Les députés veulent améliorer rétroactivement leur retraite
Je dois t'avouer Beppo que je ne connais aucun prof qui gagne seulement 32 000 $ par année...c'est moins qu'une secrétaire ou un commis de bureau et les profs font un travail tellement ingrat! Ils et elles mériteraient un minimum de 50 000 $ par année.
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!
Simone a écritDeux poids deux mesures ?
Les députés n'ont :
-Aucun paiement pour les heures supplémentaires ;
-Aucune sécurité d'emploi ;
-Aucune échelle salariale qui monte selon leur expérience ;
-Aucune reconnaissance de leurs expériences passées;
-Aucune reconnaissance de leur diplômes;
-Aucune vie privée.
Ils travaillent les soirs et les fins de semaine en plus de leur journée de travail normale. Ils doivent être bien mis en tout temps, même s'ils ne vont qu'à l'épicerie, parce que les citoyens les abordent à tout moment. Ils doivent acheter généreusement toutes les palettes de chocolats vendues par les scouts et les couvertures et pantoufles vendues par le Cercle des fermières du coin. Ils sont susceptibles à chaque 4 ans de perdre leur emploi, même s'ils ont fait la meilleure job du monde. Ils font face au cynisme de la population, particulièrement depuis Gomery, même s'ils font pour leur part un job honnête. Ils sont souvent une énorme difficulté à trouver un nouvel emploi après leur carrière politique. Plusieurs députés perdent leur conjoint(e) en cours de carrière, parce qu'ils travaillent beaucoup trop. Ils jouent au psychologue dans leur bureau de comté et font face à des citoyens qui veulent faire annuler leur ticket de vitesse ou leur dette à l'aide sociale, comme si on était encore au temps de Duplessis. Ils ne peuvent plus fêter un peu trop dans un pub avec leurs amis, leurs gestes sont toujours guettés. Souvent, les députés étaient des leaders et les meilleurs dans leur domaine. Le salaire de député est une baisse pour plusieurs.
Je vous assure, c'est loin d'être facile la vie de député. Je ne les plains pas du tout, puisqu'ils ont choisi cette vie en toute connaissance de cause. Mais soyez conscients qu'ils travaillent sans compter leur temps et qu'ils reçoivent très peu de reconnaissance en échange, et pas une fortune non plus compte tenu des dépenses que la fonction engendre.
Moi, si les fonctionnaires sont prêts à ne plus compter leur temps supplémentaire et à travailler gratuitement la fin de semaine, je suis partante pour leur donner la même augmentation qu'aux députés.
Donne-moi 80 000 $ par année, et peut-être bien que je ne le compterai plus mon temps supplémentaire. Et pour la vie privée, on repassera aussi.. J'ai un téléphone accroché à moi une semaine sur 4, à l'année longue et qui peut sonner jour et nuit. Et pour ce dérangement, on me compte 1 heure par jour, non pas payé mais en temps cummulé.. De plus, je dois accumuler 35 ans d'ancienneté pour avoir une retraite pleine, alors qu'un député, corrigez moi si je me trompe, doit avoir fait 2 gros mandats de 4 ans pour y avoir droit. Par contre, je peux te dire, en tant qu'employée de l'état, que mon salaire est gelé depuis 2002, et qu'il n'y aura pas de rétroaction. Mais si tu as le malheur de sortir avec une petite pancarte sans faire de trouble aucun, les gens te font des doigts d'honneur et te crient des bêtises.. je sais, ça m'est arrivé..
Alors non, ces mêmes personnes (dois-je préciser qui?) qui s'octroient des super salaires avec augmentations indexées et rétroactives, je ne les porte pas dans mon coeur...
Les députés n'ont :
-Aucun paiement pour les heures supplémentaires ;
-Aucune sécurité d'emploi ;
-Aucune échelle salariale qui monte selon leur expérience ;
-Aucune reconnaissance de leurs expériences passées;
-Aucune reconnaissance de leur diplômes;
-Aucune vie privée.
Ils travaillent les soirs et les fins de semaine en plus de leur journée de travail normale. Ils doivent être bien mis en tout temps, même s'ils ne vont qu'à l'épicerie, parce que les citoyens les abordent à tout moment. Ils doivent acheter généreusement toutes les palettes de chocolats vendues par les scouts et les couvertures et pantoufles vendues par le Cercle des fermières du coin. Ils sont susceptibles à chaque 4 ans de perdre leur emploi, même s'ils ont fait la meilleure job du monde. Ils font face au cynisme de la population, particulièrement depuis Gomery, même s'ils font pour leur part un job honnête. Ils sont souvent une énorme difficulté à trouver un nouvel emploi après leur carrière politique. Plusieurs députés perdent leur conjoint(e) en cours de carrière, parce qu'ils travaillent beaucoup trop. Ils jouent au psychologue dans leur bureau de comté et font face à des citoyens qui veulent faire annuler leur ticket de vitesse ou leur dette à l'aide sociale, comme si on était encore au temps de Duplessis. Ils ne peuvent plus fêter un peu trop dans un pub avec leurs amis, leurs gestes sont toujours guettés. Souvent, les députés étaient des leaders et les meilleurs dans leur domaine. Le salaire de député est une baisse pour plusieurs.
Je vous assure, c'est loin d'être facile la vie de député. Je ne les plains pas du tout, puisqu'ils ont choisi cette vie en toute connaissance de cause. Mais soyez conscients qu'ils travaillent sans compter leur temps et qu'ils reçoivent très peu de reconnaissance en échange, et pas une fortune non plus compte tenu des dépenses que la fonction engendre.
Moi, si les fonctionnaires sont prêts à ne plus compter leur temps supplémentaire et à travailler gratuitement la fin de semaine, je suis partante pour leur donner la même augmentation qu'aux députés.
Donne-moi 80 000 $ par année, et peut-être bien que je ne le compterai plus mon temps supplémentaire. Et pour la vie privée, on repassera aussi.. J'ai un téléphone accroché à moi une semaine sur 4, à l'année longue et qui peut sonner jour et nuit. Et pour ce dérangement, on me compte 1 heure par jour, non pas payé mais en temps cummulé.. De plus, je dois accumuler 35 ans d'ancienneté pour avoir une retraite pleine, alors qu'un député, corrigez moi si je me trompe, doit avoir fait 2 gros mandats de 4 ans pour y avoir droit. Par contre, je peux te dire, en tant qu'employée de l'état, que mon salaire est gelé depuis 2002, et qu'il n'y aura pas de rétroaction. Mais si tu as le malheur de sortir avec une petite pancarte sans faire de trouble aucun, les gens te font des doigts d'honneur et te crient des bêtises.. je sais, ça m'est arrivé..
Alors non, ces mêmes personnes (dois-je préciser qui?) qui s'octroient des super salaires avec augmentations indexées et rétroactives, je ne les porte pas dans mon coeur...
Glugibran a écritJe dois t'avouer Beppo que je ne connais aucun prof qui gagne seulement 32 000 $ par année...c'est moins qu'une secrétaire ou un commis de bureau et les profs font un travail tellement ingrat! Ils et elles mériteraient un minimum de 50 000 $ par année.
C'est pourtant le salaire de base des nouveaux enseignants à leur entrée dans le milieu. Je vais devoir vérifier la nouvelle échelle imposée. (J'ai vérifié et un enseignant débute avec un traitement de 33 595 $ cette année). --Message edité par Beppo le 2006-04-20 20:24:51--
C'est pourtant le salaire de base des nouveaux enseignants à leur entrée dans le milieu. Je vais devoir vérifier la nouvelle échelle imposée. (J'ai vérifié et un enseignant débute avec un traitement de 33 595 $ cette année). --Message edité par Beppo le 2006-04-20 20:24:51--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Glugibran a écritEst-ce la même échelle pour les profs du primaire,du secondaire et du collégial?
Ça n'a pas de sens que la rémunération soit si peu élevée.
Primaire et secondaire. Concernant les échelles salariales des enseignants du collégial et d'université... je ne peux vraiment pas vous informer.
Ça n'a pas de sens que la rémunération soit si peu élevée.
Primaire et secondaire. Concernant les échelles salariales des enseignants du collégial et d'université... je ne peux vraiment pas vous informer.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Écoutez, je n'ai jamais eu l'intention de dire que les députés font pitié, je l'ai d'ailleurs écrit noir sur blanc dans mes deux messages. C'est un choix qu'ils font de se lancer en politique. Je voulais juste faire valoir qu'ils font un job vraiment exigeant et souvent ingrat, et qu'à mon sens l'augmentation de salaire qu'ils auront est loin d'être abusive.
Je ne voudrais pas qu'ils aient 150 000 $ par année comme les députés fédéraux, mais une augmentation de 2-3000 dollars pour aller à 82-83 000, ce n'est pas trop à mon avis compte tenu de les conditions de travail que j'ai énumérées plus haut.
Éventuellement, les gens qui ont réussi dans leur carrière ne voudront plus se lancer en politique et on se retrouvera avec des gens qui s'accrochent à leur siège parce que jamais ils ne gagneraient autant ailleurs et qui ne feront que réchauffer leur chaise. Il y en a déjà quelques-uns, d'ailleurs. Moi, je crois qu'il faut continuer à avoir des gens qui ont de l'expérience, qui ont déjà géré de gros budgets, qui ont de la vision. Et pour ça il faut que la paye soit minimalement intéressante.
Je ne voudrais pas qu'ils aient 150 000 $ par année comme les députés fédéraux, mais une augmentation de 2-3000 dollars pour aller à 82-83 000, ce n'est pas trop à mon avis compte tenu de les conditions de travail que j'ai énumérées plus haut.
Éventuellement, les gens qui ont réussi dans leur carrière ne voudront plus se lancer en politique et on se retrouvera avec des gens qui s'accrochent à leur siège parce que jamais ils ne gagneraient autant ailleurs et qui ne feront que réchauffer leur chaise. Il y en a déjà quelques-uns, d'ailleurs. Moi, je crois qu'il faut continuer à avoir des gens qui ont de l'expérience, qui ont déjà géré de gros budgets, qui ont de la vision. Et pour ça il faut que la paye soit minimalement intéressante.
La hausse de salaire des députés loin d'être assurée
Les élus réclament une majoration de 13,3% en quatre ans
Robert Dutrisac
Édition du vendredi 21 avril 2006
Québec -- De l'aveu même du bureau du président de l'Assemblée nationale, Michel Bissonnet, la hausse de salaire de 13,3 % en quatre ans que les députés veulent s'octroyer ne passera pas comme une lettre à la poste.
«On est loin de la coupe aux lèvres», a souligné hier Lise Grondin, directrice de cabinet du président de l'Assemblée nationale.
Recommandée par un comité créé par M. Bissonnet et présidé par William Cusano, premier vice-président de l'Assemblée nationale et député de Viau, cette augmentation comprend la même hausse que celle imposée aux employés de l'État, soit 2 % par an, à laquelle s'ajoute un «rattrapage» cumulatif de 927 $ par an, sujet à une indexation de 2 %. Le tout dépasse largement l'augmentation de 8 % en quatre ans, hormis l'équité salariale, imposée aux employés de l'État par une loi votée à l'Assemblée nationale.
Si on tient compte de l'équité salariale, les employés de l'État ont obtenu 12,6 % en six ans, soit 2 % par an, jusqu'en 2010.
Salaire de base
Selon les recommandations du comité Cusano, le salaire de base du député passerait de 78 886 $ en 2005 à 89 412 $ en 2009. Pour obtenir davantage que la hausse des échelles de traitement des cadres de la fonction publique, en fonction desquelles le salaire des députés est établi, soit 2 % à chaque 1er avril de 2006 à 2009, les élus devront voter en faveur d'un projet de loi modifiant la Loi sur les conditions de travail et le régime de retraite des membres de l'Assemblée nationale. Toutes les recommandations du comité ont reçu l'aval des trois whips, soit Norman MacMillan, du Parti libéral, Michel Morin, du Parti québécois, et Marc Picard, de l'Action démocratique.
Depuis 2003, le salaire de base des députés correspond à celui des cadres supérieurs de classe 4. À l'instar de ceux-ci, les élus n'ont reçu aucune augmentation de salaire depuis 2003. Comme le gouvernement a aboli cette classification des cadres, le comité Cusano, dans le document qu'il a rédigé et qui circule malgré le secret qui devait l'entourer, recommande que l'indemnité de base du député soit équivalente, au 31 mars 2010, à la moyenne du traitement des cadres, de 1 à 10, et des administrateurs d'État de la fonction publique, soit 89 412 $. C'est ce qui explique le rattrapage d'environ 1000 $ par an que convoitent les élus pour les quatre prochaines années.
En outre, les députés veulent engraisser rétroactivement depuis 1999 leur régime de retraite en l'harmonisant avec ceux des employés de l'État. Ils bénéficieraient d'une meilleur protection contre l'inflation. Les élus souhaitent aussi obtenir une «allocation de transition» plus généreuse quand ils quittent la vie politique.
Les recommandations du comité Cusano comprennent aussi des hausses substantielles de la masse salariale des employés des députés. On vise une hausse de 30 000 $ en deux ans, soit environ 25 % de plus, ou 3,4 millions. Pour obtenir cette somme, nul besoin de modifier la loi : il suffit au Bureau de l'Assemblée nationale, qui paie la note, de modifier ses règlements en conséquence. Le Bureau de l'Assemblée nationale rendra public son projet de règlement la semaine prochaine.
Soulignant que les députés sont juge et partie dans cette affaire, le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) s'est indigné du projet des élus. «Je trouve indécente l'idée que les députés songent à se donner des augmentations plus élevées que celles qui ont été accordées par une loi à l'ensemble des employés de l'État», a déclaré au Devoir le président général par intérim du SFPQ, Gaétan Girard. Tout comme les salariés de l'État, les députés ont subi un gel salarial du 1er avril 2003 au 31 mars 2006, a-t-il rappelé. «Pourquoi cette année les députés devraient-ils avoir droit à une prime de rattrapage en plus de toutes leurs allocations et indemnités additionnelles, indexées au coût de la vie ?», s'est demandé M. Girard.
Les élus réclament une majoration de 13,3% en quatre ans
Robert Dutrisac
Édition du vendredi 21 avril 2006
Québec -- De l'aveu même du bureau du président de l'Assemblée nationale, Michel Bissonnet, la hausse de salaire de 13,3 % en quatre ans que les députés veulent s'octroyer ne passera pas comme une lettre à la poste.
«On est loin de la coupe aux lèvres», a souligné hier Lise Grondin, directrice de cabinet du président de l'Assemblée nationale.
Recommandée par un comité créé par M. Bissonnet et présidé par William Cusano, premier vice-président de l'Assemblée nationale et député de Viau, cette augmentation comprend la même hausse que celle imposée aux employés de l'État, soit 2 % par an, à laquelle s'ajoute un «rattrapage» cumulatif de 927 $ par an, sujet à une indexation de 2 %. Le tout dépasse largement l'augmentation de 8 % en quatre ans, hormis l'équité salariale, imposée aux employés de l'État par une loi votée à l'Assemblée nationale.
Si on tient compte de l'équité salariale, les employés de l'État ont obtenu 12,6 % en six ans, soit 2 % par an, jusqu'en 2010.
Salaire de base
Selon les recommandations du comité Cusano, le salaire de base du député passerait de 78 886 $ en 2005 à 89 412 $ en 2009. Pour obtenir davantage que la hausse des échelles de traitement des cadres de la fonction publique, en fonction desquelles le salaire des députés est établi, soit 2 % à chaque 1er avril de 2006 à 2009, les élus devront voter en faveur d'un projet de loi modifiant la Loi sur les conditions de travail et le régime de retraite des membres de l'Assemblée nationale. Toutes les recommandations du comité ont reçu l'aval des trois whips, soit Norman MacMillan, du Parti libéral, Michel Morin, du Parti québécois, et Marc Picard, de l'Action démocratique.
Depuis 2003, le salaire de base des députés correspond à celui des cadres supérieurs de classe 4. À l'instar de ceux-ci, les élus n'ont reçu aucune augmentation de salaire depuis 2003. Comme le gouvernement a aboli cette classification des cadres, le comité Cusano, dans le document qu'il a rédigé et qui circule malgré le secret qui devait l'entourer, recommande que l'indemnité de base du député soit équivalente, au 31 mars 2010, à la moyenne du traitement des cadres, de 1 à 10, et des administrateurs d'État de la fonction publique, soit 89 412 $. C'est ce qui explique le rattrapage d'environ 1000 $ par an que convoitent les élus pour les quatre prochaines années.
En outre, les députés veulent engraisser rétroactivement depuis 1999 leur régime de retraite en l'harmonisant avec ceux des employés de l'État. Ils bénéficieraient d'une meilleur protection contre l'inflation. Les élus souhaitent aussi obtenir une «allocation de transition» plus généreuse quand ils quittent la vie politique.
Les recommandations du comité Cusano comprennent aussi des hausses substantielles de la masse salariale des employés des députés. On vise une hausse de 30 000 $ en deux ans, soit environ 25 % de plus, ou 3,4 millions. Pour obtenir cette somme, nul besoin de modifier la loi : il suffit au Bureau de l'Assemblée nationale, qui paie la note, de modifier ses règlements en conséquence. Le Bureau de l'Assemblée nationale rendra public son projet de règlement la semaine prochaine.
Soulignant que les députés sont juge et partie dans cette affaire, le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) s'est indigné du projet des élus. «Je trouve indécente l'idée que les députés songent à se donner des augmentations plus élevées que celles qui ont été accordées par une loi à l'ensemble des employés de l'État», a déclaré au Devoir le président général par intérim du SFPQ, Gaétan Girard. Tout comme les salariés de l'État, les députés ont subi un gel salarial du 1er avril 2003 au 31 mars 2006, a-t-il rappelé. «Pourquoi cette année les députés devraient-ils avoir droit à une prime de rattrapage en plus de toutes leurs allocations et indemnités additionnelles, indexées au coût de la vie ?», s'est demandé M. Girard.
Québec
Les députés se contenteront de 2% d'augmentation
Presse Canadienne (PC)
26/04/2006 13h18
Les députés de l'Assemblée nationale reculent et se contenteront d'une hausse de salaire annuelle de deux pour cent, comme les employés de l'État.
Le whip en chef du gouvernement, Norman MacMillan, reconnaît que les réactions négatives au sein des syndicats et de la population ont contribué à la réflexion des élus.
Alors que le bureau de l'Assemblée nationale préconisait un rattrapage de 800 à 1000 $ par année en plus de l'augmentation de deux pour cent, les députés libéraux réunis en caucus ce matin, à Québec, ont décidé unanimement d'abandonner la notion de rattrapage.
Le salaire des députés, qui était gelé depuis 2000, sera bonifié de deux pour cent par année pendant quatre ans, rétroactivement au premier avril dernier.
M. MacMillan soutient que les députés ne sont pas déçus, malgré tout, car leur rémunération augmentera en suivant le même rythme que celle des fonctionnaires. Selon lui, il ne s'agit pas d'une volte-face de leur part, expliquant que la proposition a été formulée et qu'elle a été rejetée.
Il reconnaît que la rémunération de base des députés, qui est de 78 000 $, peut faire en sorte de nuire au recrutement de candidats de prestige pour les partis politiques. Toutefois, compte tenu des diverses primes qu'ils reçoivent, les rares députés qui n'ont aucune responsabilité parlementaire gagnent tout de même un peu plus de 100 000 $ par année.
M. MacMillan insiste aussi à l'effet que le choix de se lancer en politique se fait rarement en fonction du salaire, le travail de député étant un noble choix de carrière, selon lui.
Les députés se contenteront de 2% d'augmentation
Presse Canadienne (PC)
26/04/2006 13h18
Les députés de l'Assemblée nationale reculent et se contenteront d'une hausse de salaire annuelle de deux pour cent, comme les employés de l'État.
Le whip en chef du gouvernement, Norman MacMillan, reconnaît que les réactions négatives au sein des syndicats et de la population ont contribué à la réflexion des élus.
Alors que le bureau de l'Assemblée nationale préconisait un rattrapage de 800 à 1000 $ par année en plus de l'augmentation de deux pour cent, les députés libéraux réunis en caucus ce matin, à Québec, ont décidé unanimement d'abandonner la notion de rattrapage.
Le salaire des députés, qui était gelé depuis 2000, sera bonifié de deux pour cent par année pendant quatre ans, rétroactivement au premier avril dernier.
M. MacMillan soutient que les députés ne sont pas déçus, malgré tout, car leur rémunération augmentera en suivant le même rythme que celle des fonctionnaires. Selon lui, il ne s'agit pas d'une volte-face de leur part, expliquant que la proposition a été formulée et qu'elle a été rejetée.
Il reconnaît que la rémunération de base des députés, qui est de 78 000 $, peut faire en sorte de nuire au recrutement de candidats de prestige pour les partis politiques. Toutefois, compte tenu des diverses primes qu'ils reçoivent, les rares députés qui n'ont aucune responsabilité parlementaire gagnent tout de même un peu plus de 100 000 $ par année.
M. MacMillan insiste aussi à l'effet que le choix de se lancer en politique se fait rarement en fonction du salaire, le travail de député étant un noble choix de carrière, selon lui.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»