Fabine a écrit
C'est une belle statistique, 60 200 emplois à temps plein. Par contre j'aimerais beaucoup fouillé cette statistique. Le type d'emploi, le domaine, le salaire moyen, l'espérance de vie de cet emploi. Bref, ces emplois sont-ils de vrai emplois à long terme pouvant permettre à ceux qui l'ont d'espérer avoir une famille dans des conditons acceptables pour le modèle nord-américain.
Sans l'ombre d'un doute... pfffffff! Il n'en demeure pas moins qu'il est facile d'avancer ses chiffres et de prétendre que le taux de chômage diminue. Bien sûr qu'il diminue mais quand la personne n'en retire plus ( de chômage ) elle est décomptée et se retrouve sur quelle liste? C'est bizarre qu'aucun parti n'ait pensé retourner au travail les assistés sociaux. Juste en claquant des doigts 25 000 vont se trouver de l'emploi dans l'année qui vient et le tour est joué. On est donc bien mal administré au Québec! Fallait juste y penser...
J'aimerais bien remettre la main sur la réponse que les fonctionnaires ont donné à Dumont au lendemain de sa promesse. Tout n'avait pas l'air si simple pour ne pas écrire simpliste tant que ça.
--Message edité par Beppo le 2007-04-21 21:47:10--
La charité des proches pénalisé à l'aide sociale
Plus j'y réfléchi et plus que je trouve que c'est loufoque de nous faire croire que 25 000 assistés sociaux retourneront sur le marché du travail comme ça juste par la pensée magigue.
Bonne chance aux employeurs. Dans la vraie de vraie vie, il y a certes beaucoup d'assistés sociaux apte aux travail selon une certaine norme dont celle d'être physiquement capable mais malheureusement beaucoup sont incapable d'avoir la simple discipline de se lever à tout les matins pour rendre des comptes à un employeur, de suivre une règle, un horaire, de se sentir responsable d'une tâche à effectuer. Certes il serait possible d'aller les chercher de force, de les mener à leur lieu de travail par contre pour la productivité faudrait pas se leurrer.
Je crois que ceux qui sont vraiment apte au travail et qui sont sur le BS le sont que temporairement car ils prennent les moyens pour en sortir. Les autres et bien faut vivre avec et mettre plutôt nos énergies sur les plus jeunes pour les empêcher d'entrer dans ce cul-de-sac.
Bonne chance aux employeurs. Dans la vraie de vraie vie, il y a certes beaucoup d'assistés sociaux apte aux travail selon une certaine norme dont celle d'être physiquement capable mais malheureusement beaucoup sont incapable d'avoir la simple discipline de se lever à tout les matins pour rendre des comptes à un employeur, de suivre une règle, un horaire, de se sentir responsable d'une tâche à effectuer. Certes il serait possible d'aller les chercher de force, de les mener à leur lieu de travail par contre pour la productivité faudrait pas se leurrer.
Je crois que ceux qui sont vraiment apte au travail et qui sont sur le BS le sont que temporairement car ils prennent les moyens pour en sortir. Les autres et bien faut vivre avec et mettre plutôt nos énergies sur les plus jeunes pour les empêcher d'entrer dans ce cul-de-sac.
Beppo a écrit
Sans l'ombre d'un doute... pfffffff! Il n'en demeure pas moins qu'il est facile d'avancer ses chiffres et de prétendre que le taux de chômage diminue. Bien sûr qu'il diminue mais quand la personne n'en retire plus ( de chômage ) elle est décomptée et se retrouve sur quelle liste? C'est bizarre qu'aucun parti n'ait pensé retourner au travail les assistés sociaux. Juste en claquant des doigts 25 000 vont se trouver de l'emploi dans l'année qui vient et le tour est joué. On est donc bien mal administré au Québec! Fallait juste y penser...
J'aimerais bien remettre la main sur la réponse que les fonctionnaires ont donné à Dumont au lendemain de sa promesse. Tout n'avait pas l'air si simple pour ne pas écrire simpliste tant que ça.
Écoute on pourrait s'obstiner éternellement, on ne voit tellement pas les choses de la même façon C'est vraiment incroyable, quand je te lis, je reconnais souvent le très exact contraire de ce que je pense. Cela dit en tout respect, j'espère que tu me crois.
Il n'en reste pas moins qu'ayant travaillé pour un député depuis quatre ans, j'ai rencontré des foules de groupes qui viennent en aide aux clientèles démunies. J'ai même siégé sur des comités qui visaient à mettre sur pied des programmes spéciaux pour des clientèles comme les jeunes ayant des problème de santé mentale. Ça ne fait pas de moi une experte mais ce que j'ai observé, et ce qu'on a souvent dit autour de ces tables, c'est qu'effectivement, tous les efforts du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale en ce moment sont mis sur les personnes qui sont assez près du marché du travail. Par exemple, une jeune femme de 20 ans qui se retrouve mère monoparentale et qui fait une demande à l'aide, on la réfère partout et on lui offre une multitude de solutions pour qu'elle en sorte.
Par contre, pour les clientèles plus éloignées du marché du travail qui ont besoin de longs parcours individualisés, c'est presque le néant. Les budgets de subvention au retour aux études, par exemple, sont réservés aux personnes qui ont le plus de chance de s'en sortir. C'est dire qu'une personne qui a cumulé une présence de 15 ans à l'aide, on ne lui accorde que peu d'attention et il y a peu de chances que son projet d'études soit financé. Même chose pour une personne qui a arrêté de travailler pour cause de maladie, diabète très sévère, par exemple, et qui a envie de travaillé et a trouvé un domaine où elle pourrait bien fonctionner. Ces gens-là sont oubliés. On leur préfère les gens qui ont plus de chances statistiquement de s'en sortir, ça coûte moins cher et c'est meilleur pour les statistiques de fin d'année.
À savoir si le chiffre de 25 000 peut être réaliste, j'en sais trop rien. Je sais par contre que dans les gens que le ministère classe comme ayant peu de chances de revenir au travail, il y a toutes ces personnes qui sont sur l'aide depuis une dizaine, une quinzaine, une vingtaine d'années. Des gens pour qui le ministère abdique sans même essayer, sans plus leur donner de possibilités.
C'est ce que je déplore.
Sans l'ombre d'un doute... pfffffff! Il n'en demeure pas moins qu'il est facile d'avancer ses chiffres et de prétendre que le taux de chômage diminue. Bien sûr qu'il diminue mais quand la personne n'en retire plus ( de chômage ) elle est décomptée et se retrouve sur quelle liste? C'est bizarre qu'aucun parti n'ait pensé retourner au travail les assistés sociaux. Juste en claquant des doigts 25 000 vont se trouver de l'emploi dans l'année qui vient et le tour est joué. On est donc bien mal administré au Québec! Fallait juste y penser...
J'aimerais bien remettre la main sur la réponse que les fonctionnaires ont donné à Dumont au lendemain de sa promesse. Tout n'avait pas l'air si simple pour ne pas écrire simpliste tant que ça.
Écoute on pourrait s'obstiner éternellement, on ne voit tellement pas les choses de la même façon C'est vraiment incroyable, quand je te lis, je reconnais souvent le très exact contraire de ce que je pense. Cela dit en tout respect, j'espère que tu me crois.
Il n'en reste pas moins qu'ayant travaillé pour un député depuis quatre ans, j'ai rencontré des foules de groupes qui viennent en aide aux clientèles démunies. J'ai même siégé sur des comités qui visaient à mettre sur pied des programmes spéciaux pour des clientèles comme les jeunes ayant des problème de santé mentale. Ça ne fait pas de moi une experte mais ce que j'ai observé, et ce qu'on a souvent dit autour de ces tables, c'est qu'effectivement, tous les efforts du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale en ce moment sont mis sur les personnes qui sont assez près du marché du travail. Par exemple, une jeune femme de 20 ans qui se retrouve mère monoparentale et qui fait une demande à l'aide, on la réfère partout et on lui offre une multitude de solutions pour qu'elle en sorte.
Par contre, pour les clientèles plus éloignées du marché du travail qui ont besoin de longs parcours individualisés, c'est presque le néant. Les budgets de subvention au retour aux études, par exemple, sont réservés aux personnes qui ont le plus de chance de s'en sortir. C'est dire qu'une personne qui a cumulé une présence de 15 ans à l'aide, on ne lui accorde que peu d'attention et il y a peu de chances que son projet d'études soit financé. Même chose pour une personne qui a arrêté de travailler pour cause de maladie, diabète très sévère, par exemple, et qui a envie de travaillé et a trouvé un domaine où elle pourrait bien fonctionner. Ces gens-là sont oubliés. On leur préfère les gens qui ont plus de chances statistiquement de s'en sortir, ça coûte moins cher et c'est meilleur pour les statistiques de fin d'année.
À savoir si le chiffre de 25 000 peut être réaliste, j'en sais trop rien. Je sais par contre que dans les gens que le ministère classe comme ayant peu de chances de revenir au travail, il y a toutes ces personnes qui sont sur l'aide depuis une dizaine, une quinzaine, une vingtaine d'années. Des gens pour qui le ministère abdique sans même essayer, sans plus leur donner de possibilités.
C'est ce que je déplore.
Simone10 a écrit
Écoute on pourrait s'obstiner éternellement, on ne voit tellement pas les choses de la même façon C'est vraiment incroyable, quand je te lis, je reconnais souvent le très exact contraire de ce que je pense. Cela dit en tout respect, j'espère que tu me crois.
Il n'en reste pas moins qu'ayant travaillé pour un député depuis quatre ans, j'ai rencontré des foules de groupes qui viennent en aide aux clientèles démunies. J'ai même siégé sur des comités qui visaient à mettre sur pied des programmes spéciaux pour des clientèles comme les jeunes ayant des problème de santé mentale. Ça ne fait pas de moi une experte mais ce que j'ai observé, et ce qu'on a souvent dit autour de ces tables, c'est qu'effectivement, tous les efforts du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale en ce moment sont mis sur les personnes qui sont assez près du marché du travail. Par exemple, une jeune femme de 20 ans qui se retrouve mère monoparentale et qui fait une demande à l'aide, on la réfère partout et on lui offre une multitude de solutions pour qu'elle en sorte.
Par contre, pour les clientèles plus éloignées du marché du travail qui ont besoin de longs parcours individualisés, c'est presque le néant. Les budgets de subvention au retour aux études, par exemple, sont réservés aux personnes qui ont le plus de chance de s'en sortir. C'est dire qu'une personne qui a cumulé une présence de 15 ans à l'aide, on ne lui accorde que peu d'attention et il y a peu de chances que son projet d'études soit financé. Même chose pour une personne qui a arrêté de travailler pour cause de maladie, diabète très sévère, par exemple, et qui a envie de travaillé et a trouvé un domaine où elle pourrait bien fonctionner. Ces gens-là sont oubliés. On leur préfère les gens qui ont plus de chances statistiquement de s'en sortir, ça coûte moins cher et c'est meilleur pour les statistiques de fin d'année.
À savoir si le chiffre de 25 000 peut être réaliste, j'en sais trop rien. Je sais par contre que dans les gens que le ministère classe comme ayant peu de chances de revenir au travail, il y a toutes ces personnes qui sont sur l'aide depuis une dizaine, une quinzaine, une vingtaine d'années. Des gens pour qui le ministère abdique sans même essayer, sans plus leur donner de possibilités.
C'est ce que je déplore.
Ton expérience démontre que ce qui ce fait est très bien. Les ressources pour ceux qui ont des maladies mentales ou des déficiences mental sont en place. D'ailleurs j'ai quelqu'un dans ma famille qui travaille dans le domaine. Il y a des déficients qui avec de l'aide sont maintenant sur le marché du travail. Ils en sont très heureux même si c'est un travail quelconque et qu'il doit y avoir un suivi. Ils sont tellement heureux d'être quelqu'un dans la société mais ces gens veulent travailler avoir une place aussi minime soit-elle dans la société. Tant mieux.
Des jeunes filles monoparentales en ont des services, des subventions pour retour aux études avec garderie. Tant mieux.
En fait il est normal que le gourvernement doit concentrer ses énergies pour ceux qui ont un potentiel. Évidemment il peut avoir des exceptions d'un assisté social depuis 15 ans avec diabète sévère qui voudrait retourner aux études mais il est permis de douter qu'après ce 15 ans sans responsabilité qu'il pourrait avoir un succès. Il y a une possibilité oui mais elle est mince et il n'y en a sûrement pas 25 000 dans ce cas.
Écoute on pourrait s'obstiner éternellement, on ne voit tellement pas les choses de la même façon C'est vraiment incroyable, quand je te lis, je reconnais souvent le très exact contraire de ce que je pense. Cela dit en tout respect, j'espère que tu me crois.
Il n'en reste pas moins qu'ayant travaillé pour un député depuis quatre ans, j'ai rencontré des foules de groupes qui viennent en aide aux clientèles démunies. J'ai même siégé sur des comités qui visaient à mettre sur pied des programmes spéciaux pour des clientèles comme les jeunes ayant des problème de santé mentale. Ça ne fait pas de moi une experte mais ce que j'ai observé, et ce qu'on a souvent dit autour de ces tables, c'est qu'effectivement, tous les efforts du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale en ce moment sont mis sur les personnes qui sont assez près du marché du travail. Par exemple, une jeune femme de 20 ans qui se retrouve mère monoparentale et qui fait une demande à l'aide, on la réfère partout et on lui offre une multitude de solutions pour qu'elle en sorte.
Par contre, pour les clientèles plus éloignées du marché du travail qui ont besoin de longs parcours individualisés, c'est presque le néant. Les budgets de subvention au retour aux études, par exemple, sont réservés aux personnes qui ont le plus de chance de s'en sortir. C'est dire qu'une personne qui a cumulé une présence de 15 ans à l'aide, on ne lui accorde que peu d'attention et il y a peu de chances que son projet d'études soit financé. Même chose pour une personne qui a arrêté de travailler pour cause de maladie, diabète très sévère, par exemple, et qui a envie de travaillé et a trouvé un domaine où elle pourrait bien fonctionner. Ces gens-là sont oubliés. On leur préfère les gens qui ont plus de chances statistiquement de s'en sortir, ça coûte moins cher et c'est meilleur pour les statistiques de fin d'année.
À savoir si le chiffre de 25 000 peut être réaliste, j'en sais trop rien. Je sais par contre que dans les gens que le ministère classe comme ayant peu de chances de revenir au travail, il y a toutes ces personnes qui sont sur l'aide depuis une dizaine, une quinzaine, une vingtaine d'années. Des gens pour qui le ministère abdique sans même essayer, sans plus leur donner de possibilités.
C'est ce que je déplore.
Ton expérience démontre que ce qui ce fait est très bien. Les ressources pour ceux qui ont des maladies mentales ou des déficiences mental sont en place. D'ailleurs j'ai quelqu'un dans ma famille qui travaille dans le domaine. Il y a des déficients qui avec de l'aide sont maintenant sur le marché du travail. Ils en sont très heureux même si c'est un travail quelconque et qu'il doit y avoir un suivi. Ils sont tellement heureux d'être quelqu'un dans la société mais ces gens veulent travailler avoir une place aussi minime soit-elle dans la société. Tant mieux.
Des jeunes filles monoparentales en ont des services, des subventions pour retour aux études avec garderie. Tant mieux.
En fait il est normal que le gourvernement doit concentrer ses énergies pour ceux qui ont un potentiel. Évidemment il peut avoir des exceptions d'un assisté social depuis 15 ans avec diabète sévère qui voudrait retourner aux études mais il est permis de douter qu'après ce 15 ans sans responsabilité qu'il pourrait avoir un succès. Il y a une possibilité oui mais elle est mince et il n'y en a sûrement pas 25 000 dans ce cas.
Je n'ai pas tout lu... mais avec le premier post, j'en déduis que c'est bin trop facile de fesser sur la tête des plus démunis.
C'est ÉVIDENT qu'il est impossible de trouver à se loger, se chauffer, à manger à sa faim (pas les gros steaks là), et payer le strict minimum pour les autres menues dépenses comme pharmacie et vêtements de base, avec le chèque mensuel qu'ils reçoivent. Ça prend pas une tête à Papineau, ni un mathématicien pour calculer ça.
Ce qui voudrait dire que, les "checkeux" de l'Aide Sociale pourraient piger au hasard n'importe quel nom, et pas besoin de payer un salaire à l'agent pour qu'il examine de long en large les papiers de banques etc, non, rien qu'à vérifier si le prestataire est vivant. Aussi simple que ça.
S'il est vivant, c'est qu'il a réussi à manger.... et s'il mange, c'est qu'il reçoit de l'aide pour sa nourriture... que ce soit d'un ami, un membre de sa famille, un voisin, etc.
(... et s'il sent bon, c'est que avec l'aide reçue pour la nourriture, il a réussi à s'acheter du papier de toilette).
Je suis fruuuuuuuue.
J'espère juste que cet article est une joke... au fait, où était écrit cet article?
C'est ÉVIDENT qu'il est impossible de trouver à se loger, se chauffer, à manger à sa faim (pas les gros steaks là), et payer le strict minimum pour les autres menues dépenses comme pharmacie et vêtements de base, avec le chèque mensuel qu'ils reçoivent. Ça prend pas une tête à Papineau, ni un mathématicien pour calculer ça.
Ce qui voudrait dire que, les "checkeux" de l'Aide Sociale pourraient piger au hasard n'importe quel nom, et pas besoin de payer un salaire à l'agent pour qu'il examine de long en large les papiers de banques etc, non, rien qu'à vérifier si le prestataire est vivant. Aussi simple que ça.
S'il est vivant, c'est qu'il a réussi à manger.... et s'il mange, c'est qu'il reçoit de l'aide pour sa nourriture... que ce soit d'un ami, un membre de sa famille, un voisin, etc.
(... et s'il sent bon, c'est que avec l'aide reçue pour la nourriture, il a réussi à s'acheter du papier de toilette).
Je suis fruuuuuuuue.
J'espère juste que cet article est une joke... au fait, où était écrit cet article?
Simone10 a écrit
Écoute on pourrait s'obstiner éternellement, on ne voit tellement pas les choses de la même façon C'est vraiment incroyable, quand je te lis, je reconnais souvent le très exact contraire de ce que je pense. Cela dit en tout respect, j'espère que tu me crois.
Il n'en reste pas moins qu'ayant travaillé pour un député depuis quatre ans, j'ai rencontré des foules de groupes qui viennent en aide aux clientèles démunies. J'ai même siégé sur des comités qui visaient à mettre sur pied des programmes spéciaux pour des clientèles comme les jeunes ayant des problème de santé mentale. Ça ne fait pas de moi une experte mais ce que j'ai observé, et ce qu'on a souvent dit autour de ces tables, c'est qu'effectivement, tous les efforts du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale en ce moment sont mis sur les personnes qui sont assez près du marché du travail. Par exemple, une jeune femme de 20 ans qui se retrouve mère monoparentale et qui fait une demande à l'aide, on la réfère partout et on lui offre une multitude de solutions pour qu'elle en sorte.
Par contre, pour les clientèles plus éloignées du marché du travail qui ont besoin de longs parcours individualisés, c'est presque le néant. Les budgets de subvention au retour aux études, par exemple, sont réservés aux personnes qui ont le plus de chance de s'en sortir. C'est dire qu'une personne qui a cumulé une présence de 15 ans à l'aide, on ne lui accorde que peu d'attention et il y a peu de chances que son projet d'études soit financé. Même chose pour une personne qui a arrêté de travailler pour cause de maladie, diabète très sévère, par exemple, et qui a envie de travaillé et a trouvé un domaine où elle pourrait bien fonctionner. Ces gens-là sont oubliés. On leur préfère les gens qui ont plus de chances statistiquement de s'en sortir, ça coûte moins cher et c'est meilleur pour les statistiques de fin d'année.
À savoir si le chiffre de 25 000 peut être réaliste, j'en sais trop rien. Je sais par contre que dans les gens que le ministère classe comme ayant peu de chances de revenir au travail, il y a toutes ces personnes qui sont sur l'aide depuis une dizaine, une quinzaine, une vingtaine d'années. Des gens pour qui le ministère abdique sans même essayer, sans plus leur donner de possibilités.
C'est ce que je déplore.
Et pourtant, on pense la même chose en écrivant qu'il est impossible de retourner tous ces gens au travail car, avec l'âge ou d'autres facteurs, leurs cas se sont alourdis et c'est exactement ce que confirmait l'article du journal au lendemain de la déclaration de Dumont au sujet de cette fameuse promesse. Et si comme vous le prétendez le chiffre peut être ou pas réaliste, il n'en demeure pas moins qu'avant de lancer ce chiffre on doit s'informer sinon on induit la population en erreur ou on fait une promesse-bidon. C'est contre ça que je m'élève...
Écoute on pourrait s'obstiner éternellement, on ne voit tellement pas les choses de la même façon C'est vraiment incroyable, quand je te lis, je reconnais souvent le très exact contraire de ce que je pense. Cela dit en tout respect, j'espère que tu me crois.
Il n'en reste pas moins qu'ayant travaillé pour un député depuis quatre ans, j'ai rencontré des foules de groupes qui viennent en aide aux clientèles démunies. J'ai même siégé sur des comités qui visaient à mettre sur pied des programmes spéciaux pour des clientèles comme les jeunes ayant des problème de santé mentale. Ça ne fait pas de moi une experte mais ce que j'ai observé, et ce qu'on a souvent dit autour de ces tables, c'est qu'effectivement, tous les efforts du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale en ce moment sont mis sur les personnes qui sont assez près du marché du travail. Par exemple, une jeune femme de 20 ans qui se retrouve mère monoparentale et qui fait une demande à l'aide, on la réfère partout et on lui offre une multitude de solutions pour qu'elle en sorte.
Par contre, pour les clientèles plus éloignées du marché du travail qui ont besoin de longs parcours individualisés, c'est presque le néant. Les budgets de subvention au retour aux études, par exemple, sont réservés aux personnes qui ont le plus de chance de s'en sortir. C'est dire qu'une personne qui a cumulé une présence de 15 ans à l'aide, on ne lui accorde que peu d'attention et il y a peu de chances que son projet d'études soit financé. Même chose pour une personne qui a arrêté de travailler pour cause de maladie, diabète très sévère, par exemple, et qui a envie de travaillé et a trouvé un domaine où elle pourrait bien fonctionner. Ces gens-là sont oubliés. On leur préfère les gens qui ont plus de chances statistiquement de s'en sortir, ça coûte moins cher et c'est meilleur pour les statistiques de fin d'année.
À savoir si le chiffre de 25 000 peut être réaliste, j'en sais trop rien. Je sais par contre que dans les gens que le ministère classe comme ayant peu de chances de revenir au travail, il y a toutes ces personnes qui sont sur l'aide depuis une dizaine, une quinzaine, une vingtaine d'années. Des gens pour qui le ministère abdique sans même essayer, sans plus leur donner de possibilités.
C'est ce que je déplore.
Et pourtant, on pense la même chose en écrivant qu'il est impossible de retourner tous ces gens au travail car, avec l'âge ou d'autres facteurs, leurs cas se sont alourdis et c'est exactement ce que confirmait l'article du journal au lendemain de la déclaration de Dumont au sujet de cette fameuse promesse. Et si comme vous le prétendez le chiffre peut être ou pas réaliste, il n'en demeure pas moins qu'avant de lancer ce chiffre on doit s'informer sinon on induit la population en erreur ou on fait une promesse-bidon. C'est contre ça que je m'élève...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Au fait, je connais quelqu'un qui reçoit de l'aide sociale parce qu'il est inapte au travail, mais qu'il fait des contrats de peinture...
Il est probablement pas aussi habile et rapide qu'un vrai peintre, mais il existe des programmes du gouvernement pour embaucher des personnes qui sont moins aptes à faire le travail et ils payent une partie du salaire, je suis à 2000% plus pour ce genre de choses que de les garder sur l'aide sociale.
Il est probablement pas aussi habile et rapide qu'un vrai peintre, mais il existe des programmes du gouvernement pour embaucher des personnes qui sont moins aptes à faire le travail et ils payent une partie du salaire, je suis à 2000% plus pour ce genre de choses que de les garder sur l'aide sociale.

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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Tibibi a écritJe n'ai pas tout lu... mais avec le premier post, j'en déduis que c'est bin trop facile de fesser sur la tête des plus démunis.
C'est ÉVIDENT qu'il est impossible de trouver à se loger, se chauffer, à manger à sa faim (pas les gros steaks là), et payer le strict minimum pour les autres menues dépenses comme pharmacie et vêtements de base, avec le chèque mensuel qu'ils reçoivent. Ça prend pas une tête à Papineau, ni un mathématicien pour calculer ça.
Ce qui voudrait dire que, les "checkeux" de l'Aide Sociale pourraient piger au hasard n'importe quel nom, et pas besoin de payer un salaire à l'agent pour qu'il examine de long en large les papiers de banques etc, non, rien qu'à vérifier si le prestataire est vivant. Aussi simple que ça.
S'il est vivant, c'est qu'il a réussi à manger.... et s'il mange, c'est qu'il reçoit de l'aide pour sa nourriture... que ce soit d'un ami, un membre de sa famille, un voisin, etc.
(... et s'il sent bon, c'est que avec l'aide reçue pour la nourriture, il a réussi à s'acheter du papier de toilette).
Je suis fruuuuuuuue.
J'espère juste que cet article est une joke... au fait, où était écrit cet article?
J'ai pris cet article dans ledevoir.com édition du 18 avril c'est un texte de Clairandrée Cauchy
C'est ÉVIDENT qu'il est impossible de trouver à se loger, se chauffer, à manger à sa faim (pas les gros steaks là), et payer le strict minimum pour les autres menues dépenses comme pharmacie et vêtements de base, avec le chèque mensuel qu'ils reçoivent. Ça prend pas une tête à Papineau, ni un mathématicien pour calculer ça.
Ce qui voudrait dire que, les "checkeux" de l'Aide Sociale pourraient piger au hasard n'importe quel nom, et pas besoin de payer un salaire à l'agent pour qu'il examine de long en large les papiers de banques etc, non, rien qu'à vérifier si le prestataire est vivant. Aussi simple que ça.
S'il est vivant, c'est qu'il a réussi à manger.... et s'il mange, c'est qu'il reçoit de l'aide pour sa nourriture... que ce soit d'un ami, un membre de sa famille, un voisin, etc.
(... et s'il sent bon, c'est que avec l'aide reçue pour la nourriture, il a réussi à s'acheter du papier de toilette).
Je suis fruuuuuuuue.
J'espère juste que cet article est une joke... au fait, où était écrit cet article?
J'ai pris cet article dans ledevoir.com édition du 18 avril c'est un texte de Clairandrée Cauchy
Prière et chant religieux
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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