La réforme scolaire

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lucide
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Re: La réforme scolaire

Message par lucide »

Cass! a écrit : Et y aura une réforme au cégep et dans les université par la suite?

Non je ne crois pas... c'est juste que les pré requis vont changer de termes et de chiffres selon les nouveaux codes de cours et les nouvelles appellations des cours.
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jaskab
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Re: La réforme scolaire

Message par jaskab »

Ils veulent appliquer la réforme à l'éducation des adultes. C'est irréaliste! Les enseignants des centre des adultes souhaitent que ça ne se fasse pas.
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Annouk
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Re: La réforme scolaire

Message par Annouk »

Cass! a écrit : Et y aura une réforme au cégep et dans les université par la suite?
Je ne crois pas...Ils doivent s'arranger avec les dégâts causés :gla:
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Placeress
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Re: La réforme scolaire

Message par Placeress »

jaskab a écrit : Ils veulent appliquer la réforme à l'éducation des adultes. C'est irréaliste! Les enseignants des centre des adultes souhaitent que ça ne se fasse pas.


Ouin, j'y connais rien, mais il me semble étrange de vouloir faire la même chose avec des adultes tout de même..... j'en sais rien mais bref..... je me questionne.....
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Panda
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Re: La réforme scolaire

Message par Panda »

Beppo a écrit : [...]


C'est le rôle de la direction d'école. Et en quoi les enfants ne sont pas protégés dans le présent système?
Les enfants ne sont pas protégés car la direction est juge et parti. La direction ne peut être neutre car elle a un lien.

Un ordre professionnel avec un code de déontologie, des règles d'éthiques et des normes professionelles, dont le mandat serait de protéger le public (les enfants), me semble que ce serait bon.

Et c'est pas mon idée, c'est le directeur d'une polyvalente qui m'a convaincue de l'idée :) Lui ça lui simplifierait la vie dans certains cas. Il aurait des normes de pratiques sur lesquelles appuyer ses 'interventions'. En ce moment il n'y a rien légalement qui régit l'enseignement (à part le syndicat).
Dernière modification par Panda le lun. janv. 18, 2010 3:44 am, modifié 1 fois.
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

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Cass!
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Re: La réforme scolaire

Message par Cass! »

Annouk a écrit : [...]


Je ne crois pas...Ils doivent s'arranger avec les dégâts causés :gla:
:gla: :lol:

les prof mais l'éleve aussi devra s'arranger oufff, je sais pas la mais mon souvenir du cégep c'est assied sur ta chaise pis écoute, apprend ton livre par coeur pis fait le test, c'était assez fastidieux comme étude et ca demandais beaucoup "d'écoute" assied sur ta chaise a rien faire.

Est ce que nos jeunes seront capable de fonctionner ainsi apres avoir été en mode "apprentissage" actif toute leur vie?

C'est questionnable... Il reste 2 ans a mon gars avant d'etre rendu la aussi bien le préparer mentalement au changement héhé.
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Beppo
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Re: La réforme scolaire

Message par Beppo »

Panda a écrit : [...]


Les enfants ne sont pas protégés car la direction est juge et parti. La direction ne peut être neutre car elle a un lien.

Un ordre professionnel avec un code de déontologie, des règles d'éthiques et des normes professionelles, dont le mandat serait de protéger le public (les enfants), me semble que ce serait bon.

Et c'est pas mon idée, c'est le directeur d'une polyvalente qui m'a convaincue de l'idée :) Lui ça lui simplifierait la vie dans certains cas. Il aurait des normes de pratiques sur lesquelles appuyer ses 'interventions'. En ce moment il n'y a rien légalement qui régit l'enseignement (à part le syndicat).
Un lien???? Un lien avec... Je n'ai vécu cette réalité là mais pas du tout. Au contraire!



Au plaisir!


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Beppo
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Re: La réforme scolaire

Message par Beppo »

La chronique de Richard Martineau

Un constat dur, mais nécessaire

Richard Martineau
18/01/2010 05h58


Mon confrère Joseph Facal, que je tiens en très haute estime (et dont je déplore le retrait -momentané, j'espère -de la politique active) vient de sortir un important ouvrage sur le Québec.

Quelque chose comme un grand peuple, publié chez Boréal, jette un regard lucide et sans compromis sur les forces et les faiblesses du Québec.

Tout y passe: l'école, la famille, l'immigration, le système de santé, la confusion identitaire, les accommodements...

LA CULTURE DU QUOTIDIEN

Faire le tour d'un tel livre en 545 mots est impossible. Je vais donc me concentrer sur un thème qui me tient particulièrement à coeur et dont j'ai souvent traité dans ma chronique : l'école.

La mission première de l'école, dit Facal, est d'instruire, c'est-à-dire d'arracher l'enfant à son petit monde pour «l'élever au-dessus du quotidien», «le faire accéder à une culture qui n'est pas sa culture coutumière», lui faire découvrir les auteurs classiques, l'histoire -bref, montrer à l'élève «en quoi le présent est issu de la trajectoire d'une civilisation».

Or, qu'affirme le ministère de l'Éducation dans son magnifique Programme de formation de l'école québécoise ? Que «l'école doit d'abord considérer la culture immédiate».

Pour Facal, c'est une dérive majeure. «On comprend ce que cela signifie, écrit-il : tout doit désormais partir du vécu du jeune, de sa réalité, de ses goûts télévisuels, musicaux, de ses amis, etc.»

LE PETIT CATÉCHISME


Autre faiblesse importante de notre système d'éducation, selon Joseph Facal : on n'utilise pas l'école pour instruire les jeunes, mais pour faire d'eux «des bons petits enfants ouverts, inclusifs, tolérants et pluralistes...»

Comme il dit : «(Nos enfants) ne comprendront jamais bien la différence entre la guerre de Sécession et la guerre de Sept ans, mais l'essentiel est qu'ils ne se chamaillent pas dans la cour avec Kevin-Alexis, qu'ils ne manquent jamais de respect à Sarah-Andréanne et qu'ils trouvent full cool le kirpan du petit Guptar.»

Comprenez bien : Facal n'est pas contre l'ouverture et le respect ! Qui pourrait être contre cela ?

Mais, comme la sociologue Joëlle Quérin (qui a publié une étude affirmant que le cours d'éthique et de culture religieuse est un outil de propagande destiné à vendre les vertus du multiculturalisme à la Trudeau), il souhaite que les jeunes Québécois accèdent «à l'universalité véritable, celle de l'humanisme et de la raison, et non à cet universalisme de pacotille qu'est le citoyen du monde dans la version qu'en propose le catéchisme contemporain de la rectitude politique : gentil et généreux, mais inculte, apatride, enchaîné au quotidien et historiquement autiste.»

Bref, il est contre l'école gnangnan !

ENCORE UN EFFORT !

«Je ne vois pas de chantier plus urgent, plus important, plus impérieux pour l'avenir de notre peuple que le redressement de l'école publique québécoise», écrit Joseph Facal.

Mais pour remettre notre école sur les rails, affirme le chroniqueur, il faudra cesser d'ériger la médiocrité en système, retirer l'école des mains des apprentis sorciers qui accouchent de réformes bidon et, surtout, cesser de tolérer l'ignorance et de protéger nos pôvres petits bouts de choux des affres de l'échec.

«Le progrès authentique de l'esprit est dans la capacité intellectuelle de voir loin parce qu'on aura réussi à se hisser sur les épaules de nos plus grands esprits», dit Facal.

Et pas seulement sur celles de Bono...

http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 55800.html" onclick="window.open(this.href);return false;



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LeoChris
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Re: La réforme scolaire

Message par LeoChris »

Cass! a écrit : [...]


:gla: :lol:

les prof mais l'éleve aussi devra s'arranger oufff, je sais pas la mais mon souvenir du cégep c'est assied sur ta chaise pis écoute, apprend ton livre par coeur pis fait le test, c'était assez fastidieux comme étude et ca demandais beaucoup "d'écoute" assied sur ta chaise a rien faire.

Est ce que nos jeunes seront capable de fonctionner ainsi apres avoir été en mode "apprentissage" actif toute leur vie?

C'est questionnable... Il reste 2 ans a mon gars avant d'etre rendu la aussi bien le préparer mentalement au changement héhé.
Je suis présentement au cégep (je commence ma 2ieme session dans 2 jours) et personellement, j'ai pas de probleme avec la méthode d'apprentissage. Bon, je suis pas un enfant de la réforme, et pour moi, mon primaire a toujours été du ''Tu apprends, tu fais le test, tu oublies'' mais en comparaison, je trouve mes études collégiales beaucoup plus stimulantes. Avec un vaste choix de cours (et de programmes), je n'ai plus besoin de me casser la tête avec des sujets/matières qui ne m'interesse tout simplement pas. J'ai jamais été bol en maths, et bien je n'en ai pas dans mon programme d'étude. Donc oui, ca revient a être de l'écoutage de profs ... mais les profs sont supers pour la plupart, ils connaissent la matiere et savent t'interesser. Lors de ma premiere session, je n'ai eu qu'un seul vrai travail d'équipe (c'est a dire qui durait plus qu'une ou 2 périodes) mais c'est tant mieux comme ca selon moi ... On a passer notre primaire et secondaire a faire des :grr: de travaux d'équipes, il est tant pour nous de s'affirmer individuellement dans nos capacités individuelles. La méthode d'enseignement utilisé le plus souvent est la discussion. Je veux dire ... le prof nous explique une théorie, puis nous demande notre opinion sur le sujet. C'est stimulant, ca invite a la reflexion ... Je vois vraiment pas comment quelqu'un pourrait s'enmerder au cégep ... (Si on prends pour acquis que ceux qui s'enmerde déja au secondaire? La pluparts ne poursuivrons pas leurs études :) )

Bon, la encore, comme je l'ai dit, je ne suis pas un enfant de la réforme, et j'ai même pas commencer en pré-réforme puisque j'ai perdu quelques années suite a un problemes de santé, ma base est donc pas celle de ''la batch pre-reforme'', ca peu peut-etre changer ma perception ... reste que, le cegep est 1000x plus stimulant que le secondaire ... pour moi du moins, sa y'a pas de doute :jap:
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Panda
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Re: La réforme scolaire

Message par Panda »

Beppo a écrit : [...]


Un lien???? Un lien avec... Je n'ai vécu cette réalité là mais pas du tout. Au contraire!
Va lire ce topic :

http://www.domainebleu.ca/l-agorame-f37 ... 87735.html" onclick="window.open(this.href);return false;

C'est triste et ça fait mal de lire ça.

Tu verras qu'on ne peux se fier sur les directions d'école pour protéger les enfants.

Les parents doivent avoir une autre instance NEUTRE pour faire bouger les choses quand ça devient critique.

Et c'est un Ordre Professionel des enseignants (primaire et secondaire) qu'il faut à mon humble avis. :)
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

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Placeress
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Re: La réforme scolaire

Message par Placeress »

Panda a écrit : [...]


Va lire ce topic :

http://www.domainebleu.ca/l-agorame-f37 ... 87735.html" onclick="window.open(this.href);return false;

C'est triste et ça fait mal de lire ça.

Tu verras qu'on ne peux se fier sur les directions d'école pour protéger les enfants.

Les parents doivent avoir une autre instance NEUTRE pour faire bouger les choses quand ça devient critique.

Et c'est un Ordre Professionel des enseignants (primaire et secondaire) qu'il faut à mon humble avis. :)


Mais je trouve ça vraiment intéressant ton idée d'ordre professionnel, je ne savais en fait pas qu'il n'y en avait pas........ et je comprend pas pourquoi il n'y en a pas pour les professeurs, puisqu'il y a des ordres professionnels pour tellement de professions..... étrange quand même...
Dernière modification par Placeress le mar. janv. 19, 2010 9:09 am, modifié 1 fois.
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tuberale
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Re: La réforme scolaire

Message par tuberale »

Placeress a écrit : [...]




Mais je trouve ça vraiment intéressant ton idée d'ordre professionnel, je ne savais en fait pas qu'il n'y en avait pas........ et je comprend pas pourquoi il n'y en a pas pour les professeurs, puisqu'il y a des ordres professionnels pour tellement de professions..... étrange quand même...

Ouin mais comment veux-tu quantifier ou même qualifier le travail du prof versus celui d'un médecin par exemple? Le médecin étudie, reçoit un diplôme et par après exerce des gestes en rapport ou non avec les décrets de la médecine, s'il ne les suit pas tu peux alors lui taper sur les doigts. Un prof, lui, étudie, reçoit son diplôme et paf..... il doit mettre en place le " programme " du ministère et non pas nécessairement ce qu'il a appris à l'université..alors comment décider de sa compétence ou non.?.....en-dehors des actes disciplinaires dont un prof pourrait abuser, comment quantifier son travail, comment ériger une norme d'ordre professionnel valable pour tous ?
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Placeress
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Re: La réforme scolaire

Message par Placeress »

tuberale a écrit : [...]



Ouin mais comment veux-tu quantifier ou même qualifier le travail du prof versus celui d'un médecin par exemple? Le médecin étudie, reçoit un diplôme et par après exerce des gestes en rapport ou non avec les décrets de la médecine, s'il ne les suit pas tu peux alors lui taper sur les doigts. Un prof, lui, étudie, reçoit son diplôme et paf..... il doit mettre en place le " programme " du ministère et non pas nécessairement ce qu'il a appris à l'université..alors comment décider de sa compétence ou non.?.....en-dehors des actes disciplinaires dont un prof pourrait abuser, comment quantifier son travail, comment ériger une norme d'ordre professionnel valable pour tous ?

Bien personnellement, j'en sais rien....... car je ne connais pas cette profession, sauf le fait d'avoir étudié......

Mais s'il est possible d'avoir un ordre professionnel pour les infirmières, les inhalothérapeutes, les ingénieurs, les psychologues, travailleurs sociaux, diététistes, des traducteurs..... et je pourrais en ajouter pour des tonnes de professions...... j'imagine que pour les professeurs, ça ne serait pas plus abstrait......

Définition d'un ordre professionnel sur Wiki:

Un ordre professionnel désigne l'ensemble des membres d'une profession libérale ou salariée (mais qui généralement peut être exercée de manière libérale) qui sont constituées en personne morale.
Il a pour fonction de s'assurer de la qualification professionnelle de ses membres et de pourvoir à sa formation permanente, de tenir le registre de leur immatriculation, d'assurer la concurrence entre ses membres sur une base équitable, non vénale et respectueuse des règles de l'art, tout en limitant les concentrations et les positions dominantes. Il joue souvent un rôle arbitral ou disciplinaire à l'égard de ses membres et éventuellement dans les relations entre ces derniers et leurs clients.
Différent d'un syndicat dont il n'interdit pas la formation pour défendre les intérêts de salariés et négocier la convention collective de la profession, un ordre professionnel n'est ni un groupement professionnel d'intérêt collectif, ni un monopole, mais une organisation administrative décentralisée.

Lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_professionnel" onclick="window.open(this.href);return false;


Ça me semble plutôt applicable...... ;)
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tuberale
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Re: La réforme scolaire

Message par tuberale »

Placeress a écrit : [...]



Bien personnellement, j'en sais rien....... car je ne connais pas cette profession, sauf le fait d'avoir étudié......

Mais s'il est possible d'avoir un ordre professionnel pour les infirmières, les inhalothérapeutes, les ingénieurs, les psychologues, travailleurs sociaux, diététistes, des traducteurs..... et je pourrais en ajouter pour des tonnes de professions...... j'imagine que pour les professeurs, ça ne serait pas plus abstrait......

Définition d'un ordre professionnel sur Wiki:

Un ordre professionnel désigne l'ensemble des membres d'une profession libérale ou salariée (mais qui généralement peut être exercée de manière libérale) qui sont constituées en personne morale.
Il a pour fonction de s'assurer de la qualification professionnelle de ses membres et de pourvoir à sa formation permanente, de tenir le registre de leur immatriculation, d'assurer la concurrence entre ses membres sur une base équitable, non vénale et respectueuse des règles de l'art, tout en limitant les concentrations et les positions dominantes. Il joue souvent un rôle arbitral ou disciplinaire à l'égard de ses membres et éventuellement dans les relations entre ces derniers et leurs clients.
Différent d'un syndicat dont il n'interdit pas la formation pour défendre les intérêts de salariés et négocier la convention collective de la profession, un ordre professionnel n'est ni un groupement professionnel d'intérêt collectif, ni un monopole, mais une organisation administrative décentralisée.

Lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_professionnel" onclick="window.open(this.href);return false;


Ça me semble plutôt applicable...... ;)


Ouin effectivement dans sa définition cela pourrait s'appliquer. Moi c'est parce que je le voyais sous le biais des plaintes faites à l'Ordre des profs disons. Qu'en dehors des fautes graves comme je sais pas un prof qui battrait un élève, que les autres plaintes pourraient faire référence de la part des parents aux notes reçues par leurs enfants ou encore " sanctionnez-le " parce que mon enfant a doublé. :chepa: ..ça demeure intangible de démêler ce qui relève du prof et de l'étudiant dans ces cas-là. Alors que c'est plus clair concernant d'autres ordres : ou bien le docteur a administré le mauvais médicament ou il l,a pas fait ou l'ingénieur a mal calculé la masse nécessaire pour soutenir un édifice ou pas, etc... Mais effectivement pour le reste, la formation, etc cela pourrait s'appliquer en effet.
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Placeress
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Re: La réforme scolaire

Message par Placeress »

tuberale a écrit : [...]




Ouin effectivement dans sa définition cela pourrait s'appliquer. Moi c'est parce que je le voyais sous le biais des plaintes faites à l'Ordre des profs disons. Qu'en dehors des fautes graves comme je sais pas un prof qui battrait un élève, que les autres plaintes pourraient faire référence de la part des parents aux notes reçues par leurs enfants ou encore " sanctionnez-le " parce que mon enfant a doublé. :chepa: ..ça demeure intangible de démêler ce qui relève du prof et de l'étudiant dans ces cas-là. Alors que c'est plus clair concernant d'autres ordres : ou bien le docteur a administré le mauvais médicament ou il l,a pas fait ou l'ingénieur a mal calculé la masse nécessaire pour soutenir un édifice ou pas, etc... Mais effectivement pour le reste, la formation, etc cela pourrait s'appliquer en effet.

Bien, c'est pas plus abstrait que pour un psychologue..... il y a des règles d'éthiques clairs à ne pas faire..... où l'on a pas besoin d'ordre professionnel, comme dans l'exemple que tu donnes..... mais il y en a d'autres plus diffuses, où là, il y a besoin d'enquête.....

Les ordres professionnels ont plusieurs plaintes annuellement, mais elles ne sont pas toutes retenues...... il y a enquête et tout sur des bases clairs....

Les plaintes ne sont pas seulement faites par les "clients" dans ce cas ci, les enfants, mais pa des parents, des collègues, etc.....

Je ne trouve pas que le collège des médecins est un bon exemple, parce que justement, ce n'est pas un ordre professionnel, il a le même but...... mais est unique aux médecins.... avec ses propres règles.....

Mais la profession de professeur n'est somme toute pas plus abstraite que celle du psychologue dans son bureau privé, de traducteur..... je sais pas, j'ai de la difficulté à comprendre pourquoi ce n'est pas déjà en place.

Puisque les ordres s'assurent que les qualifications des membres sont à jour et adéquates, font aussi le recensement des membres qui travaillent vs ceux que non, et les raisons de celles-ci, donc, peut orienter certaines recherches en cas de manque....... Ex: J'ai lu dernièrement qu'on avait recruté des professeurs qui n'avait qu'une cinquième année de secondaire comme formation..... :??: Chose qui ne pourrait jamais arriver si les profs avaient un ordre.....
Dernière modification par Placeress le mar. janv. 19, 2010 1:12 pm, modifié 1 fois.
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Annouk
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Re: La réforme scolaire

Message par Annouk »

Nous en avons vécu au moins un cas ici chez moi...

J'explique le contexte...

L'école secondaire du coin offrait auparavant le secondaire 1 à 3. Pour le secondaire 4 et 5, les étudiants devaient aller à une autre polyvalente.

Un jour, la CS revoit tout cela et il a été décidé que le secondaire 4 et 5 serait maintenant offert dans les secteurs de la région, donc à cette même école secondaire.

Mon fils est de la première cuvée qui fera son secondaire 4 à cette même école. Ils embauchent alors une cohorte de nouveaux professeurs dont la prof de math 436. Elle est toute jeune et fraichement sortie de l,école elle-même.

Alors mon fils, qui a toujours eu des notes supérieures à 90% a eu de sérieux problèmes...

Sa note école était bel et bien ce qui était attendu soit 92% mais il échoue lamentablement à l'examen du ministère. Il faisait partie d'un groupe enrichi ou tous les élèves avaient été sélectionnés...Sur les 32 élèves de son groupe de math 436, 5 seulement ont réussi l'examen du ministère...La plupart avaient des notes-école extraordinaires ;)

Nous n'avons eu aucun recours...Aucun...La CS déplorait la situation mais il était trop tard :sarcastic:

j'aurais aimé pouvoir en appeler à un ordre professionel...

Fiston n'a jamais échoué aucun autre cours dans toute sa scolarité. Il a fait son DEC sans aucun échec par la suite
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Re: La réforme scolaire

Message par Beppo »

11 mai 2002

Ordre professionnel des enseignantes et enseignants : un accès à la profession contrôlé, un public protégé

Lettre d'opinion de Monique Richard, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)et de Johanne Fortier, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), publiée le 11 mai 2002 dans les journaux Le Devoir et La Tribune

Récemment, une éditorialiste d'un quotidien de Montréal écrivait que, concernant la création possible d'un ordre professionnel des enseignantes et enseignants, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) s'opposerait à la création d'un ordre professionnel pour les enseignantes et enseignants parce qu'elle craindrait une remise en cause de la formation à l'enseignement, qui relèverait en grande partie de l'ordre. Elle s'opposerait également à l'introduction de mécanismes d'évaluation. Or, nous affirmons, au contraire, qu'un ordre professionnel n'est pas nécessaire parce que les enseignantes et enseignants exercent déjà un contrôle important sur le contenu de la formation initiale, qu'ils sont l'objet d'un important processus d'évaluation et que le public est déjà adéquatement protégé.

L'accès à la profession


D'emblée, nous pouvons démontrer que n'enseigne pas qui veut au Québec. Ainsi, une enseignante ou un enseignant doit détenir un baccalauréat en éducation préscolaire, ou en enseignement primaire ou secondaire. Une sélection s'exerce au moment de l'accès à la formation initiale et celle-ci comprend une période de stages en milieu scolaire d'une durée d'au moins 700 heures, et ce, sous la supervision de maîtres associés. Les programmes de formation des universités doivent être agréés par un Comité d'agrément auquel participent des enseignantes et des enseignants. C'est le ministre de l'Éducation qui fixe les orientations générales et qui décide, en dernière instance, de l'agrément. Ce Comité possède un véritable pouvoir d'encadrement de la formation dispensée.

Puis, pour exercer dans une école publique ou privée, l'enseignante ou l'enseignant doit obtenir une autorisation légale. C'est le brevet d'enseignement ou le permis d'exercice, lequel est émis par le ministre de l'Éducation sur recommandation de l'université qui a décerné le baccalauréat.

Enfin, l'accès à la profession est également contrôlé par divers mécanismes au moment de l'accès à l'emploi. Généralement, l'enseignante ou l'enseignant se voit doter d'un poste à temps partiel avant d'accéder à un emploi permanent. Et cette permanence ne peut être accordée qu'après deux années complètes de service continu, incluant des évaluations en cours d'étapes. Alors, nous posons la question : en quoi un ordre professionnel favoriserait-il une meilleure préparation pour la profession enseignante ?

Un public adéquatement protégé


Jamais la CSQ, ni sa Fédération des syndicats de l'enseignement, n'a nié l'importance de mécanismes adéquats visant à assurer la protection du public afin de permettre aux autorités d'agir, notamment, dans le cas de problèmes liés à des fautes graves ou à l'incompétence. D'ailleurs, dernièrement, nous avons accueilli favorablement la proposition du ministre de l'Éducation d'assurer une vérification des antécédents judiciaires. Ce que nous disons, c'est que les mécanismes existent déjà, sans compter que la profession enseignante se pratique en public, en relation avec un groupe d'élèves, et non en privé.

En effet, les règles déontologiques imposées aux enseignants sont inscrites non pas dans un code régi par un ordre, mais dans une loi régie par le gouvernement ! En effet, la Loi sur l'instruction publique (LIP) définit huit obligations du personnel enseignant. De plus, la direction de l'établissement a le devoir d'assurer la qualité des services éducatifs dispensés à l'école. Elle peut également intervenir par le biais de mécanismes disciplinaires et administratifs pouvant aller jusqu'au congédiement dans les cas graves.

De plus, il existe pour un élève, un parent ou le public en général des mécanismes de plaintes inscrits à la LIP, et ce, à deux niveaux : la commission scolaire et le ministre. Ainsi, à la suite d'une plainte, le conseil des commissaires peut revoir toute décision jugée inadéquate prise par un employé. Si cette plainte est adressée au ministre, elle est reçue par l'équivalent d'un tribunal (comme ceux des ordres professionnels), lequel est présidé par un membre du Barreau. Ce « tribunal » peut ensuite recommander au ministre de suspendre ou de révoquer le permis d'enseigner.

Nous posons ici aussi la question : en quoi un ordre professionnel protégerait-il mieux le public ?

La reconnaissance de la profession


Ici, nous posons notre question dès le départ : en quoi un ordre professionnel améliorerait la reconnaissance de la profession ? Sa mission n'est pas du tout celle-là. Un ordre professionnel se doit de contrôler la compétence et l'intégrité de ses membres en vue d'assurer la protection du public.

Par contre, que certains voient dans un ordre une « plus value » pour la profession ou une forme « d'assurance reconnaissance », voilà l'expression d'un profond malaise des uns et des autres relativement à la perception de la profession enseignante. Et à cela, à n'en pas douter, il faut travailler ensemble la CSQ, les enseignantes et enseignants, les directions d'écoles et de commissions scolaires et le gouvernement.

Nous aimerions enfin qu'on se rappelle qu'en 1996, lors des États généraux sur l'éducation, le débat avait eu lieu sur la pertinence d'un ordre professionnel pour les enseignantes et les enseignants. Dans son rapport final, la Commission n'avait pas jugé pertinent de proposer la création de cet ordre. Elle optait plutôt pour un mécanisme léger d'évaluation institutionnelle qu'elle qualifiait de voie « plus prometteuse ».

Nous sommes toujours ouverts aux débats... même s'ils sont initiés par les mêmes groupes, comme c'est le cas maintenant, six ans plus tard, avec le Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec. Et nous réaffirmerons que, comme nous venons de le démontrer, un ordre professionnel n'est pas pertinent pour les enseignantes et enseignants du Québec.

8 mai 2002
*****************************************

Ce texte date de quelques années et il ne m'apparaît pas que la position ait changé. Depuis mon retrait de l'enseignement, je ne saurais dire.



Au plaisir!


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Re: La réforme scolaire

Message par Beppo »

Panda a écrit : [...]


Va lire ce topic :

http://www.domainebleu.ca/l-agorame-f37 ... 87735.html" onclick="window.open(this.href);return false;

C'est triste et ça fait mal de lire ça.

Tu verras qu'on ne peux se fier sur les directions d'école pour protéger les enfants.

Les parents doivent avoir une autre instance NEUTRE pour faire bouger les choses quand ça devient critique.

Et c'est un Ordre Professionel des enseignants (primaire et secondaire) qu'il faut à mon humble avis. :)
J'imagine que si nous devions lire tous les sujets concernant les profs qui sont « poches » on n'est pas sorti de l'auberge...

Malgré un ordre professionnel pour les différentes professions existantes, sommes-nous à l'abri de la médiocrité? Pas plus.

Dans ma carrière, j'ai connu des directions qui réglaient les problèmes de façon adéquate. J'ai aussi connu des directions qui favorisaient l'enfant mais de façon prudente et avisée. S'il fallait ajouter un nouveau palier pour règler les problèmes dans une école, je me demande bien quand tu vas le règler s'il faut attendre...
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Au plaisir!


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Re: La réforme scolaire

Message par Panda »

Beppo a écrit : 11 mai 2002

Ordre professionnel des enseignantes et enseignants : un accès à la profession contrôlé, un public protégé

Lettre d'opinion de Monique Richard, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)et de Johanne Fortier, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), publiée le 11 mai 2002 dans les journaux Le Devoir et La Tribune

Récemment, une éditorialiste d'un quotidien de Montréal écrivait que, concernant la création possible d'un ordre professionnel des enseignantes et enseignants, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) s'opposerait à la création d'un ordre professionnel pour les enseignantes et enseignants parce qu'elle craindrait une remise en cause de la formation à l'enseignement, qui relèverait en grande partie de l'ordre. Elle s'opposerait également à l'introduction de mécanismes d'évaluation. Or, nous affirmons, au contraire, qu'un ordre professionnel n'est pas nécessaire parce que les enseignantes et enseignants exercent déjà un contrôle important sur le contenu de la formation initiale, qu'ils sont l'objet d'un important processus d'évaluation et que le public est déjà adéquatement protégé.

L'accès à la profession


D'emblée, nous pouvons démontrer que n'enseigne pas qui veut au Québec. Ainsi, une enseignante ou un enseignant doit détenir un baccalauréat en éducation préscolaire, ou en enseignement primaire ou secondaire. Une sélection s'exerce au moment de l'accès à la formation initiale et celle-ci comprend une période de stages en milieu scolaire d'une durée d'au moins 700 heures, et ce, sous la supervision de maîtres associés. Les programmes de formation des universités doivent être agréés par un Comité d'agrément auquel participent des enseignantes et des enseignants. C'est le ministre de l'Éducation qui fixe les orientations générales et qui décide, en dernière instance, de l'agrément. Ce Comité possède un véritable pouvoir d'encadrement de la formation dispensée.

Puis, pour exercer dans une école publique ou privée, l'enseignante ou l'enseignant doit obtenir une autorisation légale. C'est le brevet d'enseignement ou le permis d'exercice, lequel est émis par le ministre de l'Éducation sur recommandation de l'université qui a décerné le baccalauréat.

Enfin, l'accès à la profession est également contrôlé par divers mécanismes au moment de l'accès à l'emploi. Généralement, l'enseignante ou l'enseignant se voit doter d'un poste à temps partiel avant d'accéder à un emploi permanent. Et cette permanence ne peut être accordée qu'après deux années complètes de service continu, incluant des évaluations en cours d'étapes. Alors, nous posons la question : en quoi un ordre professionnel favoriserait-il une meilleure préparation pour la profession enseignante ?
Un public adéquatement protégé


Jamais la CSQ, ni sa Fédération des syndicats de l'enseignement, n'a nié l'importance de mécanismes adéquats visant à assurer la protection du public afin de permettre aux autorités d'agir, notamment, dans le cas de problèmes liés à des fautes graves ou à l'incompétence. D'ailleurs, dernièrement, nous avons accueilli favorablement la proposition du ministre de l'Éducation d'assurer une vérification des antécédents judiciaires. Ce que nous disons, c'est que les mécanismes existent déjà, sans compter que la profession enseignante se pratique en public, en relation avec un groupe d'élèves, et non en privé.

En effet, les règles déontologiques imposées aux enseignants sont inscrites non pas dans un code régi par un ordre, mais dans une loi régie par le gouvernement ! En effet, la Loi sur l'instruction publique (LIP) définit huit obligations du personnel enseignant. De plus, la direction de l'établissement a le devoir d'assurer la qualité des services éducatifs dispensés à l'école. Elle peut également intervenir par le biais de mécanismes disciplinaires et administratifs pouvant aller jusqu'au congédiement dans les cas graves.

De plus, il existe pour un élève, un parent ou le public en général des mécanismes de plaintes inscrits à la LIP, et ce, à deux niveaux : la commission scolaire et le ministre. Ainsi, à la suite d'une plainte, le conseil des commissaires peut revoir toute décision jugée inadéquate prise par un employé. Si cette plainte est adressée au ministre, elle est reçue par l'équivalent d'un tribunal (comme ceux des ordres professionnels), lequel est présidé par un membre du Barreau. Ce « tribunal » peut ensuite recommander au ministre de suspendre ou de révoquer le permis d'enseigner.

Nous posons ici aussi la question : en quoi un ordre professionnel protégerait-il mieux le public ?

La reconnaissance de la profession


Ici, nous posons notre question dès le départ : en quoi un ordre professionnel améliorerait la reconnaissance de la profession ? Sa mission n'est pas du tout celle-là. Un ordre professionnel se doit de contrôler la compétence et l'intégrité de ses membres en vue d'assurer la protection du public.

Par contre, que certains voient dans un ordre une « plus value » pour la profession ou une forme « d'assurance reconnaissance », voilà l'expression d'un profond malaise des uns et des autres relativement à la perception de la profession enseignante. Et à cela, à n'en pas douter, il faut travailler ensemble la CSQ, les enseignantes et enseignants, les directions d'écoles et de commissions scolaires et le gouvernement.

Nous aimerions enfin qu'on se rappelle qu'en 1996, lors des États généraux sur l'éducation, le débat avait eu lieu sur la pertinence d'un ordre professionnel pour les enseignantes et les enseignants. Dans son rapport final, la Commission n'avait pas jugé pertinent de proposer la création de cet ordre. Elle optait plutôt pour un mécanisme léger d'évaluation institutionnelle qu'elle qualifiait de voie « plus prometteuse ».

Nous sommes toujours ouverts aux débats... même s'ils sont initiés par les mêmes groupes, comme c'est le cas maintenant, six ans plus tard, avec le Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec. Et nous réaffirmerons que, comme nous venons de le démontrer, un ordre professionnel n'est pas pertinent pour les enseignantes et enseignants du Québec.

8 mai 2002
*****************************************

Ce texte date de quelques années et il ne m'apparaît pas que la position ait changé. Depuis mon retrait de l'enseignement, je ne saurais dire.
Finalement je comprends que le syndicat dit faire la job qu'un Ordre professionnel ferait.

Je suis sidérée :eek:

La raison d'exister d'un syndicat c'est quoi ?
Réponse : Protéger ses membres...




:chepa: Finalement, qui veille à la protection du public? (Et on parle d'enfants ici en l'occurence)
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

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Re: La réforme scolaire

Message par Panda »

Beppo a écrit : [...]


J'imagine que si nous devions lire tous les sujets concernant les profs qui sont « poches » on n'est pas sorti de l'auberge...

Malgré un ordre professionnel pour les différentes professions existantes, sommes-nous à l'abri de la médiocrité? Pas plus.

Dans ma carrière, j'ai connu des directions qui réglaient les problèmes de façon adéquate. J'ai aussi connu des directions qui favorisaient l'enfant mais de façon prudente et avisée. S'il fallait ajouter un nouveau palier pour règler les problèmes dans une école, je me demande bien quand tu vas le règler s'il faut attendre...

Je suis favorable à l'idée car il arrive que la direction qui cotoie quotidiennement l'enseignant se retrouve, soit en conflit d'intérêt, soit en conflit avec les autres enseignants qui sont chums avec le fautifs, soit aux prises avec des considérations syndicales, soit elle baisse les bras en ayant hâte que l'année finisse.


La direction d'école ne peut être totalement neutre. Il y a pleins d'enjeux qui dictent ses moves (et ce peut être aussi basic que le manque de remplaçantes, que son désir de ne pas faire de vagues pour aller diriger une plus grosse école - lire promotion )
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

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