Bellemare vide son sac - Corruption au PLQ

[Mosaii]

Ce que je retient a date du témoignage de charest, c est que ca mémoire est très très sélective, donc il raconte ce qu il veut bien raconter.

C est du n importe quoi son témoignage et ca me le fait haiir encore plus.

Son sourire a disparue quand Maitre Bertrand lui a demandé si il corroborait les dire de Bellemare pour le 2 sept 03 ca augurerait mal pour lui, il souriait plus. mdr..mtdc

[Mosaii]

ah la caviardage est en blanc pour charest c est pour ca qu on voit pas tout, on la pas spécifier pour Bellemare et Lallande, tient donc, on le protège. Et si il a pas de documents il se rapelle rien , belle façon de se défendre.

[fleurs]

maitre bertrand me decois pas tres agressif ce matin charest prend toute la place et bertrand le laisse aller

[Muska]

suite à l'objection concernant les rencontres de rondeau et Mme Landry alors qu'elle est en possession de la 'short list' ...sans rien laisser supposer M. Bastarache qui semble aller dans le sens de l'objection supposant qu'il n'y a pas de lien entre rondeau et landry et une probable diffusion de liste ou même discussion à ce sujet...Me Bertrand qui lui rappel que ce sera à lui d'en tirer ses conclusions à la fin...

[Kitsy]

Donc si je comprend bien ...Hier Bellemare étais boudeur..pas bon..etc etc etc..Mais au moment qu'il a quitté... Charest a louanger sont travail, de bon ministre avec une belle assurance..

Donc...Il viens de démontrer le parfait exemple qu'il avais pas de misère a mentir au gens avec aisance

[Mosaii]

charest s écoute parler , ne répond pas au question et est d accord avec un collecteur de fond pour des nominations au gouvernement, c est pas fort ca comme premier ministre il est défend en plus ses collecteurs, j en revient pas.

Il dit qu il répond de façon très honnête, voyons donc, au début de son témoignage il dit qu il sait pas que rondeau va voir chantal landry a toute les semaines. Ca pas de maudit bon sens.

Il se défend ses normal que ses collecteurs de fond est des entrées au bureau du premiere ministre.

[fleurissimo]

Hélas! Me Bertrand n'est pas de taille face a Charest.
C'était a prévoir que le P.M. prendrait le contrôle.

[Placeress]

Pas de surprise.... Charest est un bon orateur... il est intelligent et il est un ténor de la politique.... donc, il s'en est très bien sorti en contre-interrogatoire.... pas de surprise....

Bastarache a démontré aujourd'hui que son idée est déjà faite.... comme le dit une autre forumeuse.... à la question qu'un collecteur de fond côtoie régulièrement la personne en charge des nominations... M. Bastarache a déjà dit à Maitre Bertrand qu'il n'y avait pas de rapport.....


Eeeeeee. Comme c'est le mandat de la commission, tu aurais pu te garder une petite gêne de démontrer que tu as déjà conclus le sujet champion..

[Mosaii]

Je trouve que Bertrand a bien performer, mais c est charest qui c est éloigné du sujet a chaque fois a répondre un roman pour chaque question.

Fallait qu il revienne a la charge a chaque fois.

[Placeress]

Bertrand ne pouvait pas faire un contre-interrogatoire contre Charest comme il l'a fait contre Fava..... s'il plantait le PM comme l'ont fait les avocats des autres partis envers Bellemare... ça se serait retourné contre lui... comme cela s'est produit envers Bellemare.

- Il a fait la démonstration que Charest n'avait pas ou peut de souvenir de ce qui n'était pas inscrit à son agenda.

- Charest a avoué que tous les ministres de la justice venait le voir pour la nomination des juges..... après avoir nié que Bellemare était venu lui parler de cela.

- Cela a été nommé que la commission Bastarache était mandaté par Charest, soit mandat et commissaire.

- Il a été démontré que les collecteurs de fond avaient une place prédominante dans les diverses nominations.

Bref, je pense que la job a été faite de la part de Bertrand.

[Mosaii]

Je vous annonce un coup de théatre pour Lundi, chantal landry va avoir un malaise et ne pourra être la commission pour le contre intérogatoire de Maitre Bertrand. lollllllllllllll ben oui je fabule, mais je suis sûr qu on va assister a quelque chose du genre.

Charest dit que, il savait pas que rondeau allait voir chantal landry, il a pourtant dit hier que les portes de son bureau son toujours ouvert et que chantal landry a toujours accès au bureau et qu il a contact avec elle toute la journée, mais pauvre lui il a jamais vu rondeau et fava.

[Beppo]

Je suis un peu déçu du contre-interrogatoire de Me Bertrand. Je m'attendais à plus de mordant dans les questions, plus de combativité sans pour autant être irrévérencieux.

Je me serais attendu à ce qu'il questionne entre autres sur le refus du PM d'accepter la démission de Bellemarre la première fois. S'il était si pourri que ça, on s'entend que le PM aurait dû sauter sur l'occasion pour s'en débarrasser, non?

Je me serais aussi attendu à ce qu'il explore la lettre de Bellemarre datée du mois d'août 2003 dans laquelle Bellemarre fait rapport de la liste des candidats à un poste de juge et qu'il termine en écrivant : « J'apprécierais connaître votre opinion concernant cette nomination et je maintiens ma recommandation pour... ». La formulation suppose qu'il y avait eu une quelconque divergence au cours du processus d'analyse, non?

J'ai aussi souri quand j'ai entendu Charest parlé de l'âge, hier. Il lui faut des candidats à la magistrature qui ont de l'âge, dit-il. PFFFFFFFFFFF Quand il a voulu remplacer Mulroney, Charest était dans la mi-trentaine et il prétendait qu'il était de calibre pour accomplir et répondre à une telle fonction. Il était dans la mi-quarantaine quand il a été élu premier ministre provincial en 2003. Big deal, mon Johnny!

[Beppo]

Le Maclean’s crée la controverse

«Le Québec est la province la plus corrompue» -Maclean's

Mise à jour : 24/09/2010 11h41



En pleine Commission Bastarache, le magazine torontois Maclean’s risque de jeter tout un pavé dans la mare. Dans la prochaine édition qui vient de paraître, l’hebdomadaire tire à boulets rouges sur le climat politique du Québec, déclarant que la «province est la plus corrompue au Canada».

Le ton est donné sur la page couverture du magazine où l’on voit le Bonhomme Carnaval, tout souriant et tenant une valise pleine d’argent qui déborde. On titre notamment que les dernières accusations de favoritisme qui touche l’administration Charest ne sont qu’un scandale de plus à survenir au Québec.

L’article est vitriolique envers les hommes politiques québécois. Reprenant les derniers rebondissements de la Commission Bastarache, le journaliste affirme que les Québécois se fient davantage à la version de l’ancien ministre de la Justice Marc Bellemare car ils ne croient plus leur gouvernement.

Maclean’s n’est pas tendre envers le gouvernement québécois et affirme que tout le dérapage entourant la Commission Bastarache est le résultat «de l’état désastreux du gouvernement de Jean Charest».

«Dans les deux dernières années, le gouvernement est passé d’un scandale à un autre, du financement politique au favoritisme dans le programme provincial des garderies à la prime de 75 000 $ payée par le Parti libéral à son chef en passant par la corruption dans l’industrie de la construction», est-il écrit dans l’article.

Jean Charest refuse de commenter

Appelé à réagir à cet article ce matin à la fin de son témoignage devant la Commission Bastarache, le premier ministre Jean Charest s'est refusé à tout commentaire.

Après coup, le magazine revient sur des scandales qui ont touché différents dirigeants québécois de Brian Mulroney à Jean Chrétien. Maclean’s revient notamment sur le scandale des commandites lors duquel «des hommes d’affaires associés au Parti libéral ont siphonné 100 millions de dollars pour mettre des drapeaux canadiens partout au Québec».

Le Québec n'a pas le monopole de la corruption

Le magazine affirme que le Québec n’a pas le monopole de la corruption au Canada. Mais le journaliste fait remarquer que ce phénomène a la dent dure ici.

Selon le journaliste, l'ancien premier ministre Maurice Duplessis était «le champion toute catégorie du patronage à l’intérieur de son gouvernement» éparpillant les subventions dans les circonscriptions qui avaient voté pour lui aux dépens de celles qui ne l’avaient pas fait.

En 1968, l'historien de droite Samuel Huntington, auteur notamment du Clash des civilisations, avait souligné que «le Québec était l'endroit le plus corrompu en Australie, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Canada».

Dans les années 70, la situations s’est empirée, note l’hebdomadaire. La rapidité avec laquelle le Québec s’est développé durant la Révolution tranquille a mobilisé beaucoup de travailleurs ce qui a engendré «de la violence» sur plusieurs chantiers notamment à l’Aéroport de Mirabel et la Baie-James.

Les Conservateurs et le Colisée

Le magazine écorche également le gouvernement conservateur qui vient de mettre le pied «dans le patronage présent au Québec» alors que des députés ont endossé le chandail des Nordiques en appui au projet de Colisée à Québec.

Les différents promoteurs du projet souhaitent que la bâtisse soit financée à 100 % par des fonds publics. «Mais ce n'est pas la première fois que le parti agit de cette manière. (...) Un pourcentage disproportionné de l'aide aux régions rurales a été dirigé vers des comtés où les Conservateurs se bataillent avec le Bloc Québécois», affirme le magazine.

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/ ... 14128.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Voir aussi ici: Le Carnaval demande des excuses

[dolphinartca]

J'ai seulement une chose à dire:

Article 38 - Immunités

1.-. Aucun membre du Gouvernement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à titre personnel pour un acte ou une omission commis dans l'exercice de ses fonctions.

Tiré de: PROJET DE CONSTITUTION D'UN QUÉBEC SOUVERAIN

lol

[Carmelle]

[...]



Peut-être que j'y participerais si cela serait bien organisé de façon structuré pour que cela aille une porté... .... sauf que je n'ais jamais chialé sur le sujet en disant que le monde ne font rien.... qu'on est mou, que partout ailleurs le monde se lève mais pas nous.... et tout ça....

Là est mon point.... quelqu'un qui blâme ce genre de comportement devrait avant tout être en mesure de faire abstaction à celui-ci... se lever, manifester, partir des groupes..... sinon, il reste comme ceux qu'il accuse.... il en jase, mais ne fait rien..... genre Mme. Cazin.... "Gang... réveillez-vous pendant que moi je continue à dormir svp, vous me ferez signe quand ça sera réglé"........

Je suis du genre à me lever et crier haut et fort. J'ai déjà fondé un syndicat, été présidente pendant 8 ou 9 ans, gagné mes griefs et défendu une cause d'harcèlement sexuelle pour une employée. Pour partie une manif celà prend plus qu'une personne pour l'organiser sa prend un groupe de personne et aussi pourquoi faire une manif, sa prend des rencontres et de l'organisation et je ne peux pas faire celà seule. Quand je dis que les gens on peur je généralise et je ne vise personne en particulier. Moi oui je chiale car c'est vrai que les gens font rien en général et c'est la rélialité et des fois les gens aiment pas entendre la vérité et encore une fois je ne vise personne en disant celà.

[Placeress]

[...]



Je suis du genre à me lever et crier haut et fort. J'ai déjà fondé un syndicat, été présidente pendant 8 ou 9 ans, gagné mes griefs et défendu une cause d'harcèlement sexuelle pour une employée. Pour partie une manif celà prend plus qu'une personne pour l'organiser sa prend un groupe de personne et aussi pourquoi faire une manif, sa prend des rencontres et de l'organisation et je ne peux pas faire celà seule. Quand je dis que les gens on peur je généralise et je ne vise personne en particulier. Moi oui je chiale car c'est vrai que les gens font rien en général et c'est la rélialité et des fois les gens aiment pas entendre la vérité et encore une fois je ne vise personne en disant celà.

Je dirais que j'ai exprimé l'ensemble de ma pensée.. je vais en rester là pour le reste... merci bien....

[Capuchino]

Pas de surprise.... Charest est un bon orateur... il est intelligent et il est un ténor de la politique.... donc, il s'en est très bien sorti en contre-interrogatoire.... pas de surprise....

Bastarache a démontré aujourd'hui que son idée est déjà faite.... comme le dit une autre forumeuse.... à la question qu'un collecteur de fond côtoie régulièrement la personne en charge des nominations... M. Bastarache a déjà dit à Maitre Bertrand qu'il n'y avait pas de rapport.....


Eeeeeee. Comme c'est le mandat de la commission, tu aurais pu te garder une petite gêne de démontrer que tu as déjà conclus le sujet champion..

D'ailleurs j'ai bien aimé la remarque que Me Bertrand a faite à Me Bastarache à l'effet qu'il savait déjà ses conclusions. D'autant plus que, contrairement à Me Bastarache, moi ça m'apparaît très grave qu'un citoyen (en l'occurrence ici M. Rondeau) s'introduit dans le processus de nominations des hauts fonctionnaires du gouvernement. Il n'a ni poste au gouvernement, ni formation dans le domaine des ressources humaines qui peut justifier sa présence sur les lieux (on parle ici des bureaux du PM du Québec) et encore moins son implication direct dans le choix des candidats. C'est évident qu'il y est en tant que membre influent du Parti Libéral pour placer son monde et s'assurer que les généreux donateurs continuent à l'être. Pour moi c'est une évidence que s'il n'était pas collecteur de fonds, jamais au grand jamais le PM accepterait qu'un simple individu vienne aider Chantal Landry dans le choix de ses candidats. Elle a beau être intègre la Madame, mais si c'était quelqu'un d'autre je ne suis pas sûr pantoute qu'elle accepterait de partager des informations privilégiées et confidentielles au sujet de candidats potentiels. Si M. Charest considère normal la présence et la tâche que M. Rondeau exerce au sein de son gouvernement et bien il a l'éthique large. Je ne comprends pas que Me Bastarache lui aussi trouve ça sans importance. Si j'avais un peu de front j'irais offrir mes services à Chantal Landry pour remplacer M. Rondeau voir si elle accepterait.

[Anya]

Commission Bastarache: Jean Charest défend l’intégrité de deux proches collaborateurs
La Presse canadienne 24 septembre 2010 14h34

Québec — Le premier ministre Jean Charest a défendu l’intégrité, aujourd’hui, de deux employés de son ministère qui ont des liens avec deux collecteurs de fonds libéraux à l’origine d’allégations de trafic d’influence dans le processus de nomination des juges.

M. Charest a affirmé que le secrétaire général du conseil exécutif, Gérard Bibeau, et Chantal Landry, responsable des nominations gouvernementales, avaient toute sa confiance. En contre-interrogatoire à la commission Bastarache, M. Charest a admis qu’il ignorait la fréquence des visites du collecteur de fonds Charles Rondeau à Mme Landry, notamment dans les mois suivant l’élection de 2003.

M. Charest s’est cependant dit tout à fait à l’aise avec le fait qu’il ait conseillé Mme Landry afin de combler notamment des postes d’administrateurs de sociétés d’État. Quant aux liens de M. Bibeau avec un autre collecteur, Franco Fava, M. Charest les connaissait mais encore là, le premier ministre a défendu l’intégrité de son personnel.

Avant d’obtenir le poste de secrétaire général du conseil exécutif, le plus haut poste de la fonction publique, M. Bibeau a été secrétaire associé dans le même ministère. En 2003, M. Bibeau était alors responsable des emplois supérieurs et il a admis à la commission qu’à ce titre, il a reçu des suggestions de nominations de la part de M. Fava.

Plus tôt, M. Charest a nié que le processus de nomination des juges a été modifié, après son arrivée au pouvoir, pour lui donner accès aux dossiers des candidats aptes à la magistrature.
M. Charest a dit ignorer quelle était la procédure avant avril 2003, mais il a affirmé que sa compréhension des règlements lui permettait d’avoir accès à ces informations.

En contre-interrogatoire, M. Charest a d’autre part soutenu que jamais, depuis son élection, une liste de candidats finalistes pour la Cour du Québec n’a été accessible pour les réunions de son gouvernement.

M. Charest a amorcé aujourd’hui la deuxième partie de son témoignage devant la commission Bastarache sur le processus de nomination des juges, dont le mandat porte sur les allégations de trafic d’influence formulées par l’ancien ministre Marc Bellemare.

En examinant le règlement de nomination, l’avocat de M. Bellemare, Jean-François Bertrand, a tenté de démontrer que le premier ministre s’ingérait dans le processus. En réponse aux questions de M. Bertrand, M. Charest a affirmé que son interprétation de la procédure de nomination lui permet de connaître l’identité des finalistes des concours pour la magistrature. «Ce n’est pas écrit mais ça n’a pas besoin d’être écrit non plus, a-t-il. Ça fait partie des démarches d’un gouvernement.»

M. Bertrand a pour sa part formulé l’avis contraire, soutenant que le règlement ne prévoit pas l’implication du premier ministre dans le processus, à l’exception du moment où le conseil des ministres entérine le choix final du ministre de la Justice. «Le contrôle se fait là, M. Charest, il ne se fait pas dans votre bureau où vous avez la liste des noms», a-t-il dit.

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[Anya]

La commission Charest
Billet de Louis Lapointe
vendredi 24 septembre 2010

Lorsque j’ai vu Jean Charest entrer dans la salle d’audience de la commission sur la nomination des juges, hier, prenant le temps de serrer la main de tous les procureurs présents, j’ai réalisé qu’il s’agissait de sa commission, celle qu’il a non seulement lui-même formé, mais dont il a nommé directement ou indirectement les principaux acteurs.

Jean Charest a nommé le commissaire Bastarache qui a lui-même nommé tous ses procureurs, dont le procureur principal, Me Giuseppe Battista.

Jean Charest a également nommé les procureurs les plus actifs de la commission, ceux qui s’objectent le plus souvent et pour lesquels Me Bastarache montre le plus grand respect, les procureurs du parti libéral, de Jean Charest et du gouvernement.

Le procureur du Barreau, quant à lui, a été nommé par le Bâtonnier du Québec, Me Gilles Ouimet, qui est l’associé du procureur principal de la commission sur la nomination des juges, Me Giuseppe Battista, lui-même nommé par celui qui a été nommé par le premier ministre, Me Michel Bastarache.

***

En écoutant le témoignage de Jean Charest, hier, comme bien des Québécois, j’ai pu constater que notre premier ministre était un homme très occupé.

Même s’il n’avait pas beaucoup de temps pour son ministre de la Justice lorsqu’il s’agissait de lui parler de la nomination des juges et des pressions qu’il subissait de la part des collecteurs de fonds du PLQ, on peut comprendre qu’il a pris plus que son temps afin de le supporter dans une épreuve difficile que ce dernier subissait, une heure plutôt qu’une demi-heure.

Même si Jean Charest n’avait pas beaucoup de temps pour son ministre parce qu’il était un homme fort occupé, il a tout de même pris le temps de lui parler lorsque Marc Bellemare l’a appelé à New York ou lui a téléphoné de Paris à son bureau de Québec.

Il est étonnant que deux hommes aient pu avoir autant de difficultés à se parler lorsqu’ils étaient dans la même ville, alors qu’ils ont pu le faire avec une facilité aussi déconcertante lorsque l’un des deux était à l’étranger. Il est vrai que, contrairement aux appels locaux, les appels interurbains laissent des traces.

***

Difficile pour un avocat de juger de la performance d‘un confrère ou d’une consœur. Parmi tous les acteurs de la commission sur la nomination des juges, c’est le commissaire Bastarache qui soulève le plus de commentaires dans mon entourage. On se demande comment il a pu être nommé à la Cour suprême du Canada.

Je réponds invariablement que les juges les plus compétents pour présider des commissions d’enquête proviennent en général de la Cour supérieure ou de la Cour du Québec, la Cour Suprême et la Cour d’appel ne nécessitant pas les mêmes habiletés.

Un bon copain m’a fait remarquer ce matin que, dans tous les cas, le jugement est un préalable incontournable pour être nommé juge.

Il est vrai que Jean Chrétien et Jean Charest ont tous les deux nommé Michel Bastarache sans qu’il lui soit nécessaire de se soumettre à l’épreuve d’un comité de sélection, comme c’est le cas pour tous les juges de la Cour du Québec.

Sans aucun doute, Me Michel Bastarache est le talon d’Achille de la commission … Charest.

***

Dernier billet sur le même sujet :

Tous pour un ! :

Les plus perspicaces auront déjà tous compris que la stratégie des avocats qui représentent Jean Charest, son parti et son gouvernement à la commission Bastarache est d’isoler Marc Bellemare et de livrer quelques boucs émissaires en pâture au commissaire et au procureur principal de cette commission. (...)

http://www.vigile.net/La-commission-Charest" onclick="window.open(this.href);return false;

[Carmelle]

[...]



D'ailleurs j'ai bien aimé la remarque que Me Bertrand a faite à Me Bastarache à l'effet qu'il savait déjà ses conclusions. D'autant plus que, contrairement à Me Bastarache, moi ça m'apparaît très grave qu'un citoyen (en l'occurrence ici M. Rondeau) s'introduit dans le processus de nominations des hauts fonctionnaires du gouvernement. Il n'a ni poste au gouvernement, ni formation dans le domaine des ressources humaines qui peut justifier sa présence sur les lieux (on parle ici des bureaux du PM du Québec) et encore moins son implication direct dans le choix des candidats. C'est évident qu'il y est en tant que membre influent du Parti Libéral pour placer son monde et s'assurer que les généreux donateurs continuent à l'être. Pour moi c'est une évidence que s'il n'était pas collecteur de fonds, jamais au grand jamais le PM accepterait qu'un simple individu vienne aider Chantal Landry dans le choix de ses candidats. Elle a beau être intègre la Madame, mais si c'était quelqu'un d'autre je ne suis pas sûr pantoute qu'elle accepterait de partager des informations privilégiées et confidentielles au sujet de candidats potentiels. Si M. Charest considère normal la présence et la tâche que M. Rondeau exerce au sein de son gouvernement et bien il a l'éthique large. Je ne comprends pas que Me Bastarache lui aussi trouve ça sans importance. Si j'avais un peu de front j'irais offrir mes services à Chantal Landry pour remplacer M. Rondeau voir si elle accepterait. :lol:

Pourquoi pas ...mais faut que tu rammasses beaucoup d'argent pour le Libéral pour avoir se privilège et en plus ca paie pas c'est bénévole...gogogogo rammasser des fonds... je te taquine et j'ai aimé ton commentaire qui est surper bien dit hummm ca me donne une idée la fin de ton commentaire. . Je vois ton commentaire comme lettre ouverte dans les journaux, média etcvc......c'est ce que je pensais mais je ne peux pas le faire car c'est tes écris et je ne peux pas les utiliser sans ta permission même si c'était signé anonyme. Ce serait le fun de le faire pas seulement dans les journaux et j'ajouterais mes commentaires aussi et voir la réaction des gens et tout ca avec comme signature des gens qui se cherchent une job au gouvernement du Québec......