La commission sur les accomodements raisonnables a LCN

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.anthurium.
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Message par .anthurium. »

Marois et Dumont critiquent sévèrement Charest
Rémi Nadeau

La Presse Canadienne

Québec

Mario Dumont et Pauline Marois ont tour à tour critiqué sévèrement le comportement de Jean Charest, qui les a accusés de faire preuve d'intolérance sur la question identitaire, dans une lettre aux Québécois publiée dans les journaux.


 
La chef péquiste a reproché au premier ministre de manquer de courage, alors que le chef adéquiste a soutenu que Jean Charest préparait en douce la mise au rancart du rapport de la commission Bouchard-Taylor sur la question des accommodements raisonnables.

«Ce qui m'agace, c'est qu'il dit: «J'ai pas le courage de débattre ça à l'Assemblée nationale, je vais donc le faire à travers les médias», a déploré Mme Marois, qui a répété qu'elle ne modifiera pas le projet de loi 195 sur l'identité québécoise, du moins tant qu'il n'aura pas fait l'objet d'un véritable débat.

«Vous savez que non seulement je ne nourris pas l'intolérance, au contraire, ce qu'il y a dans la loi (195), c'est une ouverture, la création d'un droit pour que les gens aient accès à de la francisation», a dit Mme Marois, tout sourire, malgré les critiques que suscite son projet de loi.

Le chef adéquiste Mario Dumont a aussi contesté les propos du premier ministre, en dénonçant le ton utilisé.

«Crier des noms et jouer dans l'intimidation, c'est devenu la nouvelle stratégie de communication du premier ministre», a-t-il dit, avant de qualifier d'inacceptable l'accusation de M. Charest.

Selon lui, le gouvernement est frustré de sa position minoritaire à l'Assemblée et commence à montrer des signes de fatigue.

M. Dumont a aussi laissé entendre que Jean Charest n'a rien compris de la société québécoise, en associant dans sa lettre «un esprit d'assiégé» à la volonté de certains Québécois de défendre leur culture.

«Il profite du gâchis créé par le projet de loi brouillon de Pauline Marois pour annoncer que le rapport de la commission Bouchard-Taylor va être «tabletté», a estimé l'adéquiste, selon qui le manque de leadership du gouvernement sur les accommodements raisonnables a contribué à envenimer le débat sur la place publique.

Mme Marois, pour sa part, a encore défendu son projet de loi, qui ferait en sorte que les nouveaux arrivants n'ayant pas acquis une connaissance appropriée de la langue française n'auraient pas le droit de briguer les suffrages.

«D'offrir des services aux nouveaux concitoyens québécois pour leur permettre de mieux s'intégrer, en quoi cela est-il dommageable, en quoi cela est-il négatif?», a demandé la chef péquiste, qui a invité Jean Charest à discuter «dans le respect, devant les institutions démocratiques».

Mme Marois a profité de l'occasion pour annoncer que les députés péquistes pourraient mener des consultations régionales sur la pièce législative controversée, si le gouvernement Charest maintient son refus de la mettre à l'étude à l'Assemblée nationale.

Par ailleurs, la Commission des droits de la personne reconnaît qu'elle aurait dû faire preuve de plus de réserve dans la façon avec laquelle elle a traité le projet de loi péquiste sur l'identité québécoise.

Le président de la commission, Gaétan Cousineau, a répondu par lettre au questionnement de Pauline Marois, précisant que le point de vue formulé au quotidien La Presse par la porte-parole Ginette L'Heureux ne constitue pas un avis formel adopté par les membres de l'organisme.

Plus encore, il signale que la situation aurait dû favoriser une réserve de la part de la commission.

Même si la commission n'avait pas examiné le projet de loi 195, Mme L'Heureux a affirmé jeudi que le retrait du droit de briguer les suffrages à certains citoyens va à l'encontre de la Charte québécoise des droits et libertés, ce que n'a pas apprécié Mme Marois.

Contrariée, la chef péquiste avait écrit une lettre au président de l'organisme vendredi, pour lui demander de clarifier la situation.

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tipet
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.anthurium.  a écritLâcheté politicienne
Lysiane Gagnon

La Presse

Cela va sans dire, la majorité des Québécois ne sont pas xénophobes. Le problème, c'est que ceux qui le sont occupent tout l'espace parce que leur discours d'intolérance est non seulement répercuté par les médias, mais a été légitimé par nos leaders politiques, au tout premier chef par le premier ministre Charest.

 
 
Dans une lettre ouverte publiée aujourd'hui, ce dernier tente de calmer le jeu. Trop tard. On aura beau dire que Mario Dumont, en parfait petit démagogue, a «surfé» sur la vague d'indignation provoquée par quelques accommodements «déraisonnables», il reste que c'est M. Charest qui était aux commandes quand cette saga a débuté, et que c'est lui qui lui a donné de l'importance, en créant une commission d'enquête qui allait puissamment contribuer à dramatiser l'affaire.

M. Charest, dans son texte, invoque René Lévesque pour mieux s'en prendre au projet Marois, lequel priverait une partie des citoyens de leurs droits politiques. Il est bien vrai que M. Lévesque aurait été le premier à conspuer le péquiste qui aurait osé proposer un projet pareil. Même la loi 101, dans sa version initiale, paraissait trop répressive à René Lévesque. Mais s'il avait été au pouvoir l'hiver dernier, c'est en deux temps, trois mouvements que M. Lévesque aurait mis fin à l'absurde débat lancé à Hérouxville, et l'affaire se serait dégonflée.

Mais évidemment, pour faire cela, il faut avoir de l'autorité morale et des convictions.

On se demande jusqu'où Jean Charest, que l'on croyait libéral au vrai sens du terme, est prêt à aller pour suivre le vent. Le voici maintenant qui promet d'amender la Charte québécoise des Droits pour y inscrire la primauté du principe de l'égalité des sexes sur celui de la liberté religieuse.

Qu'un politicien, croyant sauver sa peau, se permette de jouer avec des droits fondamentaux en griffonnant un amendement sur le coin d'une table est proprement désolant, surtout venant d'un homme qui, jusqu'à cette année, avait toujours été sensible aux droits des minorités. Car ne nous méprenons pas, la minorité visée ici ce sont les musulmanes qui porteraient le foulard, soi-disant signe d'oppression des femmes.

Le constitutionnaliste Henri Brun a même affirmé sans broncher, et sans paraître le moins du monde scandalisé par cette possibilité, que l'amendement de M. Charest pourrait permettre à une entreprise de refuser d'embaucher une femme portant le foulard. (La charte québécoise couvre en effet le secteur privé.)

Dans le même esprit, l'État pourrait décider d'interdire les communautés religieuses catholiques sous le prétexte que les règles du Vatican sont discriminatoires, empêcher les Juifs de porter la kippa parce que seuls les hommes sont dignes du regard de Dieu, etc.

Bien sûr, les cours auraient tôt fait de démolir de pareilles décisions, d'autant plus que, contrairement à la charte fédérale, la charte québécoise n'est qu'une loi comme une autre - la preuve étant que le parti au pouvoir peut la modifier pour de pures raisons électorales à la majorité des voix. Mais le mal serait fait. Un mal qui dresserait les immigrants contre les «vieilles souches», pourrirait le climat social montréalais, et ferait un tort considérable au Québec et à sa réputation (jusqu'ici méritée) d'ouverture.

Quelle mouche vicieuse a donc piqué le Québec, pour qu'on veuille établir, à l'encontre des pratiques internationales, une hiérarchisation des libertés individuelles? La liberté religieuse est proche de la liberté de conscience et de pensée. On ne joue pas avec cela impunément.

J'avais vu cette proposition d'amendement dans le mémoire déposé à la Commission Bouchard-Taylor par le Conseil du statut de la femme. Je n'en avais même pas parlé car jamais je n'aurais cru que ce laborieux échafaudage juridique élaboré par un groupe d'idéologues féministes risquerait d'être repris par le chef du gouvernement.

J'apprends par des voies détournées que la députée libérale Fatima Houda-Pepin, une musulmane qui a courageusement pris parti contre l'extrémisme religieux (notamment en luttant contre les intégristes qui voulaient introduire la charia en Ontario), avait mis son gouvernement en garde dès l'automne 2006 contre l'effet boule de neige que pourrait avoir la crise des accommodements raisonnables.

Elle avait proposé l'émission de directives claires aux autorités locales dans les domaines de l'éducation et de la santé, de même que l'institution d'une commission parlementaire qui aurait calmement étudié la question et lié les trois partis.

Cette approche intelligente et mesurée a été rejetée. Dommage. C'est toute la société qui en paie aujourd'hui le prix.



Tout ce que j,ai mis en vert, c'est ce que j'ai entendu de plus intelligent à date sur cette commission.

J,ai tellement honte honte d'être québécoise, de souche de srucroît, quand j,entend les intervenants à la commission. Honte est un mot faible. La plupart de temps je change de poste avant de devenir agressive.
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Le Québec connaît "un vide spirituel" selon le cardinal Marc Ouellet
Le 30 octobre 2007 - 17:19  |  

Par Norman Delisle

Le Québec connaît "un vide spirituel qui mine de l'intérieur la culture québécoise et engendre l'insécurité", croit l'archevêque de Québec, le cardinal Marc Ouellet.

Dans son témoignage entendu mardi devant la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables, Mgr Ouellet a soutenu que la société québécoise, qui s'appuyait depuis 400 ans sur deux piliers, soit la culture française et la religion catholique, est fragilisée par l'affaiblissement de l'identité religieuse des francophones.

"Ces deux piliers devront s'épauler ou crouler ensemble", a dit le prélat.

"Un peuple dont l'identité a été fortement configurée pendant des siècles par la foi catholique ne peut pas du jour au lendemain se vider de sa substance sans qu'il en résulte des conséquences graves", a-t-il ajouté.

Aussi, Mgr Ouellet estime que "le Québec est mûr pour une nouvelle évangélisation en profondeur et pour un retour aux sources de notre histoire".

Le cardinal s'en est pris au changement que le ministère de l'Éducation apportera au programme scolaire dès septembre 2008. Le cours de religion y sera remplacé par un cours d'éthique et de culture religieuse où on exposera la problématique de plusieurs religions.

"L'héritage religieux du Québec est fondé sur l'amour, qui est une force d'intégration sociale beaucoup plus efficace qu'une connaissance abstraite de quelques notions superficielles de six ou sept religions", a soutenu Mgr Ouellet.

Il s'est dit convaincu que ce nouveau cours ne permettra pas aux jeunes d'acquérir les points de repère requis pour s'assurer de vivre ensemble dans l'harmonie. De plus, cette initiative se fait "aux dépens de la liberté religieuse du citoyen, surtout celle de la majorité catholique".

Mgr Ouellet croit aussi que les enseignants seront mal préparés à dispenser ce cours en toute neutralité et de façon critique.

Selon lui, "on doit réapprendre le respect de la religion qui a façonné l'identité de la population, sans céder à la pression des intégristes laJics qui réclament l'exclusion de la religion de l'espace public".

Parmi les conséquences du fait que le Québec s'est vidé de sa substance religieuse, Mgr Ouellet a identifié "la chute vertigineuse des mariages, le taux infime de natalité, le nombre effarant d'avortements et de suicides".

"Il est grand temps de se demander: Québec, qu'as-tu fait de ton baptême? Je veux une nouvelle entente pour que la religion puisse continuer à se transmettre à l'école", a déclaré l'archevêque québécois.

Il a dénoncé la loi 95 votée en juin 2005 qui supprimait, à compter de juillet 2008, les dispositions de nature confessionnelle dans le système scolaire.

"J'aimerais que la majorité catholique du Québec retrouve sa fierté", a-t-il conclu.


Les autochtones ont été les premiers à faire des accommodements raisonnables

Par Norman Delisle

Avant de faire la leçon aux autres en matière d'accommodements raisonnables, les Québécois devraient commencer avec humilité à respecter les premiers occupants du sol, les autochtones.

Tel est le message qu'avait à livrer mardi le chef de la nation huronne, Max Oné-Onti Gros-Louis, devant la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables.

À son avis, les autochtones ont eux-mêmes fait preuve d'une grande capacité de faire des accommodements lorsque les premiers blancs sont arrivés en Amérique, au 16e et 17e siècle.

"Nous avons été accommodants, très accommodants, comme société majoritaire de ce pays. Nous avons partagé avec les nouveaux arrivants notre liberté et notre espace. Nous nous sommes accommodés de l'arrivée de ces frères et de ces soeurs. Notre bureau d'immigration était mal organisé ou notre coeur était trop grand, car on nous a dit par la suite que nous n'étions plus chez nous. La majorité ne veut pas nous accommoder sur le bien et l'espace qu'elle nous a volés", a soutenu le chef Gros-Louis.

Le chef huron a mentionné que pour lui, les gouvernements du Québec et du Canada sont des immigrants. "La loi fédérale des Indiens constitue un génocide bien planifié pour faire disparaître les Amérindiens", a-t-il dit.

Il s'est inquiété de savoir si, en bout de ligne, les nouveaux venus au Québec n'auront pas plus de droits que les autochtones.

Les négociations entre les gouvernements québécois et canadien sur les droits autochtones piétinent, a rappelé le chef Gros-Louis, bien que les droits ancestraux couvrent environ 85 pour cent de l'actuel territoire du Québec.

"Quand le Québec aura fait ses devoirs envers les Premières Nations, il sera alors en position de le faire sans gêne envers ses nouveaux arrivants", a conclu le chef huron devant la commission.

Devant les journalistes, le chef Gros-Louis a par ailleurs révélé que des négociations de nation à nation allaient bientôt être entreprises entre le gouvernement du Québec et la nation huronne. Le gouvernement fédéral pourra s'y joindre plus tard.

Dans un premier temps, ces négociations toucheront les questions de chasse, de pêche et de piégeage. Le territoire sur lequel les Hurons ont des revendications touche la réserve faunique des Laurentides, mais pourrait s'étendre sur la Rive-Sud de Québec.


© La Presse Canadienne, 2007

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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

C'est quoi ce discours de citoyens de seconde zone parcequ'on demande de parler la langue du Territoire?  Me semble que c'est normal! Ca donnerais quoi d'avoir un ministre qui ne peut pas se faire comprendre par la majorité des gens? Ce serait pour moi comme si il nous envoyait tous ch....!

Au USA si tu ne parles pas Anglais, bonne chance pour trouver un bon poste de travail. En France, en Italie, en Espagne, au Canada anglais, c'est la même chose! --Message edité par Thewinneris le 2007-10-31 16:31:12--
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Earendil
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Message par Earendil »

Quand Facebook se mêle d'accommodements


Matthieu Boivin
1er novembre 2007 - 08h13


Au ­cours des der­niers ­jours, une fem­me qui dit ­être ori­gi­nai­re de Mon­tréal, Ju­lie Trem­blay, et une au­tre per­son­ne qui étu­die à l'Uni­ver­si­té d'Ot­ta­wa, Nu­ma ­McGrath Va­li­quet­te, ont ­créé une pa­ge sur ce si­te de ré­seau­tage qui s'in­ti­tu­le «J'ai hon­te ­d'être Qué­bé­cois(e) en écou­tant la Com­mis­sion Bou­chard-Tay­lor».

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Dé­jà, une cen­tai­ne de per­son­nes ­sont de­ve­nues mem­bres de cet­te pa­ge de dis­cus­sions et une tren­tai­ne de com­men­tai­res y ont dé­jà été in­scrits.

«Pour ­tous ­ceux et cel­les qui en ont mar­re d'en­ten­dre des Qué­bé­cois “pu­re lai­ne” ­agir et par­ler en peu­reux et en igno­rants de­vant la Com­mis­sion Bou­chard-Tay­lor, ­peut-on li­re ­dans le des­crip­tif de cet­te pa­ge. Ve­nez par­ta­ger vo­tre vi­sion d'un Qué­bec ou­vert sur le mon­de et sur ses im­mi­grants et qui ne se lais­se pas in­fluen­cer par une mi­nus­cu­le mi­no­ri­té ex­tré­mis­te qui est ­trop sou­vent ­mise de ­l'avant par les mé­dias tou­jours en man­que de sen­sa­tion­na­lis­me!»

Pour le Hijab

Une au­tre pa­ge Fa­ce­book ­mise sur ­pied par un étu­diant qui dit fré­quen­ter l'Uni­ver­si­té Concor­dia, Ra­za Ja­fri, tou­che aus­si aux tra­vaux de la com­mis­sion Bou­chard-Tay­lor.

Sa pa­ge por­te le nom de : «Que­bec CAN­NOT BAN THE HI­JAB!!! —>WE HA­VE FREE­DOM; WE HA­VE ­RIGHTS!»

Ra­za Ja­fri, qui est un hom­me si on se fie à sa pho­to­gra­phie sur sa pa­ge Fa­ce­book, de­man­de aux ­gens de si­gner une pé­ti­tion en fa­veur des ac­com­mo­de­ments rai­son­na­bles, et par le ­fait mê­me, ­pour le main­tien du ­port du voi­le et du hi­jab ­chez les fem­mes mu­sul­ma­nes ­dans la so­cié­té qué­bé­coi­se.

«Les ­droits du peu­ple ­sont en jeu et ­nous de­vons par­ler MAIN­TE­NANT ­avant que ­nous ­nous re­tro­uvions ­dans la mê­me si­tua­tion qu'en Fran­ce, où les voi­les ­sont in­ter­dits ­dans ­TOUS les en­droits pu­blics», ­peut-on li­re en an­glais sur la pa­ge de dis­cus­sions de Ra­za Ja­fri, qui comp­te dé­jà ­plus de 500 mem­bres, ­dont plu­sieurs pro­vien­nent de l'ex­té­rieur du ­pays.

Dé­jà une tren­tai­ne de per­son­nes, ­pour la lar­ge ma­jo­ri­té des fem­mes, ont si­gné cet­te pé­ti­tion vir­tuel­le qui se trou­ve sur une au­tre pa­ge Fa­ce­book ad­mi­nis­trée par une per­son­ne de ­sexe fé­mi­nin, Dua Hy­ja­zie.

Cer­tai­nes si­gna­tai­res ­sont ori­gi­nai­res de Mon­tréal, d'Ot­ta­wa, de Van­cou­ver et mê­me de Syd­ney, en Aus­tra­lie.
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Earendil
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Message par Earendil »

Le jeudi 01 novembre 2007

Des «de souche» s'indignent
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Chers concitoyens,

1 Nous sommes préoccupés par le fait que certains témoignages présentés devant la commission Bouchard-Taylor, témoignages intolérants et agressifs envers les minorités culturelles, puissent être interprétés comme reflétant l'opinion de la majorité des Québécois dits «de souche». Nous croyons plutôt que ces témoignages, qui caricaturent les pratiques d'autres cultures, révèlent une profonde ignorance de la réalité des personnes issues des communautés culturelles. Qui plus est, cette ignorance nourrit une fermeture à l'égard des liens qu'il est possible de tisser entre Québécois, de souche ou non. Nous désirons signaler notre ouverture aux communautés culturelles et nous dissocier fermement de ces témoignages, en insistant sur le fait que leur présentation sur une tribune publique n'implique pas qu'ils représentent l'état d'esprit de la majorité des Québécois dits «de souche». Nous notons d'ailleurs que l'emploi de l'expression «Québécois de souche» est en soi problématique puisqu'elle connote l'idée d'au moins deux types de Québécois. Nous ne l'utilisons donc ici que parce que le débat actuel s'y réfère constamment.

2 Nous ne nous reconnaissons pas dans la définition de l'«identité québécoise» que certains intellectuels et chroniqueurs veulent accoler au peuple québécois. Dans certains journaux et tribunes téléphoniques, on fait souvent référence au «peuple» québécois en le distinguant de ses immigrants et de ses communautés culturelles, afin d'enjoindre les membres de ces communautés à se conformer à des caractéristiques identitaires «de souche». Mais nous ne désirons pas nous réfugier dans cette idée uniforme de la nation québécoise; bien qu'étant Québécois dits «de souche», nous affirmons avec force ne pas nous reconnaître dans cet usage du concept de «peuple» monolithique et apeuré par les différences. Qui plus est, nous nous permettons de douter que tous les Québécois dits «de souche» se conforment au type d'identité auquel on fait parfois référence sur ces tribunes.

3 Quant au projet de loi sur l'identité amené par le Parti québécois, un de ses aspects nous apparaît particulièrement problématique: l'idée qu'il faille faire passer des tests de français aux immigrants et que ces tests deviennent des conditions à la participation à la vie civique tend à laisser penser que la majorité des immigrants ne sont pas intéressés à apprendre le français et qu'ils préféreraient vivre en vase clos, isolés du reste de la communauté. D'une part, le fait que ce projet de loi, incluant une telle disposition, ait été mis de l'avant dans le contexte sensible de la commission sur les accommodements raisonnables nous semble mal avisé. D'autre part, nous nous prononçons fermement contre cette tentative d'assujettir la citoyenneté à des critères discriminatoires qui pourraient légitimer, particulièrement dans le contexte de la commission, une vision déformée de la réalité des communautés culturelles au Québec.

4 Nous sommes choqués par le processus de marginalisation des communautés culturelles qui a cours présentement à la faveur du débat sur les accommodements raisonnables. Le fait que nous soyons des Québécois dits «de souche» ne nous empêche pas de nous mettre à la place des individus de ces communautés: la stigmatisation dont ils sont présentement victimes, à cause de certains incidents isolés et montés en épingle par certains médias et politiciens voulant vendre, qui un journal, qui un vote, nous attriste et nous indigne au plus haut point.

5 Nous en appelons au sens du devoir des leaders politiques afin qu'ils réalisent que l'avantage politique à court terme procuré par cette tentation d'intolérance peut entraîner, pour la société québécoise, des reculs beaucoup plus graves à plus long terme.

Note: Lors de la circulation de cette lettre ouverte, le caractère ambigu de l'expression «de souche» s'est manifesté. Pouvait-on signer si on n'était «de souche» qu'à moitié? Ou alors, notre famille devait être au Québec depuis combien de générations? Ces questionnements nous paraissent renforcer le sens de cette lettre: l'expression «de souche» ne saurait renvoyer à un groupe d'individus bien identifiables dont l'identité serait monolithique. C'est donc avec plaisir que cette lettre ouverte inclut la signature de tous ceux qu'elle a interpellés, quel que soit le type de laine avec lequel leur chandail est tricoté.

Nous encourageons les personnes qui le désirent à joindre leur nom à la liste en se rendant sur ce site

Le texte suivant est notamment cosigné par Caroline Allard, étudiante au doctorat en philosophie, Université de Montréal; Manon Dubois, mère au foyer, Montréal; Pascale Fournier, professeur adjointe, faculté de droit, Université d'Ottawa; Stéphan Gervais, coordonnateur des études québécoises, Programme d'études sur le Québec, Université McGill; Simon Jeannotte, médecin spécialiste en médecine nucléaire; Pierre-Léon Lalonde, écrivain et chauffeur de taxi; Geneviève Lefebvre, scénariste; Michel Morin, vice-doyen à la recherche et aux études supérieures, faculté de droit, Université de Montréal, Caroline Roux, étudiante au doctorat en administration, option marketing, Université McGill; François Roy, ex-entrepreneur général (à la retraite), Sherbrooke; Michael Roy, intervenant communautaire, Ressources Alternatives Rive-Sud, Longueuil; Matthieu Simard, écrivain; Claude Théoret, physicien; Mathieu Vandal, administrateur, agence d'aide humanitaire.

Les noms des nombreux autres signataires se trouvent sur le site web de la lettre ouverte.
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Earendil
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Message par Earendil »

bon a ce que je vois selon ses 2 articles la les flanc mou gauchiste quebecois commencent a chial;er en disant que ceux qui tiennent de mauvais propos  sont ignorant

ils veuilent pas que le quebec devienennt comme la france mais selon moi ca serait une tres bonen idée
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tuberale
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Message par tuberale »

Earendil  a écritbon a ce que je vois selon ses 2 articles la les flanc mou gauchiste quebecois commencent a chial;er en disant que ceux qui tiennent de mauvais propos  sont ignorant

ils veuilent pas que le quebec devienennt comme la france mais selon moi ca serait une tres bonen idée  



ben ils ont le droit.......faudrait pas verser dans la pensée unique non plus.....
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Earendil
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Message par Earendil »

la c'est sur faut les deux points vues ils sont arrivés tard en tout cas malgré que durant la comission la majorité des intervenants sont corrects
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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

C'est vrai qu'on avait pas à préciser si nous somme de souche ou pas! Ce n'est pas le débat! C'est une erreure des québecois en général, d'avoir mis cet aspect dans le débat car plusieurs nouveaux arrivants aussi ne veulent pas d'accommodements religieux!! Et il y a des Québécois de souche qui sont convertis musulman et souvent ce sont les pires, comme il y a aussi des extrèmiste catholique!

La commission ce n'est pas pour determiner si on est québecois de souche ou pas! Tous les gens qui sont contre les accomodements raisonnables ne sont pas tous des gens dit de souche! Il s'agit de protèger les règles de vie qu'on veut avoir pour le Québec! C'est pas une question de race! --Message edité par Thewinneris le 2007-11-01 16:45:17--
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Message par Thewinneris »

Ce qu'il devrait faire ce n'est pas seulement de renforcer les lois sur l'égalité entre les hommes et les femmes mais aussi ajouter des lois visants spécifiquement les religions!

Lois qui diraient que pour toutes religions et sectes : il est interdit sous le couvert d'une religion ou organisation quelconque de : Permettre l'abus d'enfants et de qui que ce soit/ le mariage avec mineurs(es)/ la domination sur la femme ou l'homme (même si ça existe pas encore pour l'homme)/ d'exiger des modifications de la nourriture dans les établissements/ de déranger le cours d'activités quelconques pour des scéances de prières dans des lieux qui ne s'y prete pas/ d'avoir droit à des exeptions/ d'imposer des règles religieuses dans le public/ etc...!

Si les gens de haute sphère avaient décidés de trancher dans ce sens dès le départ, on aurait pas eu besoin de la commission et de savoir qui fait quoi? Qui est qui?  Qui est de souche ou pas? Que sont les québecois? et ainsi de suite!

Dans le fond ça prend juste des lois puisqu'on ne peut pas avoir d'identification précise, ni d'appartenance (ou peut-être que oui mais le problème c'est qu'on ne sait plus dans quel mesure le déterminer sans passer pour raciste et autres dénominateurs communs, il nous reste seulement les loi et but commun pour se référer) étant un territoire multi-culturel! --Message edité par Thewinneris le 2007-11-01 21:53:36--
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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Je voudrais me démentir finallement car je penses que de débattre sur la multiculturalité et l'indentité québecoise est aussi nécessaire!

Parceque je me rend compte que je ne sais pas vraiment c'est quoi la multiculturalité!

Pour moi c'est un enrichissement au niveau de l'art et du folklore! Et pas de racisme, ma définition du racisme : discrimination envers la race ou couleure de la peau!

Mais la multiculturalité, c'est quoi au juste? En tout cas présentement ça semble vouloir dire de ne pas imposer la langue parlée du territoire, ne pas imposer l'histoire du territoire! Donc ne plus s'identifier!

Re-donc, ne pouvant plus avoir de langue dominante,on pourrait se retrouver au Québec avec un premier ministre qui parle seulement anglais, un médecin qui parle seulement anglais, un directeur de programe télévisuel qui parle seulement anglais?

Dans ce cas, petite parentèse hors débat : Pusique les 2 langues officielles du pays sont l'anglais et le français, ça devrait vouloir dire que plusieurs unilingues français pourraient faire des milers de poursuites aux provinces anglaises pour discrimination de ne pas être engagé en tant qu'unilingue français dans plusieurs postes importants puisqu'on ne doit pas imposer l'une des 2 langues officielles du pays en tant que langue dominante! Il faut être égale dans toute les provinces! On devrais pouvoir se plaindre qu'il n'y ait pas assez d'uniligues français d'engagés pour les postes importants en territoire anglophone! Lol!!


Pour revenir à mon sujet, je girouettes car pleins d'aspects en apportent d'autres dans ces débats! Je suis pris entre mon désir d'accepter la différence et de déterminer une ligne de conduite commune! --Message edité par Thewinneris le 2007-11-02 00:49:07--
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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Un autres aspects des débats!  

La question sur les premières nations!

Si on détermine que le Québec appartient aux premières nations, on fait quoi?  On retourne en France? Sinon que vont-ils proposer? À mon sens, ce serait désormais à eux de prendre le flambaux de comment le Québec doit fonctionner!

Bref, on fait quoi avec les premières nations, les colonisateurs, les décendants de ces derniers dont plusieurs mixés avec les gens de premières nations tous appelés québecois de souche,  les anciens nouveaux arrivants, les nouveaux arrivants et les futurs nouveaux arrivants? --Message edité par Thewinneris le 2007-11-02 00:54:13--
.anthurium.
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Message par .anthurium. »

Je pense que toute cette histoire des accommodements raisonnables est une balloune parti par les journalistes avec pour but caché la laïcisation de tout notre système.

Tous ça me fait un peu peur car j'ai le même point de vue que Monseigneur Ouellet et que le maire Jean Tremblay sur la religion et le mal de vivre de beaucoup de Québécois.

Mais je dois avouer que bien que tout ça me fait un peu peur, je suis heureuse que tout le monde aie pu se faire entendre sans sensure.
J'ai eu aussi le temps de réfléchir et mon opinion a évoluer et est plus nuancé. Beaucoup moins émotif.
Je pense qu'on ne devrais pas essayer de chercher une solution unique pour le Québec, Parce que le Québec est très différent que l'on soit de la région de Montréal, De la régions de Québec ou des diverses régions du Québec.
Je pense qu'il faut donner ou garder plus d'autonomie a chaque coins du Québec pour tout ce qui a rapport a la religion. Parce que ceux qui vivent hors Montréal et qui ont peu ou pas d'immigrants doivent aussi s'adapter a une situation qui ne les concernes pas. (comme par exemple la religion a l'école.)Et je sens une grande frustration des gens, que tout ce décide en fonction de Montréal. Montréal n'est pas le Québec (Même s'ils sont beaucoup) Il reste la moitié du Québec éparpiller un peu Partout.
Comme autre solution si on veux uniformiser un peu la chose c'est garder les choses comme elles le sont partout au Québec et faire une exception sur l'île de Montréal (comme pour l'interdiction de tourner a droite sur un feu rouge.)
Je pense que ça ferais baisser un peu la pression des gens qui n'ont pas a vivre avec les inconvénients de l'immigration et qui ont malgré tout peur de perdre leur identité.

Je pense qu'il en faut des immigrants. Il faut trouver des moyens de les séduire, les soutenir et de les intégrer Pour qu'ils deviennes des Québécois a pars entière. Qu'ils respectent nos lois et règlements. Si par contres il y a dans une école privé une majorité de Musulmans, Juif. Chrétiens... qu'il adaptent les règles et horaire en fonction de la majorité.
Je ne sais pas si c'est faisable. Mais c'est une idée parmis tant d'autres.
On pourrais se visiter entre écoles de confession différentes pour comprendre comment vivent les gens d'autres religion. Je pense que nous serons plus ouvert aux autre le jours ou nous n'aurons pas peur de perdre notre religion

Comme pour certains la langue est une religion Je pense qu'il faut aussi donner de meilleurs cours de français,trouver une façon de récompenser dans les écoles les étudiants qui parlent un excellant français varié et sans fautes. Et comme pour la religion quand nous aurons retrouvé notre amour du français nous n'aurons plus peur des Anglais et de l'assimilation. Nous devons devenir bilingue au plus vite mais on ne pourra pas le faire tant que les gens aurons le peur de l'assimilation. --Message edité par .anthurium. le 2007-11-02 08:01:06--
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tuberale
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Message par tuberale »

.anthurium.  a écritJe pense que toute cette histoire des accommodements raisonnables est une balloune parti par les journalistes avec pour but caché la laïcisation de tout notre système.

Tous ça me fait un peu peur car j'ai le même point de vue que Monseigneur Ouellet et que le maire Jean Tremblay sur la religion et le mal de vivre de beaucoup de Québécois.

Mais je dois avouer que bien que tout ça me fait un peu peur, je suis heureuse que tout le monde aie pu se faire entendre sans sensure.
J'ai eu aussi le temps de réfléchir et mon opinion a évoluer et est plus nuancé. Beaucoup moins émotif.
Je pense qu'on ne devrais pas essayer de chercher une solution unique pour le Québec, Parce que le Québec est très différent que l'on soit de la région de Montréal, De la régions de Québec ou des diverses régions du Québec.
Je pense qu'il faut donner ou garder plus d'autonomie a chaque coins du Québec pour tout ce qui a rapport a la religion. Parce que ceux qui vivent hors Montréal et qui ont peu ou pas d'immigrants doivent aussi s'adapter a une situation qui ne les concernes pas. (comme par exemple la religion a l'école.)Et je sens une grande frustration des gens, que tout ce décide en fonction de Montréal. Montréal n'est pas le Québec (Même s'ils sont beaucoup) Il reste la moitié du Québec éparpiller un peu Partout.
Comme autre solution si on veux uniformiser un peu la chose c'est garder les choses comme elles le sont partout au Québec et faire une exception sur l'île de Montréal (comme pour l'interdiction de tourner a droite sur un feu rouge.)
Je pense que ça ferais baisser un peu la pression des gens qui n'ont pas a vivre avec les inconvénients de l'immigration et qui ont malgré tout peur de perdre leur identité.

Je pense qu'il en faut des immigrants. Il faut trouver des moyens de les séduire, les soutenir et de les intégrer Pour qu'ils deviennes des Québécois a pars entière. Qu'ils respectent nos lois et règlements. Si par contres il y a dans une école privé une majorité de Musulmans, Juif. Chrétiens... qu'il adaptent les règles et horaire en fonction de la majorité.
Je ne sais pas si c'est faisable. Mais c'est une idée parmis tant d'autres.
On pourrais se visiter entre écoles de confession différentes pour comprendre comment vivent les gens d'autres religion. Je pense que nous serons plus ouvert aux autre le jours ou nous n'aurons pas peur de perdre notre religion

Comme pour certains la langue est une religion Je pense qu'il faut aussi donner de meilleurs cours de français,trouver une façon de récompenser dans les écoles les étudiants qui parlent un excellant français varié et sans fautes. Et comme pour la religion quand nous aurons retrouvé notre amour du français nous n'aurons plus peur des Anglais et de l'assimilation. Nous devons devenir bilingue au plus vite mais on ne pourra pas le faire tant que les gens aurons le peur de l'assimilation.  



non recevable pour moi comme possibilité.....les lois sont partout les mêmes......on pourrait dire que si présentement elle s,appliquerait principalement plus dans la région de Montréal, il lui faut quand même être en place pour la journée où elle se fera un besoin ailleurs....

une régionnalisation d'une telle loi créerait 2 catégories de citoyens....c'est un truc à ne jamais se laisser s'installer que ce soit concernant la religion ou tout autre sujet
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Message par .anthurium. »

tuberale  a écrit



non recevable pour moi comme possibilité.....les lois sont partout les mêmes......on pourrait dire que si présentement elle s,appliquerait principalement plus dans la région de Montréal, il lui faut quand même être en place pour la journée où elle se fera un besoin ailleurs....


une régionalisation d'une telle loi créerait 2 catégories de citoyens....c'est un truc à ne jamais se laisser s'installer que ce soit concernant la religion ou tout autre sujet


Qu'elle est la solution dans ce cas. On ne peux faire semblant que le Québec est uniforme et homogène.
On nous enlève de plus en plus de liberté dans plusieurs situations. Présentement (pour les cours en enseignement religieux) Nous avons le choix d'en avoir ou pas. Mais la a cause  de problèmes avec les diverses religions a Montréal nous devons changer toute la façon de faire au Québec.
A cause que les Montréalais ont peur de perdre le français (Avec raisons car ils sont confronté depuis des décennie avec des anglais qui prennent du terrain) On empêche les parents de partout qui voudraient donner le bilinguisme a leur enfants de le faire. Montréal par ses peurs prive le Québec entier de liberté de choix alors qu'on n'est pas confronté aux mêmes problèmes. Avec la Montréalisation des ondes Ils nous martèlent de leurs valeurs et on fini par croire qu'il faut se protéger envers et contre tous. --Message edité par .anthurium. le 2007-11-02 09:15:07--
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Earendil
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Message par Earendil »

Citation :Le vendredi 02 novembre 2007

Le torchon de Hérouxville
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Alain Dubuc

La Presse

Il faut lire le mémoire présenté à la commission Bouchard-Taylor par André Drouin, conseiller municipal et penseur de Hérouxville, parce que c'est la croisade de ce village qui a donné sa forme au vaste débat sur les accommodements raisonnables.

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Marois (100%)

Commission Bouchard-Taylor (100%)
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Ce mémoire est un torchon, une présentation pseudo-scientifique étayée par un document d'appoint immonde, intitulé Mode de vie du Québec, qui est un prototype de littérature raciste. Il faut dire les choses comme elles sont, parce qu'à force de marcher sur des oeufs, et de vouloir respecter tout ce que disent les gens, nous sommes en train, par notre silence, de cautionner l'inacceptable.

Bien sûr, on comprend d'où vient cette prudence. Le code de vie de Hérouxville, et le mouvement d'appui qu'il a suscité, a révélé l'existence d'un malaise plus profond qu'on l'imaginait, celui d'une société dont l'identité est fragile et qui se sent menacée par l'immigration. Il fallait certainement se mettre en mode écoute. C'est ce qu'a fait la commission Bouchard-Taylor, dont les audiences ont permis de mesurer l'ampleur de la crise, ne serait-ce que pour mieux y répondre.

Mais l'écoute a ses limites. Il ne suffit pas de s'incliner parce que le «peuple» a parlé. Les gens peuvent aussi faire fausse route et dire des choses inquiétantes. Certaines soirées d'audience de la Commission, par exemple dans les Laurentides, donnaient mal au coeur. Il arrive un moment où il faut tracer la ligne, et dire tout haut ce qui est inacceptable.

Heureusement, on sent depuis quelques jours un mouvement de balancier, dans les remarques des deux commissaires, dans les analyses de nombreux commentateurs, dans la lettre du premier ministre Charest publiée cette semaine. Mais cette réaction est timide et tardive, parce qu'elle doit surmonter trois problèmes.

Le premier problème est politique. Nos trois partis sont vulnérables et ont beaucoup à perdre en allant à contre-courant. Ils ont tous trois choisi, chacun à sa façon, de surfer sur cette vague aux accents xénophobes au lieu de la combattre. Le gouvernement libéral, en proposant de modifier la charte québécoise avant même la fin des travaux de la commission qu'il a créée. L'ADQ par ses silences coupables et son désir de freiner l'immigration. Le PQ avec sa manoeuvre de diversion sur la citoyenneté et la langue.

Le second est idéologique. On peut constater que la xénophobie qui s'exprime actuellement se réclame du discours nationaliste et reprend les thèmes de l'identité et de la peur de disparaître. Le nationalisme peut être une source remarquable d'énergie et de progrès. Il peut aussi mener au repli sur soi et à l'ethnocentrisme. Ce à quoi l'on assiste, c'est au réveil de ce nationalisme frileux et réactionnaire.

Le PQ a été, depuis sa fondation, porteur d'un nationalisme de progrès. Mais ses dirigeants doivent bien voir que les voix les plus intolérantes reprennent à leur compte les thèmes et les revendications du mouvement souverainiste. Le PQ doit combattre ces dérives.

Ce n'est pas ce que Mme Marois a choisi de faire. Son projet de loi sur la citoyenneté est correct sur papier, sauf ses «doubles standards» de citoyenneté. Mais on ne peut pas faire abstraction du contexte dans lequel il a été proposé, en plein coeur d'un débat où l'on se sert du «nous» pour justifier la peur de l'autre. Ce projet, dans ce contexte, fournit une caution morale aux réflexes d'exclusion. Mme Marois joue un jeu très malsain, où elle tente de récupérer ce nationalisme de droite au lieu de le combattre.

Le troisième problème est sociologique. Il est assez évident que la crise des accommodements raisonnables a mis en relief un clivage entre les villes et les régions peu urbanisées, et que ce sont des régions où il n'y a pas d'immigrants qui ont exprimé les craintes les plus vives. Cela reflète une réalité pourtant bien connue, le fait que les milieux ruraux sont plus attachés au passé, plus conservateurs et moins ouverts au changement. Ce n'est pas dans les comtés de l'Union nationale que s'est amorcée la révolution tranquille.

Mais nous vivons dans une période où l'on craint comme la peste de heurter la sensibilité des régions. Faut-il écouter ceux qui expriment leurs peurs à la Commission et les suivre sur la voie du repli sur soi et du passéisme? Et couler tous ensemble?

Il faut au contraire défendre sans honte des valeurs d'ouverture et de progrès. Car si ce grand débat sur les accommodements raisonnables porte, à un premier niveau, sur les droits religieux et l'immigration, c'est, plus profondément, un débat sur la modernité.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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tuberale
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Message par tuberale »

.anthurium.  a écrit

Qu'elle est la solution dans ce cas. On ne peux faire semblant que le Québec est uniforme et homogène.
On nous enlève de plus en plus de liberté dans plusieurs situations. Présentement (pour les cours en enseignement religieux) Nous avons le choix d'en avoir ou pas. Mais la a cause  de problèmes avec les diverses religions a Montréal nous devons changer toute la façon de faire au Québec.
A cause que les Montréalais ont peur de perdre le français (Avec raisons car ils sont confronté depuis des décennie avec des anglais qui prennent du terrain) On empêche les parents de partout qui voudraient donner le bilinguisme a leur enfants de le faire. Montréal par ses peurs prive le Québec entier de liberté de choix alors qu'on n'est pas confronté aux mêmes problèmes. Avec la Montréalisation des ondes Ils nous martèlent de leurs valeurs et on fini par croire qu'il faut se protéger envers et contre tous.  




pour la religion, cela ne peut passer que par la laîcité des institutions....pas le choix...et les catholiques n'y perdent rien.....ils tombent juste avec la responsabilité d'éduquer religieusement eux-mêmes leurs enfants alors qu,avant ils laissent ce soin aux écoles....

quand tu ne désires pas qu'un groupe aie certains privilèges en société, tu ne peux que faire une loi que toi-même tu vas devoir respecter....sans ça tu crées des sous-groupes, un apartheid dans la société....

et les lois se doivent autant que faire se peut, prévoir toutes les éventualités présentes, à moyen et long terme....si aujourd'hui tu restreins le problème à la région de Montréal....ben c,est simple, plusieurs communautés vont déménager dans d,autres régions où les cours de catholisme demeurant, eux exigeraient d,avoir les leurs...........et les accomodements que l'on nomme déraisonnables se passeraient à Rimouski ou dans la Beauce.....autrement dit on déplacerait le problème sans le règler......

Dans la Capitale, ns sommes aussi fragilisés concernant la langue française qu'à Montréal à cause du tourisme, de par notre économie des affaires qui se font beaucoup avec les US dans les nouvelles technologies entre autre..ce sont d,autres raisons mais le problème à la base demeure le même.....

Là présentement il y a des débats de société très importants....débats qui dépassent largement le cadre de régionnalisation des problèmes......moi en tant qu'individu de langue française, je veux pouvoir vivre partout au Qc avec les mêmes privilèges, comme ça si dans 5 ans je décide d,aller m'établir ailleurs, les mêms lois vont me suivre partout.....et qui dit privilèges dit aussi devoirs c,est ça une société et même si certains me semble pesants car me concernant moins directement en soi....on doit faire avec....tsé c,est comme les garderies...demanderais-je que dans mon quartier elles ne soient plus à 7$ parce que moi je n,en ai pas de besoin pis ça me tente pas de devoir me bâdrer de ce mauzus de problème d,avoir une garderie près de chez moi? --Message edité par tuberale le 2007-11-02 12:55:55--
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Message par linus611 »

Je travaille présentement dans le domaine automobile, une aviseuse s'est fait tasser par un gnochon de bourré de préjugé. L'excuse, il ne voulait pas se faire expliquer la mécanique par une femme et ne voulait pas se faire servir par une femme.

Des exemples de cette envergure il y en a plein, il va en avoir plein alors les gens qui disent que les journaux ou que les médias exagèrent ce phénomène sont dans les champs de patate car ceci ne fait que commencer. Pourquoi ne pas établir des règles très claires lors de leur arrivée. Pas d'ambiguité c'est a prendre ou a laisser. Un code de vie du Québec ou du Canada, et oui pourquoi pas, nous serions les précurseurs d'un mode de vie qui est accepté et acceptable dans notre société.

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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Oui, ça prend vraiment un code de vie à faire connaitre aux nouveaux arrivants, à prendre ou à laisser et réglementer les religions comme je disait plus haut! --Message edité par Thewinneris le 2007-11-02 21:25:55--
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