète et me rendais à ma pesé hebdomadaire avec ma chum sur la rue Ste-Catherine. Il y avait plus de Canadien de l'extérieur avec leur drapeau que de Québecois sur la rue. C'était tout simplement très agressant leur I love you sur lequel nous répondiions les dents serrés, va donc chi?????????.
Alors me faire dire que nous avons perdu le référendum parce qu'il y a eu une dépense de plusieurs milliers de dollard pour faire venir des clowns à Montréal, je trouve ça absolument réducteur et une insulte à mon intelligence.
Parlez-moi de vrai scandale dans lesquels des individus se sont enrichis avec l'argent des citoyens. Le reste ce n'est que de la foutaise non pertinente qui n'est là que pour nous vautrer dans le passé et nous empêcher d'avancer.
Sur ce je vous salut et m'en vais souper chez des fonctionnaires fédéraux, qui en passant ont voté oui en 95 même si leur salaire était versé par le diable incarné.
Le mouvement souverainiste ne perd pas son temps sur des vieux dossiers comme Option Citoyenne. Le PQ travaille fort présentement, entre autres à l'élaboration d'une constitution provisoire afin de s'aider à mieux expliquer leur vision d'un Québec souverain Ici dans le cas d'Option Canada, ce sont deux auteurs indépendantistes qui ont travaillé à leur compte de leur bord. Moi je trouve leur travail remarquable. Et c'est loin de paralyser le mouvement souverainiste, ils n'ont fait que doter la cause d'une arme de plus et lui permet de refaire les manchettes.
Pour ce qui est du référendum volé, ce n'est pas seulement par le $$$, mais aussi le fait que plusieurs immigrants ont pu accéder à leur citoyenneté anormalement juste avant le vote et plusieurs autres facteurs. Moi je vois le livre sur Option Canada, plutôt comme un complément du livre "Le Référendum volé" de Robin Philipot. Je te le conseille fortement, tu vas voir pourquoi je me permets d'affirmer que le référendum a été volé.
Aussi, les surplus d'argent du camp du non, c'est pas seulement pour le love-in et les petits drapeaux. C'est aussi beaucoup plus de publicité et propagande, en affichage, temps d'antennes et etc Peut-être que toi ça ne t'a pas influencer, et tant mieux, mais pour les indécis, ce surplus d'argent qui a permis une meilleure propagande à sûrement eu du poids dans la balance
Fabine a écritEnfin de suis un peu écoeurer de me faire dire que parce que quelqu'un quelque part à payé des petits drapeau canadien ou un autobus plein à craquer de canadian pour défiler un après-midi à Montréal que les québecois ont changé leur vote en secret derrière un paravent. Cibole que je trouve ça réducteur. Il me semble que les québecois sont moins naiseux que ça.
Je me souviens très bien de la grande manifestation à Montréal. J'étais dans un processus de diète et me rendais à ma pesé hebdomadaire avec ma chum sur la rue Ste-Catherine. Il y avait plus de Canadien de l'extérieur avec leur drapeau que de Québecois sur la rue. C'était tout simplement très agressant leur I love you sur lequel nous répondiions les dents serrés, va donc chi?????????.
Alors me faire dire que nous avons perdu le référendum parce qu'il y a eu une dépense de plusieurs milliers de dollard pour faire venir des clowns à Montréal, je trouve ça absolument réducteur et une insulte à mon intelligence.
Parlez-moi de vrai scandale dans lesquels des individus se sont enrichis avec l'argent des citoyens. Le reste ce n'est que de la foutaise non pertinente qui n'est là que pour nous vautrer dans le passé et nous empêcher d'avancer.
Sur ce je vous salut et m'en vais souper chez des fonctionnaires fédéraux, qui en passant ont voté oui en 95 même si leur salaire était versé par le diable incarné.
En fait Fabine, plus je lis et plus je découvre que les 5M$ n'étaient pas reliés seulement à des petits drapeaux et aux voyagement des gens pour le love-in, qui était déjà d'une hypocrisie crasse.
Le comité du NON a utilisé ces surplus illégaux d'argent pour payer des "spécialistes" et des intellectuels pour qu'ils publient des études de leur cru prouvant qu'un Québec souverain ne serait pas viable économiquement. Par exemple, pendant une semaine, Pierre Pettigrew a publié dans La Presse une série de 5 articles parlant de la mondialisation et des effets néfastes pour le Québec si celui-ci se séparait. Pour ces quelques articles, il a été payé 12000$ plus taxes. De nos poches. Ensuite, il y a eu d'autres spécialistes comme Charles E Roh, qui s'est fait payé par l'entreprise de l'université de Carleton pour publier un document sur les risques économiques d'un Québec souverain et le fait que les américains ne voudraient plus faire affaire avec nous. 8000$ que l'Université a reçu pour ce document. Ce ne sont que des exemples, à partir d'où je suis rendue dans le livre à date. Il ya des copies des factures dans le livre comme preuve... et c'est plutôt dégueulasse. Combien de personnes ont voté non parce qu'elles avaient peur que le Québec fasse faillite? Et derrière tout ça, il y avait Option Canada qui payait pour la propagande et la campagne de peur. Dégueulasse.
Je me souviens très bien de la grande manifestation à Montréal. J'étais dans un processus de diète et me rendais à ma pesé hebdomadaire avec ma chum sur la rue Ste-Catherine. Il y avait plus de Canadien de l'extérieur avec leur drapeau que de Québecois sur la rue. C'était tout simplement très agressant leur I love you sur lequel nous répondiions les dents serrés, va donc chi?????????.
Alors me faire dire que nous avons perdu le référendum parce qu'il y a eu une dépense de plusieurs milliers de dollard pour faire venir des clowns à Montréal, je trouve ça absolument réducteur et une insulte à mon intelligence.
Parlez-moi de vrai scandale dans lesquels des individus se sont enrichis avec l'argent des citoyens. Le reste ce n'est que de la foutaise non pertinente qui n'est là que pour nous vautrer dans le passé et nous empêcher d'avancer.
Sur ce je vous salut et m'en vais souper chez des fonctionnaires fédéraux, qui en passant ont voté oui en 95 même si leur salaire était versé par le diable incarné.
En fait Fabine, plus je lis et plus je découvre que les 5M$ n'étaient pas reliés seulement à des petits drapeaux et aux voyagement des gens pour le love-in, qui était déjà d'une hypocrisie crasse.
Le comité du NON a utilisé ces surplus illégaux d'argent pour payer des "spécialistes" et des intellectuels pour qu'ils publient des études de leur cru prouvant qu'un Québec souverain ne serait pas viable économiquement. Par exemple, pendant une semaine, Pierre Pettigrew a publié dans La Presse une série de 5 articles parlant de la mondialisation et des effets néfastes pour le Québec si celui-ci se séparait. Pour ces quelques articles, il a été payé 12000$ plus taxes. De nos poches. Ensuite, il y a eu d'autres spécialistes comme Charles E Roh, qui s'est fait payé par l'entreprise de l'université de Carleton pour publier un document sur les risques économiques d'un Québec souverain et le fait que les américains ne voudraient plus faire affaire avec nous. 8000$ que l'Université a reçu pour ce document. Ce ne sont que des exemples, à partir d'où je suis rendue dans le livre à date. Il ya des copies des factures dans le livre comme preuve... et c'est plutôt dégueulasse. Combien de personnes ont voté non parce qu'elles avaient peur que le Québec fasse faillite? Et derrière tout ça, il y avait Option Canada qui payait pour la propagande et la campagne de peur. Dégueulasse.
Précision pour ceux qui ne sont pas trop au courant du scandale. Dans la campagne référendaire, selon la loi référendaire, chaque côté (le OUI et le NON) avait droit à un total de 5000000$ en dépenses de toutes sortes pour leurs publicités et coûts de campagne. La comptabilité de chaque comité était rigoureusement vérifiée. Claude Dubois, à la veille du référendum, a même suggéré au comité du Oui de faire un gros show au Stade Olympique avec plein d'artistes prêts à embarquer pour gratuit mais ils ont du refusé parce qu'ils avaient atteint leur quota de 5M$ et ils étaient honnête, eux.
Du côté du NON par contre, il y avait un organisme non gouvernemental mais fortement subventionné, Option Canada, ayant pour but de soutenir l'unité canadienne, qui appuyait la cause du NON et au bout du compte doublait le budget du côté du NON. On peut en faire des choses avec 5M$... --Message edité par Eolianne le 2006-01-30 22:42:17--
Du côté du NON par contre, il y avait un organisme non gouvernemental mais fortement subventionné, Option Canada, ayant pour but de soutenir l'unité canadienne, qui appuyait la cause du NON et au bout du compte doublait le budget du côté du NON. On peut en faire des choses avec 5M$... --Message edité par Eolianne le 2006-01-30 22:42:17--