Les anciens de la StarAc (SA 1 -> SA6) : news en vrac
Modérateur : Elise-Gisèle
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Shipper sur Maxi realtv, news sur Nicolas:
RCFM (Radio Corsa Frequenza Mora) ont annoncé à une personne du forum de Nico, que vendredi 24 Novembre , la radio organisait une émission spéciale Nicolas de 13 h à 14 h en direct. On ne sait pas si Nico sera en direct mais l'animateur, Jean-Pierre Acquaviva, l'animateur sera en direct sur la radio, avec interview de Nico.
voila le lien de la radio :
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... ?tag=corse
Nico a confirmé qu'il participerait au concert d'Edu Del Prado, le 12 décembre, au Sentier des Halles à 20 h : il y chantera un titre de Notre Dame de paris avec Edu De Prado
affiche du concert :
RCFM (Radio Corsa Frequenza Mora) ont annoncé à une personne du forum de Nico, que vendredi 24 Novembre , la radio organisait une émission spéciale Nicolas de 13 h à 14 h en direct. On ne sait pas si Nico sera en direct mais l'animateur, Jean-Pierre Acquaviva, l'animateur sera en direct sur la radio, avec interview de Nico.
voila le lien de la radio :
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... ?tag=corse
Nico a confirmé qu'il participerait au concert d'Edu Del Prado, le 12 décembre, au Sentier des Halles à 20 h : il y chantera un titre de Notre Dame de paris avec Edu De Prado
affiche du concert :
[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
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Maud et Tapie
http://img100.imageshack.us/my.php?imag ... 008df6.jpg
Bastien , Karima, Jean Charles Et Jeremy Amelain À La Soirée Closer, closer du 18 au 24 decembre 2006
http://img489.imageshack.us/my.php?imag ... n13jl4.jpg
Gaël et raphie: merci!
http://img237.imageshack.us/my.php?imag ... vu4pd7.jpg
Chimène badi et olivia Ruiz, enfants de la télé
http://img120.imageshack.us/my.php?imag ... 18rpj9.jpg
http://img120.imageshack.us/my.php?imag ... 19rij5.jpg
http://img100.imageshack.us/my.php?imag ... 008df6.jpg
Bastien , Karima, Jean Charles Et Jeremy Amelain À La Soirée Closer, closer du 18 au 24 decembre 2006
http://img489.imageshack.us/my.php?imag ... n13jl4.jpg
Gaël et raphie: merci!
http://img237.imageshack.us/my.php?imag ... vu4pd7.jpg
Chimène badi et olivia Ruiz, enfants de la télé
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Star Academy - 6 Tous Les Gagnants Ne Deviennent Pas Stars, public du 18 au 24 decembre 2006
http://img19.imageshack.us/my.php?image ... 09rsh4.jpg
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Que Font Brice Et Judith Pour Le Jour De L'an, public du 25 au 31 decembre 2006
http://img100.imageshack.us/my.php?imag ... 11rbc2.jpg
http://img100.imageshack.us/my.php?imag ... 12rsx9.jpg
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Cynthia Et Elfy Au Concert De Pink, public du 25 au 31 decembre 2006
http://img100.imageshack.us/my.php?imag ... 05rbw7.jpg
http://img100.imageshack.us/my.php?imag ... 07rof5.jpg
http://img100.imageshack.us/my.php?imag ... n06eq3.jpg
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Philippe Lelièvre - Un Grand Acteur Givrè, téléloisirs du 30 decembre au 5 janvier
http://img178.imageshack.us/my.php?imag ... 06rgs3.jpg
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[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
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Magalie Vaé "juste Une Mise Au Point", TV Magazine du 24 au 30 Décembre 2006
http://img340.imageshack.us/my.php?image=tvmag1qr7.jpg
http://img340.imageshack.us/my.php?image=tvmag2jp0.jpg
Magalie Vaé - J'ai Failli Tout Arrêter, téléstar du 06 au 12 janvier 2007
http://www.maxi-realtv.com/index.php?ac ... t&id=18229
C'est vrai qu'honnêtement, je la plains! Elle s'en est pris plein la figure et son équipe a fait de très mauvais choix de chansons pour l'album.
http://img340.imageshack.us/my.php?image=tvmag1qr7.jpg
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Magalie Vaé - J'ai Failli Tout Arrêter, téléstar du 06 au 12 janvier 2007
http://www.maxi-realtv.com/index.php?ac ... t&id=18229
C'est vrai qu'honnêtement, je la plains! Elle s'en est pris plein la figure et son équipe a fait de très mauvais choix de chansons pour l'album.
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Philippe Lelièvre - Fini La Star Academy, téléstar du 30/12 au 05/01/2007
http://www.maxi-realtv.com/index.php?ac ... t&id=18218
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30.12.06 - Michal : "All Alone With your Gueule"
Michal le co-gagnant de la « Star Académy 3 », nous propose depuis le 18 décembre 2006 son tout nouveau single "All Alone With your Gueule" ! Titre à la fois original et surprenant extrait de son deuxième album qui sortira le 15 janvier 2007 !
Après une période d’absence le jeune homme nous revient donc enfin avec une actualité on ne peut plus chargé … Effectivement, il sera d’abord en concert à paris les 19 et 20 janvier 2007 au Théâtre Dejazet puis une tournée est prévu dans toute la France à partir de février 2007, sans oublier les nombreuses émissions télé et radio dans lesquels vous pourrez apercevoir Michal, pour la promotion de son album !
Son nouveau site officiel, vient également de ré ouvrir : www.michalaccess.com et très bientôt une interview de Michal, sera disponible sur « Star Attitude » …
Source : www.star-attitude.new.fr
Michal, le voleur d´orange, serait-il le vilain petit canard de la «Star Ac´» ? Le finaliste polonais de la troisième promo n´est en tout cas pas en paix avec l´émission qui l´a révélé. Alors qu´il devait chanter sur le prime de la dernière demi-finale, il a été décommandé à la dernière minute et ce sans une explication. Pire, la semaine suivante, il s´est entretenu tout un après-midi avec les finalistes du Château et a eu la mauvaise surprise de voir son intervention réduite à rien du tout dans la quotidienne de Nikos ... Au final, Michal aurait peut-être donc mieux fait de choisir un autre titre que «All alone with my gueule» pour son nouvel album parce que, là, ce titre commence à devenir plus que réaliste !
Source:Public
MICHAL A UN NOUVEAU SITE OFFICIEL: http://www.michalaccess.com --Message edité par Slenderframe le 2007-01-05 06:39:20--
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Olivia Ruiz se la joue "privé"
La chanteuse repartira bientôt sur la route et se produira entre deux dates en concert privé, aux côtés d'autres artistes.Olivia Ruiz commence l'année 2007 comme elle a fini l'année 2006 : sur la route ! La jeune femme sera en effet en concert dans toute la France à partir du 19 janvier, à Rennes. Des dates sont prévues jusqu'au mois de mai. Par ailleurs, elle se produira le 23 janvier aux côtés de Louis Bertignac et du groupe de pop Keane pour un "concert très très privé" organisé par la station RTL2. Dans le cadre de la tournée, des dates sont prévues entre autres à Reims, Strasbourg, Montpellier, Toulouse et Lille. "La Femme chocolat" terminera son tour hexagonal à Paris et prendra possession du Cirque d'hiver Bouglione du 9 au 12 mai 2007.
Par ailleurs, celle qui a fêté ses 27 ans le 1er janvier reste plus que jamais exposée médiatiquement. Elle a été nommée pour le trophée "Femmes en or" 2007, dans la catégorie "spectacle". Cet évènement récompense de jeunes espoirs ou personnalités confirmées, d'origine française ou francophone. En outre, elle sera peut-être récompensée aux NRJ Music Awards 2007, qui se tiendront le 20 janvier prochain à Cannes. La chanteuse est nommée dans les catégories "Révélation francophone de l'année" et "Album francophone de l'année".
source : musicactus
LEXPRESS.fr du 24/11/2006
Cinq raisons d'aimer...
Olivia Ruiz
Propos recueillis par Gilles Médioni
Voix mutine, caractère bien trempé, passionnée par les «rockeuses» de la chanson réaliste... ce talent de seulement 26 ans a su s'imposer comme une artiste à part. Co-réalisée par son compagnon, Mathias Malzieu (Dionysos), La Femme chocolat, son second album, a déjà fait fondre 500 000 fans. Cinq raisons d'aimer cette jeune femme... jolie à croquer
C'est une fille très scène«Quand j'enfile ma robe à paillettes et que je me dessine des yeux de biche à l'eye-liner, je vois passer dans mon miroir Juliette Gréco, Marilyn... et je me conditionne pour être à la hauteur de mes ambitions. Tout à coup, je mesure 1,80 mètre et j'ai 95 D de tour de poitrine. Pendant le concert, je n'ai pas d'angoisse, je suis dans un état second, je fais le vide, c'est revigorant. Je n'ai pas peur dans mes chansons de livrer mes doutes, mes complexes. Sur scène, je suis hyper moi-même, comme si j'étais à la maison et que je montais la musique à fond.»
La Star Ac' ne l'a pas abîmée
«Je ne pensais pas rester. Du coup, j'avais jeté pêle-mêle quelques vêtements dans ma valise. Une fois sélectionnée, j'ai sauté sur l'occasion pour exprimer les musiques que j'aimais, avoir accès à des cours de danse, de chant, de sport, d'expression scénique... Ma mère était sûre que je ne tiendrais pas deux jours. Que je ferais une crise de nerfs. Au contraire, la Star Academy m'a calmée, moi qui d'habitude partais au quart de tour. Cette école de la vie - et de l'artiste - m'a ouvert l'esprit. Mais je suis restée lucide: la production m'a choisie non pour mes goûts musicaux, mais parce que j'étais prête à chanter, que j'avais un petit copain à saborder pendant le jeu et que j'incarnais la provinciale à accent. Malgré ces six mois passés dans une machine à laver les cerveaux, à façonner les chanteuses en petites poupées, je n'ai pas changé. Et j'ai refusé en bloc toutes les chansons écrites par de grands artistes qu'on a voulu m'imposer et préféré travailler avec les Têtes raides ou Juliette.»
Elle fait rimer latine et mutine
«Olivia Ruiz [son nom de scène, celui de sa mère] a éclipsé Olivia Blanc [son nom]. Je parle bien l'espagnol depuis petite et je me sens latine jusqu'au fond du ventre avec tous les excès que cela implique: je suis excessive. Je répète tout le temps: "Je t'aime" aux gens. J'ai besoin de les toucher. J'entre vite en colère, je ris, je pleure. Mon père affirme que je suis le feu et la glace. Lorsque j'ai vu Volver, de Pedro Almodovar, j'ai eu l'impression d'être en famille… Des femmes qui se soutiennent. Se couvrent. J'ai écrit l'histoire des miens pour savoir d'où je viens puisque mes grands-parents ont fui le franquisme. En septembre dernier, durant ma tournée en Amérique du Sud, j'ai rencontré les cousins Ruiz du Chili. C'était comme s'ils avaient vécu la même vie que les Ruiz de France à l'autre bout du monde.»
Elle est volontaire
e fer à ce que je défends. Par exemple, lorsque j'ai voulu convaincre Juliette de m'écrire des chansons, j'ai sauté dans un avion, loué une voiture, roulé une heure toute seule et je l'ai attendue à la fin de son spectacle. Elle était très méfiante... Un mois après, je me suis incrustée à son anniversaire. Et j'ai dû trouver les mots...»«Les défis rythment ma vie: j'ai toujours besoin de me prouver des choses. Si j'ai des doutes, je les cache aux autres. Je note deux ou trois trucs importants pour me motiver et je fonce… Je crois toujours dur comm
Elle fait revivre l'esprit de Montmartre
«Moi qui suis un peu mystique, j'ai vu comme un signe de dénicher un appartement au pied du moulin de la Galette. Pendant des semaines, j'ai marché la nuit dans les rues de Montmartre, je me suis perdue, j'ai traîné près du Lapin agile, sur la Butte, vers la rue Lepic en fredonnant une chanson de Fréhel: «Où est-il mon moulin de la place Blanche/Mon tabac et mon bistro du coin?» Fréhel, Damia, Piaf, ces tragédiennes, ont immortalisé des refrains qui parlent de la vérité des sentiments, des airs faits pour guincher. J'ai 26 ans, je n'aime pas la nostalgie, mais le côté populaire d'avant me manque. L'esprit du bal musette, quand l'épicière faisait danser le mécano. Lorsque je retourne à Marseillette (Aude), où j'ai grandi, je retrouve les mamies qui se remémorent les confidences du temps du lavoir, les enfants qui jouent au rugby... Et moi, je valse au bal de la pétanque avec les papys. Demain, tout peut s'arrêter. Je n'ai besoin de rien. S'il m'arrivait de tout perdre, je chanterais devant dix passants. La rue est une scène.»
La Femme chocolat (Polydor/Universal). Olympia, Paris (IXe), le 14 décembre. Cirque d'Hiver, Paris (XIe), du 9 au 12 avril. Et en tournée.
source : l'express 24/11/2006
La chanteuse repartira bientôt sur la route et se produira entre deux dates en concert privé, aux côtés d'autres artistes.Olivia Ruiz commence l'année 2007 comme elle a fini l'année 2006 : sur la route ! La jeune femme sera en effet en concert dans toute la France à partir du 19 janvier, à Rennes. Des dates sont prévues jusqu'au mois de mai. Par ailleurs, elle se produira le 23 janvier aux côtés de Louis Bertignac et du groupe de pop Keane pour un "concert très très privé" organisé par la station RTL2. Dans le cadre de la tournée, des dates sont prévues entre autres à Reims, Strasbourg, Montpellier, Toulouse et Lille. "La Femme chocolat" terminera son tour hexagonal à Paris et prendra possession du Cirque d'hiver Bouglione du 9 au 12 mai 2007.
Par ailleurs, celle qui a fêté ses 27 ans le 1er janvier reste plus que jamais exposée médiatiquement. Elle a été nommée pour le trophée "Femmes en or" 2007, dans la catégorie "spectacle". Cet évènement récompense de jeunes espoirs ou personnalités confirmées, d'origine française ou francophone. En outre, elle sera peut-être récompensée aux NRJ Music Awards 2007, qui se tiendront le 20 janvier prochain à Cannes. La chanteuse est nommée dans les catégories "Révélation francophone de l'année" et "Album francophone de l'année".
source : musicactus
LEXPRESS.fr du 24/11/2006
Cinq raisons d'aimer...
Olivia Ruiz
Propos recueillis par Gilles Médioni
Voix mutine, caractère bien trempé, passionnée par les «rockeuses» de la chanson réaliste... ce talent de seulement 26 ans a su s'imposer comme une artiste à part. Co-réalisée par son compagnon, Mathias Malzieu (Dionysos), La Femme chocolat, son second album, a déjà fait fondre 500 000 fans. Cinq raisons d'aimer cette jeune femme... jolie à croquer
C'est une fille très scène«Quand j'enfile ma robe à paillettes et que je me dessine des yeux de biche à l'eye-liner, je vois passer dans mon miroir Juliette Gréco, Marilyn... et je me conditionne pour être à la hauteur de mes ambitions. Tout à coup, je mesure 1,80 mètre et j'ai 95 D de tour de poitrine. Pendant le concert, je n'ai pas d'angoisse, je suis dans un état second, je fais le vide, c'est revigorant. Je n'ai pas peur dans mes chansons de livrer mes doutes, mes complexes. Sur scène, je suis hyper moi-même, comme si j'étais à la maison et que je montais la musique à fond.»
La Star Ac' ne l'a pas abîmée
«Je ne pensais pas rester. Du coup, j'avais jeté pêle-mêle quelques vêtements dans ma valise. Une fois sélectionnée, j'ai sauté sur l'occasion pour exprimer les musiques que j'aimais, avoir accès à des cours de danse, de chant, de sport, d'expression scénique... Ma mère était sûre que je ne tiendrais pas deux jours. Que je ferais une crise de nerfs. Au contraire, la Star Academy m'a calmée, moi qui d'habitude partais au quart de tour. Cette école de la vie - et de l'artiste - m'a ouvert l'esprit. Mais je suis restée lucide: la production m'a choisie non pour mes goûts musicaux, mais parce que j'étais prête à chanter, que j'avais un petit copain à saborder pendant le jeu et que j'incarnais la provinciale à accent. Malgré ces six mois passés dans une machine à laver les cerveaux, à façonner les chanteuses en petites poupées, je n'ai pas changé. Et j'ai refusé en bloc toutes les chansons écrites par de grands artistes qu'on a voulu m'imposer et préféré travailler avec les Têtes raides ou Juliette.»
Elle fait rimer latine et mutine
«Olivia Ruiz [son nom de scène, celui de sa mère] a éclipsé Olivia Blanc [son nom]. Je parle bien l'espagnol depuis petite et je me sens latine jusqu'au fond du ventre avec tous les excès que cela implique: je suis excessive. Je répète tout le temps: "Je t'aime" aux gens. J'ai besoin de les toucher. J'entre vite en colère, je ris, je pleure. Mon père affirme que je suis le feu et la glace. Lorsque j'ai vu Volver, de Pedro Almodovar, j'ai eu l'impression d'être en famille… Des femmes qui se soutiennent. Se couvrent. J'ai écrit l'histoire des miens pour savoir d'où je viens puisque mes grands-parents ont fui le franquisme. En septembre dernier, durant ma tournée en Amérique du Sud, j'ai rencontré les cousins Ruiz du Chili. C'était comme s'ils avaient vécu la même vie que les Ruiz de France à l'autre bout du monde.»
Elle est volontaire
e fer à ce que je défends. Par exemple, lorsque j'ai voulu convaincre Juliette de m'écrire des chansons, j'ai sauté dans un avion, loué une voiture, roulé une heure toute seule et je l'ai attendue à la fin de son spectacle. Elle était très méfiante... Un mois après, je me suis incrustée à son anniversaire. Et j'ai dû trouver les mots...»«Les défis rythment ma vie: j'ai toujours besoin de me prouver des choses. Si j'ai des doutes, je les cache aux autres. Je note deux ou trois trucs importants pour me motiver et je fonce… Je crois toujours dur comm
Elle fait revivre l'esprit de Montmartre
«Moi qui suis un peu mystique, j'ai vu comme un signe de dénicher un appartement au pied du moulin de la Galette. Pendant des semaines, j'ai marché la nuit dans les rues de Montmartre, je me suis perdue, j'ai traîné près du Lapin agile, sur la Butte, vers la rue Lepic en fredonnant une chanson de Fréhel: «Où est-il mon moulin de la place Blanche/Mon tabac et mon bistro du coin?» Fréhel, Damia, Piaf, ces tragédiennes, ont immortalisé des refrains qui parlent de la vérité des sentiments, des airs faits pour guincher. J'ai 26 ans, je n'aime pas la nostalgie, mais le côté populaire d'avant me manque. L'esprit du bal musette, quand l'épicière faisait danser le mécano. Lorsque je retourne à Marseillette (Aude), où j'ai grandi, je retrouve les mamies qui se remémorent les confidences du temps du lavoir, les enfants qui jouent au rugby... Et moi, je valse au bal de la pétanque avec les papys. Demain, tout peut s'arrêter. Je n'ai besoin de rien. S'il m'arrivait de tout perdre, je chanterais devant dix passants. La rue est une scène.»
La Femme chocolat (Polydor/Universal). Olympia, Paris (IXe), le 14 décembre. Cirque d'Hiver, Paris (XIe), du 9 au 12 avril. Et en tournée.
source : l'express 24/11/2006
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Le cas Olivia Ruiz
Ni les Red Hot, ni Madonna, ni Johnny, ni aucune autre vedette nationale ou star internationale n’a réalisé une telle performance : se classer invariablement parmi les dix ou douze meilleure ventes hebdomadaires d’albums pendant de longs mois, voire plusieurs fois numéro un, avec son deuxième opus, La femme Chocolat, sorti en novembre 2005.
Vous avez bien lu mon titre, il s’agit d’Olivia Ruiz, cette petite lutine gouailleuse qui s’est un temps égarée sur les planches de la Star’ Ac, ce qui ne l’a d’ailleurs pas desservie, ni dissuadée de continuer son chemin à contre-courant de ce télé-crochet des temps modernes, dont aucun lauréat ne lui arrivera probablement jamais à la cheville.
Au mois de septembre dernier, elle avait écoulé 500 000 exemplaires de son dernier album, au plus fort de la crise du disque, et se classait meilleure vente de disques de l’année. Un vrai record, établi en toute humilité par ce petit bout de femme mutine, issue d’une région française, l’Aude, où j’ai grandi et que je connais comme ma poche.
Sur les bords de la Minervoise
Elle vient de Marseillette, petit village de 600 âmes niché sur les bords de la Minervoise, itinéraire bis que l’on emprunte à Trèbes, au nord de Carcassone, où elle est née, et qui mène jusqu’à Béziers. Je connais bien le coin. Adolescent, je me suis souvent retiré pendant les vacances scolaires à Aigues-Vives, petit village situé à quelques kilomètres de là, dans un petit cabanon en dur perché sur une falaise qui surplombait les vignes, et que nous abandonnait l’oncle d’un ami d’enfance.
Un refuge isolé, sans eau ni électricité, devant lequel on faisait griller notre pitance quotidienne, et où notre hôte, passionné de jazz et batteur à ses heures, entreprosait ses réserves de cigares et toute sa bibliothèque, dont je dévorais les volumes en m’initiant au plaisir de fumer.
Au petit matin, guitare en bandoulière, je partais à pied à travers vignes jusque au village voisin de Saint Frichoux, acheter du pain. Et je me laissais griser par le sentiment diffus et pagnolesque de marcher sur les pas de tous les trouvères et troubadours qui m’avaient précédé sur ces terres au fil des siècles. Ce sont des sensations qu’on n’oublie pas, et que je retrouve à l’écoute de La Femme Chocolat.
C’est peu connu, mais l’Aude, dont la beauté des paysages ne laisse aucune âme insensible, des Corbières aux contreforts pyrénéens, est un véritable vivier de musiciens et d’artistes. Peut-être est-ce dû au fait que la région fut également, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, un haut lieu du retour à la terre.
Ainsi a-t-elle vu de nombreux petits villages et leurs marchés hebdomadaires envahis par des hordes cosmopolites de hippies de toute provenance et de toute nationalité, dont la démarche se doublait bien souvent d’une quête mystique (on est ici en plein pays cathare, non loin de Rennes le Chateau, capitale wisigothe et templière, et des citadelles médiévales vertigineuses de Montségur, Puylaurens, Peyrepertuse, Quéribus et j’en passe).
C’est dans cette atmosphère toute particulière, sur ces terres hérétiques où soufflent depuis des lustres la Tramontane et les brises méditéranéennes, où virevoltent encore, au moins dans l’esprit des gens qui y vivent, les cendres des bûchers cathares et où se sont élevés les plus beaux chants d’amour courtois, qu’Olivia Ruiz a très certainement puisé son originalité, son authenticité et sa fraicheur.
D’autres fondamentaux à explorer
On est loin de la « nouvelle économie de la musique », me direz-vous, dans cet hommage que je brûlais de rendre. Je n’en suis pas si sûr. Nous sommes au coeur de la culture populaire contemporaine, entre chanson réaliste et gouaille punk franchouillarde, car Olivia Ruiz est autant l’héritière de Brel ou de Piaf que d’OTH ou des Carayos (elle préfèrerait certainement citer les Wampas, les Têtes Raides ou Dyonisos).
En cela, c’est une des premières artistes françaises contemporaines - en dehors, probablement, de Manu Chao - à bâtir son succès commercial beaucoup plus sur le caractère populaire de son art qu’en manipulant les arcanes du marketing de masse. Pas de recette Internet non plus dans cette alchimie, ni de viral marketing, de social networking où de je ne sais quoi d’autre “point com”.
Juste d’autres fondamentaux qu’on aurait pu croire perdus à jamais. Quelquechose de tellement authentique qu’Olivia Ruiz fait mouche, en se payant le luxe de prolonger, dans ses textes comme dans ses orchestrations, tout un héritage culturel populaire qui nous appartient à tous, et c’est pourquoi nous sommes si nombreux à retrouver une certaine joie de vivre à l’écouter chanter, que l’on ait sept ans ou soixante-dix sept ans.
C’est probablement cette dimension là que nous avons perdu, à trop vouloir considérer la musique avant tout comme un business, qu’il soit dématérialisé ou non. Une dimension que seuls les artistes, qui sont certainement les grands oubliés de toutes les élucubrations « dadvisiesques » et consuméristes du moment, peuvent nous permettre de retrouver.
source : zdnet.fr
Ni les Red Hot, ni Madonna, ni Johnny, ni aucune autre vedette nationale ou star internationale n’a réalisé une telle performance : se classer invariablement parmi les dix ou douze meilleure ventes hebdomadaires d’albums pendant de longs mois, voire plusieurs fois numéro un, avec son deuxième opus, La femme Chocolat, sorti en novembre 2005.
Vous avez bien lu mon titre, il s’agit d’Olivia Ruiz, cette petite lutine gouailleuse qui s’est un temps égarée sur les planches de la Star’ Ac, ce qui ne l’a d’ailleurs pas desservie, ni dissuadée de continuer son chemin à contre-courant de ce télé-crochet des temps modernes, dont aucun lauréat ne lui arrivera probablement jamais à la cheville.
Au mois de septembre dernier, elle avait écoulé 500 000 exemplaires de son dernier album, au plus fort de la crise du disque, et se classait meilleure vente de disques de l’année. Un vrai record, établi en toute humilité par ce petit bout de femme mutine, issue d’une région française, l’Aude, où j’ai grandi et que je connais comme ma poche.
Sur les bords de la Minervoise
Elle vient de Marseillette, petit village de 600 âmes niché sur les bords de la Minervoise, itinéraire bis que l’on emprunte à Trèbes, au nord de Carcassone, où elle est née, et qui mène jusqu’à Béziers. Je connais bien le coin. Adolescent, je me suis souvent retiré pendant les vacances scolaires à Aigues-Vives, petit village situé à quelques kilomètres de là, dans un petit cabanon en dur perché sur une falaise qui surplombait les vignes, et que nous abandonnait l’oncle d’un ami d’enfance.
Un refuge isolé, sans eau ni électricité, devant lequel on faisait griller notre pitance quotidienne, et où notre hôte, passionné de jazz et batteur à ses heures, entreprosait ses réserves de cigares et toute sa bibliothèque, dont je dévorais les volumes en m’initiant au plaisir de fumer.
Au petit matin, guitare en bandoulière, je partais à pied à travers vignes jusque au village voisin de Saint Frichoux, acheter du pain. Et je me laissais griser par le sentiment diffus et pagnolesque de marcher sur les pas de tous les trouvères et troubadours qui m’avaient précédé sur ces terres au fil des siècles. Ce sont des sensations qu’on n’oublie pas, et que je retrouve à l’écoute de La Femme Chocolat.
C’est peu connu, mais l’Aude, dont la beauté des paysages ne laisse aucune âme insensible, des Corbières aux contreforts pyrénéens, est un véritable vivier de musiciens et d’artistes. Peut-être est-ce dû au fait que la région fut également, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, un haut lieu du retour à la terre.
Ainsi a-t-elle vu de nombreux petits villages et leurs marchés hebdomadaires envahis par des hordes cosmopolites de hippies de toute provenance et de toute nationalité, dont la démarche se doublait bien souvent d’une quête mystique (on est ici en plein pays cathare, non loin de Rennes le Chateau, capitale wisigothe et templière, et des citadelles médiévales vertigineuses de Montségur, Puylaurens, Peyrepertuse, Quéribus et j’en passe).
C’est dans cette atmosphère toute particulière, sur ces terres hérétiques où soufflent depuis des lustres la Tramontane et les brises méditéranéennes, où virevoltent encore, au moins dans l’esprit des gens qui y vivent, les cendres des bûchers cathares et où se sont élevés les plus beaux chants d’amour courtois, qu’Olivia Ruiz a très certainement puisé son originalité, son authenticité et sa fraicheur.
D’autres fondamentaux à explorer
On est loin de la « nouvelle économie de la musique », me direz-vous, dans cet hommage que je brûlais de rendre. Je n’en suis pas si sûr. Nous sommes au coeur de la culture populaire contemporaine, entre chanson réaliste et gouaille punk franchouillarde, car Olivia Ruiz est autant l’héritière de Brel ou de Piaf que d’OTH ou des Carayos (elle préfèrerait certainement citer les Wampas, les Têtes Raides ou Dyonisos).
En cela, c’est une des premières artistes françaises contemporaines - en dehors, probablement, de Manu Chao - à bâtir son succès commercial beaucoup plus sur le caractère populaire de son art qu’en manipulant les arcanes du marketing de masse. Pas de recette Internet non plus dans cette alchimie, ni de viral marketing, de social networking où de je ne sais quoi d’autre “point com”.
Juste d’autres fondamentaux qu’on aurait pu croire perdus à jamais. Quelquechose de tellement authentique qu’Olivia Ruiz fait mouche, en se payant le luxe de prolonger, dans ses textes comme dans ses orchestrations, tout un héritage culturel populaire qui nous appartient à tous, et c’est pourquoi nous sommes si nombreux à retrouver une certaine joie de vivre à l’écouter chanter, que l’on ait sept ans ou soixante-dix sept ans.
C’est probablement cette dimension là que nous avons perdu, à trop vouloir considérer la musique avant tout comme un business, qu’il soit dématérialisé ou non. Une dimension que seuls les artistes, qui sont certainement les grands oubliés de toutes les élucubrations « dadvisiesques » et consuméristes du moment, peuvent nous permettre de retrouver.
source : zdnet.fr
[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
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Olivia, rescapée de la Star Ac
LE MONDE | 08.12.06 | 15h31
Et si Olivia Ruiz justifiait à elle seule l'existence de la "Star Academy" ? Cette femme-lutin n'aurait peut-être pas percé au-delà des orchestres de bal de son Aude natale, si elle n'était pas passée, en 2001, par la première promotion de la "Star Ac". Il aurait pourtant été dommage de rater son minois de brune mutine. Sortie du lot par les castings de ce petit conservatoire du showbiz, elle s'est épanouie en s'en affranchissant.
Parcours
1980
Naissance, le 1er janvier, à Carcassonne (Aude).
1998
Chante, jusqu'en 2001, dans des groupes de bal.
2001
Demi-finaliste de la "Star Academy", première édition.
2003
Parution de son premier album, "Je n'aime pas l'amour".
2005
Deuxième album, "La Femme chocolat".
2006
Première au classement des ventes d'albums, part en tournée.
Le 14 décembre, Olivia Ruiz remplira l'Olympia. Pas une apothéose, plus simplement l'une des 160 dates d'une tournée marathon, en phase avec le succès d'un deuxième album, La Femme chocolat, sorti en novembre 2005 et devenu en septembre 2006 numéro un des ventes de disques, avec plus de 500 000 exemplaires vendus. A quelques petits problèmes de dos près - "les chanteurs enrichissent au moins autant les ostéopathes que les O.R.L.", rigole Olivia -, la demoiselle se sent sur scène dans son élément.
En courte robe d'héroïne de Chapeau melon et bottes de cuir, elle met en scène des comptines au croisement du réalisme et du merveilleux. Dosant allégrement efficacité de la variété et distorsions rock, elle dialogue spontanément avec son public avec son accent chantant du Sud-Ouest.
La môme Ruiz, que l'on pourrait aussi croire sortie d'un film d'Almodovar, a toujours eu des rêves d'enfant de la balle. Perdu au milieu des vignes, son village de Marseillette (600 habitants) aurait pu être un frein à sa vocation, mais la smala familiale veillait. Plusieurs chansons de La Femme chocolat replongent dans cette généalogie pléthorique. On trouve même dans le livret du disque des photos de papa-maman, des tontons, des tatas et des quatre grands-parents, dont trois ont fui l'Espagne franquiste. "Mes parents avaient un café qui accueillait des musiciens, le juke-box jouait sans arrêt, explique Olivia. Ma mère, fan des Rita Mitsouko, m'habillait en Catherine Ringer ; mon père était guitariste de bal ; une de mes grands-mères m'initiait à la chanson réaliste, l'autre aux chansons traditionnelles espagnoles. Même en me bouchant les oreilles, je n'aurais pas échappé à la musique."
Le micro et les planches lui sont vite familiers. Animatrice à 10 ans de sa propre émission sur Radio Marseillette, elle connaît une vraie révélation en participant à 12 ans à un spectacle d'Yvan Chiffre, chante à 14 ans dans son premier groupe de rock, puis dans des groupes de bal. Ses années de lycée à Narbonne, à préparer un bac théâtre en admiratrice d'Ariane Mnouchkine, seront celles d'une adolescence en crise - "J'ai fait toutes les conneries" - et du vent de liberté soufflé par le rock alternatif français, mené par Bérurier Noir, Mano Negra, les VRP et autres Garçons Bouchers, mariant chanson de rue et punk rebelle.
Dès cette époque, l'envie de s'éloigner de sa famille sera aussi grande que son besoin irrépressible de s'y ressourcer. "Cela tient peut-être à nos racines espagnoles, analyse celle qui a écrit une chanson sur le sujet (Thérapie de groupe), je me sens porteuse de l'exil de mes grands-parents, un sentiment qui accroît le besoin de famille, avec les côtés bénéfiques et destructeurs d'être les uns sur les autres."
Elle a goûté son déménagement à Paris, sur la butte Montmartre, avec l'émerveillement d'une Amélie Poulain de la garrigue. Mais elle se languit vite de la chaleur du cocon audois. Au point qu'en tournée, le groupe joue parfois le rôle d'une famille de substitution. Ses musiciens la taquinent sur ses besoins de "gros câlins" ou ses envies de traîner en bande jusqu'à plus d'heure. "Je finis par me retrouver seule dans ma chambre d'hôtel, admet-elle, alors j'écris. L'autre matin, je me suis réveillée avec un texte imprimé sur la joue. Je m'étais endormie dessus."
Ses soifs affectives contredisent parfois ses exigences professionnelles. Dans le travail, l'adorable copine peut se révéler cassante. Interdiction, par exemple, d'alcool et de fumette avant les concerts. Cette bosseuse aspire à la bohème mais connaît les lois de l'industrie : "Si j'ai mal vécu artistiquement et psychologiquement mon passage à la 'Star Ac', il m'a aussi fait gagner beaucoup de temps. A mon arrivée, je ne savais même pas ce qu'était un label."
"Une des forces d'Olivia, constate son producteur de spectacles, Olivier Poubelle, c'est sa capacité à admirer." Au moment de son premier album, J'aime pas l'amour, encore marquée par son statut de "star académicienne", celle qui n'était encore qu'une interprète avait ainsi démarché des auteurs aussi éloignés que possible de l'esthétique TF1, comme la chanteuse Juliette ou Néry, ex-leader des VRP, figures du rock alternatif.
"Juliette s'est aperçue qu'elle ne pouvait me caler sur aucune de ses chansons, jubile encore Olivia Ruiz, entre deux cigarettes roulées à la main. Elle m'a tout de même fait cuisiner par deux de ses copains, pour savoir ce que j'avais dans le ventre." Pour La Femme chocolat, cette fan de Roald Dahl, Tim Burton et Tom Waits a confié la production et plusieurs compositions à Mathias Malzieu, frénétique chanteur du groupe Dionysos. "On s'était déjà rencontrés avant la 'Star Ac' à l'occasion d'un de nos concerts près de Carcassonne", se rappelle Christian Olivier, chanteur des Têtes Raides, formation phare de la chanson "néoréaliste", avec qui elle duettise dans un des morceaux (Non-dits) de son deuxième album. "Elle est restée une vraie fan de musique, elle vibre pour les choses et sait se servir de son vécu."
Le contrat "merdique" de miss Ruiz avec Polydor, une branche d'Universal, a enfin été renégocié à l'aune de son récent succès. "Olivia n'est pas une femme d'argent, affirme Olivier Poubelle, les élèves de la 'Star Ac' connaissent les beaux hôtels, l'hystérie des fans, mais sont très mal payés. Elle a eu l'intelligence de mesurer la superficialité de cette gloire-là."
Récemment, on lui a proposé de revenir chanter à la "Star Academy". Olivia Ruiz a décliné l'invitation. Pascal Nègre, patron d'Universal, n'a pas insisté. Sans doute conscient que sa réussite avait trouvé une autre voie.
Stéphane Davet
LE MONDE | 08.12.06 | 15h31
Et si Olivia Ruiz justifiait à elle seule l'existence de la "Star Academy" ? Cette femme-lutin n'aurait peut-être pas percé au-delà des orchestres de bal de son Aude natale, si elle n'était pas passée, en 2001, par la première promotion de la "Star Ac". Il aurait pourtant été dommage de rater son minois de brune mutine. Sortie du lot par les castings de ce petit conservatoire du showbiz, elle s'est épanouie en s'en affranchissant.
Parcours
1980
Naissance, le 1er janvier, à Carcassonne (Aude).
1998
Chante, jusqu'en 2001, dans des groupes de bal.
2001
Demi-finaliste de la "Star Academy", première édition.
2003
Parution de son premier album, "Je n'aime pas l'amour".
2005
Deuxième album, "La Femme chocolat".
2006
Première au classement des ventes d'albums, part en tournée.
Le 14 décembre, Olivia Ruiz remplira l'Olympia. Pas une apothéose, plus simplement l'une des 160 dates d'une tournée marathon, en phase avec le succès d'un deuxième album, La Femme chocolat, sorti en novembre 2005 et devenu en septembre 2006 numéro un des ventes de disques, avec plus de 500 000 exemplaires vendus. A quelques petits problèmes de dos près - "les chanteurs enrichissent au moins autant les ostéopathes que les O.R.L.", rigole Olivia -, la demoiselle se sent sur scène dans son élément.
En courte robe d'héroïne de Chapeau melon et bottes de cuir, elle met en scène des comptines au croisement du réalisme et du merveilleux. Dosant allégrement efficacité de la variété et distorsions rock, elle dialogue spontanément avec son public avec son accent chantant du Sud-Ouest.
La môme Ruiz, que l'on pourrait aussi croire sortie d'un film d'Almodovar, a toujours eu des rêves d'enfant de la balle. Perdu au milieu des vignes, son village de Marseillette (600 habitants) aurait pu être un frein à sa vocation, mais la smala familiale veillait. Plusieurs chansons de La Femme chocolat replongent dans cette généalogie pléthorique. On trouve même dans le livret du disque des photos de papa-maman, des tontons, des tatas et des quatre grands-parents, dont trois ont fui l'Espagne franquiste. "Mes parents avaient un café qui accueillait des musiciens, le juke-box jouait sans arrêt, explique Olivia. Ma mère, fan des Rita Mitsouko, m'habillait en Catherine Ringer ; mon père était guitariste de bal ; une de mes grands-mères m'initiait à la chanson réaliste, l'autre aux chansons traditionnelles espagnoles. Même en me bouchant les oreilles, je n'aurais pas échappé à la musique."
Le micro et les planches lui sont vite familiers. Animatrice à 10 ans de sa propre émission sur Radio Marseillette, elle connaît une vraie révélation en participant à 12 ans à un spectacle d'Yvan Chiffre, chante à 14 ans dans son premier groupe de rock, puis dans des groupes de bal. Ses années de lycée à Narbonne, à préparer un bac théâtre en admiratrice d'Ariane Mnouchkine, seront celles d'une adolescence en crise - "J'ai fait toutes les conneries" - et du vent de liberté soufflé par le rock alternatif français, mené par Bérurier Noir, Mano Negra, les VRP et autres Garçons Bouchers, mariant chanson de rue et punk rebelle.
Dès cette époque, l'envie de s'éloigner de sa famille sera aussi grande que son besoin irrépressible de s'y ressourcer. "Cela tient peut-être à nos racines espagnoles, analyse celle qui a écrit une chanson sur le sujet (Thérapie de groupe), je me sens porteuse de l'exil de mes grands-parents, un sentiment qui accroît le besoin de famille, avec les côtés bénéfiques et destructeurs d'être les uns sur les autres."
Elle a goûté son déménagement à Paris, sur la butte Montmartre, avec l'émerveillement d'une Amélie Poulain de la garrigue. Mais elle se languit vite de la chaleur du cocon audois. Au point qu'en tournée, le groupe joue parfois le rôle d'une famille de substitution. Ses musiciens la taquinent sur ses besoins de "gros câlins" ou ses envies de traîner en bande jusqu'à plus d'heure. "Je finis par me retrouver seule dans ma chambre d'hôtel, admet-elle, alors j'écris. L'autre matin, je me suis réveillée avec un texte imprimé sur la joue. Je m'étais endormie dessus."
Ses soifs affectives contredisent parfois ses exigences professionnelles. Dans le travail, l'adorable copine peut se révéler cassante. Interdiction, par exemple, d'alcool et de fumette avant les concerts. Cette bosseuse aspire à la bohème mais connaît les lois de l'industrie : "Si j'ai mal vécu artistiquement et psychologiquement mon passage à la 'Star Ac', il m'a aussi fait gagner beaucoup de temps. A mon arrivée, je ne savais même pas ce qu'était un label."
"Une des forces d'Olivia, constate son producteur de spectacles, Olivier Poubelle, c'est sa capacité à admirer." Au moment de son premier album, J'aime pas l'amour, encore marquée par son statut de "star académicienne", celle qui n'était encore qu'une interprète avait ainsi démarché des auteurs aussi éloignés que possible de l'esthétique TF1, comme la chanteuse Juliette ou Néry, ex-leader des VRP, figures du rock alternatif.
"Juliette s'est aperçue qu'elle ne pouvait me caler sur aucune de ses chansons, jubile encore Olivia Ruiz, entre deux cigarettes roulées à la main. Elle m'a tout de même fait cuisiner par deux de ses copains, pour savoir ce que j'avais dans le ventre." Pour La Femme chocolat, cette fan de Roald Dahl, Tim Burton et Tom Waits a confié la production et plusieurs compositions à Mathias Malzieu, frénétique chanteur du groupe Dionysos. "On s'était déjà rencontrés avant la 'Star Ac' à l'occasion d'un de nos concerts près de Carcassonne", se rappelle Christian Olivier, chanteur des Têtes Raides, formation phare de la chanson "néoréaliste", avec qui elle duettise dans un des morceaux (Non-dits) de son deuxième album. "Elle est restée une vraie fan de musique, elle vibre pour les choses et sait se servir de son vécu."
Le contrat "merdique" de miss Ruiz avec Polydor, une branche d'Universal, a enfin été renégocié à l'aune de son récent succès. "Olivia n'est pas une femme d'argent, affirme Olivier Poubelle, les élèves de la 'Star Ac' connaissent les beaux hôtels, l'hystérie des fans, mais sont très mal payés. Elle a eu l'intelligence de mesurer la superficialité de cette gloire-là."
Récemment, on lui a proposé de revenir chanter à la "Star Academy". Olivia Ruiz a décliné l'invitation. Pascal Nègre, patron d'Universal, n'a pas insisté. Sans doute conscient que sa réussite avait trouvé une autre voie.
Stéphane Davet
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Jérémy Amelin prépare une série de concerts.
Nanou:
Citation :Voici la liste des invités qui le rejoindront sur certaines dates
Eva Darlan la comedienne Confirmé
Nathan Confirmé
Fred Colas Confirmé
Angie Confirmé
Michal Confirmé
Allan Confirmé
Gregoire Confirmé
Cérino Confirmé
Jean charles Confirmé
Richard Cross Confirmé
Florian Giustiniani Confirmé
Gerard presgurvic Confirmé
Karima en attente
Mickael en attente
Maud en attente
Magalie en attente
Mimie mathy en attente
Il aurait aussi invité Domy Fidanza (à confirmer). --Message edité par Slenderframe le 2007-01-05 06:49:55--
Nanou:
Citation :Voici la liste des invités qui le rejoindront sur certaines dates
Eva Darlan la comedienne Confirmé
Nathan Confirmé
Fred Colas Confirmé
Angie Confirmé
Michal Confirmé
Allan Confirmé
Gregoire Confirmé
Cérino Confirmé
Jean charles Confirmé
Richard Cross Confirmé
Florian Giustiniani Confirmé
Gerard presgurvic Confirmé
Karima en attente
Mickael en attente
Maud en attente
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Mimie mathy en attente
Il aurait aussi invité Domy Fidanza (à confirmer). --Message edité par Slenderframe le 2007-01-05 06:49:55--
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Sur son site officiel, Mathieu Johann laisse un message le 20 décembre.
Il y parle de ses projets (l'album en préparation prévu pour Février, il cite les titres, et de la radio apparemment) et de Magalie Vaé et de ce qu'il ressent face à elle et tout ce qu'elle a enduré... C'est un mec bien!
http://www.mathieujohann.com/bienvenue.php
Il y parle de ses projets (l'album en préparation prévu pour Février, il cite les titres, et de la radio apparemment) et de Magalie Vaé et de ce qu'il ressent face à elle et tout ce qu'elle a enduré... C'est un mec bien!
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Message du webmaster de Hoda-web, site off de Hoda
Citation :Un petit bonhomme nous a rejoints hier (06/01/2007) à 8H30.
Le bébé et la Maman se portent à merveille et le Père a quelques heures de sommeil à rattraper.
Interview exclusive du bébé :
"J'étais bien au chaud avec ma Maman, il a fallu qu'une bande d'individus masqués me sorte de là, le 6 janvier 2007 à 8H30, pour me jeter dans cet univers bruyant et agité. Heureusement que j'ai Maman et ce bonhomme qu'on appelle Papa pour me donner des bisous.
Dans quelle galère m'a-t-on mis ? "
Bébé
Félicitations à Hoda et son mari Christophe.
Citation :Un petit bonhomme nous a rejoints hier (06/01/2007) à 8H30.
Le bébé et la Maman se portent à merveille et le Père a quelques heures de sommeil à rattraper.
Interview exclusive du bébé :
"J'étais bien au chaud avec ma Maman, il a fallu qu'une bande d'individus masqués me sorte de là, le 6 janvier 2007 à 8H30, pour me jeter dans cet univers bruyant et agité. Heureusement que j'ai Maman et ce bonhomme qu'on appelle Papa pour me donner des bisous.
Dans quelle galère m'a-t-on mis ? "
Bébé
Félicitations à Hoda et son mari Christophe.
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