Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

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Cass!
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Cass! »

Annouk a écrit : [...]


Ça te tente toi que ton médecin ait passé avec 60%? Qu'il n'ait acquis dans le fond que 60% de la matière qui devrait maitriser?

Ça te tente toi que l'enseignant (e) de ton enfant ne maitrise que 60% de ce qu'elle devrait transmettre à ton enfant? Ton enfant qui, lui, ne maitrisera que 60% de ce 60% peut-être?

c'est un bel exemple de nivellement par la bas je trouve...Toujours accepter moins, toujours féliciter pour moins....Finalement, ça ne donne plus rien pour un élève d'avoir de bonnes notes, il sera toujours bon pareil et devra toujours être félicité pareil

Ah ben garde donc ça, c'est à peu près l'esprit de la réforme ça ;)
Il y a aura toujours le contingentement qui permettera d'avoir "l'élite" scolaire dans les emplois que tu nommes, en médecine il ne prennent que les meilleurs je peux dormir sur mes deux oreilles la dessus, ailleur je ne sais pas mais il doit avoir dans certain métier des "minimum" requis pour etre accepter dans certain secteur.

Mais ce que je veux dire plutot c'est que meme avec des notes basses on peu maintenant avoir acces a certain secteur universitaire ou peut etre le francais ou d'autre matiere ne sont pas priorisé et moi j'applaudis qu'un jeune qui a buché toute sa jeunesse mais sans réussir a avoir de grosses notes est maintenant acces a l'université quand meme peut etre pas des les plus gros métier important mais il trouvera un diplome a aller chercher c'est sur :).

Désolé j'ai perdu mes accents sur mes u ca se lit mal.
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Cass!
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Cass! »

Soleil47 a écrit : [...]
Je ne sais pas ce que les étudiants à l'Université ici sur le forum en pensent, mais je ne crois pas qu'avec un faible 60% ou 61%, tu aies des grandes portes toutes grandes ouvertes pour toi à L'Université.

J'en connais justement dans mes clients, dans ma famille, et bizarre, c'est tout le contraire qu'ils me disent.

Autre point: dans ma génération, je crois qu'il est faux de dire que seuls les meilleurs allaient à l'Université ou au CEGEP, c'était plutôt une question monétaire, parce que dans ce temps là, les familles étaient de 10 ou 12 enfants, les parents n'étaient pas très riches, alors, forcément, tu te retrouvais sur le marché du travail dès que tu avais l'âge.

Je n'ai pas dis que les portes étaient grande ouverte mais que on trouvera quelques choses dans lequel on pourra s'inscrire assurément quelques part, peut etre pas médecin, enseignent ou avocat.

ET dans les génération précédente comme ils étaient 10-12 QUI était choisis pour aller travailler et pour aller a l'école? Sur que celui qui était pas ben ben partie on l,envoyait travailler et que celui qui était sage a l'école et aimait ca et ramenait toujours de bonne lui on poussait pour l,envoyer au college :), donc un tri naturel se faisait.
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Placeress
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Placeress »

Cass! a écrit : [...]



Je n'ai pas dis que les portes étaient grande ouverte mais que on trouvera quelques choses dans lequel on pourra s'inscrire assurément quelques part, peut etre pas médecin, enseignent ou avocat.

ET dans les génération précédente comme ils étaient 10-12 QUI était choisis pour aller travailler et pour aller a l'école? Sur que celui qui était pas ben ben partie on l,envoyait travailler et que celui qui était sage a l'école et aimait ca et ramenait toujours de bonne lui on poussait pour l,envoyer au college :), donc un tri naturel se faisait.

Je comprend ce que tu veux dire, mais il me semble que cela allait avec l'âge et les besoins... donc.. si on a besoin de bras.... tu lâches l'école... et tu viens travailler... et c'est souvent les plus vieux qui écopaient.
Dernière modification par Placeress le lun. mai 10, 2010 5:28 am, modifié 1 fois.
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Soleil47
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Soleil47 »

Cass! a écrit : [...]



Je n'ai pas dis que les portes étaient grande ouverte mais que on trouvera quelques choses dans lequel on pourra s'inscrire assurément quelques part, peut etre pas médecin, enseignent ou avocat.

ET dans les génération précédente comme ils étaient 10-12 QUI était choisis pour aller travailler et pour aller a l'école? Sur que celui qui était pas ben ben partie on l,envoyait travailler et que celui qui était sage a l'école et aimait ca et ramenait toujours de bonne lui on poussait pour l,envoyer au college :), donc un tri naturel se faisait.
Pas nécessairement, sur les 10 que nous étions chez-nous, un seul n'a jamais aimé l'école, il a même fait 3 fois sa 7e année, donc, oui, il a été retiré de l'école, mais les 7 autres, (dont moi compris) avions de bonnes notes, malheureusement, les parents, pour la plupart (dans ce temps-là) n'avaient strictement pas les moyens d'en envoyer 7 à l'Université.

Il y avait même des familles comptant jusqu'à 17 ou 20 enfants, crois-tu que les parents auraient pu les envoyer à l'Université, même s'ils étaient sages à l'école et avaient de très bonnes notes??????
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Cass!
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Cass! »

Je ne comprend pas ta derniere phrase elle n'a pas de rapport dans le sujet, nous ne sommes pas en train de faire le proces de personne ici on discute de ce qui était différent avant tout simplement.

Tout est relié soleil comme les parents n'avait pas les moyens de payer les études a tous et bien on ne payais pas les études a celui qui n'avait pas tellement de chance de réussir on payait les études de ceux qui était les plus doué donc inévitablement les colleges étaient remplis de bien plus de jeunes adultes "bon" a l'école qu'aujourd'hui.

Maintenant tout le monde va au cégep avant les moins bon s'en allait travaillé des la fin de leur 12 eme année ou 11eme je ne sais plus m'enfin ce qui est la derniere année de secondaire pour nous aujourd'hui :). Donc en bout de ligne ca se pourrait tres bien que la moyenne se soit abaissé a cause de cela, ce n'est pas une hypothese irréaliste :).
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Chanlev
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Chanlev »

misscool45 a écrit : [...]

Une des principales que je dirais moi qui n'a pas été nommé est les sites de chat. C'est fou pareil comme ça l'a détruit notre écriture. Bon je ne mets pas ça sur leur faute, c'est de notre faute à nous. Tsé honnêtement je l'avoue, il m'arrivais (et encore parfois, beaucoup moins souvent) d'écrire des: boff jsé pas.. on va ou ? .. etc.. Bin veut veut pas, je ne croyais pas mes parents que ça allait briser mon Français, mais je contaste que c'est vrai, maintenant chaque fois que j'écris un texte je doute de presque toutes mes mots, craignant avoir fait une faute. Maintenant je me force d'écrire comme il faut, et quand ça me tente plus ou moins de chatter quand quelqu'un me parle sur MSN je suis porté à écrire avec des fautes du genre: C koi .. donc à ce moment je me dis que je vais fermer MSN quant à écrire mal de même.

Mais je suis de ton avis aussi, en secondaire 5 on voyait encore les participes passés, et on avait tous de la difficulté avec ça.
En plus, quand on tape un texte dans un traitement de texte et même parfois sur le net, on a un correcteur automatique qui souligne les mots qui ont des fautes avec une belle petite barre rouge. Peut-être qu'on s'habitue à ça et qu'après, lorsqu'on écrit à la main, on se pose encore moins de questions par rapport à notre orthographe...

Pour ma part, j'ai bien appris le français énormément grâce à la lecture. Ensuite, j'ai été chanceuse car j'aimais beaucoup le par cœur et apprendre mes règles de grammaire avec tous les trucs qui viennent avec :)

Au cégep j'ai fait du tutorat en français et j'ai adoré mon expérience. Pour quelqu'un qui voulait vraiment apprendre le français avec une méthode, c'était génial. Bon, c'était super long quand même comme procédé (souligner, encercler, encadrer, faire des flèches, de toutes les couleurs pour relier tous les mots entre eux) mais au moins c'était assez garanti qu'il ne restait plus de fautes un coup avoir tout fait ça !

En fait, je crois que maîtriser son français écrit, ce n'est pas seulement de ne pas faire de fautes et connaitre toutes les règles de grammaire, ça veut dire aussi prendre le temps de se relire, se questionner et se corriger. Disons que dans notre vie de tous les jours où on manque de temps pour tout, ça ne me surprend pas qu'on passe de moins en moins de temps là-dessus, malheureusement.
Dernière modification par Chanlev le mar. mai 11, 2010 8:14 pm, modifié 1 fois.
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Soleil47
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Soleil47 »

Cass! a écrit : Je ne comprend pas ta derniere phrase elle n'a pas de rapport dans le sujet, nous ne sommes pas en train de faire le proces de personne ici on discute de ce qui était différent avant tout simplement.

Tout est relié soleil comme les parents n'avait pas les moyens de payer les études a tous et bien on ne payais pas les études a celui qui n'avait pas tellement de chance de réussir on payait les études de ceux qui était les plus doué donc inévitablement les colleges étaient remplis de bien plus de jeunes adultes "bon" a l'école qu'aujourd'hui.

Maintenant tout le monde va au cégep avant les moins bon s'en allait travaillé des la fin de leur 12 eme année ou 11eme je ne sais plus m'enfin ce qui est la derniere année de secondaire pour nous aujourd'hui :). Donc en bout de ligne ca se pourrait tres bien que la moyenne se soit abaissé a cause de cela, ce n'est pas une hypothese irréaliste :).
Je ne fais pas le procès de personne non plus, c'est toi même qui disait: que ceux qui étaient sages à l'école et qui avaient des bonnes notes pouvaient aller à L'Université.

Et moi je te dis que dans plusieurs familles, il y en avait plusieurs qui avaient de très bonnes notes, mais les parents ne pouvaient pas les envoyer à l'Université, faute de moyens financiers.

Et tu dis: les moins bons s'en allaient travailler dès la fin de leur 12e ou 11e année, ce qui n'est pas tout à fait vrai, c'était pas parce qu'ils étaient moins bons, c'était dans la plupart des familles ayant plusieurs enfants, un manque de budget, rien à voir avec le fait d'être bon ou pas.
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Beppo
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Beppo »

Publié le 11 mai 2010 à 06h42 | Mis à jour à 06h43

Maquillage permanent

Rima Elkouri
La Presse

Comment un élève qui obtient 30% lors de la «correction école» de son examen de français peut-il se retrouver avec une note de 85% lorsque la correction du même examen est faite par le Ministère?

Question troublante, soulevée par une enseignante à la suite de ma chronique sur le nouvel examen de français de cinquième secondaire. J'y déplorais le fait que les nouveaux critères de correction du ministère de l'Éducation rendent l'examen encore plus facile qu'auparavant. Je soulignais aussi que ce changement qui survient au moment même où les premiers enfants de la réforme doivent le subir rend impossible la comparaison avec les cohortes précédentes. Comme si on voulait s'assurer d'éliminer toute possibilité d'obtenir l'heure juste.

En vertu de la nouvelle grille de correction, serait-il donc possible qu'un élève qui mérite 30% en français selon son école obtienne 85% d'un coup de baguette magique du Ministère? Une enseignante me dit avoir vu passer ce genre d'aberration lorsque le Ministère a fait passer un examen pilote dans certaines écoles ciblées l'année dernière. On comprend que la correction d'un examen de français peut bien sûr comporter une marge d'erreur. Mais il y a des limites. Au-delà d'un certain seuil, il y a de bonnes raisons de croire que l'on n'est plus dans la marge d'erreur, mais bien dans le maquillage outrancier de la réalité.

Je me serais attendue à ce que l'on me dise au Ministère que cet écart ahurissant n'est qu'une erreur. Mais non! «Le cas cité pourrait se rapporter à une expérimentation de l'épreuve unique menée dans des classes de la région de Montréal au cours de l'année scolaire 2008-2009, m'explique-t-on. Si tel est le cas, une expérimentation réalisée, avant même que la grille d'évaluation ne soit finalisée et le Guide de correction rédigé, a permis au Ministère d'ajuster les instruments développés de façon à assurer le maintien des exigences à l'égard des élèves.»

Depuis cette expérimentation, la grille a été améliorée, dit-on. Mais le Ministère ne nie pas qu'il puisse y avoir un écart entre sa correction et celle de l'école. «Il est normal d'observer des différences entre une correction ministérielle et la correction d'un enseignant (...). Dans un contexte de correction centralisée, pour assurer l'évaluation la plus juste et uniforme possible des 65 000 textes d'élèves, des directives détaillées sont fournies aux quelque 150 correcteurs ministériels dans un Guide de correction.»

Une élève de cinquième secondaire, en désaccord avec moi, m'écrit: «Je tient (sic) à vous dire que je veux bien croire que peut-être l'examen de français secondaire 5 est plus facile que les années précédentes je ne les ai jamais effectuer (sic) et je ne peut (sic) donc pas comparer.» J'ai conseillé à l'élève de se relire avant d'envoyer des courriels. (Plus d'une faute par ligne, cela sert un peu mal son propos dans les circonstances.)

Un autre, plus convaincant, qui a trouvé mon texte «offusquant» renchérit en plaidant que j'ai tout faux quand je dis que le mot «argumentation» n'est plus qu'une note de bas de page dans la grille d'évaluation. «On nous a avant tout appris à écrire un texte argumentatif auquel on mêle une opinion personnelle. On nous a toujours dit que même une opinion personnelle se doit d'être fondée sur une base argumentative solide.»

Il me semble que ces deux élèves confondent bien des choses. En critiquant cet examen et ses critères de correction de plus en plus laxistes, je ne remets en question ni le travail des professeurs ni même celui des élèves. D'ailleurs, en dépit de tout ce que l'on reproche à notre système d'éducation, on oublie que les élèves québécois font quand même bonne figure en lecture selon l'étude du PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves, qui permet de comparer les élèves de plus de 60 pays). Bien que leurs résultats aient baissé depuis 2000, les Québécois sont encore loin devant les Français, que l'on cite pourtant souvent comme des exemples à suivre. Il faudra voir en décembre, à l'occasion du dévoilement des résultats de 2009, si cette tendance se maintient.

Tout cela pour dire qu'il se trouve, je ne le nie pas, de très bons élèves qui maîtrisent bien la langue. Il se trouve aussi d'excellents professeurs de français qui connaissent la différence entre un argument et une opinion et qui sont capables de l'enseigner à leurs élèves. Mais ce n'est pas de cela qu'il était question dans ma chronique. Je parlais du nouvel examen, censé sanctionner une certaine maîtrise de la langue. Je parlais de sa grille d'évaluation qui, oui, c'est un fait, relègue le mot «argumentation» à une note de bas de page. Je dénonçais surtout la culture qui sous-tend tout cela.

Les correcteurs vous le diront. La grille d'évaluation était déjà bidon, puisqu'elle permettait, d'un coup de baguette magique ministérielle, de transformer n'importe quelle bêtise en argument valable. La nouvelle grille ne fait qu'enfoncer le clou en brouillant la distinction fondamentale entre une opinion et un argument. Si l'élève sait faire la différence, tant mieux. Mais s'il ne le sait pas, il ne faudra pas compter sur le Ministère, trop occupé à maquiller la réalité, pour exiger qu'il le sache. Cet examen, ne nous leurrons pas, ne sanctionne pas la maîtrise de la langue française. Il sanctionne avant tout une culture laxiste qui se surpasse dans l'art de déguiser des échecs en succès.

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Au plaisir!


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Anya
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Anya »

Éducation
512 profs encore aux études

Sébastien Ménard
Le Journal de Montréal
12/05/2010 06h39

La pénurie d'enseignants qui frappe le Québec oblige les écoles à embaucher des centaines d'individus qui n'ont pas encore terminé leur formation en pédagogie, a appris le Journal.

En plus des 1 900 «tolérances d'engagement » délivrées à des profs non qualifiés, cette année, les écoles de la province ont dû accorder au moins 512 «autorisations provisoires d'enseigner» à autant d'individus qui se sont engagés à compléter leur formation en pédagogie tout en enseignant.

Cette procédure permet à un étudiant inscrit à la quatrième année du baccalauréat en enseignement de travailler comme prof alors qu'il fait ses études.

Plus de 2000 privilèges du genre ont été donnés à des personnes qui n'avaient pas terminé leur formation, depuis 2006.

Les individus qui détiennent déjà un baccalauréat disciplinaire dans une matière enseignée à l'école, comme l'histoire, l'anglais ou les sciences, peuvent obtenir la même autorisation s'ils s'engagent à compléter 60 crédits en pédagogie, durant les sept années qui suivent.

Matières les plus touchées

La majorité des «autorisations provisoires » émises cette année ont été accordées à des profs oeuvrant en formation professionnelle. Mais 41% de ces permissions spéciales sont allées à des enseignants qui travaillent dans des écoles primaires ou secondaires.

Les profs de français, de sciences, de mathématiques, ainsi que les orthopédagogues, sont ceux pour qui le plus grand nombre d'autorisations a été alloué.

La présidente de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement (FQDE), Chantal Longpré, souligne que ces champs d'enseignement souffrent d'une importante pénurie depuis déjà plusieurs années. «Il y a une pénurie, depuis 2006, l'année où on a augmenté les heures d'enseignement de l'anglais au primaire et en orthopédagogie», explique-t-elle.

«La pénurie dure encore et elle va perdurer, prévoit Mme Longpré. Actuellement, on constate que les conditions ne sont pas toujours intéressantes en enseignement. Il y aura des gens qui, en plus de quitter pour la retraite, vont quitter pour d'autres raisons.»

Chantal Longpré croit cependant que les «autorisations provisoires d'enseigner » sont préférables aux «tolérances d'engagement», qui ont permis à certaines écoles d'embaucher comme profs des dizaines de personnes qui détenaient uniquement un diplôme du secondaire.

Avec la collaboration de Serge Laplante, notre recherchiste à l'Assemblée nationale.

Ce qu'enseignent ces profs

La majorité des autorisations provisoires d'enseigner ont été accordées à des profs oeuvrant en formation professionnelle. Mais 41 % sont tout de même allées à des enseignants du primaire ou du secondaire.

Voici les cinq principales matières enseignées par ces derniers:

Science et technologie: 47 autorisations provisoires

Français: 39 autorisations provisoires

Adaptation scolaire et sociale: 31 autorisations provisoires

Mathématiques: 30 autorisations provisoires

Anglais langue seconde: 14 autorisations provisoires

Source : Ministère de l'éducation. Données du 1er septembre 2009 au 26 mars 2010.

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 63900.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Anya »

Alex 661
«une examen tres dur
Christian Rioux 14 mai 2010 Éducation

bonjour je suis élève de secondaire 5 et aujourd hui jai fait l'examen du ministère en francais je suis vraiment insultée de savoir que les gens pense que cet examen est facile car c'est totalement faux. Dans l'examen il nous fallais deux argument oubligatoire et non un.

Il est faux de dire que les élèves la trouve facile pour preuve nous avons eu une pratique d'examen avec un autre sujet moi ma note finale 58 % et la plupart des élèves ont passés avec 60 % 65 % les élèves qui avait plus haut que ça était rare je fait parti de la réforme et je parle avec ceux qui non pas fait parti de la réforme et disent que ses beaucoup plus dure dans la réforme je n'aime pas les préjuger que les gens on contre la réforme
merci une étudiante de secondaire 5»

J'allais vous entretenir de tout autre chose lorsque je suis tombé sur cette lettre publiée la semaine dernière sur notre site Internet. Une jeune fille, qui signe du nom énigmatique Alex 661, s'en prenait à ceux qui affirmaient que le nouvel examen de français de 5e secondaire en était un au rabais destiné à camoufler la médiocrité des nouveaux programmes et à éviter les comparaisons fâcheuses. Voilà une semaine que cette lettre m'obsède. Non pas tant parce qu'elle illustre jusqu'à l'absurde le contraire de ce que semble vouloir dire son auteur, mais parce qu'elle est le pur produit d'un certain nombre de caractéristiques de l'école québécoise.
Je ne m'attarderai pas sur le nombre de fautes ni sur le fait incompréhensible que cette élève est aujourd'hui aux portes du cégep alors qu'elle n'a pas le niveau de la fin du primaire. Je n'ai jamais été un acharné de l'orthographe qui obsède tant de mes compatriotes. Non, ce qui me frappe dans cette lettre, plus que l'absence de ponctuation, de vocabulaire, de grammaire, de syntaxe et donc de pensée, c'est l'absence totale d'inhibition chez son auteur.

Un paysan pauvre du Sénégal se serait fait corriger par l'écrivain public du village. Une immigrante slovaque récemment débarquée à Montréal aurait fait relire son texte par un professeur d'un cours de francisation. N'importe quel ouvrier des années 60 aurait minutieusement vérifié chaque mot dans le dictionnaire. Le père analphabète de Luc Plamondon l'aurait fait lire à son fils. Une honte salvatrice les aurait protégés du pire.

Mais, contrairement à ces derniers, Alex a eu le privilège insigne d'être maternée pendant 11 ans par une école où elle a été le centre de toutes les attentions. Une école où on l'a encouragée à donner son opinion sur tout et n'importe quoi. Incitée à s'exprimer le plus librement possible, notre étudiante a donc choisi en toute logique de se «libérer» aussi des contraintes de la langue. Les surréalistes qui pratiquaient l'écriture automatique se soumettaient encore à quelques servitudes. Notre étudiante, qui a eu la chance d'accéder à un niveau d'éducation dont ma mère n'aurait pu rêver, aura fait sauter les dernières. La pratique de la lettre anonyme, devenue courante sur Internet, a ouvert la dernière écluse.

Ce qui frappe aussi dans ce galimatias, c'est l'absence de compréhension de ce qu'est la langue écrite. Normalement, vers la 2e ou la 3e année, chacun apprend qu'il ne peut pas écrire comme il parle. Alex, elle, ne semble jamais avoir franchi ce pas.

Comment ne pas conclure que notre étudiante est finalement le produit malheureux d'un enseignement qui ne met plus l'accent que sur la communication? T'sais veux dire. On n'apprend plus le français en lisant Flaubert et Anne Hébert, mais des articles de journaux. Or nombre de ces derniers s'acharnent à imiter maladroitement et sans talent la langue orale. Voilà le saint des saints que l'on offre à nos chérubins. Disons à la décharge d'Alex que les auteurs des programmes de français n'écrivent pas beaucoup mieux qu'elle. N'apprend-on pas la musique en déchiffrant la Lettre à Élise de Beethoven? Mais ceux qui étudient le français devront se contenter de textes médiocres, sans style et sans génie glanés sur Internet ou de ces torchons bourrés d'anglicismes que le club de hockey le Canadien distribue dans nos écoles avec la bénédiction du ministère.

Personne n'a jamais expliqué à Alex qu'avant d'écrire, il fallait d'abord apprendre à se taire — c'est d'ailleurs le plus difficile. Qu'il fallait lire beaucoup avant de songer à énoncer une petite idée. Qu'il valait mieux faire de nombreuses rédactions sur l'automne et peut-être même apprendre quelques poèmes par coeur avant de penser à avoir une opinion. Et que le vrai travail ne commençait qu'au moment de se relire.

S'il faut en croire les déclarations de notre ministre de l'Éducation, depuis deux ans, Alex aurait fait une dictée et une rédaction par semaine. Elle aurait aussi consacré une heure par jour à la lecture. Peut-être même lui a-t-on offert un bel ordinateur portable à 1500 $ pour la motiver. Si j'étais ministre, je relirais cette lettre au moins une dizaine de fois. Puis, je la distribuerais à tous mes fonctionnaires. J'organiserais enfin des journées d'étude sur le thème suivant: vers quel abîme cette réforme nous mène-t-elle?

http://www.ledevoir.com/societe/educati ... 1/alex-661" onclick="window.open(this.href);return false;
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Azielle
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Azielle »

Moi je me demande 100% de la matière c'est quoi? et je me pose mille fois plus de question quand un étudiant a 104%... ????
Il est moins indécent de coucher ensemble que de se regarder dans les yeux- B. Vian et/ou Vernon Sullivan
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Annouk
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Annouk »

Anya a écrit : Alex 661
«une examen tres dur
Christian Rioux 14 mai 2010 Éducation

bonjour je suis élève de secondaire 5 et aujourd hui jai fait l'examen du ministère en francais je suis vraiment insultée de savoir que les gens pense que cet examen est facile car c'est totalement faux. Dans l'examen il nous fallais deux argument oubligatoire et non un.

Il est faux de dire que les élèves la trouve facile pour preuve nous avons eu une pratique d'examen avec un autre sujet moi ma note finale 58 % et la plupart des élèves ont passés avec 60 % 65 % les élèves qui avait plus haut que ça était rare je fait parti de la réforme et je parle avec ceux qui non pas fait parti de la réforme et disent que ses beaucoup plus dure dans la réforme je n'aime pas les préjuger que les gens on contre la réforme
merci une étudiante de secondaire 5»

J'allais vous entretenir de tout autre chose lorsque je suis tombé sur cette lettre publiée la semaine dernière sur notre site Internet. Une jeune fille, qui signe du nom énigmatique Alex 661, s'en prenait à ceux qui affirmaient que le nouvel examen de français de 5e secondaire en était un au rabais destiné à camoufler la médiocrité des nouveaux programmes et à éviter les comparaisons fâcheuses. Voilà une semaine que cette lettre m'obsède. Non pas tant parce qu'elle illustre jusqu'à l'absurde le contraire de ce que semble vouloir dire son auteur, mais parce qu'elle est le pur produit d'un certain nombre de caractéristiques de l'école québécoise.
Je ne m'attarderai pas sur le nombre de fautes ni sur le fait incompréhensible que cette élève est aujourd'hui aux portes du cégep alors qu'elle n'a pas le niveau de la fin du primaire. Je n'ai jamais été un acharné de l'orthographe qui obsède tant de mes compatriotes. Non, ce qui me frappe dans cette lettre, plus que l'absence de ponctuation, de vocabulaire, de grammaire, de syntaxe et donc de pensée, c'est l'absence totale d'inhibition chez son auteur.

Un paysan pauvre du Sénégal se serait fait corriger par l'écrivain public du village. Une immigrante slovaque récemment débarquée à Montréal aurait fait relire son texte par un professeur d'un cours de francisation. N'importe quel ouvrier des années 60 aurait minutieusement vérifié chaque mot dans le dictionnaire. Le père analphabète de Luc Plamondon l'aurait fait lire à son fils. Une honte salvatrice les aurait protégés du pire.

Mais, contrairement à ces derniers, Alex a eu le privilège insigne d'être maternée pendant 11 ans par une école où elle a été le centre de toutes les attentions. Une école où on l'a encouragée à donner son opinion sur tout et n'importe quoi. Incitée à s'exprimer le plus librement possible, notre étudiante a donc choisi en toute logique de se «libérer» aussi des contraintes de la langue. Les surréalistes qui pratiquaient l'écriture automatique se soumettaient encore à quelques servitudes. Notre étudiante, qui a eu la chance d'accéder à un niveau d'éducation dont ma mère n'aurait pu rêver, aura fait sauter les dernières. La pratique de la lettre anonyme, devenue courante sur Internet, a ouvert la dernière écluse.

Ce qui frappe aussi dans ce galimatias, c'est l'absence de compréhension de ce qu'est la langue écrite. Normalement, vers la 2e ou la 3e année, chacun apprend qu'il ne peut pas écrire comme il parle. Alex, elle, ne semble jamais avoir franchi ce pas.

Comment ne pas conclure que notre étudiante est finalement le produit malheureux d'un enseignement qui ne met plus l'accent que sur la communication? T'sais veux dire. On n'apprend plus le français en lisant Flaubert et Anne Hébert, mais des articles de journaux. Or nombre de ces derniers s'acharnent à imiter maladroitement et sans talent la langue orale. Voilà le saint des saints que l'on offre à nos chérubins. Disons à la décharge d'Alex que les auteurs des programmes de français n'écrivent pas beaucoup mieux qu'elle. N'apprend-on pas la musique en déchiffrant la Lettre à Élise de Beethoven? Mais ceux qui étudient le français devront se contenter de textes médiocres, sans style et sans génie glanés sur Internet ou de ces torchons bourrés d'anglicismes que le club de hockey le Canadien distribue dans nos écoles avec la bénédiction du ministère.

Personne n'a jamais expliqué à Alex qu'avant d'écrire, il fallait d'abord apprendre à se taire — c'est d'ailleurs le plus difficile. Qu'il fallait lire beaucoup avant de songer à énoncer une petite idée. Qu'il valait mieux faire de nombreuses rédactions sur l'automne et peut-être même apprendre quelques poèmes par coeur avant de penser à avoir une opinion. Et que le vrai travail ne commençait qu'au moment de se relire.

S'il faut en croire les déclarations de notre ministre de l'Éducation, depuis deux ans, Alex aurait fait une dictée et une rédaction par semaine. Elle aurait aussi consacré une heure par jour à la lecture. Peut-être même lui a-t-on offert un bel ordinateur portable à 1500 $ pour la motiver. Si j'étais ministre, je relirais cette lettre au moins une dizaine de fois. Puis, je la distribuerais à tous mes fonctionnaires. J'organiserais enfin des journées d'étude sur le thème suivant: vers quel abîme cette réforme nous mène-t-elle?

http://www.ledevoir.com/societe/educati ... 1/alex-661" onclick="window.open(this.href);return false;
:jap: :jap: :jap:
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Mimosa
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Mimosa »

Ça fait peur à lire cette lettre... Secondaire 5 ... Ishhh ... :/
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Annouk
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Annouk »

Mimosa a écrit : Ça fait peur à lire cette lettre... Secondaire 5 ... Ishhh ... :/
Ce genre de style est pourtant très fréquent en secondaire 5...c'est à se demander comment font certains dirigeants pour défendre encore cette réforme :chepa:
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Placeress
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Placeress »

Je comprend la point de cet article... en partage une partie....

Maintenant, de là à dire qu'il faut savoir écrire parfaitement avant d'émettre une opinion.... je ne suis pas en accord.... puisque si c'est le cas... une bonne gang ne pourrait avoir le droit de parole...

Oui à la sensibilisation et la révision des réformes.... mais non au fait de museler celui qui n'a pas un français parfais...

Plusieurs personnes ici ont des conjoints, amis, soeurs, frères qui n'ont pas un français écrit impeccable.. mais leur opinion vaut tout autant que celle de ceux qui ont un français impeccable, encore là, si cela est possible....
Dernière modification par Placeress le sam. mai 15, 2010 7:34 pm, modifié 3 fois.
Boule à mites
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Boule à mites »

Placeress a écrit : Je comprend la point de cet article... en partage une partie....

Maintenant, de là à dire qu'il faut savoir écrire parfaitement avant d'émettre une opinion.... je ne suis pas en accord.... puisque si c'est le cas... une bonne gang ne pourrait avoir le droit de parole...

Oui à la sensibilisation et la révision des réformes.... mais non au fait de museler celui qui n'a pas un français parfais...

Plusieurs personnes ici ont des conjoints, amis, soeurs, frères qui n'ont pas un français écrit impeccable.. mais leur opinion vaut tout autant que celle de ceux qui ont un français impeccable, encore là, si cela est possible....
Mais justement, l'auteur de l'article ne discutait pas de la qualité du français en tant que telle: "Je n'ai jamais été un acharné de l'orthographe qui obsède tant de mes compatriotes. Non, ce qui me frappe dans cette lettre, plus que l'absence de ponctuation, de vocabulaire, de grammaire, de syntaxe et donc de pensée, c'est l'absence totale d'inhibition chez son auteur."

Que vaut l'opinion que l'auteure a voulu exprimer? Est-ce qu'elle apporte quelque chose à ses lecteurs? Ses deux paragraphes sont complètement vides. Je comprends qu'elle est insultée, mais à part cela? Pourquoi exactement? Il n'y a aucun véritable argument dans ce texte.

Il me semble juste de dire que quand on décide de s'exprimer publiquement, on prenne la peine d'énoncer notre idée clairement et de la supporter de façon minimale. Si notre opinion ne mérite même pas cet effort, pourquoi mériterait-elle d'être lue ou entendue? C'est de cette manière que je comprends l'article.
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Placeress
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par Placeress »

Boule à mites a écrit : [...]

Mais justement, l'auteur de l'article ne discutait pas de la qualité du français en tant que telle: "Je n'ai jamais été un acharné de l'orthographe qui obsède tant de mes compatriotes. Non, ce qui me frappe dans cette lettre, plus que l'absence de ponctuation, de vocabulaire, de grammaire, de syntaxe et donc de pensée, c'est l'absence totale d'inhibition chez son auteur."

Que vaut l'opinion que l'auteure a voulu exprimer? Est-ce qu'elle apporte quelque chose à ses lecteurs? Ses deux paragraphes sont complètement vides. Je comprends qu'elle est insultée, mais à part cela? Pourquoi exactement? Il n'y a aucun véritable argument dans ce texte.

Il me semble juste de dire que quand on décide de s'exprimer publiquement, on prenne la peine d'énoncer notre idée clairement et de la supporter de façon minimale. Si notre opinion ne mérite même pas cet effort, pourquoi mériterait-elle d'être lue ou entendue? C'est de cette manière que je comprends l'article.

Effectivement, vu ainsi, ça bien du sens.
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MsPontchartrain
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par MsPontchartrain »

Ce que vous avez lu de Alex 661, je vois la même chose et même pire en corrigeant les travaux et examens...d'étudiants au baccalauréat ! Je ne suis pas surprise de ce taux d'échec au cégep. L'école nivelle constamment vers le bas et c'est le règne de la facilité partout. Les étudiants ne veulent plus faire des travaux de qualité ou mettre des efforts pour réussir, parce que partout ce qu'ils voient de cette génération, c'est que les gens se démènent pour eux et tout leur tombe tout cuit dans le bec. Vraiment, j'idéalisais l'éducation jusqu'à ce que je me rende compte que même le plus crétin en français pourra terminer un bacc dans un domaine quelconque de sciences humaines, et qu'un enseignant au secondaire pourra corriger les travaux de vos enfants en ayant lui-même échoué le test de français du bacc et ayant repris 2 cours de français de ''mise à niveau'' pour réussir à bien accorder le participe passé employé avec avoir. Pathétique.
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x-superficial-x
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par x-superficial-x »

MsPontchartrain a écrit : Ce que vous avez lu de Alex 661, je vois la même chose et même pire en corrigeant les travaux et examens...d'étudiants au baccalauréat ! Je ne suis pas surprise de ce taux d'échec au cégep. L'école nivelle constamment vers le bas et c'est le règne de la facilité partout . Les étudiants ne veulent plus faire des travaux de qualité ou mettre des efforts pour réussir, parce que partout ce qu'ils voient de cette génération, c'est que les gens se démènent pour eux et tout leur tombe tout cuit dans le bec . Vraiment, j'idéalisais l'éducation jusqu'à ce que je me rende compte que même le plus crétin en français pourra terminer un bacc dans un domaine quelconque de sciences humaines, et qu'un enseignant au secondaire pourra corriger les travaux de vos enfants en ayant lui-même échoué le test de français du bacc et ayant repris 2 cours de français de ''mise à niveau'' pour réussir à bien accorder le participe passé employé avec avoir. Pathétique.
Je suis d'accord! je fais du tutorat au secondaire et mes élèves ont énormément de difficultés. Lorsque je leur parle de la réussite de leur année, ils me disent: "oh tu sais, avec la réforme, je n'ai qu'à montrer une preuve que je fais du tutorat avec toi et on va me faire passer, même si je n'ai pas note de passage"

Pas étonnant qu'après ils aient de la difficulté, ils traînent leurs lacunes et on les fait passer quand même. Bien souvent, je me rend compte que ce qui leur pose problème dans les maths sont des notions qu'ils auraient du apprendre et maitriser depuis le primaire, et je suis sur le luc lorsque j'entends ca. Bordel, c'est pas comme ca qu'ils comprendront la matière!!
Dernière modification par x-superficial-x le mar. mai 18, 2010 12:46 pm, modifié 1 fois.
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MsPontchartrain
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Re: Cégeps : Pire taux d'échec en français depuis 10 ans.

Message par MsPontchartrain »

Je vois en haut qu'on parlait d'université et d'argent, c'est encore le cas. Je termine une maîtrise dans un domaine en sciences humaines, je fais de la correction et de l'assistance de cours au niveau du baccalauréat, et j'ai été témoin d'aberrations..! L'Université prend encore qui est prêt à payer, ne me faites plus croire que c'est une question de talent, du moins, dans les programmes non contingentés. D'ailleurs, parfois je me dis que c'est moralement inacceptable de faire perdre temps et argent à des étudiants qui finissent leurs travaux avec 30 % à l'université, mais habituellement, il faut un an je crois, avant de les expulser du programme pour cause d'échec. Du programme, et non de l'université...

On me disait à la blague récemment, ''oui mais avec la nouvelle façon d'écrire le français, ils pourront contester ta correction''. Ah oui ? Qu'il vienne mettre le pied dans mon bureau, une grammaire ou un dictionnaire à la main pour appuyer leur revendication, et je leur donnerai raison. Mais soyons honnêtes ; ils ne doivent même pas savoir que ces outils existent, sinon ils n'écriraient pas aussi mal ! Du 60 fautes dans un travail de 3 pages, j'en ai vu...beaucoup trop cette année !
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