c'est un peu le principe de l'utilisateur payeur et pourquoi pas ? de prime abord ça m'apparait plus équitable .Ely a écrit : Si on parle d'autre chose que des coupures... Moi je serais pour les routes payantes et le taxage de l'eau.
Québec dans le rouge
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Re: Québec dans le rouge
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Re: Québec dans le rouge
Ely a écrit : [...]
Les libéraux sont pas mieux que les péquiste tu as raison. Mais demande à ceux qui ont perdu leur économies si le problème est réglé pour eux.... c'est pas le PQ qui va les aider à ravoir leur argent.
Effectivement, mais le PQ est loin d'être LA seule cause de se scandale....... mais si ça te fait du bien de le voir ainsi.... have fun.....



Il y a Vincent Lacroix qui à fait 4 jour de prison et qui doit garder quelque part une partie des profits sans que qui que ce soit puisse rien y faire...... il y a les complices de Vincent Lacroix dont leurs avocats viennent de faire annuler un procès de 7 millions de dollars, il y a l'AMF qui avait accrédité Lacroix, il y a la caisse de dépôt qui avait investi dans Norbourg....... donc.....ee........ j'sais ben que Pauline à le dos large........ mais faut voir la cause dans son ensemble........
Re: Québec dans le rouge
Ely a écrit : [...]
Au contraire, le PQ à encore beaucoup à voir avec Norbourg. C'est Pauline Marois elle-même qui en 2001 lorsqu'elle était ministre des finances qui a accordée un prêt de 1 million à Lacroix pour se sortir de la faillite. On connait la suite, c'est après ce prêt qu'il a réussis à flouer des milliers de Québécois.
Et avant..... il a toujours fourré du monde...... et il en fourrera encore...... et ça même pas l'air bon...


Re: Québec dans le rouge
Ely a écrit : Si on parle d'autre chose que des coupures... Moi je serais pour les routes payantes et le taxage de l'eau.
Je sais pas, faudrait évaluer tout ça.... mais si je ne m'abuse, le taxage d'eau est de l'ordre municipale..... et non provinciale.... bon, j'imagine quand même que par ricochet, le provinciale y trouverait son compte.....
Dernière modification par Placeress le mer. janv. 27, 2010 1:35 pm, modifié 1 fois.
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Re: Québec dans le rouge
Les municapilités perçoivent déjà une taxe d'eau mais je pense qu'on veut parler ici d'installer des compteurs afin d'éviter le gaspillage.Placeress a écrit : [...]
Je sais pas, faudrait évaluer tout ça.... mais si je ne m'abuse, le taxage d'eau est de l'ordre municipale..... et non provinciale.... bon, j'imagine quand même que par ricochet, le provinciale y trouverait son compte.....
Regarder de plus près la vente d'eau embouteillée, l'eau est une ressource précieuse il serait grandement temps que l'on y porte une attention particulière.
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Re: Québec dans le rouge
Et taxe sur la mauvaise bouffe. C'est pas normal que le lait coûte plus cher que le pepsi.Ely a écrit : Si on parle d'autre chose que des coupures... Moi je serais pour les routes payantes et le taxage de l'eau.
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Re: Québec dans le rouge
Tout à fait d'accord, quand on parle de s'attaquer aux soins de santé c'est par là qu'il faut commencer.Acrux a écrit : [...]
Et taxe sur la mauvaise bouffe. C'est pas normal que le lait coûte plus cher que le pepsi.
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Re: Québec dans le rouge
Acrux a écrit : [...]
Et taxe sur la mauvaise bouffe. C'est pas normal que le lait coûte plus cher que le pepsi.









Os-----...... Acrux........ je suis TELLEMENT d'accord avec toi....... je te




Re: Québec dans le rouge
Placeress a écrit : [...]
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Os-----...... Acrux........ je suis TELLEMENT d'accord avec toi....... je te![]()
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Moi aussi je trouve donc que ça ne fait pas de sens mais si on y regarde de plus près il faudrait pour commencer une autre petite enquête publique sur le monopole de l'UPA en accord avec les gouvernements.........quand tu n'as pas de concurence, les prix montent et ça explique en grande partie le prix surévalué du lait.
Re: Québec dans le rouge
Mon chum m'aimera pas mais .... je suis toute à fait d'accordAcrux a écrit : [...]
Et taxe sur la mauvaise bouffe. C'est pas normal que le lait coûte plus cher que le pepsi.

Re: Québec dans le rouge
Ça m'a particulièrement frappé l'autre jour......
Je me fais une mini épicerie de bon truc......... ça me coute 60 $
Le gars en avant de moi avait le table de commande pleine à craqué de liqueurs et de chips, de pizz, etc....... et ça lui à couté 38 $.........
Je suis en accord avec toi Tubérale, y'a vraiment une magouille quelque part.....
J'ai écouté le film Les Alimenteurs....... ça fait vraiment peur......
Je me fais une mini épicerie de bon truc......... ça me coute 60 $
Le gars en avant de moi avait le table de commande pleine à craqué de liqueurs et de chips, de pizz, etc....... et ça lui à couté 38 $.........



Je suis en accord avec toi Tubérale, y'a vraiment une magouille quelque part.....
J'ai écouté le film Les Alimenteurs....... ça fait vraiment peur......
Re: Québec dans le rouge
Ely a écrit : [...]
Au contraire, le PQ à encore beaucoup à voir avec Norbourg. C'est Pauline Marois elle-même qui en 2001 lorsqu'elle était ministre des finances qui a accordée un prêt de 1 million à Lacroix pour se sortir de la faillite. On connait la suite, c'est après ce prêt qu'il a réussis à flouer des milliers de Québécois.
Ça ne fait pas du PQ des fraudeurs pour autant. Si Lacroix a réussit à flouer tant de gens intelligents, pourquoi n'aurait-il pas été capable de flouer aussi le gouvernement?
Re: Québec dans le rouge
Entrevue intéressante... 
http://www.985fm.ca/chmp/audio/audiopla ... 270113.mp3" onclick="window.open(this.href);return false;

http://www.985fm.ca/chmp/audio/audiopla ... 270113.mp3" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Québec dans le rouge
«Dégraisser» avant de taxer plus, propose le PQ
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, demande au gouvernement Charest de «dégraisser» l'État avant d'augmenter la TVQ, les impôts ou les tarifs de certains services publics. Elle propose l'abolition des 18 agences régionales de la santé et veut des sociétés d'État plus performantes.
Vingt-quatre heures après avoir qualifié d'«un peu élevées» les demandes salariales des employés de l'État, Pauline Marois a fait une autre déclaration, hier, qui risque de provoquer des grincements de dents dans les syndicats, alliés naturels du PQ.
Mme Marois appuie plusieurs des conclusions du deuxième fascicule du comité consultatif sur l'économie et les finances publiques qui a été publié hier. Ce groupe, créé par le ministre des Finances, Raymond Bachand, est composé des économistes Pierre Fortin, Luc Godbout, Claude Montmarquette et Robert Gagné.
«Il y a des idées intéressantes. Oui, il y en a de l'efficacité à retrouver dans nos grandes entreprises, qu'il s'agisse d'Hydro-Québec et de la SAQ», a affirmé Mme Marois en conférence de presse, hier, à la fin d'une réunion de deux jours des députés de son parti à Orford.
Le critique du PQ en matière de finances, Nicolas Marceau, a souligné qu'Hydro-Québec est peu performante par rapport à des entreprises du même genre. La société d'État doit «s'approprier le message que les Québécois en veulent pour leur argent. À Hydro-Québec, il y a une culture... C'est dur à décrire, mais on ne semble pas recevoir ce message-là, qu'il faut resserrer la gestion», a-t-il dit.
Pour Pauline Marois, les agences régionales «n'ont quasiment plus de responsabilité». Les 95 centres de la santé et des services sociaux jouent un rôle plus important aujourd'hui, de telle sorte que «c'est gérable sans qu'il y ait une structure intermédiaire entre le Ministère et eux».
«Il pourrait y avoir des services gouvernementaux très allégés qui fassent la relation, mais ce n'est pas nécessaire de conserver» les agences, a-t-elle ajouté. «On pourrait dégraisser de ce côté-là», sans réduire les services aux citoyens.
Le PQ avait demandé dans le passé au gouvernement Charest de profiter de la baisse de la TPS au fédéral pour augmenter la TVQ. Pauline Marois juge que cette mesure doit être écartée pour le moment puisque la reprise économique est encore bien «timide». «Avant d'aller piger dans les poches des citoyens, le gouvernement devrait regarder dans sa propre cour. Les économistes (du comité consultatif) ont été clairs: il y a plusieurs endroits où le gouvernement pourrait faire des économies. Six cents millions à la santé, ce n'est pas rien. Avant une hausse de la TVQ, c'est le ménage qu'on devrait faire, éliminer les gaspillages.»
Au cours de la prochaine session parlementaire, qui débute le 9 février, le PQ reviendra à la charge sur «les questions éthiques qui continuent de ronger la crédibilité du gouvernement Charest». Elle demande toujours à David Whissell de démissionner de son poste de député d'Argenteuil s'il refuse de se défaire de sa participation à l'entreprise d'asphaltage ABC Rive-Nord. De son côté, le député de Rivière-du-Loup, Jean D'Amour, doit selon elle se retirer du caucus libéral puisqu'il pourrait être visé par le rapport d'enquête du Commissaire au lobbyisme au sujet d'infractions commises par la firme d'ingénierie BPR.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... -le-pq.php" onclick="window.open(this.href);return false;
--------------------------------
pincez-moi quelqu'un !!!!!!!!! est-ce que le gros bon sens aurait finit par forcer la porte de l'Assemblée nationale ?
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, demande au gouvernement Charest de «dégraisser» l'État avant d'augmenter la TVQ, les impôts ou les tarifs de certains services publics. Elle propose l'abolition des 18 agences régionales de la santé et veut des sociétés d'État plus performantes.
Vingt-quatre heures après avoir qualifié d'«un peu élevées» les demandes salariales des employés de l'État, Pauline Marois a fait une autre déclaration, hier, qui risque de provoquer des grincements de dents dans les syndicats, alliés naturels du PQ.
Mme Marois appuie plusieurs des conclusions du deuxième fascicule du comité consultatif sur l'économie et les finances publiques qui a été publié hier. Ce groupe, créé par le ministre des Finances, Raymond Bachand, est composé des économistes Pierre Fortin, Luc Godbout, Claude Montmarquette et Robert Gagné.
«Il y a des idées intéressantes. Oui, il y en a de l'efficacité à retrouver dans nos grandes entreprises, qu'il s'agisse d'Hydro-Québec et de la SAQ», a affirmé Mme Marois en conférence de presse, hier, à la fin d'une réunion de deux jours des députés de son parti à Orford.
Le critique du PQ en matière de finances, Nicolas Marceau, a souligné qu'Hydro-Québec est peu performante par rapport à des entreprises du même genre. La société d'État doit «s'approprier le message que les Québécois en veulent pour leur argent. À Hydro-Québec, il y a une culture... C'est dur à décrire, mais on ne semble pas recevoir ce message-là, qu'il faut resserrer la gestion», a-t-il dit.
Pour Pauline Marois, les agences régionales «n'ont quasiment plus de responsabilité». Les 95 centres de la santé et des services sociaux jouent un rôle plus important aujourd'hui, de telle sorte que «c'est gérable sans qu'il y ait une structure intermédiaire entre le Ministère et eux».
«Il pourrait y avoir des services gouvernementaux très allégés qui fassent la relation, mais ce n'est pas nécessaire de conserver» les agences, a-t-elle ajouté. «On pourrait dégraisser de ce côté-là», sans réduire les services aux citoyens.
Le PQ avait demandé dans le passé au gouvernement Charest de profiter de la baisse de la TPS au fédéral pour augmenter la TVQ. Pauline Marois juge que cette mesure doit être écartée pour le moment puisque la reprise économique est encore bien «timide». «Avant d'aller piger dans les poches des citoyens, le gouvernement devrait regarder dans sa propre cour. Les économistes (du comité consultatif) ont été clairs: il y a plusieurs endroits où le gouvernement pourrait faire des économies. Six cents millions à la santé, ce n'est pas rien. Avant une hausse de la TVQ, c'est le ménage qu'on devrait faire, éliminer les gaspillages.»
Au cours de la prochaine session parlementaire, qui débute le 9 février, le PQ reviendra à la charge sur «les questions éthiques qui continuent de ronger la crédibilité du gouvernement Charest». Elle demande toujours à David Whissell de démissionner de son poste de député d'Argenteuil s'il refuse de se défaire de sa participation à l'entreprise d'asphaltage ABC Rive-Nord. De son côté, le député de Rivière-du-Loup, Jean D'Amour, doit selon elle se retirer du caucus libéral puisqu'il pourrait être visé par le rapport d'enquête du Commissaire au lobbyisme au sujet d'infractions commises par la firme d'ingénierie BPR.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... -le-pq.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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pincez-moi quelqu'un !!!!!!!!! est-ce que le gros bon sens aurait finit par forcer la porte de l'Assemblée nationale ?

Re: Québec dans le rouge




Les agences de santé....

Bon j'exagère...... mais c'est tellement lourd...... et tellement déconnecté.....
Re: Québec dans le rouge
Je ne taxerais pas l'eau des entreprises qui en ont besoin pour la faire fonctionner , mais les embouteilleurs d'eau , ça oui ! Ça tu du bon sens de voler notre eau pour la revendre surtout des compagnies étrangères.... 

[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
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Re: Québec dans le rouge
Difficile à comprendre aussi que l'eau soit plus chère que le pétrole lorsqu'acheté en bouteille et qu'elle ne soit, ni taxée plus lourdement, ni nationalisée, bref parfois nous cherchons partout sauf ce qui saute aux yeux.Rénatane a écrit : Je ne taxerais pas l'eau des entreprises qui en ont besoin pour la faire fonctionner , mais les embouteilleurs d'eau , ça oui ! Ça tu du bon sens de voler notre eau pour la revendre surtout des compagnies étrangères....
[color=#000080]Comme il est doux, à travers les brumes, de voir naître l'étoile..
[size=85]Baudelaire[/size][/color]
[size=85]Baudelaire[/size][/color]
Re: Québec dans le rouge
en plus de tous les déchets qu'elles génèrent ( les bouteilles )unpeucommeavant a écrit : [...]
Difficile à comprendre aussi que l'eau soit plus chère que le pétrole lorsqu'acheté en bouteille et qu'elle ne soit, ni taxée plus lourdement, ni nationalisée, bref parfois nous cherchons partout sauf ce qui saute aux yeux.
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Re: Québec dans le rouge
unpeucommeavant a écrit : [...]
Difficile à comprendre aussi que l'eau soit plus chère que le pétrole lorsqu'acheté en bouteille et qu'elle ne soit, ni taxée plus lourdement, ni nationalisée, bref parfois nous cherchons partout sauf ce qui saute aux yeux.


Re: Québec dans le rouge
Finances publiques
Une approche différente de la dette
Mise à jour : 04/03/2010 19h56
Est-ce que le gouvernement du Québec fait fausse route en utilisant les données de la dette brute comme le fait un document du ministère des Finances publié dans les dernières semaines?
Plusieurs pensent que oui et certains accusent même Québec de noircir le portrait volontairement afin de justifier son austérité budgétaire.
Un document du ministère des Finances publié sur le site fait une analyse de la dette des Québécois. On y compare notamment la dette brute et la dette nette. Le gouvernement a décidé d’utiliser la méthode de calcul de l’OCDE en utilisant la dette brute qui correspond à 94 % du produit intérieur brut (PIB).
Ce pourcentage place le Québec en fond de grille alors qu’il est dans le même peloton que la Grèce (102,6%) qui vit des moments difficiles à l’heure actuelle alors qu’une dette astronomique a plombé l’économie du pays. La province est plus endettée que la France (75,2%) et le Portugal (75,2%). Dans le document, le classement en fonction de la dette nette qui prend en considération les actifs de l’État n’est pas pris en compte.
Ce calcul ne fait pas l’affaire d’un collectif d’économistes qui s’appelle Économie Autrement dont Louis Gill, ex-professeur à l’UQAM.
«La dette brute ne donne pas du tout le portrait des finances du Québec. On ne peut absolument pas se limiter à ces données», a-t-il estimé en entrevue.
Selon ses calculs, cette dette nette du Québec avoisinerait les 41 %. Ce calcul prend en compte les différents actifs financiers québécois dont ceux de la Régie des rentes ou sa part d’actifs au fédéral (environ 20%).
Avec ce calcul, la dette du Québec se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE et non dans la catégorie des cancres. Un tout autre portrait qui reflète «beaucoup mieux la réalité».
«Notre dette n’est pas aussi dramatique que l’on veut bien nous le dire surtout lorsqu’elle est compensée par des actifs. À l’époque de Duplessis, il n’y avait pas de dette, mais il n’y avait rien dans la société. Aussi, on ne doit pas oublier que notre endettement a servi à instruire des gens et nous a permis d’avoir des services de qualité. Et ce n’est pas quantifiable», soutient M. Gill.
Les économistes croient également sur le pourcentage de la «bonne dette» (celle qui permet d’avoir des infrastructures) est de 60 % alors que la «mauvaise dette» est de 40 %, une vision différente du gouvernement, soutiennent-ils.
Dans une lettre ouverte publiée dans un quotidien montréalais hier, un ancien membre du cabinet du Bloc québécois Stéphane Gobeil affirme que Québec utilise «des chiffres tordus». Il donne l’exemple de la Norvège qui avait une dette brute à 56 % de son PIB en 2008. Mais en considérant les centaines de milliards de dollars acquis dans une cagnotte, la Norvège a une dette nette de moins de 125 % de son PIB.
Le comité des sages a une vue à court terme
Un autre signataire du collectif, Bernard Élie partage son avis. Il constate que les chiffres utilisés dans les dernières semaines autant que les propositions du «comité des sages» engagé par le ministre des Finances Raymond Bachand en vue d’un effort pour redresser les finances publiques dressent un portrait «alarmiste».
«Je crois qu’on exagère énormément le problème de la dette. Il faut s’y attarder, mais des problèmes comme la diminution des services publics et le décrochage scolaire sont beaucoup plus criants à mes yeux», affirme-t-il.
Le collectif affirme également que les spécialistes économistes ont une vision à très court terme. «Le comité qui a été engagé par le ministre doit revenir à l’équilibre budgétaire en 2013-2014. Ils doivent trouver des solutions rapides et cela se ressent dans les propositions», conclut M. Élie.
D’autres, comme l’Institut de recherche de l’économie contemporaine (IREC), affirment que l’exercice du gouvernement est flou, car il repose «précisément sur l’absence de paramètres clairs».
«On a noirci le trait pour rendre plus acceptables des propositions qui sont appuyées sur des convictions idéologiques plus que sur des faits», a souligné jeudi le président de l’IREC, Robert Laplante.
(Agence QMI)
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 95604.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une approche différente de la dette
Mise à jour : 04/03/2010 19h56
Est-ce que le gouvernement du Québec fait fausse route en utilisant les données de la dette brute comme le fait un document du ministère des Finances publié dans les dernières semaines?
Plusieurs pensent que oui et certains accusent même Québec de noircir le portrait volontairement afin de justifier son austérité budgétaire.
Un document du ministère des Finances publié sur le site fait une analyse de la dette des Québécois. On y compare notamment la dette brute et la dette nette. Le gouvernement a décidé d’utiliser la méthode de calcul de l’OCDE en utilisant la dette brute qui correspond à 94 % du produit intérieur brut (PIB).
Ce pourcentage place le Québec en fond de grille alors qu’il est dans le même peloton que la Grèce (102,6%) qui vit des moments difficiles à l’heure actuelle alors qu’une dette astronomique a plombé l’économie du pays. La province est plus endettée que la France (75,2%) et le Portugal (75,2%). Dans le document, le classement en fonction de la dette nette qui prend en considération les actifs de l’État n’est pas pris en compte.
Ce calcul ne fait pas l’affaire d’un collectif d’économistes qui s’appelle Économie Autrement dont Louis Gill, ex-professeur à l’UQAM.
«La dette brute ne donne pas du tout le portrait des finances du Québec. On ne peut absolument pas se limiter à ces données», a-t-il estimé en entrevue.
Selon ses calculs, cette dette nette du Québec avoisinerait les 41 %. Ce calcul prend en compte les différents actifs financiers québécois dont ceux de la Régie des rentes ou sa part d’actifs au fédéral (environ 20%).
Avec ce calcul, la dette du Québec se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE et non dans la catégorie des cancres. Un tout autre portrait qui reflète «beaucoup mieux la réalité».
«Notre dette n’est pas aussi dramatique que l’on veut bien nous le dire surtout lorsqu’elle est compensée par des actifs. À l’époque de Duplessis, il n’y avait pas de dette, mais il n’y avait rien dans la société. Aussi, on ne doit pas oublier que notre endettement a servi à instruire des gens et nous a permis d’avoir des services de qualité. Et ce n’est pas quantifiable», soutient M. Gill.
Les économistes croient également sur le pourcentage de la «bonne dette» (celle qui permet d’avoir des infrastructures) est de 60 % alors que la «mauvaise dette» est de 40 %, une vision différente du gouvernement, soutiennent-ils.
Dans une lettre ouverte publiée dans un quotidien montréalais hier, un ancien membre du cabinet du Bloc québécois Stéphane Gobeil affirme que Québec utilise «des chiffres tordus». Il donne l’exemple de la Norvège qui avait une dette brute à 56 % de son PIB en 2008. Mais en considérant les centaines de milliards de dollars acquis dans une cagnotte, la Norvège a une dette nette de moins de 125 % de son PIB.
Le comité des sages a une vue à court terme
Un autre signataire du collectif, Bernard Élie partage son avis. Il constate que les chiffres utilisés dans les dernières semaines autant que les propositions du «comité des sages» engagé par le ministre des Finances Raymond Bachand en vue d’un effort pour redresser les finances publiques dressent un portrait «alarmiste».
«Je crois qu’on exagère énormément le problème de la dette. Il faut s’y attarder, mais des problèmes comme la diminution des services publics et le décrochage scolaire sont beaucoup plus criants à mes yeux», affirme-t-il.
Le collectif affirme également que les spécialistes économistes ont une vision à très court terme. «Le comité qui a été engagé par le ministre doit revenir à l’équilibre budgétaire en 2013-2014. Ils doivent trouver des solutions rapides et cela se ressent dans les propositions», conclut M. Élie.
D’autres, comme l’Institut de recherche de l’économie contemporaine (IREC), affirment que l’exercice du gouvernement est flou, car il repose «précisément sur l’absence de paramètres clairs».
«On a noirci le trait pour rendre plus acceptables des propositions qui sont appuyées sur des convictions idéologiques plus que sur des faits», a souligné jeudi le président de l’IREC, Robert Laplante.
(Agence QMI)
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 95604.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»