J'arrive ce soir de travailler et je suis curieux de savoir ce que Mario Dumont a à proposer pour la journée comme il s'était établi de faire. Une annonce par jour.
Mais ce ne sera pas cela. Ce sera surement un minable scandale du jour qui fera la manchette. Surement l'attaque du jour de jean Charest pour détourner l'attention des médias. La saga homophobie qui n'en finit plus... Ah misère!
Les journalistes ne font pas leur travail de nous informer et de porter l'attention sur les propositions et les enjeux. Ils font une campagne de chiens écrasés.
Vous êtes pas tanné ?
J. Jacques Samson
Chasses aux sorcières
10/03/2007 08h20
La campagne électorale a été détournée en chasses aux sorcières qui finiront par dégoûter définitivement les citoyens de la joute politique.
Le libéral Pierre Arcand compare Mario Dumont au leader de l'extrême droite en France, Jean-Marie Le Pen. Il est aussitôt sommé de présenter ses excuses et est menacé de poursuites. Son chef, Jean Charest, est tenu de le rappeler à l'ordre. Un candidat de l'ADQ Jean-François Plante minimise la violence faite aux femmes. La paille s'enflamme à nouveau. Le candidat à la langue trop bien pendue en remet en causant de l'homosexualité d'André Boisclair avec Jeff Fillion. Cette fois, il est viré.
Le péquiste Robin Philpot a écrit des phrases ambiguës sur le génocide au Rwanda; on réclame sa tête. Une candidate libérale dit qu'avoir un médecin de famille est un choix personnel pour chaque citoyen et son blasphème roule pendant deux jours. La candidate de l'ADQ dans Bonaventure prend une semaine de vacances au soleil avec ses enfants pendant la relâche; elle est ridiculisée sans procès pendant 48 heures pour avoir donné la priorité à ses enfants. Elle n'est pourtant qu'un poteau dans cette forteresse, libérale depuis la nuit des temps.
Les épiphénomènes de ce type ont accaparé 75% de la couverture médiatique depuis le début de la campagne, au détriment du bilan du mandat de Jean Charest et des programmes pourtant fort différents offerts par les principaux partis. Les médias ont une faim insatiable de ces petites controverses savoureuses qui meublent facilement le temps et l'espace. Les partis politiques l'ont bien compris et gavent maintenant les journalistes. Les libéraux en particulier, qui possèdent les ressources financières et le personnel pour s'offrir les recherches les plus poussées sur les adversaires et pour effectuer un tracking serré de tout ce qui se dit et se publie sur le territoire, ont beaucoup profité au fil des ans de récupérations de propos qui déviaient de la rectitude.
Le tout a commencé avec l'affaire des Yvette pendant la campagne référendaire de 1980. Lise Payette, alors ministre péquiste, avait comparé Madeleine Guay-Ryan, épouse du chef du Non, Claude Ryan, à la petite Yvette bien soumise des manuels scolaires de l'époque. La journaliste Lise Bissonnette, qui assistait à cette assemblée, a dénoncé ce rapprochement mesquin et injuste. Mme Guay-Ryan n'avait rien en effet d'une Yvette. La campagne du Non n'allait alors nulle part. Les libéraux ont habilement exploité cette bourde. Ils ont monté un large mouvement de protestation de femmes et ont ainsi pu provoquer un revirement dans la campagne référendaire.
Les stratèges libéraux sont restés fascinés par l'effet qu'ils ont alors créé. Ils cherchent depuis à répéter leur «exploit» campagne après campagne. Jacques Parizeau les a aidés en comparant les Québécois à des homards qui, une fois entrés dans la cage, ne pourraient en ressortir. M. Parizeau avait aussi expliqué sa défaite de 1995 par l'argent (la tricherie des fédéralistes) et le vote ethnique. Puis, pendant le débat face à Bernard Landry au cours de la campagne de 2003, Jean Charest a piégé celui-ci en lui demandant de désavouer des propos tronqués qu'aurait tenus M. Parizeau quelques heures plus tôt. La campagne de M. Landry a dérapé à partir de ce moment.
Les recherches sur le passé des candidats des partis adverses et de propos non conventionnels se transforment en ridicules inquisitions. Sous le couvert d'illustrer le manque de sérieux par exemple de Mario Dumont et d'André Boisclair dans le choix de leurs candidats, on balance par-dessus bord les libertés de pensée et d'opinion. On fouille aussi le passé lointain dans l'espoir de trouver le petit délit mineur commis par un membre d'un autre parti, dix ou quinze ans plus tôt, pour le disqualifier, au nom de «qui a volé un oeuf volera un boeuf». Au diable les belles théories sur l'erreur de jeunesse, la réhabilitation et le droit à la réputation!
Ces techniques réussissent surtout à écoeurer les gens de la politique, à distraire des véritables enjeux et des préoccupations quotidiennes des citoyens. Elles contribuent aussi à développer une rectitude politique toujours plus étouffante, au point qu'il faut nier des réalités sur l'homophobie ou le racisme. Les journalistes se rendent trop souvent les complices des organisations politiques, même si les deux camps poursuivent des objectifs différents.
http://www.canoe.com/infos/chroniques/j ... 82044.html --Message edité par Beppo le 2007-03-10 11:05:10--
Chasses aux sorcières
10/03/2007 08h20
La campagne électorale a été détournée en chasses aux sorcières qui finiront par dégoûter définitivement les citoyens de la joute politique.
Le libéral Pierre Arcand compare Mario Dumont au leader de l'extrême droite en France, Jean-Marie Le Pen. Il est aussitôt sommé de présenter ses excuses et est menacé de poursuites. Son chef, Jean Charest, est tenu de le rappeler à l'ordre. Un candidat de l'ADQ Jean-François Plante minimise la violence faite aux femmes. La paille s'enflamme à nouveau. Le candidat à la langue trop bien pendue en remet en causant de l'homosexualité d'André Boisclair avec Jeff Fillion. Cette fois, il est viré.
Le péquiste Robin Philpot a écrit des phrases ambiguës sur le génocide au Rwanda; on réclame sa tête. Une candidate libérale dit qu'avoir un médecin de famille est un choix personnel pour chaque citoyen et son blasphème roule pendant deux jours. La candidate de l'ADQ dans Bonaventure prend une semaine de vacances au soleil avec ses enfants pendant la relâche; elle est ridiculisée sans procès pendant 48 heures pour avoir donné la priorité à ses enfants. Elle n'est pourtant qu'un poteau dans cette forteresse, libérale depuis la nuit des temps.
Les épiphénomènes de ce type ont accaparé 75% de la couverture médiatique depuis le début de la campagne, au détriment du bilan du mandat de Jean Charest et des programmes pourtant fort différents offerts par les principaux partis. Les médias ont une faim insatiable de ces petites controverses savoureuses qui meublent facilement le temps et l'espace. Les partis politiques l'ont bien compris et gavent maintenant les journalistes. Les libéraux en particulier, qui possèdent les ressources financières et le personnel pour s'offrir les recherches les plus poussées sur les adversaires et pour effectuer un tracking serré de tout ce qui se dit et se publie sur le territoire, ont beaucoup profité au fil des ans de récupérations de propos qui déviaient de la rectitude.
Le tout a commencé avec l'affaire des Yvette pendant la campagne référendaire de 1980. Lise Payette, alors ministre péquiste, avait comparé Madeleine Guay-Ryan, épouse du chef du Non, Claude Ryan, à la petite Yvette bien soumise des manuels scolaires de l'époque. La journaliste Lise Bissonnette, qui assistait à cette assemblée, a dénoncé ce rapprochement mesquin et injuste. Mme Guay-Ryan n'avait rien en effet d'une Yvette. La campagne du Non n'allait alors nulle part. Les libéraux ont habilement exploité cette bourde. Ils ont monté un large mouvement de protestation de femmes et ont ainsi pu provoquer un revirement dans la campagne référendaire.
Les stratèges libéraux sont restés fascinés par l'effet qu'ils ont alors créé. Ils cherchent depuis à répéter leur «exploit» campagne après campagne. Jacques Parizeau les a aidés en comparant les Québécois à des homards qui, une fois entrés dans la cage, ne pourraient en ressortir. M. Parizeau avait aussi expliqué sa défaite de 1995 par l'argent (la tricherie des fédéralistes) et le vote ethnique. Puis, pendant le débat face à Bernard Landry au cours de la campagne de 2003, Jean Charest a piégé celui-ci en lui demandant de désavouer des propos tronqués qu'aurait tenus M. Parizeau quelques heures plus tôt. La campagne de M. Landry a dérapé à partir de ce moment.
Les recherches sur le passé des candidats des partis adverses et de propos non conventionnels se transforment en ridicules inquisitions. Sous le couvert d'illustrer le manque de sérieux par exemple de Mario Dumont et d'André Boisclair dans le choix de leurs candidats, on balance par-dessus bord les libertés de pensée et d'opinion. On fouille aussi le passé lointain dans l'espoir de trouver le petit délit mineur commis par un membre d'un autre parti, dix ou quinze ans plus tôt, pour le disqualifier, au nom de «qui a volé un oeuf volera un boeuf». Au diable les belles théories sur l'erreur de jeunesse, la réhabilitation et le droit à la réputation!
Ces techniques réussissent surtout à écoeurer les gens de la politique, à distraire des véritables enjeux et des préoccupations quotidiennes des citoyens. Elles contribuent aussi à développer une rectitude politique toujours plus étouffante, au point qu'il faut nier des réalités sur l'homophobie ou le racisme. Les journalistes se rendent trop souvent les complices des organisations politiques, même si les deux camps poursuivent des objectifs différents.
http://www.canoe.com/infos/chroniques/j ... 82044.html --Message edité par Beppo le 2007-03-10 11:05:10--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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Rénatane a écritVoici un petit texte qui semble être de Stéphane Laporte
Éliminons tous les candidats!
Les seuls candidats dont on entend parler durant cette campagne sont ceux qui font des gaffes. Les autres, c’est le néant. On se croirait dans un système présidentiel.
photo CP
On ne suit que les trois chefs. Même qu’à TVA, on ne suit que Jean… Lapierre.
Mon candidat libéral à Outremont est un ministre, et je ne l’ai pas vu nulle part. Je ne sais même pas le nom du candidat péquiste, les pancartes sur les poteaux sont trop petites. Et pour ce qui est du candidat adéquiste, comme il n’a pas insulté personne, c’est un pur inconnu.
Imaginez, si on ne sait même pas les candidats de son comté, comment connaître ceux des autres comtés ? Finies les équipes du tonnerre. Maintenant, on vend un homme. Pourtant ce n’est pas notre système. À part les électeurs de Sherbrooke, personne ne vote pour Jean Charest, on vote pour quelqu’un d’autre. Qu’on ignore. À moins qu’ils fassent honte à leur parti.
Ce serait beaucoup plus simple pour Charest, Dumont et Boisclair, qu’il n’y ait aucun candidat, qu’il n’y ait qu’eux. Et un coup parti, si on n’était pas là, nous non plus, ce serait encore plus le fun pour eux.
en réaction à sa y avait aussi un commentaire très intéressant parce que les gens peuvent réagir aux propos de Stéfane Laporte
Christian Fortin
22 h 17, jeudi 8 mars 2007. Alors que vous êtes toujours "live", je quitte le petit écran pour m'adresser à vous.
Je bouille de rage. Autant contre vous que contre la Presse, ainsi que contre les médias nationaux électroniques et écrits. Les huit premières minutes du Téléjournal de 22h ont porté sur les gaffes des candidats. Absolument rien sur ce que les partis ont à nous apporter, citoyens québécois.
Réalisez-vous, messieurs dames les journalistes des "gros médias", que vous avez complètement perdu votre objectivité ? Réalisez-vous que vous êtes à la merci, oui, à la merci des communicateurs des partis politiques, qui vous dictent les lignes ? Au lieu de poser sans relâche les questions qui permettront aux électeurs de faire un choix éclairé, vous vous complaisez à suivre LEURS règles de jeu. Depuis le début de la campagne, vous n'en avez que pour ces fameux autobus de campagne. Vous l'avez dit ce soir au Téléjournal: les journalistes qui accompagnent les chef vivent dans une bulle à atmosphère contrôlée. Je pense que les médias locaux accomplissent mieux leur travail que vous, qui vous pensez l'élite.
Vous accordez de l'importance à la une à des futilités qui ne rendront pas le monde meilleur. Je me fiais à vous, les artisans de Radio-Canada et de La Presse, vous qui avez la chance de côtoyer les politiciens, pour les bombarder de questions sur leurs plans d'avenir. Nous n'avons pas accès aux chefs. Vous l'avez. Vous avez le pouvoir, à chaque jour, de refuser de mettre en onde ou de publier ou non ces ragots dictés par les communicateurs afin de déstabiliser les chefs des autres partis. Pourquoi entrez-vous dans leur jeu ? Au lieu de renchérir en posant des questions à n'en plus finir sur ces ragots, vous devriez éteindre les enregistreuses et les lumières des caméras. Rallumez lorsque les politiciens comprendront que nous voulons un débat d'idée, pas une télé-réalité quotidienne où chacun "bitche" son prochain. Autre belle preuve du contôle total qu'exercent les trois principaux partis: leur refus d'inviter les deux partis marginaux (le seront-ils vraiment toujours...) au débat des chefs. Eux ne ce seraient pas gênés pour les poser, les vraies questions, à ces chefs qui ne répondent même pas aux questions que vous leur posez lors de ce fameux débat des chefs.
Les partis adaptent leur stratégie quotidiennement en cours de campagne. J'espère de tout coeur que vous réussirez à modifier radicalement la vôtre pour le dernier droit de cette campagne qui n'en est pas une. L'agenda des prochaines semaines devrait être dicté par VOUS, les médias. Demandez à vos auditeurs et à vos lecteurs ce qu'ils veulent savoir des politiciens. Et ensuite, posez-les, ces questions. Sans relâche. Par pitié, sacrez-nous patience avec les gaffes des candidats et les "bitcheries" assasins entre partis. La vraie question il me semble est la suivante: comment fait-on concrètement pour que le Québec remonte le peloton et devienne l'un des leaders en Amérique du Nord ?
Dire qu'on se demande pourquoi les gens se désintéressent de la politique ... Vous avez la réponse entre vos mains. À vous, messieurs dames des médias, de commencer à jouer votre "game" et non celle des partis politiques.
Éliminons tous les candidats!
Les seuls candidats dont on entend parler durant cette campagne sont ceux qui font des gaffes. Les autres, c’est le néant. On se croirait dans un système présidentiel.
photo CP
On ne suit que les trois chefs. Même qu’à TVA, on ne suit que Jean… Lapierre.
Mon candidat libéral à Outremont est un ministre, et je ne l’ai pas vu nulle part. Je ne sais même pas le nom du candidat péquiste, les pancartes sur les poteaux sont trop petites. Et pour ce qui est du candidat adéquiste, comme il n’a pas insulté personne, c’est un pur inconnu.
Imaginez, si on ne sait même pas les candidats de son comté, comment connaître ceux des autres comtés ? Finies les équipes du tonnerre. Maintenant, on vend un homme. Pourtant ce n’est pas notre système. À part les électeurs de Sherbrooke, personne ne vote pour Jean Charest, on vote pour quelqu’un d’autre. Qu’on ignore. À moins qu’ils fassent honte à leur parti.
Ce serait beaucoup plus simple pour Charest, Dumont et Boisclair, qu’il n’y ait aucun candidat, qu’il n’y ait qu’eux. Et un coup parti, si on n’était pas là, nous non plus, ce serait encore plus le fun pour eux.
en réaction à sa y avait aussi un commentaire très intéressant parce que les gens peuvent réagir aux propos de Stéfane Laporte
Christian Fortin
22 h 17, jeudi 8 mars 2007. Alors que vous êtes toujours "live", je quitte le petit écran pour m'adresser à vous.
Je bouille de rage. Autant contre vous que contre la Presse, ainsi que contre les médias nationaux électroniques et écrits. Les huit premières minutes du Téléjournal de 22h ont porté sur les gaffes des candidats. Absolument rien sur ce que les partis ont à nous apporter, citoyens québécois.
Réalisez-vous, messieurs dames les journalistes des "gros médias", que vous avez complètement perdu votre objectivité ? Réalisez-vous que vous êtes à la merci, oui, à la merci des communicateurs des partis politiques, qui vous dictent les lignes ? Au lieu de poser sans relâche les questions qui permettront aux électeurs de faire un choix éclairé, vous vous complaisez à suivre LEURS règles de jeu. Depuis le début de la campagne, vous n'en avez que pour ces fameux autobus de campagne. Vous l'avez dit ce soir au Téléjournal: les journalistes qui accompagnent les chef vivent dans une bulle à atmosphère contrôlée. Je pense que les médias locaux accomplissent mieux leur travail que vous, qui vous pensez l'élite.
Vous accordez de l'importance à la une à des futilités qui ne rendront pas le monde meilleur. Je me fiais à vous, les artisans de Radio-Canada et de La Presse, vous qui avez la chance de côtoyer les politiciens, pour les bombarder de questions sur leurs plans d'avenir. Nous n'avons pas accès aux chefs. Vous l'avez. Vous avez le pouvoir, à chaque jour, de refuser de mettre en onde ou de publier ou non ces ragots dictés par les communicateurs afin de déstabiliser les chefs des autres partis. Pourquoi entrez-vous dans leur jeu ? Au lieu de renchérir en posant des questions à n'en plus finir sur ces ragots, vous devriez éteindre les enregistreuses et les lumières des caméras. Rallumez lorsque les politiciens comprendront que nous voulons un débat d'idée, pas une télé-réalité quotidienne où chacun "bitche" son prochain. Autre belle preuve du contôle total qu'exercent les trois principaux partis: leur refus d'inviter les deux partis marginaux (le seront-ils vraiment toujours...) au débat des chefs. Eux ne ce seraient pas gênés pour les poser, les vraies questions, à ces chefs qui ne répondent même pas aux questions que vous leur posez lors de ce fameux débat des chefs.
Les partis adaptent leur stratégie quotidiennement en cours de campagne. J'espère de tout coeur que vous réussirez à modifier radicalement la vôtre pour le dernier droit de cette campagne qui n'en est pas une. L'agenda des prochaines semaines devrait être dicté par VOUS, les médias. Demandez à vos auditeurs et à vos lecteurs ce qu'ils veulent savoir des politiciens. Et ensuite, posez-les, ces questions. Sans relâche. Par pitié, sacrez-nous patience avec les gaffes des candidats et les "bitcheries" assasins entre partis. La vraie question il me semble est la suivante: comment fait-on concrètement pour que le Québec remonte le peloton et devienne l'un des leaders en Amérique du Nord ?
Dire qu'on se demande pourquoi les gens se désintéressent de la politique ... Vous avez la réponse entre vos mains. À vous, messieurs dames des médias, de commencer à jouer votre "game" et non celle des partis politiques.
Rénatane a écritNon , mais c'est quoi cette campagne électorale la ? C'était bien parti pourtant...
C'est quoi cette chasse aux sorcières la ? On ne parle que de ça aux nouvelles....On parle pas des programmes , mais des poux qu'on trouve....
Tous les partis qui n'étaient pas au pouvoir , ont du se trouvé des candidats rapidement....et a la quantité qu'ils doivent avoir , ça se peut bien qu'on en trouve qui ne sont pas parfait...
La cerise sur le sunday , c'est celui qui a eu un dossier judiciaire vla 15 ans.....Le gars a l'air d'avoir une trentaine d'années....et on lui parle d'une gaffe qu'il doit avoir fait a 18-19 ans... .....non , mais quoi , la réhabilitation ça existe pas ?
Je trouve qu'on en demande pas mal aux polititiens....
On se doit d'être parfait , sans tache depuis le berceau, hétéro et quoi encore ?
C'est pas du vrai monde, qu'on veut qui nous représente ?
En plus , tous ceux qui se présente en politique , doivent s'attendre a se faire hair...
Qui voudrait d'une job comme ça ?
Est-ce la faute des médias ? est-ce eux qui dévient la campagne ?
On peux tu parler des vrais affaires la ?
C'est quoi cette chasse aux sorcières la ? On ne parle que de ça aux nouvelles....On parle pas des programmes , mais des poux qu'on trouve....
Tous les partis qui n'étaient pas au pouvoir , ont du se trouvé des candidats rapidement....et a la quantité qu'ils doivent avoir , ça se peut bien qu'on en trouve qui ne sont pas parfait...
La cerise sur le sunday , c'est celui qui a eu un dossier judiciaire vla 15 ans.....Le gars a l'air d'avoir une trentaine d'années....et on lui parle d'une gaffe qu'il doit avoir fait a 18-19 ans... .....non , mais quoi , la réhabilitation ça existe pas ?
Je trouve qu'on en demande pas mal aux polititiens....
On se doit d'être parfait , sans tache depuis le berceau, hétéro et quoi encore ?
C'est pas du vrai monde, qu'on veut qui nous représente ?
En plus , tous ceux qui se présente en politique , doivent s'attendre a se faire hair...
Qui voudrait d'une job comme ça ?
Est-ce la faute des médias ? est-ce eux qui dévient la campagne ?
On peux tu parler des vrais affaires la ?
Citation :Christian Fortin
22 h 17, jeudi 8 mars 2007. Alors que vous êtes toujours "live", je quitte le petit écran pour m'adresser à vous.
Je bouille de rage. Autant contre vous que contre la Presse, ainsi que contre les médias nationaux électroniques et écrits. Les huit premières minutes du Téléjournal de 22h ont porté sur les gaffes des candidats. Absolument rien sur ce que les partis ont à nous apporter, citoyens québécois.
Réalisez-vous, messieurs dames les journalistes des "gros médias", que vous avez complètement perdu votre objectivité ? Réalisez-vous que vous êtes à la merci, oui, à la merci des communicateurs des partis politiques, qui vous dictent les lignes ? Au lieu de poser sans relâche les questions qui permettront aux électeurs de faire un choix éclairé, vous vous complaisez à suivre LEURS règles de jeu. Depuis le début de la campagne, vous n'en avez que pour ces fameux autobus de campagne. Vous l'avez dit ce soir au Téléjournal: les journalistes qui accompagnent les chef vivent dans une bulle à atmosphère contrôlée. Je pense que les médias locaux accomplissent mieux leur travail que vous, qui vous pensez l'élite.
Vous accordez de l'importance à la une à des futilités qui ne rendront pas le monde meilleur. Je me fiais à vous, les artisans de Radio-Canada et de La Presse, vous qui avez la chance de côtoyer les politiciens, pour les bombarder de questions sur leurs plans d'avenir. Nous n'avons pas accès aux chefs. Vous l'avez. Vous avez le pouvoir, à chaque jour, de refuser de mettre en onde ou de publier ou non ces ragots dictés par les communicateurs afin de déstabiliser les chefs des autres partis. Pourquoi entrez-vous dans leur jeu ? Au lieu de renchérir en posant des questions à n'en plus finir sur ces ragots, vous devriez éteindre les enregistreuses et les lumières des caméras. Rallumez lorsque les politiciens comprendront que nous voulons un débat d'idée, pas une télé-réalité quotidienne où chacun "bitche" son prochain. Autre belle preuve du contôle total qu'exercent les trois principaux partis: leur refus d'inviter les deux partis marginaux (le seront-ils vraiment toujours...) au débat des chefs. Eux ne ce seraient pas gênés pour les poser, les vraies questions, à ces chefs qui ne répondent même pas aux questions que vous leur posez lors de ce fameux débat des chefs.
Les partis adaptent leur stratégie quotidiennement en cours de campagne. J'espère de tout coeur que vous réussirez à modifier radicalement la vôtre pour le dernier droit de cette campagne qui n'en est pas une. L'agenda des prochaines semaines devrait être dicté par VOUS, les médias. Demandez à vos auditeurs et à vos lecteurs ce qu'ils veulent savoir des politiciens. Et ensuite, posez-les, ces questions. Sans relâche. Par pitié, sacrez-nous patience avec les gaffes des candidats et les "bitcheries" assasins entre partis. La vraie question il me semble est la suivante: comment fait-on concrètement pour que le Québec remonte le peloton et devienne l'un des leaders en Amérique du Nord ?
Dire qu'on se demande pourquoi les gens se désintéressent de la politique ... Vous avez la réponse entre vos mains. À vous, messieurs dames des médias, de commencer à jouer votre "game" et non celle des partis politiques.
Bravo!
Bravo!!
Bravo!!!!
22 h 17, jeudi 8 mars 2007. Alors que vous êtes toujours "live", je quitte le petit écran pour m'adresser à vous.
Je bouille de rage. Autant contre vous que contre la Presse, ainsi que contre les médias nationaux électroniques et écrits. Les huit premières minutes du Téléjournal de 22h ont porté sur les gaffes des candidats. Absolument rien sur ce que les partis ont à nous apporter, citoyens québécois.
Réalisez-vous, messieurs dames les journalistes des "gros médias", que vous avez complètement perdu votre objectivité ? Réalisez-vous que vous êtes à la merci, oui, à la merci des communicateurs des partis politiques, qui vous dictent les lignes ? Au lieu de poser sans relâche les questions qui permettront aux électeurs de faire un choix éclairé, vous vous complaisez à suivre LEURS règles de jeu. Depuis le début de la campagne, vous n'en avez que pour ces fameux autobus de campagne. Vous l'avez dit ce soir au Téléjournal: les journalistes qui accompagnent les chef vivent dans une bulle à atmosphère contrôlée. Je pense que les médias locaux accomplissent mieux leur travail que vous, qui vous pensez l'élite.
Vous accordez de l'importance à la une à des futilités qui ne rendront pas le monde meilleur. Je me fiais à vous, les artisans de Radio-Canada et de La Presse, vous qui avez la chance de côtoyer les politiciens, pour les bombarder de questions sur leurs plans d'avenir. Nous n'avons pas accès aux chefs. Vous l'avez. Vous avez le pouvoir, à chaque jour, de refuser de mettre en onde ou de publier ou non ces ragots dictés par les communicateurs afin de déstabiliser les chefs des autres partis. Pourquoi entrez-vous dans leur jeu ? Au lieu de renchérir en posant des questions à n'en plus finir sur ces ragots, vous devriez éteindre les enregistreuses et les lumières des caméras. Rallumez lorsque les politiciens comprendront que nous voulons un débat d'idée, pas une télé-réalité quotidienne où chacun "bitche" son prochain. Autre belle preuve du contôle total qu'exercent les trois principaux partis: leur refus d'inviter les deux partis marginaux (le seront-ils vraiment toujours...) au débat des chefs. Eux ne ce seraient pas gênés pour les poser, les vraies questions, à ces chefs qui ne répondent même pas aux questions que vous leur posez lors de ce fameux débat des chefs.
Les partis adaptent leur stratégie quotidiennement en cours de campagne. J'espère de tout coeur que vous réussirez à modifier radicalement la vôtre pour le dernier droit de cette campagne qui n'en est pas une. L'agenda des prochaines semaines devrait être dicté par VOUS, les médias. Demandez à vos auditeurs et à vos lecteurs ce qu'ils veulent savoir des politiciens. Et ensuite, posez-les, ces questions. Sans relâche. Par pitié, sacrez-nous patience avec les gaffes des candidats et les "bitcheries" assasins entre partis. La vraie question il me semble est la suivante: comment fait-on concrètement pour que le Québec remonte le peloton et devienne l'un des leaders en Amérique du Nord ?
Dire qu'on se demande pourquoi les gens se désintéressent de la politique ... Vous avez la réponse entre vos mains. À vous, messieurs dames des médias, de commencer à jouer votre "game" et non celle des partis politiques.
Bravo!
Bravo!!
Bravo!!!!