DéBat télévisé du 13 mars
Débat des chefs
Les chefs jouent gros
Le débat des chefs est un moment crucial d'une campagne électorale. Il permet souvent de cristalliser l'opinion et, surtout, le vote des électeurs. Certains chefs de partis ont perdu des élections en raison de leur performance au débat, d'autres en ont gagné pour les mêmes raisons. Que nous réservent les chefs des trois principaux partis ce soir ?
En raison d'un tirage au sort, c'est le chef adéquiste, Mario Dumont, qui prendra la parole en premier. Son objectif sera de tenter de transformer en votes les appuis qu'il a grugés dernièrement au PLQ et au PQ, comme le révèlent les derniers sondages. Pour ce faire, il devra se montrer sérieux et batailleur.
Comme son parti est en hausse, M. Dumont s'attend à être la cible à la fois de Jean Charest et d'André Boisclair. Il devrait être notamment attaqué sur la faiblesse de son équipe. M. Dumont devra donc montrer qu'il est capable d'assumer les plus hautes fonctions et que son équipe saura l'entourer pour mener à bien les politiques adéquistes.
Les chefs devraient aussi s'en prendre à M. Dumont sur le fait qu'il refuse toujours de dévoiler son cadre financier. Le chef adéquiste promet toutefois une surprise sur ce sujet mardi soir.
Mario Dumont dit être prêt pour l'exercice. Il affirme surtout avoir tiré des leçons des élections et du débat de 2003. « En 2003, il y avait beaucoup de savants autour de moi qui savaient ce que je devais faire pour le débat. Cette fois-ci, il y a juste un boss, et c'est moi », a-t-il déclaré récemment.
André Boisclair s'adressera aux Québécois en deuxième. Le chef péquiste en sera à son premier débat, il aura donc l'avantage que les attentes seront moins élevées dans son cas. Pour marquer des points, M. Boisclair devra se faire connaître, surtout en se défaisant de son image froide et distante qui lui colle à la peau depuis le début de la campagne.
Il devra aussi sortir de ses discours « de langue de bois », qui font que les électeurs s'intéressent peu à lui. Dans les rares bains de foule qu'il a pris depuis le début, M. Boisclair parle beaucoup et écoute peu. Le débat de mardi soir sera donc l'occasion pour lui de parler « au vrai monde », comme il dit, et surtout, de l'intéresser.
Il sera inévitablement attaqué sur la proposition péquiste de tenir un référendum le plus rapidement possible à l'intérieur d'un premier mandat alors que l'opinion publique ne semble pas voir là une priorité. Il devra donc faire la preuve que la tenue d'un référendum est dans l'intérêt des Québécois.
Le chef péquiste se dit confiant pour l'exercice. Il estime avoir fait ses devoirs et posséder tous ses dossiers.
En 2003, le débat des chefs a permis de cristalliser l'opinion et le vote des électeurs
C'est Jean Charest qui parlera en dernier. Le premier ministre sortant aura la lourde tache de défendre le bilan de son gouvernement. M. Charest a eu un mandat difficile avec un taux d'insatisfaction approchant les 60 %. Plusieurs dossiers lui ont fait mal, mentionnons seulement la privatisation partielle du parc du Mont-Orford, les promesses de baisses d'impôt non tenues et les résultats mitigés en santé.
M. Charest a peut-être l'avantage d'avoir l'équipe la plus solide, la plus expérimentée. C'est aussi le PLQ qui a réussi à attirer le plus grand nombre de candidats en vue. M. Charest est également reconnu comme un très bon débatteur.
Le chef libéral s'attend à être la principale cible de ses adversaires. « C'est moi qui serai au menu », avait-il dit la semaine dernière. Pour gagner des appuis cependant, M. Charest devra toutefois éviter de se montrer trop arrogant ou agressif dans ses attaques ou répliques.
Pour M. Charest, l'objectif de mardi soir n'est pas nécessairement de gagner le débat, mais surtout de ne pas le perdre.
Éviter les surprises embarrassantes
Pour ne pas être surpris au dernier moment par une déclaration embarrassante d'un de ses candidats, le chef adéquiste leur a demandé de faire preuve de retenue avant le débat. Selon Le Soleil, M. Dumont a ordonné à ses candidats de rapporter à l'organisation centrale, à Montréal, toute demande d'entrevue.
Le chef adéquiste voudrait ainsi éviter de se retrouver avec une déclaration imprévue juste avant le débat, comme cela était arrivé en 2003. Le chef libéral Jean Charest avait alors rapporté des propos de Jacques Parizeau, qui réaffirmait que la défaite du référendum de 1995 était attribuable à l'argent et au vote ethnique et qu'il n'avait aucun remords de l'avoir dit la soirée du référendum. Le chef péquiste Bernard Landry n'était pas au courant des déclarations de M. Parizeau et avait été déstabilisé. M. Parizeau avait par la suite affirmé qu'il avait été cité hors-contexte et que ses explications avaient été exclues de la dépêche lue par M. Charest au débat.
Saviez-vous que?
En 2003, le débat des chefs a attiré plus de deux millions de téléspectateurs.
De son côté, l'ex-chef du Parti québécois Lucien Bouchard a refusé de commenter la campagne. « Je ne veux absolument pas que ce soir, dans le débat, il y ait quelqu'un qui dise "Ah! Bouchard a dit telle chose et puis là..." Non. Vous comprenez mon souci », a-t-il dit après une allocution devant le Forum coopératif 2007 mardi.
Le débat à Radio-Canada
Le débat sera diffusé en direct à compter de 20 h sur radio-canada.ca, à la première chaîne radio, à la télévision et au réseau de l'information.
Au fil du débat, sur radio-canada.ca, les internautes pourront participer à la tribune En ligne citoyens et prendre connaissance des commentaires de blogueurs rapportés par Philippe Schnobb. Après le débat, les internautes retrouveront les faits saillants, des nouvelles, de même que des réactions et des analyses. Ils pourront également revoir les déclarations des chefs sur des thèmes particuliers.
Sur RDI, une émission spéciale sera diffusée à compter de 19 h 30 et se poursuivra après le débat jusqu'à 23h.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/el ... ance.shtml
Les chefs jouent gros
Le débat des chefs est un moment crucial d'une campagne électorale. Il permet souvent de cristalliser l'opinion et, surtout, le vote des électeurs. Certains chefs de partis ont perdu des élections en raison de leur performance au débat, d'autres en ont gagné pour les mêmes raisons. Que nous réservent les chefs des trois principaux partis ce soir ?
En raison d'un tirage au sort, c'est le chef adéquiste, Mario Dumont, qui prendra la parole en premier. Son objectif sera de tenter de transformer en votes les appuis qu'il a grugés dernièrement au PLQ et au PQ, comme le révèlent les derniers sondages. Pour ce faire, il devra se montrer sérieux et batailleur.
Comme son parti est en hausse, M. Dumont s'attend à être la cible à la fois de Jean Charest et d'André Boisclair. Il devrait être notamment attaqué sur la faiblesse de son équipe. M. Dumont devra donc montrer qu'il est capable d'assumer les plus hautes fonctions et que son équipe saura l'entourer pour mener à bien les politiques adéquistes.
Les chefs devraient aussi s'en prendre à M. Dumont sur le fait qu'il refuse toujours de dévoiler son cadre financier. Le chef adéquiste promet toutefois une surprise sur ce sujet mardi soir.
Mario Dumont dit être prêt pour l'exercice. Il affirme surtout avoir tiré des leçons des élections et du débat de 2003. « En 2003, il y avait beaucoup de savants autour de moi qui savaient ce que je devais faire pour le débat. Cette fois-ci, il y a juste un boss, et c'est moi », a-t-il déclaré récemment.
André Boisclair s'adressera aux Québécois en deuxième. Le chef péquiste en sera à son premier débat, il aura donc l'avantage que les attentes seront moins élevées dans son cas. Pour marquer des points, M. Boisclair devra se faire connaître, surtout en se défaisant de son image froide et distante qui lui colle à la peau depuis le début de la campagne.
Il devra aussi sortir de ses discours « de langue de bois », qui font que les électeurs s'intéressent peu à lui. Dans les rares bains de foule qu'il a pris depuis le début, M. Boisclair parle beaucoup et écoute peu. Le débat de mardi soir sera donc l'occasion pour lui de parler « au vrai monde », comme il dit, et surtout, de l'intéresser.
Il sera inévitablement attaqué sur la proposition péquiste de tenir un référendum le plus rapidement possible à l'intérieur d'un premier mandat alors que l'opinion publique ne semble pas voir là une priorité. Il devra donc faire la preuve que la tenue d'un référendum est dans l'intérêt des Québécois.
Le chef péquiste se dit confiant pour l'exercice. Il estime avoir fait ses devoirs et posséder tous ses dossiers.
En 2003, le débat des chefs a permis de cristalliser l'opinion et le vote des électeurs
C'est Jean Charest qui parlera en dernier. Le premier ministre sortant aura la lourde tache de défendre le bilan de son gouvernement. M. Charest a eu un mandat difficile avec un taux d'insatisfaction approchant les 60 %. Plusieurs dossiers lui ont fait mal, mentionnons seulement la privatisation partielle du parc du Mont-Orford, les promesses de baisses d'impôt non tenues et les résultats mitigés en santé.
M. Charest a peut-être l'avantage d'avoir l'équipe la plus solide, la plus expérimentée. C'est aussi le PLQ qui a réussi à attirer le plus grand nombre de candidats en vue. M. Charest est également reconnu comme un très bon débatteur.
Le chef libéral s'attend à être la principale cible de ses adversaires. « C'est moi qui serai au menu », avait-il dit la semaine dernière. Pour gagner des appuis cependant, M. Charest devra toutefois éviter de se montrer trop arrogant ou agressif dans ses attaques ou répliques.
Pour M. Charest, l'objectif de mardi soir n'est pas nécessairement de gagner le débat, mais surtout de ne pas le perdre.
Éviter les surprises embarrassantes
Pour ne pas être surpris au dernier moment par une déclaration embarrassante d'un de ses candidats, le chef adéquiste leur a demandé de faire preuve de retenue avant le débat. Selon Le Soleil, M. Dumont a ordonné à ses candidats de rapporter à l'organisation centrale, à Montréal, toute demande d'entrevue.
Le chef adéquiste voudrait ainsi éviter de se retrouver avec une déclaration imprévue juste avant le débat, comme cela était arrivé en 2003. Le chef libéral Jean Charest avait alors rapporté des propos de Jacques Parizeau, qui réaffirmait que la défaite du référendum de 1995 était attribuable à l'argent et au vote ethnique et qu'il n'avait aucun remords de l'avoir dit la soirée du référendum. Le chef péquiste Bernard Landry n'était pas au courant des déclarations de M. Parizeau et avait été déstabilisé. M. Parizeau avait par la suite affirmé qu'il avait été cité hors-contexte et que ses explications avaient été exclues de la dépêche lue par M. Charest au débat.
Saviez-vous que?
En 2003, le débat des chefs a attiré plus de deux millions de téléspectateurs.
De son côté, l'ex-chef du Parti québécois Lucien Bouchard a refusé de commenter la campagne. « Je ne veux absolument pas que ce soir, dans le débat, il y ait quelqu'un qui dise "Ah! Bouchard a dit telle chose et puis là..." Non. Vous comprenez mon souci », a-t-il dit après une allocution devant le Forum coopératif 2007 mardi.
Le débat à Radio-Canada
Le débat sera diffusé en direct à compter de 20 h sur radio-canada.ca, à la première chaîne radio, à la télévision et au réseau de l'information.
Au fil du débat, sur radio-canada.ca, les internautes pourront participer à la tribune En ligne citoyens et prendre connaissance des commentaires de blogueurs rapportés par Philippe Schnobb. Après le débat, les internautes retrouveront les faits saillants, des nouvelles, de même que des réactions et des analyses. Ils pourront également revoir les déclarations des chefs sur des thèmes particuliers.
Sur RDI, une émission spéciale sera diffusée à compter de 19 h 30 et se poursuivra après le débat jusqu'à 23h.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/el ... ance.shtml
charest a été recu par ca gang et bisclair est arriver tout seul et a passé vite a la porte et personne l'attendait
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Tiens, donnons de l'audience à Télé Québec.... change de chaîne....
Mario démarre... la famille s'est la base....
My god Mario... pas mal plus tendu qu'à TLMEP.... budget 1,7 M.... il vient de donner son fameux chiffre qu'on attendait
IL attaque Charest.... ouch'... dans le mille Mario ! --Message edité par infomanII le 2007-03-13 19:04:45--
Mario démarre... la famille s'est la base....
My god Mario... pas mal plus tendu qu'à TLMEP.... budget 1,7 M.... il vient de donner son fameux chiffre qu'on attendait
IL attaque Charest.... ouch'... dans le mille Mario ! --Message edité par infomanII le 2007-03-13 19:04:45--
- ornitho-max
- Seigneur de la Causerie
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Au tour de Porcinet... la cassette démarre... tout va mieux.... lol... et re-lol....
Bon, il avoue qu'il n'a pas été parfait.... nottament en santé à cause............ du PQ, bien sûr ! vas-y mon Jean
Il vient de conclure en disant... si vous n'aimez pas le changement... svp... gardez moi.... snif... (en gros) --Message edité par infomanII le 2007-03-13 19:11:58--
Bon, il avoue qu'il n'a pas été parfait.... nottament en santé à cause............ du PQ, bien sûr ! vas-y mon Jean
Il vient de conclure en disant... si vous n'aimez pas le changement... svp... gardez moi.... snif... (en gros) --Message edité par infomanII le 2007-03-13 19:11:58--
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- Manitou de la Parlotte
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- Magicien des Mots
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