Santé Canada refuse les organes des homosexuels

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Glugibran
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Message par Glugibran »

Selon certaines statistiques, les homosexuels auraient beaucoup plus de partenaires que les hétéro.







Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!





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Panda
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Message par Panda »

Glugibran  a écritSelon certaines statistiques, les homosexuels auraient beaucoup plus de partenaires que les hétéro.

Mais selon mes statistiques, les hétérosexuels sont peut-être plus menteurs
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

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Chico_Fan
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Message par Chico_Fan »

Le titre de l'article est trompeur. Santé Canada ne refuse pas les dons d'organes des homosexuels, ils refusent les dons d'organes des personnes qui ont eu une relation homosexuelle durant les 5 dernières années.

Un hétérosexuel peut très bien avoir une relation homosexuelle complète pour expérimenter et un homosexuel peut très bien vivre sa vie sans relation sexuelle anale.

C'est des décisions prouvées mathématiquement, c'est pas des citères au hasard pour le plaisir. Ils excluent le maximum de personnes à risque, c'est pareil pour les dons de sang.
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Acrux
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Message par Acrux »

Bambi_Smiley  a écrit

J'aime bien ton intervention Moss car, en effet, il y a des malades qui savent qui ont le sida, et baisent à gauche et à droite sans condoms.

Ceusses même là peuvent aussi mentir lors de dons d'organes ?
C'est grâce à ce genre de personne que les partis politiques d'extrême droite existe...  

Personnellement, quelqu'un qui fait un don de sang sachant qu'il possède le sida mérite la prison à vie... Tentative de génocide ni plus ni moins...

Lorsque quelqu'un se fait tester positif pour quelque maladie que ce soit le reflexe devrait d'aller consulter son dossier médical pour voir s'il était déjà au courant...    
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moss
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Message par moss »

Avez-vous vu l'entrevue de ce midi à Radio-Canada ?  Il y a eu discussion entre un représentant de la communauté gaie et un médecin. (Je suis désolée, je n'ai pas noté les noms et les titres professionnels exacts).

Le représentant déplorait, comme beaucoup l'ont fait ici, que les gais sont automatiquement exclus des dons d'organes alors que plusieurs hétérosexuels ont des relations sexuelles à risques ou les toxicomanes qui sont à risque également.

Le médecin expliquait que cette norme d'exclure les homosexuels remontait aux années 80 où les études démontraient un très plus grand taux de risque chez la communauté homosexuelle et que malheureusement, ces études n'étaient plus à jour.

Le médecin a alors affirmé qu'il n'était pas vrai que les organes provenant d'homosexuels étaient automatiquement rejetés.  Dans la pratique, ça se fait.

Le représentant a alors demandé au médecin s'il avait le goût qu'ils s'associent ensemble pour créer un dépliant qui informerait la communauté homosexuelles que les gais également peuvent signer leur carte de dons d'organes et qu'ils seront acceptés si besoin est.  Le médecin a accepté cette collaboration avec plaisir.  

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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Bon action de la part de ces deux intervenant! Merci pour ce résumé Moss!
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gingerstar
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Message par gingerstar »

Thewinneris  a écritC'est ça que je comprends pas moi non plus!

Si ils font des tests de toutes façon, pourquoi faire de la sélection?

Je ne sais pas si quelqu'un a déjà répondu mais les tests laissent tout de même quelques doutes par rapport au VIH. Les anticorps ne sont pas détectés tout de suite. Par contre, je ne comprends pas qu'ils ne refusent pas "at large" les relations non protégées depuis au moins six mois.

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gingerstar
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Message par gingerstar »

Fabine  a écrit

Je crois que je n'ai pas répondu à ta question.

C'est qu'avant de savoir que ton sang est bon, ils doivent faire le test qui et couteux. Alors, ils désirent que ceux qui donnent que leur sang soit bon et non seulement probablement parce que les probablement revienneront très cher. Parce qu'un probablement correct 6 fois sur dix donnent 4 test unitiles en plus du temps à la clinique de sang. Ce 4 test inutiles multiplié par 100 fait 400 tests, infirmières, techniciens, déchets. C'est beaucoup de d'argents dépensés qui aurait pu l'être sur quelque chose de plus utile....comme sauvé une vie avec du sang sain à 100%


Veux-tu dire qu'ils se fient à la parole des gens qui disent qu'ils sont sûrs que leur sang est bon? Parce que si oui, je comprends que les gens aient encore peur de recevoir des transfusions...

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gingerstar
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Message par gingerstar »

Jumbo  a écritSi les groupes homosexuels se font refuser pour dons de sang et d'organes, pourquoi ne s'ouvrent-ils pas une banque de sang et d'organes qui ne leur serviraient qu'entre eux et ainsi le problème serait réglé et tout le monde serait heureux et gais.  

Grande récolte de don de sang et d'organes durant toute la durée de leurs parades où défilés.  

Ben me semble que s'il y a risque de contamination plus grande, il faut les protéger autant que les autres...

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gingerstar
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Message par gingerstar »

moss  a écritAvez-vous vu l'entrevue de ce midi à Radio-Canada ?  Il y a eu discussion entre un représentant de la communauté gaie et un médecin. (Je suis désolée, je n'ai pas noté les noms et les titres professionnels exacts).

Le représentant déplorait, comme beaucoup l'ont fait ici, que les gais sont automatiquement exclus des dons d'organes alors que plusieurs hétérosexuels ont des relations sexuelles à risques ou les toxicomanes qui sont à risque également.

Le médecin expliquait que cette norme d'exclure les homosexuels remontait aux années 80 où les études démontraient un très plus grand taux de risque chez la communauté homosexuelle et que malheureusement, ces études n'étaient plus à jour.

Le médecin a alors affirmé qu'il n'était pas vrai que les organes provenant d'homosexuels étaient automatiquement rejetés.  Dans la pratique, ça se fait.

Le représentant a alors demandé au médecin s'il avait le goût qu'ils s'associent ensemble pour créer un dépliant qui informerait la communauté homosexuelles que les gais également peuvent signer leur carte de dons d'organes et qu'ils seront acceptés si besoin est.  Le médecin a accepté cette collaboration avec plaisir.  



Bonne nouvelle!  

Ganesha
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Message par Ganesha »

gingerstar  a écrit

Veux-tu dire qu'ils se fient à la parole des gens qui disent qu'ils sont sûrs que leur sang est bon? Parce que si oui, je comprends que les gens aient encore peur de recevoir des transfusions...


oui pis les tits messieurs mariés avec enfants qui baisent des hommes, sautent la clotûre sans protection ou vont voir les péripatéticiennes, ils le diront pas. Ben trop à perdre. Mais ça arrive très souvent... alors ..

pourquoi ne pas tester le sang de TOUS comme il faut  pour être certain au niveau du SIda et autres ( si le sang est pas bon, refus des organes) ..je suis pas experte mais vous voyez l'idée.

qu'on me dise pas qu'ils ont pas le temps ni l'argent..c'est la santé des gens qui est en jeu..

ça me dérange vraiment quand ils ciblent les homosexuels.. on sait aujourd'hui que tous les groupes sont à risques et ont des comportements à risque. --Message edité par IsabelleChopin le 2008-01-21 11:36:47--

Chico_Fan
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Message par Chico_Fan »

IsabelleChopin  a écrit

pourquoi ne pas tester le sang de TOUS comme il faut  pour être certain au niveau du SIda et autres ( si le sang est pas bon, refus des organes) ..je suis pas experte mais vous voyez l'idée.



Ils testent comme il faut, mais autant les méthodes que les êtres humains ne sont pas infaillibles.

Si le tout était infaillible, ils se casseraient pas la tête. Si y'a autant de précautions prises c'est parce qu'il y a une marge d'erreur.

Citation :ça me dérange vraiment quand ils ciblent les homosexuels.

Ils ne ciblent pas les homosexuels, ils ciblent entre autres les personnes qui ont des relations homosexuelles, parce que le taux d'infection est disproportionnellement grand dans cette catégorie de gens là.

Citation :on sait aujourd'hui que tous les groupes sont à risques et ont des comportements à risque.

Le point est que certains groupes le sont plus que d'autres. C'est sûr que tout le monde est à risque jusqu'à un certain point, mais ils peuvent pas refuser tout le monde; ils y vont avec les groupes les plus à risque. --Message edité par Chico_Fan le 2008-01-21 23:29:53--
Ganesha
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Message par Ganesha »

Chico_Fan  a écrit

Ils testent comme il faut, mais autant les méthodes que les êtres humains ne sont pas infaillibles.

Si le tout était infaillible, ils se casseraient pas la tête. Si y'a autant de précautions prises c'est parce qu'il y a une marge d'erreur.

Citation :ça me dérange vraiment quand ils ciblent les homosexuels.

Ils ne ciblent pas les homosexuels, ils ciblent entre autres les personnes qui ont des relations homosexuelles, parce que le taux d'infection est disproportionnellement grand dans cette catégorie de gens là.

Citation :on sait aujourd'hui que tous les groupes sont à risques et ont des comportements à risque.

Le point est que certains groupes le sont plus que d'autres. C'est sûr que tout le monde est à risque jusqu'à un certain point, mais ils peuvent pas refuser tout le monde; ils y vont avec les groupes les plus à risque.  

Je suis pas certaine qu'ils testent comme il faut. Il y  toujours des raisons pécunaires pour justifier qu'ils ne peuvent faire tous les tests requis.

CROIX-ROUGE.. ça vous dit quelquchose?? scandale du sang contaminé? oui ils ont amélioré des choses, selon leurs dires, mais savons-nous vraiment la rigueur appliquée?  Jusqu'à quel point se fient-ils sur les déclarations de la personne?

Les relations à risque ne sont pas pratiquées que par des homosexuels. Et il parait que le groupe où le nombre d'infections au SIda est en plus forte hausse est les femmes!

je sais qu'ils ne peuvent refuser tout le monde. Mais qu'ils testent également tous les groupes, that's my point!





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Beppo
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Message par Beppo »

Le lundi 21 janvier 2008

Une décision discriminatoire

Laurent McCutcheon
L'auteur est président de Gai Écoute et de la Fondation Émergence.

Déjà que les homosexuels ne peuvent donner de leur sang, voilà qu'on décide qu'ils ne peuvent plus donner leurs organes. De toute évidence, il s'agit d'une décision discriminatoire. Santé Canada n'a pas expliqué sa décision, ce qui est un manque flagrant de considération à l'endroit des homosexuels.

Notre société s'est donné des valeurs éthiques comme le respect, la liberté, la dignité et elle a aussi voulu interdire la discrimination sous toutes ses formes dont celles fondées sur l'orientation sexuelle. Or, nous apprenions récemment que Santé Canada avait décidé que les dons d'organes d'un homme qui a eu une relation sexuelle avec un autre homme, au cours des cinq dernières années, présente un risque élevé de transmission de maladies infectieuses.

Mépris et absence de considération de la part de Santé Canada. Dans notre pays, la discrimination est interdite et aucun organisme public ne peut s'autoriser à prendre des décisions semblables à moins d'être en mesure de les justifier. Pour décider de refuser une transplantation à une personne à l'agonie alors qu'un organe est disponible, il faut avoir des motifs évidents et des probabilités d'infections quasi hors de tout doute.

On se rappelle encore le débat sur les dons de sang, celui voulant que les personnes homosexuelles représentent un risque de transmission trop élevé pour que l'on effectue une transfusion sanguine à une autre personne. Le débat tient toujours. Il ne trouve son explication que sur des probabilités statistiques. On n'y fait aucune nuance. La vraie question pour décider de recevoir le sang d'une autre personne devait être de savoir si les donneurs ont eu des relations sexuelles à risques, indépendamment de leur orientation sexuelle. Ce débat demeure toujours d'actualité parce que la politique est fondée non pas sur les pratiques sexuelles mais plutôt sur un groupe cible.

L'interdiction de donner des organes s'inscrit dans le prolongement de cette politique sur les dons de sang. On ne saurait imaginer une chirurgie pour un don d'organe sans la présence de sang. Toutefois, le débat se présente différemment. Au Canada, il y a plus de 4000 personnes en attente d'un don d'organe et près de 2000 meurent chaque année avant d'avoir reçu l'organe attendu. Élargir la politique des dons de sang aux dons d'organes sans considération du contexte est une décision difficile à comprendre.

Qui prendra la décision de refuser de prélever les organes d'un jeune homme qui arrive à l'urgence et dont la mort cérébrale est prononcée? Ses proches, dont son conjoint, confirmeront leur consentement pour le don de ses organes: coeur, foie, reins, poumons, etc. Plusieurs vies pourront alors être sauvées. Aussi, quelles seront les probabilités de transmission d'une infection par ce jeune homme qui a eu des relations sexuelles avec une autre personne de même sexe?

Pourquoi ne pas demander aux receveurs en attente d'un don d'organe s'ils préfèrent mourir ou encourir un risque d'infection dont on ne connaît pas le niveau de probabilité? On imagine déjà la réponse.

Dans l'intérêt public, dans celui des donneurs et des receveurs, Santé Canada a l'obligation morale de motiver sa décision, de l'expliquer à la population, aux hommes homosexuels qui font l'objet d'une discrimination évidente et aux receveurs à qui on refusera un don d'organe. Contrairement aux dons de sang pour lesquels il y a une réserve en banque, il arrivera que l'on n'aura pas d'autres alternatives que de laisser mourir des patients en attente d'une greffe alors que des organes sont disponibles.

Se peut-il que nos grands décideurs publics soient atteints du syndrome de la frousse chronique, celui qui encourage l'inertie? Les grands procès du sang contaminé ont laissé leurs empreintes. Des décideurs ont été blâmés de n'avoir pas pris les bonnes décisions au bon moment. La tendance est maintenant à la réaction inverse. Plus de précautions donnent la quiétude à ces décideurs. Il est légitime de questionner de semblables décisions qui paraissent incohérentes. Des organes sont disponibles et des personnes meurent en attente de dons d'organes. Est-ce que les probabilités d'infection sont suffisamment élevées pour justifier la décision de laisser mourir des personnes?

Si la décision devait entraîner plus de morts que de vie sauvées, est-ce que nos décideurs seraient toujours à l'abri de poursuites? Je ne suis pas certain qu'un juge ne se laisserait pas convaincre que la décision est non raisonnable, compte tenu des chances de survie d'une personne avec une greffe d'organe provenant d'un homme gai dont on ne sait pas s'il est porteur d'une quelconque infection.

Enfin, Santé Canada ne nous a pas dit comment elle allait faire pour administrer sa politique. À mon sens, la seule et unique manière sera de s'en remettre à la bonne foi des homosexuels, de les inviter à détruire leur carte de dons d'organes et, pour l'avenir, de les inviter à ne plus signer de telles autorisations. La décision soulève un doute sérieux en regard de l'intérêt public et elle m'inquiète au plus haut point. (…)

http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... CPOPINIONS




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Skeletan
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Message par Skeletan »

Chico_Fan  a écritLe titre de l'article est trompeur. Santé Canada ne refuse pas les dons d'organes des homosexuels, ils refusent les dons d'organes des personnes qui ont eu une relation homosexuelle durant les 5 dernières années.

Un hétérosexuel peut très bien avoir une relation homosexuelle complète pour expérimenter et un homosexuel peut très bien vivre sa vie sans relation sexuelle anale.

C'est des décisions prouvées mathématiquement, c'est pas des citères au hasard pour le plaisir. Ils excluent le maximum de personnes à risque, c'est pareil pour les dons de sang.

Tu parles de pénétration anale, mais il n'y a pas que les hommes qui peuvent avoir ce genre de relations sexuelles.  Un couple hétérosexuel (homme-femme) peut très bien pratiquer la sodomie.
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Chico_Fan
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Message par Chico_Fan »

Citation :(article cyberpresse) La vraie question pour décider de recevoir le sang d'une autre personne devait être de savoir si les donneurs ont eu des relations sexuelles à risques, indépendamment de leur orientation sexuelle.

C'est exactement le cas. Il n'est pas question d'orientation sexuelle mais bien de pratique sexuelle à risque. Un homosexuel peut très bien donner du sang s'il remplit les critères exigés.

Y'a des critères bien "pire" à mon avis, example:

Avez-vous passé au total 3 mois ou plus au Royaume-Uni (Angleterre, Irlande du Nord, Écosse, pays de Galles, Île de Man et îles Anglo-Normandes) entre le 1er janvier 1980 et le 31 décembre 1996?

http://www.bloodservices.ca/CentreApps/ ... 0832-F.pdf
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Beppo
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Message par Beppo »

Chico_Fan  a écritCitation :(article cyberpresse) La vraie question pour décider de recevoir le sang d'une autre personne devait être de savoir si les donneurs ont eu des relations sexuelles à risques, indépendamment de leur orientation sexuelle.

C'est exactement le cas. Il n'est pas question d'orientation sexuelle mais bien de pratique sexuelle à risque. Un homosexuel peut très bien donner du sang s'il remplit les critères exigés.

Y'a des critères bien "pire" à mon avis, example:

Avez-vous passé au total 3 mois ou plus au Royaume-Uni (Angleterre, Irlande du Nord, Écosse, pays de Galles, Île de Man et îles Anglo-Normandes) entre le 1er janvier 1980 et le 31 décembre 1996?

http://www.bloodservices.ca/CentreApps/ ... 0832-F.pdf


Voici la raison stipulée à cet effet :

http://www.hema-quebec.qc.ca/francais/dondesang/mcj.htm






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Message par Ganesha »

Beppo  a écritLe lundi 21 janvier 2008

Une décision discriminatoire

Laurent McCutcheon
L'auteur est président de Gai Écoute et de la Fondation Émergence.

Déjà que les homosexuels ne peuvent donner de leur sang, voilà qu'on décide qu'ils ne peuvent plus donner leurs organes. De toute évidence, il s'agit d'une décision discriminatoire. Santé Canada n'a pas expliqué sa décision, ce qui est un manque flagrant de considération à l'endroit des homosexuels.

Notre société s'est donné des valeurs éthiques comme le respect, la liberté, la dignité et elle a aussi voulu interdire la discrimination sous toutes ses formes dont celles fondées sur l'orientation sexuelle. Or, nous apprenions récemment que Santé Canada avait décidé que les dons d'organes d'un homme qui a eu une relation sexuelle avec un autre homme, au cours des cinq dernières années, présente un risque élevé de transmission de maladies infectieuses.

Mépris et absence de considération de la part de Santé Canada. Dans notre pays, la discrimination est interdite et aucun organisme public ne peut s'autoriser à prendre des décisions semblables à moins d'être en mesure de les justifier. Pour décider de refuser une transplantation à une personne à l'agonie alors qu'un organe est disponible, il faut avoir des motifs évidents et des probabilités d'infections quasi hors de tout doute.

On se rappelle encore le débat sur les dons de sang, celui voulant que les personnes homosexuelles représentent un risque de transmission trop élevé pour que l'on effectue une transfusion sanguine à une autre personne. Le débat tient toujours. Il ne trouve son explication que sur des probabilités statistiques. On n'y fait aucune nuance. La vraie question pour décider de recevoir le sang d'une autre personne devait être de savoir si les donneurs ont eu des relations sexuelles à risques, indépendamment de leur orientation sexuelle. Ce débat demeure toujours d'actualité parce que la politique est fondée non pas sur les pratiques sexuelles mais plutôt sur un groupe cible.

L'interdiction de donner des organes s'inscrit dans le prolongement de cette politique sur les dons de sang. On ne saurait imaginer une chirurgie pour un don d'organe sans la présence de sang. Toutefois, le débat se présente différemment. Au Canada, il y a plus de 4000 personnes en attente d'un don d'organe et près de 2000 meurent chaque année avant d'avoir reçu l'organe attendu. Élargir la politique des dons de sang aux dons d'organes sans considération du contexte est une décision difficile à comprendre.

Qui prendra la décision de refuser de prélever les organes d'un jeune homme qui arrive à l'urgence et dont la mort cérébrale est prononcée? Ses proches, dont son conjoint, confirmeront leur consentement pour le don de ses organes: coeur, foie, reins, poumons, etc. Plusieurs vies pourront alors être sauvées. Aussi, quelles seront les probabilités de transmission d'une infection par ce jeune homme qui a eu des relations sexuelles avec une autre personne de même sexe?

Pourquoi ne pas demander aux receveurs en attente d'un don d'organe s'ils préfèrent mourir ou encourir un risque d'infection dont on ne connaît pas le niveau de probabilité? On imagine déjà la réponse.

Dans l'intérêt public, dans celui des donneurs et des receveurs, Santé Canada a l'obligation morale de motiver sa décision, de l'expliquer à la population, aux hommes homosexuels qui font l'objet d'une discrimination évidente et aux receveurs à qui on refusera un don d'organe. Contrairement aux dons de sang pour lesquels il y a une réserve en banque, il arrivera que l'on n'aura pas d'autres alternatives que de laisser mourir des patients en attente d'une greffe alors que des organes sont disponibles.

Se peut-il que nos grands décideurs publics soient atteints du syndrome de la frousse chronique, celui qui encourage l'inertie? Les grands procès du sang contaminé ont laissé leurs empreintes. Des décideurs ont été blâmés de n'avoir pas pris les bonnes décisions au bon moment. La tendance est maintenant à la réaction inverse. Plus de précautions donnent la quiétude à ces décideurs. Il est légitime de questionner de semblables décisions qui paraissent incohérentes. Des organes sont disponibles et des personnes meurent en attente de dons d'organes. Est-ce que les probabilités d'infection sont suffisamment élevées pour justifier la décision de laisser mourir des personnes?

Si la décision devait entraîner plus de morts que de vie sauvées, est-ce que nos décideurs seraient toujours à l'abri de poursuites? Je ne suis pas certain qu'un juge ne se laisserait pas convaincre que la décision est non raisonnable, compte tenu des chances de survie d'une personne avec une greffe d'organe provenant d'un homme gai dont on ne sait pas s'il est porteur d'une quelconque infection.

Enfin, Santé Canada ne nous a pas dit comment elle allait faire pour administrer sa politique. À mon sens, la seule et unique manière sera de s'en remettre à la bonne foi des homosexuels, de les inviter à détruire leur carte de dons d'organes et, pour l'avenir, de les inviter à ne plus signer de telles autorisations. La décision soulève un doute sérieux en regard de l'intérêt public et elle m'inquiète au plus haut point. (…)

http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... CPOPINIONS




Oui c'est discriminatoire !!!

moi je trouve ça grave car basé sur des préjugés.

anyway,,on est tous à risque... faut juste qu'il y ait des tests pousés standardisés pour TOUS (  la santé, ça a pas de prix) et non juste une déclaration du donneur.. et quelques tests ( et ça , quelqu'un peut me dire s'ils testent et quoi? )

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