Pour ou contre les commissions scolaires?

Votre tribune, la parole est à vous! Débattez d'idées, d'opinions, de sujets chauds de l'actualité ... bref place aux discussions.
myosotis
Illustre Pie
Messages : 350
Inscription : ven. déc. 04, 2009 11:19 am

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par myosotis »

Acrux a écrit : [...]

Aucune idée, des millions certainement, mais c'est surtout que ça serait plus performant comme système...

On est bien placé pour le savoir que plus il y a de bureaucratie moins on est performant et plus l'argent se perd...
Je ne sais pas comment vous calculez mais pour ce que vous voulez ça va prendre plus d'employés donc ça va coûter plus cher ou sensiblement la même chose que présentement.

Les directions d'écoles sont déjà débordé que vous voudriez leur imposer encore plus de responsabilités? C'est à croire mon cher monsieur que vous considérez que les employés de la direction s'amuse durant leur journée de travail. À vous lire vous avez toutes les solutions pour diriger le Québec. C'est bien beau sur papier mais en pratique c'est tout autres chose.

Mon frère est directeur d'école et il considère que le rôle des C.S est primordial.
myosotis
Illustre Pie
Messages : 350
Inscription : ven. déc. 04, 2009 11:19 am

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par myosotis »

Cass! a écrit : Bon ok ca semble plus compliqué qu'on le pense alors si on prenait le probleme autrement, dans quoi on pourrait coupé au commission scolaire pour que CA PARAISSE vraiment parce que comme c'est la y semble pas avoir grand chose d'inutile finalement dans la commission scolaire, y a personne d'autre qui semble capable de faire leur job donc dans quoi on peu couper a l'interne?
Couper les commissaires seraient excellent

Je ne vois pas pourquoi vous tenez tant à couper dans ce secteur car c'est grâce à lui si vos enfants reçoivent des services de qualité.
Avatar de l’utilisateur
Beppo
Intronisé au Panthéon
Messages : 37195
Inscription : sam. nov. 01, 2003 1:00 am

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par Beppo »

Le vendredi 30 avril 2010
Actualités National

Élection scolaire partielle 40 000 $ pour 147 votes

Sébastien Ménard
Le Journal de Montréal

28/04/2010 05h09


Les contribuables viennent de débourser près de 40 000 $ pour tenir une élection scolaire partielle au cours de laquelle un grand total de... 147 citoyens ont voté. Cela représente 272 $ pour chaque bulletin de vote.

Le temps splendide de dimanche dernier a sans doute fait oublier aux citoyens du secteur La Plaine, à Terrebonne, qu'ils devaient élire un nouveau commissaire à la Commission scolaire des Affluents.

Parmi les 7 693 citoyens inscrits sur la liste électorale, seules 147 personnes ont exercé leur droit de vote, ce qui représente un taux de participation de 1,9 %. L'organisation de ce scrutin a pourtant coûté «entre 35000$ et 40000$», indique le président de l'élection, Jean-Pierre Ferland.

Cette somme inclut le salaire d'une multitude d'employés, dont les scrutateurs, secrétaires et primo, les membres de la table de vérification de la liste électorale, ainsi que la paie du président et de la secrétaire d'élection. Ces deux derniers employés ont encore une semaine de travail devant eux, notamment «pour fermer le bureau et sécuriser les urnes», explique M. Ferland.

Il a aussi fallu embaucher un technicien en informatique «pour décrypter la liste électorale », poster des cartes de rappel chez les électeurs et assumer différents frais de formation. «On est très déçus [du taux de participation] et les candidats sont très déçus», confie Jean-Pierre Ferland.

La porte-parole de la Ligue des contribuables du Québec, Claire Joly, juge que la situation «n'a aucun sens.»

«Ce n'est pas d'hier qu'il y a un taux de participation aussi faible dans les commissions scolaires, souligne-t-elle. Ça démontre encore une fois qu'il y a un très grave problème avec leur gouvernance.»

«Je suis mal à l'aise»

Le président de la Commission scolaire, Yves St-Denis, n'a pas nié le problème, hier.

«Je suis mal à l'aise avec ça», a-t-il reconnu. C'est la candidate de son équipe, le Ralliement scolaire des Affluents, qui a été élue. Nancy Montreuil a reçu 125 votes.

M. St-Denis, qui dit être «un fervent de la démocratie [scolaire]», laisse entendre qu'il aurait préféré que la nouvelle commissaire soit désignée par acclamation, cette fois, sans frais pour les contribuables.

Mais il souligne que la loi «obligeait» la tenue d'une élection, dès qu'un deuxième candidat, Réal Martel, s'est manifesté. Ce dernier a recueilli 21 votes.

M. St-Denis déplore que l'argent pour payer cette élection ait été «pigé directement dans les services aux élèves, dans le budget de la Commission scolaire.»

Nommer les commissaires ?


Pour éviter que la situation se répète, Yves St- Denis se demande si le gouvernement ne devrait pas «prévoir une certaine forme de nomination » pour remplacer les commissaires «qui quittent en cours de mandat.»

La Ligue des contribuables propose aussi des changements. «On pense que ce serait préférable que le pouvoir soit plus près des écoles, dit Claire Joly. Les parents seraient alors plus intéressés à participer.»

L'élection d'un «colistier» qui prendrait le relais d'un commissaire en cas de démission de maladie, devrait aussi être envisagée, selon elle. «Ça n'a pas d'allure que ces gens soient élus par une poignée de personnes», lance Mme Joly.

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/jou ... 50909.html" onclick="window.open(this.href);return false;



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Avatar de l’utilisateur
Beppo
Intronisé au Panthéon
Messages : 37195
Inscription : sam. nov. 01, 2003 1:00 am

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par Beppo »

C'est l'élection du commissaire qui fait défaut non pas seulement dans le cas cité mais en général, élections après élections. Faut-il pour autant charcuter la structure qui rend de bons services à la population étudiante? De deux choses l'une. Ou bien la chose scolaire n'intéresse pas le parent ou bien l'élection comme tel coûte trop cher.

Advenant le cas où on abolit le tout, quel département de la ville va assurer les services aux élèves : psychologie scolaire, orthopédagogie, etc.?

Advenant un transfert aux municipalités, combien de postes seront transférés pendant le déménagement et combien seront abolis?

Je suis plus porté à croire qu'il nous faille abolir le poste de commissaire (et son élection) sans pour autant abolir la CS.



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Avatar de l’utilisateur
tuberale
Intronisé au Panthéon
Messages : 49842
Inscription : sam. nov. 08, 2003 1:00 am

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par tuberale »

Beppo a écrit : C'est l'élection du commissaire qui fait défaut non pas seulement dans le cas cité mais en général, élections après élections. Faut-il pour autant charcuter la structure qui rend de bons services à la population étudiante? De deux choses l'une. Ou bien la chose scolaire n'intéresse pas le parent ou bien l'élection comme tel coûte trop cher.

Advenant le cas où on abolit le tout, quel département de la ville va assurer les services aux élèves : psychologie scolaire, orthopédagogie, etc.?

Advenant un transfert aux municipalités, combien de postes seront transférés pendant le déménagement et combien seront abolis?

Je suis plus porté à croire qu'il nous faille abolir le poste de commissaire (et son élection) sans pour autant abolir la CS.

Ben voilà..si on reprend tout ce qui a été mentionné ici concernant le travail effectué par les commissions scolaires, on peut considérer que les " commissaires " en tant que tel n'ont pas trop un carnet de travail très chargé et ça se comprend car dans la forme actuelle pas mal tout le monde peut le devenir, suffit juste d'être un petit peu connecté via son milieu, avoir un lien avec le bureau de député du coin ou encore avec la mairie, etc....et up un autre personne de la " bonne " gang qui prend le poste de pouvoir à la commission scolaire. Et eux ils gèrent les commissions pour s'en servir comme tremplin personnel pour de futures possibilités ailleurs et une bonne note aux CV de futurs politiciens. Je ne dis pas que personne n'a pris ces postes dans un but communautaire d,aider son milieu mais l'idée de départ a été délavé au fil du temps et chaque milieu a ses histoires d'horreurs concernant le travail effectué par les dit-commissaires.
Avatar de l’utilisateur
Acrux
Seigneur de la Causerie
Messages : 7411
Inscription : jeu. janv. 08, 2004 1:00 am

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par Acrux »

Cass! a écrit : Bon ok ca semble plus compliqué qu'on le pense alors si on prenait le probleme autrement, dans quoi on pourrait coupé au commission scolaire pour que CA PARAISSE vraiment parce que comme c'est la y semble pas avoir grand chose d'inutile finalement dans la commission scolaire, y a personne d'autre qui semble capable de faire leur job donc dans quoi on peu couper a l'interne?
C'est bien moins compliqué qu'on tente de le démontrer... (sic)

Faudrait quand même pas penser qu'il y a des commissions scolaires partout...

La Finlande a un des meilleurs systèmes au monde, après s'avoir débarrasser des cette bureaucratie dans les années 70...



Une interrogation demeure à laquelle je n’ai pu pour l’instant apporter de réponse certaine : comment expliquer ces taux d’encadrement, alors que d’après les statistiques disponibles la dépense globale d’éducation de la Finlande est à peu près comparable à celle de la France (autour de 7% du PIB)? (7.9% au Québec en 2006-2007) L’absence de « vie scolaire » et de corps d’inspection et le poids beaucoup moins lourd de l’administration centrale en raison d’une décentralisation poussée pourraient être des éléments de réponse. En tout cas il est certain que les moyens, s’ils sont réellement identiques, sont distribués de façon beaucoup plus efficiente pour le plus grand bénéfice des élèves.

C’est également à cette époque que la Finlande réalise une décentralisation poussée qui délègue aux municipalités des pouvoirs étendus en matière d’éducation. Les programmes sont, en revanche, toujours de la responsabilité de l’Etat.

Une deuxième étape dans le processus de décentralisation est franchie en donnant aux municipalités la possibilité de définir des orientations locales qui viennent compléter le programme national. Dix ans plus tard, l’autonomie des municipalités sera encore accrue ainsi que celle des établissements : désormais les autorités municipales ont toute latitude pour distribuer les fonds qu’elles reçoivent de l’Etat, qui continue de subventionner l’éducation à hauteur de 57%. Les professeurs dépendent directement des municipalités et des établissements pour leur recrutement et leur salaire.

La Finlande a également fait la démonstration qu’un haut degré de décentralisation n’était nullement incompatible avec une très forte réduction des écarts entre territoires et que l’autonomie très grande accordée aux municipalités et aux établissements eux-mêmes était tout à fait profitable à l’amélioration générale du système.



http://www.meirieu.com/ECHANGES/robertfinlande.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par Acrux le dim. mai 02, 2010 10:33 am, modifié 2 fois.
Avatar de l’utilisateur
lucide
Seigneur de la Causerie
Messages : 5688
Inscription : mer. juin 11, 2003 12:00 am

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par lucide »

Cass! a écrit : Bon ok ca semble plus compliqué qu'on le pense alors si on prenait le probleme autrement, dans quoi on pourrait coupé au commission scolaire pour que CA PARAISSE vraiment parce que comme c'est la y semble pas avoir grand chose d'inutile finalement dans la commission scolaire, y a personne d'autre qui semble capable de faire leur job donc dans quoi on peu couper a l'interne?

Au départ, je pense que comme toute grosse boite, il y a surement quelques secteurs bureaucratiques et quelques postes de cadres qui pourraient etre fusionné.

On doit aussi revoir le systeme des commissaires onéreux et désuets...

Une plus grande autonomie aux écoles pour ce qui est du fonctionnement des projets pour accelerer les processus.

Une diminution et stabilité des règles et sanctions venant du ministere qui permettrait aux directions de rester dans leurs écoles et faire leur job.
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39715
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par Anya »

Vérificateur général
Le nombre de commissions scolaires remis en cause

Agence QMI
12/05/2010 10h45

MONTRÉAL - Dans un rapport déposé mercredi matin, le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, a remis en cause le nombre de commissions scolaires dans la province, rapporte Radio-Canada.

Le vérificateur général a souligné qu’il y a 72 commissions, même si le nombre d’élèves diminue. Il a suggéré au gouvernement québécois de se pencher sur cette question.

Il a ajouté que les frais administratifs des commissions scolaires augmentent même si le nombre d’élèves diminue.

Afin de diminuer les frais administratifs qui grugent 550 millions $ sur un budget de 9,4 milliards $, les commissions scolaires devraient regrouper leurs services de paie ou mettre en place des politiques communes d’achat, afin de réaliser des économies d’échelle, selon Renaud Lachance.

Radio-Canada rapporte aussi que le vérificateur général s’est penché sur les qualifications des immigrants. Il a déploré qu’un immigrant sur deux occupe un poste pour lequel il est surqualifié.

Il a aussi rappelé que le taux de chômage des immigrants est deux fois plus élevé que la moyenne.

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 04529.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39715
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par Anya »

Publié le 15 mai 2010 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Pourquoi des élections scolaires?

François Bourque
Le Soleil

(Québec) La ministre de l'Éducation vient d'annuler les élections scolaires prévues pour 2011 et planche sur l'idée de les faire coïncider avec les élections municipales de 2013.

La plupart des villes sont contre, mais les commissions scolaires y voient un moyen d'augmenter les taux de participation et de réduire les coûts. Sur la foi d'un sondage, elles soutiennent que 90 % des citoyens sont favorables à des élections simultanées.

Mon intuition est plutôt que 90 % des citoyens s'en foutent royalement.

La vraie question ne devrait pas être sur la possibilité d'élections simultanées, mais sur l'utilité des élections scolaires. Qu'avons-nous besoin de ces élections?

Moins de 8 % de taux de participation la dernière fois. Penser faire mieux en s'accrochant aux municipales est une vue de l'esprit.

Dans le meilleur des cas, on obtiendrait quelques points de pourcentage, mais plus probablement, rien du tout.

Ce n'est pas par hasard que les citoyens boudent les élections scolaires. Ils n'y trouvent aucun intérêt, car ils ne perçoivent aucun enjeu. Difficile de les blâmer.

Un commissaire ou l'autre, pas de différence. J'exagère, bien sûr. Certains sont plus dévoués que d'autres, plus énergiques, plus compétents. Mais pour plusieurs, être commissaire scolaire n'est qu'une école pour préparer une autre carrière.

Pas de projet mobilisateur ni de programmes politiques originaux.

Je ne me souviens même pas d'avoir vu de candidats faire campagne sur le taux de taxation scolaire, ce qui aurait peut-être allumé un peu de feu.

Le problème tient surtout au mandat des commissions scolaires : entretenir les écoles et les équipements, embaucher le personnel de soutien et organiser le transport scolaire.

Un rôle nécessaire, mais qui ne fera pas descendre les citoyens dans la rue, sauf le jour ou on voudra fermer une école.

Quant à la mission de services éducatifs, j'y vois beaucoup de bonnes intentions, mais surtout un fatras diffus et beaucoup de langue de bois.

Tenir des élections scolaires en même temps que des municipales n'y changera rien.

«La démocratie scolaire est aussi importante que la démocratie municipale», plaide l'ex-président de l'Assemblée nationale, Jean-Pierre Charbonneau, dans le magazine de la Fédération. «Les présidents des commissions scolaires ont autant de légitimité que les maires», ajoute-t-il.

Son argument : «L'éducation, c'est la clé de la réussite de toute société.» D'accord pour l'importance de l'éducation. Mais, pour le reste, foutaise.

La Fédération des commissions scolaires du Québec plaide que l'Ontario et le Nouveau-Brunswick tiennent des élections simultanées.

S'appuyant sur une récente analyse du Directeur général des élections (DGE), elle croit que c'est possible au Québec aussi.

Le problème est que les unions municipales ont trouvé dans ce même rapport d'excellents motifs pour s'y opposer.

Selon le DGE, la facture des dernières élections municipales a été de 52 millions $ et celle des scolaires, de 10 millions $. De nouvelles règles électorales scolaires feront grimper cette facture quoi qu'il advienne.

Dans son rapport, le DGE a étudié cinq scénarios d'élections scolaires-municipales simultanées. Il estime qu'un seul est réaliste pour 2013. La facture : plus de 106 millions $, excluant le personnel et l'arrimage des cartes électorales. Beaucoup plus cher que des élections séparées.

Deux expériences pilotes démontrent aussi que l'effet sur le taux de participation serait à peu près nul.

Le modèle des autres provinces ne permet pas de faire beaucoup de millage. Les environnements légaux sont différents, et il n'existe aucun chiffre sur les taux de participation aux élections scolaires en Ontario et au Nouveau-Brunswick.

La solution extrême : abolir les commissions scolaires. C'est ce que prône l'ADQ .

Le dernier rapport du vérificateur général (VG) du Québec apporte de l'eau à ce moulin.

Le VG constate des disparités dans les coûts de gestion de cinq commissions scolaires auxquelles il s'est intéressé.

Il en conclut que des économies sont possibles. En extrapolant, probablement plusieurs dizaines de millions par année.

On sera tous d'accord pour réduire les coûts de gestion. Abolir les commissions scolaires est une autre histoire.

Il faudra toujours un gestionnaire pour les immeubles scolaires, le transport, le personnel de direction et de soutien.

Confier ces responsabilités aux municipalités risquerait d'alourdir des machines qu'on trouve souvent déjà trop grosses.

Se tourner vers les écoles forcerait l'embauche de ressources locales supplémentaires qu'il faudra ensuite coordonner. On se demande où sont les économies et le gain de productivité.

À tout prendre, une commission scolaire bien gérée par des gens compétents bien choisis n'est peut-être pas un si mauvais calcul.

Le gouvernement vient de créer une table de concertation scolaire-municipal.

On y causera sans doute d'élections, mais il y a plus intéressant à faire.

Villes et commissions scolaires s'entendent déjà pour partager des locaux, des aires de jeux, des plateaux de sport; elles utilisent les mêmes rôles d'évaluation.

Peut-être est-il possible d'aller plus loin. Je pense à la perception des taxes, au transport, à la mise en commun de certains achats ou de services, etc.

N'importe quoi ou presque, sauf partager une date d'élections.

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opi ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21514
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par Placeress »

Je ne sais pas qu'elle forme ça pourrait prendre, mais je suis en accord que le système des commissions scolaire est à revoir, même, a être aboli..... ou encore, en fusionner plusieurs....
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39715
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Re: Pour ou contre les commissions scolaires?

Message par Anya »

Défendre son steak…
mathieu.turbide - 7 juin 2010

<Défendre son steak: défendre son gagne-pain et, par extension, ses intérêts et ses privilèges lorsqu’ils sont menacés.>


Vous voulez un exemple qui démontre à quel point le gouvernement Charest aura de la difficulté à faire un peu de ménage dans sa basse-cour ?

En voici un beau: les commissions scolaires se braquent devant l’intention du gouvernement de leur imposer des compressions de 25 % dans leurs frais d’administration, de formations et de déplacements.

La Fédération des commissions scolaires du Québec et plusieurs associations de directeurs généraux et de présidents de commissions scolaires ont vivement attaqué le projet de loi 100 (actuellement à l’étude par une commission de l’Assemblée nationale), au cours des derniers jours. Allez lire ce communiqué. Ça en vaut la peine!
http://www.newswire.ca/fr/releases/arch ... c9973.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Ces bons dirigeants de commissions scolaires qualifient de « discutable » le projet de loi du ministre Bachand et vont même jusqu’à réclamer leur autonomie face au gouvernement provincial.

Les commissions scolaires sont des gouvernements locaux et autonomes. Elles sont gouvernées par un conseil des commissaires qui a pour fonction d’adopter ses prévisions budgétaires fondées sur la connaissance des besoins précis de la population qu’elle dessert. [...] II est donc impératif que les commissions scolaires conservent leur autonomie à l’égard des moyens à prendre pour maintenir leur équilibre budgétaire. Les commissions scolaires sont les mieux placées pour déterminer les besoins de leur clientèle et pour faire des choix éclairés sur les moyens à prendre pour réduire leurs dépenses.

Des « gouvernements locaux et autonomes » ? Quelqu’un pourrait-il rappeler à ces messieurs/dames que les élections qui les ont portés au « pouvoir » n’attire en moyenne qu’autour de 10 % de la population ?

Les « mieux placés pour faire des choix éclairés » ? Pincez-moi, je rêve. Sauf tout leur respect, les commissaires scolaires sont souvent de braves personnes, impliquées dans leur milieu, mais ce sont rarement de grands gestionnaires.

Même le Vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, fait le constat que les dépenses administratives des commissions scolaires sont trop élevées. Dans son rapport publié il y a trois semaines à peine, il souligne que les commissions scolaires ont des coûts de gestion trop disparates d’une commission à l’autre, qu’elles ne font pratiquement pas d’achats groupés, etc. Le Vérificateur soutient que les cinq commissions scolaires qu’il a vérifiées en profondeur pourraient économiser de 4,6 à 8,1 millions $ annuellement si elles modifiaient leurs pratiques. Il écorchait même la Fédération des commissions scolaires, cet organisme obscur qui chapeaute

Nos travaux font ressortir que la Fédération des commissions scolaires du Québec et
l’Association des commissions scolaires anglophones du Québec pourraient être plus
proactives dans leur support aux CS afin de les aider à mettre en œuvre des mesures
favorisant une gestion plus efficiente et plus économique quant à leurs frais
d’administration. Elles devraient jouer un rôle plus important, notamment en favorisant
les achats regroupés, actuellement peu importants, en déterminant les services qui
pourraient être mis en commun et en initiant des actions en ce sens. De plus, malgré la
baisse de l’effectif scolaire depuis 1998, nous n’avons retracé aucune analyse de la part
de la Fédération des commissions scolaires du Québec ou de l’Association des
commissions scolaires anglophones du Québec afin d’évaluer les possibilités de fusions
en tenant compte des facteurs pertinents tel que nous l’avons mentionné
précédemment.

Mon collègue Sébastien Ménard a multiplié, au cours des dernières années, les reportages montrant à quel point les gestionnaires des commissions scolaires se payaient des formations douteuses, des voyages, des réunions et autres lac-à-l’épaule. Pendant ce temps, les profs et les écoles continuent de demander de l’aide, souvent dans le vide.

Les commissions scolaires sont incapables de réduire de 25 % leurs dépenses de nature administrative, leurs formations, leurs déplacements ? Même sur une période de quatre ans ?

Et après ils se demandent pourquoi tant de gens au Québec souhaitent leur abolition pure et simple…

http://blogues.canoe.ca/impots/" onclick="window.open(this.href);return false;
Répondre

Revenir à « LA TRIBUNE »