Je me souviens: Jean Charest
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
y peut ben louer une salle à nos frais pour faire son bilan annuel cibole, une gratis était pas assez confortable pour monsieur.
[url=http://lilypie.com][img]http://lilypie.com/pic/090307/N3LF.jpg[/img][img]http://b3.lilypie.com/BWcSm5/.png[/img][/url]
[url=http://lilypie.com][img]http://lilypie.com/pic/090307/P3Yv.jpg[/img][img]http://b1.lilypie.com/FXD1m5/.png[/img][/url]
[url=http://lilypie.com][img]http://lilypie.com/pic/090307/P3Yv.jpg[/img][img]http://b1.lilypie.com/FXD1m5/.png[/img][/url]
Citation :[...]
Si les Québécois se méfient encore de M. Charest et de son gouvernement, c’est qu’il lui arrive beaucoup trop souvent de faire passer la petite politique devant la grande politique.
Le problème, c’est que ça ne s’améliore pas. On aurait pu penser qu’après l’affaire des écoles juives ou la saga du CHUM, le gouvernement Charest aurait appris de ses erreurs. Puis, cette année, on a eu Orford, qui est précisément un cas où on a fait passer l’intérêt d’un promoteur devant celui de l’ensemble de la population, pour qui ces terres avaient été mises en réserve sous la forme d’un Parc national.
Pour que cette perception ne s’efface pas de l’opinion publique, le gouvernement a fait adopter la loi en fin de session en suspendant les règles de l’Assemblée nationale, comme si ce dossier n’avait pas assez fait de dommages comme ça.
C’est un dossier qui a eu le don de coller à la peau du Premier ministre et de faire oublier les bons coups des derniers six mois. Et voici qu’un autre dossier du même ordre surgit et qui continue précisément de faire passer les intérêts particuliers devant l’intérêt général.
Écoutant son caucus de l’Ouest de l’Île, le gouvernement a, en effet, décidé de payer les intérêts des prêts que certaines municipalités de l’Ouest de l’Ile de Montréal pour aider leurs concitoyens à étaler les hausses de taxes découlant des défusions.
Pourtant, le premier ministre Charest, tout au long de la campagne électorale de 2003, avait précisé – et mille fois plutôt qu’une – que les citoyens des villes qui choisiraient de se défusionner devraient assumer seuls les coûts reliés à leur décision.
Aujourd’hui, plusieurs villes reconstituées découvrent que les hausses de taxes sont substantielles et veulent étaler les hausses sur plusieurs années, ce que permet la loi. Sauf que ce sont tous les Québécois qui paieront pour les intérêts de ces prêts, vient de décider le gouvernement.
Comme le disait le maire de Montréal, Gérald Tremblay, «il est étonnant que le gouvernement demande à tous les Québécois de payer pour la décision d’une minorité». Il aurait pu ajouter «contrairement à ce qu’il avait promis».
Ce n’est pas une dépense importante et elle ne satisfait, de toute façon, même pas les maires des villes défusionnées. Mais c’est un autre exemple du gouvernement Charest qui contrevient à ses engagements électoraux pour faire un passe-droit pour servir des intérêts particuliers ou partisans. Le dossier des villes défusionnées est essentiellement régional, mais la façon de faire est toujours la même.
[...]
Pris sur le blogue de Michel Auger sur Cyberpresse.ca
Si les Québécois se méfient encore de M. Charest et de son gouvernement, c’est qu’il lui arrive beaucoup trop souvent de faire passer la petite politique devant la grande politique.
Le problème, c’est que ça ne s’améliore pas. On aurait pu penser qu’après l’affaire des écoles juives ou la saga du CHUM, le gouvernement Charest aurait appris de ses erreurs. Puis, cette année, on a eu Orford, qui est précisément un cas où on a fait passer l’intérêt d’un promoteur devant celui de l’ensemble de la population, pour qui ces terres avaient été mises en réserve sous la forme d’un Parc national.
Pour que cette perception ne s’efface pas de l’opinion publique, le gouvernement a fait adopter la loi en fin de session en suspendant les règles de l’Assemblée nationale, comme si ce dossier n’avait pas assez fait de dommages comme ça.
C’est un dossier qui a eu le don de coller à la peau du Premier ministre et de faire oublier les bons coups des derniers six mois. Et voici qu’un autre dossier du même ordre surgit et qui continue précisément de faire passer les intérêts particuliers devant l’intérêt général.
Écoutant son caucus de l’Ouest de l’Île, le gouvernement a, en effet, décidé de payer les intérêts des prêts que certaines municipalités de l’Ouest de l’Ile de Montréal pour aider leurs concitoyens à étaler les hausses de taxes découlant des défusions.
Pourtant, le premier ministre Charest, tout au long de la campagne électorale de 2003, avait précisé – et mille fois plutôt qu’une – que les citoyens des villes qui choisiraient de se défusionner devraient assumer seuls les coûts reliés à leur décision.
Aujourd’hui, plusieurs villes reconstituées découvrent que les hausses de taxes sont substantielles et veulent étaler les hausses sur plusieurs années, ce que permet la loi. Sauf que ce sont tous les Québécois qui paieront pour les intérêts de ces prêts, vient de décider le gouvernement.
Comme le disait le maire de Montréal, Gérald Tremblay, «il est étonnant que le gouvernement demande à tous les Québécois de payer pour la décision d’une minorité». Il aurait pu ajouter «contrairement à ce qu’il avait promis».
Ce n’est pas une dépense importante et elle ne satisfait, de toute façon, même pas les maires des villes défusionnées. Mais c’est un autre exemple du gouvernement Charest qui contrevient à ses engagements électoraux pour faire un passe-droit pour servir des intérêts particuliers ou partisans. Le dossier des villes défusionnées est essentiellement régional, mais la façon de faire est toujours la même.
[...]
Pris sur le blogue de Michel Auger sur Cyberpresse.ca
Blanche Neige a écrit
Non, c'est pas débattable. Quand un citoyen qui avait son mot à dire dans sa petite municipalité et qu'il se retrouve avec une voix diluée dans une grosse ville, alors il y a perte de démocratie. Et cela, partout dans le Québec.
Et ne vient pas comparer ça avec le Mont Oford, qui est une démocratie de haine envers Charest, pas une démocratie de jugement.
Je dois avouer que celle-là je ne la comprends vraiment pas...
Non, c'est pas débattable. Quand un citoyen qui avait son mot à dire dans sa petite municipalité et qu'il se retrouve avec une voix diluée dans une grosse ville, alors il y a perte de démocratie. Et cela, partout dans le Québec.
Et ne vient pas comparer ça avec le Mont Oford, qui est une démocratie de haine envers Charest, pas une démocratie de jugement.
Je dois avouer que celle-là je ne la comprends vraiment pas...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Éolianne a écrit"Un projet d’instaurer de nouveaux cours d'histoire qui censurent des événements.
"
Moi c'est ça qui m'écoeure le plus. Ça a un peu passé inaperçu mais c'est dé-gueu-lasse.
Ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici. Est-ce qu'il y a eu une conversation sur le sujet? Pas à ma connaissance.
Et pour les défusions, c'est vrai que ça ne tient pas debout que tout le monde paie pour ça. Et évidemment, il n'avait jamais parlé de moitié de défusions en campagne électorale non plus...
"
Moi c'est ça qui m'écoeure le plus. Ça a un peu passé inaperçu mais c'est dé-gueu-lasse.
Ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici. Est-ce qu'il y a eu une conversation sur le sujet? Pas à ma connaissance.
Et pour les défusions, c'est vrai que ça ne tient pas debout que tout le monde paie pour ça. Et évidemment, il n'avait jamais parlé de moitié de défusions en campagne électorale non plus...
Charest est le député de mon comté depuis très très longtemps... trop longtemps même. Aujourd'hui, je lisais dans les journaux que 180 familles, au Québec, ne sont pas parvenues à se trouver un loyer pour le premier juillet. De ces 180 familles, 28 sont de Sherbrooke ( tout près de 16 % ). Mettons que meussieur le premier ministre de mon comté aurait pu être plus vigilent pour les besoins des gens de son comté. --Message edité par Beppo le 2006-07-03 12:56:47--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
- Messages : 969
- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Greenpeace appuie le gouvernement Charest
Richard Biron
La Presse
«Une partie du travail des écolos consiste à critiquer les gouvernements lorsqu'ils ne font pas ce qu'ils devraient pour l'environnement. Toutefois, quand ils font des bons coups, je crois qu'il est de notre devoir de les reconnaître.» S'il a parfois été acerbe à l'égard des libéraux provinciaux, le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, n'a pas hésité à se lancer dans l'organisation d'une tournée de promotion du plan québécois pour lutter contre les changements climatiques.
Le lobby vert travaille actuellement à planifier les sorties au Canada anglais du ministre de l'Environnement, Claude Béchard. L'une des figures de proue du mouvement écologiste, David Suzuki, aurait même été mis dans le coup. "Les détails restent à fignoler. J'ai eu quelques discussions avec le cabinet de M. Béchard", indique M. Guilbault, qui évoque même l'organisation de conférences du ministre un peu partout en Amérique du Nord.
«C'est un excellent plan, insiste M. Guilbault. Je n'ai aucune gêne à m'associer au plan québécois.» L'environnementaliste a sondé ses collègues de Greenpeace des autres provinces pour savoir s'ils étaient intéressés à participer à la promotion pancanadienne des mesures adoptées par Québec. «L'intérêt est là, mais nous n'avons pas déterminé comment on le fera. Est-ce qu'on utilisera un réseau de chambres de commerce? On verra.»
Le gouvernement Charest, rappelons-le, a annoncé à la mi-juin son intention de rapprocher le Québec des objectifs du protocole de Kyoto quant aux émissions de gaz à effet de serre. Entre autres mesures, il exigera des normes plus rigoureuses pour les automobiles et se livrera à des modifications du Code du bâtiment pour rendre les habitations moins énergivores.
Mais surtout, le gouvernement souhaite imposer aux compagnies pétrolières et gazières des redevances qui rapporteront 200 millions de dollars par année au gouvernement. La moitié de ces sommes ira au financement des transports en commun.
Peut-on vraiment penser que les conférences du ministre Béchard inciteront les gouvernements de l'Ouest à adopter des mesures à la québécoise? La pression pourrait-elle être assez forte pour que Stephen Harper renoue avec Kyoto? «On ne se contera pas d'histoires en disant que la première à embarquer dans la mouvance sera l'Alberta, convient le porte-parole de Greenpeace. Mais si on a une masse critique intéressante de certaines provinces, il sera plus facile de convaincre les autres.»
Ouains, les faux écologistes, les contestataires et les Piquistes vont trouver une autre excuse pour haïr Charest.
Les excuses, c'est pour les loosers.
Richard Biron
La Presse
«Une partie du travail des écolos consiste à critiquer les gouvernements lorsqu'ils ne font pas ce qu'ils devraient pour l'environnement. Toutefois, quand ils font des bons coups, je crois qu'il est de notre devoir de les reconnaître.» S'il a parfois été acerbe à l'égard des libéraux provinciaux, le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, n'a pas hésité à se lancer dans l'organisation d'une tournée de promotion du plan québécois pour lutter contre les changements climatiques.
Le lobby vert travaille actuellement à planifier les sorties au Canada anglais du ministre de l'Environnement, Claude Béchard. L'une des figures de proue du mouvement écologiste, David Suzuki, aurait même été mis dans le coup. "Les détails restent à fignoler. J'ai eu quelques discussions avec le cabinet de M. Béchard", indique M. Guilbault, qui évoque même l'organisation de conférences du ministre un peu partout en Amérique du Nord.
«C'est un excellent plan, insiste M. Guilbault. Je n'ai aucune gêne à m'associer au plan québécois.» L'environnementaliste a sondé ses collègues de Greenpeace des autres provinces pour savoir s'ils étaient intéressés à participer à la promotion pancanadienne des mesures adoptées par Québec. «L'intérêt est là, mais nous n'avons pas déterminé comment on le fera. Est-ce qu'on utilisera un réseau de chambres de commerce? On verra.»
Le gouvernement Charest, rappelons-le, a annoncé à la mi-juin son intention de rapprocher le Québec des objectifs du protocole de Kyoto quant aux émissions de gaz à effet de serre. Entre autres mesures, il exigera des normes plus rigoureuses pour les automobiles et se livrera à des modifications du Code du bâtiment pour rendre les habitations moins énergivores.
Mais surtout, le gouvernement souhaite imposer aux compagnies pétrolières et gazières des redevances qui rapporteront 200 millions de dollars par année au gouvernement. La moitié de ces sommes ira au financement des transports en commun.
Peut-on vraiment penser que les conférences du ministre Béchard inciteront les gouvernements de l'Ouest à adopter des mesures à la québécoise? La pression pourrait-elle être assez forte pour que Stephen Harper renoue avec Kyoto? «On ne se contera pas d'histoires en disant que la première à embarquer dans la mouvance sera l'Alberta, convient le porte-parole de Greenpeace. Mais si on a une masse critique intéressante de certaines provinces, il sera plus facile de convaincre les autres.»
Ouains, les faux écologistes, les contestataires et les Piquistes vont trouver une autre excuse pour haïr Charest.
Les excuses, c'est pour les loosers.
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Blanche Neige a écritGreenpeace appuie le gouvernement Charest
Richard Biron
La Presse
«Une partie du travail des écolos consiste à critiquer les gouvernements lorsqu'ils ne font pas ce qu'ils devraient pour l'environnement. Toutefois, quand ils font des bons coups, je crois qu'il est de notre devoir de les reconnaître.» S'il a parfois été acerbe à l'égard des libéraux provinciaux, le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, n'a pas hésité à se lancer dans l'organisation d'une tournée de promotion du plan québécois pour lutter contre les changements climatiques.
Le lobby vert travaille actuellement à planifier les sorties au Canada anglais du ministre de l'Environnement, Claude Béchard. L'une des figures de proue du mouvement écologiste, David Suzuki, aurait même été mis dans le coup. "Les détails restent à fignoler. J'ai eu quelques discussions avec le cabinet de M. Béchard", indique M. Guilbault, qui évoque même l'organisation de conférences du ministre un peu partout en Amérique du Nord.
«C'est un excellent plan, insiste M. Guilbault. Je n'ai aucune gêne à m'associer au plan québécois.» L'environnementaliste a sondé ses collègues de Greenpeace des autres provinces pour savoir s'ils étaient intéressés à participer à la promotion pancanadienne des mesures adoptées par Québec. «L'intérêt est là, mais nous n'avons pas déterminé comment on le fera. Est-ce qu'on utilisera un réseau de chambres de commerce? On verra.»
Le gouvernement Charest, rappelons-le, a annoncé à la mi-juin son intention de rapprocher le Québec des objectifs du protocole de Kyoto quant aux émissions de gaz à effet de serre. Entre autres mesures, il exigera des normes plus rigoureuses pour les automobiles et se livrera à des modifications du Code du bâtiment pour rendre les habitations moins énergivores.
Mais surtout, le gouvernement souhaite imposer aux compagnies pétrolières et gazières des redevances qui rapporteront 200 millions de dollars par année au gouvernement. La moitié de ces sommes ira au financement des transports en commun.
Peut-on vraiment penser que les conférences du ministre Béchard inciteront les gouvernements de l'Ouest à adopter des mesures à la québécoise? La pression pourrait-elle être assez forte pour que Stephen Harper renoue avec Kyoto? «On ne se contera pas d'histoires en disant que la première à embarquer dans la mouvance sera l'Alberta, convient le porte-parole de Greenpeace. Mais si on a une masse critique intéressante de certaines provinces, il sera plus facile de convaincre les autres.»
Ouains, les faux écologistes, les contestataires et les Piquistes vont trouver une autre excuse pour haïr Charest.
Les excuses, c'est pour les loosers.
Heu...
Richard Biron
La Presse
«Une partie du travail des écolos consiste à critiquer les gouvernements lorsqu'ils ne font pas ce qu'ils devraient pour l'environnement. Toutefois, quand ils font des bons coups, je crois qu'il est de notre devoir de les reconnaître.» S'il a parfois été acerbe à l'égard des libéraux provinciaux, le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, n'a pas hésité à se lancer dans l'organisation d'une tournée de promotion du plan québécois pour lutter contre les changements climatiques.
Le lobby vert travaille actuellement à planifier les sorties au Canada anglais du ministre de l'Environnement, Claude Béchard. L'une des figures de proue du mouvement écologiste, David Suzuki, aurait même été mis dans le coup. "Les détails restent à fignoler. J'ai eu quelques discussions avec le cabinet de M. Béchard", indique M. Guilbault, qui évoque même l'organisation de conférences du ministre un peu partout en Amérique du Nord.
«C'est un excellent plan, insiste M. Guilbault. Je n'ai aucune gêne à m'associer au plan québécois.» L'environnementaliste a sondé ses collègues de Greenpeace des autres provinces pour savoir s'ils étaient intéressés à participer à la promotion pancanadienne des mesures adoptées par Québec. «L'intérêt est là, mais nous n'avons pas déterminé comment on le fera. Est-ce qu'on utilisera un réseau de chambres de commerce? On verra.»
Le gouvernement Charest, rappelons-le, a annoncé à la mi-juin son intention de rapprocher le Québec des objectifs du protocole de Kyoto quant aux émissions de gaz à effet de serre. Entre autres mesures, il exigera des normes plus rigoureuses pour les automobiles et se livrera à des modifications du Code du bâtiment pour rendre les habitations moins énergivores.
Mais surtout, le gouvernement souhaite imposer aux compagnies pétrolières et gazières des redevances qui rapporteront 200 millions de dollars par année au gouvernement. La moitié de ces sommes ira au financement des transports en commun.
Peut-on vraiment penser que les conférences du ministre Béchard inciteront les gouvernements de l'Ouest à adopter des mesures à la québécoise? La pression pourrait-elle être assez forte pour que Stephen Harper renoue avec Kyoto? «On ne se contera pas d'histoires en disant que la première à embarquer dans la mouvance sera l'Alberta, convient le porte-parole de Greenpeace. Mais si on a une masse critique intéressante de certaines provinces, il sera plus facile de convaincre les autres.»
Ouains, les faux écologistes, les contestataires et les Piquistes vont trouver une autre excuse pour haïr Charest.
Les excuses, c'est pour les loosers.
Heu...
Blanche Neige a écritGreenpeace appuie le gouvernement Charest
Richard Biron
La Presse
«Une partie du travail des écolos consiste à critiquer les gouvernements lorsqu'ils ne font pas ce qu'ils devraient pour l'environnement. Toutefois, quand ils font des bons coups, je crois qu'il est de notre devoir de les reconnaître.» S'il a parfois été acerbe à l'égard des libéraux provinciaux, le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, n'a pas hésité à se lancer dans l'organisation d'une tournée de promotion du plan québécois pour lutter contre les changements climatiques.
Le lobby vert travaille actuellement à planifier les sorties au Canada anglais du ministre de l'Environnement, Claude Béchard. L'une des figures de proue du mouvement écologiste, David Suzuki, aurait même été mis dans le coup. "Les détails restent à fignoler. J'ai eu quelques discussions avec le cabinet de M. Béchard", indique M. Guilbault, qui évoque même l'organisation de conférences du ministre un peu partout en Amérique du Nord.
«C'est un excellent plan, insiste M. Guilbault. Je n'ai aucune gêne à m'associer au plan québécois.» L'environnementaliste a sondé ses collègues de Greenpeace des autres provinces pour savoir s'ils étaient intéressés à participer à la promotion pancanadienne des mesures adoptées par Québec. «L'intérêt est là, mais nous n'avons pas déterminé comment on le fera. Est-ce qu'on utilisera un réseau de chambres de commerce? On verra.»
Le gouvernement Charest, rappelons-le, a annoncé à la mi-juin son intention de rapprocher le Québec des objectifs du protocole de Kyoto quant aux émissions de gaz à effet de serre. Entre autres mesures, il exigera des normes plus rigoureuses pour les automobiles et se livrera à des modifications du Code du bâtiment pour rendre les habitations moins énergivores.
Mais surtout, le gouvernement souhaite imposer aux compagnies pétrolières et gazières des redevances qui rapporteront 200 millions de dollars par année au gouvernement. La moitié de ces sommes ira au financement des transports en commun.
Peut-on vraiment penser que les conférences du ministre Béchard inciteront les gouvernements de l'Ouest à adopter des mesures à la québécoise? La pression pourrait-elle être assez forte pour que Stephen Harper renoue avec Kyoto? «On ne se contera pas d'histoires en disant que la première à embarquer dans la mouvance sera l'Alberta, convient le porte-parole de Greenpeace. Mais si on a une masse critique intéressante de certaines provinces, il sera plus facile de convaincre les autres.»
Ouains, les faux écologistes, les contestataires et les Piquistes vont trouver une autre excuse pour haïr Charest.
Les excuses, c'est pour les loosers.
Il pourrait venir rencontrer les 28 familles de loosers de son propre comté qui sont sans logis... --Message edité par Beppo le 2006-07-05 08:40:07--
Richard Biron
La Presse
«Une partie du travail des écolos consiste à critiquer les gouvernements lorsqu'ils ne font pas ce qu'ils devraient pour l'environnement. Toutefois, quand ils font des bons coups, je crois qu'il est de notre devoir de les reconnaître.» S'il a parfois été acerbe à l'égard des libéraux provinciaux, le directeur de Greenpeace Québec, Steven Guilbault, n'a pas hésité à se lancer dans l'organisation d'une tournée de promotion du plan québécois pour lutter contre les changements climatiques.
Le lobby vert travaille actuellement à planifier les sorties au Canada anglais du ministre de l'Environnement, Claude Béchard. L'une des figures de proue du mouvement écologiste, David Suzuki, aurait même été mis dans le coup. "Les détails restent à fignoler. J'ai eu quelques discussions avec le cabinet de M. Béchard", indique M. Guilbault, qui évoque même l'organisation de conférences du ministre un peu partout en Amérique du Nord.
«C'est un excellent plan, insiste M. Guilbault. Je n'ai aucune gêne à m'associer au plan québécois.» L'environnementaliste a sondé ses collègues de Greenpeace des autres provinces pour savoir s'ils étaient intéressés à participer à la promotion pancanadienne des mesures adoptées par Québec. «L'intérêt est là, mais nous n'avons pas déterminé comment on le fera. Est-ce qu'on utilisera un réseau de chambres de commerce? On verra.»
Le gouvernement Charest, rappelons-le, a annoncé à la mi-juin son intention de rapprocher le Québec des objectifs du protocole de Kyoto quant aux émissions de gaz à effet de serre. Entre autres mesures, il exigera des normes plus rigoureuses pour les automobiles et se livrera à des modifications du Code du bâtiment pour rendre les habitations moins énergivores.
Mais surtout, le gouvernement souhaite imposer aux compagnies pétrolières et gazières des redevances qui rapporteront 200 millions de dollars par année au gouvernement. La moitié de ces sommes ira au financement des transports en commun.
Peut-on vraiment penser que les conférences du ministre Béchard inciteront les gouvernements de l'Ouest à adopter des mesures à la québécoise? La pression pourrait-elle être assez forte pour que Stephen Harper renoue avec Kyoto? «On ne se contera pas d'histoires en disant que la première à embarquer dans la mouvance sera l'Alberta, convient le porte-parole de Greenpeace. Mais si on a une masse critique intéressante de certaines provinces, il sera plus facile de convaincre les autres.»
Ouains, les faux écologistes, les contestataires et les Piquistes vont trouver une autre excuse pour haïr Charest.
Les excuses, c'est pour les loosers.
Il pourrait venir rencontrer les 28 familles de loosers de son propre comté qui sont sans logis... --Message edité par Beppo le 2006-07-05 08:40:07--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- Spirullette
- Immortel du Domaine
- Messages : 14815
- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am