Bonne question!
Si on se fie à ce que l'on voit du côté US depuis quelques années... Ça fait plus qu'affecter. Le nombre de sans-abris ne cesse de grimper; beaucoup de la classe moyenne qui avaient des statuts précaires se sont fait flouer.
Le phénomène de gentrification est visible ici aussi. Prenons Tremblant ou le plateau Mont-Royal comme exemple. Des personnes normales qui travaillent dans les bars, restaurants, grandes surfaces, station de ski et/ou étudiants qui habitent dans des maisons de 50 000 à 150 000$ dans les années 1980 début 1990.
Des promoteurs trouvent le milieu dynamique et propice au projets. Ils construisent des projets à 300 000 à XX XXX XXX$ l'unité et attirent une classe de gens plus riche ou du moins ambitieuse.
Ceux qui sont déjà propriétaires et qui ont des revenus modestes (Retraité entre autre) voient leur valeur foncière doubler ou tripler et ne peuvent plus payer leurs taxes ou rénover, ils payent généralement leurs biens de consommation plus cher puisqu'ils ne sont plus les consommateurs visés dans cette région.
Ceux qui sont de la classe moyenne et - ont le choix entre:
- Le sur-endettement (La cause des sub-prime) pour avoir une maison sur-évalué et demeurer dans le même milieu.
- La location, mais celle-çi a doublé ou triblé et les salaires n'ont pas changé.
- Déménager et baisser de conditions de vie.
Alors ça donne lieu à des foyers qui se brisent, des gens qui perdent toutes leurs économies, des petites entreprises qui ne peuvent survivre et délaisse des emplois, etc... Et favorise le prolifération de sans-abris.
Il y a maintenant un camp de centaines de sans-abris aux portes d'Hollywood et ces gens étaient de la classe moyenne il n'y a pas si longtemps; ce camp est nouveau et il en pousse comme des champignons partout aux US.
Charest dit que c'est pas pareil ici. C'est vrai. Sauf que même si les prix de nos maisons n'ont pas gonflés autant qu'aux USA, reste que le salaire moyen québécois est à 26 000$, donc il ne faut pas que tu paye trop cher pour te loger sinon...
Et voilà, j'y connais pas grand chose mais c'est la meilleure réponse que je peux apporter... --Message edité par Gillo le 2008-10-19 16:51:29--
Économie américaine en crise: êtes vous inquiet?
Merci
J'ai tout lu, mais pas encore réfléchie
Je vais attendre que les enfnats soient couchés pour mieux relire et réfléchire à tout cela... mais au premier coup d'oeil, on voit tout de suite que tous peuvent être touchés.... c'est juste de savoir jusqu'à quel point
J'ai tout lu, mais pas encore réfléchie
Je vais attendre que les enfnats soient couchés pour mieux relire et réfléchire à tout cela... mais au premier coup d'oeil, on voit tout de suite que tous peuvent être touchés.... c'est juste de savoir jusqu'à quel point
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
le coût de la vie augmente très vite aussi et les salaires ne suivent pas.
Il a augmenté de 3% en un an ce qui est énorme
Il a augmenté de 3% en un an ce qui est énorme
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petite information vu sur radio-canada/nouvelles.
*ça và pas très bien non pas qu'en Amérique du nord, mais de façon beaucoup plus globale*
Un important retrait
Mise à jour le dimanche 19 octobre 2008 à 20 h 55
Les trois têtes dirigeantes de la Caisse d'Épargne ont démissionné dimanche soir, en France. Cette décision fait suite à l'affaire des 600 millions d'euros perdus sur les marchés financiers pendant le récent effondrement des cours financiers en Bourse.
La Caisse, qui gère les épargnes de 27 millions de Français, a admis vendredi avoir perdu en une semaine, au début d'octobre, l'équivalent de presque 1 milliard de dollars dans ces turbulences.
Ainsi, les démissions du président du directoire (l'organe chargé de la direction), Charles Milhaud, du directeur général, Nicolas Mérindol, et du membre du directoire responsable des finances, Julien Carmona, ont été acceptées.
Politique
Vendredi, le président Nicolas Sarkozy avait estimé que les pertes étaient suffisamment grandes pour que les responsables de cette affaire « en tirent les conséquences ». Or, jusqu'à présent, seuls les responsables directs, des courtiers jusqu'au directeur financier, avaient été sanctionnés.
La ministre de l'Économie avait notamment souhaité que « la Commission bancaire aille vérifier que tous les systèmes de surveillance sont bien en place ».
Vendredi, la Caisse d'Épargne avait reconnu avoir subi la semaine précédente une perte de l'ordre de 600 millions d'euros sur les marchés financiers. Elle a précisé que cet « incident a été décelé dans le cadre des procédures habituelles de contrôle ».
Compte tenu de son niveau de fonds propres, soit plus de 20 milliards d'euros, et de son importante liquidité, cette perte ne devrait pas affecter la solidité financière du groupe. De plus, les clients ne devraient subir aucune conséquence.
Deux enquêtes sont en cours, l'une menée par l'inspection interne de la Caisse d'Épargne et l'autre par la Commission bancaire. Des conclusions devraient être rendues d'ici la fin de la semaine.
En novembre 2004, la Commission bancaire, qui contrôle les banques, avait adressé une mise en garde à la Caisse d'Épargne sur sa gestion des risques.
Ailleurs en Europe
Pendant ce temps, ailleurs en Europe, plus précisément aux Pays-Bas, le gouvernement a injecté 10 milliards d'euros (près de 16 milliards de dollars) dans le groupe ING. Cette intervention a pour but d'assurer la stabilité de cette institution.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters
*ça và pas très bien non pas qu'en Amérique du nord, mais de façon beaucoup plus globale*
Un important retrait
Mise à jour le dimanche 19 octobre 2008 à 20 h 55
Les trois têtes dirigeantes de la Caisse d'Épargne ont démissionné dimanche soir, en France. Cette décision fait suite à l'affaire des 600 millions d'euros perdus sur les marchés financiers pendant le récent effondrement des cours financiers en Bourse.
La Caisse, qui gère les épargnes de 27 millions de Français, a admis vendredi avoir perdu en une semaine, au début d'octobre, l'équivalent de presque 1 milliard de dollars dans ces turbulences.
Ainsi, les démissions du président du directoire (l'organe chargé de la direction), Charles Milhaud, du directeur général, Nicolas Mérindol, et du membre du directoire responsable des finances, Julien Carmona, ont été acceptées.
Politique
Vendredi, le président Nicolas Sarkozy avait estimé que les pertes étaient suffisamment grandes pour que les responsables de cette affaire « en tirent les conséquences ». Or, jusqu'à présent, seuls les responsables directs, des courtiers jusqu'au directeur financier, avaient été sanctionnés.
La ministre de l'Économie avait notamment souhaité que « la Commission bancaire aille vérifier que tous les systèmes de surveillance sont bien en place ».
Vendredi, la Caisse d'Épargne avait reconnu avoir subi la semaine précédente une perte de l'ordre de 600 millions d'euros sur les marchés financiers. Elle a précisé que cet « incident a été décelé dans le cadre des procédures habituelles de contrôle ».
Compte tenu de son niveau de fonds propres, soit plus de 20 milliards d'euros, et de son importante liquidité, cette perte ne devrait pas affecter la solidité financière du groupe. De plus, les clients ne devraient subir aucune conséquence.
Deux enquêtes sont en cours, l'une menée par l'inspection interne de la Caisse d'Épargne et l'autre par la Commission bancaire. Des conclusions devraient être rendues d'ici la fin de la semaine.
En novembre 2004, la Commission bancaire, qui contrôle les banques, avait adressé une mise en garde à la Caisse d'Épargne sur sa gestion des risques.
Ailleurs en Europe
Pendant ce temps, ailleurs en Europe, plus précisément aux Pays-Bas, le gouvernement a injecté 10 milliards d'euros (près de 16 milliards de dollars) dans le groupe ING. Cette intervention a pour but d'assurer la stabilité de cette institution.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
Trop, c'est trop
André Pratte
La Presse
«En huit ans, vous avez empoché 480 millions. Votre compagnie a fait faillite. Les actionnaires ont tout perdu. Mais vous, vous avez toujours une maison de 14 millions au bord de la mer et une collection d'oeuvres d'art de plusieurs millions. Vous croyez que c'est juste?»
Le parlementaire américain a eu beau répéter la question au pdg de Lehman Brothers, il n'a jamais eu de réponse. Richard Fuld a seulement précisé qu'en réalité, sa rémunération avait totalisé non pas 480 millions... mais 350 millions.
Depuis l'effondrement financier des dernières semaines, la rémunération excessive des patrons des grandes entreprises paraît encore plus scandaleuse. Le président français, Nicolas Sarkozy, a dénoncé le phénomène à l'Assemblée générale des Nations unies: «Quand cela marche et qu'il faut se partager des bonus gigantesques, on connaît les responsables, a dénoncé M. Sarkozy. Quand cela ne marche plus, qu'il y a des déficits, eh! bien, là, on ne connaît pas les responsables.»
Selon le magazine Forbes, les pdg des 500 plus grandes entreprises américaines ont obtenu un revenu moyen de 12,8 millions en 2007. Des 175 chefs d'entreprises dont le magazine a pu mesurer la performance, M. Fuld, de Lehman, s'est classé au 148e rang. Pourtant, sa rémunération annuelle de 72 millions était la 11e plus élevée.
Forbes a documenté de nombreux cas de pdg dont la rémunération était carrément indécente - le magazine n'hésite pas à parler d'«orgie». À la lumière de la crise actuelle, tout le monde admet qu'il faut mettre un terme à ces abus. On ne s'entend toutefois pas sur les moyens d'y arriver. Certains prônent de nouvelles lois, de nouvelles règles. Malheureusement, dans le passé, les changements de cette nature ont souvent produit des effets pervers. Pour les contourner, les entreprises ont mis en place des systèmes de rémunération de plus en plus complexes... et les hauts dirigeants en ont soutiré encore plus d'argent.
Dans un article publié dans le dernier numéro de la revue Gestion, les universitaires québécois Sylvie St-Onge (HEC) et Michel Magnan (École de gestion John-Molson) proposent de se défaire des mythes qui ont servi, au cours des dernières années, à justifier l'explosion de la rémunération des cadres. En particulier, ils contestent l'idée selon laquelle une rémunération aussi élevée se justifie par la performance des gestionnaires de la même façon que celle des vedettes du sport: «On sait que c'est Tiger Woods qui frappe la balle et qui accumule les victoires. À l'inverse, il se peut que la hausse de la valeur boursière ou des bénéfices d'une société ait peu à voir avec ses dirigeants, mais qu'elle résulte d'autres facteurs qui échappent à leur maîtrise.»
Les auteurs font plusieurs recommandations, mais en appellent aussi, tout simplement, au «gros bon sens», à «la petite voix de la conscience». L'idée peut paraître naïve. Le principe est tout de même juste et doit servir de guide. Car il est clair que des rémunérations de plusieurs dizaines de millions et les parachutes dorés versés, peu importe la performance des entreprises, vont à l'encontre à la fois du bon sens et de la conscience.
apratte@lapresse.ca
André Pratte
La Presse
«En huit ans, vous avez empoché 480 millions. Votre compagnie a fait faillite. Les actionnaires ont tout perdu. Mais vous, vous avez toujours une maison de 14 millions au bord de la mer et une collection d'oeuvres d'art de plusieurs millions. Vous croyez que c'est juste?»
Le parlementaire américain a eu beau répéter la question au pdg de Lehman Brothers, il n'a jamais eu de réponse. Richard Fuld a seulement précisé qu'en réalité, sa rémunération avait totalisé non pas 480 millions... mais 350 millions.
Depuis l'effondrement financier des dernières semaines, la rémunération excessive des patrons des grandes entreprises paraît encore plus scandaleuse. Le président français, Nicolas Sarkozy, a dénoncé le phénomène à l'Assemblée générale des Nations unies: «Quand cela marche et qu'il faut se partager des bonus gigantesques, on connaît les responsables, a dénoncé M. Sarkozy. Quand cela ne marche plus, qu'il y a des déficits, eh! bien, là, on ne connaît pas les responsables.»
Selon le magazine Forbes, les pdg des 500 plus grandes entreprises américaines ont obtenu un revenu moyen de 12,8 millions en 2007. Des 175 chefs d'entreprises dont le magazine a pu mesurer la performance, M. Fuld, de Lehman, s'est classé au 148e rang. Pourtant, sa rémunération annuelle de 72 millions était la 11e plus élevée.
Forbes a documenté de nombreux cas de pdg dont la rémunération était carrément indécente - le magazine n'hésite pas à parler d'«orgie». À la lumière de la crise actuelle, tout le monde admet qu'il faut mettre un terme à ces abus. On ne s'entend toutefois pas sur les moyens d'y arriver. Certains prônent de nouvelles lois, de nouvelles règles. Malheureusement, dans le passé, les changements de cette nature ont souvent produit des effets pervers. Pour les contourner, les entreprises ont mis en place des systèmes de rémunération de plus en plus complexes... et les hauts dirigeants en ont soutiré encore plus d'argent.
Dans un article publié dans le dernier numéro de la revue Gestion, les universitaires québécois Sylvie St-Onge (HEC) et Michel Magnan (École de gestion John-Molson) proposent de se défaire des mythes qui ont servi, au cours des dernières années, à justifier l'explosion de la rémunération des cadres. En particulier, ils contestent l'idée selon laquelle une rémunération aussi élevée se justifie par la performance des gestionnaires de la même façon que celle des vedettes du sport: «On sait que c'est Tiger Woods qui frappe la balle et qui accumule les victoires. À l'inverse, il se peut que la hausse de la valeur boursière ou des bénéfices d'une société ait peu à voir avec ses dirigeants, mais qu'elle résulte d'autres facteurs qui échappent à leur maîtrise.»
Les auteurs font plusieurs recommandations, mais en appellent aussi, tout simplement, au «gros bon sens», à «la petite voix de la conscience». L'idée peut paraître naïve. Le principe est tout de même juste et doit servir de guide. Car il est clair que des rémunérations de plusieurs dizaines de millions et les parachutes dorés versés, peu importe la performance des entreprises, vont à l'encontre à la fois du bon sens et de la conscience.
apratte@lapresse.ca