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Fonte rapide des glaciers himalayens: Oups, oubliez ça!
Le Blogue du QL Aujourd'hui, Le Québécois Libre
par Martin Masse
Les glaciers de l'Himalaya constituent la plus importante masse de glace sur Terre en dehors des calottes polaires. Depuis des années, leur présumée fonte rapide et leur disparition prévue vers 2035 ou même plus tôt constituent l'une des nouvelles écocatastrophistes préférées des militants fascistes verts et des médias réchauffistes du monde entier, avec les ours polaires qui se noient et les îles du Pacifique englouties dans l'océan.
Chez nous, Le Devoir reprenait un article (
http://www.ledevoir.com/international/a ... -de-l-asie" onclick="window.open(this.href);return false; )du Monde sur le sujet récemment. La Presse y a consacré de nombreux papiers (
http://www.cyberpresse.ca/search/recher ... a.y=7#1068" onclick="window.open(this.href);return false; )ces derniers mois. Alors que le cirque réchauffiste se poursuivait à Copenhague, le journal belge L'Echo publiait cette dépêche (
http://www.lecho.be/actualite/internati ... 84-590.art" onclick="window.open(this.href);return false; )de l'AFP citant un militant du World Wildlife Fund selon lequel «Les négociations de Copenhague auront d'énormes répercussions sur la vie de centaines de millions de personnes habitant à l'embouchure des rivières issues de l'Himalaya et qui sont déjà dans une grande pauvreté».
Sur ce blogue, lutopium, un commentateur régulier, nous rapportait dans un fil de discussion il y a quelques mois les propos (
http://www.leblogueduql.org/2009/10/cha ... bf6c82970b" onclick="window.open(this.href);return false; ) d'un soi-disant rédacteur scientifique anonyme qu'il connaît, ayant une formation en science, selon qui «un milliard de personnes risquent de mourir de soif» lorsque l'Himalaya aura fondu. Et notre ayatollah de déclarer que «Toute personne qui met en doute les conclusions et les avertissements du GIEC, autrement dit de la communauté scientifique, à l'égard du réchauffement climatique est soit un demeuré, soit un enragé. Et dans les deux cas, se sont des personnes complètement ignorantes et totalement irresponsables.»
Eh bien, on apprend ces jours-ci que les millions d'habitants de la région n'ont en fait rien à craindre puisque cette histoire n'est qu'un autre canular inventé par la clique de fraudeurs réchauffistes du GIEC.
Depuis un moment déjà, d'autres chercheurs émettaient des réserves à propos de la prédiction contenue dans le 4e Rapport (
http://www.ipcc.ch/publications_and_dat ... 0-6-2.html" onclick="window.open(this.href);return false; ) d'étape de 2007 du GIEC selon laquelle
Glaciers in the Himalaya are receding faster than in any other part of the world (see Table 10.9) and, if the present rate continues, the likelihood of them disappearing by the year 2035 and perhaps sooner is very high if the Earth keeps warming at the current rate. Its total area will likely shrink from the present 500,000 to 100,000 km2 by the year 2035 (WWF, 2005).
Mais comme il n'était pas possible de contester les Écritures saintes au sein de la secte réchauffiste, on entendait peu parler de ces voix dissidentes.
Au début de novembre, une étude exhaustive (
http://www.sciencemag.org/cgi/content/f ... siteid=sci" onclick="window.open(this.href);return false; ) commanditée par le ministère indien de l'Environnement et des Forêts apportait un autre son de cloche. Selon l'auteur, le glaciologiste Vijay Kumar Raina, même s'il est vrai que la couverture de glace sur la chaîne de montagne a diminué au cours du 20e siècle, soit depuis la fin du petit âge glaciaire précédent, rien ne permet de conclure qu'elle soit en voie de disparaître. Certains glaciers himalayens sont stables, d'autres s'étendent, d'autres encore rapetissent moins vite qu'auparavant.
Mais d'où vient donc la prédiction catastrophiste du GIEC? On le voit dans la citation ci-haut, d'un rapport de 2005 du World Wildlife Fund. Or, selon des reportages publiés dès décembre par la BBC , (
http://news.bbc.co.uk/2/hi/south_asia/8387737.stm" onclick="window.open(this.href);return false; ) puis par d'autres publications comme The New Scientist (
http://www.newscientist.com/article/dn1 ... claim.html" onclick="window.open(this.href);return false; ) la semaine dernière et le Times de Londres ( hier, la prédiction n'est en fait appuyée sur aucune étude sérieuse.
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/e ... 991177.ece" onclick="window.open(this.href);return false; )
Tout a débuté lorsqu'un glaciologue indien, Syed Hasnain, a déclaré dans une entrevue (
http://www.newscientist.com/article/mg1 ... d-out.html" onclick="window.open(this.href);return false; ) au New Scientist en 1999 que les glaciers himalayens pourraient disparaître dès 2035. M. Hasnain n'a pas la suite jamais répété cette assertion dans un article scientifique et affirme aujourd'hui que son commentaire de l'époque n'était que de la «spéculation».
En 2005, un rapport (
http://assets.panda.org/downloads/himal ... rt2005.pdf" onclick="window.open(this.href);return false; ) consacré au retrait des glaciers dans la chaîne himalayenne publié par les fascistes verts du WWF reprenait toutefois le commentaire de M. Hasnain. Et hop, le même commentaire se retrouve deux ans plus tard, transformé en vérité scientifique, dans le rapport du GIEC.
Interrogé à ce sujet par le New Scientist, le principal auteur du chapitre du GIEC, le glaciologue Murari Lal, nie que le GIEC puisse s'être trompé au sujet des glaciers de l'Himalaya. Selon lui, «les auteurs du GIEC ont fait exactement ce qu'on attendait d'eux. Nous nous sommes appuyé dans une assez large mesure sur de la littérature scientifique grise [qui n'a pas été révisée par des pairs], incluant le rapport du WWF. S'il y a une erreur, elle vient de la déclaration du Dr Hasnain et non des auteurs du GIEC.»
M. Hasnain rejette quant à lui cette accusation et blâme le GIEC. Il répète n'avoir jamais mentionné la date de 2035 dans un rapport scientifique, puisqu'aucune revue scientifique n'aurait accepté une telle donnée spéculative, et ajoute qu'«Il n'est pas approprié pour le GIEC d'inclure des références venant de magazines populaires ou de journaux».
Édifiant, n'est-ce pas? Voilà comment la «science du climat» avance dans nos très sérieuses instances onusiennes qui étudient la question, avec les milliards de dollars dont elles disposent. Un chercheur spécule à voix haute lors d'une entrevue. Un organisme militant reprend ses propos. Et le GIEC en fait une vérité d'Évangile quelques années plus tard, sans aucune vérification. Puis, les médias complaisants du monde entier relaient la nouvelles. Des centaines de «climatologues» très sérieux ont lu le document et personne n'a relevé l'erreur, qui touche pourtant l'un des phénomènes les plus importants liés au prétendu réchauffement, autant sur le plan symbolique qu'au regard de ses potentielles conséquences sur les populations.
Notre «rédacteur scientifique» anonyme - et ses nombreux collègues qui font de la propagande réchauffistes dans nos médias - vont-ils maintenant publier une mise au point?
Qui sont les véritables demeurés et enragés dans toute cette histoire?