Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Votre tribune, la parole est à vous! Débattez d'idées, d'opinions, de sujets chauds de l'actualité ... bref place aux discussions.
Boule à mites
Seigneur de la Causerie
Messages : 9083
Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Boule à mites »

Red K a écrit : Au lieu de changer l'orthographe de certains mots comme oignon pour ognon, je trouve que l'académie n'a pas osé trop trop.

Ce n'est pas nécessaire de se compliquer le vie comme on le fait avec le langue français. Un chose facilement réalisable (mais qui prendrait probablement un ou deux générations avant que le changement soit total) est l'abolition du féminin et du masculin. Chose totalement ridicule d'avoir ''un'' banc masculin et ''une'' chaise féminine. De plus que ''la'' chaise féminine est hermaphrodite avec ''son'' dossier et ''le'' banc avec ''sa'' patte. Voilà le plus inutile et ridicule du langue français.

Utilisons les Le, Un, Du, Mon, Ton, Son etc. comme invariable et laissons tomber les La, Une, De La, Ma, Ta, Sa etc.

Je ne pense pas que l'utilisation d'un genre invariable déguise tant que ça le langue. C'est un question d'habitude qui pourrait se prendre assez facilement, et notre langue serait aussi moins un casse-tête à apprendre par les anglophones et autres allophones qui s'arrachent les cheveux pour comprendre le signification du genre d'un mot. Ce qui donnerait pour résultat que plus de gens apprendrait plus facilement le français.

Alors, je pars le vague et dorénavant, je ne m'exprimerai qu'en genre invariable lorsque j'écrirai. :)
Il y a plein d'autres langues dans lesquelles tout est masculin ou féminin. Il y a même des langues dans lesquelles il y a le neutre en plus, comme en allemand (et en plus, on tient compte du genre de la personne qui possède, je te laisse imaginer les possibilités!). Je ne pense pas que le problème est là. Je pense que c'est tout simplement une question de motivation. On dirait que de bien écrire, ce n'est important pour presque personne. Je ne comprends pas et je ne comprendrai jamais.

Au fait, est-ce que le monde anglophone en général est tellement mieux? J'en remarque des belles en anglais aussi sur Internet (et de la part de gens dont c'est la langue maternelle).

Édité: oups, j'avais pas (encore) vu que kolem avait dit la même chose que moi! :gla:
Dernière modification par Boule à mites le mer. nov. 25, 2009 9:03 pm, modifié 1 fois.
Boule à mites
Seigneur de la Causerie
Messages : 9083
Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Boule à mites »

Cass! a écrit : Mais pourquoi est-il aussi nécessaire de savoir bien écrire a la perfection?

Si je retourne juste une génération en arriere tout mes grands parents (j'en ai 3 kit loll famille reconsitué oblige) et aucun des 6 ne savait écrire comme il faut! Pourtant ils ont fait une super belle vie, remplis de joie, de bonheur et ils sont mort heureux ?

La seule génération qui a su bien écrire est celle de mon pere entre 55 et 75 ans, parce que les pretres leur rentrait ca dans le crane a coup de regles!

Aujourd'hui parfois j'ai l'impression que si tu sais pas bien écrire ta vie est foutu, ben voyons, pour ma part je sais qu'en disant que l'écriture n'est pas importante pour moi et que je fais des fautes et que je m'en fou vous allez me juger, pourtant je suis une dévoreuse de livre, je suis queqlqu'un qui s'intéresse a tout, qui aime etre informé, j'ai une bibliotheque qui rendrait heureux un village au complet, c'est juste que pour moi passer 2 minutes a me demander si ca prend un s ou pas c'est une perte de temps! J'Écris bien quand meme, y a un minimum acceptable, mon ado de 14 ans des fois s'en est illisible ca j'en conviens c'est inaceptable.

Je me demande a quelques part si on en fait pas fausse route en mettant autent d'emphase sur cette fichu écriture.

Mon texte est lisible, j'ose espéré intéressant, pourtant il est bourré de faute mais le message passe pareil ce n'est pas ca l'important?
Personne ne peut exprimer une idée plus clairement que ce que sa maîtrise de la langue lui permet d'écrire.

Il y a simplement des situations où c'est plus évident que dans d'autres. Écrire sur un forum, ce n'est pas trop mal parce qu'on se parle entre nous un peu comme on le ferait face à face.

Cependant, même pour écrire un texte d'opinion relativement simple dans un journal, pour lequel il faut aller droit au but, ça prend une bonne habileté. C'est encore plus vrai pour plein de travaux rendu au CÉGEP et à l'université. Quand on est supposé synthétiser des travaux de recherches, on se retrouve vite confronté à nos limites. L'idée qu'on veut exprimer ne peut tout simplement pas être meilleure que notre qualité de langue. Rendu là, nos limites nous sautent au visage, c'est clair. ;)

D'ailleurs, j'ajouterais que même au travail, avec la multiplication des ordinateurs, il faut de plus en plus savoir écrire. Essayer de travailler à partir des indications de quelqu'un qui a formulé ses besoins tout croche, ça peut être drôlement frustrant et dans certains cas, impossible.
Avatar de l’utilisateur
fleurissimo
Manitou de la Parlotte
Messages : 1731
Inscription : sam. juil. 31, 2004 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par fleurissimo »

Boule à mites a écrit : [...]

Personne ne peut exprimer une idée plus clairement que ce que sa maîtrise de la langue lui permet d'écrire.
Il y a simplement des situations où c'est plus évident que dans d'autres. Écrire sur un forum, ce n'est pas trop mal parce qu'on se parle entre nous un peu comme on le ferait face à face.

Cependant, même pour écrire un texte d'opinion relativement simple dans un journal, pour lequel il faut aller droit au but, ça prend une bonne habileté. C'est encore plus vrai pour plein de travaux rendu au CÉGEP et à l'université. Quand on est supposé synthétiser des travaux de recherches, on se retrouve vite confronté à nos limites. L'idée qu'on veut exprimer ne peut tout simplement pas être meilleure que notre qualité de langue. Rendu là, nos limites nous sautent au visage, c'est clair. ;)

D'ailleurs, j'ajouterais que même au travail, avec la multiplication des ordinateurs, il faut de plus en plus savoir écrire. Essayer de travailler à partir des indications de quelqu'un qui a formulé ses besoins tout croche, ça peut être drôlement frustrant et dans certains cas, impossible.
:jap: :jap: Wow !! que tout ça est bien dit !
[color=#0000FF][b]le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin[/b][/color]
Boule à mites
Seigneur de la Causerie
Messages : 9083
Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Boule à mites »

Merci fleurissimo. :)

C'est pas que j'ai envie de parler toute seule mais puisque les idées me viennent, aussi bien me lancer! :lol:

Quand je lis des trucs du genre "les étudiants ont de bonnes idées, le fond est bon, c'est la forme qui est le problème", j'ai bien peur qu'on simplifie un peu trop. C'est probablement vrai jusqu'à un certain point, mais enfin, je ne sais pas comment ça se passe dans la tête des étudiants dont on a tiré des statistiques, mais j'ai un exemple en tête qui m'incite à trouver qu'il y a des limites à ce raisonnement: c'est ma façon de m'exprimer en français comparativement à l'anglais. J'ai déjà participé à des discussions dans le genre de celles qu'on tient ici sur le Dôme en anglais. Je suis la même personne, j'exprime les mêmes idées mais ça ne se traduit pas toujours dans la réalité, si vous me permettez l'expression! ;) J'arrive à me faire bien comprendre en anglais même si mon anglais n'est clairement pas celui de quelqu'un qui a grandi dans cette langue. Ça n'empêche pas que quand j'écris en anglais, j'ai un peu l'impression de régresser au temps où j'étais à peu près en secondaire 1. Ça ne paraît pas si je parle de la pluie et du beau temps, mais si je veux entrer dans un débat politique, les nuances sont moins là, les idées vont moins directement au but, j'ai moins de punch et je le constate aussi dans la façon dont on me répond, je suis obligée de réexpliquer mon idée parfois pour donner plus de détails sur ce que je pense, ce qui se produit plus rarement en français.

Parfois je me dis que si mon français était limité au même point que mon anglais, je ne me rendrais probablement même pas compte qu'il me manquerait vraiment quelque chose, parce que je n'aurais pas connu mieux. On peut sûrement vivre heureux en ne maîtrisant pas bien une langue à l'écrit, mais il me semble que c'est tellement mieux quand on est capable de dire ce qu'on veut comme on le veut (le plus possible du moins). Je ne peux pas croire que la personne qui se sert d'un ordi n'a pas besoin de savoir choisir ses mots une fois de temps en temps dans un courriel envoyé à un proche, un ami ou même un patron, même pour des choses tout à fait banales parfois, juste pour ne pas que ce qu'on dit risque d'être mal compris, mal interprété... Plus c'est facile, plus ça donne de la liberté! :)

Enfin, personnellement je trouve qu'il vaut mieux maîtriser bien UNE langue que d'essayer d'en connaître plusieurs plus ou moins bien. À quelque part, quand tu as une idée et que tu es capable de l'exprimer dans au moins une langue, tu sais que tu la maîtrises. C'est un peu comme le feeling qu'on a quand on pense qu'on comprend quelque chose et qu'en tentant de l'expliquer à quelqu'un, on se rend compte qu'il nous en manquait un bout. Et au moins, quand on apprend l'anglais et qu'on maîtrise assez bien le français en partant, on sait distinguer "they're", "their" et "there" (et croyez-moi, c'est une erreur que je vois souvent de la part d'anglophones de naissance, parfois des universitaires). On ne le prononce pas comme si on avait appris l'anglais à 6 ans? So what? :p Au moins, on sait ce qu'on dit! :lol:
Avatar de l’utilisateur
Cass!
Caïd de la Causette
Messages : 904
Inscription : lun. janv. 12, 2009 3:14 pm

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Cass! »

Je comprend ton point de vu mais je pense que meme un journaliste pourrait avoir la plus belle plume du québec, connaitre des milliards de mots bien les organisé pour exprimer ses pensées et quand meme avoir un pietre francais, justement parce qu'il ne suffis que d'une touche correction ou meme un employé "correcteur" dans la boite pour qu'il paraisse matriser au plus haut point son francais alors qu'en fait il a une liste d,épicerie bourré de faute pareil comme la majorité des citoyen du Québec.

Nous croyons que les journalistes et les grand écrivains on un francais parfais mais je serais curieuse de discuter avec un correcteur de maison d'édition il en aurait peut etre de bien belle a nous raconter.

Est ce que de savoir que votre auteur favoris ou votre journaliste favoris doit se faire corriger ses fautes avant de publier le rendrait moins intéressant a vos yeux? Si oui je pense sincerement que vous passez a coté de quelques choses de plus profond qu'une simple faute d'orthographe.
Avatar de l’utilisateur
Acrux
Seigneur de la Causerie
Messages : 7411
Inscription : jeu. janv. 08, 2004 1:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Acrux »

Boule à mites a écrit : Merci fleurissimo. :)

C'est pas que j'ai envie de parler toute seule mais puisque les idées me viennent, aussi bien me lancer! :lol:

Quand je lis des trucs du genre "les étudiants ont de bonnes idées, le fond est bon, c'est la forme qui est le problème", j'ai bien peur qu'on simplifie un peu trop. C'est probablement vrai jusqu'à un certain point, mais enfin, je ne sais pas comment ça se passe dans la tête des étudiants dont on a tiré des statistiques, mais j'ai un exemple en tête qui m'incite à trouver qu'il y a des limites à ce raisonnement: c'est ma façon de m'exprimer en français comparativement à l'anglais. J'ai déjà participé à des discussions dans le genre de celles qu'on tient ici sur le Dôme en anglais. Je suis la même personne, j'exprime les mêmes idées mais ça ne se traduit pas toujours dans la réalité, si vous me permettez l'expression! ;) J'arrive à me faire bien comprendre en anglais même si mon anglais n'est clairement pas celui de quelqu'un qui a grandi dans cette langue. Ça n'empêche pas que quand j'écris en anglais, j'ai un peu l'impression de régresser au temps où j'étais à peu près en secondaire 1. Ça ne paraît pas si je parle de la pluie et du beau temps, mais si je veux entrer dans un débat politique, les nuances sont moins là, les idées vont moins directement au but, j'ai moins de punch et je le constate aussi dans la façon dont on me répond, je suis obligée de réexpliquer mon idée parfois pour donner plus de détails sur ce que je pense, ce qui se produit plus rarement en français.

Parfois je me dis que si mon français était limité au même point que mon anglais, je ne me rendrais probablement même pas compte qu'il me manquerait vraiment quelque chose, parce que je n'aurais pas connu mieux. On peut sûrement vivre heureux en ne maîtrisant pas bien une langue à l'écrit, mais il me semble que c'est tellement mieux quand on est capable de dire ce qu'on veut comme on le veut (le plus possible du moins). Je ne peux pas croire que la personne qui se sert d'un ordi n'a pas besoin de savoir choisir ses mots une fois de temps en temps dans un courriel envoyé à un proche, un ami ou même un patron, même pour des choses tout à fait banales parfois, juste pour ne pas que ce qu'on dit risque d'être mal compris, mal interprété... Plus c'est facile, plus ça donne de la liberté! :)

Enfin, personnellement je trouve qu'il vaut mieux maîtriser bien UNE langue que d'essayer d'en connaître plusieurs plus ou moins bien. À quelque part, quand tu as une idée et que tu es capable de l'exprimer dans au moins une langue, tu sais que tu la maîtrises. C'est un peu comme le feeling qu'on a quand on pense qu'on comprend quelque chose et qu'en tentant de l'expliquer à quelqu'un, on se rend compte qu'il nous en manquait un bout. Et au moins, quand on apprend l'anglais et qu'on maîtrise assez bien le français en partant, on sait distinguer "they're", "their" et "there" (et croyez-moi, c'est une erreur que je vois souvent de la part d'anglophones de naissance, parfois des universitaires). On ne le prononce pas comme si on avait appris l'anglais à 6 ans? So what? :p Au moins, on sait ce qu'on dit! :lol:
:jap: :top:
Boule à mites
Seigneur de la Causerie
Messages : 9083
Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Boule à mites »

Cass! a écrit : Je comprend ton point de vu mais je pense que meme un journaliste pourrait avoir la plus belle plume du québec, connaitre des milliards de mots bien les organisé pour exprimer ses pensées et quand meme avoir un pietre francais, justement parce qu'il ne suffis que d'une touche correction ou meme un employé "correcteur" dans la boite pour qu'il paraisse matriser au plus haut point son francais alors qu'en fait il a une liste d,épicerie bourré de faute pareil comme la majorité des citoyen du Québec.

Nous croyons que les journalistes et les grand écrivains on un francais parfais mais je serais curieuse de discuter avec un correcteur de maison d'édition il en aurait peut etre de bien belle a nous raconter.

Est ce que de savoir que votre auteur favoris ou votre journaliste favoris doit se faire corriger ses fautes avant de publier le rendrait moins intéressant a vos yeux? Si oui je pense sincerement que vous passez a coté de quelques choses de plus profond qu'une simple faute d'orthographe.
En fait ce que je dis, c'est que si tu ne maîtrises pas bien la forme, ça va aussi se refléter sur le fond, parce que tu ne pourras pas t'exprimer aussi clairement que si tu maîtrises bien la langue. L'idée sera moins bien exposée au lecteur et forcément moins bien comprise, et un correcteur d'orthographe, humain ou machine, ne peut rien y changer. On parle de réécriture.

Je ne doute même pas une seconde qu'il y a des correcteurs dans les journaux et les magazines. D'ailleurs, je me rappelle fort bien que dans le temps où le journaliste Yves Boisvert écrivait aux faits divers dans La Presse, je trouvais qu'il écrivait mal car je trouvais régulièrement au moins une phrase mal écrite dans ses articles. Je dois dire aujourd'hui qu'en tant que chroniqueur, il se trouve que 1) il se trouve que je suis très souvent en accord avec lui et visiblement, ses études en droit lui permettent d'expliquer certaines choses de façon bien différente et bien plus intéressante que ses collègues et 2) ses supérieurs ont dû le suivre de près pour qu'il améliore son français et ont probablement fait des corrections ici et là au moins dans les premiers temps, car je n'ai rien à redire depuis qu'il est chroniqueur.

Ceci dit, entendons-nous: si je voyais une phrase pas super bien écrite dans deux articles de Boisvert par semaine, moi je trouvais que c'était beaucoup. Et il était quand même bien assez bon pour avoir été fort probablement dans le top des étudiants en secondaire 5 et même à l'université, mais ça n'empêche pas que j'avais été surprise qu'il soit nommé chroniqueur pour cette raison.

Bref, je ne partirais pas en peur parce que j'apprendrais que dans l'article X, un journaliste avait fait une faute de participe passé. Mais si on me disait qu'il y en a un ou deux chaque fois, je serais très surprise, car je suis convaincue que ces gens-là maîtrisent le français bien au-delà de la moyenne de la population. Les journalistes envoient souvent les articles à être publiés le lendemain à la toute dernière minute. Le journal ne peut pas se fier sur des correcteurs pour corriger les phrases boiteuses et accepter un papier qui contient des tas de fautes à corriger à chaque fois. De plus, dans un domaine comme celui-là, une phrase pas claire peut conduire à un erratum, voire à des excuses sinon à des poursuites. C'est bien trop sérieux, sans compter que les médias en général ont, à mon avis, une responsabilité de maintenir une bonne qualité de langue vis-à-vis la population en général pour la simple et bonne raison que les fautes risquent de faire boule de neige. J'ai beaucoup lu les journaux moi-même, c'est sûr que ça a eu un impact sur mon français et l'impact, il peut être bon comme il peut être mauvais, selon la qualité de la source.

Honnêtement, je trouve que le pire exemple qu'on puisse donner, c'est justement à propos des médias. Il n'y a aucune raison que quelqu'un envisage de devenir journaliste et ne maîtrise pas bien la langue: c'est la base de son emploi. Est-ce qu'on peut devenir chercheur en physique sans maîtriser les mathématiques? Imagine Einstein qui a sa théorie dans sa tête et qui essaie d'expliquer sa théorie à un collègue mais qui n'est capable d'apporter que des bouts de formules ici et là: ça ne vaut pas grand chose, même s'il existe des calculatrices comme il existe des correcteurs d'orthographes. C'est gros comme exemple, mais ce n'est pas moins vrai parce qu'on parle de situations à plus petites échelles. C'est pareil pour le français, on ne peut pas dissocier complètement l'idée de la qualité de la langue. Il ne faut pas être obligé de déduire ce que l'autre a voulu dire. Ce doit être clairement exprimé et le lecteur ne doit pas se casser la tête pour comprendre, être obligé de relire ou de corriger mentalement les fautes.

Pour les livres, c'est un peu différent. Beaucoup d'auteurs se font aider et c'est normal. Je ne m'attends pas à ce qu'un ex-joueur de hockey écrive son livre sans aide. Mais il y a tellement de gens qui voudraient publier un livre et qui essuient des refus que je crois que le niveau de langue des manuscrits que reçoivent les éditeurs doit être quand même assez élevé pour qu'il soit considéré. Les auteurs se font souvent demander énormément de corrections avant la publication, d'ailleurs. S'ils sont incapables d'améliorer le manuscrit, ils ne seront pas publiés en bout de ligne.
evlou
Illustre Pie
Messages : 454
Inscription : lun. juil. 10, 2006 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par evlou »

Pour ce que mon opinion vaut, j'étudie en linguistique et littérature espérant enseigner le francais (ce qui sera difficile vu que le systeme prefere que ses enseignants aient étudié la psycho et la pédago plutôt que le français et la littérature en profondeur comme je le fais... mais bon)
je me souviens que la littérature m'a toujours ennuyée jusqu'à mon bac... raison, forcer les élèves à lire des livres et à s'en souvenir par coeur = beeeuhh mais, comme à l'université on fait : inciter les étudiants à lire les livres pour leur culture général et afin d,améliorer son rendement = ouiiii résultats, en 4 mois j'ai lu 24 livres... hum, suffit pas d'un bac en pedago pour comprendre ça n'est-ce pas.
Je prêche pour ma paroisse bien évidemment, mais le système ne met pas ses pions aux bons endroits... refuser un enseignant car il n,a pas fait sa pedago c'est ridicule. Mes connaissances sur le français, le langage, la littérature outrepassent celles des enseignants...
Et un dernier point (et ici c'est par total envie de chialer) : les étudiants du bac enseignement sont réputés pour parler en classe, réfuter le professeur, chialer contre leurs résultats, etc... désagréable avoir un cours avec eux... mais bon ça c'était du chialage...
Le but de mon message etant : pas étonnant le taux d'échec quand le plus important est de simplifier la langue plutôt que de mieux former les élèves et leurs enseignants par le fait même
Mimichouette
Magicien des Mots
Messages : 3567
Inscription : jeu. févr. 10, 2005 1:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Mimichouette »

et evlou tu fais quoi avec le jeune autiste, l'autre élève dyslexique et celui qui est aussi dysphasique qui font parti de tes 32 élèves a qui tu dois aussi apprendre des règles de grammaire pendant qu'à côté tu en a aussi 2 ou 3 qui sont ben gelés et puis tout ceux qui en ont rien à cirer de ce que tu parles pis l'autre qui pense juste au faite que son chum vient de la laisse et un autre qui ce demande si son père va encore le frapper en arrivant à la maison parce qui a eu une mauvaise note a son examen de maths

parce que ces aussi ça la réalité des classes au secondaire et au primaire les élèves en difficultés et handicapés sont dans les classes régulières maintenant

c'est pas juste de connaitre le contenu qui fait qu'une personne est un bon prof c'est un bon dosage de connaissances mais aussi de savoir faire pis ça c'est avec des cours de psycho et de pédago que les profs l'apprennent

en tout cas pour les profs ici un gros merci vous faites des miracles à toutes les jours
Avatar de l’utilisateur
fleurissimo
Manitou de la Parlotte
Messages : 1731
Inscription : sam. juil. 31, 2004 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par fleurissimo »

Mimichouette a écrit : et evlou tu fais quoi avec le jeune autiste, l'autre élève dyslexique et celui qui est aussi dysphasique qui font parti de tes 32 élèves a qui tu dois aussi apprendre des règles de grammaire pendant qu'à côté tu en a aussi 2 ou 3 qui sont ben gelés et puis tout ceux qui en ont rien à cirer de ce que tu parles pis l'autre qui pense juste au faite que son chum vient de la laisse et un autre qui ce demande si son père va encore le frapper en arrivant à la maison parce qui a eu une mauvaise note a son examen de maths

parce que ces aussi ça la réalité des classes au secondaire et au primaire les élèves en difficultés et handicapés sont dans les classes régulières maintenant

c'est pas juste de connaitre le contenu qui fait qu'une personne est un bon prof c'est un bon dosage de connaissances mais aussi de savoir faire pis ça c'est avec des cours de psycho et de pédago que les profs l'apprennent

en tout cas pour les profs ici un gros merci vous faites des miracles à toutes les jours
C'est tellement vrai le portrait que tu fais là. Quelqu'un de ma famille enseigne dans une école de la CSDM et c'est la réalité que les profs vivent. Le bac les prépare avec des cours spécifiques pour composer avec ces problématiques, mais ils ont tout un choc quand leurs premières assignations est dans une école avec une telle réalité; surtout quand leurs stages se sont déroulés dans une école plus "mollo".
Un prof de français doit connaître sa matière et tout plein d'autres choses aussi.
La littérature et la linguistique et la bonne volonté ne suffiraient pas Evlou. ;)



j'ai raté ma citation, zut!
Excuse moi minichouette. Mon texte est dans le tien

Edit de Nikki: J'ai réédité ton message pour arranger ta citation :)
Dernière modification par Nikki le jeu. déc. 10, 2009 7:05 pm, modifié 3 fois.
[color=#0000FF][b]le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin[/b][/color]
Avatar de l’utilisateur
Beppo
Intronisé au Panthéon
Messages : 37195
Inscription : sam. nov. 01, 2003 1:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Beppo »

Du CEGEP transportons-nous à l'Université...

:)



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Avatar de l’utilisateur
Beppo
Intronisé au Panthéon
Messages : 37195
Inscription : sam. nov. 01, 2003 1:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Beppo »

Publié le 22 février 2010 à 05h00 | Mis à jour à 10h21

Un examen de français qui fait suer les futurs profs

Daphnée Dion-Viens
Le Soleil

(Québec) Le nouvel examen national de français donne du fil à retordre aux futurs profs. Dans certains programmes, à peine 25 % des étudiants obtiennent la note de passage, ce qui cause bien des maux de tête aux facultés et aux départements d'éducation.

Depuis cet automne, tous les étudiants en éducation doivent se plier au même examen, le Test de certification en français écrit pour l'enseignement (TECFEE), qui vise à rehausser la maîtrise de la langue de Molière chez les futurs profs. Les étudiants doivent réussir cet examen avant leur troisième stage, qui survient généralement pendant la troisième année de leur baccalauréat de quatre ans. Le seuil de réussite est fixé à 70 % et les étudiants ont droit à deux reprises. En cas d'échec, l'étudiant est suspendu du programme pour une durée d'un an. Au terme de cette année, il a droit à une seule et ultime reprise. Un autre échec entraîne son exclusion du programme d'enseignement.

Passeriez-vous le test?
(Cliquez ici pour essayer)

http://pdf.cyberpresse.ca/lesoleil/examenfrancais.jpg" onclick="window.open(this.href);return false;

La majorité des universités ont fait passer l'examen pour une première fois à leurs étudiants cet automne. À l'Université Laval, le taux de réussite est de 60 % pour le baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire, alors qu'il est de 70 % en enseignement secondaire. Les résultats varient par ailleurs selon les programmes enseignés au secondaire, le plus bas score étant de 39 % pour les étudiants au baccalauréat en éducation physique.

Le doyen de la faculté des sciences de l'éducation de l'Université Laval, Marcel Monette, considère que les résultats «ne sont pas si catastrophiques que ça. On donne aux étudiants énormément de mesures de soutien pour qu'ils réussissent le test», dit-il. À Laval, tous les étudiants en enseignement doivent se plier à des cours de rattrapage en français s'ils échouent l'examen diagnostic qu'ils doivent passer lors de leur admission.

Cours obligatoire

À l'Université de Montréal (UdM), le taux de réussite global était de 51 % en mai, lorsqu'un premier groupe d'étudiants s'est frotté à l'examen. Il a chuté à 44 % cet automne. Tous les étudiants en enseignement de l'UdM suivent un cours obligatoire en français au début de leur formation. «Selon les indications que j'ai, les étudiants ici font relativement bien. J'imagine que ça peut être pire ailleurs», affirme Michel Laurier, doyen de la faculté des sciences de l'éducation.

Dans le Bas-Saint-Laurent, à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), les résultats sont en effet plus faibles. Les étudiants qui ont passé l'examen pour la première fois en septembre l'ont réussi à 50 % en adaptation scolaire, à 44 % en enseignement secondaire et à 25 % en enseignement préscolaire et primaire.

Il a été impossible d'obtenir les résultats des autres universités. Dans certains cas, les données n'avaient pas encore été compilées.

Pour expliquer les faibles résultats à l'UQAR, la coordonnatrice du Centre d'aide à la réussite, Élisabeth Haghebaert, rappelle que les exigences à l'admission sont probablement moins élevées en région. «Certaines universités peuvent se permettre d'être plus sélectives. Ce n'est pas le cas chez nous. On doit accepter des étudiants dont la cote R est faible. Il faut regarder d'où ils partent. Mais il ne faut pas paniquer parce que le taux d'échec est élevé. L'idée, c'est de pouvoir enfin repartir sur de meilleures bases», dit-elle.

Plusieurs étudiants de l'UQAR qui ont échoué à l'examen en septembre l'ont toutefois réussi lors de la première reprise, en janvier. De 25 %, le taux de réussite est passé à 47 % en enseignement préscolaire et primaire. Même scénario pour les deux autres programmes, où les résultats ont grimpé à 67 % en adaptation scolaire et à 69 % en enseignement secondaire.

«Il y a une bonne progression. On a bon espoir d'en sauver d'autres à la deuxième reprise. Ceux qui travaillent peuvent y arriver», affirme Mme Haghebaert. Plusieurs étudiants fréquentent le Centre d'aide à la réussite. Ce sont les questions de vocabulaire qui leur donnent souvent le plus de fil à retordre, ajoute la coordonnatrice.

Chez les étudiants, ce nouvel examen - et les sanctions qui l'accompagnent - n'est pas très bien accueilli. «On n'est pas encore rendu à voir les aspects positifs, même si on est d'accord pour dire que les profs doivent maîtriser le français», dit Nathan Béchard, de l'Association étudiante en enseignement secondaire de l'Université Laval.

Même si certains étudiants arriveront à s'en tirer lors de la première ou de la deuxième reprise, bon nombre d'entre eux seront forcément suspendus de leur programme d'études l'automne prochain. Un constat qui cause bien des inquiétudes. «Le cours de français qu'on offre aux étudiants fait une différence importante, lance Michel Laurier. Mais une fois qu'on a fait ça, qu'est-ce qu'on fait après avec eux?»

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... -profs.php" onclick="window.open(this.href);return false;



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Avatar de l’utilisateur
Beppo
Intronisé au Panthéon
Messages : 37195
Inscription : sam. nov. 01, 2003 1:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Beppo »

Publié le 22 février 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Examen de français aux futurs profs: exigences plus souples?

Daphnée Dion-Viens
Le Soleil

(Québec) Pour éviter qu'un trop grand nombre d'étudiants ne soient suspendus, le doyen Michel Laurier affirme que le seuil de réussite de l'examen national de français devrait passer de 70 % à 60 %. «Le seuil de réussite est trop élevé. Mais si on le baisse, ça va être perçu comme une diminution des exigences. On est coincé.»

M. Laurier, responsable de la faculté des sciences de l'éducation à l'Université de Montréal (UdM), a dirigé la mise en oeuvre de ce nouvel examen. Avec les suspensions qui risquent de survenir, il craint une pénurie de professeurs qualifiés dans les écoles du Québec. «On va avoir un problème», dit-il.

Or, selon M. Laurier, ce n'est pas l'examen qui est en cause, mais plutôt le seuil de passage. «La majorité des enseignants en exercice ne le réussiraient probablement pas. Mais comment peut-on socialement changer un seuil de passage sans que les gens ne lancent de hauts cris et qu'on se fasse accuser de niveler par le bas?»

«On a un problème»


Le doyen de l'UdM est aussi préoccupé par le taux d'échec élevé parmi les étudiants dont le français n'est pas la langue maternelle. «Il va certainement falloir envisager quelque chose pour eux. Sinon, à quoi bon faire des mises à niveau d'enseignants qualifiés à l'étranger si on les exclut lorsqu'ils ne maîtrisent pas assez bien le français? On pourrait leur laisser plus de temps [pour réussir]. Sinon, ça devient un mécanisme d'exclusion sociale. Socialement, on a un problème», dit-il.

De son côté, la coordonnatrice du Centre d'aide à la réussite de l'Université du Québec à Rimouski, Élisabeth Haghebaert, s'oppose à l'assouplissement des exigences pour contrer une éventuelle pénurie d'enseignants sur les bancs d'école. «Est-ce qu'on ne pourrait pas manquer de profs pendant un an ou deux pour ensuite se permettre d'avoir des enseignants qui sont compétents en français? Est-ce qu'on est vraiment prêt à rehausser le niveau de français, ce qui pourrait aussi contribuer à diminuer le décrochage chez les jeunes enseignants?» Malgré les embûches, l'objectif de cet examen reste l'amélioration de la maîtrise du français chez les futurs profs, rappelle-t-elle.

M. Laurier y croit aussi. Est-ce que le test fera une différence? «S'il reste, oui», laisse-t-il tomber.

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/act ... ouples.php" onclick="window.open(this.href);return false;



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Avatar de l’utilisateur
Diane
Magicien des Mots
Messages : 2437
Inscription : jeu. janv. 08, 2009 1:05 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

Dans le Soleil ce matin il a 4 questions de cet examen
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Avatar de l’utilisateur
fleurissimo
Manitou de la Parlotte
Messages : 1731
Inscription : sam. juil. 31, 2004 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par fleurissimo »

Niveler par le bas? ou manquer de profs dans les prochaines années?

C'est déjà ahurissant que ce problème ait perduré si longtemps.

Moi je pense qu'il faut donner le coup de barre maintenant au risque de manquer
de profs durant quelques temps. Y a pas d'autres choix.

Il ne faut quand même pas attendre que les programmes du primaire et secondaire
soient changés et qu'il faille attendre encore une génération avant que les étudiants
arrivent a l'université en sachant accorder un participe passé (je fais référence ici a un
commentaire de Facal sur ses étudiants des HEC qui ne savent pas accorder un participe).
[color=#0000FF][b]le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin[/b][/color]
Avatar de l’utilisateur
Beppo
Intronisé au Panthéon
Messages : 37195
Inscription : sam. nov. 01, 2003 1:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Beppo »

Diane a écrit : Dans le Soleil ce matin il a 4 questions de cet examen

Dans le premier article que j'ai mis en consultation, tu peux retrouver les questions en suivant le lien à cet effet. Le lien est sous le titre en caractères gras « Passeriez-vous le test?»

:)



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Avatar de l’utilisateur
Diane
Magicien des Mots
Messages : 2437
Inscription : jeu. janv. 08, 2009 1:05 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Diane »

Merci

J'ai reussi le test
Dernière modification par Diane le lun. févr. 22, 2010 3:05 pm, modifié 1 fois.
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Avatar de l’utilisateur
Cass!
Caïd de la Causette
Messages : 904
Inscription : lun. janv. 12, 2009 3:14 pm

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Cass! »

j'ai raté la derniere question pour moi c'est du chinois rendu la loll.

Il ne faut pas niveler par le bas, jamais de la vie.

On exige pas moins d'un médecin, ni d'un avocat pourquoi on exigerais moins d'un professeur? Que les jeunes qui veulent etre professeurs mettent les bouchés double et étudies comme il faut, je comprend qu'on peu avoir plus de difficulté dans certaine matiere mais me semble que etre prof c'est comme la base le francais, c'est comme un étudiant en biochimie qui aurait de la difficulté a passé sa chimie on va lui dire ben scuse mais peut etre tu serais mieux d'étudier dans un autre domaine? Pourquoi on serait moins exigent envers nos futurs professeur, c'est la base connaitre son francais pour enseigner .
Avatar de l’utilisateur
Annouk
Ange du Domaine
Messages : 63560
Inscription : mer. avr. 02, 2003 1:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Annouk »

J'ai réussi les 4 questions :) Sans Bacc ;)
sunny_day
Caïd de la Causette
Messages : 633
Inscription : dim. sept. 04, 2005 12:00 am

Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par sunny_day »

Je suis une étudiante de fin de bac à l'UQAM en enseignement préscolaire et primaire et je dois dire que pour notre cohorte ce test est effectivement la bienvenue.

À l'UQAM, au départ, le test SEL pouvait être repris à un maximum de 3 fois par année, mais tu devais le faire et le réussir avant ta troisième année sinon bye bye! Le seul point positif de ce test était le seuil de réussite: tu devais avoir un taux de 85% et plus dans les deux parties (rédaction et grammaire).

C'est évident que plusieurs étudiants vont se lamenter, mais c'est nécessaire! Cela fait 3 ans qu'on critique le test SEL, alors à nos yeux le changement est pour le mieux!

Les résultats désastreux sont seulement la preuve que le français a été négligé lors de l'apprentissage de ces étudiants au primaire et secondaire!

Totally Addicted to tennis and american movies!
Répondre

Revenir à « LA TRIBUNE »