Québec dans le rouge
Re: Québec dans le rouge
Où vont vos impôts?
Gaspillage de fonds publics
Un dossier de Dany Doucet
Mathieu Turbide
Sébastien Ménard
et Éric Yvan Lemay
28/03/2010 09h16 - Mise à jour 30/03/2010 04h00
Au moment où Québec s'apprête à adopter un budget qui inquiète plus que d'habitude les contribuables les plus taxés d'Amérique du Nord, le Journal a préparé sa liste des dépenses farfelues ayant le plus retenu l'attention depuis un an. Aussi bizarre que cela puisse paraître, ce ne sont pas les plus grands cas de gaspillage qui semblent choquer le plus l'opinion publique.
Des cas médiatisés de gaspillage de plusieurs centaines de millions ne semblent en effet étonner personne. Le lendemain, ils sont quasiment oubliés.
En revanche, il y a de petites dépenses absurdes qui frappent tellement l'imaginaire qu'on en parle encore au party de Noël.
Par exemple, l'agence QMI a révélé il y a quelques jours qu'Hydro-Québec versait 150 millions $ chaque année à la compagnie albertaine Trans-Canada Energy, simplement pour maintenir la centrale de cogénération de Bécancour «en réserve». Comme Hydro prévoit avoir des surplus d'électricité dans les 10 prochaines années, les Québécois pourraient un jour avoir payé 1,5 milliard de location pour rien.
Le lendemain matin, personne ne parlait plus de cette nouvelle.
Il y en a d'autres comme celle-là. Elles sont moins nombreuses, mais passablement plus importantes pour équilibrer un budget provincial.
Plus c'est simple...
Par contre, si des fonctionnaires se font rembourser 1 407 $ pour «une expérience de silence» de deux jours dans une auberge, comme le Journal le révélait il y a quelques jours, l'affaire est reprise dans tous les médias et se discute devant la machine à café du bureau pour probablement devenir une blague d'humoriste.
«Plus c'est simple, plus les gens comprennent le sujet et plus la dépense les choque, a remarqué Kevin Gaudet, de l'Association des contribuables canadiens. Les gros cas de gaspillage de centaines de millions et de milliards sont souvent abstraits et complexes à comprendre. Malheureusement, les politiciens le savent aussi.»
L'exemple parfait
Le cas le plus patent de simplicité choquante est celui du paquet de gommes à mâcher de David Dingwall, selon M. Gaudet ainsi que pour le spécialiste de la gestion de crise Luc Lavoie. Très bien rémunéré, cet ancien ministre libéral devenu président de la Monnaie royale canadienne avait commis l'erreur de vouloir se faire rembourser un paquet de gomme à 1,69 $, comme l'avait révélé Le Journal de Montréal.
«Les gens en parlent encore, dit-il, parce qu'ils savaient clairement c'était quoi et comprenaient à quel point c'était stupide.»
«Ce que les contribuables ne pardonnent pas, ajoute Paul Wilson, président de la firme de relations publiques Wilson, c'est le manque de jugement. Des erreurs, tout le monde en fait, mais un manque de jugement chez ceux qui les gouvernent, ils n'acceptent pas ça.»
Par contre, reprend Luc Lavoie, ces affaires sont de plus en plus vite oubliées. «En raison du nombre de plus en plus grand de médias, ces affaires-là montent dix fois plus vite et dix fois plus haut, mais elles redescendent aussi dix fois plus vite jusqu'à tant qu'on les oublie.»
TOUTES LES DÉPENSES (Sur la page officielle, des liens vous sont fournis afin de lire tous ces petits bijoux qui ne cessent de faire gonfler la facture)
Mieux payé que le PM
Un lunch entre amis
Parachute doré pour Claude Mailhot
Une chambre à 1330$
Les partys des CS
Le minibar aux frais des contribuables
Points d'or dans les universités
Partys arrosés pour des cadres scolaires
Des milliers de dollars des couleurs
Deux jours de silence
«Forfait jaquette» pour les médecins
830$ pour lunettes et lentilles
Un local de vaccination inutilisé
http://fr.canoe.ca/infos/dossiers/archi ... #nouvelles" onclick="window.open(this.href);return false;
Gaspillage de fonds publics
Un dossier de Dany Doucet
Mathieu Turbide
Sébastien Ménard
et Éric Yvan Lemay
28/03/2010 09h16 - Mise à jour 30/03/2010 04h00
Au moment où Québec s'apprête à adopter un budget qui inquiète plus que d'habitude les contribuables les plus taxés d'Amérique du Nord, le Journal a préparé sa liste des dépenses farfelues ayant le plus retenu l'attention depuis un an. Aussi bizarre que cela puisse paraître, ce ne sont pas les plus grands cas de gaspillage qui semblent choquer le plus l'opinion publique.
Des cas médiatisés de gaspillage de plusieurs centaines de millions ne semblent en effet étonner personne. Le lendemain, ils sont quasiment oubliés.
En revanche, il y a de petites dépenses absurdes qui frappent tellement l'imaginaire qu'on en parle encore au party de Noël.
Par exemple, l'agence QMI a révélé il y a quelques jours qu'Hydro-Québec versait 150 millions $ chaque année à la compagnie albertaine Trans-Canada Energy, simplement pour maintenir la centrale de cogénération de Bécancour «en réserve». Comme Hydro prévoit avoir des surplus d'électricité dans les 10 prochaines années, les Québécois pourraient un jour avoir payé 1,5 milliard de location pour rien.
Le lendemain matin, personne ne parlait plus de cette nouvelle.
Il y en a d'autres comme celle-là. Elles sont moins nombreuses, mais passablement plus importantes pour équilibrer un budget provincial.
Plus c'est simple...
Par contre, si des fonctionnaires se font rembourser 1 407 $ pour «une expérience de silence» de deux jours dans une auberge, comme le Journal le révélait il y a quelques jours, l'affaire est reprise dans tous les médias et se discute devant la machine à café du bureau pour probablement devenir une blague d'humoriste.
«Plus c'est simple, plus les gens comprennent le sujet et plus la dépense les choque, a remarqué Kevin Gaudet, de l'Association des contribuables canadiens. Les gros cas de gaspillage de centaines de millions et de milliards sont souvent abstraits et complexes à comprendre. Malheureusement, les politiciens le savent aussi.»
L'exemple parfait
Le cas le plus patent de simplicité choquante est celui du paquet de gommes à mâcher de David Dingwall, selon M. Gaudet ainsi que pour le spécialiste de la gestion de crise Luc Lavoie. Très bien rémunéré, cet ancien ministre libéral devenu président de la Monnaie royale canadienne avait commis l'erreur de vouloir se faire rembourser un paquet de gomme à 1,69 $, comme l'avait révélé Le Journal de Montréal.
«Les gens en parlent encore, dit-il, parce qu'ils savaient clairement c'était quoi et comprenaient à quel point c'était stupide.»
«Ce que les contribuables ne pardonnent pas, ajoute Paul Wilson, président de la firme de relations publiques Wilson, c'est le manque de jugement. Des erreurs, tout le monde en fait, mais un manque de jugement chez ceux qui les gouvernent, ils n'acceptent pas ça.»
Par contre, reprend Luc Lavoie, ces affaires sont de plus en plus vite oubliées. «En raison du nombre de plus en plus grand de médias, ces affaires-là montent dix fois plus vite et dix fois plus haut, mais elles redescendent aussi dix fois plus vite jusqu'à tant qu'on les oublie.»
TOUTES LES DÉPENSES (Sur la page officielle, des liens vous sont fournis afin de lire tous ces petits bijoux qui ne cessent de faire gonfler la facture)
Mieux payé que le PM
Un lunch entre amis
Parachute doré pour Claude Mailhot
Une chambre à 1330$
Les partys des CS
Le minibar aux frais des contribuables
Points d'or dans les universités
Partys arrosés pour des cadres scolaires
Des milliers de dollars des couleurs
Deux jours de silence
«Forfait jaquette» pour les médecins
830$ pour lunettes et lentilles
Un local de vaccination inutilisé
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Dernière modification par Beppo le mer. mars 31, 2010 3:41 pm, modifié 2 fois.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Québec dans le rouge
Dépenses
Non, ce n'est pas un poisson d'avril
Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
01/04/2010 03h26
DRUMMONDVILLE - Au lendemain d’un budget matraque pour les contribuables, 300 fonctionnaires ont profité d’une journée bien-être et santé, hier. Au programme : yoga, étirements, relaxation et conférences sur l’alimentation et l’activité physique.
Réunis à l’Hôtel Dauphin de Drummondville, les employés du Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec se sont fait chouchouter toute la journée. Parmi les activités offertes, on retrouvait une initiation au yoga donnée par un entraîneur phyisque.
Lors du passage du Journal, environ 35 personnes faisaient des mouvements de yoga. Une odeur d’encens flottait dans l’air et les participants bougeaient au son d’une musique relaxante. Deux autres groupes se sont succédés dans cette salle où on avait pris la peine de mettre des tapis au sol.
Serrer les orteils
Un étage plus haut, d’autres membres du personnel profitaient des conseils d’un kynésiologue sur les bienfaits de l’étirement et de la relaxation. «Vous allez squeezer les orteils très fort. Allez-y serrez fort dans le fond de vos souliers», leur a-t-il entre autres demandé avant de contracter plusieurs autres parties du corps. Le tout avec les yeux fermés.
Dans une autre salle, on parlait de l’importance d’avoir un quart de féculents, un quart de protéines et un demi de légumes dans son assiette pour qu’elle soit équilibrée.
Des emplois stressants
Pourquoi une telle journée en pleine semaine et sur les heures de travail ? Officiellement, c’était la deuxième édition de la journée reconnaissance pour le Centre jeunesse.
La matinée a été occupée par des ateliers de bien-être et santé. En début d’après-midi, on a pris une dizaine de minutes pour souligner les 25 ans d’implication de quelques employés. Une conférence et un cocktail ont suivi en après-midi.
Le directeur général du CJMCQ se défend en disant que ces ateliers étaient justifiés malgré le contexte budgétaire difficile. «L’emploi d’un intervenant est très stressant. Il y a des situations problématiques à faire face», soutient Serge Bisaillon.
Remplacements
La journée aura coûté 20 000 $, sans compter le fait que tous les employés ont reçu leur paye comme à l’habitude. Les gestionnaires ont dû faire appel à du personnel sur la liste de rappel pour combler certains postes laissés vacants.
«On a 65 % du personnel en place, c’est plus que durant les vacances d’été», soutient Geneviève Jauron, agente d’informations pour le Centre jeunesse, qui assure que tous les services ont été offerts à la clientèle.
* Le Centre jeunesse de la Mauricie et du Centredu- Québec compte 725 employés au total, répartis sur le territoire qui s’étend de Shawinigan à Drummondville en passant par Bécancour, Trois- Rivières et Victoriaville.
Les ateliers au programme
*
Initiation au yoga
*
Les bienfaits de l’étirement et de la relaxation
*
Rester actif au travail
*
Des choix éclairés, du panier d’épicerie à la table à dîner
*
Les bienfaits physiques et psychologiques d’un entraînement régulier
*
Bien manger au quotidien, du lever au coucher
Entendu durant la journée
o
«Vous n’êtes pas ici pour présenter des résultats ou quelque chose comme ça, vous êtes ici pour vous faire du bien»
– Pierre Arcand, adjoint à la direction générale du Centre de jeunesse
o
«Vous allez squeezer les orteils très fort. Allez-y, serrez fort dans le fond de vos souliers. Maintenant, on va squeezer les mollets, allez-y forcez»
– L’animateur de l’atelier sur la relaxation
o
«On va faire le chat. Qu’est-ce que ça fait le chat ? Ça fait le dos rond, alors on monte le dos bien haut et on redescend»
– L’animateur de la séance d’initiation au yoga
o
«Vous pouvez remplir votre tasse à café sur une jambe, ça travaille les muscles stabilisateurs du genou, des hanches et de la cheville.»
– L’animatrice de la conférence sur l’activité physique au travail
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 32628.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Non, ce n'est pas un poisson d'avril
Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
01/04/2010 03h26
DRUMMONDVILLE - Au lendemain d’un budget matraque pour les contribuables, 300 fonctionnaires ont profité d’une journée bien-être et santé, hier. Au programme : yoga, étirements, relaxation et conférences sur l’alimentation et l’activité physique.
Réunis à l’Hôtel Dauphin de Drummondville, les employés du Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec se sont fait chouchouter toute la journée. Parmi les activités offertes, on retrouvait une initiation au yoga donnée par un entraîneur phyisque.
Lors du passage du Journal, environ 35 personnes faisaient des mouvements de yoga. Une odeur d’encens flottait dans l’air et les participants bougeaient au son d’une musique relaxante. Deux autres groupes se sont succédés dans cette salle où on avait pris la peine de mettre des tapis au sol.
Serrer les orteils
Un étage plus haut, d’autres membres du personnel profitaient des conseils d’un kynésiologue sur les bienfaits de l’étirement et de la relaxation. «Vous allez squeezer les orteils très fort. Allez-y serrez fort dans le fond de vos souliers», leur a-t-il entre autres demandé avant de contracter plusieurs autres parties du corps. Le tout avec les yeux fermés.
Dans une autre salle, on parlait de l’importance d’avoir un quart de féculents, un quart de protéines et un demi de légumes dans son assiette pour qu’elle soit équilibrée.
Des emplois stressants
Pourquoi une telle journée en pleine semaine et sur les heures de travail ? Officiellement, c’était la deuxième édition de la journée reconnaissance pour le Centre jeunesse.
La matinée a été occupée par des ateliers de bien-être et santé. En début d’après-midi, on a pris une dizaine de minutes pour souligner les 25 ans d’implication de quelques employés. Une conférence et un cocktail ont suivi en après-midi.
Le directeur général du CJMCQ se défend en disant que ces ateliers étaient justifiés malgré le contexte budgétaire difficile. «L’emploi d’un intervenant est très stressant. Il y a des situations problématiques à faire face», soutient Serge Bisaillon.
Remplacements
La journée aura coûté 20 000 $, sans compter le fait que tous les employés ont reçu leur paye comme à l’habitude. Les gestionnaires ont dû faire appel à du personnel sur la liste de rappel pour combler certains postes laissés vacants.
«On a 65 % du personnel en place, c’est plus que durant les vacances d’été», soutient Geneviève Jauron, agente d’informations pour le Centre jeunesse, qui assure que tous les services ont été offerts à la clientèle.
* Le Centre jeunesse de la Mauricie et du Centredu- Québec compte 725 employés au total, répartis sur le territoire qui s’étend de Shawinigan à Drummondville en passant par Bécancour, Trois- Rivières et Victoriaville.
Les ateliers au programme
*
Initiation au yoga
*
Les bienfaits de l’étirement et de la relaxation
*
Rester actif au travail
*
Des choix éclairés, du panier d’épicerie à la table à dîner
*
Les bienfaits physiques et psychologiques d’un entraînement régulier
*
Bien manger au quotidien, du lever au coucher
Entendu durant la journée
o
«Vous n’êtes pas ici pour présenter des résultats ou quelque chose comme ça, vous êtes ici pour vous faire du bien»
– Pierre Arcand, adjoint à la direction générale du Centre de jeunesse
o
«Vous allez squeezer les orteils très fort. Allez-y, serrez fort dans le fond de vos souliers. Maintenant, on va squeezer les mollets, allez-y forcez»
– L’animateur de l’atelier sur la relaxation
o
«On va faire le chat. Qu’est-ce que ça fait le chat ? Ça fait le dos rond, alors on monte le dos bien haut et on redescend»
– L’animateur de la séance d’initiation au yoga
o
«Vous pouvez remplir votre tasse à café sur une jambe, ça travaille les muscles stabilisateurs du genou, des hanches et de la cheville.»
– L’animatrice de la conférence sur l’activité physique au travail
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Re: Québec dans le rouge
20 000 dollars pour la journée + le salaire de 300 personnes + le salaire des remplaçants. Ça fait un joli montant, non? Et après on vient mettre la main dans mes poches pour financer le tout? No way!Anya a écrit : Dépenses
Non, ce n'est pas un poisson d'avril
Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
01/04/2010 03h26
DRUMMONDVILLE - Au lendemain d’un budget matraque pour les contribuables, 300 fonctionnaires ont profité d’une journée bien-être et santé, hier. Au programme : yoga, étirements, relaxation et conférences sur l’alimentation et l’activité physique.
Réunis à l’Hôtel Dauphin de Drummondville, les employés du Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec se sont fait chouchouter toute la journée. Parmi les activités offertes, on retrouvait une initiation au yoga donnée par un entraîneur phyisque.
Lors du passage du Journal, environ 35 personnes faisaient des mouvements de yoga. Une odeur d’encens flottait dans l’air et les participants bougeaient au son d’une musique relaxante. Deux autres groupes se sont succédés dans cette salle où on avait pris la peine de mettre des tapis au sol.
Serrer les orteils
Un étage plus haut, d’autres membres du personnel profitaient des conseils d’un kynésiologue sur les bienfaits de l’étirement et de la relaxation. «Vous allez squeezer les orteils très fort. Allez-y serrez fort dans le fond de vos souliers», leur a-t-il entre autres demandé avant de contracter plusieurs autres parties du corps. Le tout avec les yeux fermés.
Dans une autre salle, on parlait de l’importance d’avoir un quart de féculents, un quart de protéines et un demi de légumes dans son assiette pour qu’elle soit équilibrée.
Des emplois stressants
Pourquoi une telle journée en pleine semaine et sur les heures de travail ? Officiellement, c’était la deuxième édition de la journée reconnaissance pour le Centre jeunesse.
La matinée a été occupée par des ateliers de bien-être et santé. En début d’après-midi, on a pris une dizaine de minutes pour souligner les 25 ans d’implication de quelques employés. Une conférence et un cocktail ont suivi en après-midi.
Le directeur général du CJMCQ se défend en disant que ces ateliers étaient justifiés malgré le contexte budgétaire difficile. «L’emploi d’un intervenant est très stressant. Il y a des situations problématiques à faire face», soutient Serge Bisaillon.
Remplacements
La journée aura coûté 20 000 $, sans compter le fait que tous les employés ont reçu leur paye comme à l’habitude. Les gestionnaires ont dû faire appel à du personnel sur la liste de rappel pour combler certains postes laissés vacants.
«On a 65 % du personnel en place, c’est plus que durant les vacances d’été», soutient Geneviève Jauron, agente d’informations pour le Centre jeunesse, qui assure que tous les services ont été offerts à la clientèle.
* Le Centre jeunesse de la Mauricie et du Centredu- Québec compte 725 employés au total, répartis sur le territoire qui s’étend de Shawinigan à Drummondville en passant par Bécancour, Trois- Rivières et Victoriaville.
Les ateliers au programme
*
Initiation au yoga
*
Les bienfaits de l’étirement et de la relaxation
*
Rester actif au travail
*
Des choix éclairés, du panier d’épicerie à la table à dîner
*
Les bienfaits physiques et psychologiques d’un entraînement régulier
*
Bien manger au quotidien, du lever au coucher
Entendu durant la journée
o
«Vous n’êtes pas ici pour présenter des résultats ou quelque chose comme ça, vous êtes ici pour vous faire du bien»
– Pierre Arcand, adjoint à la direction générale du Centre de jeunesse
o
«Vous allez squeezer les orteils très fort. Allez-y, serrez fort dans le fond de vos souliers. Maintenant, on va squeezer les mollets, allez-y forcez»
– L’animateur de l’atelier sur la relaxation
o
«On va faire le chat. Qu’est-ce que ça fait le chat ? Ça fait le dos rond, alors on monte le dos bien haut et on redescend»
– L’animateur de la séance d’initiation au yoga
o
«Vous pouvez remplir votre tasse à café sur une jambe, ça travaille les muscles stabilisateurs du genou, des hanches et de la cheville.»
– L’animatrice de la conférence sur l’activité physique au travail
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Québec dans le rouge
les divers ministere et autres grosse boite qui releve du gouvernement sont rendu trop grosse, il n'y a plus moyens de géré tout cela pour le gouvernement qui doit délégué a ses ministres qui délegue a leur sous ministre qui délegue a président de la boite qui délegue a ses vice président qui délegue a son secrétaire le soin d,organise tel département ...
Y peut ben s'en passé des tite vite a 20,000$ c'est vraiment pas surprenant, c'est vraiment la pointe de l'iceberg, avez vous entendu parler de l'hopital ou il paye 50% de leur abonement a un gym a tout employé qui présente sa facture de gym?
Une directive clair devrait etre envoyer a TOUTE les boite qui releve du gouvernement, plus aucune dépense autre que directement relié au travail ne sera toléré, diner au resto annulé, voyage inutile annulé et si nécessaire journey inn fait l'affaire, party de noel annulé, prime de toute sorte annulé, programme spécial anti-stress anulé et etc etc etc.
Leur 62% sera accoté et peut etre meme plus rien que la.
Une copine travail pour le minsitere du transport, architecte, au moins 3-4 fois dans l,année elle a des réunions a montréal une formation pour tel nouvel imprimante, tel logiciel et etc, elle meme me dit qu'il pourrait tres bien faire ca en vision conférence plutot que payé l'avion et 3 nuits d'hotel et tout les repas payé parce que les vol d,arrivé et de départ ne concorde pas avec les heures de cours
.
Les employés ont des solutions qu'on aille leur demander coment sauvé des sous mais le big shot en pense bien trop en big shot pour faire ca.
Y peut ben s'en passé des tite vite a 20,000$ c'est vraiment pas surprenant, c'est vraiment la pointe de l'iceberg, avez vous entendu parler de l'hopital ou il paye 50% de leur abonement a un gym a tout employé qui présente sa facture de gym?

Une directive clair devrait etre envoyer a TOUTE les boite qui releve du gouvernement, plus aucune dépense autre que directement relié au travail ne sera toléré, diner au resto annulé, voyage inutile annulé et si nécessaire journey inn fait l'affaire, party de noel annulé, prime de toute sorte annulé, programme spécial anti-stress anulé et etc etc etc.
Leur 62% sera accoté et peut etre meme plus rien que la.
Une copine travail pour le minsitere du transport, architecte, au moins 3-4 fois dans l,année elle a des réunions a montréal une formation pour tel nouvel imprimante, tel logiciel et etc, elle meme me dit qu'il pourrait tres bien faire ca en vision conférence plutot que payé l'avion et 3 nuits d'hotel et tout les repas payé parce que les vol d,arrivé et de départ ne concorde pas avec les heures de cours

Les employés ont des solutions qu'on aille leur demander coment sauvé des sous mais le big shot en pense bien trop en big shot pour faire ca.
Dernière modification par Cass! le jeu. avr. 01, 2010 2:20 pm, modifié 2 fois.
Re: Québec dans le rouge
Les primes aux sociétés d'État, ça continue
2 avril 2010 | 06h21
Rémi Nadeau
Agence QMI
Malgré l'appel insistant du gouvernement Charest pour un resserrement des dépenses publiques, des sociétés d'État continueront de récompenser leurs hauts dirigeants en leur versant des primes au rendement.
Soucieux de démontrer aux Québécois qu'il se serre la ceinture, le gouvernement du Québec a annoncé la suspension du versement des bonis aux hauts dirigeants des secteurs public et parapublic pour les deux prochaines années.
Lors du dépôt du budget mardi, il a précisé qu'un "effort comparable" est exigé des dirigeants des sociétés d'État, alors que les contribuables seront graduellement affectés par une multitude de hausses de tarifs.
Toutefois, un survol des sociétés d'État à vocation commerciale a permis de découvrir hier que certaines d'entre elles n'appliqueront pas la directive gouver nementale.
Caisse de dépôt
La Caisse de dépôt et placement du_Québec, notamment, a signifié clairement qu'elle ne pouvait obtempérer à la volonté du gouvernement Charest.
«Les Québécois nous demandent du rendement. Alors, pour conserver les meilleurs gestionnaires, nous n'avons pas le choix d'offrir des conditions comparables à celles offertes par nos compétiteurs», a expliqué la vice-présidente aux communications, Véronique Mercier.
Elle a précisé que les primes demeurent un élément important de la rémunération consentie dans le domaine des finances.
Toutefois, elle soutient que la Caisse a réduit ses dépenses de 43 millions $ en 2009 et qu'elle a coupé de moitié les primes au rendement de ses employés, qui sont passées de 44 millions $ en 2007 à 22 millions $ l'an dernier.
Pareil à la SAQ
À la Société des alcools du_Québec, la porte-parole Isabelle Merrizi a laissé entendre que la Société fournirait aussi un effort sans suspendre les primes au rendement.
«Notre lecture, c'est que nous devons augmenter les revenus de l'État, alors nous allons continuer de livrer des bénéfices en croissance», a-t-elle indiqué.
Les bénéfices versés par la SAQ ont atteint 806 millions $ en 2008-2009, contre 760 millions $ pour l'année précédente.
En 2008-2009, les employés de la SAQ ont reçu 5 millions $ de primes, dont 474 000 $ ont été accordés aux neuf principaux gestionnaires.
Du côté de la Société de l'assurance automobile, le conseil d'administration dit attendre une directive formelle du gouvernement. En 2008, une somme totale de 209 000 $ a été consentie en bonis au président et aux sept vice-présidents de la SAAQ.
http://argent.canoe.ca/archives/lca/aff ... 62100.html" onclick="window.open(this.href);return false;
2 avril 2010 | 06h21
Rémi Nadeau
Agence QMI
Malgré l'appel insistant du gouvernement Charest pour un resserrement des dépenses publiques, des sociétés d'État continueront de récompenser leurs hauts dirigeants en leur versant des primes au rendement.
Soucieux de démontrer aux Québécois qu'il se serre la ceinture, le gouvernement du Québec a annoncé la suspension du versement des bonis aux hauts dirigeants des secteurs public et parapublic pour les deux prochaines années.
Lors du dépôt du budget mardi, il a précisé qu'un "effort comparable" est exigé des dirigeants des sociétés d'État, alors que les contribuables seront graduellement affectés par une multitude de hausses de tarifs.
Toutefois, un survol des sociétés d'État à vocation commerciale a permis de découvrir hier que certaines d'entre elles n'appliqueront pas la directive gouver nementale.
Caisse de dépôt
La Caisse de dépôt et placement du_Québec, notamment, a signifié clairement qu'elle ne pouvait obtempérer à la volonté du gouvernement Charest.
«Les Québécois nous demandent du rendement. Alors, pour conserver les meilleurs gestionnaires, nous n'avons pas le choix d'offrir des conditions comparables à celles offertes par nos compétiteurs», a expliqué la vice-présidente aux communications, Véronique Mercier.
Elle a précisé que les primes demeurent un élément important de la rémunération consentie dans le domaine des finances.
Toutefois, elle soutient que la Caisse a réduit ses dépenses de 43 millions $ en 2009 et qu'elle a coupé de moitié les primes au rendement de ses employés, qui sont passées de 44 millions $ en 2007 à 22 millions $ l'an dernier.
Pareil à la SAQ
À la Société des alcools du_Québec, la porte-parole Isabelle Merrizi a laissé entendre que la Société fournirait aussi un effort sans suspendre les primes au rendement.
«Notre lecture, c'est que nous devons augmenter les revenus de l'État, alors nous allons continuer de livrer des bénéfices en croissance», a-t-elle indiqué.
Les bénéfices versés par la SAQ ont atteint 806 millions $ en 2008-2009, contre 760 millions $ pour l'année précédente.
En 2008-2009, les employés de la SAQ ont reçu 5 millions $ de primes, dont 474 000 $ ont été accordés aux neuf principaux gestionnaires.
Du côté de la Société de l'assurance automobile, le conseil d'administration dit attendre une directive formelle du gouvernement. En 2008, une somme totale de 209 000 $ a été consentie en bonis au président et aux sept vice-présidents de la SAAQ.
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Re: Québec dans le rouge
Bonis pour tous chez Hydro la semaine prochaine
2 avril 2010 | 06h24
Dany Doucet
Agence QMI
Québec dans le rouge ou pas, budget matraque ou pas, les 19 000 employés d'Hydro- Québec recevront sur leur prochaine paie, jeudi prochain, un boni équivalant à 4,26 % de leur salaire, a appris Le Journal de Montréal.
Le boni devrait donc s'élever en moyenne à 3500 $ par employé, soit à peu près l'équivalent de l'année dernière, alors que les employés avaient eu droit à 4,3 % de leur salaire.
Par exemple, un technicien d'Hydro, dont le salaire moyen est de 65 737 $, aura droit à un boni de 2 800$ sur sa prochaine paie.
Les cadres et employés non syndiqués ont droit à des primes plus élevées, calculées différemment selon l'atteinte d'objectifs.
Officiellement baptisés «prime d'intéressement» chez Hydro, ces bonis ont été accordés à la séance du conseil d'administration du 15 mars dernier.
C'est donc deux semaines avant le budget de Raymond Bachand, dans lequel le ministre a annoncé qu'il mettra fin à la pratique des bonis dans le secteur public, excluant les sociétés d'État à vocation commerciale comme Hydro-Québec à qui il a demandé un effort comparable.
Tout cela devait devenir public jeudi prochain, alors qu'Hydro-Québec dévoilera ses résultats pour l'année 2009.
La direction aussi
Le syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec l'a déjà annoncé à ses membres, tout en prenant soin d'indiquer que le président d'Hydro, Thierry Vandal, a pour sa part obtenu «une moyenne pondérée» de 92,03 %.
Cela signifie que M. Vandal pourrait avoir droit, selon les termes de son contrat, à une prime égale à 92,03 % de 30 % de son salaire annuel.
En 2008, le président d'Hydro avait obtenu une évaluation de rendement de 93,44 %, ce qui lui avait valu un boni de 122 211 $ additionné à son salaire de 417 321 $.
Son boni devrait donc se situer autour de 115 000 $ cette année.
On marche sur des oeufs
Il a été impossible d'obtenir plus d'informations sur les sommes qui seront versées, hier, les porte-parole d'Hydro répondant prudemment à nos questions par courriel, sans rien nier.
Au bureau de la ministre responsable de la Société d'État, Christian Tanguay, attaché de presse de Nathalie Normandeau, a indiqué hier soir que tant que les états financiers d'Hydro n'étaient pas rendus publics, il ne pouvait commenter.
Il a rappelé que Québec avait demandé un «effort équivalent» concernant les bonis, mais qu'entretemps, en vertu de la loi sur la gouvernance, «le gouvernement ne peut pas faire ça, suspendre les primes».
* Dans le budget Bachand, on a annoncé aux Québécois une augmentation, chaque année à compter de 2014, du prix de l'électricité du "bloc patrimonial". Ce tarif était gelé à 2,79 cents par kilowattheure depuis sa création en l'an 2000. Ce qui n'empêchera pas Hydro de demander à la Régie de l'énergie, chaque année, des hausses de tarifs correspondant à ses besoins.
Avec la collaboration de Serge Laplante, de notre bureau de Québec
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 62438.html" onclick="window.open(this.href);return false;
2 avril 2010 | 06h24
Dany Doucet
Agence QMI
Québec dans le rouge ou pas, budget matraque ou pas, les 19 000 employés d'Hydro- Québec recevront sur leur prochaine paie, jeudi prochain, un boni équivalant à 4,26 % de leur salaire, a appris Le Journal de Montréal.
Le boni devrait donc s'élever en moyenne à 3500 $ par employé, soit à peu près l'équivalent de l'année dernière, alors que les employés avaient eu droit à 4,3 % de leur salaire.
Par exemple, un technicien d'Hydro, dont le salaire moyen est de 65 737 $, aura droit à un boni de 2 800$ sur sa prochaine paie.
Les cadres et employés non syndiqués ont droit à des primes plus élevées, calculées différemment selon l'atteinte d'objectifs.
Officiellement baptisés «prime d'intéressement» chez Hydro, ces bonis ont été accordés à la séance du conseil d'administration du 15 mars dernier.
C'est donc deux semaines avant le budget de Raymond Bachand, dans lequel le ministre a annoncé qu'il mettra fin à la pratique des bonis dans le secteur public, excluant les sociétés d'État à vocation commerciale comme Hydro-Québec à qui il a demandé un effort comparable.
Tout cela devait devenir public jeudi prochain, alors qu'Hydro-Québec dévoilera ses résultats pour l'année 2009.
La direction aussi
Le syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec l'a déjà annoncé à ses membres, tout en prenant soin d'indiquer que le président d'Hydro, Thierry Vandal, a pour sa part obtenu «une moyenne pondérée» de 92,03 %.
Cela signifie que M. Vandal pourrait avoir droit, selon les termes de son contrat, à une prime égale à 92,03 % de 30 % de son salaire annuel.
En 2008, le président d'Hydro avait obtenu une évaluation de rendement de 93,44 %, ce qui lui avait valu un boni de 122 211 $ additionné à son salaire de 417 321 $.
Son boni devrait donc se situer autour de 115 000 $ cette année.
On marche sur des oeufs
Il a été impossible d'obtenir plus d'informations sur les sommes qui seront versées, hier, les porte-parole d'Hydro répondant prudemment à nos questions par courriel, sans rien nier.
Au bureau de la ministre responsable de la Société d'État, Christian Tanguay, attaché de presse de Nathalie Normandeau, a indiqué hier soir que tant que les états financiers d'Hydro n'étaient pas rendus publics, il ne pouvait commenter.
Il a rappelé que Québec avait demandé un «effort équivalent» concernant les bonis, mais qu'entretemps, en vertu de la loi sur la gouvernance, «le gouvernement ne peut pas faire ça, suspendre les primes».
* Dans le budget Bachand, on a annoncé aux Québécois une augmentation, chaque année à compter de 2014, du prix de l'électricité du "bloc patrimonial". Ce tarif était gelé à 2,79 cents par kilowattheure depuis sa création en l'an 2000. Ce qui n'empêchera pas Hydro de demander à la Régie de l'énergie, chaque année, des hausses de tarifs correspondant à ses besoins.
Avec la collaboration de Serge Laplante, de notre bureau de Québec
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Re: Québec dans le rouge
La chronique de Richard Martineau
Prenez ça avec le sourire
04/04/2010 08h16
C'est décidé: si ça ne marche pas dans le journalisme, je quitte mon métier et je me lance dans la formation de fonctionnaires.
D'abord, il y a un fric fou à faire là-dedans (Revenu Québec a dépensé des dizaines de milliers de dollars pour «motiver» ses troupes). Et ce n'est pas trop forçant.
Il suffit d'être dynamique et d'aligner des phrases creuses, comme: «C'est toi le champion» ou «Tu es le réalisateur du film de ta vie».
TOUJOURS PLUS HAUT!
Je vais leur faire suivre toutes sortes d'ateliers bidon: silence, chatouillage, yoga... On va jouer du tambour pour laisser sortir le stress, on va marcher à quatre pattes dans le bois, je vais les mettre en file indienne et leur demander de se laisser tomber dans les bras de leur voisin de derrière -bref, je vais mettre en pratique tous les trucs que j'ai appris chez les scouts.
Deux ans à me promener en chemise à manches courtes avec un foulard autour du cou, faut bien que ça serve, non?
Je vais devenir le King de la motivation. Ma réputation va faire le tour du Complexe G, je n'arriverai plus à fournir...
Il va falloir que j'embauche de l'aide pour donner des cours d'origami aux employés du Département de la coordination, du financement, de l'équipement et des res-sources informationnelles du CLSC de Beauce-Sud.
B.U.L.L.S. H.I.T.
Tout d'abord, je dois me trouver une devise.
Le conférencier Alain Samson, spécialiste du «mieux-être au travail», en a une: CHANCE.
C pour «Choisissez d'aller plus loin», H pour «Happez l'instant présent», A pour «Anticipez positivement l'avenir», N pour «Nourrissez votre réseau de contacts», C pour «Contextualisez les obstacles» et E pour «Exécutez sans plus attendre».
Pas mal, non?
Moi, ça pourrait être MERDE. M pour Motivation, E pour Énergie, R pour Résolution, D pour Direction et E pour Énergie (on n'en a jamais assez).
Il me faut aussi trouver un thème de conférence. Le motivateur Pierre Montpetit (un spécialiste du télémarketing qu'on a baptisé «l'expert du téléphone») donne une conférence qui s'intitule «Trouvez les WOW de votre entreprise...»
Vous vous imaginez, debout devant des fonctionnaires de la SAAQ, en train de leur demander: «Chacun à votre tour, dites-moi quels sont les WOW de votre département»?
DU GAZ!
Il faut aussi se diversifier. Par exemple, la conférencière Marguerite Wolfe (qui a travaillé pour des dizaines d'organismes gouvernementaux) aborde plusieurs thèmes: «Devenez un plaisir ambulant», «Découvrez votre bouton de plaisir», «Youppi, un problème!», «Moi, les autres et mon sourire» et «La vinaigrette du succès».
L'important est de croire en soi. Prenez Michel Chevalier. Ce conférencier, peut-on lire sur sa page Web, «n'a pas de baccalauréat ni de maîtrise, simplement de la détermination et un diplôme de l'école de la vie».
Sa spécialité? «Il dit les vraies affaires. On a tous une flamme à l'intérieur de nous. Donnez-lui du gaz pour qu'elle s'allume!»
COMPÉTITION TROP FORTE
En fait, savez-vous quoi? Je ne viserai pas les fonctionnaires, il y a déjà trop de motivateurs payés par l'État.
Je vais prononcer des conférences devant des contribuables.
Premier sujet: «Se faire fourrer avec le sourire!» Je vais avoir un succès bœuf...
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/ric ... 81659.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Prenez ça avec le sourire
04/04/2010 08h16
C'est décidé: si ça ne marche pas dans le journalisme, je quitte mon métier et je me lance dans la formation de fonctionnaires.
D'abord, il y a un fric fou à faire là-dedans (Revenu Québec a dépensé des dizaines de milliers de dollars pour «motiver» ses troupes). Et ce n'est pas trop forçant.
Il suffit d'être dynamique et d'aligner des phrases creuses, comme: «C'est toi le champion» ou «Tu es le réalisateur du film de ta vie».
TOUJOURS PLUS HAUT!
Je vais leur faire suivre toutes sortes d'ateliers bidon: silence, chatouillage, yoga... On va jouer du tambour pour laisser sortir le stress, on va marcher à quatre pattes dans le bois, je vais les mettre en file indienne et leur demander de se laisser tomber dans les bras de leur voisin de derrière -bref, je vais mettre en pratique tous les trucs que j'ai appris chez les scouts.
Deux ans à me promener en chemise à manches courtes avec un foulard autour du cou, faut bien que ça serve, non?
Je vais devenir le King de la motivation. Ma réputation va faire le tour du Complexe G, je n'arriverai plus à fournir...
Il va falloir que j'embauche de l'aide pour donner des cours d'origami aux employés du Département de la coordination, du financement, de l'équipement et des res-sources informationnelles du CLSC de Beauce-Sud.
B.U.L.L.S. H.I.T.
Tout d'abord, je dois me trouver une devise.
Le conférencier Alain Samson, spécialiste du «mieux-être au travail», en a une: CHANCE.
C pour «Choisissez d'aller plus loin», H pour «Happez l'instant présent», A pour «Anticipez positivement l'avenir», N pour «Nourrissez votre réseau de contacts», C pour «Contextualisez les obstacles» et E pour «Exécutez sans plus attendre».
Pas mal, non?
Moi, ça pourrait être MERDE. M pour Motivation, E pour Énergie, R pour Résolution, D pour Direction et E pour Énergie (on n'en a jamais assez).
Il me faut aussi trouver un thème de conférence. Le motivateur Pierre Montpetit (un spécialiste du télémarketing qu'on a baptisé «l'expert du téléphone») donne une conférence qui s'intitule «Trouvez les WOW de votre entreprise...»
Vous vous imaginez, debout devant des fonctionnaires de la SAAQ, en train de leur demander: «Chacun à votre tour, dites-moi quels sont les WOW de votre département»?
DU GAZ!
Il faut aussi se diversifier. Par exemple, la conférencière Marguerite Wolfe (qui a travaillé pour des dizaines d'organismes gouvernementaux) aborde plusieurs thèmes: «Devenez un plaisir ambulant», «Découvrez votre bouton de plaisir», «Youppi, un problème!», «Moi, les autres et mon sourire» et «La vinaigrette du succès».
L'important est de croire en soi. Prenez Michel Chevalier. Ce conférencier, peut-on lire sur sa page Web, «n'a pas de baccalauréat ni de maîtrise, simplement de la détermination et un diplôme de l'école de la vie».
Sa spécialité? «Il dit les vraies affaires. On a tous une flamme à l'intérieur de nous. Donnez-lui du gaz pour qu'elle s'allume!»
COMPÉTITION TROP FORTE
En fait, savez-vous quoi? Je ne viserai pas les fonctionnaires, il y a déjà trop de motivateurs payés par l'État.
Je vais prononcer des conférences devant des contribuables.
Premier sujet: «Se faire fourrer avec le sourire!» Je vais avoir un succès bœuf...
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Re: Québec dans le rouge
Publié le 06 avril 2010 à 05h00 | Mis à jour à 08h38
Un éléphant blanc de 52 millions
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le gouvernement fédéral a englouti 52 millions de dollars pour créer un nouveau programme informatique dans le but de simplifier les milliards de dollars d'achat de biens et services par année de tous les ministères. Mais l'an dernier, le ministère des Travaux publics a mis la hache dans ce programme après avoir constaté que très peu de fonctionnaires l'utilisaient.
Ce programme, qui devait permettre aux ministères d'acheter en gros des biens et services grâce à un outil électronique, devait révolutionner la manière de faire des achats au sein de l'appareil gouvernemental. Le Marché en direct du gouvernement du Canada (MDGC) devait aussi permettre au gouvernement, à la longue, de faire des économies substantielles avoisinant le milliard et demi de dollars, selon les calculs des hauts fonctionnaires. Bon an, mal an, Travaux publics achète pour quelque 10 milliards de dollars de biens et de services.
Or, cet ambitieux projet s'est avéré un échec assez retentissant, si l'on se fie à des documents du Ministère des Travaux publics obtenus par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
Tout au plus 700 fonctionnaires ont utilisé ce nouvel outil, selon les dernières statistiques du ministère glanées en janvier 2009. Travaux publics a décidé d'abolir ce programme, après y avoir consacré la somme de 52 millions de dollars, quatre mois plus tard.
Pourquoi ce programme a-t-il été un éléphant blanc? Parce que les ministères n'étaient pas obligés de s'en servir. Aussi on a constaté que «les gros systèmes centralisés tels que le MDGC n'offrent pas aux ministères des services qui répondent à leurs besoins en matière d'approvisionnement de biens et de services», peut-on lire dans des notes d'informations rédigées à l'intention du ministre des Travaux publics.
Le Ministère estimait que la mise sur pied du programme dans son ensemble coûterait entre 250 et 460 millions de dollars sur une période de 10 ans. Mais on a décidé de mettre la hache dans le programme avant d'engager toute cette somme.
L'idée de créer un tel programme est née en 2001 sous les libéraux de Jean Chrétien. Mais la majeure partie des dépenses ont été occasionnées sous les conservateurs de Stephen Harper.
«Plus ça change, plus c'est pareil. On a dépensé 52 millions de dollars pour finalement n'épargner aucun sou. C'est beaucoup d'argent. Bel exemple de mauvaise gestion des fonds publics!» a déploré hier Kevin Gaudet, le directeur de la Fédération des contribuables canadiens.
M. Gaudet a souligné qu'on aurait pu acheter une cinquantaine d'appareils d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour des hôpitaux avec une telle somme.
«La seule consolation, c'est que le Ministère a mis fin au programme avant qu'il ne devienne trop coûteux. On ne peut pas en dire autant du registre des armes à feu ou du programme de commandites», a affirmé M. Gaudet.
Au ministère des Travaux publics, on a expliqué qu'un «examen minutieux» du programme en 2008-2009 avait permis de conclure qu'il ne répondait pas aux besoins des ministères.
«Le Ministère a analysé l'utilisation du catalogue électronique et a conclu qu'il n'était pas largement utilisé, car c'était un outil limité qui n'était pas relié aux systèmes financiers des ministères. À cause des coûts annuels de fonctionnement du catalogue et de son faible taux d'utilisation, le rapport coût-efficacité de ce catalogue a été jugé trop faible. (...) Dans le contexte actuel, les nouvelles technologies exploitées sur l'internet offrent des options progressives et plus abordables pour arriver à un environnement d'achat électronique», a indiqué Nathalie Bétoté Akwa, porte-parole de Travaux publics.
- Avec la collaboration de William Leclerc
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Un éléphant blanc de 52 millions
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le gouvernement fédéral a englouti 52 millions de dollars pour créer un nouveau programme informatique dans le but de simplifier les milliards de dollars d'achat de biens et services par année de tous les ministères. Mais l'an dernier, le ministère des Travaux publics a mis la hache dans ce programme après avoir constaté que très peu de fonctionnaires l'utilisaient.
Ce programme, qui devait permettre aux ministères d'acheter en gros des biens et services grâce à un outil électronique, devait révolutionner la manière de faire des achats au sein de l'appareil gouvernemental. Le Marché en direct du gouvernement du Canada (MDGC) devait aussi permettre au gouvernement, à la longue, de faire des économies substantielles avoisinant le milliard et demi de dollars, selon les calculs des hauts fonctionnaires. Bon an, mal an, Travaux publics achète pour quelque 10 milliards de dollars de biens et de services.
Or, cet ambitieux projet s'est avéré un échec assez retentissant, si l'on se fie à des documents du Ministère des Travaux publics obtenus par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.
Tout au plus 700 fonctionnaires ont utilisé ce nouvel outil, selon les dernières statistiques du ministère glanées en janvier 2009. Travaux publics a décidé d'abolir ce programme, après y avoir consacré la somme de 52 millions de dollars, quatre mois plus tard.
Pourquoi ce programme a-t-il été un éléphant blanc? Parce que les ministères n'étaient pas obligés de s'en servir. Aussi on a constaté que «les gros systèmes centralisés tels que le MDGC n'offrent pas aux ministères des services qui répondent à leurs besoins en matière d'approvisionnement de biens et de services», peut-on lire dans des notes d'informations rédigées à l'intention du ministre des Travaux publics.
Le Ministère estimait que la mise sur pied du programme dans son ensemble coûterait entre 250 et 460 millions de dollars sur une période de 10 ans. Mais on a décidé de mettre la hache dans le programme avant d'engager toute cette somme.
L'idée de créer un tel programme est née en 2001 sous les libéraux de Jean Chrétien. Mais la majeure partie des dépenses ont été occasionnées sous les conservateurs de Stephen Harper.
«Plus ça change, plus c'est pareil. On a dépensé 52 millions de dollars pour finalement n'épargner aucun sou. C'est beaucoup d'argent. Bel exemple de mauvaise gestion des fonds publics!» a déploré hier Kevin Gaudet, le directeur de la Fédération des contribuables canadiens.
M. Gaudet a souligné qu'on aurait pu acheter une cinquantaine d'appareils d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pour des hôpitaux avec une telle somme.
«La seule consolation, c'est que le Ministère a mis fin au programme avant qu'il ne devienne trop coûteux. On ne peut pas en dire autant du registre des armes à feu ou du programme de commandites», a affirmé M. Gaudet.
Au ministère des Travaux publics, on a expliqué qu'un «examen minutieux» du programme en 2008-2009 avait permis de conclure qu'il ne répondait pas aux besoins des ministères.
«Le Ministère a analysé l'utilisation du catalogue électronique et a conclu qu'il n'était pas largement utilisé, car c'était un outil limité qui n'était pas relié aux systèmes financiers des ministères. À cause des coûts annuels de fonctionnement du catalogue et de son faible taux d'utilisation, le rapport coût-efficacité de ce catalogue a été jugé trop faible. (...) Dans le contexte actuel, les nouvelles technologies exploitées sur l'internet offrent des options progressives et plus abordables pour arriver à un environnement d'achat électronique», a indiqué Nathalie Bétoté Akwa, porte-parole de Travaux publics.
- Avec la collaboration de William Leclerc
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Re: Québec dans le rouge
Un spécialiste qui explique la péréquation:
http://www.985fm.ca/chmp/audio/audiopla ... 291173.mp3" onclick="window.open(this.href);return false;
Coeur sensible s'abstenir.
http://www.985fm.ca/chmp/audio/audiopla ... 291173.mp3" onclick="window.open(this.href);return false;
Coeur sensible s'abstenir.

[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Re: Québec dans le rouge
08 Avril 2010
Permalink 14:20 pm, Éric Grenier / Général, 299 mots
Drôles de dépenses au ministère du Revenu
Par Christine Lanthier
Ainsi, les fonctionnaires du ministère du Revenu reçoivent des formations fort chères et à l’utilité douteuse, apprenait-on vendredi dernier à JE.
Après le budget que le gouvernement veut maintenant nous faire avaler, la nature et surtout la facture (je n'emploie pas ici le terme au sens artistique) de certaines de ces activités ne manquent pas de choquer :
- 6000 $ pour une conférence intitulée «La performance par le plaisir»
-13 000 $ pour une présentation multimédia sur le travail en équipe donnée par… un alpiniste.
-25 000 $ pour une formation sur le courage
Et la liste continue.
Le total s’élève à plus d’un million de dollars pour la seule année 2008, en hausse de 28 % par rapport à 2007.
On peut bien donner le bénéfice du doute à la porte-parole du Ministère lorsqu’elle dit qu’il faut s’attarder au contenu des formations et non à leur titre pour juger de leur valeur.
N’empêche, cette histoire me rappelle le dossier Prophètes de bonheur, publié dans le Magazine Jobboom il y a exactement un an, et qui met ce genre de formations dans leur contexte.
On y apprenait entre autres qu’il y a du meilleur comme du pire dans le vaste univers de la croissance personnelle. Pour ce qui est des conférences en milieu de travail, elles ont bel et bien leur utilité quand il s’agit d’attirer l’attention des employés sur un aspect particulier, par exemple, la gestion du stress. Mais pour que de réels changements prennent place, l’organisation doit ensuite assurer un suivi.
Autrement – une motivatrice nous l’avoue candidement dans l’article – les prestations des conférenciers servent surtout à divertir. Et c’est là qu’il faut s’indigner.
http://jobboomblog.com/2010/04/08/drole ... e_du_reven" onclick="window.open(this.href);return false;
Permalink 14:20 pm, Éric Grenier / Général, 299 mots
Drôles de dépenses au ministère du Revenu
Par Christine Lanthier
Ainsi, les fonctionnaires du ministère du Revenu reçoivent des formations fort chères et à l’utilité douteuse, apprenait-on vendredi dernier à JE.
Après le budget que le gouvernement veut maintenant nous faire avaler, la nature et surtout la facture (je n'emploie pas ici le terme au sens artistique) de certaines de ces activités ne manquent pas de choquer :
- 6000 $ pour une conférence intitulée «La performance par le plaisir»
-13 000 $ pour une présentation multimédia sur le travail en équipe donnée par… un alpiniste.
-25 000 $ pour une formation sur le courage
Et la liste continue.
Le total s’élève à plus d’un million de dollars pour la seule année 2008, en hausse de 28 % par rapport à 2007.
On peut bien donner le bénéfice du doute à la porte-parole du Ministère lorsqu’elle dit qu’il faut s’attarder au contenu des formations et non à leur titre pour juger de leur valeur.
N’empêche, cette histoire me rappelle le dossier Prophètes de bonheur, publié dans le Magazine Jobboom il y a exactement un an, et qui met ce genre de formations dans leur contexte.
On y apprenait entre autres qu’il y a du meilleur comme du pire dans le vaste univers de la croissance personnelle. Pour ce qui est des conférences en milieu de travail, elles ont bel et bien leur utilité quand il s’agit d’attirer l’attention des employés sur un aspect particulier, par exemple, la gestion du stress. Mais pour que de réels changements prennent place, l’organisation doit ensuite assurer un suivi.
Autrement – une motivatrice nous l’avoue candidement dans l’article – les prestations des conférenciers servent surtout à divertir. Et c’est là qu’il faut s’indigner.
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Re: Québec dans le rouge
Calvaire!Anya a écrit : 08 Avril 2010
Permalink 14:20 pm, Éric Grenier / Général, 299 mots
Drôles de dépenses au ministère du Revenu
Par Christine Lanthier
Ainsi, les fonctionnaires du ministère du Revenu reçoivent des formations fort chères et à l’utilité douteuse, apprenait-on vendredi dernier à JE.
Après le budget que le gouvernement veut maintenant nous faire avaler, la nature et surtout la facture (je n'emploie pas ici le terme au sens artistique) de certaines de ces activités ne manquent pas de choquer :
- 6000 $ pour une conférence intitulée «La performance par le plaisir»
-13 000 $ pour une présentation multimédia sur le travail en équipe donnée par… un alpiniste.
-25 000 $ pour une formation sur le courage
Et la liste continue.
Le total s’élève à plus d’un million de dollars pour la seule année 2008, en hausse de 28 % par rapport à 2007.
On peut bien donner le bénéfice du doute à la porte-parole du Ministère lorsqu’elle dit qu’il faut s’attarder au contenu des formations et non à leur titre pour juger de leur valeur.
N’empêche, cette histoire me rappelle le dossier Prophètes de bonheur, publié dans le Magazine Jobboom il y a exactement un an, et qui met ce genre de formations dans leur contexte.
On y apprenait entre autres qu’il y a du meilleur comme du pire dans le vaste univers de la croissance personnelle. Pour ce qui est des conférences en milieu de travail, elles ont bel et bien leur utilité quand il s’agit d’attirer l’attention des employés sur un aspect particulier, par exemple, la gestion du stress. Mais pour que de réels changements prennent place, l’organisation doit ensuite assurer un suivi.
Autrement – une motivatrice nous l’avoue candidement dans l’article – les prestations des conférenciers servent surtout à divertir. Et c’est là qu’il faut s’indigner.
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[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
Re: Québec dans le rouge
Caisse de dépôt et de placement
Les élus condamnent en bloc les «réunions culinaires»
Agence QMI
Marc-André Séguin
10/04/2010 20h21
QUÉBEC - Peu importe leur affiliation, les représentants des partis siégeant à l’Assemblée nationale sont catégoriques: les «réunions culinaires» à la Caisse de dépôt et placement sont «inacceptables» dans le contexte économique actuel et illustrent l’importance d’apporter des changements dans la gestion interne des sociétés d’État.
Il a été révélé samedi qu’une dizaine d'employés de la division des opérations de la Caisse ont tenu des réunions de planification stratégique dans une école de cuisine huppée du Vieux-Montréal, s’y réunissant à trois reprises. Le mois dernier, ces employés, en plus de s’être réunis à cet endroit, ont participé à une activité de formation culinaire.
«C’est vraiment le temps de mettre de l’ordre dans tout ça, a déploré, samedi, Catherine Poulin, attachée de presse du ministre des Finances, Raymond Bachand, qui a réagi en son nom. Le ministre veut envoyer un message aux gestionnaires d’arrêter de dilapider nos fonds publics.»
Si la formation professionnelle a toujours sa place au sein des sociétés d’État, il n’en demeure pas moins que la manière de la donner laisse vraiment à désirer dans ce cas, a ajouté Mme Poulin, rappelant que le ministre Bachand a dénoncé ce genre de dépense, peu importe le montant en jeu. «Quand on parle de vouloir changer la culture, en voilà justement un exemple», a-t-elle lancé.
Rappelant que dans la foulée du budget, le ministre des Finances avait écrit aux gestionnaires des sociétés d’État pour leur demander de fournir un plus grand effort d’austérité, Mme Poulin a réitéré que des directives devront être adoptées à l’interne. «Dans le cas de la Caisse, c’est le conseil d’administration qui gère ça, a-t-elle ajouté. On a vu la réaction de M. Sabia, qui a coupé ces activités. Mais il faut passer le message aux gestionnaires.»
«Une question de bon sens»
Si elle condamne elle aussi ce type de réunion peu orthodoxe, l’opposition plaide que la Caisse de dépôt et placement aurait dû faire preuve de «davantage de jugement», au moment où le budget récemment adopté impose des mesures d’autant plus coûteuses aux contribuables.
«Dans un autre contexte, ce genre de dépense serait peut-être passé inaperçu», a soulevé le député péquiste et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’institutions financières, Jean-Martin Aussant.
«Mais maintenant que les Québécois ont été matraqués par un budget qui viendra puiser encore davantage dans leurs poches pour combler un déficit créé par le gouvernement libéral, il me semble qu’on a manqué de jugement.»
Soulignant que la Caisse dispose d’un «immeuble luxueux» comptant plusieurs salles de réunion, il estime qu’il n’était pas nécessaire d’avoir recours à des activités de formation culinaire pour tenir des rencontres de travail. «Compte tenu des pertes historiques de 2008, on peut espérer que l’approche nous apportera davantage de recettes», a-t-il lancé à la blague.
Du côté de l’ADQ, le député François Bonnardel n’a pas, lui non plus, manqué de désapprouver la chose. «Avec le yoga et les thérapies par le silence, je pense que les sociétés d’État rivalisent entre elles pour tourner en ridicule le traitement des fonds publics, a-t-il déploré. Il y a des coups de pied au derrière qui se perdent. Et l’état des choses rend la reddition de comptes difficile.»
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Les élus condamnent en bloc les «réunions culinaires»
Agence QMI
Marc-André Séguin
10/04/2010 20h21
QUÉBEC - Peu importe leur affiliation, les représentants des partis siégeant à l’Assemblée nationale sont catégoriques: les «réunions culinaires» à la Caisse de dépôt et placement sont «inacceptables» dans le contexte économique actuel et illustrent l’importance d’apporter des changements dans la gestion interne des sociétés d’État.
Il a été révélé samedi qu’une dizaine d'employés de la division des opérations de la Caisse ont tenu des réunions de planification stratégique dans une école de cuisine huppée du Vieux-Montréal, s’y réunissant à trois reprises. Le mois dernier, ces employés, en plus de s’être réunis à cet endroit, ont participé à une activité de formation culinaire.
«C’est vraiment le temps de mettre de l’ordre dans tout ça, a déploré, samedi, Catherine Poulin, attachée de presse du ministre des Finances, Raymond Bachand, qui a réagi en son nom. Le ministre veut envoyer un message aux gestionnaires d’arrêter de dilapider nos fonds publics.»
Si la formation professionnelle a toujours sa place au sein des sociétés d’État, il n’en demeure pas moins que la manière de la donner laisse vraiment à désirer dans ce cas, a ajouté Mme Poulin, rappelant que le ministre Bachand a dénoncé ce genre de dépense, peu importe le montant en jeu. «Quand on parle de vouloir changer la culture, en voilà justement un exemple», a-t-elle lancé.
Rappelant que dans la foulée du budget, le ministre des Finances avait écrit aux gestionnaires des sociétés d’État pour leur demander de fournir un plus grand effort d’austérité, Mme Poulin a réitéré que des directives devront être adoptées à l’interne. «Dans le cas de la Caisse, c’est le conseil d’administration qui gère ça, a-t-elle ajouté. On a vu la réaction de M. Sabia, qui a coupé ces activités. Mais il faut passer le message aux gestionnaires.»
«Une question de bon sens»
Si elle condamne elle aussi ce type de réunion peu orthodoxe, l’opposition plaide que la Caisse de dépôt et placement aurait dû faire preuve de «davantage de jugement», au moment où le budget récemment adopté impose des mesures d’autant plus coûteuses aux contribuables.
«Dans un autre contexte, ce genre de dépense serait peut-être passé inaperçu», a soulevé le député péquiste et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’institutions financières, Jean-Martin Aussant.
«Mais maintenant que les Québécois ont été matraqués par un budget qui viendra puiser encore davantage dans leurs poches pour combler un déficit créé par le gouvernement libéral, il me semble qu’on a manqué de jugement.»
Soulignant que la Caisse dispose d’un «immeuble luxueux» comptant plusieurs salles de réunion, il estime qu’il n’était pas nécessaire d’avoir recours à des activités de formation culinaire pour tenir des rencontres de travail. «Compte tenu des pertes historiques de 2008, on peut espérer que l’approche nous apportera davantage de recettes», a-t-il lancé à la blague.
Du côté de l’ADQ, le député François Bonnardel n’a pas, lui non plus, manqué de désapprouver la chose. «Avec le yoga et les thérapies par le silence, je pense que les sociétés d’État rivalisent entre elles pour tourner en ridicule le traitement des fonds publics, a-t-il déploré. Il y a des coups de pied au derrière qui se perdent. Et l’état des choses rend la reddition de comptes difficile.»
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Dernière modification par Anya le sam. avr. 10, 2010 11:30 pm, modifié 1 fois.
Re: Québec dans le rouge
Dépenses
Des réunions culinaires
Mathieu Turbide
10/04/2010 07h01
Au total, pour la dizaine d'employés, la facture s'est établie à un peu plus de 2 900 $.
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Des réunions culinaires
Mathieu Turbide
10/04/2010 07h01
Au total, pour la dizaine d'employés, la facture s'est établie à un peu plus de 2 900 $.
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Re: Québec dans le rouge
Où vont nos impôts?
266 000 $ en restos
Agence QMI
12/04/2010 04h14
(Agence QMI) - À eux seuls, quatre gestionnaires d'Inforoute Santé ont dépensé 266 000 $ en frais de voyage et de restaurants l'année dernière, indique la vérificatrice générale Sheila Fraser, dans l'un de ses rapports.
Après avoir comparé les politiques de dépenses d'Inforoute Santé et celles du Conseil du Trésor, concernant les fonctionnaires fédéraux, Mme Fraser a noté que des règles plus strictes devraient être appliquées à l'agence.
Les politiques d'Inforoute ne «précisent pas de limites de dépenses, contrairement aux politiques fédérales», indique Mme Fraser.
La masse salariale des neuf gestionnaires d'Inforoute a atteint 4,1 millions $ au cours de l'exercice 2008-2009, comparativement à 3,9 millions $ l'année précédente, indique Mme Fraser dans son rapport.
Cette somme comprend les salaires, les allocations pour les voitures, les bonis de rendement et de rétention ainsi que les contributions aux REER.
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266 000 $ en restos
Agence QMI
12/04/2010 04h14
(Agence QMI) - À eux seuls, quatre gestionnaires d'Inforoute Santé ont dépensé 266 000 $ en frais de voyage et de restaurants l'année dernière, indique la vérificatrice générale Sheila Fraser, dans l'un de ses rapports.
Après avoir comparé les politiques de dépenses d'Inforoute Santé et celles du Conseil du Trésor, concernant les fonctionnaires fédéraux, Mme Fraser a noté que des règles plus strictes devraient être appliquées à l'agence.
Les politiques d'Inforoute ne «précisent pas de limites de dépenses, contrairement aux politiques fédérales», indique Mme Fraser.
La masse salariale des neuf gestionnaires d'Inforoute a atteint 4,1 millions $ au cours de l'exercice 2008-2009, comparativement à 3,9 millions $ l'année précédente, indique Mme Fraser dans son rapport.
Cette somme comprend les salaires, les allocations pour les voitures, les bonis de rendement et de rétention ainsi que les contributions aux REER.
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Re: Québec dans le rouge
Où vont vos impôts?
Fonds de retraite doré pour grand un patron d'agence fédérale
Andrew McIntosh
Agence QMI
12/04/2010 04h23 - Mise à jour 12/04/2010 07h08
Après seulement six ans à son poste, le président d'Inforoute Santé du Canada, une agence financée par les fonds publics chargée de faire progresser l'informatisation des dossiers médicaux, a réussi à se constituer un régime de retraite de 1 million $.
Richard Alvarez est entré en fonction en 2004 comme président et chef de la direction d'Inforoute Santé du Canada. En quelques années, il a réussi à accumuler un pécule qui ferait pâlir d'envie la plupart des fonctionnaires et des citoyens ordinaires.
Les détails du régime de retraite de M. Alvarez étaient enfouis dans les rapports annuels d'Inforoute Santé.
Ces révélations surviennent alors que les rumeurs se font de plus en plus pressantes à l'égard des intentions du gouvernement Harper de sabrer sa contribution aux régimes de pension des fonctionnaires.
Financée par le fédéral, Inforoute Canada est une agence à but non lucratif créée par le gouvernement libéral en 2001. Elle compte 200 employés à Montréal et à Toronto.
1,6 milliard $ de fonds public
Jusqu'à maintenant, l'agence a obtenu 1,6 milliard $ en fonds publics pour mener des projets d'informatisation des dossiers médicaux à travers le Canada, en collaboration avec les provinces et des entreprises informatiques.
Inforoute Santé devait recevoir cette année une nouvelle contribution fédérale de 500 millions $. Cependant, le gouvernement Harper a décidé, lors de son dernier budget, de suspendre le versement.
Le régime de retraite de M. Alvarez a été créé spécialement pour lui lorsqu'il a joint l'agence en 2004. Sa prédécesseure, Linda Lizotte-Macpherson, ne bénéficiait pas d'un régime aussi généreux.
«C'est incroyable !», s'est exclamée la présidente de Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, Catherine Swift, quand elle a été informée de l'ampleur du régime de retraite de M. Alvarez.
«Il y a un problème avec toutes ces agences quasi gouvernementales, mais indépendantes, mises en place pour contourner les règles de gouvernance fédérales», a affirmé Mme Swift.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 42300.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Fonds de retraite doré pour grand un patron d'agence fédérale
Andrew McIntosh
Agence QMI
12/04/2010 04h23 - Mise à jour 12/04/2010 07h08
Après seulement six ans à son poste, le président d'Inforoute Santé du Canada, une agence financée par les fonds publics chargée de faire progresser l'informatisation des dossiers médicaux, a réussi à se constituer un régime de retraite de 1 million $.
Richard Alvarez est entré en fonction en 2004 comme président et chef de la direction d'Inforoute Santé du Canada. En quelques années, il a réussi à accumuler un pécule qui ferait pâlir d'envie la plupart des fonctionnaires et des citoyens ordinaires.
Les détails du régime de retraite de M. Alvarez étaient enfouis dans les rapports annuels d'Inforoute Santé.
Ces révélations surviennent alors que les rumeurs se font de plus en plus pressantes à l'égard des intentions du gouvernement Harper de sabrer sa contribution aux régimes de pension des fonctionnaires.
Financée par le fédéral, Inforoute Canada est une agence à but non lucratif créée par le gouvernement libéral en 2001. Elle compte 200 employés à Montréal et à Toronto.
1,6 milliard $ de fonds public
Jusqu'à maintenant, l'agence a obtenu 1,6 milliard $ en fonds publics pour mener des projets d'informatisation des dossiers médicaux à travers le Canada, en collaboration avec les provinces et des entreprises informatiques.
Inforoute Santé devait recevoir cette année une nouvelle contribution fédérale de 500 millions $. Cependant, le gouvernement Harper a décidé, lors de son dernier budget, de suspendre le versement.
Le régime de retraite de M. Alvarez a été créé spécialement pour lui lorsqu'il a joint l'agence en 2004. Sa prédécesseure, Linda Lizotte-Macpherson, ne bénéficiait pas d'un régime aussi généreux.
«C'est incroyable !», s'est exclamée la présidente de Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, Catherine Swift, quand elle a été informée de l'ampleur du régime de retraite de M. Alvarez.
«Il y a un problème avec toutes ces agences quasi gouvernementales, mais indépendantes, mises en place pour contourner les règles de gouvernance fédérales», a affirmé Mme Swift.
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Re: Québec dans le rouge
Le Québec dans le rouge
Enfin un patron qui donne l'exemple
Mathieu Turbide
Le Journal de Montréal
22/04/2010 04h27

Pierre Shedleur renonce à plus de 41 000 $, en raison de la situation économique difficile qui prévaut actuellement.
Pierre Shedleur a bien compris le message du gouvernement : le pdg de la Société générale de financement (SGF) a volontairement décidé de renoncer à son bonus annuel pour l'année 2009 et à l'augmentation de salaire qu'il aurait dû recevoir en 2010.
Au lendemain du budget matraque du ministre Raymond Bachand, le pdg de la SGF a envoyé une lettre au président du conseil d'administration de l'organisme, Jean Bazin, lui indiquant qu'il renonçait à son bonus et à son augmentation de salaire, «compte tenu de la situation économique actuelle ».
Comme la SGF avait dépassé ses objectifs d'investissements, le pdg de la société d'État spécialisée en capital de risque avait droit à une prime équivalant à environ 9 % de son salaire.
«M. Shedleur a volontairement renoncé à ce boni pour lui-même. Il considérait que les employés de la SGF y avaient droit, mais il a choisi de renoncer au sien pour montrer l'exemple», a indiqué au Journal Christian Lessard, vice-président principal développement organisationnel et aux affaires publiques de la SGF.
M. Shedleur donne l'exemple, mais il sera le seul employé de la Société à sacrifier sa rémunération variable. La totalité des autres employés de la SGF, cadres ou non, recevront un bonus moyen de 5 % de leur salaire puisque la Société a dépassé ses objectifs en termes d'investissements.
Mais le deuxième type de boni, lié à l'atteinte des objectifs de rentabilité, ne sera versé à aucun employé puisque la SGF n'a pas atteint ces objectifs-là.
Selon M. Lessard, la décision de Pierre Shedleur de renoncer à son boni a été prise avant le budget Bachand.
En réaction au budget
C'est toutefois après avoir pris connaissance du budget du gouvernement, le 30 mars, qu'il aurait également choisi de ne pas accepter son augmentation de salaire.
«Le conseil d'administration de la SGF avait accordé une augmentation de salaire de 3 % à M. Shedleur. Mais à la suite du budget du gouvernement, il y a renoncé volontairement », a indiqué M. Lessard. Selon lui, il s'agit d'un premier geste posé par M. Shedleur pour lancer un exercice de révision des budgets.
* Pour son exercice 2009, la SGF a enregistré une perte de 245 M$, totalisant un déficit de 1 G$ depuis les dix dernières années.
Avec la collaboration de Serge Laplante
Ils n'y ont pas renoncé...
*
Claude Bergeron: Vice-président, affaires juridiques, Caisse de dépôt et placement:
Salaire + Bonus en 2009 = 917 415 $
*
Normand Provost: Vice-président, opérations, Caisse de dépôt et placement:
Salaire + Bonus en 2009 = 911 223 $
*
Bernard Morency: V-p gestion des comptes, Caisse de dépôt et placement:
Salaire + Bonus en 2009 = 770 912 $
*
Thierry Vandal: Pdg d'Hydro-Québec:
Salaire + Bonus en 2009 = 546 000 $
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Enfin un patron qui donne l'exemple
Mathieu Turbide
Le Journal de Montréal
22/04/2010 04h27

Pierre Shedleur renonce à plus de 41 000 $, en raison de la situation économique difficile qui prévaut actuellement.
Pierre Shedleur a bien compris le message du gouvernement : le pdg de la Société générale de financement (SGF) a volontairement décidé de renoncer à son bonus annuel pour l'année 2009 et à l'augmentation de salaire qu'il aurait dû recevoir en 2010.
Au lendemain du budget matraque du ministre Raymond Bachand, le pdg de la SGF a envoyé une lettre au président du conseil d'administration de l'organisme, Jean Bazin, lui indiquant qu'il renonçait à son bonus et à son augmentation de salaire, «compte tenu de la situation économique actuelle ».
Comme la SGF avait dépassé ses objectifs d'investissements, le pdg de la société d'État spécialisée en capital de risque avait droit à une prime équivalant à environ 9 % de son salaire.
«M. Shedleur a volontairement renoncé à ce boni pour lui-même. Il considérait que les employés de la SGF y avaient droit, mais il a choisi de renoncer au sien pour montrer l'exemple», a indiqué au Journal Christian Lessard, vice-président principal développement organisationnel et aux affaires publiques de la SGF.
M. Shedleur donne l'exemple, mais il sera le seul employé de la Société à sacrifier sa rémunération variable. La totalité des autres employés de la SGF, cadres ou non, recevront un bonus moyen de 5 % de leur salaire puisque la Société a dépassé ses objectifs en termes d'investissements.
Mais le deuxième type de boni, lié à l'atteinte des objectifs de rentabilité, ne sera versé à aucun employé puisque la SGF n'a pas atteint ces objectifs-là.
Selon M. Lessard, la décision de Pierre Shedleur de renoncer à son boni a été prise avant le budget Bachand.
En réaction au budget
C'est toutefois après avoir pris connaissance du budget du gouvernement, le 30 mars, qu'il aurait également choisi de ne pas accepter son augmentation de salaire.
«Le conseil d'administration de la SGF avait accordé une augmentation de salaire de 3 % à M. Shedleur. Mais à la suite du budget du gouvernement, il y a renoncé volontairement », a indiqué M. Lessard. Selon lui, il s'agit d'un premier geste posé par M. Shedleur pour lancer un exercice de révision des budgets.
* Pour son exercice 2009, la SGF a enregistré une perte de 245 M$, totalisant un déficit de 1 G$ depuis les dix dernières années.
Avec la collaboration de Serge Laplante
Ils n'y ont pas renoncé...
*
Claude Bergeron: Vice-président, affaires juridiques, Caisse de dépôt et placement:
Salaire + Bonus en 2009 = 917 415 $
*
Normand Provost: Vice-président, opérations, Caisse de dépôt et placement:
Salaire + Bonus en 2009 = 911 223 $
*
Bernard Morency: V-p gestion des comptes, Caisse de dépôt et placement:
Salaire + Bonus en 2009 = 770 912 $
*
Thierry Vandal: Pdg d'Hydro-Québec:
Salaire + Bonus en 2009 = 546 000 $
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Dernière modification par Anya le jeu. avr. 22, 2010 8:49 am, modifié 1 fois.
Re: Québec dans le rouge
Comment on réagirait au Québec si on était une province riche et qu'on devait payer de la péréquation à des provinces qui se paient des programmes sociaux qu'ils n'ont pas les moyens de se payer?
Re: Québec dans le rouge
Qu'ils arrêtent de nous prendre plus d'impôt que nécessaire d'abord. C'est pas la charité qu'on nous fait, c'est un juste retour des choses. Comme si ces autres provinces riches, plutôt LA province riche de l'Alberta, n'en avait jamais recu de la péréquation et qu'elle ne recoit pas sa part en termes d'investissement dans son industrie.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: Québec dans le rouge
Tu ne réponds pas à ma question...Malike a écrit : Qu'ils arrêtent de nous prendre plus d'impôt que nécessaire d'abord. C'est pas la charité qu'on nous fait, c'est un juste retour des choses. Comme si ces autres provinces riches, plutôt LA province riche de l'Alberta, n'en avait jamais recu de la péréquation et qu'elle ne recoit pas sa part en termes d'investissement dans son industrie.
