
Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
21 Septembre 2010
Permalink 17:35 pm, Richard Martineau
Une contradiction savoureuse
Contradiction rigolote dans le témoignage du ministre des Transports Norm MacMillan, ce matin, à la commission Bastarache.
Monsieur MacMillan a dit qu'il a effectivement recommandé le nom de Marc Bisson à Marc Bellemare.
Pas parce que Marc Bisson était le fils de son organisateur en chef et ami Guy Bisson, non: parce que c'était un citoyen de son comté.
J'agirais de la même façon avec toute personne de mon comté qui viendrait me voir et me demanderait de la recommander, a expliqué le ministre.
O.K., d'accord...
Mais cinq minutes plus tard, monsieur MacMillan a dit que les téléphones de son bureau n'arrêtaient pas de sonner pendant cette période...
Pourquoi?
Parce que plusieurs avocats, sachant que des postes de juges étaient disponibles, voulaient eux aussi une recommandation de sa part.
Les avez-vous aussi recommandés à Marc Bellemare?
Non.
Pourquoi?
Réponse de Norm MacMillan: "Parce que je ne les connaissais pas..."
!!!
D'un côté, le ministre des Transports (et ex président du caucus) affirme qu'il n'a pas accordé de traitement de faveur à Marc Bisson.
De l'autre, il avoue candidement avoir refusé de recommander d'autres avocats car "il ne les connaissait pas"!
Assez savoureux, non?
Et le pire est que l'avocat de Marc Bellemare n'a pas sauté sur cette contradiction flagrante pour cuisiner MacMillan et remettre en doute son témoignage...
Bizarre...
http://martineau.blogue.canoe.ca/2010/0 ... savoureuse" onclick="window.open(this.href);return false;
Permalink 17:35 pm, Richard Martineau
Une contradiction savoureuse
Contradiction rigolote dans le témoignage du ministre des Transports Norm MacMillan, ce matin, à la commission Bastarache.
Monsieur MacMillan a dit qu'il a effectivement recommandé le nom de Marc Bisson à Marc Bellemare.
Pas parce que Marc Bisson était le fils de son organisateur en chef et ami Guy Bisson, non: parce que c'était un citoyen de son comté.
J'agirais de la même façon avec toute personne de mon comté qui viendrait me voir et me demanderait de la recommander, a expliqué le ministre.
O.K., d'accord...
Mais cinq minutes plus tard, monsieur MacMillan a dit que les téléphones de son bureau n'arrêtaient pas de sonner pendant cette période...
Pourquoi?
Parce que plusieurs avocats, sachant que des postes de juges étaient disponibles, voulaient eux aussi une recommandation de sa part.
Les avez-vous aussi recommandés à Marc Bellemare?
Non.
Pourquoi?
Réponse de Norm MacMillan: "Parce que je ne les connaissais pas..."
!!!
D'un côté, le ministre des Transports (et ex président du caucus) affirme qu'il n'a pas accordé de traitement de faveur à Marc Bisson.
De l'autre, il avoue candidement avoir refusé de recommander d'autres avocats car "il ne les connaissait pas"!
Assez savoureux, non?
Et le pire est que l'avocat de Marc Bellemare n'a pas sauté sur cette contradiction flagrante pour cuisiner MacMillan et remettre en doute son témoignage...
Bizarre...
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
on nous prend vraiment pour des twitts!mardi 21 septembre 2010 à 20H47
Commission Bastarache: deux copies différentes des agendas de Georges Lalande
image:http://assets.branchez-vous.net/images/ ... -220_1.jpg
Un mot aurait été raturé d'une des deux versions des agendas de l'ex-sous-ministre associé à la Justice, Georges Lalande, remises la semaine dernière au juge Bastarache pour accompagner un témoignage.
Ces agendas contiennent les détails de ses rencontres avec Franco Fava. Une page contenait les mots « juge en chef », « Alma », « press-ass juge du Québec » et «péquiste». Or, le mot « péquiste », qui apparaît dans l'une des deux versions, est censuré du document qui a été utilisé pour le témoignage de Georges Lalande, selon RDI.
Il aurait été censuré la semaine dernière lors du dépôt du document et sa diffusion publique.
Le porte-parole de la commission, Guy Versailles a admis que le document existait en deux versions en entrevue avec une animatrice de RDI, mais il n'a pas précisé qui était à l'origine de la censure. Il a soulevé que plusieurs ratures sont faites par la commission.
Selon Versailles, les mentions qui permettent d'identifier des personnes qui ne sont pas pertinentes à la commission sont biffées sur les documents à la disposition du public.
source:
http://matin.branchez-vous.com/nouvelle ... lande.html" onclick="window.open(this.href);return false;
lire aussi:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... arde.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par xilef le mar. sept. 21, 2010 10:39 pm, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Qu'en pense-t-elle au juste?Anya a écrit :Très bon commentaire de la juge Ruffo à l'émission de Denis Lévesque sur la commission Bastarache.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
-En gros la juge Ruffo disait que la commission, c'est un non-sens, c'est tellement gros.Beppo a écrit : [...]
Qu'en pense-t-elle au juste?
-Ça ressemble à la Tour de Pise, les avocats penchent du même bord et fessent sur le même
-Elle est contente que les gens voient ça à la TV, elle trouve que les gens sont capables de faire la part des choses.
-Aussi que pour Georges Lalande tout est permis
Aucune cour de justice ne laisserait faire ça, c'est honteux et indigne.
-L'avocat du bureau a demandé à Georges Lalande de regarder le commisaire Bastarache dans les yeux et de jurer d'avoir dit la vérité. La juge Ruffo a trouvé que ça avait l'air de "regarde maman et jure-moi que tu n'as pas menti". Elle a trouvé ça dégradant pour Me Lalande et irrespectueux, jamais elle n'avait vu ça. À la place du juge Bastarache, elle aurait réagit. La juge Ruffo trouve le juge Bastarache pas très actif et plutôt passif et qu'il n'intervient pas souvent.
-Elle a dit aussi que la commission était là pour chercher la vérité et qu'ils ne font même pas semblant de chercher la vérité.
Tous semblent mêler ensemble entre amis "La Famille " qu'elle les appelle.
-Qu'ils ont trouvé le bon commissaire pour eux.
C'est à peu près le résumé...
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Quel homme sympathique ce Me Lalande!
Contente que les "loups affamés" n'aient pas réussi à le déstabiliser et ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas essayé.
Bravo à M. Lalande,un homme droit.

Contente que les "loups affamés" n'aient pas réussi à le déstabiliser et ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas essayé.
Bravo à M. Lalande,un homme droit.

Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Franc-Parler
Commission ou procès?
Richard Martineau
22/09/2010 06h23
Hier, mon confrère Mathieu Turbide affirmait qu'on a la fâcheuse impression, en regardant les audiences de la commission Bastarache, que les procureurs de la commission semblent plus intéressés à miner la crédibilité des témoins qui tendent à confirmer la version de Marc Bellemare qu'à découvrir la vérité concernant l'influence des collecteurs de fonds du PLQ.
Je suis d'accord avec lui.
En fait, il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas se poser la même question!
Bellemare à la barre
On n'a pas l'impression d'assister à une Commission d'enquête NEUTRE et OBJECTIVE, mais à un procès destiné à défendre la réputation du premier ministre. Comme si Jean Charest avait intenté un procès à Marc Bellemare pour diffamation!
Des témoins pro-Bellemare présentent des notes? On se pose des questions sur leur véracité et se demande avec quelle encre et quel crayon elles ont été écrites. Des témoins pro-Charest font la même chose? Ça passe comme une lettre à la poste.
Comme s'il était inconcevable d'émettre le moindre petit doute sur les affirmations des gens qui tendent à confirmer la version du premier ministre. Comme si seuls les témoins pro-Bellemare avaient un agenda caché.
Vraiment, vraiment étrange...
Inquiétant
La semaine dernière, au magazine culturel Ici et là que ma blonde Sophie Durocher anime au Canal Vox, Jean-Michel Dufaux a émis une réflexion intéressante concernant la commission Bastarache:
«Imaginez, a-t-il dit: d'un côté, on a l'ex-ministre de la Justice, de l'autre, le premier ministre, et il y en a un des deux qui ment... Assez inquiétant, non?»
Effectivement. D'un côté comme de l'autre, ce n'est pas très reluisant.
De quoi rendre cynique la personne la plus naïve...
Chacun son prix
Une autre question me turlupine dans toute cette histoire...
Si Jean Charest avait effectivement accepté de réformer la fameuse loi du no-fault, comme le demandait Marc Bellemare, l'ex-ministre de la Justice aurait-il déclaré la guerre à son patron? Aurait-il dénoncé l'influence indue des collecteurs de fonds du parti? Aurait-il déchiré sa chemise en public?
Poser la question, c'est y répondre. Il aurait probablement gardé le silence, car il aurait eu ce qu'il voulait.
Comme quoi tout le monde a son prix. Même les ministres de la Justice...
Couillard et la langue
Parlons du CHUM, maintenant...
Avez-vous lu la réponse de Philippe Couillard aux allégations des auteurs du livre Le CHUM : une tragédie québécoise, dont je vous parlais, hier?
Très, très bizarre...
«Le visage français du centre-ville de Montréal, c'est aussi la science et la technologie qui se montrent et s'expriment dans notre langue au centre de la cité, écrit-il. Quant au CHUM, les gens d'ici et d'ailleurs y trouveront la médecine et la science du XXIe siècle, en français, au centre-ville de Montréal. Voilà la meilleure réponse à l'amertume...»
Bref, si le ministre Couillard a préféré le 1000, Saint-Denis aux deux autres sites, qui répondaient mieux aux besoins du CHUM, c'est parce qu'il voulait construire un hôpital français au centre-ville!
Coudonc... Philippe Couillard était-il ministre de la Santé ou ministre de la langue?
Pas fort
C'est quoi, cette réponse?
Si c'est tout ce que le ministre Couillard a à dire pour se défendre, c'est probablement parce que les auteurs du livre disent vrai...
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/ric ... 62301.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Commission ou procès?
Richard Martineau
22/09/2010 06h23
Hier, mon confrère Mathieu Turbide affirmait qu'on a la fâcheuse impression, en regardant les audiences de la commission Bastarache, que les procureurs de la commission semblent plus intéressés à miner la crédibilité des témoins qui tendent à confirmer la version de Marc Bellemare qu'à découvrir la vérité concernant l'influence des collecteurs de fonds du PLQ.
Je suis d'accord avec lui.
En fait, il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas se poser la même question!
Bellemare à la barre
On n'a pas l'impression d'assister à une Commission d'enquête NEUTRE et OBJECTIVE, mais à un procès destiné à défendre la réputation du premier ministre. Comme si Jean Charest avait intenté un procès à Marc Bellemare pour diffamation!
Des témoins pro-Bellemare présentent des notes? On se pose des questions sur leur véracité et se demande avec quelle encre et quel crayon elles ont été écrites. Des témoins pro-Charest font la même chose? Ça passe comme une lettre à la poste.
Comme s'il était inconcevable d'émettre le moindre petit doute sur les affirmations des gens qui tendent à confirmer la version du premier ministre. Comme si seuls les témoins pro-Bellemare avaient un agenda caché.
Vraiment, vraiment étrange...
Inquiétant
La semaine dernière, au magazine culturel Ici et là que ma blonde Sophie Durocher anime au Canal Vox, Jean-Michel Dufaux a émis une réflexion intéressante concernant la commission Bastarache:
«Imaginez, a-t-il dit: d'un côté, on a l'ex-ministre de la Justice, de l'autre, le premier ministre, et il y en a un des deux qui ment... Assez inquiétant, non?»
Effectivement. D'un côté comme de l'autre, ce n'est pas très reluisant.
De quoi rendre cynique la personne la plus naïve...
Chacun son prix
Une autre question me turlupine dans toute cette histoire...
Si Jean Charest avait effectivement accepté de réformer la fameuse loi du no-fault, comme le demandait Marc Bellemare, l'ex-ministre de la Justice aurait-il déclaré la guerre à son patron? Aurait-il dénoncé l'influence indue des collecteurs de fonds du parti? Aurait-il déchiré sa chemise en public?
Poser la question, c'est y répondre. Il aurait probablement gardé le silence, car il aurait eu ce qu'il voulait.
Comme quoi tout le monde a son prix. Même les ministres de la Justice...
Couillard et la langue
Parlons du CHUM, maintenant...
Avez-vous lu la réponse de Philippe Couillard aux allégations des auteurs du livre Le CHUM : une tragédie québécoise, dont je vous parlais, hier?
Très, très bizarre...
«Le visage français du centre-ville de Montréal, c'est aussi la science et la technologie qui se montrent et s'expriment dans notre langue au centre de la cité, écrit-il. Quant au CHUM, les gens d'ici et d'ailleurs y trouveront la médecine et la science du XXIe siècle, en français, au centre-ville de Montréal. Voilà la meilleure réponse à l'amertume...»
Bref, si le ministre Couillard a préféré le 1000, Saint-Denis aux deux autres sites, qui répondaient mieux aux besoins du CHUM, c'est parce qu'il voulait construire un hôpital français au centre-ville!
Coudonc... Philippe Couillard était-il ministre de la Santé ou ministre de la langue?
Pas fort
C'est quoi, cette réponse?
Si c'est tout ce que le ministre Couillard a à dire pour se défendre, c'est probablement parce que les auteurs du livre disent vrai...
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Commission Bastarache
La filière politique mise à contribution
Taïeb Moalla
21/09/2010 21h33
QUÉBEC – Deux candidats à une nomination ou à une promotion au sein de la magistrature québécoise ont utilisé la filière politique libérale pour tenter de peser sur la décision finale.
C'est en substance ce qui est ressorti, mardi, du témoignage du comptable et argentier libéral Charles Rondeau et de celui du député libéral Norman MacMillan devant la Commission d'enquête sur le processus de nomination des juges.
En fin de journée – et après s'être attardé en long et en large sur les méthodes de financement du Parti libéral –, Charles Rondeau a relaté un dîner qu'il a eu «fin juillet- début août 2003», avec une de ses très vieilles connaissances, le juge Michel Simard.
«Charles, connais-tu le ministre Bellemare? (...) Si jamais tu vois le ministre Bellemare, puis qu'il se cherche un bon juge en chef, (...) moi je pense que j'ai beaucoup d'expérience, puis je lui ferais un maususse de bon homme», aurait dit Michel Simard à M. Rondeau.
Le juge Simard aurait même pris soin de préciser que le poste qu'il convoitait était celui de «juge en chef», puisque «juge en chef adjoint, ça ne l'intéressait pas», aux dires de M. Rondeau.
Quelque temps plus tard, le solliciteur libéral a évoqué cet échange devant Marc Bellemare. «Je lui ai dit: Marc, j'ai parlé au juge Simard. (...) Il m'a dit que tu te cherchais un juge en chef, puis un juge en chef adjoint. Il dit que si jamais tu ne trouves pas quelqu'un à ton goût, lui il ferait le meilleur des juges en chef», a-t-il raconté. À ce moment-là, l'ex-ministre de la Justice «n'a pas eu une super réaction», selon les mots de Charles Rondeau.
Il n'est pas impossible que M. Simard ait «demandé le plus pour avoir le moins», a suggéré M. Rondeau en faisant allusion à la nomination du M. Simard, comme juge en chef adjoint, le 5 novembre 2003.
MacMillan «recommande» Bisson
Plus tôt dans la journée, le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan, a admis avoir dîné avec le futur juge Marc Bisson au restaurant Le Parlementaire, à l'Assemblée nationale, le 6 novembre 2003. Vingt jours plus tard, le 26 novembre, M. Bisson a été nommé juge dans le district judiciaire de Longueuil.
Durant ce court dîner d'une trentaine de minutes, Marc Bisson a fait savoir au député de Papineau qu'il était intéressé par un poste de juge. Quelques instants plus tard, M. MacMillan aurait croisé le ministre Bellemare, «par pur hasard», dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
Il lui aurait parlé de la candidature du fils de Guy Bisson, «ami» personnel et directeur de trois de ses sept campagnes électorales.
Était-il en train de mettre de la pression sur Marc Bellemare à ce moment-là? «C'est pas de la pression, a assuré M. MacMillan. Si ça a aidé dans la décision (de nomination), ça veut dire que j'ai fait ma job de député. (...) Si je peux le recommander, pourquoi je ne le ferais pas? C'est mon rôle.»
Le jour de l'annonce de la nomination de M. Bisson, «j'ai bien vu que Marc (Bellemare) était heureux lui aussi», a affirmé M. MacMillan, tempérant du coup les «pressions colossales» que Marc Bellemare affirme avoir subies.
Després nie toute pression
L'ancien ministre du Travail Michel Després a dit avoir parlé à une seule reprise, le 18 février ou le 3 mars 2004, avec Marc Bellemare au sujet de la nomination des juges. À cette occasion, il aurait uniquement interrogé son collègue sur la date de l'annonce des futures nominations.
«Je pense qu'il y a quelqu'un de ta famille sur le concours», lui aurait alors répondu l'ex-ministre de la Justice. Il s'agissait en effet de Line Gosselin-Després, conjointe d'un cousin de M. Desprès à l'époque.
Une simple question sur une date de nomination ne pouvait en aucun cas être assimilée à de la « pression », a insisté Michel Després. Ce dernier a d'ailleurs rappelé s'être retiré du conseil des ministres du 24 mars 2004, au cours duquel la nomination de Mme Gosselin-Després a été décidée.
Franco Fava fait son entrée
Franco Fava, dont le nom est sur toutes les lèvres depuis le début des travaux de la commission, a fait une entrée discrète au 1091, Grande-Allée Ouest, en début d'après-midi.
C'est à la demande de la Commission Bastarache, qui ne pouvait juger avec précision de la durée des témoignages, que M. Fava s'est présenté. Il a assisté à une bonne partie de l'interrogatoire de son «ami» Charles Rondeau, mais a refusé de répondre aux questions des journalistes.
Il est prévu que M. Fava témoigne mercredi, tout juste après la fin des contre-interrogatoires de Charles Rondeau. Chantal Landry et Stéphane Bertrand, du bureau du premier ministre, seront également au menu de la commission. Les journées de demain et d'après-demain seront réservées au premier ministre Jean Charest.
Rénald Beaudry, avocat de Marc Bellemare, a laissé planer le doute sur la présence de son client aux travaux de la Commission Bastarache, mercredi.
La semaine dernière, Me Beaudry avait pourtant affirmé que «Me Bellemare voudrait assister aux témoignages de ces gens-là (Charles Rondeau et Franco Fava)». Jouant sur les mots, l'avocat a affirmé que le verbe «assister» ne signifiant pas forcément que Marc Bellemare voulait être présent sur place, mais qu'il avait peut-être envie de suivre ces deux témoignages devant son écran de télévision.
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La filière politique mise à contribution
Taïeb Moalla
21/09/2010 21h33
QUÉBEC – Deux candidats à une nomination ou à une promotion au sein de la magistrature québécoise ont utilisé la filière politique libérale pour tenter de peser sur la décision finale.
C'est en substance ce qui est ressorti, mardi, du témoignage du comptable et argentier libéral Charles Rondeau et de celui du député libéral Norman MacMillan devant la Commission d'enquête sur le processus de nomination des juges.
En fin de journée – et après s'être attardé en long et en large sur les méthodes de financement du Parti libéral –, Charles Rondeau a relaté un dîner qu'il a eu «fin juillet- début août 2003», avec une de ses très vieilles connaissances, le juge Michel Simard.
«Charles, connais-tu le ministre Bellemare? (...) Si jamais tu vois le ministre Bellemare, puis qu'il se cherche un bon juge en chef, (...) moi je pense que j'ai beaucoup d'expérience, puis je lui ferais un maususse de bon homme», aurait dit Michel Simard à M. Rondeau.
Le juge Simard aurait même pris soin de préciser que le poste qu'il convoitait était celui de «juge en chef», puisque «juge en chef adjoint, ça ne l'intéressait pas», aux dires de M. Rondeau.
Quelque temps plus tard, le solliciteur libéral a évoqué cet échange devant Marc Bellemare. «Je lui ai dit: Marc, j'ai parlé au juge Simard. (...) Il m'a dit que tu te cherchais un juge en chef, puis un juge en chef adjoint. Il dit que si jamais tu ne trouves pas quelqu'un à ton goût, lui il ferait le meilleur des juges en chef», a-t-il raconté. À ce moment-là, l'ex-ministre de la Justice «n'a pas eu une super réaction», selon les mots de Charles Rondeau.
Il n'est pas impossible que M. Simard ait «demandé le plus pour avoir le moins», a suggéré M. Rondeau en faisant allusion à la nomination du M. Simard, comme juge en chef adjoint, le 5 novembre 2003.
MacMillan «recommande» Bisson
Plus tôt dans la journée, le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan, a admis avoir dîné avec le futur juge Marc Bisson au restaurant Le Parlementaire, à l'Assemblée nationale, le 6 novembre 2003. Vingt jours plus tard, le 26 novembre, M. Bisson a été nommé juge dans le district judiciaire de Longueuil.
Durant ce court dîner d'une trentaine de minutes, Marc Bisson a fait savoir au député de Papineau qu'il était intéressé par un poste de juge. Quelques instants plus tard, M. MacMillan aurait croisé le ministre Bellemare, «par pur hasard», dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
Il lui aurait parlé de la candidature du fils de Guy Bisson, «ami» personnel et directeur de trois de ses sept campagnes électorales.
Était-il en train de mettre de la pression sur Marc Bellemare à ce moment-là? «C'est pas de la pression, a assuré M. MacMillan. Si ça a aidé dans la décision (de nomination), ça veut dire que j'ai fait ma job de député. (...) Si je peux le recommander, pourquoi je ne le ferais pas? C'est mon rôle.»
Le jour de l'annonce de la nomination de M. Bisson, «j'ai bien vu que Marc (Bellemare) était heureux lui aussi», a affirmé M. MacMillan, tempérant du coup les «pressions colossales» que Marc Bellemare affirme avoir subies.
Després nie toute pression
L'ancien ministre du Travail Michel Després a dit avoir parlé à une seule reprise, le 18 février ou le 3 mars 2004, avec Marc Bellemare au sujet de la nomination des juges. À cette occasion, il aurait uniquement interrogé son collègue sur la date de l'annonce des futures nominations.
«Je pense qu'il y a quelqu'un de ta famille sur le concours», lui aurait alors répondu l'ex-ministre de la Justice. Il s'agissait en effet de Line Gosselin-Després, conjointe d'un cousin de M. Desprès à l'époque.
Une simple question sur une date de nomination ne pouvait en aucun cas être assimilée à de la « pression », a insisté Michel Després. Ce dernier a d'ailleurs rappelé s'être retiré du conseil des ministres du 24 mars 2004, au cours duquel la nomination de Mme Gosselin-Després a été décidée.
Franco Fava fait son entrée
Franco Fava, dont le nom est sur toutes les lèvres depuis le début des travaux de la commission, a fait une entrée discrète au 1091, Grande-Allée Ouest, en début d'après-midi.
C'est à la demande de la Commission Bastarache, qui ne pouvait juger avec précision de la durée des témoignages, que M. Fava s'est présenté. Il a assisté à une bonne partie de l'interrogatoire de son «ami» Charles Rondeau, mais a refusé de répondre aux questions des journalistes.
Il est prévu que M. Fava témoigne mercredi, tout juste après la fin des contre-interrogatoires de Charles Rondeau. Chantal Landry et Stéphane Bertrand, du bureau du premier ministre, seront également au menu de la commission. Les journées de demain et d'après-demain seront réservées au premier ministre Jean Charest.
Rénald Beaudry, avocat de Marc Bellemare, a laissé planer le doute sur la présence de son client aux travaux de la Commission Bastarache, mercredi.
La semaine dernière, Me Beaudry avait pourtant affirmé que «Me Bellemare voudrait assister aux témoignages de ces gens-là (Charles Rondeau et Franco Fava)». Jouant sur les mots, l'avocat a affirmé que le verbe «assister» ne signifiant pas forcément que Marc Bellemare voulait être présent sur place, mais qu'il avait peut-être envie de suivre ces deux témoignages devant son écran de télévision.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Anya a écrit : 21 Septembre 2010
Permalink 17:35 pm, Richard Martineau
Une contradiction savoureuse
Contradiction rigolote dans le témoignage du ministre des Transports Norm MacMillan, ce matin, à la commission Bastarache.
Monsieur MacMillan a dit qu'il a effectivement recommandé le nom de Marc Bisson à Marc Bellemare.
Pas parce que Marc Bisson était le fils de son organisateur en chef et ami Guy Bisson, non: parce que c'était un citoyen de son comté.
J'agirais de la même façon avec toute personne de mon comté qui viendrait me voir et me demanderait de la recommander, a expliqué le ministre.
O.K., d'accord...
Mais cinq minutes plus tard, monsieur MacMillan a dit que les téléphones de son bureau n'arrêtaient pas de sonner pendant cette période...
Pourquoi?
Parce que plusieurs avocats, sachant que des postes de juges étaient disponibles, voulaient eux aussi une recommandation de sa part.
Les avez-vous aussi recommandés à Marc Bellemare?
Non.
Pourquoi?
Réponse de Norm MacMillan: "Parce que je ne les connaissais pas..."
!!!
D'un côté, le ministre des Transports (et ex président du caucus) affirme qu'il n'a pas accordé de traitement de faveur à Marc Bisson.
De l'autre, il avoue candidement avoir refusé de recommander d'autres avocats car "il ne les connaissait pas"!
Assez savoureux, non?
Et le pire est que l'avocat de Marc Bellemare n'a pas sauté sur cette contradiction flagrante pour cuisiner MacMillan et remettre en doute son témoignage...
Bizarre...
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
J'ai vu aussi...et que le juge avait eu un petit sourire en coin sans intervenir...c'était un manque de classe pour M. Lalande...Anya a écrit : [...]
-En gros la juge Ruffo disait que la commission, c'est un non-sens, c'est tellement gros.
-Ça ressemble à la Tour de Pise, les avocats penchent du même bord et fessent sur le même
-Elle est contente que les gens voient ça à la TV, elle trouve que les gens sont capables de faire la part des choses.
-Aussi que pour Georges Lalande tout est permis
Aucune cour de justice ne laisserait faire ça, c'est honteux et indigne.
-L'avocat du bureau a demandé à Georges Lalande de regarder le commisaire Bastarache dans les yeux et de jurer d'avoir dit la vérité. La juge Ruffo a trouvé que ça avait l'air de "regarde maman et jure-moi que tu n'as pas menti". Elle a trouvé ça dégradant pour Me Lalande et irrespectueux, jamais elle n'avait vu ça. À la place du juge Bastarache, elle aurait réagit. La juge Ruffo trouve le juge Bastarache pas très actif et plutôt passif et qu'il n'intervient pas souvent.
-Elle a dit aussi que la commission était là pour chercher la vérité et qu'ils ne font même pas semblant de chercher la vérité.
Tous semblent mêler ensemble entre amis "La Famille " qu'elle les appelle.
-Qu'ils ont trouvé le bon commissaire pour eux.
C'est à peu près le résumé...
enfin...sommes nous encore surpris...
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
c'était pathétiquement lonnnnnnnnnnnnnng ...même l'autre avocat en était tanné...il était temps qu'il accouche qu'on baptiseAnya a écrit : Commission Bastarache
La filière politique mise à contribution
Taïeb Moalla
21/09/2010 21h33
QUÉBEC – Deux candidats à une nomination ou à une promotion au sein de la magistrature québécoise ont utilisé la filière politique libérale pour tenter de peser sur la décision finale.
C'est en substance ce qui est ressorti, mardi, du témoignage du comptable et argentier libéral Charles Rondeau et de celui du député libéral Norman MacMillan devant la Commission d'enquête sur le processus de nomination des juges.
En fin de journée – e t après s'être attardé en long et en large sur les méthodes de financement du Parti libéral –, Charles Rondeau a relaté un dîner qu'il a eu «fin juillet- début août 2003», avec une de ses très vieilles connaissances, le juge Michel Simard.
«Charles, connais-tu le ministre Bellemare? (...) Si jamais tu vois le ministre Bellemare, puis qu'il se cherche un bon juge en chef, (...) moi je pense que j'ai beaucoup d'expérience, puis je lui ferais un maususse de bon homme», aurait dit Michel Simard à M. Rondeau.
Le juge Simard aurait même pris soin de préciser que le poste qu'il convoitait était celui de «juge en chef», puisque «juge en chef adjoint, ça ne l'intéressait pas», aux dires de M. Rondeau.
Quelque temps plus tard, le solliciteur libéral a évoqué cet échange devant Marc Bellemare. «Je lui ai dit: Marc, j'ai parlé au juge Simard. (...) Il m'a dit que tu te cherchais un juge en chef, puis un juge en chef adjoint. Il dit que si jamais tu ne trouves pas quelqu'un à ton goût, lui il ferait le meilleur des juges en chef», a-t-il raconté. À ce moment-là, l'ex-ministre de la Justice «n'a pas eu une super réaction», selon les mots de Charles Rondeau.
Il n'est pas impossible que M. Simard ait «demandé le plus pour avoir le moins», a suggéré M. Rondeau en faisant allusion à la nomination du M. Simard, comme juge en chef adjoint, le 5 novembre 2003.
MacMillan «recommande» Bisson
Plus tôt dans la journée, le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan, a admis avoir dîné avec le futur juge Marc Bisson au restaurant Le Parlementaire, à l'Assemblée nationale, le 6 novembre 2003. Vingt jours plus tard, le 26 novembre, M. Bisson a été nommé juge dans le district judiciaire de Longueuil.
Durant ce court dîner d'une trentaine de minutes, Marc Bisson a fait savoir au député de Papineau qu'il était intéressé par un poste de juge. Quelques instants plus tard, M. MacMillan aurait croisé le ministre Bellemare, «par pur hasard», dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
Il lui aurait parlé de la candidature du fils de Guy Bisson, «ami» personnel et directeur de trois de ses sept campagnes électorales.
Était-il en train de mettre de la pression sur Marc Bellemare à ce moment-là? «C'est pas de la pression, a assuré M. MacMillan. Si ça a aidé dans la décision (de nomination), ça veut dire que j'ai fait ma job de député. (...) Si je peux le recommander, pourquoi je ne le ferais pas? C'est mon rôle.»
Le jour de l'annonce de la nomination de M. Bisson, «j'ai bien vu que Marc (Bellemare) était heureux lui aussi», a affirmé M. MacMillan, tempérant du coup les «pressions colossales» que Marc Bellemare affirme avoir subies.
Després nie toute pression
L'ancien ministre du Travail Michel Després a dit avoir parlé à une seule reprise, le 18 février ou le 3 mars 2004, avec Marc Bellemare au sujet de la nomination des juges. À cette occasion, il aurait uniquement interrogé son collègue sur la date de l'annonce des futures nominations.
«Je pense qu'il y a quelqu'un de ta famille sur le concours», lui aurait alors répondu l'ex-ministre de la Justice. Il s'agissait en effet de Line Gosselin-Després, conjointe d'un cousin de M. Desprès à l'époque.
Une simple question sur une date de nomination ne pouvait en aucun cas être assimilée à de la « pression », a insisté Michel Després. Ce dernier a d'ailleurs rappelé s'être retiré du conseil des ministres du 24 mars 2004, au cours duquel la nomination de Mme Gosselin-Després a été décidée.
Franco Fava fait son entrée
Franco Fava, dont le nom est sur toutes les lèvres depuis le début des travaux de la commission, a fait une entrée discrète au 1091, Grande-Allée Ouest, en début d'après-midi.
C'est à la demande de la Commission Bastarache, qui ne pouvait juger avec précision de la durée des témoignages, que M. Fava s'est présenté. Il a assisté à une bonne partie de l'interrogatoire de son «ami» Charles Rondeau, mais a refusé de répondre aux questions des journalistes.
Il est prévu que M. Fava témoigne mercredi, tout juste après la fin des contre-interrogatoires de Charles Rondeau. Chantal Landry et Stéphane Bertrand, du bureau du premier ministre, seront également au menu de la commission. Les journées de demain et d'après-demain seront réservées au premier ministre Jean Charest.
Rénald Beaudry, avocat de Marc Bellemare, a laissé planer le doute sur la présence de son client aux travaux de la Commission Bastarache, mercredi.
La semaine dernière, Me Beaudry avait pourtant affirmé que «Me Bellemare voudrait assister aux témoignages de ces gens-là (Charles Rondeau et Franco Fava)». Jouant sur les mots, l'avocat a affirmé que le verbe «assister» ne signifiant pas forcément que Marc Bellemare voulait être présent sur place, mais qu'il avait peut-être envie de suivre ces deux témoignages devant son écran de télévision.
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ


Dernière modification par Anya le mer. sept. 22, 2010 7:45 am, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Merci bien d'avoir pris le temps de me résumer son opinion. Je l'apprécie.Anya a écrit : [...]
-En gros la juge Ruffo disait que la commission, c'est un non-sens, c'est tellement gros.
-Ça ressemble à la Tour de Pise, les avocats penchent du même bord et fessent sur le même
-Elle est contente que les gens voient ça à la TV, elle trouve que les gens sont capables de faire la part des choses.
-Aussi que pour Georges Lalande tout est permis
Aucune cour de justice ne laisserait faire ça, c'est honteux et indigne.
-L'avocat du bureau a demandé à Georges Lalande de regarder le commisaire Bastarache dans les yeux et de jurer d'avoir dit la vérité. La juge Ruffo a trouvé que ça avait l'air de "regarde maman et jure-moi que tu n'as pas menti". Elle a trouvé ça dégradant pour Me Lalande et irrespectueux, jamais elle n'avait vu ça. À la place du juge Bastarache, elle aurait réagit. La juge Ruffo trouve le juge Bastarache pas très actif et plutôt passif et qu'il n'intervient pas souvent.
-Elle a dit aussi que la commission était là pour chercher la vérité et qu'ils ne font même pas semblant de chercher la vérité.
Tous semblent mêler ensemble entre amis "La Famille " qu'elle les appelle.
-Qu'ils ont trouvé le bon commissaire pour eux.
C'est à peu près le résumé...
Je partage l'avis de la juge et concernant l'intervention de l'avocat du Barreau (pour le fameux « regarde dans les yeux »), j'ai trouvé aussi que s'était déplacé, inconvenant et enfantin. Mettons que notre barreau s'apparente plus à des suceux de fric que des « chercheux » de vérité...

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Commission Bastarache
L'amitié ou la compétence?
Mathieu Turbide
Journal de Montréal
22/09/2010 06h23
«On a un critère, c'est celui de la compétence», disait Jean Charest au sujet du processus de nomination des juges, lorsqu'il a annoncé la création de la Commission Bastarache, le 13 avril dernier.
À ce critère unique de compétence, faut-il maintenant ajouter celui de la «famille libérale» ?
Car après avoir entendu les témoignages de Charles Rondeau et de Norman MacMillan, hier, il semble clair qu'avoir un ami collecteur de fonds ou député libéral peut certainement aider un candidat à obtenir sa nomination de juge ou sa promotion.
Charles Rondeau, est un collecteur de fonds libéral dans la région de Québec, qui organise depuis des années un tournoi de golf et un cocktail.
C'est pourtant à lui que le juge Michel Simard a fait appel quand il a voulu obtenir une promotion et devenir juge en chef de la Cour du Québec.
C'est quand même fort, non ? Un juge, bien au fait des lois et du processus prétendument apolitique de nomination des juges, qui quémande l'aide d'un solliciteur de fonds du parti pour obtenir l'un des postes les plus importants de la magistrature québécoise...
Financement et nominations
Autre révélation étonnante : Charles Rondeau, ce même organisateur de tournoi de golf, passait de longues heures au cabinet du premier ministre pour aider la responsable des nominations à trouver des candidats pour divers postes à la direction des sociétés d'État.
Et il donne candidement en exemple la présidence de la Société des alcools du Québec, rien de moins. C'est donc un collecteur de fonds qui, assis au cabinet du premier ministre, choisit parmi ses «connaissances» (lire : dans la famille libérale) ceux qui seront appelés à gérer nos sociétés d'État. Hé ben, on aura tout vu.
Voilà qui devrait convaincre ceux qui doutaient encore du lien entre le financement des partis politiques et les nominations partisanes.
De son côté, Norman MacMillan, le coloré député de Papineau, y est allé avec un plaidoyer qui venait du fond du coeur : «C'est le fils d'un ami, premièrement !», a-t-il insisté en parlant de Marc Bisson.
Ce qui nous amène au dilemme suivant : Marc Bisson a-t-il été nommé juge en raison des influences d'un collecteur de fonds libéral de Québec ou en raison des influences d'un organisateur libéral et ami du député Norm MacMillan ?
Il semble clair maintenant que la vérité est dans l'une ou l'autre de ces hypothèses.
Les avocats pro-Charest semblent vouloir nous convaincre que c'est la dernière option qui est la vraie. Peut-être.
Mais est-ce vraiment moins grave ?
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L'amitié ou la compétence?
Mathieu Turbide
Journal de Montréal
22/09/2010 06h23
«On a un critère, c'est celui de la compétence», disait Jean Charest au sujet du processus de nomination des juges, lorsqu'il a annoncé la création de la Commission Bastarache, le 13 avril dernier.
À ce critère unique de compétence, faut-il maintenant ajouter celui de la «famille libérale» ?
Car après avoir entendu les témoignages de Charles Rondeau et de Norman MacMillan, hier, il semble clair qu'avoir un ami collecteur de fonds ou député libéral peut certainement aider un candidat à obtenir sa nomination de juge ou sa promotion.
Charles Rondeau, est un collecteur de fonds libéral dans la région de Québec, qui organise depuis des années un tournoi de golf et un cocktail.
C'est pourtant à lui que le juge Michel Simard a fait appel quand il a voulu obtenir une promotion et devenir juge en chef de la Cour du Québec.
C'est quand même fort, non ? Un juge, bien au fait des lois et du processus prétendument apolitique de nomination des juges, qui quémande l'aide d'un solliciteur de fonds du parti pour obtenir l'un des postes les plus importants de la magistrature québécoise...
Financement et nominations
Autre révélation étonnante : Charles Rondeau, ce même organisateur de tournoi de golf, passait de longues heures au cabinet du premier ministre pour aider la responsable des nominations à trouver des candidats pour divers postes à la direction des sociétés d'État.
Et il donne candidement en exemple la présidence de la Société des alcools du Québec, rien de moins. C'est donc un collecteur de fonds qui, assis au cabinet du premier ministre, choisit parmi ses «connaissances» (lire : dans la famille libérale) ceux qui seront appelés à gérer nos sociétés d'État. Hé ben, on aura tout vu.
Voilà qui devrait convaincre ceux qui doutaient encore du lien entre le financement des partis politiques et les nominations partisanes.
De son côté, Norman MacMillan, le coloré député de Papineau, y est allé avec un plaidoyer qui venait du fond du coeur : «C'est le fils d'un ami, premièrement !», a-t-il insisté en parlant de Marc Bisson.
Ce qui nous amène au dilemme suivant : Marc Bisson a-t-il été nommé juge en raison des influences d'un collecteur de fonds libéral de Québec ou en raison des influences d'un organisateur libéral et ami du député Norm MacMillan ?
Il semble clair maintenant que la vérité est dans l'une ou l'autre de ces hypothèses.
Les avocats pro-Charest semblent vouloir nous convaincre que c'est la dernière option qui est la vraie. Peut-être.
Mais est-ce vraiment moins grave ?
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Enfin j ai trouvé des gens avec qui en parler, je rage toute seule dans mon salon, hier, l avocat gros rat, avec son habit rayé (avait l air d un mafieux plus que d un avocat) a décortiquer la loi C-35 qui n avait aucun rapport avec la commission, quand Maitre Beaudry a voulu rectifier certains points avec Maitre Lallande sur la loi C-35 , tout d un coup, on a vu qu il y avait un commissaire a cette commission et a pas voulu que Maitre Beaudry pose ses questions car c était pas pertinent selon lui, deux poids deux mesures.
Ce matin Maitre Bertrand se présente et demande a pouvoir regarder les documents non caviardé de la commission deuxieme refus pour le clan Bellemare, seconde demande, avoir les registre du ministre depuis 2004 pour pouvoir prouver que ses gens la, ont encore leur allées et venu sur la rue Honoré Mercier a québec deuxième refus, pourtant Maitre Bertrand a fait remarquer au juge que ce qu il pourrait avoir en fesant une demande a l accès a l information lui serait rendu la commission lui refuse, assez spécial, ce qui l est encore plus, c est quand Maitre Bertrand avait presque réussi a convaincre le juge de sa demande, ben cib........ Batista c est levé et a dit a Maitre Bertrand qu on devrait continuer les travaux de la commission car on dépassait l heure, aie, c est pas a lui a faire ca, c est a Bastarache, il n a aucun droit de se levé et de dictée la ligne de conduite a Bastarache, c est pourquoi cette commission est une commission pour laver la réputation d un trou de cul de premier ministre, qui a rien fait de ses promesse depuis qu il est en poste, j avais pas voter au dernière élection, et je voterai pas au prochaime, car aucun parti ne m inspire.
Le plus triste dans tout ca je trouve, c est la façon dont Ryan c est acharné sur Maitre Lalande hier, et l autre vieux chnoque qui est revenue et a demandé a M.Lalande de repreté serment, une insulte monumentale.
Au dernière élection provincial, en campagne Mario Dumont avait soulevé la question de la caisse de dépot et avait dit quelle perdrait énormément d argent et Charette (Charest) avait rit de lui, pourtant la caisse a perdu 40 milliards de dollars, dites moi qui a reçu toute cette argent, qui s en ai mis pleins les poches.
Autres questions, des contrats a des compagnie et filliale a la famille et a Franco Fava pour 780 millions de dollars, Charest et autres haut dirigeant ont reçu combien en pourcentage la dessus, par ce que faut pas ce le cacher, c est sur que, (je te donne les contrats mais en retour tu me donne un commission ), voyon donc , c est de même que ca se passe.
Tous mériterai un bien bruler dans le temps des fêtes au bye bye.
Ce matin Maitre Bertrand se présente et demande a pouvoir regarder les documents non caviardé de la commission deuxieme refus pour le clan Bellemare, seconde demande, avoir les registre du ministre depuis 2004 pour pouvoir prouver que ses gens la, ont encore leur allées et venu sur la rue Honoré Mercier a québec deuxième refus, pourtant Maitre Bertrand a fait remarquer au juge que ce qu il pourrait avoir en fesant une demande a l accès a l information lui serait rendu la commission lui refuse, assez spécial, ce qui l est encore plus, c est quand Maitre Bertrand avait presque réussi a convaincre le juge de sa demande, ben cib........ Batista c est levé et a dit a Maitre Bertrand qu on devrait continuer les travaux de la commission car on dépassait l heure, aie, c est pas a lui a faire ca, c est a Bastarache, il n a aucun droit de se levé et de dictée la ligne de conduite a Bastarache, c est pourquoi cette commission est une commission pour laver la réputation d un trou de cul de premier ministre, qui a rien fait de ses promesse depuis qu il est en poste, j avais pas voter au dernière élection, et je voterai pas au prochaime, car aucun parti ne m inspire.
Le plus triste dans tout ca je trouve, c est la façon dont Ryan c est acharné sur Maitre Lalande hier, et l autre vieux chnoque qui est revenue et a demandé a M.Lalande de repreté serment, une insulte monumentale.
Au dernière élection provincial, en campagne Mario Dumont avait soulevé la question de la caisse de dépot et avait dit quelle perdrait énormément d argent et Charette (Charest) avait rit de lui, pourtant la caisse a perdu 40 milliards de dollars, dites moi qui a reçu toute cette argent, qui s en ai mis pleins les poches.
Autres questions, des contrats a des compagnie et filliale a la famille et a Franco Fava pour 780 millions de dollars, Charest et autres haut dirigeant ont reçu combien en pourcentage la dessus, par ce que faut pas ce le cacher, c est sur que, (je te donne les contrats mais en retour tu me donne un commission ), voyon donc , c est de même que ca se passe.
Tous mériterai un bien bruler dans le temps des fêtes au bye bye.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Mosaii a écrit : Enfin j ai trouvé des gens avec qui en parler, je rage toute seule dans mon salon, hier, l avocat gros rat, avec son habit rayé (avait l air d un mafieux plus que d un avocat) a décortiquer la loi C-35 qui n avait aucun rapport avec la commission, quand Maitre Beaudry a voulu rectifier certains points avec Maitre Lallande sur la loi C-35 , tout d un coup, on a vu qu il y avait un commissaire a cette commission et a pas voulu que Maitre Beaudry pose ses questions car c était pas pertinent selon lui, deux poids deux mesures.
Ce matin Maitre Bertrand se présente et demande a pouvoir regarder les documents non caviardé de la commission deuxieme refus pour le clan Bellemare, seconde demande, avoir les registre du ministre depuis 2004 pour pouvoir prouver que ses gens la, ont encore leur allées et venu sur la rue Honoré Mercier a québec deuxième refus, pourtant Maitre Bertrand a fait remarquer au juge que ce qu il pourrait avoir en fesant une demande a l accès a l information lui serait rendu la commission lui refuse, assez spécial, ce qui l est encore plus, c est quand Maitre Bertrand avait presque réussi a convaincre le juge de sa demande, ben cib........ Batista c est levé et a dit a Maitre Bertrand qu on devrait continuer les travaux de la commission car on dépassait l heure, aie, c est pas a lui a faire ca, c est a Bastarache, il n a aucun droit de se levé et de dictée la ligne de conduite a Bastarache, c est pourquoi cette commission est une commission pour laver la réputation d un trou de cul de premier ministre, qui a rien fait de ses promesse depuis qu il est en poste, j avais pas voter au dernière élection, et je voterai pas au prochaime, car aucun parti ne m inspire.
Le plus triste dans tout ca je trouve, c est la façon dont Ryan c est acharné sur Maitre Lalande hier, et l autre vieux chnoque qui est revenue et a demandé a M.Lalande de repreté serment, une insulte monumentale.
Au dernière élection provincial, en campagne Mario Dumont avait soulevé la question de la caisse de dépot et avait dit quelle perdrait énormément d argent et Charette (Charest) avait rit de lui, pourtant la caisse a perdu 40 milliards de dollars, dites moi qui a reçu toute cette argent, qui s en ai mis pleins les poches.
Autres questions, des contrats a des compagnie et filliale a la famille et a Franco Fava pour 780 millions de dollars, Charest et autres haut dirigeant ont reçu combien en pourcentage la dessus, par ce que faut pas ce le cacher, c est sur que, (je te donne les contrats mais en retour tu me donne un commission ), voyon donc , c est de même que ca se passe.
Tous mériterai un bien bruler dans le temps des fêtes au bye bye.
Mériterait plus la prison tant qu'à moi......si on enferme les fraudeurs à cravate parce qu'ils ont spolié une centaine de commettants, me semble que de four*** ainsi toute la population devrait être étudié aussi sérieusement il me semble.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Chronique
Les listes des ti-z-amis
J. Jacques Samson
22/09/2010 08h41
Le choix de nombreuses personnes pour des postes importants aux conseils de sociétés d’État ou à la tête d’organismes gouvernementaux s’est fait « sur la gueule » en 2003-2004, à l’arrivée au pouvoir de Jean Charest, par des apparatchiks du Parti libéral du Québec et des collecteurs de fonds.
C’est en résumé ce qui ressort du témoignage haut en couleurs qu’a commencé à livrer hier le comptable Charles Rondeau. M. Rondeau a eu une vingtaine de rencontres en six mois après l’élection de 2003 pour des séances de travail avec Chantal Landry, l’ex-organisatrice en chef du PLQ pour l’est du Québec. Violette Trépannier, responsable de l’organisation et du financement au quartier général à Montréal, Benoît Savard qui allait devenir organisateur en chef du PLQ, ont aussi participé à certaines de ces rencontres. Celles-ci se tenaient aux bureaux mêmes du premier ministre.
La sélection se faisait à partir des relations personnelles des membres de ce quatuor ou de recommandations de leurs connaissances. Les listes de membres du PLQ et de souscripteurs à la caisse du parti servaient de bassin de recrutement, pouvait-on déduire de son témoignage puisque Mme Landry était chargée du «screening» final. Pas de grille d’analyse des candidatures, pas une série de critères objectifs à rencontrer, les choix étaient discrétionnaires.
Une telle improvisation dans l’installation du nouveau gouvernement et le rôle clé joué par des employés et bénévoles du PLQ qui se sont littéralement emparés de l’appareil public, sont des révélations bouleversantes pour les citoyens.
Témoin transparent
Débonnaire, M. Rondeau a fait rire la salle à de nombreuses reprises par ses boutades colorées, alors que l’on s’attendait à un témoignage fade et minimaliste de la part de ce comptable réputé préférer les coulisses aux caméras. M. Rouleau s’est montré transparent, tout comme l’avait été l’organisateur Marcel Leblanc, son ami.
Il n’a fait aucun mystère du rôle qu’il a joué dans cette opération de remplissage par des sympathisants des postes libres dans l’appareil et du rôle d’intermédiaire qu’il a joué dans la nomination du juge en chef adjoint, Michel Simard, à la demande de ce dernier.
Le nerf de la guerre
C’est un véritable cours de politique 101 qu’il a donné hier à la population, sur une facette particulièrement méconnue des non-initiés, le travail dans l’ombre des gros collecteurs de fonds et le pouvoir que détiennent ceux-ci au bureau du premier ministre et auprès des ministres. L’argent est le nerf de la guerre en politique; ces collecteurs de fonds sont des gens de pouvoir et ils ne se gênent pas pour l’exercer, une fois que leur parti a remporté les élections.
Pour être efficaces ultérieurement dans la collecte de fonds, il leur faut livrer la marchandise lorsque des gens leur demandent d’intervenir en leur faveur auprès du gouvernement.
Cela doit en plus se savoir largement dans différents milieux que les amis du régime sont récompensés, grâce à leur influence.
Lorsque Charles Rouleau a expliqué qu’il avait aidé bénévolement Chantal Landry dans sa fastidieuse tâche de choix de candidats pour divers postes, il servait son gouvernement en l’assurant d’une solide main mise sur l’appareil public mais il garantissait du même coup le succès de ses futures activités de financement. Il retournait des ascenseurs et, en même temps, il démontrait son poids personnel.
On ne refuse pas d’acheter une carte pour un tournoi de golf ou pour un cocktail de financement à un quelqu’un d’aussi influent !
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Les listes des ti-z-amis
J. Jacques Samson
22/09/2010 08h41
Le choix de nombreuses personnes pour des postes importants aux conseils de sociétés d’État ou à la tête d’organismes gouvernementaux s’est fait « sur la gueule » en 2003-2004, à l’arrivée au pouvoir de Jean Charest, par des apparatchiks du Parti libéral du Québec et des collecteurs de fonds.
C’est en résumé ce qui ressort du témoignage haut en couleurs qu’a commencé à livrer hier le comptable Charles Rondeau. M. Rondeau a eu une vingtaine de rencontres en six mois après l’élection de 2003 pour des séances de travail avec Chantal Landry, l’ex-organisatrice en chef du PLQ pour l’est du Québec. Violette Trépannier, responsable de l’organisation et du financement au quartier général à Montréal, Benoît Savard qui allait devenir organisateur en chef du PLQ, ont aussi participé à certaines de ces rencontres. Celles-ci se tenaient aux bureaux mêmes du premier ministre.
La sélection se faisait à partir des relations personnelles des membres de ce quatuor ou de recommandations de leurs connaissances. Les listes de membres du PLQ et de souscripteurs à la caisse du parti servaient de bassin de recrutement, pouvait-on déduire de son témoignage puisque Mme Landry était chargée du «screening» final. Pas de grille d’analyse des candidatures, pas une série de critères objectifs à rencontrer, les choix étaient discrétionnaires.
Une telle improvisation dans l’installation du nouveau gouvernement et le rôle clé joué par des employés et bénévoles du PLQ qui se sont littéralement emparés de l’appareil public, sont des révélations bouleversantes pour les citoyens.
Témoin transparent
Débonnaire, M. Rondeau a fait rire la salle à de nombreuses reprises par ses boutades colorées, alors que l’on s’attendait à un témoignage fade et minimaliste de la part de ce comptable réputé préférer les coulisses aux caméras. M. Rouleau s’est montré transparent, tout comme l’avait été l’organisateur Marcel Leblanc, son ami.
Il n’a fait aucun mystère du rôle qu’il a joué dans cette opération de remplissage par des sympathisants des postes libres dans l’appareil et du rôle d’intermédiaire qu’il a joué dans la nomination du juge en chef adjoint, Michel Simard, à la demande de ce dernier.
Le nerf de la guerre
C’est un véritable cours de politique 101 qu’il a donné hier à la population, sur une facette particulièrement méconnue des non-initiés, le travail dans l’ombre des gros collecteurs de fonds et le pouvoir que détiennent ceux-ci au bureau du premier ministre et auprès des ministres. L’argent est le nerf de la guerre en politique; ces collecteurs de fonds sont des gens de pouvoir et ils ne se gênent pas pour l’exercer, une fois que leur parti a remporté les élections.
Pour être efficaces ultérieurement dans la collecte de fonds, il leur faut livrer la marchandise lorsque des gens leur demandent d’intervenir en leur faveur auprès du gouvernement.
Cela doit en plus se savoir largement dans différents milieux que les amis du régime sont récompensés, grâce à leur influence.
Lorsque Charles Rouleau a expliqué qu’il avait aidé bénévolement Chantal Landry dans sa fastidieuse tâche de choix de candidats pour divers postes, il servait son gouvernement en l’assurant d’une solide main mise sur l’appareil public mais il garantissait du même coup le succès de ses futures activités de financement. Il retournait des ascenseurs et, en même temps, il démontrait son poids personnel.
On ne refuse pas d’acheter une carte pour un tournoi de golf ou pour un cocktail de financement à un quelqu’un d’aussi influent !
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Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
je suit la commission de minute en minute et encore une fois et a deux reprise il y a eu objection, et Bastarache a acquiésé, quand Maitre Bertrand a voulu expliqué le sens de sa question, Bastarache a été assez cinglant a l endroit de Bertrand et ne lui a pas permis de s expliqué, et en a même rajouter avec de l impatience dans la voix, et l objection a été maintenue.
Il a même eu le culot de lui dire que les questions avait déja été posé, et il semble oublié que Maitre Lalande a répondu aux même questions pendant 2 jours au 4 avocats et que Bastarache a laissé faire, a chaque fois que les avocats de Bellemare pose des questions qui nous éclairerait les avocats adverse se lève. C est un vrai cirque de partisannerie je mange mes bas en ce moment et je vous écrirai pas les mots qui ont envie de sortir de ma bouche présentement.
Ca va être beau avec Fava tantot, il va y avoir du Favaritisme pour emplyer les mots de Jean Luc Mongrain.
Il a même eu le culot de lui dire que les questions avait déja été posé, et il semble oublié que Maitre Lalande a répondu aux même questions pendant 2 jours au 4 avocats et que Bastarache a laissé faire, a chaque fois que les avocats de Bellemare pose des questions qui nous éclairerait les avocats adverse se lève. C est un vrai cirque de partisannerie je mange mes bas en ce moment et je vous écrirai pas les mots qui ont envie de sortir de ma bouche présentement.
Ca va être beau avec Fava tantot, il va y avoir du Favaritisme pour emplyer les mots de Jean Luc Mongrain.
Dernière modification par Mosaii le mer. sept. 22, 2010 11:57 am, modifié 1 fois.
Re: Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ
Il y a un autre dossier qui me turlupine au sujet du cher gouvernement Charest moi! Il s'agit des services médicals dans des cliniques privés et le montant à payer pour y adhérer. Pendant cette pénurie de médecin de famille, des cliniques demandent de payer entre 50.00 à 1,500 par année pour obtenir des examens. Le gouvernement est au courant depuis 2004, l'ancien ministre de la santé devait faire une loi là dessus, ensuite le nouveau ministre de la santé ne veux pas mettre de loi. N'est-ce pas une façon du gouvernement de glisser à la douce la médecine privé payante ? Ces cliniques te font payer les frais et en plus passe ta carte d'assurance maladie
Écoutez sur le Web l'émission la facture d'hier soir! Moi les poils se sont redresser sur les méthodes hypocrite de Charest

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