
Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Caricature de Côté (La Presse)


Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
cowgirls a écrit : [...]
Celle-ci représente tellement ce qui en est ! Je le trouve bien courageux moi Bellemare

"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 19 septembre 2010 à 13h43 | Mis à jour à 13h45
Pauline Marois promet d'être ferme à l'endroit de Jean Charest
Lise Millette
La Presse Canadienne
L'Assemblée nationale reprendra ses travaux mardi et la chef de l'opposition, Pauline Marois, promet d'être ferme à l'endroit du gouvernement Charest.
Au cours de l'été, tous les partis politiques ont convenu que le ton, à Québec, n'était pas propice aux échanges fructueux. Les discussions acides de la dernière session devront s'adoucir afin de permettre de véritables débats et non seulement des échanges musclés davantage semblables à des combats de pugilistes qu'à un choc d'idées politiques.
En accord avec le principe qu'un adoucissement doit s'effectuer, la leader péquiste a néanmoins soutenu que la barre a été fixée à une hauteur élevée. Elle se défend toutefois de vouloir entretenir des propos belliqueux.
«Notre intention n'est pas que ce soit acrimonieux, mais notre intention est que ce soit rigoureux», a clamé Pauline Marois.
Elle a ensuite insisté sur son désir de se montrer exigeante et d'obtenir des résultats. Elle compte particulièrement s'affairer à ce que le gouvernement réponde aux préoccupations de la population.
L'automne difficile que connaît déjà le clan libéral donne des munitions à Pauline Marois qui cite la grogne sur le gaz de schiste, les allégations non éludées sur le milieu de la construction et la commission sur le processus de nominations des juges, tenue à la suite des propos de l'ancien ministre de la Justice, Marc Bellamare.
«Cette commission Bastarache est en train de dévaloriser nos institutions», a-t-elle sévèrement soutenu.
La chef du Parti québécois s'engage à exiger des comptes et de revenir à la charge sur tous les dossiers laissés en plan avant la fin des travaux.
«Nous reprendrons ces questions avec fermeté et détermination, de manière très civile, et nous le serons», a assuré la chef péquiste.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Pauline Marois promet d'être ferme à l'endroit de Jean Charest
Lise Millette
La Presse Canadienne
L'Assemblée nationale reprendra ses travaux mardi et la chef de l'opposition, Pauline Marois, promet d'être ferme à l'endroit du gouvernement Charest.
Au cours de l'été, tous les partis politiques ont convenu que le ton, à Québec, n'était pas propice aux échanges fructueux. Les discussions acides de la dernière session devront s'adoucir afin de permettre de véritables débats et non seulement des échanges musclés davantage semblables à des combats de pugilistes qu'à un choc d'idées politiques.
En accord avec le principe qu'un adoucissement doit s'effectuer, la leader péquiste a néanmoins soutenu que la barre a été fixée à une hauteur élevée. Elle se défend toutefois de vouloir entretenir des propos belliqueux.
«Notre intention n'est pas que ce soit acrimonieux, mais notre intention est que ce soit rigoureux», a clamé Pauline Marois.
Elle a ensuite insisté sur son désir de se montrer exigeante et d'obtenir des résultats. Elle compte particulièrement s'affairer à ce que le gouvernement réponde aux préoccupations de la population.
L'automne difficile que connaît déjà le clan libéral donne des munitions à Pauline Marois qui cite la grogne sur le gaz de schiste, les allégations non éludées sur le milieu de la construction et la commission sur le processus de nominations des juges, tenue à la suite des propos de l'ancien ministre de la Justice, Marc Bellamare.
«Cette commission Bastarache est en train de dévaloriser nos institutions», a-t-elle sévèrement soutenu.
La chef du Parti québécois s'engage à exiger des comptes et de revenir à la charge sur tous les dossiers laissés en plan avant la fin des travaux.
«Nous reprendrons ces questions avec fermeté et détermination, de manière très civile, et nous le serons», a assuré la chef péquiste.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 19 septembre 2010 à 17h45 | Mis à jour à 17h50
Charles Rondeau: 20 visites en six mois au bureau du PM
La Presse
André Noël, Francis Vailles et Fabrice de Pierrebourg
Charles Rondeau, un important argentier du Parti libéral du Québec, s'est rendu 20 fois au bureau du premier ministre Jean Charest en six mois, de la fin août 2003 à la mi-février 2004, particulièrement pour rencontrer la personne en charge de la coordination de la nomination des juges, selon des documents obtenus par La Presse.
Pourtant, M. Rondeau a déclaré aux procureurs de la Commission Bastarache qu'il s'était rendu seulement deux fois au bureau du premier ministre. Il sera appelé bientôt à témoigner devant cette commission, qui se penche sur les pression présumées de collecteurs de fonds du PLQ pour nommer des juges pendant cette période critique.
Marc Bellemare a affirmé à la Commission qu'il avait subi des «pressions colossales» de Charles Rondeau et d'un autre argentier, Franco Fava, pour nommer des juges quand il était ministre de la Justice, du printemps 2003 au printemps 2004.
Il a soutenu notamment que Charles Rondeau, un comptable agréé qui n'exerce aucune fonction officielle au gouvernement, lui avait demandé de nommer le juge Michel Simard au poste de juge en chef adjoint de la Cour du Québec. Selon M. Bellemare, Michel Simard avait été associé au Parti libéral sous le gouvernement de Robert Bourassa, et était un ami de longue date de M. Rondeau.
Ce dernier a rencontré les procureurs de la Commission Bastarache et leur a résumé en quoi consistera son témoignage. «M. Rondeau niera avoir exercé de la pression sur Me Bellemare pour la promotion du juge Simard et indiquera que ce scénario est irréaliste», indique l'exposé sommaire de son témoignage prévu (communément appelé «Will say»).
«M. Rondeau expliquera sa relation avec le premier ministre Jean Charest et expliquera dans quel contexte il s'est rendu à deux reprises à son bureau», conclut l'exposé.
Or, les registres des visiteurs au bureau du premier ministre à Québec indiquent que M. Rondeau s'est rendu à ce bureau 20 fois entre le 27 août 2003 et le 18 février 2004. Des visites qui ont duré en moyenne plus d'une heure. Le bureau est situé dans l'édifice Honoré-Mercier. Tous les visiteurs doivent signer le registre. M. Rondeau a précisé sur le formulaire qu'il allait rencontrer Chantal Landry, responsable de la coordination pour la nomination des juges au bureau de M. Charest, à au moins 14 reprises.
Joint au téléphone, cet après-midi, M. Rondeau a décliné toute entrevue. «J'aime mieux garder ça pour la Commission (Bastarache), a-t-il dit. On m'a demandé de ne pas faire de déclaration.»
Pourquoi a-t-il dit aux procureurs de la Commission qu'il s'est rendu seulement deux fois au bureau du premier ministre, alors qu'il y est allé 20 fois en six mois? «Il n'y a pas de contradiction, a-t-il dit. Je parlais d'aujourd'hui, pas du début.» En d'autres termes, M. Rondeau a laissé entendre qu'il parlait de ses visites en 2010, et non pas de ses visites en 2003 et en 2004, qui se trouvent pourtant au coeur de l'enquête de la Commission Bastarache.
Chantal Landry n'était pas disponible pour commenter ce dimanche, a fait savoir le cabinet du premier ministre. De son côté, Hugo D'Amours, l'attaché de presse du premier ministre, s'est refusé à tout commentaire au prétexte que «cela est l'objet des travaux de la Commission».
«Les registres ont été communiqués à la Commission, a-t-il dit. M. Rondeau et Mme Landry auront l'occasion de s'expliquer cette semaine.» M. D'Amours n'a pas voulu expliquer ce qui pouvait justifier une telle régularité dans les visites du collecteur de fonds libéral au bureau du premier ministre.
M. Bellemare a affirmé à la Commission Bastarache qu'il avait rencontré M. Charest le 2 septembre 2003. À cette occasion, le premier ministre lui aurait carrément ordonné de se plier aux demandes de M. Rondeau et de M. Fava, et de nommer les juges que les deux argentiers suggéraient.
Or, le lendemain matin, M. Rondeau rencontrait Mme Landry au bureau du premier ministre. Il entrait dans l'édifice Honoré-Mercier à 9h24 et en sortait à 10h38. Le 29 octobre suivant, Marc Bellemare soumettait à ses collègues du Conseil des ministres la nomination du juge Michel Simard. Un décret a alors été adopté.
M. Bellemare dit qu'il a fait cette recommandation contre son gré. Le gouvernement Charest savait que le mandat de sept ans que le conseil des ministres confiait à M. Simard excédait l'âge limite d'exercice pour les juges, fixé à 70 ans. Le gouvernement a d'ailleurs dû adopter un nouveau décret pour permettre au juge Simard de conserver son poste après son 70e anniversaire, le 28 avril 2009.
Ce décret no 212-2009 a été soumis et adopté au conseil des ministres le 12 mars 2009. On y précise que Michel Simard reste juge en chef adjoint jusqu'à la fin de son mandat de sept ans, soit le 4 novembre 2010. Ce faisant, le gouvernement Charest balayait d'un revers de main l'une des principales recommandations du rapport produit au printemps 2008 par Daniel Johnson sur les conditions de travail des magistrats au Québec. Dans son rapport, l'ex-premier ministre souligne que, après avoir considéré la question, il faudrait maintenir à 70 ans l'âge de la retraite des juges.
M. Bellemare affirme qu'il lui préférait un juge plus jeune, mais qu'il n'avait pas le choix que d'écouter M. Charest et, par ricochet, MM. Rondeau et Fava.
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Charles Rondeau: 20 visites en six mois au bureau du PM
La Presse
André Noël, Francis Vailles et Fabrice de Pierrebourg
Charles Rondeau, un important argentier du Parti libéral du Québec, s'est rendu 20 fois au bureau du premier ministre Jean Charest en six mois, de la fin août 2003 à la mi-février 2004, particulièrement pour rencontrer la personne en charge de la coordination de la nomination des juges, selon des documents obtenus par La Presse.
Pourtant, M. Rondeau a déclaré aux procureurs de la Commission Bastarache qu'il s'était rendu seulement deux fois au bureau du premier ministre. Il sera appelé bientôt à témoigner devant cette commission, qui se penche sur les pression présumées de collecteurs de fonds du PLQ pour nommer des juges pendant cette période critique.
Marc Bellemare a affirmé à la Commission qu'il avait subi des «pressions colossales» de Charles Rondeau et d'un autre argentier, Franco Fava, pour nommer des juges quand il était ministre de la Justice, du printemps 2003 au printemps 2004.
Il a soutenu notamment que Charles Rondeau, un comptable agréé qui n'exerce aucune fonction officielle au gouvernement, lui avait demandé de nommer le juge Michel Simard au poste de juge en chef adjoint de la Cour du Québec. Selon M. Bellemare, Michel Simard avait été associé au Parti libéral sous le gouvernement de Robert Bourassa, et était un ami de longue date de M. Rondeau.
Ce dernier a rencontré les procureurs de la Commission Bastarache et leur a résumé en quoi consistera son témoignage. «M. Rondeau niera avoir exercé de la pression sur Me Bellemare pour la promotion du juge Simard et indiquera que ce scénario est irréaliste», indique l'exposé sommaire de son témoignage prévu (communément appelé «Will say»).
«M. Rondeau expliquera sa relation avec le premier ministre Jean Charest et expliquera dans quel contexte il s'est rendu à deux reprises à son bureau», conclut l'exposé.
Or, les registres des visiteurs au bureau du premier ministre à Québec indiquent que M. Rondeau s'est rendu à ce bureau 20 fois entre le 27 août 2003 et le 18 février 2004. Des visites qui ont duré en moyenne plus d'une heure. Le bureau est situé dans l'édifice Honoré-Mercier. Tous les visiteurs doivent signer le registre. M. Rondeau a précisé sur le formulaire qu'il allait rencontrer Chantal Landry, responsable de la coordination pour la nomination des juges au bureau de M. Charest, à au moins 14 reprises.
Joint au téléphone, cet après-midi, M. Rondeau a décliné toute entrevue. «J'aime mieux garder ça pour la Commission (Bastarache), a-t-il dit. On m'a demandé de ne pas faire de déclaration.»
Pourquoi a-t-il dit aux procureurs de la Commission qu'il s'est rendu seulement deux fois au bureau du premier ministre, alors qu'il y est allé 20 fois en six mois? «Il n'y a pas de contradiction, a-t-il dit. Je parlais d'aujourd'hui, pas du début.» En d'autres termes, M. Rondeau a laissé entendre qu'il parlait de ses visites en 2010, et non pas de ses visites en 2003 et en 2004, qui se trouvent pourtant au coeur de l'enquête de la Commission Bastarache.
Chantal Landry n'était pas disponible pour commenter ce dimanche, a fait savoir le cabinet du premier ministre. De son côté, Hugo D'Amours, l'attaché de presse du premier ministre, s'est refusé à tout commentaire au prétexte que «cela est l'objet des travaux de la Commission».
«Les registres ont été communiqués à la Commission, a-t-il dit. M. Rondeau et Mme Landry auront l'occasion de s'expliquer cette semaine.» M. D'Amours n'a pas voulu expliquer ce qui pouvait justifier une telle régularité dans les visites du collecteur de fonds libéral au bureau du premier ministre.
M. Bellemare a affirmé à la Commission Bastarache qu'il avait rencontré M. Charest le 2 septembre 2003. À cette occasion, le premier ministre lui aurait carrément ordonné de se plier aux demandes de M. Rondeau et de M. Fava, et de nommer les juges que les deux argentiers suggéraient.
Or, le lendemain matin, M. Rondeau rencontrait Mme Landry au bureau du premier ministre. Il entrait dans l'édifice Honoré-Mercier à 9h24 et en sortait à 10h38. Le 29 octobre suivant, Marc Bellemare soumettait à ses collègues du Conseil des ministres la nomination du juge Michel Simard. Un décret a alors été adopté.
M. Bellemare dit qu'il a fait cette recommandation contre son gré. Le gouvernement Charest savait que le mandat de sept ans que le conseil des ministres confiait à M. Simard excédait l'âge limite d'exercice pour les juges, fixé à 70 ans. Le gouvernement a d'ailleurs dû adopter un nouveau décret pour permettre au juge Simard de conserver son poste après son 70e anniversaire, le 28 avril 2009.
Ce décret no 212-2009 a été soumis et adopté au conseil des ministres le 12 mars 2009. On y précise que Michel Simard reste juge en chef adjoint jusqu'à la fin de son mandat de sept ans, soit le 4 novembre 2010. Ce faisant, le gouvernement Charest balayait d'un revers de main l'une des principales recommandations du rapport produit au printemps 2008 par Daniel Johnson sur les conditions de travail des magistrats au Québec. Dans son rapport, l'ex-premier ministre souligne que, après avoir considéré la question, il faudrait maintenir à 70 ans l'âge de la retraite des juges.
M. Bellemare affirme qu'il lui préférait un juge plus jeune, mais qu'il n'avait pas le choix que d'écouter M. Charest et, par ricochet, MM. Rondeau et Fava.
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Dernière modification par Anya le dim. sept. 19, 2010 6:46 pm, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
ça sent le roussi
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Pauvre mr Rondeau, il pensait que l'interrogatoire sur ses visites à Charest était pour 2010
ben oui toé, plus ridicule que ça tu meurs...
ben oui toé, plus ridicule que ça tu meurs...

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Bon enfin, on a droit a cette version neutre de l'histoire.. ça va devenir intéressant....
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Rondeau, oups, un rat qui est pris dans le piège
j'ai hâte de voir le"soap" québéquois la semaine prochaine. Les avocats n'ont pas dû passer un beau week-end aux pommes
hihi et ça ne me fais pas de peine
Comment vont-ils s'en sortir ?



Comment vont-ils s'en sortir ?
Dernière modification par Frasie le lun. sept. 20, 2010 1:08 am, modifié 1 fois.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=-WVm38B6hhw[/url]
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Frasie a écrit : Rondeau, oups, un rat qui est pris dans le piègej'ai hâte de voir le"soap" québéquois la semaine prochaine. Les avocats n'ont pas dû passer un beau week-end aux pommes
hihi et ça ne me fais pas de peine
![]()
Comment vont-ils s'en sortir ?
Peut-être que je rêve en couleur, mais selon moi, le parti libéral aura beaucoup de mal a se remettre de cette histoire au niveau politique pour quelques années.... au même titre que le PLC après Gomery.
Par contre, au Québec, il y a moins de choix électorals pour les gens....
Pour ce qui est de Charest... sa carrière politique sera terminée..... mais au nombre de petits copains qu'il s'est fait au privé et en France... j'imagine que ça ne le dérange pas ben ben.... il pourra travailler pour 10 fois son salaire actuel.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Le blogue de Patrick Lagacé
Le Lundi 20 septembre 2010 | Mise en ligne à 7h59 |
Charles Rondeau, argentier du PLQ : la citation du jour
Charles Rondeau, grand argentier du Parti libéral, avait un accès formidable au bureau du premier ministre Charest, dans la période décrite comme Marc Bellemare comme une époque où on faisait pression sur lui. L’équipe d’enquête de La Presse a mis la main sur le registre des visites au bureau du PM, dans la période 2003-2004. Dans des audiences pré-commission, Rondeau avait affirmé n’avoir visité le bureau que deux fois, entre août 2003 et février 2004. Or, selon le registre, la réalité, c’est que Rondeau a visité le bureau de Jean Charest… 20 fois.
Que dit M. Rondeau pour sa défense aux journalistes de La Presse ?
Voici ce qu’il dit :
«Il n’y a pas de contradiction, a-t-il dit. Je parlais d’aujourd’hui, pas du début.»
(Présumons que « début » réfère à début du mandat libéral et qu’« aujourd’hui » signifie quelque chose comme ces jours-ci dans le mandat libéral…)
Voici pourtant ce que Charles Rondeau a dit aux procureurs de la Commission, lors d’une audience, avant la commission, communément appelée « will say », tout récemment , selon l’extrait du sommaire de son témoignage prévu :
«M. Rondeau expliquera sa relation avec le premier ministre Jean Charest et expliquera dans quel contexte il s’est rendu à deux reprises à son bureau
Donc, si je comprends bien, interrogé sur son accès au PM en marge d’une commission d’enquête qui porte sur des événements qui se seraient déroulés en 2003 et 2004, Charles Rondeau aurait répondu sur son accès au PM ces jours-ci.
Deux observations, en ce lundi matin de fin d’été :
1- Espérons que les procureurs de la Commission seront aussi pugnaces envers M. Rondeau qu’ils ont pu l’être envers le témoin Bellemare : il y a de quoi, ici, mordre le mollet du témoin Rondeau assez longtemps
2- Je lis cette déclaration stupéfiante de contradiction (Il n’y a pas de contradiction. Je parlais d’aujourd’hui, pas du début) et je me dis qu’un observateur cynique serait en droit de se demander qui Charles Rondeau prend pour des cons : les Québécois en général ou les procureurs de la Commission en particulier ?
http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/20 ... ECRAN1POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Le Lundi 20 septembre 2010 | Mise en ligne à 7h59 |
Charles Rondeau, argentier du PLQ : la citation du jour
Charles Rondeau, grand argentier du Parti libéral, avait un accès formidable au bureau du premier ministre Charest, dans la période décrite comme Marc Bellemare comme une époque où on faisait pression sur lui. L’équipe d’enquête de La Presse a mis la main sur le registre des visites au bureau du PM, dans la période 2003-2004. Dans des audiences pré-commission, Rondeau avait affirmé n’avoir visité le bureau que deux fois, entre août 2003 et février 2004. Or, selon le registre, la réalité, c’est que Rondeau a visité le bureau de Jean Charest… 20 fois.
Que dit M. Rondeau pour sa défense aux journalistes de La Presse ?
Voici ce qu’il dit :
«Il n’y a pas de contradiction, a-t-il dit. Je parlais d’aujourd’hui, pas du début.»
(Présumons que « début » réfère à début du mandat libéral et qu’« aujourd’hui » signifie quelque chose comme ces jours-ci dans le mandat libéral…)
Voici pourtant ce que Charles Rondeau a dit aux procureurs de la Commission, lors d’une audience, avant la commission, communément appelée « will say », tout récemment , selon l’extrait du sommaire de son témoignage prévu :
«M. Rondeau expliquera sa relation avec le premier ministre Jean Charest et expliquera dans quel contexte il s’est rendu à deux reprises à son bureau
Donc, si je comprends bien, interrogé sur son accès au PM en marge d’une commission d’enquête qui porte sur des événements qui se seraient déroulés en 2003 et 2004, Charles Rondeau aurait répondu sur son accès au PM ces jours-ci.
Deux observations, en ce lundi matin de fin d’été :
1- Espérons que les procureurs de la Commission seront aussi pugnaces envers M. Rondeau qu’ils ont pu l’être envers le témoin Bellemare : il y a de quoi, ici, mordre le mollet du témoin Rondeau assez longtemps
2- Je lis cette déclaration stupéfiante de contradiction (Il n’y a pas de contradiction. Je parlais d’aujourd’hui, pas du début) et je me dis qu’un observateur cynique serait en droit de se demander qui Charles Rondeau prend pour des cons : les Québécois en général ou les procureurs de la Commission en particulier ?
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Publié le 20 septembre 2010 à 11h21 | Mis à jour à 15h18
Charest aurait dit: «C'est comme ça que ça marche!»
Denis Lessard
La Presse

(Québec) En mars 2004, l'ancien sous-ministre adjoint à la Justice, Georges Lalande, avait discuté avec Marc Bellemare des pressions exercées par Franco Fava pour obtenir la nomination de candidats libéraux à des postes de juges.
Me Marc Bisson, le fils d'un organisateur libéral de l'Outaouais, avait été nommé juge à Longueuil, et Michel Simard, protégé de l'argentier libéral Charles Rondeau, avait déjà été promu comme juge en chef adjoint.
Au restaurant Le Bistango, Marc Bellemare «a vidé son sac sur les nominations. Il a dit: «Ces nominations je les ai faites sous pression. J'en ai parlé au premier ministre deux ou trois fois, mais il a dit c'est comme ça que ça marche. J'ai perdu le «no-fault», mais le premier ministre m'a dit que le projet de loi 35 (sur les tribunaux administratifs) va de l'avant»», se souvient M. Lalande.
Pour l'ancien haut fonctionnaire, le ministre Bellemare était prêt à accepter des nominations à la condition que son projet de réforme de la justice adminsitrative soit mis en place.
Georges Lalande avait maintes fois subi des pressions de Franco Fava pour obtenir la nomination de juges à la Cour du Québec. Mais il n'a pas été témoin de démarches de M. Fava auprès du ministre. En revanche, chaque fois qu'il soulevait la question, son patron Bellemare l'interrompait pour lui dire qu'il «était bien au courant» de ces démarches.
Le 8 juillet 2003, M. Lalande avait noté «Franco me dit qu'il collecte presque un million par année pour le PLQ. Marc Bellemare ne comprend pas qu'on ait besoin de nommer nos amis à la Justice, comme ailleurs. Ça foule aux portes». M. Fava avait même ajouté qu'on «avait laissé quelques nominations» au ministre, libre par exemple de nommer qui il voulait au poste de juge en chef.
À une occasion, Franco Fava a soutenu au sous-ministre Lalande que son patron devait collaborer. «Bellemare doit faire des efforts, on veut que la cousine de michel Després soit nommée ici à Québec. Elle est une bonne libérale et est bien connue dans les affaires de la jeunesse». Mme Line Gosselin-Després avait été nommée début 2004 à la Cour du Québec.
Franco Fava était souvent exaspéré par le ministre Bellemare, qui selon lui «s'entêtait à jouer les purs».
Dans son témoignage ce matin, le procureur en chef Giuseppe Battista a épluché les agendas qu'avait à l'époque le sous-ministre. Dans ses notes prises à l'époque, M. Lalande a consigné de nombreuses allusions aux pressions exercées par Franco Fava. Jusqu'ici, les collaborateurs de M. Bellemare avaient tous réfuté sa version des événements.
Sa déposition rejoignait en plusieurs aspects le témoignage livré fin août par l'ex-ministre Marc Bellemare.
Dans l'agenda de Me Lalande, on observe -inscrit à la date du 7 août 2003- un contact avec Franco Fava, officiellement sur le projet de réforme de la justice administrative.
Or, Me Lalande précise: «Franco me revient avec ses histoires de nominations».
«Ce devait être suite à un téléphone. En aucun cas je n'ai demandé de rendez-vous avec M. Fava. À chaque fois, c'était le même «pattern», il m'invitait pour parler de la justice administrative et bifurquait pour parler d'autre chose», d'expliquer M. Lalande.
Une rencontre survenue le 12 décembre 2003 comporte un ajout, un «post-it» collé, où Me Lalande a jetté quelques notes.
«Franco est de passage au cabinet du ministre et pendant qu'on attend, il me fait part qu'il va tenter d'amener Henri Massé et Gilles Taillon à accepter que les membres paritaires participent aux audiences, que s'il le demande, Marc Bellemare doit faire des efforts. On veut que la cousine de Michel Després soit nommée ici à Québec.»
Dans son témoignage Me Bellemare avait soutenu que M. Fava avait exercé des pressions et que le premier ministre Charest lui avait demandé d'obtempérer aux attentes du bailleur de fonds du PLQ.
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Charest aurait dit: «C'est comme ça que ça marche!»
Denis Lessard
La Presse

(Québec) En mars 2004, l'ancien sous-ministre adjoint à la Justice, Georges Lalande, avait discuté avec Marc Bellemare des pressions exercées par Franco Fava pour obtenir la nomination de candidats libéraux à des postes de juges.
Me Marc Bisson, le fils d'un organisateur libéral de l'Outaouais, avait été nommé juge à Longueuil, et Michel Simard, protégé de l'argentier libéral Charles Rondeau, avait déjà été promu comme juge en chef adjoint.
Au restaurant Le Bistango, Marc Bellemare «a vidé son sac sur les nominations. Il a dit: «Ces nominations je les ai faites sous pression. J'en ai parlé au premier ministre deux ou trois fois, mais il a dit c'est comme ça que ça marche. J'ai perdu le «no-fault», mais le premier ministre m'a dit que le projet de loi 35 (sur les tribunaux administratifs) va de l'avant»», se souvient M. Lalande.
Pour l'ancien haut fonctionnaire, le ministre Bellemare était prêt à accepter des nominations à la condition que son projet de réforme de la justice adminsitrative soit mis en place.
Georges Lalande avait maintes fois subi des pressions de Franco Fava pour obtenir la nomination de juges à la Cour du Québec. Mais il n'a pas été témoin de démarches de M. Fava auprès du ministre. En revanche, chaque fois qu'il soulevait la question, son patron Bellemare l'interrompait pour lui dire qu'il «était bien au courant» de ces démarches.
Le 8 juillet 2003, M. Lalande avait noté «Franco me dit qu'il collecte presque un million par année pour le PLQ. Marc Bellemare ne comprend pas qu'on ait besoin de nommer nos amis à la Justice, comme ailleurs. Ça foule aux portes». M. Fava avait même ajouté qu'on «avait laissé quelques nominations» au ministre, libre par exemple de nommer qui il voulait au poste de juge en chef.
À une occasion, Franco Fava a soutenu au sous-ministre Lalande que son patron devait collaborer. «Bellemare doit faire des efforts, on veut que la cousine de michel Després soit nommée ici à Québec. Elle est une bonne libérale et est bien connue dans les affaires de la jeunesse». Mme Line Gosselin-Després avait été nommée début 2004 à la Cour du Québec.
Franco Fava était souvent exaspéré par le ministre Bellemare, qui selon lui «s'entêtait à jouer les purs».
Dans son témoignage ce matin, le procureur en chef Giuseppe Battista a épluché les agendas qu'avait à l'époque le sous-ministre. Dans ses notes prises à l'époque, M. Lalande a consigné de nombreuses allusions aux pressions exercées par Franco Fava. Jusqu'ici, les collaborateurs de M. Bellemare avaient tous réfuté sa version des événements.
Sa déposition rejoignait en plusieurs aspects le témoignage livré fin août par l'ex-ministre Marc Bellemare.
Dans l'agenda de Me Lalande, on observe -inscrit à la date du 7 août 2003- un contact avec Franco Fava, officiellement sur le projet de réforme de la justice administrative.
Or, Me Lalande précise: «Franco me revient avec ses histoires de nominations».
«Ce devait être suite à un téléphone. En aucun cas je n'ai demandé de rendez-vous avec M. Fava. À chaque fois, c'était le même «pattern», il m'invitait pour parler de la justice administrative et bifurquait pour parler d'autre chose», d'expliquer M. Lalande.
Une rencontre survenue le 12 décembre 2003 comporte un ajout, un «post-it» collé, où Me Lalande a jetté quelques notes.
«Franco est de passage au cabinet du ministre et pendant qu'on attend, il me fait part qu'il va tenter d'amener Henri Massé et Gilles Taillon à accepter que les membres paritaires participent aux audiences, que s'il le demande, Marc Bellemare doit faire des efforts. On veut que la cousine de Michel Després soit nommée ici à Québec.»
Dans son témoignage Me Bellemare avait soutenu que M. Fava avait exercé des pressions et que le premier ministre Charest lui avait demandé d'obtempérer aux attentes du bailleur de fonds du PLQ.
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Dernière modification par Anya le lun. sept. 20, 2010 5:14 pm, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Bellemare s'entête à jouer au pur, aurait dit Franco Fava
Geneviève Lajoie / Journal de Québec
20/09/2010 12h18
Appelé à témoigner ce matin à la commission Bastarache, l'ancien sous-ministre associé à la Justice, George Lalande, a corroboré la version de Marc Bellemare, affirmant que le collecteur de fonds libéral Franco Fava faisait des pressions pour la nomination de juges.
Ayant eu affaire à M. Fava à huit reprises au cours de son passage au ministère de la Justice, entre août et décembre 2003, M. Lalande soutient que c'était toujours le solliciteur de fonds du Parti libéral du Québec qui initiait les rencontres.
Après un dîner au Michelangelo le 8 juillet 2003, Franco Fava lui aurait dit que Marc Bellemare s'entêtait à jouer au pur, qu'il ne comprenait pas «qu'on ai besoin de nommer nos amis à la Justice comme ailleurs».
«Ça foule aux portes, après neuf ans dans l'opposition. On va lui laisser quelques nominations (dont celle de Guy Gagnon] comme juge en chef», aurait également dit M. Fava à M. Lalande ce jour-là.
Pilotant à l'époque un comité sur la réforme des tribunaux administratifs, M. Lalande affirme que M. Fava lui parlait souvent de nominations, alors que ce n'était pourtant pas l'objectif principal de leurs rencontres.
«En aucun cas je n'ai demandé de rendez-vous avec M. Fava. À chaque fois c'est lui qui m'invitait pour parler de la justice administrative et bifurquait pour parler d'autre chose», a confié ce matin M. Lalande.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 21849.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Geneviève Lajoie / Journal de Québec
20/09/2010 12h18
Appelé à témoigner ce matin à la commission Bastarache, l'ancien sous-ministre associé à la Justice, George Lalande, a corroboré la version de Marc Bellemare, affirmant que le collecteur de fonds libéral Franco Fava faisait des pressions pour la nomination de juges.
Ayant eu affaire à M. Fava à huit reprises au cours de son passage au ministère de la Justice, entre août et décembre 2003, M. Lalande soutient que c'était toujours le solliciteur de fonds du Parti libéral du Québec qui initiait les rencontres.
Après un dîner au Michelangelo le 8 juillet 2003, Franco Fava lui aurait dit que Marc Bellemare s'entêtait à jouer au pur, qu'il ne comprenait pas «qu'on ai besoin de nommer nos amis à la Justice comme ailleurs».
«Ça foule aux portes, après neuf ans dans l'opposition. On va lui laisser quelques nominations (dont celle de Guy Gagnon] comme juge en chef», aurait également dit M. Fava à M. Lalande ce jour-là.
Pilotant à l'époque un comité sur la réforme des tribunaux administratifs, M. Lalande affirme que M. Fava lui parlait souvent de nominations, alors que ce n'était pourtant pas l'objectif principal de leurs rencontres.
«En aucun cas je n'ai demandé de rendez-vous avec M. Fava. À chaque fois c'est lui qui m'invitait pour parler de la justice administrative et bifurquait pour parler d'autre chose», a confié ce matin M. Lalande.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Franco Fava
800M$ en contrats aux proches de Fava
Agence QMI
TVA Nouvelles
20/09/2010 16h32

TVA Nouvelles a appris que les compagnies qui appartiennent à des membres de la famille de Franco Fava ont obtenu au cours des huit dernières années pour plus de 780 millions de dollars de contrats d'Hydro-Québec.
Avant d'être connu comme l'un des plus importants collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ), Franco Fava était avant tout entrepreneur en construction. En effet, en 1963, les Fava ont fondé la compagnie Neilson Inc., l’un des plus gros joueurs dans le domaine au Québec.
À la suite de multiples demandes d'accès à l'information faites par TVA Nouvelles, Hydro-Québec a divulgé sur son site Web une liste de contrats dans laquelle on apprend que la société d'État a accordé pour plus de 783 M$ de contrats à Neilson Inc. ou dans des sociétés dans lesquelles les Fava ont des intérêts.
Ces contrats de construction ont été attribués entre avril 2002 et avril 2010 pour réaliser d'important travaux aux projets des centrales: Toulnustouc, Chutes-Allard et des Rapides-des Cœurs, Eastmain 1A, Romaine et Péribonka.
Deux contrats sans appel d’offre
Deux des 20 contrats répertoriés sur le site ont été accordés sans appel d’offre à des entreprises dans lesquelles Neilson ou ses filiales ont des intérêts. Le plus important des contrats négocié au montant de 187,5 millions de dollars a été obtenu le 27 février 2009.
Newco Rupert construction, dans laquelle EBC Neilson, une filiale de Neilson Inc. est associée devait s'occuper de la construction de seuils sur la rivière Rupert ainsi qu’à l'usine de filtration de Waskaganish. Pour ce contrat, EBC Neilson s’est associé à trois entreprises autochtones pour former, Newco Rupert, ce qui découle d’entente entre le gouvernement pour la création d’emplois chez les autochones.
Selon le site de Neilson Inc. on apprend que Franco Fava a pris sa retraite en 2007 et la gestion de l'entreprise est assurée par l'un de ses frères.
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800M$ en contrats aux proches de Fava
Agence QMI
TVA Nouvelles
20/09/2010 16h32

TVA Nouvelles a appris que les compagnies qui appartiennent à des membres de la famille de Franco Fava ont obtenu au cours des huit dernières années pour plus de 780 millions de dollars de contrats d'Hydro-Québec.
Avant d'être connu comme l'un des plus importants collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ), Franco Fava était avant tout entrepreneur en construction. En effet, en 1963, les Fava ont fondé la compagnie Neilson Inc., l’un des plus gros joueurs dans le domaine au Québec.
À la suite de multiples demandes d'accès à l'information faites par TVA Nouvelles, Hydro-Québec a divulgé sur son site Web une liste de contrats dans laquelle on apprend que la société d'État a accordé pour plus de 783 M$ de contrats à Neilson Inc. ou dans des sociétés dans lesquelles les Fava ont des intérêts.
Ces contrats de construction ont été attribués entre avril 2002 et avril 2010 pour réaliser d'important travaux aux projets des centrales: Toulnustouc, Chutes-Allard et des Rapides-des Cœurs, Eastmain 1A, Romaine et Péribonka.
Deux contrats sans appel d’offre
Deux des 20 contrats répertoriés sur le site ont été accordés sans appel d’offre à des entreprises dans lesquelles Neilson ou ses filiales ont des intérêts. Le plus important des contrats négocié au montant de 187,5 millions de dollars a été obtenu le 27 février 2009.
Newco Rupert construction, dans laquelle EBC Neilson, une filiale de Neilson Inc. est associée devait s'occuper de la construction de seuils sur la rivière Rupert ainsi qu’à l'usine de filtration de Waskaganish. Pour ce contrat, EBC Neilson s’est associé à trois entreprises autochtones pour former, Newco Rupert, ce qui découle d’entente entre le gouvernement pour la création d’emplois chez les autochones.
Selon le site de Neilson Inc. on apprend que Franco Fava a pris sa retraite en 2007 et la gestion de l'entreprise est assurée par l'un de ses frères.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Anya a écrit : Franco Fava
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TVA Nouvelles
20/09/2010 16h32
TVA Nouvelles a appris que les compagnies qui appartiennent à des membres de la famille de Franco Fava ont obtenu au cours des huit dernières années pour plus de 780 millions de dollars de contrats d'Hydro-Québec.
Avant d'être connu comme l'un des plus importants collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ), Franco Fava était avant tout entrepreneur en construction. En effet, en 1963, les Fava ont fondé la compagnie Neilson Inc., l’un des plus gros joueurs dans le domaine au Québec.
À la suite de multiples demandes d'accès à l'information faites par TVA Nouvelles, Hydro-Québec a divulgé sur son site Web une liste de contrats dans laquelle on apprend que la société d'État a accordé pour plus de 783 M$ de contrats à Neilson Inc. ou dans des sociétés dans lesquelles les Fava ont des intérêts.
Ces contrats de construction ont été attribués entre avril 2002 et avril 2010 pour réaliser d'important travaux aux projets des centrales: Toulnustouc, Chutes-Allard et des Rapides-des Cœurs, Eastmain 1A, Romaine et Péribonka.
Deux contrats sans appel d’offre
Deux des 20 contrats répertoriés sur le site ont été accordés sans appel d’offre à des entreprises dans lesquelles Neilson ou ses filiales ont des intérêts. Le plus important des contrats négocié au montant de 187,5 millions de dollars a été obtenu le 27 février 2009.
Newco Rupert construction, dans laquelle EBC Neilson, une filiale de Neilson Inc. est associée devait s'occuper de la construction de seuils sur la rivière Rupert ainsi qu’à l'usine de filtration de Waskaganish. Pour ce contrat, EBC Neilson s’est associé à trois entreprises autochtones pour former, Newco Rupert, ce qui découle d’entente entre le gouvernement pour la création d’emplois chez les autochones.
Selon le site de Neilson Inc. on apprend que Franco Fava a pris sa retraite en 2007 et la gestion de l'entreprise est assurée par l'un de ses frères.
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Bon maintenant on va avoir une commission sur la construction?



Dernière modification par Carmelle le lun. sept. 20, 2010 8:20 pm, modifié 1 fois.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
De la "gamik" libéral de bord en bord
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Anya a écrit : Franco Fava
800M$ en contrats aux proches de Fava
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TVA Nouvelles
20/09/2010 16h32
TVA Nouvelles a appris que les compagnies qui appartiennent à des membres de la famille de Franco Fava ont obtenu au cours des huit dernières années pour plus de 780 millions de dollars de contrats d'Hydro-Québec.
Avant d'être connu comme l'un des plus importants collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ), Franco Fava était avant tout entrepreneur en construction. En effet, en 1963, les Fava ont fondé la compagnie Neilson Inc., l’un des plus gros joueurs dans le domaine au Québec.
À la suite de multiples demandes d'accès à l'information faites par TVA Nouvelles, Hydro-Québec a divulgé sur son site Web une liste de contrats dans laquelle on apprend que la société d'État a accordé pour plus de 783 M$ de contrats à Neilson Inc. ou dans des sociétés dans lesquelles les Fava ont des intérêts.
Ces contrats de construction ont été attribués entre avril 2002 et avril 2010 pour réaliser d'important travaux aux projets des centrales: Toulnustouc, Chutes-Allard et des Rapides-des Cœurs, Eastmain 1A, Romaine et Péribonka.
Deux contrats sans appel d’offre
Deux des 20 contrats répertoriés sur le site ont été accordés sans appel d’offre à des entreprises dans lesquelles Neilson ou ses filiales ont des intérêts. Le plus important des contrats négocié au montant de 187,5 millions de dollars a été obtenu le 27 février 2009.
Newco Rupert construction, dans laquelle EBC Neilson, une filiale de Neilson Inc. est associée devait s'occuper de la construction de seuils sur la rivière Rupert ainsi qu’à l'usine de filtration de Waskaganish. Pour ce contrat, EBC Neilson s’est associé à trois entreprises autochtones pour former, Newco Rupert, ce qui découle d’entente entre le gouvernement pour la création d’emplois chez les autochones.
Selon le site de Neilson Inc. on apprend que Franco Fava a pris sa retraite en 2007 et la gestion de l'entreprise est assurée par l'un de ses frères.
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et aller jusqu'en avril 2010 le trafic d'influence continuait comme si de rien n'était.....pendant que l,autre zoof refusait une commission d'enquête à l'Assemblée et qu'il nommait une commission sur la nomination des juges......la belle vie quoi...pourquoi se garder une petite gêne quand tu peux continuer à crosser la population à l'os.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
tuberale a écrit : [...]
et aller jusqu'en avril 2010 le trafic d'influence continuait comme si de rien n'était.....pendant que l,autre zoof refusait une commission d'enquête à l'Assemblée et qu'il nommait une commission sur la nomination des juges......la belle vie quoi...pourquoi se garder une petite gêne quand tu peux continuer à crosser la population à l'os.
Tu parles probablement de Charest... il l'a fait en passant qu'il se sauverait la face en demandant cette commission au lieu de celle sur les contract de conctruction et le pire c'est qu'il c'est pris dans son propre piège le con...scusez pour le con mais fallait je le dise et en plus Bellemarre disait c'est pas la nomination des juges je conteste mais l'influence...Bravo Charest dépense notre argent ......

[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Le jour du «Post-it»
20/09/2010
Commission Bastarache - Le jour du «Post-it»
Après le carton incriminant et l’encre luminescente, les travaux de la commission Bastarache ont été dominés lundi par les «Post-it» jaunes de Georges Lalande.
Georges Lalande est un haut fonctionnaire ayant de longs états de service qui l’ont amené à la direction de plusieurs ministères (Transports notamment) et organismes publics (SAAQ). Il a aussi été l’un des sous-ministres de Marc Bellemare durant le court séjour de l’ex-ministre de la Justice dans le monde politique. Il est maintenant à la retraite.
Georges Lalande a conservé ses agendas vieux de sept ans et, surtout, ce qui est remarquable, les autocollants jaunes de nos cahiers de notes. Ces grands commis de l’État ont l’habitude de coucher sur papier beaucoup de choses.
Les Post-it de Lalande sont dérangeants pour le gouvernement. C’est le seul témoin, semble-t-il, qui viendra confirmer que Marc Bellemare était l’objet de pressions insistantes des collecteurs-solliciteurs et il l’a fait lundi de façon très affirmative. S’il a utilisé des Post-it, a-t-il expliqué devant la commission, c’est qu’il s’agissait de sujets qui n’étaient pas reliés à son travail au ministère et qui concernaient uniquement le ministre.
Dans ces notes, on retrouve donc des dates de rencontres et des propos attribués à Franco Fava lors de deux rencontres. «Franco me revient avec ses affaires de nomination», «On veut que la cousine de Michel Després soit nommée à Québec», «Je rencontre régulièrement Chantal (Landry) pour aligner nos listes... et Jean (Charest) est d’accord avec ça.»
Le témoignage de Lalande est lourd de conséquences. Voilà un grand mandarin à la retraite qui a bien peu de choses à gagner, a priori, en collant à la version de l’ancien ministre. Il aurait eu une connaissance directe de pressions indues et en a gardé un souvenir et une trace. De plus, il appartient à la grande famille libérale puisqu’il a été député de Maisonneuve avant de tâter de la politique municipale à Québec.
Si Franco Fava a été aussi direct avec lui, doit-on comprendre de son témoignage, c’est qu’il comptait sur cet allié au ministère pour convaincre le ministre. Il y aurait une certaine forme de «give and take» au sujet de la réforme des tribunaux administratifs, projet cher à Marc Bellemare et à Georges Lalande, qui en a fait une spécialité. En échange de quelques nominations, les argentiers du PLQ tenteraient de faire passer la réforme auprès des partenaires syndicaux et patronaux. C’est ce marché, pour reprendre l’expression de Me André Ryan, que le ministre Bellemare n’aurait pas compris ou endossé.
À la suite de son témoignage, Georges Lalande s’est fait cuisiner sérieusement par Me Ryan, qui a lâché: «J’ai beaucoup de difficulté à vous suivre», au sujet de la séquence des rencontres avec Franco Fava. Il est clair qu’on ne laissera pas ce dernier s’en tirer avec ses autocollants jaunes.
De son côté, Guy Bisson, un organisateur libéral de l’Outaouais, a confessé avec une belle candeur qu’il avait fait pression pour faire nommer son fils juge en 2003, car avant ça ne servait à rien, les libéraux étant dans l’opposition.
Fini la disette pour la commission, qui se farcit cette semaine une (trop) grosse brochette de témoins!
source:
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/don ... 10016.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Lanlende est déraneant pour Bellemare je crois car il a dit que Bellemarre c'était confié à lui ou kkchose du genre mais Bellemmare en a jamais fait mention et il a dit la même chose que Bellemare concernant Fava et celà me semble plus crédible car c'était comme du copie coller. Si vous avez regardé les nouvelles vous savez surement ce que je dis. Au début j'étais contente de ce que disait Lalende mais il c'est mis les les pieds dans les plats sur certains dire je crois avec ses posts it et autres. On verra mais je peux me tromper
Dernière modification par Carmelle le lun. sept. 20, 2010 11:37 pm, modifié 1 fois.
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
La commission Bastarache n’exclut pas une analyse des notes de Lalande
Antoine Robitaille 20 septembre 2010 20h54 Québec
Québec — La commission Bastarache va-t-elle faire effectuer une expertise sur les agendas et les notes de l’ancien sous-ministre Georges Lalande? La question était sur toutes les lèvres sur l’heure du midi à la commission Bastarache.
Questionné à ce sujet par l'avocat d’un des participants, le procureur en chef de la commission, Giuseppe Battista, n’a pas exclu cette possibilité. Pour certains, proches de M. Lalande, ce serait là une mesure «abusive» bien que Me Lalande ne s’opposerait pas à une telle demande, a-t-on appris. Pour d’autres, une telle expertise serait «logique» compte tenu du fait que les notes de Marc Bellemare, sur un carton, ont fait l’objet d’une expertise d’un fonctionnaire fédéral, Luc Brazeau, la semaine dernière.
Plus tôt ce matin, l’ancien sous-ministre associé à la Justice, Georges Lalande, est venu corroborer à grand renfort de notes les allégations de Marc Bellemare. M. Lalande a conservé tous ses agendas qui contenaient des notes précises — prises au crayon de plomb — sur les rencontres avec Franco Fava, notamment. Celles-ci ont démontré que le collecteur de fonds avaient talonné Georges Lalande au sujet de nomination de juges.
Comme Le Devoir l’avait révélé vendredi, M. Lalande a soutenu que le célèbre collecteur de fonds lui avait fait part, à l’été 2003, de son impatience à l’égard du nouveau ministre: «Bellemare s’entête à jouer aux purs», aurait dit M. Fava à M. Lalande, lors d’une rencontre au restaurant Michelangelo. Le collecteur, a expliqué M. Lalande, estimait que le ministre ne comprenait pas qu’il fallait nommer les «amis» du parti. «Franco me revient avec ses histoires de nominations», a même noté M. Lalande en juillet 2003. «M. Fava mélange parfois le Conseil du patronat et le PLQ», aurait dit le président du CPQ de l’époque, Gilles Taillon, à M. Lalande.
Selon les notes de M. Lalande, M. Fava a usé des mêmes termes qu’il avait employés avec Marc Bellemare, soit qu’après «neuf ans dans l’opposition», ça «foule aux portes». M. Fava aurait aussi expliqué qu’il rencontrait régulièrement Chantal Landry pour «aligner» des listes de noms de personnes à nommer et il s’est vanté d’être un ami du premier ministre Jean Charest. Il a aussi noté dans son agenda que M. Fava avait indiqué que lui et d’autres au PLQ souhaitaient que «la cousine de Michel Després [Line Gosselin-Després] soit nommée à Québec».
M. Lalande avait aussi des notes faisant référence à la nomination de Marc Bisson, fils du collecteur Guy Bisson, à Longueuil, et à celle de Michel Simard comme juge en chef adjoint à Québec. Selon ses dires, M. Lalande a tenté de discuter de ces propos de M. Fava avec Marc Bellemare, mais ce dernier a refusé pendant plusieurs mois. Ce n’est qu’en mars 2004, un peu plus d’un mois avant sa démission, que le ministre aurait «déballé son sac» et confié qu’il avait fait des nominations «sous pression».
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Antoine Robitaille 20 septembre 2010 20h54 Québec
Québec — La commission Bastarache va-t-elle faire effectuer une expertise sur les agendas et les notes de l’ancien sous-ministre Georges Lalande? La question était sur toutes les lèvres sur l’heure du midi à la commission Bastarache.
Questionné à ce sujet par l'avocat d’un des participants, le procureur en chef de la commission, Giuseppe Battista, n’a pas exclu cette possibilité. Pour certains, proches de M. Lalande, ce serait là une mesure «abusive» bien que Me Lalande ne s’opposerait pas à une telle demande, a-t-on appris. Pour d’autres, une telle expertise serait «logique» compte tenu du fait que les notes de Marc Bellemare, sur un carton, ont fait l’objet d’une expertise d’un fonctionnaire fédéral, Luc Brazeau, la semaine dernière.
Plus tôt ce matin, l’ancien sous-ministre associé à la Justice, Georges Lalande, est venu corroborer à grand renfort de notes les allégations de Marc Bellemare. M. Lalande a conservé tous ses agendas qui contenaient des notes précises — prises au crayon de plomb — sur les rencontres avec Franco Fava, notamment. Celles-ci ont démontré que le collecteur de fonds avaient talonné Georges Lalande au sujet de nomination de juges.
Comme Le Devoir l’avait révélé vendredi, M. Lalande a soutenu que le célèbre collecteur de fonds lui avait fait part, à l’été 2003, de son impatience à l’égard du nouveau ministre: «Bellemare s’entête à jouer aux purs», aurait dit M. Fava à M. Lalande, lors d’une rencontre au restaurant Michelangelo. Le collecteur, a expliqué M. Lalande, estimait que le ministre ne comprenait pas qu’il fallait nommer les «amis» du parti. «Franco me revient avec ses histoires de nominations», a même noté M. Lalande en juillet 2003. «M. Fava mélange parfois le Conseil du patronat et le PLQ», aurait dit le président du CPQ de l’époque, Gilles Taillon, à M. Lalande.
Selon les notes de M. Lalande, M. Fava a usé des mêmes termes qu’il avait employés avec Marc Bellemare, soit qu’après «neuf ans dans l’opposition», ça «foule aux portes». M. Fava aurait aussi expliqué qu’il rencontrait régulièrement Chantal Landry pour «aligner» des listes de noms de personnes à nommer et il s’est vanté d’être un ami du premier ministre Jean Charest. Il a aussi noté dans son agenda que M. Fava avait indiqué que lui et d’autres au PLQ souhaitaient que «la cousine de Michel Després [Line Gosselin-Després] soit nommée à Québec».
M. Lalande avait aussi des notes faisant référence à la nomination de Marc Bisson, fils du collecteur Guy Bisson, à Longueuil, et à celle de Michel Simard comme juge en chef adjoint à Québec. Selon ses dires, M. Lalande a tenté de discuter de ces propos de M. Fava avec Marc Bellemare, mais ce dernier a refusé pendant plusieurs mois. Ce n’est qu’en mars 2004, un peu plus d’un mois avant sa démission, que le ministre aurait «déballé son sac» et confié qu’il avait fait des nominations «sous pression».
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