Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Voici un extrait d'article qui reflète bien ma pensée!
"...
Mais maintenant le mal est fait. Et nous devons, envers et contre tous s'il le faut, refuser de reculer. Il ne doit pas y avoir de groupes invités à se donner en prestation en anglais lors de la Fête nationale. Un point c'est tout. Mais pourquoi est-ce inadmissible que des groupes jouent à la Fête nationale en anglais? Cela l'est d'abord à cause du contexte dans lequel nous sommes empêtrés présentement. Le français décline fortement à Montréal, et au Québec par le fait même, depuis plusieurs années maintenant. Et rien n'est fait pour corriger la situation. Tout le monde s'en lave les mains ou craint de se mouiller. On laisse même passer la construction de deux éléphants blancs - les méga centres hospitaliers universitaires de Montréal, l'un fonctionnant en français et l'autre en anglais - de peur de heurter la sensibilité de la communauté anglophone du Québec qui, précisons-le, n'est en rien une minorité. On parle ici simplement d'une diaspora canadienne-anglaise. Et avons-nous besoin de dire que l'anglais n'est aucunement menacé en Amérique contrairement au français? Si l'on plie en plus dans le dossier de la Fête nationale, cela serait un symbole très fort. Cela confirmerait que le recul du français n'est aucunement une chimère, que telle est la réalité et que surtout rien ni personne n'est en mesure de l'enrayer puisque même notre fête est devenue bilingue. Accepter que l'anglais fasse son nid dans la Fête nationale, cela reviendrait à mettre le bout du doigt dans un moulin à viande qui ne cesse jamais de tourner. Un tel précédent serait le signal qu'attendent depuis trop longtemps nos ennemis pour prendre d'assaut la Fête nationale. Cette année, l'Autre Saint-Jean présenterait une demi-heure de contenu en anglais. Et l'an prochain, qu'est-ce que ce sera? Une heure? Et l'année d'après, Guy A. Lepage parviendra-t-il à imposer des prestations en anglais au parc Maisonneuve?
Parce que nos ennemis veulent ouvrir une nouvelle ligne de front encore plus près du coeur de la Nation en s'en prenant à notre Fête nationale, il nous faut résister avec l'énergie du désespoir. Il nous faut dire non à l'anglais à la Fête nationale.
Qui plus est, il me semble que nos demandes ne sont aucunement exagérées. Vouloir qu'une seule petite journée par année se passe entièrement en français lorsque les événements sont financés par des fonds publics qu'accorde l'État du Québec, dont la seule et unique langue officielle - rappelons-le - est le français, cela devrait être acceptable pour tous. Au Québec, 364 jours par année, l'industrie musicale anglophone s'impose et est dominante. Et certains voudraient en plus mettre la main sur la dernière journée qui nous reste. Si certains sont fermés, ce n'est certainement pas les indépendantistes refusant que la Fête nationale devienne bilingue, ce sont bien davantage ceux qui ne peuvent accepter que les amoureux et les défenseurs du français aient au moins une journée dans l'année pour célébrer la présence fragile de cette langue en Amérique; que cela nous soit refusé dans le difficile contexte linguistique actuel, cela est odieux et scandaleux. Comme quoi, les assimilationnistes de tous poils ne prennent jamais de répit.
Maintenant, je veux qu'il soit bien compris par tous que je n'ai strictement rien contre Bloodshot Bill ou Lake of Stew, groupes que je ne connais absolument pas. Eux, ils n'ont fait qu'accepter un généreux cachet pour monter sur scène. Les véritables coupables dans cette histoire sont les organisateurs de cette funeste mascarade. Il n'y a pas si longtemps, certains parmi ces mêmes organisateurs avaient été porter 101 langues de porc dans le vinaigre à la ministre Christine St-Pierre, qu'ils accusaient de ne pas respecter suffisamment le français au Québec. À l'évidence, ils ne démontrent pas plus de respect pour la langue de Molière au Québec que cette même ministre.
Si les groupes en question ne sont coupables de rien, les entrevues qu'ils ont accordées sur le sujet depuis quelques jours confirment quand même qu'ils n'ont pas leur place à la Fête nationale. Pourquoi? Parce que leurs membres, même s'ils sont nés au Québec et y ont grandi, ne peuvent à peu près pas parler français. Et ils ne connaissent rien de la réalité nationale et culturelle de la majorité francophone du Québec. L'un d'eux a même confirmé qu'il ne savait à peu près pas qui était Guy A. Lepage! Il me semble que si des anglophones tenaient vraiment à célébrer avec nous la Fête nationale, il faudrait au moins qu'ils connaissent un tant soit peu ce Québec. Qu'ils y participent simplement pour le chèque de paie, cela devient plutôt indécent. La Fête nationale, ce n'est pas une journée comme les autres. C'est un symbole fort de la présence française en Amérique.
Si des anglophones respectueux de la nation québécoise désiraient ardemment participer à la Fête nationale, ils pourraient tout à fait le faire, mais en chantant en français. Cela dénoterait un respect certain pour la nation québécoise et je serais le premier à applaudir la participation de cet artiste anglophone à notre Fête nationale. D'ailleurs, plusieurs anglophones s'intègrent très bien en français à la Fête nationale. Pensons à Jim Corcoran ou Nanette Workman, qui sont des exemples d'intégration au Québec. N'est-ce pas ce genre de cheminement qui devrait être encouragé plutôt que la fermeture au fait français de certains artistes anglos?
Évidemment, les positions que je défends ici globalement ne seront pas populaires dans certains milieux. Je n'en ai rien à foutre! Tous les acteurs, ou presque, dans ce dossier, ont des intérêts à protéger. Pas moi. Moi, je parle uniquement afin d'éviter qu'un autre pan - symbolique, mais très important quand même - de la réalité francophone du Québec ne s'écroule sous les coups répétés des adeptes de la fausse ouverture sur le monde. Cela ferait de moi un ayatollah ou un taliban de la langue - ce qui est faux bien sûr- que je m'en foutrais tout autant. Voyez-vous, je demeure convaincu qu'il est tout à fait légitime de militer en faveur de la pérennité du fait français au Québec. Je sais avoir raison quand je dis que le Québec parlant encore et toujours français n'est aucunement un geste de fermeture, que c'est bien plutôt la seule façon pour la nation québécoise de travailler en faveur de l'enrichissement de la culture mondiale. Je persiste donc et je signe : pas d'anglais à la Fête nationale du Québec.
Patrick Bourgeois"
Pour lire l'article complet:
http://lequebecois.org/default.aspx?page=48&NewsId=1401" onclick="window.open(this.href);return false;
"...
Mais maintenant le mal est fait. Et nous devons, envers et contre tous s'il le faut, refuser de reculer. Il ne doit pas y avoir de groupes invités à se donner en prestation en anglais lors de la Fête nationale. Un point c'est tout. Mais pourquoi est-ce inadmissible que des groupes jouent à la Fête nationale en anglais? Cela l'est d'abord à cause du contexte dans lequel nous sommes empêtrés présentement. Le français décline fortement à Montréal, et au Québec par le fait même, depuis plusieurs années maintenant. Et rien n'est fait pour corriger la situation. Tout le monde s'en lave les mains ou craint de se mouiller. On laisse même passer la construction de deux éléphants blancs - les méga centres hospitaliers universitaires de Montréal, l'un fonctionnant en français et l'autre en anglais - de peur de heurter la sensibilité de la communauté anglophone du Québec qui, précisons-le, n'est en rien une minorité. On parle ici simplement d'une diaspora canadienne-anglaise. Et avons-nous besoin de dire que l'anglais n'est aucunement menacé en Amérique contrairement au français? Si l'on plie en plus dans le dossier de la Fête nationale, cela serait un symbole très fort. Cela confirmerait que le recul du français n'est aucunement une chimère, que telle est la réalité et que surtout rien ni personne n'est en mesure de l'enrayer puisque même notre fête est devenue bilingue. Accepter que l'anglais fasse son nid dans la Fête nationale, cela reviendrait à mettre le bout du doigt dans un moulin à viande qui ne cesse jamais de tourner. Un tel précédent serait le signal qu'attendent depuis trop longtemps nos ennemis pour prendre d'assaut la Fête nationale. Cette année, l'Autre Saint-Jean présenterait une demi-heure de contenu en anglais. Et l'an prochain, qu'est-ce que ce sera? Une heure? Et l'année d'après, Guy A. Lepage parviendra-t-il à imposer des prestations en anglais au parc Maisonneuve?
Parce que nos ennemis veulent ouvrir une nouvelle ligne de front encore plus près du coeur de la Nation en s'en prenant à notre Fête nationale, il nous faut résister avec l'énergie du désespoir. Il nous faut dire non à l'anglais à la Fête nationale.
Qui plus est, il me semble que nos demandes ne sont aucunement exagérées. Vouloir qu'une seule petite journée par année se passe entièrement en français lorsque les événements sont financés par des fonds publics qu'accorde l'État du Québec, dont la seule et unique langue officielle - rappelons-le - est le français, cela devrait être acceptable pour tous. Au Québec, 364 jours par année, l'industrie musicale anglophone s'impose et est dominante. Et certains voudraient en plus mettre la main sur la dernière journée qui nous reste. Si certains sont fermés, ce n'est certainement pas les indépendantistes refusant que la Fête nationale devienne bilingue, ce sont bien davantage ceux qui ne peuvent accepter que les amoureux et les défenseurs du français aient au moins une journée dans l'année pour célébrer la présence fragile de cette langue en Amérique; que cela nous soit refusé dans le difficile contexte linguistique actuel, cela est odieux et scandaleux. Comme quoi, les assimilationnistes de tous poils ne prennent jamais de répit.
Maintenant, je veux qu'il soit bien compris par tous que je n'ai strictement rien contre Bloodshot Bill ou Lake of Stew, groupes que je ne connais absolument pas. Eux, ils n'ont fait qu'accepter un généreux cachet pour monter sur scène. Les véritables coupables dans cette histoire sont les organisateurs de cette funeste mascarade. Il n'y a pas si longtemps, certains parmi ces mêmes organisateurs avaient été porter 101 langues de porc dans le vinaigre à la ministre Christine St-Pierre, qu'ils accusaient de ne pas respecter suffisamment le français au Québec. À l'évidence, ils ne démontrent pas plus de respect pour la langue de Molière au Québec que cette même ministre.
Si les groupes en question ne sont coupables de rien, les entrevues qu'ils ont accordées sur le sujet depuis quelques jours confirment quand même qu'ils n'ont pas leur place à la Fête nationale. Pourquoi? Parce que leurs membres, même s'ils sont nés au Québec et y ont grandi, ne peuvent à peu près pas parler français. Et ils ne connaissent rien de la réalité nationale et culturelle de la majorité francophone du Québec. L'un d'eux a même confirmé qu'il ne savait à peu près pas qui était Guy A. Lepage! Il me semble que si des anglophones tenaient vraiment à célébrer avec nous la Fête nationale, il faudrait au moins qu'ils connaissent un tant soit peu ce Québec. Qu'ils y participent simplement pour le chèque de paie, cela devient plutôt indécent. La Fête nationale, ce n'est pas une journée comme les autres. C'est un symbole fort de la présence française en Amérique.
Si des anglophones respectueux de la nation québécoise désiraient ardemment participer à la Fête nationale, ils pourraient tout à fait le faire, mais en chantant en français. Cela dénoterait un respect certain pour la nation québécoise et je serais le premier à applaudir la participation de cet artiste anglophone à notre Fête nationale. D'ailleurs, plusieurs anglophones s'intègrent très bien en français à la Fête nationale. Pensons à Jim Corcoran ou Nanette Workman, qui sont des exemples d'intégration au Québec. N'est-ce pas ce genre de cheminement qui devrait être encouragé plutôt que la fermeture au fait français de certains artistes anglos?
Évidemment, les positions que je défends ici globalement ne seront pas populaires dans certains milieux. Je n'en ai rien à foutre! Tous les acteurs, ou presque, dans ce dossier, ont des intérêts à protéger. Pas moi. Moi, je parle uniquement afin d'éviter qu'un autre pan - symbolique, mais très important quand même - de la réalité francophone du Québec ne s'écroule sous les coups répétés des adeptes de la fausse ouverture sur le monde. Cela ferait de moi un ayatollah ou un taliban de la langue - ce qui est faux bien sûr- que je m'en foutrais tout autant. Voyez-vous, je demeure convaincu qu'il est tout à fait légitime de militer en faveur de la pérennité du fait français au Québec. Je sais avoir raison quand je dis que le Québec parlant encore et toujours français n'est aucunement un geste de fermeture, que c'est bien plutôt la seule façon pour la nation québécoise de travailler en faveur de l'enrichissement de la culture mondiale. Je persiste donc et je signe : pas d'anglais à la Fête nationale du Québec.
Patrick Bourgeois"
Pour lire l'article complet:
http://lequebecois.org/default.aspx?page=48&NewsId=1401" onclick="window.open(this.href);return false;
[center][img]http://i205.photobucket.com/albums/bb28/clue_album/Loft%20Story%206/Soleil.gif[/img] [img]http://img47.xooimage.com/files/a/7/6/vanessa-2-b39e70.png[/img]
[size=150][color=#FF8000][b][move]BONNE JOURNÉE!!![/move]
«On va toujours trop loin pour les gens qui ne vont nulle part.»
-Pierre Falardeau [/b][/color][/size][/center]
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«On va toujours trop loin pour les gens qui ne vont nulle part.»
-Pierre Falardeau [/b][/color][/size][/center]
Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
J'ai arrêté de lire à "nos ennemis" ...SOLEIL! a écrit : Voici un extrait d'article qui reflète bien ma pensée!
"...
Mais maintenant le mal est fait. Et nous devons, envers et contre tous s'il le faut, refuser de reculer. Il ne doit pas y avoir de groupes invités à se donner en prestation en anglais lors de la Fête nationale. Un point c'est tout. Mais pourquoi est-ce inadmissible que des groupes jouent à la Fête nationale en anglais? Cela l'est d'abord à cause du contexte dans lequel nous sommes empêtrés présentement. Le français décline fortement à Montréal, et au Québec par le fait même, depuis plusieurs années maintenant. Et rien n'est fait pour corriger la situation. Tout le monde s'en lave les mains ou craint de se mouiller. On laisse même passer la construction de deux éléphants blancs - les méga centres hospitaliers universitaires de Montréal, l'un fonctionnant en français et l'autre en anglais - de peur de heurter la sensibilité de la communauté anglophone du Québec qui, précisons-le, n'est en rien une minorité. On parle ici simplement d'une diaspora canadienne-anglaise. Et avons-nous besoin de dire que l'anglais n'est aucunement menacé en Amérique contrairement au français? Si l'on plie en plus dans le dossier de la Fête nationale, cela serait un symbole très fort. Cela confirmerait que le recul du français n'est aucunement une chimère, que telle est la réalité et que surtout rien ni personne n'est en mesure de l'enrayer puisque même notre fête est devenue bilingue. Accepter que l'anglais fasse son nid dans la Fête nationale, cela reviendrait à mettre le bout du doigt dans un moulin à viande qui ne cesse jamais de tourner. Un tel précédent serait le signal qu'attendent depuis trop longtemps nos ennemis pour prendre d'assaut la Fête nationale. Cette année, l'Autre Saint-Jean présenterait une demi-heure de contenu en anglais. Et l'an prochain, qu'est-ce que ce sera? Une heure? Et l'année d'après, Guy A. Lepage parviendra-t-il à imposer des prestations en anglais au parc Maisonneuve?
Parce que nos ennemis veulent ouvrir une nouvelle ligne de front encore plus près du coeur de la Nation en s'en prenant à notre Fête nationale, il nous faut résister avec l'énergie du désespoir. Il nous faut dire non à l'anglais à la Fête nationale.
Qui plus est, il me semble que nos demandes ne sont aucunement exagérées. Vouloir qu'une seule petite journée par année se passe entièrement en français lorsque les événements sont financés par des fonds publics qu'accorde l'État du Québec, dont la seule et unique langue officielle - rappelons-le - est le français, cela devrait être acceptable pour tous. Au Québec, 364 jours par année, l'industrie musicale anglophone s'impose et est dominante. Et certains voudraient en plus mettre la main sur la dernière journée qui nous reste. Si certains sont fermés, ce n'est certainement pas les indépendantistes refusant que la Fête nationale devienne bilingue, ce sont bien davantage ceux qui ne peuvent accepter que les amoureux et les défenseurs du français aient au moins une journée dans l'année pour célébrer la présence fragile de cette langue en Amérique; que cela nous soit refusé dans le difficile contexte linguistique actuel, cela est odieux et scandaleux. Comme quoi, les assimilationnistes de tous poils ne prennent jamais de répit.
Maintenant, je veux qu'il soit bien compris par tous que je n'ai strictement rien contre Bloodshot Bill ou Lake of Stew, groupes que je ne connais absolument pas. Eux, ils n'ont fait qu'accepter un généreux cachet pour monter sur scène. Les véritables coupables dans cette histoire sont les organisateurs de cette funeste mascarade. Il n'y a pas si longtemps, certains parmi ces mêmes organisateurs avaient été porter 101 langues de porc dans le vinaigre à la ministre Christine St-Pierre, qu'ils accusaient de ne pas respecter suffisamment le français au Québec. À l'évidence, ils ne démontrent pas plus de respect pour la langue de Molière au Québec que cette même ministre.
Si les groupes en question ne sont coupables de rien, les entrevues qu'ils ont accordées sur le sujet depuis quelques jours confirment quand même qu'ils n'ont pas leur place à la Fête nationale. Pourquoi? Parce que leurs membres, même s'ils sont nés au Québec et y ont grandi, ne peuvent à peu près pas parler français. Et ils ne connaissent rien de la réalité nationale et culturelle de la majorité francophone du Québec. L'un d'eux a même confirmé qu'il ne savait à peu près pas qui était Guy A. Lepage! Il me semble que si des anglophones tenaient vraiment à célébrer avec nous la Fête nationale, il faudrait au moins qu'ils connaissent un tant soit peu ce Québec. Qu'ils y participent simplement pour le chèque de paie, cela devient plutôt indécent. La Fête nationale, ce n'est pas une journée comme les autres. C'est un symbole fort de la présence française en Amérique.
Si des anglophones respectueux de la nation québécoise désiraient ardemment participer à la Fête nationale, ils pourraient tout à fait le faire, mais en chantant en français. Cela dénoterait un respect certain pour la nation québécoise et je serais le premier à applaudir la participation de cet artiste anglophone à notre Fête nationale. D'ailleurs, plusieurs anglophones s'intègrent très bien en français à la Fête nationale. Pensons à Jim Corcoran ou Nanette Workman, qui sont des exemples d'intégration au Québec. N'est-ce pas ce genre de cheminement qui devrait être encouragé plutôt que la fermeture au fait français de certains artistes anglos?
Évidemment, les positions que je défends ici globalement ne seront pas populaires dans certains milieux. Je n'en ai rien à foutre! Tous les acteurs, ou presque, dans ce dossier, ont des intérêts à protéger. Pas moi. Moi, je parle uniquement afin d'éviter qu'un autre pan - symbolique, mais très important quand même - de la réalité francophone du Québec ne s'écroule sous les coups répétés des adeptes de la fausse ouverture sur le monde. Cela ferait de moi un ayatollah ou un taliban de la langue - ce qui est faux bien sûr- que je m'en foutrais tout autant. Voyez-vous, je demeure convaincu qu'il est tout à fait légitime de militer en faveur de la pérennité du fait français au Québec. Je sais avoir raison quand je dis que le Québec parlant encore et toujours français n'est aucunement un geste de fermeture, que c'est bien plutôt la seule façon pour la nation québécoise de travailler en faveur de l'enrichissement de la culture mondiale. Je persiste donc et je signe : pas d'anglais à la Fête nationale du Québec.
Patrick Bourgeois"
Pour lire l'article complet:
http://lequebecois.org/default.aspx?page=48&NewsId=1401" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Ely a écrit : [...]
J'ai arrêté de lire à "nos ennemis" ...
Ouais....moi aussi....

faut savoir que Patrick Bourgeois est dans le très-très souverainiste et que si cela ne concerne que lui, je ne considère pas qu'étant aussi francophone que lui, il parle en mon nom.. y droit avoir place pour d'autres opinions il me semble non sans pour autant frayer avec les ennemis qu'il voit ?

Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Effectivement Patrick Bourgeois est la branche extremiste des nationalistes au Quebec.tuberale a écrit : [...]
Ouais....moi aussi....![]()
faut savoir que Patrick Bourgeois est dans le très-très souverainiste et que si cela ne concerne que lui, je ne considère pas qu'étant aussi francophone que lui, il parle en mon nom.. y droit avoir place pour d'autres opinions il me semble non sans pour autant frayer avec les ennemis qu'il voit ?
Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Malike a écrit :Ca date de quel siècle ce texte là?
C'est très récent



Je suis abonnée au journal Le Québécois internet et il y a toujours des textes dans ce genre-là de Patrick Bourgeois et de Pierre Falardeau.

Lison de Gatineau
Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
lucide a écrit : [...]
Effectivement Patrick Bourgeois est la branche extremiste des nationalistes au Quebec.
Je dois en faire partie ...

Quand il s'agit de ma langue, de la souveraineté , et du nationalisme... ca me poigne vraiment aux trippes ... et ca me rappelle tellement de souvenirs..
Bonnes festivités tout le monde.. je vais aller dans un autre topic ..........

[url=http://www.casimages.com][img]http://nsa25.casimages.com/img/2011/01/11/110111032541180441.jpg[/img][/url] [url=http://www.casimages.com][img]http://nsa24.casimages.com/img/2010/10/18/101018034517279643.gif[/img][/url]
Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Faudrait organiser un gros party d'extrémistes. Des extrémistes musulmans, des extrémistes catholiques, des extrémistes fédéralistes et des extrémistes nationalistes, etc. On les mets tous dans le stade olympique, on ferme les portes pis on les barre. 24 heures plus tard je me demande qui serait encore vivants ??? 

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Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Avec un peu d'luck... personne.Ely a écrit : Faudrait organiser un gros party d'extrémistes. Des extrémistes musulmans, des extrémistes catholiques, des extrémistes fédéralistes et des extrémistes nationalistes, etc. On les mets tous dans le stade olympique, on ferme les portes pis on les barre. 24 heures plus tard je me demande qui serait encore vivants ???

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Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
J'ai lunché, y a quatre ans, dans le Vieux-Québec, avec Falardeau...
Le jour de la fête du Canada.
J'ai jamais JAMAIS eu aussi honte de ma vie.
Patrick Bourgeois. J'pense automatiquement aux B.B. - pis j'sais ben que s'pas le même, mais j'y arrive pas, juste le nom y donne zéro crédibilité.
Le jour de la fête du Canada.
J'ai jamais JAMAIS eu aussi honte de ma vie.
Patrick Bourgeois. J'pense automatiquement aux B.B. - pis j'sais ben que s'pas le même, mais j'y arrive pas, juste le nom y donne zéro crédibilité.
Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Moi aussi c'est une cause qui me tient vraiment a coeur, mais je recois aussi leurs écrits et souvent c'est un peu trop charrier ....kapucine a écrit : [...]
Je dois en faire partie ...![]()
Quand il s'agit de ma langue, de la souveraineté , et du nationalisme... ca me poigne vraiment aux trippes ... et ca me rappelle tellement de souvenirs..
Bonnes festivités tout le monde.. je vais aller dans un autre topic ..........
Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
on ne nous a pas demandé notre avis, je crois, la dessus, ce n'est donc pas une décision des principaux intéréssés, c'est a dire la majorité québécoise francophone. Pour moi la simple appellation de fête nationale du québec est un perversion du sens de cette fête et y chanter en anglais est un détournement du sens et de la fierté du fait français au Québec.Ely a écrit : [...]
Justement, à ce que je sache on a arrêté d'appeler cela "Fête de la Saint-Jean-Baptiste" il y a déjà quelques années. Maintenant c'est "la Fête Nationale". C'est le gouvernement qui a changé ça pour montrer que la fête n'appartient pas seulement aux francophones. Ca dit tout, non ?
[b][color=#FF8080]Soleil soleil ![/color][/b]
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Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
J'fais partie de la majorité francophone et je suis pas du même avis que toi.flute a écrit : [...]
on ne nous a pas demandé notre avis, je crois, la dessus, ce n'est donc pas une décision des principaux intéréssés, c'est a dire la majorité québécoise francophone. Pour moi la simple appellation de fête nationale du québec est un perversion du sens de cette fête et y chanter en anglais est un détournement du sens et de la fierté du fait français au Québec.

Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
tu peux être en désaccord avec le sens a donner a cette fête, mais tu ne peux nier qu'on ne nous a pas demandé notre avis sur le nom et l'orientation que l'on voulait donner à cette fête.maddiekins a écrit : [...]
J'fais partie de la majorité francophone et je suis pas du même avis que toi.
Personnellement, je crois que le recul du français est un fait insidieux, on donne un pied et on s'en fait prendre 10. Il faut donc établir des limites, même si cela peut-être choquant pour certains. Et la musique est un terrain particulièrement glissant car pour plusieurs, surtout parmis les plus jeunes, quand c'est en anglais c'est tellement automatiquement meilleur, donc l'attrait est fort.
Pour moi, la fête aurait du garder son nom de St-Jean, parce que cela a un sens qui s'inscrit dans notre vécu de peuple et la fête devrait être francophone, car c'est un symbole.
Dernière modification par flute le mer. juin 17, 2009 6:36 pm, modifié 1 fois.
[b][color=#FF8080]Soleil soleil ![/color][/b]
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Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
C'est le 24 juin 1834 qu'est chanté pour la première fois le « Ô Canada! mon pays, mes amours » de George-Étienne Cartier lors d'un grand banquet patriotique regroupant une soixantaine de francophones et d'anglophones de Montréal (...)flute a écrit : [...]
tu peux être en désaccord avec le sens a donner a cette fête, mais tu ne peux nier qu'on ne nous a pas demandé notre avis sur le nom et l'orientation que l'on voulait donner à cette fête.
Personnellement, je crois que le recul du français est un fait insidieux, on donne un pied et on s'en fait prendre 10. Il faut donc établir des limites, même si cela peut-être choquant pour certains. Et la musique est un terrain particulièrement glissant car pour plusieurs, surtout parmis les plus jeunes, quand c'est en anglais c'est tellement automatiquement meilleur, donc l'attrait est fort.
Pour moi, la fête aurait du garder son nom de St-Jean, parce que cela a un sens qui s'inscrit dans notre vécu de peuple et la fête devrait être francophone, car c'est un symbole.
La Fête Nationale/St-Jean a eu une connotation religieuse pendant plus d'un siècle.
Personne a fait de référendum ou a demandé l'avis de quiconque quand l'aspect religieux de la Fête a été mis de côté, ou quand ça a été déclaré la Fête des Canadien français, plutôt que celle visant à unifier tous les Canadiens.
Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Oups! Il manque des lignes importantes à ton résumé d'histoire du Canada!maddiekins a écrit : [...]
C'est le 24 juin 1834 qu'est chanté pour la première fois le « Ô Canada! mon pays, mes amours » de George-Étienne Cartier lors d'un grand banquet patriotique regroupant une soixantaine de francophones et d'anglophones de Montréal (...)
La Fête Nationale/St-Jean a eu une connotation religieuse pendant plus d'un siècle.
Personne a fait de référendum ou a demandé l'avis de quiconque quand l'aspect religieux de la Fête a été mis de côté, ou quand ça a été déclaré la Fête des Canadien français, plutôt que celle visant à unifier tous les Canadiens.
[center][img]http://i205.photobucket.com/albums/bb28/clue_album/Loft%20Story%206/Soleil.gif[/img] [img]http://img47.xooimage.com/files/a/7/6/vanessa-2-b39e70.png[/img]
[size=150][color=#FF8000][b][move]BONNE JOURNÉE!!![/move]
«On va toujours trop loin pour les gens qui ne vont nulle part.»
-Pierre Falardeau [/b][/color][/size][/center]
[size=150][color=#FF8000][b][move]BONNE JOURNÉE!!![/move]
«On va toujours trop loin pour les gens qui ne vont nulle part.»
-Pierre Falardeau [/b][/color][/size][/center]
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Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
J'copierai/collerai pas un texte de 5,000 mots. Mais le dit texte explique que la St-Jean a été une fête pour les Canadiens, ensuite une fête religieuse, ensuite une fête pour les Canadiens français. Ça a suivi une évolution normale, selon moi. C'est allé dans le même sens que la société.SOLEIL! a écrit : [...]
Oups! Il manque des lignes importantes à ton résumé d'histoire du Canada!
Au tout début fallait rallier les Canadiens anglophones/francophones et tenter de les réunir. Ça s'est transformé en fête religieuse. Avec la "fin" de l'église Catholique c'est devenu une fête pour les Canadiens français.
Et le Québec continue de changer, la Fête Nationale est maintenant là pour célébrer les Québécois, même les anglophones.
- NainDeJardin
- Immortel du Domaine
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Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
flute a écrit : [...]
tu peux être en désaccord avec le sens a donner a cette fête, mais tu ne peux nier qu'on ne nous a pas demandé notre avis sur le nom et l'orientation que l'on voulait donner à cette fête.
Personnellement, je crois que le recul du français est un fait insidieux, on donne un pied et on s'en fait prendre 10. Il faut donc établir des limites, même si cela peut-être choquant pour certains. Et la musique est un terrain particulièrement glissant car pour plusieurs, surtout parmis les plus jeunes, quand c'est en anglais c'est tellement automatiquement meilleur, donc l'attrait est fort.
Pour moi, la fête aurait du garder son nom de St-Jean, parce que cela a un sens qui s'inscrit dans notre vécu de peuple et la fête devrait être francophone, car c'est un symbole.
Perso, au niveau de la musique, je crois que s'il y a de la bonne musique francophone offerte aux jeunes, ceux-ci y seront intéressés...
Dans mon jeune temps (ça fait comme si j'avais 90 ans


Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
Ce qui est important de dire aussi c'est que cette fête était pour le bas-Canada...maintenant le Québec...et que à l'origine ce rassemblement unissaient les anglophones et francophones car cette fête avait pour but d'obtenir l'indépendance de l'Angleterre...de là la présence de canadiens-anglais.maddiekins a écrit : [...]
J'copierai/collerai pas un texte de 5,000 mots. Mais le dit texte explique que la St-Jean a été une fête pour les Canadiens, ensuite une fête religieuse, ensuite une fête pour les Canadiens français. Ça a suivi une évolution normale, selon moi. C'est allé dans le même sens que la société.
Au tout début fallait rallier les Canadiens anglophones/francophones et tenter de les réunir. Ça s'est transformé en fête religieuse. Avec la "fin" de l'église Catholique c'est devenu une fête pour les Canadiens français.
Et le Québec continue de changer, la Fête Nationale est maintenant là pour célébrer les Québécois, même les anglophones.
Pour moi, si la St-Jean-Baptiste est devenu notre "fête nationale" c'est parce qu'on est ouvert et qu'on veut bien inviter tout le monde, tous les québécois, à fêter avec nous...en FRANÇAIS!...c'est comme cela que je vois cela.
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[size=150][color=#FF8000][b][move]BONNE JOURNÉE!!![/move]
«On va toujours trop loin pour les gens qui ne vont nulle part.»
-Pierre Falardeau [/b][/color][/size][/center]
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Re: Des artistes anglophones retirés des festivités nationales
J'comprends ton point de vue.SOLEIL! a écrit : [...]
Ce qui est important de dire aussi c'est que cette fête était pour le bas-Canada...maintenant le Québec...et que à l'origine ce rassemblement unissaient les anglophones et francophones car cette fête avait pour but d'obtenir l'indépendance de l'Angleterre...de là la présence de canadiens-anglais.
Pour moi, si la St-Jean-Baptiste est devenu notre "fête nationale" c'est parce qu'on est ouvert et qu'on veut bien inviter tout le monde, tous les québécois, à fêter avec nous...en FRANÇAIS!...c'est comme cela que je vois cela.

Mais flusher Bloodshot Bill = pire idée du siècle.
