Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

[Capuchino]

Est-ce que quelqu un ecoute ca la la....?


My god.... c est d un ridicule cet interrogatoire..... j en reviens juste pas...

Malheureusement, pas pu écouter ce matin et cet après-midi Vidéotron nous a lâcher le temps de quelques petites réparations dans notre secteur.

[fleurs]

m bastarache a 250.00 de l, heure minimun de 8heure donc a peu pres
2000.00 par jour oh la la la

[ploloto]

Cette commission est à l'image de l'instigateur Charest. Videdesens, et nulàsouhait. Pas de contenu durable, pas de vision réel, juste de la politicaillerie et du détournement d'attention par toutes sortes d'artifice tellement futiles avec beaucoup d'exposure qu'on en fait un indigestion.

Il nous a fait le même coût avec les accomodements raisonnables. Au lieu de s'attaquer aux vrais problèmes. Il nous donne l'occasion de se défouler en parlote. Une fois qu'il sait qu'on est bin écoeuré et rassasié à souhait, il comprend à l'avance qu'on n'en demandera pas une autre dose.

[Capuchino]

m bastarache a 250.00 de l, heure minimun de 8heure donc a peu pres
2000.00 par jour oh la la la

Ils sont tous grassement payés par l'État, donc il n'y a pas d'urgence pour eux que ça finisse de si tôt. Donc, on étire la sauce le plus longtemps possible. Ca ne doit pas leur arriver souvent d'avoir des clients qui ne se souci pas des honoraires et, par chance, car ils perdent complètement le contrôle et ça donne ce qu'on voit maintenant.

[Carmelle]

[...]

Ils sont tous grassement payés par l'État, donc il n'y a pas d'urgence pour eux que ça finisse de si tôt. Donc, on étire la sauce le plus longtemps possible. Ca ne doit pas leur arriver souvent d'avoir des clients qui ne se souci pas des honoraires et, par chance, car ils perdent complètement le contrôle et ça donne ce qu'on voit maintenant.

C'est la facon facile de faire de l'argent pour eux, surtout cette analyse d'encre et de datation, quelle perte de temps et d'argent. J'ai bien aimé quand l'avocat de Bellemare a dit que Me Battista (en mes mots) répétais toujours la même question de différentes facons et que ca suffisait et que Me Bellemare avait déjà expliqué la 1ere semaine ce qu'il avait fait donc pourquoi s'acharner sur des détails de paragraphes etccc... en gros c'est ce que l'avocat Beaudry exprimait mais comme j'ai mentionné c'est dit dans mes mots. Ca fini là....

[Placeress]

[...]

Malheureusement, pas pu écouter ce matin et cet après-midi Vidéotron nous a lâcher le temps de quelques petites réparations dans notre secteur.

Il y a eu une passe de l analyse du carton de notes de Bellemare par le procureur de la commission.... ecoutez.... ca n avait pas de bon sens...

P: Vous confirmez bien que vous avez un minimum de 3 stylos a la maison ?
B: Oui, meme plus.... j en ais plusieurs.... il y en a partout chez moi en fait...
P: Est-ce que vous confirmez avec moi, sans les compter, que votre document contient 42 lignes ?
B: Bien, je vous crois, il n y a pas de raison qui me font dire que vous ne savez pas compter jusque la.
P: Vous confirmez que le document est divise en 3 blocs ?
B: Non, je ne le percois pas ainsi.
P: Etes-vous capable de nous dire a quel moment vous avez ecrit tel parti ?
B: Tel que deja mentionne, j ai ecris le document entre le 27 avril et le 2 mai... mais je ne sais pas quand j ai ecris quoi a l interieur de ce lapse de temps.

(Derniere question que le procureur a repose 3 fois par la suite entre d autres questions tout aussi ridicules)



Bref..... c etait tellement enrageant de ridicule..... aucun bon sens.....

[Capuchino]

[...]



Il y a eu une passe de l analyse du carton de notes de Bellemare par le procureur de la commission.... ecoutez.... ca n avait pas de bon sens...

P: Vous confirmez bien que vous avez un minimum de 3 stylos a la maison ?
B: Oui, meme plus.... j en ais plusieurs.... il y en a partout chez moi en fait...
P: Est-ce que vous confirmez avec moi, sans les compter, que votre document contient 42 lignes ?
B: Bien, je vous crois, il n y a pas de raison qui me font dire que vous ne savez pas compter jusque la.
P: Vous confirmez que le document est divise en 3 blocs ?
B: Non, je ne le percois pas ainsi.
P: Etes-vous capable de nous dire a quel moment vous avez ecrit tel parti ?
B: Tel que deja mentionne, j ai ecris le document entre le 27 avril et le 2 mai... mais je ne sais pas quand j ai ecris quoi a l interieur de ce lapse de temps.

(Derniere question que le procureur a repose 3 fois par la suite entre d autres questions tout aussi ridicules)



Bref..... c etait tellement enrageant de ridicule..... aucun bon sens.....

On ne sait jamais c'est peut-être illégal d'avoir plus d'un stylo chez soi? En tout cas ça l'air ben ben grave pour que ça mérite autant de questions.

Ce n'est pas avec cette Commission que les avocats vont redorer leur image. Et dire que c'est supposé être des excellents avocats qui sont là. C'est déprimant.

[Anya]

Commission Bastarache - Fava aurait aussi fait pression sur Lalande
L'ancien sous-ministre fera plus que corroborer la version de Bellemare
Antoine Robitaille 17 septembre 2010 Justice

Québec — Non seulement Georges Lalande corroborera lundi une bonne partie des allégations de Marc Bellemare, mais il révélera en plus que Franco Fava et Charles Rondeau lui ont enjoint d'intercéder auprès du ministre pour le convaincre de faire certaines nominations à la magistrature.

Député libéral au début des années 1980, Georges Lalande a été sous-ministre associé lorsque Marc Bellemare détenait le portefeuille de la Justice. Il sera le premier témoin à se présenter à la barre de la commission Bastarache lundi matin. Selon des sources très bien informées, Georges Lalande rapportera que les deux collecteurs de fonds libéraux lui ont dit que le ministre se prenait pour un «pur» et ne comprenait pas qu'il devait nommer les amis de la famille libérale dans certains postes de juge. Franco Fava aurait évoqué le cas de Marc Bisson, fils de l'organisateur libéral dans l'Outaouais Guy Bisson, lors de rencontres avec Georges Lalande.

À partir de l'été 2003, Franco Fava aurait rencontré à quelques reprises Georges Lalande, qui était devenu sous-ministre associé le 28 mai. Ce dernier était le responsable de la réforme des tribunaux administratifs au ministère de la Justice, pendant que M. Fava siégeait au conseil d'administration de la CSST. Le collecteur de fonds s'inquiétait de l'effet de cette réforme — si chère à Marc Bellemare — sur la Commission des lésions professionnelles (CLP), tribunal d'appel de la CSST. Sachant que Georges Lalande était proche de Marc Bellemare, Franco Fava et Charles Rondeau auraient profité de rencontres, dont au moins une au restaurant Michelangelo, pour lui demander d'intercéder auprès de M. Bellemare. Charles Rondeau lui aurait parlé du cas de Michel Simard. Ce dernier a été nommé à l'automne 2003 juge en chef adjoint à la Chambre civile, ce qui fait de lui un membre d'office ou presque, des comités de sélection des nominations à la magistrature. Les deux auraient aussi parlé à M. Lalande du fait qu'ils harmonisaient leurs listes de noms avec la responsable des nominations au bureau du premier ministre, Chantal Landry.

Dès le premier jour de témoignage de Marc Bellemare, M. Lalande avait indiqué, sur les ondes du 98,5 FM, qu'il inclinait à penser comme son ancien patron. L'animateur Benoît Dutrizac l'avait questionné au sujet de l'influence de Franco Fava et sur le fait que ce dernier se servait de son siège au conseil de la CSST pour «rencontrer le plus souvent possible Marc Bellemare [afin de] pousser des nominations [...] des gens [...] qu'il voulait voir être nommés juges». M. Lalande avait alors répondu: «Oui, et ce n'était pas fictif, effectivement. [...] C'était réel, son influence qu'il avait à l'intérieur de ce milieu-là.»

La «famille»

Dans son témoignage à la commission Bastarache hier après-midi, l'ancien argentier du PLQ Marcel Leblanc a admis que des avocats qui voulaient devenir juges s'adressaient à des collecteurs de fonds du parti. Responsable du financement au PLQ pour l'Est-du-Québec entre 2003 et 2009 pour qui MM. Fava et Rondeau ont été des «mentors», M. Leblanc a dit avoir reçu 5 ou 6 curriculum vitae d'avocats entre 2003 et 2009. Il a expliqué les avoir transmis au ministère de la Justice ou à Chantal Landry au bureau du premier ministre, sans se préoccuper toutefois de faire quelque «suivi» que ce soit par la suite, a-t-il insisté. Selon ses dires, Mme Landry est le «point de chute» des demandes d'emploi: «Je ne pouvais pas prendre le CV et le mettre à la poubelle», a-t-il dit en parlant des gens qui demandaient son aide. «Si c'était, par exemple, pour un poste de juge, j'envoyais ça au cabinet du ministre de la Justice et à la coordonnatrice au bureau du premier ministre, Chantal Landry.»

Lorsque le procureur de la commission lui a demandé s'il avait entendu parler de Michel Simard, M. Leblanc a dit «j'ai entendu ce nom», sans être capable de préciser si c'était avant ou après sa nomination.

Plus tôt, la directrice du financement du Parti libéral du Québec, Violette Trépanier, avait expliqué le fonctionnement des activités-bénéfices du parti et évoqué le concept de «famille libérale». Notion sur laquelle Marcel Leblanc est revenu par la suite: «Quand on décide de claquer la porte [de la famille libérale], on vit avec les conséquences.»

Après son témoignage, M. Leblanc a nié avoir reçu de l'argent comptant au restaurant Michelangelo. M. Bellemare n'a jamais publiquement identifié M. Leblanc, mais des médias ont soutenu que c'était lui. Pendant son témoignage, il s'est dit surpris qu'on l'ait présenté comme «un gars croche qui comptait de l'argent» dans un restaurant.

Retour fracassant

En matinée, Marc Bellemare était revenu devant la commission, laquelle voulait l'interroger au sujet de son carton de notes, qui avait fait l'objet d'une expertise en analyse de l'encre la veille. Avant d'entrer à la commission, il l'a critiquée fortement, la qualifiant de «cirque pitoyable» et soutenant que le commissaire Bastarache avait été complaisant l'endroit d'avocats et de témoins ne cherchant pas la vérité, mais voulant plutôt détruire sa réputation.

Pendant l'interrogatoire du procureur de la commission, Giuseppe Battista, M. Bellemare s'est montré exaspéré, semblant se demander pourquoi il devait répondre à des questions extrêmement pointues sur les moments où il avait rempli son carton de notes et les stylos ou crayons qu'il avait utilisés: «Ça fait trois fois Me Battista que vous me posez la même question. Alors je vais vous répondre: je ne peux pas vous dire ou vous confirmer que ç'a été écrit en même temps. Ç'a peut-être été écrit distinctement et avec des stylos différents.» L'avocat de M. Bellemare, Rénald Beaudry, a soutenu que la commission faisait preuve d'«acharnement».

Un autre avocat, Jean-François Bertrand, accompagnait Marc Bellemare hier matin. M. Bertrand représente M. Bellemare dans le cadre de la poursuite en diffamation intentée par Jean Charest contre son ancien ministre. Me Bertrand assistera désormais M. Bellemare à la commission Bastarache et interrogera M. Charest la semaine prochaine. M. Bertrand a réclamé de nouveau à la commission les agendas du premier ministre du bureau de Québec et de Montréal, les registres d'entrées aux deux bureaux ainsi que les registres d'appels téléphoniques. Le commissaire Bastarache et le procureur Battista ont laissé entendre que c'est le cabinet du premier ministre qui retardait la production de ces éléments de preuve.

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[Anya]

Publié le 17 septembre 2010 à 11h43 | Mis à jour à 17h54
Les libéraux tentent de minimiser l'impact de la commission



Patrice Bergeron
La Presse Canadienne
Québec

Selon un sondage Léger Marketing, l'opinion publique semble accorder plus de crédit à Marc Bellemare qu'aux versions de ses détracteurs.

À la fin du caucus libéral, vendredi midi, à Québec, le premier ministre Jean Charest a affirmé qu'il «vit bien» avec les perceptions selon lesquelles son gouvernement est impopulaire et sa crédibilité personnelle est entachée.

«J'en ai vu beaucoup de sondages», a-t-il déclaré en rappelant qu'il avait été élu pour la première fois il y a exactement 26 ans, en septembre 1984.

«Ça fait partie de la vie politique, il faut apprendre à vivre avec ça, a-t-il commenté en conférence de presse dans le hall de l'Assemblée nationale. Depuis les 26 dernières années, cela n'a jamais été un fleuve tranquille. Jamais, jamais, jamais. (...) Je connais assez la politique pour savoir que ce n'est pas le jugement d'une seule journée ou d'une seule période qui compte. C'est sur le mandat du gouvernement qu'on est jugé.»

Il a aussi ajouté qu'il ne fallait pas s'attendre à «beaucoup de surprises» de son témoignage à la commission Bastarache la semaine prochaine.

«Je ne veux pas prendre de l'avance sur ce que je vais dire, mais attendez-vous pas à de grandes surprises, a-t-il reformulé. (...) Je vais aller expliquer simplement les choses comme elles sont, puis je vais répondre aux questions. Je vais faire ça très ouvertement.»

À l'entrée du caucus libéral vendredi matin, le ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, a voulu remettre les choses en contexte. Il suggère d'attendre la fin des travaux avant de se faire une opinion.

«Est-ce que tout le monde a déjà lu le rapport? Vous et moi connaissons la politique. (Les gens) savent que les événements se succèdent et que les opinions peuvent évoluer. Un des éléments importants, c'est bien sûr le rapport de la commission. Je vous donne rendez-vous au lendemain du dépôt du rapport. On verra comment les gens l'interpréteront.»

Sa collègue à la Culture, Christine St-Pierre, demande aussi aux gens d'écouter tous les témoignages avant de se prononcer. Quant à savoir si le gouvernement est affecté, elle a répondu qu'il fallait «garder le cap, continuer à travailler».

«Il y a des périodes en politique où c'est plus facile, d'autres où c'est plus difficile», s'est-elle contentée de résumer vendredi matin.

Le gouvernement n'est pas pour autant démonté par les rebondissements de la commission, a assuré le whip en chef du gouvernement, Pierre Moreau.

«Tous ceux qui sont partie dans les procédures judiciaires ont généralement une impression qui n'est pas très positive, parce que c'est un moment difficile dans sa vie, a-t-il affirmé. Il y a des gens qui choisissent de se mettre dans une position difficile et qui doivent subir les conséquences des choix qu'ils ont fait», a-t-il ajouté en faisant référence à Marc Bellemare.

De l'avis du député Henri-François Gautrin, on a seulement entendu la version de Marc Bellemare et il reste donc à examiner celle de Jean Charest.

«Est-ce que la commission va nous nuire? Je dirais que non, dans la mesure où ça va clarifier quelque chose qui, aujourd'hui, n'est pas bon pour nous, a commenté le député de Verdun, avant d'entrer au caucus.

Il «espère» que l'opinion publique tournera en faveur du gouvernement, après le témoignage de son chef.

Réalisé jeudi, le sondage Léger Marketing suggère que 58 pour cent des répondants croient davantage M. Bellemare que le premier ministre dans toute cette affaire.

C'est une légère baisse par rapport à une enquête effectuée le 25 août, selon laquelle 69 pour cent des personnes interrogées croyaient M. Bellemare plutôt que M. Charest. Dans les deux cas, l'appui à la version de M. Charest avoisine les 13-14 pour cent.

Ils sont aussi sept sur 10 à juger que la commission Bastarache ne fera pas toute la lumière sur le processus de nomination des juges.

L'enquête a été réalisée par Internet auprès de 1003 personnes, le 16 septembre 2010, pour le compte de l'agence QMI.

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[Anya]

Caricature de Garnotte (Le Devoir)

[Carmelle]

Anya encore une fois un gros merci pour ces 2 articles Tu es comme notre colombo qui trouve plein de truc intéressant. Lache pas ma belle

[Carmelle]

Caricature de Garnotte (Le Devoir)

[Carmelle]

J'ai hâte à lundi pour lire de minutes en minute la commission car malheureusement au bureau ont nous a coupé accès à LCN en direct.......grrrrrrr fait suer

La semaine dernière j'avais accès mais plus maintenant. C'est de valeur que j'ai pas une clé USB pour internet sur mon portable car j'amèrais au bureau. De minute en minute sur LCN on écrit pas tout mais en gros.

[Anya]

Commission Bastarache
Pas de surprises lors du témoignage de Charest
Agence QMI
Geneviève Lajoie
17/09/2010 18h35

QUÉBEC - Appelé à la barre des témoins de la commission Bastarache dans quelques jours, Jean Charest a tenu vendredi à minimiser la portée de son témoignage.

«Je ne veux pas prendre de l'avance sur ce que je vais dire à la commission Bastarache, mais attendez-vous pas à de grandes surprises», a dit le premier ministre, à la sortie d'un caucus libéral à l'Assemblée nationale.

Deux journées, jeudi et vendredi prochain, ont été réservées pour le témoignage de Jean Charest à la commission d'enquête sur le processus de nomination des juges.

Réagissant à un sondage Léger Marketing réalisé pour le compte de l'agence QMI, qui démontre qu'une majorité de Québécois croit la version de Marc Bellemare plutôt que celle du chef libéral, Jean Charest s'est dit confortable avec cette situation.

«Je vis bien avec ça», a-t-il assuré, avant de rappeler qu'il en est à sa 26e année de vie politique. «Je connais assez la politique pour savoir que ce n'est pas le jugement d'une seule journée ou d'une seule période qui compte», a-t-il renchéri.

Une vision que ne partage toutefois pas tous ses collègues libéraux, comme le député de Verdun, Henri-François Gautrin, qui admet que la situation actuelle n'est pas idéale pour son gouvernement.

«Est-ce que la commission va nous nuire, je dirais non, dans la mesure où ça va clarifier quelque chose qui aujourd'hui, n'est pas bon pour nous», a-t-il indiqué. Ce dernier a d'ailleurs dit espérer que le témoignage de Jean Charest prévu cette semaine fasse changer l'opinion publique.

La ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a elle aussi admis que son gouvernement n'est pas dans une période facile. «Il y a des périodes en politique où c'est plus facile, d'autres période en politique où c'est moins facile, mais je pense que ce qu'il faut c'est maintenir le cap», a-t-elle précisé.

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[Frasie]

Commission de clown... pour vous faire rire un peu afin de digérer notre prochain rapport d'impôt Vaut mieux en rire que de pleurer, au moins les caricatures sont drôles

[Carmelle]

Commission de clown... pour vous faire rire un peu afin de digérer notre prochain rapport d'impôt Vaut mieux en rire que de pleurer, au moins les caricatures sont drôles

hahahahha super bon

[Anya]

Le Vendredi 17 septembre 2010 | Mise en ligne à 17h36 |
La (belle) naïveté de Bellemare
Michel Laliberté

Marc Bellemare l’avait prédit: la commission Bastarache s’est transformée en «cirque pitoyable». Elle a les apparences d’un règlement de compte avalisé par un ancien juge de la Cour suprême chargé de présider l’exercice. Ce triste spectacle apporte de l’eau au moulin des gens qui ne blairent pas les avocats et toutes leurs tactiques pour discréditer des témoins.

On comprend les gens de pousser des soupirs d’impatience en entendant l’avocat de la commission répéter inlassablement les mêmes questions à l’ancien ministre de la Justice en les reformulant de toutes les manières possibles. Quand a-t-il pris ses fameuses notes? Combien de stylos a-t-il utilisés? Monsieur et Madame Tout-le-monde s’en foutent!

Pas les avocats. Clairement, ils cherchaient à discréditer le témoin Bellemare. Leur travail consiste à trouver des bibittes, des contradictions dans les explications, à mettre certaines déclarations des témoins en opposition à d’autres, à soulever des doutes. Les doutes. Tout est là. Parce que les doutes s’avèrent d’efficaces échappatoires pour sortir des clients de fâcheuses situations. Qu’importe si toutes ces manoeuvres pour créer des doutes font qu’on ne peut situer où se trouve la vérité. L’important, c’est de tout faire pour que la machine appelée justice passe à côté du sujet principal.

La commission Bastarache risque de ne pas nous en apprendre beaucoup plus de l’influence qu’auraient les collecteurs de fonds au sein du Parti libéral. Ce qui est certain, c’est qu’elle aura servi qu’à grossir les portefeuilles des (trop nombreux) avocats mandatés par les parties impliquées. Remarquez, ils ne font que leur travail.

Découvrir un personnage

À défaut d’être pertinente, la commission aura fait découvrir à la population cet étrange personnage qu’est Marc Bellemare. Difficile de retenir un sourire hier lorsque l’avocat de Québec pourfendait ses collègues d’attaquer sa crédibilité. L’arroseur arrosé, en quelque sorte. Cela dit, quiconque a déjà rencontré l’éphémère ministre de la Justice (2003-2004) s’est rendu compte qu’il n’avait rien du politicien traditionnel. Sa franchise, sa façon directe de dire les choses et sa naïveté, trois qualités (malheureusement) absentes du discours de nos élus, étaient incompatibles avec une telle fonction.

Les gens de la région en ont eu un bon aperçu lorsque Me Bellemare était de passage en janvier 2004. Il tenait à voir de lui-même l’entrepôt loué par son gouvernement dans un parc industriel (!!!) et qui servait de palais de justice à Cowansville pour les causes civiles. Il a aussi visité l’hôtel de ville où les causes criminelles étaient entendues. Cette étrange situation perdurait depuis 1994, soit depuis la fermeture du vieux palais de justice pour cause de vétusté.

La petite communauté d’avocats de la municipalité faisait pression pour que l’État rénove l’ancien palais de justice. Tout comme les juges du district. Idem pour le député Pierre Paradis. À l’époque, le chiffre entendu était de 8 millions de dollars.

En entrevue au terme de sa journée d’inspection, le ministre Bellemare n’a pas passé par quatre chemins: les finances publiques ne permettaient pas d’investir une telle somme. Il serait préférable, suggérait-il, de transférer toutes les activités judiciaires au palais de justice de Granby, un édifice récent qui comptait des espaces disponibles.

Qu’a fait le gouvernement du Québec? Il a dépensé 11 millions de dollars pour retaper le vieil édifice construit en 1861.

Dans son rapport déposé au printemps dernier, le Vérificateur général du Québec signalait que le taux d’utilisation moyen des deux salles d’audiences du nouveau palais de justice de Cowansville était de 14 % en 2007-2008, un des plus bas parmi les 58 palais de justice au Québec. Coût annuel pour couvrir les dépenses de fonctionnement et le loyer du nouveau palais de justice: 903 762 $.

Pourquoi Marc Bellemare n’aura jamais de succès en politique? Parce qu’il appelle un chat un chat et, en plus, il sait compter.

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[Anya]

Lettre ouverte

Denise Bombardier
18 septembre 2010 Québec

Monsieur le premier ministre Jean Charest, le Québec que vous dirigez est une société qui s'ennuie et, on le sait, l'ennui entraîne une distorsion de la réalité. Les Québécois ont la nostalgie des grandes figures emblématiques qui ont soulevé depuis cinquante ans leurs espoirs d'un monde meilleur en prenant le relais, dans le champ laïque, des promesses des ténors religieux. Le ciel allait être désormais sur terre au Québec. Vous n'appartenez pas à cette génération des Lesage, Lévesque, Parizeau, Bouchard et Bourassa.

Vous avez de la politique une vision pragmatique, terre à terre, qui laisse peu de place au rêve. Votre gestion du Québec s'accommode mal des aspects symboliques de la politique si chers à vos concitoyens. Le lyrisme, une certaine sacralisation de la liturgie politique vous sont étrangers. Mais vous battez les records d'endurance, étant depuis 1960 le seul premier ministre à exercer le pouvoir durant trois mandats.

Vous avez su traverser la crise économique en minimisant les retombées négatives sur les citoyens, mais ces derniers ne vous en sont nullement reconnaissants. Votre faible popularité en témoigne. Mais la popularité de madame Pauline Marois est également faible, car elle-même n'est pas l'héritière des grands tribuns péquistes. Votre parti est devenu objet de diabolisation et le mot «libéral» associé à corruption dans l'esprit d'une proportion inquiétante de Québécois. Je suppose que vous n'écartez pas votre responsabilité dans cette dégradation de la perception populaire à votre endroit.

Seul l'aveuglement actuel empêche plusieurs de reconnaître les aspects positifs de votre gouvernance. Vous n'avez pas inventé les listes d'attente dans les hôpitaux, mais vos promesses électorales en ce sens ont été imprudentes. Vous n'avez pas amorcé le décrochage scolaire, la détérioration de l'enseignement du français, vous n'êtes pas responsable du vieillissement de la population, vous n'êtes pas l'initiateur de la dégradation des ponts et chaussées, du mobilier urbain et votre responsabilité en matière économique est limitée par les contraintes de la mondialisation. Votre politique environnementale est citée en exemple à l'extérieur du Québec, vous avez assuré la continuité dans nos relations avec la France, pays cher à votre coeur, vous représentez le Québec sur la scène internationale avec dignité et fierté, mais tout cela est rejeté du revers de la main par nombre de vos concitoyens en colère qui ont perdu foi en la démocratie que vous représentez.

Monsieur le premier ministre, lorsque la moralité publique est remise en question comme c'est le cas depuis plusieurs mois, c'est le moral de tous les Québécois qui s'affaisse. Vous incarnez par votre fonction le Québec tout entier, et en ce sens, vous ne pouvez plus ignorer l'atmosphère délétère qui règne, alimentée, il faut le reconnaître, par un système médiatique, médias sociaux compris, de plus en plus omnipotent et discutable, l'actualité récente en faisant foi.

La commission Bastarache dont vous avez été l'initiateur démontre bien les dangers de l'exercice tel que diffusé. En ce sens, cette téléréalité dégrade davantage la perception populaire, déjà si négative. Et rares sont ceux qui s'intéressent à la vérité, souhaitant plutôt voir conforter leurs préjugés ou leurs perceptions. Cette commission que vous avez voulue donne une idée de l'impact qu'aurait la commission tant demandée par vos adversaires sur le financement des partis politiques. La mécanique même d'une commission prend des allures de tribunal populaire et ceux qui y sont convoqués apparaissent au départ suspects en raison des interrogatoires et surtout des contre-interrogatoires.

Monsieur le premier ministre, votre présence à la commission Bastarache la semaine prochaine met en quelque sorte en danger la fonction que vous occupez. En temps de crise, et sans doute peut-on parler d'une crise morale en ce moment, le premier ministre doit être au-dessus de la mêlée. Et voilà bien le problème, puisque, attaqué par votre ex-ministre Marc Bellemare, vous avez choisi de vous défendre à travers cette autre institution qu'est la commission d'enquête. Nombreux sont vos concitoyens qui éprouvent un malaise à l'idée que le chef du gouvernement, se dissociant de sa fonction, descende dans l'arène. Ne croyez-vous pas qu'il serait opportun que vous vous adressiez solennellement à tous les Québécois afin d'atténuer leurs appréhensions, de leur expliquer vos décisions passées et de les éclairer sur la façon dont vous allez réintroduire dans la noble fonction politique la confiance sans laquelle l'exercice du pouvoir devient périlleux?

Monsieur le premier ministre, vous avez consacré toute votre vie à la politique. Personne ne peut remettre en cause votre engagement vis-à-vis de vos concitoyens, votre intégrité personnelle, votre désir de faire avancer le Québec. Votre combativité légendaire a servi les intérêts du Québec. Mais cette pugnacité qui vous caractérise peut aussi être mauvaise conseillère pour vous-même. Vous avez réussi à remporter trois élections grâce à votre pouvoir de persuasion, votre talent et votre attachement au Québec. L'ampleur de la tâche dans notre monde complexifié risque d'user ceux qui se consacrent à la politique. Votre vigilance est requise pour que le moral collectif retrouve le tonus nécessaire afin d'éviter le piège du cynisme.

Monsieur le premier ministre, vous devez vous adresser à vos compatriotes. Les procès d'intention, les injures, les calomnies et la suspicion sont en train d'éroder la culture politique et le premier ministre, incarnation de l'autorité, possède la légitimité pour apaiser le climat.

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[Kitsy]

Commission de clown... pour vous faire rire un peu afin de digérer notre prochain rapport d'impôt Vaut mieux en rire que de pleurer, au moins les caricatures sont drôles

Celle-ci représente tellement ce qui en est ! Je le trouve bien courageux moi Bellemare

[Anya]

Commission Bastarache
«C’est normal de subir des pressions des collecteurs de fonds»
Mise à jour : 17/09/2010 23h01



Ça fait partie du travail de ministre que de gérer des pressions qui viennent de toutes parts, des collecteurs de fonds comme d’autres personnes, affirme haut et fort l’avocat et militant libéral Jean-Paul Boily.

«Des pressions, les ministres, ils en ont tous et c’est leur job de gérer ça», a-t-il confié, lors d’un entretien au Journal de Québec.

Étant lui-même solliciteur de fonds pour le Parti libéral du Canada et pour le Parti libéral du Québec, M. Boily admet qu’il a lui-même certainement proposé des noms à des ministres pour des postes de juge.

«Je donnais mon opinion»

«Je ne m’en cache pas. Je donnais mon opinion, un point c’est tout, et ça ne veut pas dire que c’est automatiquement appliqué», insiste-t-il.

Selon l’avocat, cette pratique n’a rien d’anormal puisque tous les candidats aux postes de juge doivent d’abord passer par un comité de sélection. « C’est comme ça que ça marche, c’est normal. Tu nommes, à travers une liste, les gens que tu penses qu’ils vont faire la job et souvent, au lieu de nommer des gens que tu ne connais pas, tu vas essayer de voir s’il n’y a pas quelqu’un qui a une suggestion », précise-t-il.

Après avoir passé l’étape du comité, c’est tout à fait humain que de jeter son dévolu sur une personne que l’on connaît, plaide M. Boily. «À compétences égales, est-ce qu’on prend Jos Bleau qu’on ne connaît pas ou plutôt une personne que quelqu’un nous a recommandée, ou notre belle-sœur, notre beau-frère.»

Il affirme que les hommes et les femmes qui veulent être juges savent d’ailleurs très bien l’importance que revêtent des appuis dans la population, au Barreau ou en politique.

«Ils sont toujours nommés pour leur compétence, mais des fois, ça adonne qu’ils ont fait de la politique et ce n’est parce que tu as fait de la politique que tu deviens incompétent», peste-t-il.

Les allégeances politiques tombent

Une fois juges, soutient Jean-Paul Boily, les candidats nommés n’ont plus d’allégeance politique et font leur travail qui consiste «à juger les faits et le droit » et ce, sans « connotation ou couleur politique».

À ses yeux, la pression qu’ont pu faire Charles Rondeau ou Franco Fava à l’ancien ministre de la Justice pour la nomination de juges n’était certainement pas indue. «Marc Bellemare a fait comme si c’était de la pression indue, de la pression qu’il n’aurait pas dû subir, mais c’est comme ça, c’est tous les ministères qui sont comme ça», affirme-t-il.

Bonne foi de Marc Bellemare

L’avocat dit ne pas remettre en doute la bonne foi de Marc Bellemare, mais il croit que l’ex-ministre a peut-être mal interprété cette pression qui est tout à fait habituelle pour le poste qu’il occupait, lui qui n’avait pas une grande expérience à titre de politicien.

«Peut-être a-t-il pensé que ce n’était pas normal, mais c’est comme ça que ça se passe», a-t-il continué. On ne peut pas installer le ministre de la Justice dans une cage de verre, sans que personne ne puisse lui parler, soutient Jean-Paul Boily.

«Est-ce qu’il a mal géré ou mal interprété certaines remarques, des messages qu’il a eus lors de cocktails. Il faut savoir qu’un solliciteur de fonds veut en mettre plus que le client en demande parce qu’il veut performer dans ce qu’il fait et veut essayer de montrer à des gens qu’il a réussi à collecter des fonds, à se forger de bons contacts, ce qui ne vient pas noircir le système pour autant», conclut-il.

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