Poursuite d'ex-conjointe pour pension

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Placeress
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Placeress »

Nikki a écrit : [...]


Mais là dessus, je suis absolument d'accord avec toi. Mais je pense tout de même que l'union libre doit préserver le choix aux gens de ce qu'ils veulent signer.

Moi aussi je pense qu'une femme ayant décidé de demeurer avec les enfants arrive difficilement à se trouver du travail au bout de 15-20 ans...
Mais je pense aussi qu'elle a tous les outils nécessaires pour faire des choix éclairés, surtout de nos jours.... Mais même il y a 20-25 ans, on entendait déjà parler de ça, qu'il fallait se protéger, faire des choix éclairés et surtout, de prendre des dispositions lorsque ça allait bien dans le couple...

Je reviens sur mon propre exemple... Nous avons choisi en pleine conscience de ne pas nous marier pour ne pas avoir de conditions imposées et les choisir nous-mêmes... Il faut toujours bien respecter aussi les gens qui ont fait ce choix...

Effectivement.... mais comme je dis, c'Est a évaluer si le nombre de gens brimés sont plus dans un sens ou dans l'autre..... dans le sens où même si la lois change, les conjoints de fait qui veulent avoir tout séparé, cela leur sera encore possible avec des actes notariés.

Mais je comprend ton point de vu.
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Gillo
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Gillo »

Placeress a écrit : Perso, j'ai le sentiment qu'il y a bien du mélange dans cette histoire en terme d'interprétation, parce que madame Lola, était conjointe de fait d'un milliardaire Québécois... on s'entend que c'est loin d'être la généralité de ce genre de situation.

Elle avait les moyens et la possibilité de pousser la cause devant tous les tribunaux et d'en faire une cause sociale.

Le fait est que.... Monsieur qu'on connait tous.... avait une entreprise... qu'il a fait 3 enfants avec la dite Lola..... et qu'elle, "elle n'a pas fait de carrière pour être avec les p'tits". C'est sur que la dite, Lola, avait la belle vie... mais ce n'est pas la réalité de tout ces couples, et c'est là que le bas blesse.

Un couple, dans lequel ça va bien, ne part pas dans l'optique que cela va fouèèrer un jour ou l'autre... généralement, on vit la vie de façon heureuse, avec des projets d'avenir, un but, de l'amour... une belle vie quoi....


Madame reste à la maison, pendant que monsieur a son entreprise.... elle reste à la maison pour les p'tits... s'occuper du reste... de la vie quotidienne, et met de côté sa vie de carrière bien personnelle.

Voilà tu pas qu'il y a séparation.. pour une raison x ou y..... un couple moderne qui n'a pas voulu se marier... mais qui n'a rien signé puisque à prime abord, on ne commence pas une relation dans l'idée de la terminer.

Donc... le couple se sépare.. mais la maison, les voitures, la vie de base... malgré le fait que madame ne travaillait pas.. elle y a participé.... car elle s'est occupé de la famille... et de la vie de tous le jours... alors que monsieur... à consacré sa vie à l'entreprise....

Même s'il y a pas mariage... il est normal qu'en bout de ligne, madame puisse avoir le droit au patrimoine familiale... pas à la moitié de l'entreprise de monsieur... pas aux actions machin truc... mais au patrimoine familiale... car cela, elle y a participé.

Voilà ce que la cause de Lola demande..... c'est sur que dans ce cas, c'est bizarre car on parle de million de dollars.. mais dans la vie.... ce n'est pas ce genre de couple en soi qui a besoin de ça.... mais bien les couples moyens... qui on choisi une autre valeur que celle du mariage..... et qui, comme plusieurs on crut que l'amour faisait foi de tout au moment donné.

Perso, quand il y a des enfants et un conjoint qui y a consacré son temps, sa vie et sa possible carrière... je crois qu'il a le droit au patrimoine, marié ou pas.

Pourquoi présumer que c'est ce qui s'est passé et que c'est ce qui se passe dans toutes les chaumières du Québec?

Si par exemple Lola avait convenu avec son conjoint qu'elle demeurerait à la maison pendant 2 ou 3 ans pour s'occuper des enfants et qu'ensuite elle retournerait sur le marché du travail pour se réaliser avec l'aide du conjoint...

Mais qu'à la place elle ait confiée ses enfants aux nounous sans s'en occuper pour aller faire la tournée des grands ducs avec de grosses dépenses et de beaux mecs sur le dos du conjoint et qu'après qu'il ait demandé "c'est assez ressaisi-toi", qu'ils se quittent et qu'elle joue les martyrs? C'est un scénario possible ça dans un couple? Et que ce ne soit pas nécessairement une question d'argent à la base?

La nouvelle conjointe s'occupe à des projets, fait fleurir le bonheur au foyer même si ils sont milliardaires et semblent êtres en harmonie, qui nous dit que Lola ne demeurait pas à la maison uniquement que pour siphonner et s'amuser aux dépends du conjoint?

On ne sait pas ce qui s'est passé alors attribuer des valeurs à l'un ou l'autre en vertu de leur sexe ou de leurs avoirs je trouve ça... Spécial? Donc mon exemple est aussi bon que le tien.

C'est juste que je lis ce genre de commentaire à chaque page et il me semble que "conjoint/e à la maison" n'est pas nécessairement synonyme de "sainteté au foyer"... La personne à la maison est loin d'être en mode "sacrifice" quand c'est ce qu'elle souhaite et qu'elle ne veut rien n'y changer au dépend du conjoint.
Dernière modification par Gillo le sam. nov. 06, 2010 8:06 pm, modifié 1 fois.
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Placeress
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Placeress »

Gillo a écrit : [...]



Pourquoi présumer que c'est ce qui s'est passé et que c'est ce qui se passe dans toutes les chaumières du Québec?

Si par exemple Lola avait convenu avec son conjoint qu'elle demeurerait à la maison pendant 2 ou 3 ans pour s'occuper des enfants et qu'ensuite elle retournerait sur le marché du travail pour se réaliser avec l'aide du conjoint...

Mais qu'à la place elle ait confiée ses enfants aux nounous sans s'en occuper pour aller faire la tournée des grands ducs avec de grosses dépenses et de beaux mecs sur le dos du conjoint et qu'après qu'il ait demandé "c'est assez ressaisi-toi", qu'ils se quittent et qu'elle joue les martyrs? C'est un scénario possible ça dans un couple? Et que ce ne soit pas nécessairement une question d'argent à la base?

La nouvelle conjointe s'occupe à des projets, fait fleurir le bonheur au foyer même si ils sont milliardaires et semblent êtres en harmonie, qui nous dit que Lola ne demeurait pas à la maison uniquement que pour siphonner et s'amuser aux dépends du conjoint?

On ne sait pas ce qui s'est passé alors attribuer des valeurs à l'un ou l'autre en vertu de leur sexe ou de leurs avoirs je trouve ça... Spécial? Donc mon exemple est aussi bon que le tien.

C'est juste que je lis ce genre de commentaire à chaque page et il me semble que "conjoint/e à la maison" n'est pas nécessairement synonyme de "sainteté au foyer"... La personne à la maison est loin d'être en mode "sacrifice" quand c'est ce qu'elle souhaite et qu'elle ne veut rien n'y changer au dépend du conjoint.

Je pense avoir expliqué en long et en large les nuances et particularités de mon point de vu... disons que poursuivre me donnerais un sentiment de redondance assez intense...

Je ne parle pas non plus du bien et du mal en terme de conjoint au foyer vs celui qui travaille.... juste, et pour une dernière fois..... que la patrimoine familiale soit séparé équitablement avec ou sans mariage....

Pour le reste... j'ai rien à ajouter, me semble avoir été assez clair et ne pas avoir touché à ce que tu présentes dans ton post.
Dernière modification par Placeress le sam. nov. 06, 2010 8:25 pm, modifié 1 fois.
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Anya
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Anya »

Publié le 06 novembre 2010 à 06h00
Jugement Lola: la faillite du tout ou rien

Image
Dans une province où plus du tiers des couples vivent en union de fait (c'était le cas de Lola et Éric) et où les deux tiers des enfants sont issus de ces unions, un droit civil qui ignore ces familles au nom de la liberté contractuelle n'était tout simplement plus en phase avec la société.

Marie-France Bureau
L'auteure est professeure agrégée à l'Université de Sherbrooke et enseigne le droit familial.

Dans son jugement sur la cause Lola, la Cour d'appel vient de déclarer inconstitutionnel l'article prévoyant l'obligation alimentaire entre conjoints au Code civil qui ne concernait jusqu'ici que les conjoints mariés. Il s'agit d'une décision importante au plan juridique qui aura des répercussions importantes sur la façon dont le droit réglemente les relations conjugales.

La Cour d'appel a donné raison à l'appelante concernant l'obligation alimentaire et a rejeté ses prétentions concernant le partage du patrimoine familial. Elle a déclaré inconstitutionnelle l'exclusion des conjoints de fait de la possibilité de demander une pension alimentaire en cas de séparation. De plus, elle a suspendu cette déclaration d'inconstitutionnalité pour un an de façon à permettre au législateur de choisir la façon dont il entendait remédier à cette situation.

Dans la mesure où l'ensemble des législations des provinces prévoient la possibilité pour les ex-conjoints de fait de réclamer une pension en cas de séparation, et compte tenu de l'évolution de la société quant aux formes d'unions conjugales possibles, la décision de la Cour d'appel n'est pas surprenante. Ce qui l'est davantage est le fait que plusieurs commentateurs parlent de «surprise», de «paternalisme», voire de «bombe juridique».

Les arguments selon lesquels l'État entend marier tous les conjoints contre leur gré, infantiliser les couples et victimiser les femmes nous semblent alarmistes dans les circonstances. Il ne s'agit manifestement pas d'un mariage obligatoire pour tous, mais uniquement de reconnaître les dépendances qui peuvent se créer dans le cadre de certaines unions conjugales. Certaines femmes pourront s'en prévaloir et des hommes aussi. Mais comme dans le droit actuel, le droit à la pension est toujours évalué au cas par cas en fonction de différents critères législatifs comme la durée de l'union, la fonction assumée par la partie demandant la pension, la présence d'enfants, etc.

Le débat sur le statut des conjoints de fait au Québec a débuté avant même les grandes réformes du droit de la famille des années 80. À cette époque, la situation des conjoints de fait pouvait être considérée comme étant marginale et non prioritaire. Mais aujourd'hui, dans une province où plus du tiers des couples vivent en union de fait et où les deux tiers des enfants sont issus de ces unions, un droit civil qui ignore ces familles au nom de la liberté contractuelle n'était tout simplement plus en phase avec la société.

Que l'on soit d'accord ou non avec les conclusions de la Cour d'appel, force est de reconnaître que la discussion sur le statut des conjoints de fait doit se faire. Un grand nombre de couples s'investissent dans une relation, élèvent des enfants et construisent une vie commune en dehors des liens du mariage. Ces unions sont susceptibles de créer des dépendances et des vulnérabilités comme l'État et les tribunaux le reconnaissent dans le cas du mariage.

Mais ce que cette affaire révèle, c'est la faillite du modèle du tout ou rien en matière familiale. L'État martèle depuis 30 ans le message du choix et de la liberté contractuelle pour ne pas réformer le droit matrimonial. D'un côté, il y a le mariage, avec toutes les protections, le patrimoine familial, les régimes matrimoniaux et une série d'obligations d'ordre public (qui ne conviennent d'ailleurs plus nécessairement aux couples contemporains d'aujourd'hui) et de l'autre, l'union libre. Celle qui a des relents de l'ancien droit et qui sent encore l'atteinte aux bonnes moeurs. En dehors du mariage, l'union de fait rappelle l'idée romaine du concubinage. Cette union envisagée hors du droit, de la légitimité et de la protection de la loi. Le statu quo sur ces questions était tout simplement improbable en 2010.

Une chose est certaine: le Québec doit s'interroger sur la façon d'organiser l'interdépendance, l'intimité et les unions dans la durée, et ce, peu importe la forme que ces unions peuvent prendre. Ce que l'affaire Lola et Éric met en lumière n'est finalement pas tant l'urgence de réformer l'union de fait, mais bien de repenser l'ensemble du droit relatif aux unions d'interdépendance.

http://www.cyberpresse.ca/opinions/2010 ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
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Fleur de Jasmin
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Fleur de Jasmin »

Anya a écrit : Publié le 06 novembre 2010 à 06h00
Jugement Lola: la faillite du tout ou rien

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Dans une province où plus du tiers des couples vivent en union de fait (c'était le cas de Lola et Éric) et où les deux tiers des enfants sont issus de ces unions, un droit civil qui ignore ces familles au nom de la liberté contractuelle n'était tout simplement plus en phase avec la société.

Marie-France Bureau
L'auteure est professeure agrégée à l'Université de Sherbrooke et enseigne le droit familial.

Dans son jugement sur la cause Lola, la Cour d'appel vient de déclarer inconstitutionnel l'article prévoyant l'obligation alimentaire entre conjoints au Code civil qui ne concernait jusqu'ici que les conjoints mariés. Il s'agit d'une décision importante au plan juridique qui aura des répercussions importantes sur la façon dont le droit réglemente les relations conjugales.

La Cour d'appel a donné raison à l'appelante concernant l'obligation alimentaire et a rejeté ses prétentions concernant le partage du patrimoine familial. Elle a déclaré inconstitutionnelle l'exclusion des conjoints de fait de la possibilité de demander une pension alimentaire en cas de séparation. De plus, elle a suspendu cette déclaration d'inconstitutionnalité pour un an de façon à permettre au législateur de choisir la façon dont il entendait remédier à cette situation.

Dans la mesure où l'ensemble des législations des provinces prévoient la possibilité pour les ex-conjoints de fait de réclamer une pension en cas de séparation, et compte tenu de l'évolution de la société quant aux formes d'unions conjugales possibles, la décision de la Cour d'appel n'est pas surprenante. Ce qui l'est davantage est le fait que plusieurs commentateurs parlent de «surprise», de «paternalisme», voire de «bombe juridique».

Les arguments selon lesquels l'État entend marier tous les conjoints contre leur gré, infantiliser les couples et victimiser les femmes nous semblent alarmistes dans les circonstances. Il ne s'agit manifestement pas d'un mariage obligatoire pour tous, mais uniquement de reconnaître les dépendances qui peuvent se créer dans le cadre de certaines unions conjugales. Certaines femmes pourront s'en prévaloir et des hommes aussi. Mais comme dans le droit actuel, le droit à la pension est toujours évalué au cas par cas en fonction de différents critères législatifs comme la durée de l'union, la fonction assumée par la partie demandant la pension, la présence d'enfants, etc.

Le débat sur le statut des conjoints de fait au Québec a débuté avant même les grandes réformes du droit de la famille des années 80. À cette époque, la situation des conjoints de fait pouvait être considérée comme étant marginale et non prioritaire. Mais aujourd'hui, dans une province où plus du tiers des couples vivent en union de fait et où les deux tiers des enfants sont issus de ces unions, un droit civil qui ignore ces familles au nom de la liberté contractuelle n'était tout simplement plus en phase avec la société.

Que l'on soit d'accord ou non avec les conclusions de la Cour d'appel, force est de reconnaître que la discussion sur le statut des conjoints de fait doit se faire. Un grand nombre de couples s'investissent dans une relation, élèvent des enfants et construisent une vie commune en dehors des liens du mariage. Ces unions sont susceptibles de créer des dépendances et des vulnérabilités comme l'État et les tribunaux le reconnaissent dans le cas du mariage.

Mais ce que cette affaire révèle, c'est la faillite du modèle du tout ou rien en matière familiale. L'État martèle depuis 30 ans le message du choix et de la liberté contractuelle pour ne pas réformer le droit matrimonial. D'un côté, il y a le mariage, avec toutes les protections, le patrimoine familial, les régimes matrimoniaux et une série d'obligations d'ordre public (qui ne conviennent d'ailleurs plus nécessairement aux couples contemporains d'aujourd'hui) et de l'autre, l'union libre. Celle qui a des relents de l'ancien droit et qui sent encore l'atteinte aux bonnes moeurs. En dehors du mariage, l'union de fait rappelle l'idée romaine du concubinage. Cette union envisagée hors du droit, de la légitimité et de la protection de la loi. Le statu quo sur ces questions était tout simplement improbable en 2010.

Une chose est certaine: le Québec doit s'interroger sur la façon d'organiser l'interdépendance, l'intimité et les unions dans la durée, et ce, peu importe la forme que ces unions peuvent prendre. Ce que l'affaire Lola et Éric met en lumière n'est finalement pas tant l'urgence de réformer l'union de fait, mais bien de repenser l'ensemble du droit relatif aux unions d'interdépendance.

http://www.cyberpresse.ca/opinions/2010 ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;

Ce débat est fascinant et je ne parle pas que de celui des membres ici, mais partout on ne parle que de ça. Enfin presque ! :gla: :lol:
Un peu plus et je pourrais dire que les féministes tentent aujourd'hui, de prendre en otage la liberté des femmes qui malheureusement, sont encore démunies. Peut être aussi, d'éviter un juste retour de l'ascenseur aux hommes. :gla: C'est à croire que plusieurs ont oubliées, ce pourquoi et pour qui, elles se sont battues par le passé.

Cela dit, j'ai vraiment l'impression de revivre les années 80, mais cette fois-ci, à l'envers. :lol:
À l'envers car, aujourd'hui il semble que ce sont les femmes qui s'opposent le plus, à faire reconnaître la famille dans son statut moderne, qu'est l'union de fait. Il me semble pourtant bien facile de comprendre, que l'absence de protection au sein de l'union de fait, nous ramène carrément au modèle des femmes mariées qui n'avaient à l'époque, aucun droit et qui par surcroît se taisaient, parce que le divorce n'était pour elles qu'un ticket pour la pauvreté.
De plus, je ne vois pas de raisons valables pour que les femmes s'opposent à soutenir financièrement leurs ex-conjoints si elles peuvent. Encore plus, si un réel et honnête besoin se fait sentir. À mon avis, si c'est la moindre des choses que de se soutenir financièrement pendant une union, pourquoi il en serait autrement après une séparation.
Enfin bon, je pense que cette loi avantagera, autant les hommes que les femmes et je trouve ça bien. :)

Vraiment, il ne faut pas penser que tous les hommes ou femmes (selon le cas), se retrouveront du jour au lendemain, dans l'obligation de verser une pension alimentaire à leur ex-conjoint(e).
De même, qu'il ne faut surtout pas oublier que ce n'est qu'une minorité de femmes mariées, qui reçoivent une pension pour elles-mêmes et que le droit à cette pension, peut être révisé en tout temps. :)

Quant au patrimoine familial, la question semble résolue. Mais tout de même, je pense que si la famille d'aujourd’hui (j'entends encore une fois, l'union de fait) a autant de valeur aux yeux de tous que celle d'autrefois, alors pourquoi se pose t-on la question.

Question discrimination...
Personnellement et entre autres, où je vois de la discrimination dans ce dossier. C'est que seul le mariage reconnaît la faiblesse financière que peut engendrer, telle ou telle situation familiale (particulière) pour l'une ou l'autre, des deux parties.
Je crois que c'est vraiment là, le coeur du problème.
De part et d'autre et peu importe les raisons, je comprends qu'on ne veuille pas voir nos faiblesses, encore moins les exposer. :gla: Mais jusqu'alors, certains hommes et certaines femmes avaient par le biais de l'union libre, tout loisir de ne pas avoir à comparer leurs faiblesses de couple, si je peux m'exprimer ainsi, à celles des couples mariés. Ce que je trouve, on ne peut plus discriminatoire. La réalité est souvent toute autre, que le jugement que nous portons.

Pis à par ça, la majorité des couples se disent engagés, l'un envers l'autre. :lol: Alors tout est bien qui fini bien. :lol:
Dernière modification par Fleur de Jasmin le dim. nov. 07, 2010 1:28 am, modifié 1 fois.
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par -k9- »

Malike a écrit : [...]


Y a loi et loi, c'est complexe le droit de la famille, c'est pas comme de dire c'est interdit de faire telle chose ... sous peine de .... Y a plein de nuances et de complexités et si y a des gens qui savent grosso modo qu'est-ce que ca implique un contrat de mariage ou une union de fait c'est pas dit qu'ils n'auront pas des surprises au moment de la séparation. Toi tu sais ce qui se passe avec le fond de pension de ton conjoint de fait en cas de mort par exemple?

Si la conjointe n'est pas indiqué comme bénéficiaire et bien la pension va a la sucession et comme madame est pas marié et bien elle a rien..... ;) ce sont les enfants qui y auront droit a 50 % et le reste ira aux parents (si toujours vivant).

Je connais pas beaucoup de monde qui conaisse cette loi et j'ai travaillé 6 ans dans le domaine.
[img]http://tbn1.google.com/images?q=tbn:74mhawQbRJEPaM:http://assets.madame.lefigaro.fr/images/news/picture/000/000/866/ec01cv/cancer_sein-logo.jpg[/img][color=#FF0000]Pour voir mes bijoux direction le Bazar[/color]
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par -k9- »

Nikki a écrit : [...]


C'est vrai si tu as tout laissé au nom de ton conjoint. Mais normalement, lorsque tu achètes une maison, tu le fais avec ton conjoint.
Si tu ne le fais pas, ben je ne souhaite pas perdre des libertés pour te protéger...

Je serais curieuse d'avoir des témoignages de femmes à la maison conjointes de fait voir si elles ne se protègent pas elles-mêmes?

Ici tout est aux deux nom et meme si c'est juste une TV.... de plus nous avons un contrat notarié....
[img]http://tbn1.google.com/images?q=tbn:74mhawQbRJEPaM:http://assets.madame.lefigaro.fr/images/news/picture/000/000/866/ec01cv/cancer_sein-logo.jpg[/img][color=#FF0000]Pour voir mes bijoux direction le Bazar[/color]
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Placeress »

Intéressant ton texte Anya...... ça rejoint tout à fait ce que j'en pense. :)
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Nikki
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Nikki »

Je vais vous dire franchement, j'ai vraiment pas le goût de discuter plus si c'est pour me faire dire que c'est parce que je ne veux pas voir les faiblesses de mon couple.

Pour ma part, le débat vient de tomber dans le jugement de valeurs, et ça ne me convient plus du tout.

Bonne continuation
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Placeress »

Nikki a écrit : Je vais vous dire franchement, j'ai vraiment pas le goût de discuter plus si c'est pour me faire dire que c'est parce que je ne veux pas voir les faiblesses de mon couple.

Pour ma part, le débat vient de tomber dans le jugement de valeurs, et ça ne me convient plus du tout.

Bonne continuation


Édit car je viens de lire un post que j'avais sauté en lecture qui fait que je comprend ta réaction maintenant... ;)
Dernière modification par Placeress le dim. nov. 07, 2010 10:27 am, modifié 4 fois.
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Beppo
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Beppo »

-k9- a écrit : [...]



Si la conjointe n'est pas indiqué comme bénéficiaire et bien la pension va a la sucession et comme madame est pas marié et bien elle a rien..... ;) ce sont les enfants qui y auront droit a 50 % et le reste ira aux parents (si toujours vivant).

Je connais pas beaucoup de monde qui conaisse cette loi et j'ai travaillé 6 ans dans le domaine.
Personnellement, ma pension (CARRA) ira à ma conjointe de fait papier ou pas. Si elle peut démontrer (à l'aide du rapport d'impôts par exemple) que nous habitions ensemble depuis au moins 3 ans, elle devient bénéficiaire légale de la rente (donc à 50%) tout autant que si elle était mon épouse.



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Beppo »

Fleur de Jasmin a écrit : [...]



Ce débat est fascinant et je ne parle pas que de celui des membres ici, mais partout on ne parle que de ça. Enfin presque ! :gla: :lol:
Un peu plus et je pourrais dire que les féministes tentent aujourd'hui, de prendre en otage la liberté des femmes qui malheureusement, sont encore démunies. Peut être aussi, d'éviter un juste retour de l'ascenseur aux hommes. :gla: C'est à croire que plusieurs ont oubliées, ce pourquoi et pour qui, elles se sont battues par le passé.

Cela dit, j'ai vraiment l'impression de revivre les années 80, mais cette fois-ci, à l'envers. :lol:
À l'envers car, aujourd'hui il semble que ce sont les femmes qui s'opposent le plus, à faire reconnaître la famille dans son statut moderne, qu'est l'union de fait. Il me semble pourtant bien facile de comprendre, que l'absence de protection au sein de l'union de fait, nous ramène carrément au modèle des femmes mariées qui n'avaient à l'époque, aucun droit et qui par surcroît se taisaient, parce que le divorce n'était pour elles qu'un ticket pour la pauvreté.
De plus, je ne vois pas de raisons valables pour que les femmes s'opposent à soutenir financièrement leurs ex-conjoints si elles peuvent. Encore plus, si un réel et honnête besoin se fait sentir. À mon avis, si c'est la moindre des choses que de se soutenir financièrement pendant une union, pourquoi il en serait autrement après une séparation.
Enfin bon, je pense que cette loi avantagera, autant les hommes que les femmes et je trouve ça bien. :)

Vraiment, il ne faut pas penser que tous les hommes ou femmes (selon le cas), se retrouveront du jour au lendemain, dans l'obligation de verser une pension alimentaire à leur ex-conjoint(e).
De même, qu'il ne faut surtout pas oublier que ce n'est qu'une minorité de femmes mariées, qui reçoivent une pension pour elles-mêmes et que le droit à cette pension, peut être révisé en tout temps. :)

Quant au patrimoine familial, la question semble résolue. Mais tout de même, je pense que si la famille d'aujourd’hui (j'entends encore une fois, l'union de fait) a autant de valeur aux yeux de tous que celle d'autrefois, alors pourquoi se pose t-on la question.

Question discrimination...
Personnellement et entre autres, où je vois de la discrimination dans ce dossier. C'est que seul le mariage reconnaît la faiblesse financière que peut engendrer, telle ou telle situation familiale (particulière) pour l'une ou l'autre, des deux parties.
Je crois que c'est vraiment là, le coeur du problème.
De part et d'autre et peu importe les raisons, je comprends qu'on ne veuille pas voir nos faiblesses, encore moins les exposer. :gla: Mais jusqu'alors, certains hommes et certaines femmes avaient par le biais de l'union libre, tout loisir de ne pas avoir à comparer leurs faiblesses de couple, si je peux m'exprimer ainsi, à celles des couples mariés. Ce que je trouve, on ne peut plus discriminatoire. La réalité est souvent toute autre, que le jugement que nous portons.

Pis à par ça, la majorité des couples se disent engagés, l'un envers l'autre. :lol: Alors tout est bien qui fini bien. :lol:
J'ai bien de la difficulté à comprendre ce que j'ai mis en caractères gras. Me semble, à ma compréhension, que ça détonne rare.

Aussi, une question se pose et je n'ai pas la réponse. Combien de couples présentement vivent en union de fait suite à un divorce ole ole? Ce n'est surement pas dans rien qu'ils ont choisi cette option. Et ils sont plus nombreux qu'on ne le pense. Peut-être que ces couples ne se sentent pas si engagés l'un envers l'autre mais engagés d'aplomb avec les ex. T'en penses?

:) :D

**En lien à ce que tu écris, je lisais un texte de Martineau dans le Journal de ce jour. Le texte est très intéressant et fait l'objet d'un autre sujet dans le Dôme.
Dernière modification par Beppo le dim. nov. 07, 2010 10:23 am, modifié 1 fois.



Au plaisir!


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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Placeress »

Fleur de Jasmin a écrit : [...]

De part et d'autre et peu importe les raisons, je comprends qu'on ne veuille pas voir nos faiblesses, encore moins les exposer. :gla: Mais jusqu'alors, certains hommes et certaines femmes avaient par le biais de l'union libre, tout loisir de ne pas avoir à comparer leurs faiblesses de couple, si je peux m'exprimer ainsi, à celles des couples mariés. Ce que je trouve, on ne peut plus discriminatoire. La réalité est souvent toute autre, que le jugement que nous portons.

Pis à par ça, la majorité des couples se disent engagés, l'un envers l'autre. :lol: Alors tout est bien qui fini bien. :lol:

J'avoue ne pas comprendre du tout ce bout là..... il n'est pas non plus de mise de tomber dans l'idéologie maritale et la psycho-pop-analyse..... on parle quand même d'un sujet assez concret et pratiquement mathématique.

Il est tout à fait normal que lorsqu'on parle d'enlever un choix acquis face réagir ceux qui ont fait ce choix. Pousser une réflexion de société en lien avec un nouveau mode de vie, soit, moins de mariage est tout à fait louable selon moi. Mais tomber dans l'idéologisme et la psycho-analyse plutôt rustique, n'apporte vraiment pas grand chose au débat en plus si on le trouve intéressant à la base.
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Fleur de Jasmin
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Fleur de Jasmin »

Beppo a écrit : [...]


J'ai bien de la difficulté à comprendre ce que j'ai mis en caractères gras. Me semble, à ma compréhension, que ça détonne rare.

Aussi, une question se pose et je n'ai pas la réponse. Combien de couples présentement vivent en union de fait suite à un divorce ole ole? Ce n'est surement pas dans rien qu'ils ont choisi cette option. Et ils sont plus nombreux qu'on ne le pense. Peut-être que ces couples ne se sentent pas si engagés l'un envers l'autre mais engagés d'aplomb avec les ex. T'en penses?

:) :D

**En lien à ce que tu écris, je lisais un texte de Martineau dans le Journal de ce jour. Le texte est très intéressant et fait l'objet d'un autre sujet dans le Dôme.
Honnêtement, j'en pense que je m'explique mal les réactions que suscite une portion de mon message. Cependant, même si je ne comprends pas, je vois bien qu'on s'est senti visé par mes propos et j'en suis, on ne peut plus désolée et aussi très chagrinée. :(

Pourtant, il me semble avoir fait bien attention, de ne pas généraliser. :??:
Sincèrement, très loin de moi l'idée de porter un jugement de valeur, voir même un tout autre jugement, sur Nikki, ou sur quiconque d’ailleurs.

Donc, même si je continue de penser que seul le mariage (sans aucun autre bout de papier) reconnaît, (aux yeux de la loi) la faiblesse financière que peut engendrer, telle ou telle situation familiale (particulière) pour l'une ou l'autre des parties. Je voulais simplement dire que peu importe leur situation conjugale, je crois que les couples, doivent tous être traités d'égal à égal et justement puisqu'on y est, sans aucun jugement de valeur.
Cela dit, et par la loi, et par la société…Par tout le monde quoi.
J'exprime peut être bien maladroitement mon opinion sur le sujet, mais je le fais sans aucune arrière pensée.

Beppo, je comprends ton point de vue, mais je crois qu'en acceptant l'égalité aux couples mariés, en terme fiscal (par exemple) pour ne nommer que celui-là, on a laisser le concubinage simple, entre personnes qui souhaitaient vivre ensemble sans règle préétablie, se perdre. Alors, faudra se battre si on veut revenir en arrière.

La liberté de l'individu n'est définitivement plus ce qu'elle était, j'en conviens. Je sais aussi que les besoins essentiels au développement de l'individu, ont changés et changeront encore avec le temps.
Cependant, je pense qu'au même titre que Lola, que rien n'empêchera les opposants d'aller débattent leurs causes, devant les tribunaux. Ce qui sera fait, j'en suis sure, si cette loi devait réellement passer.
De toute façon pour le moment, rien est encore coulé dans le béton. Selon moi, la dite Lola n'a encore rien gagnée. :lol:
La décision du juge est de simplement permettre aux conjoints de fait, de faire une demande de pension. Il restera ensuite au tribunal, d'établir dans quel cas il pourrait accorder une pension à un ex-conjoint et qui plus est, cette personne devra prouver hors de tous doutes (je suppose) si son besoin est réel. Peut être aussi, devoir prouver hors de tous doutes qu'elle a bel et bien contribuée, à l'enrichissement de l'autre.

Je suis peut être naïve, mais il m'est difficile de penser que cela permettra aux malhonnêtes, de se mettre quelque chose de plus sous la dent. :lol:
Le dit Éric peut aussi demander une révision, de la pension alimentaire de la dite Lola. Qui sait, si elle ne perdra pas au change.

Finalement, il n'en reste pas moins que pour suivre la même tendance que les autres provinces, la cour d'appel n'avait à mon avis pas le choix, de conclure ainsi.
Enfin, on verra bien.
Le dit Éric a peut être la possibilité, de faire renverser la vapeur en cour suprême. Chose sure, il en a plus que largement, les moyens. :lol:


J'irai certainement, voir cet autre sujet. ;)
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Fleur de Jasmin
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Fleur de Jasmin »

Placeress a écrit : [...]



J'avoue ne pas comprendre du tout ce bout là..... il n'est pas non plus de mise de tomber dans l'idéologie maritale et la psycho-pop-analyse..... on parle quand même d'un sujet assez concret et pratiquement mathématique.

Il est tout à fait normal que lorsqu'on parle d'enlever un choix acquis face réagir ceux qui ont fait ce choix. Pousser une réflexion de société en lien avec un nouveau mode de vie, soit, moins de mariage est tout à fait louable selon moi. Mais tomber dans l'idéologisme et la psycho-analyse plutôt rustique, n'apporte vraiment pas grand chose au débat en plus si on le trouve intéressant à la base.

Je ne crois pas être tomber dans l'idéologie maritale et la psycho-pop-analyse (plutôt rustique :lol: elle est bonne :lol: )
mais, je crois qu'il est faux de dire que la plupart des conjoints
de fait, ont fait le choix de ne pas être soumis à l'obligation alimentaire.
Ceci dit, je respecte et comprends les réactions de ceux et celles, qui pourraient se voir privés de ce droit acquis, mais c'est assez difficile de faire plus.

Tu sais, même si cela peut sembler rustique, :lol: il n'est pas difficile de voir que le désir d'engagement pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans l'adversité bla bla bla, est encore bien présent et à mon humble avis, tout à fait légitime. ;)

Et surtout, les voeux que je viens de prononcer d'écrire, n'ont rien à voir avec la religion. ;) C'est ce que je constate, sans plus. ;)

À la blague, à moins qu'il fâââille :lol: absolument contracter, afin de prévoir ça aussi ? Qui dirait à son/sa partenaire de vie : Ok, on vit ensemble, mais si par malheur tu tombe malade, ou que par malchance tu fais faillite, ne compte pas sur moi pour t'épauler, te soutenir et encore moins, d'avoir le goût de poursuivre notre relation. :lol:
Cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas et qu'ils ont tort de penser ainsi. Mais en ce qui me concerne, franchement, j'ai beau y penser, mais je n'en vois aucun. :lol:
Dernière modification par Fleur de Jasmin le dim. nov. 07, 2010 11:56 am, modifié 2 fois.
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Miquette »

Fleur de Jasmin, tes écrits me font réfléchir. Puis j'avoues humblement que tu as raison. Sans le mariage comme engagement, les couples non mariés vivent comme tels sans avoir officialisés leurs voeux, et devraient être considérés comme tels vis à vis la loi. Tu as entièrement raison.

J'ai jasée avec un jeune homme et mon mari et je suis restée surprise d'entendre qu'ils sont d'accord avec ça.

Enfin, intéressant ton point de vue :top:
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Placeress »

Fleur de Jasmin a écrit : [...]



Je ne crois pas être tomber dans l'idéologie maritale et la psycho-pop-analyse (plutôt rustique :lol: elle est bonne :lol: )
mais, je crois qu'il est faux de dire que la plupart des conjoints
de fait, ont fait le choix de ne pas être soumis à l'obligation alimentaire.
Ceci dit, je respecte et comprends les réactions de ceux et celles, qui pourraient se voir privés de ce droit acquis, mais c'est assez difficile de faire plus.

Tu sais, même si cela peut sembler rustique, :lol: il n'est pas difficile de voir que le désir d'engagement pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans l'adversité bla bla bla, est encore bien présent et à mon humble avis, tout à fait légitime. ;)

Et surtout, les voeux que je viens de prononcer d'écrire, n'ont rien à voir avec la religion. ;) C'est ce que je constate, sans plus. ;)

À la blague, à moins qu'il fâââille :lol: absolument contracter, afin de prévoir ça aussi ? Qui dirait à son/sa partenaire de vie : Ok, on vit ensemble, mais si par malheur tu tombe malade, ou que par malchance tu fais faillite, ne compte pas sur moi pour t'épauler, te soutenir et encore moins, d'avoir le goût de poursuivre notre relation. :lol:
Cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas et qu'ils ont tort de penser ainsi. Mais en ce qui me concerne, franchement, j'ai beau y penser, mais je n'en vois aucun. :lol:

Je pense qu'une partie de ce raisonnement est poussé à l'extrême.... il y a une analyse que je ne partage pas dans ton raisonnement.

On ne parle pas d'engagement pendant la relation, mais lorsqu'il y a rupture.... donc, on ne parle pas de maladie ou de déboires pendant la relation, mais après, lorsqu'elle est terminée.

Le point que tu évoques sur le fait de devoir a un conjoint/conjointe jusqu'à ce que mort s'en suive.... c'est les voeux de mariage, et c'est religieux..... il faut quand même appeler un chat un chat. ;)

La distinction ici, est, un couple qui a eu des enfants, dans lequel un des conjoints a consacré sa vie éducative, professionnelle dans le but d'élever les enfants par décision commune... s'ils ne sont pas mariés, celui qui était à la maison n'a rien de rien..... donc, c'est là le point pour ma part qui se discute et envers lequel il est important de réfléchir comme société.

Le reste de ton argumentaire est sur la base de l'engagement à la vie à la mort.... et si on prend le sens réel du terme, cela voudrait dire, selon les lois actuelles qu'après 2 ans de vie commune, tu dois selon tes dires :

"engagement pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans l'adversité bla bla bla, est encore bien présent et à mon humble avis, tout à fait légitime"

C'est pas un peu poussé tout de même.....

TK, on serait une maudine gang vraiment dans la merde laisse moi te dire.... :lol:
Dernière modification par Placeress le dim. nov. 07, 2010 3:49 pm, modifié 1 fois.
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Beppo »

Fleur de Jasmin a écrit : [...]


Honnêtement, j'en pense que je m'explique mal les réactions que suscite une portion de mon message. Cependant, même si je ne comprends pas, je vois bien qu'on s'est senti visé par mes propos et j'en suis, on ne peut plus désolée et aussi très chagrinée. :(

Pourtant, il me semble avoir fait bien attention, de ne pas généraliser. :??:
Sincèrement, très loin de moi l'idée de porter un jugement de valeur, voir même un tout autre jugement, sur Nikki, ou sur quiconque d’ailleurs.

Donc, même si je continue de penser que seul le mariage (sans aucun autre bout de papier) reconnaît, (aux yeux de la loi) la faiblesse financière que peut engendrer, telle ou telle situation familiale (particulière) pour l'une ou l'autre des parties. Je voulais simplement dire que peu importe leur situation conjugale, je crois que les couples, doivent tous être traités d'égal à égal et justement puisqu'on y est, sans aucun jugement de valeur.
Cela dit, et par la loi, et par la société…Par tout le monde quoi.
J'exprime peut être bien maladroitement mon opinion sur le sujet, mais je le fais sans aucune arrière pensée.

Beppo, je comprends ton point de vue, mais je crois qu'en acceptant l'égalité aux couples mariés, en terme fiscal (par exemple) pour ne nommer que celui-là, on a laisser le concubinage simple, entre personnes qui souhaitaient vivre ensemble sans règle préétablie, se perdre. Alors, faudra se battre si on veut revenir en arrière.

La liberté de l'individu n'est définitivement plus ce qu'elle était, j'en conviens. Je sais aussi que les besoins essentiels au développement de l'individu, ont changés et changeront encore avec le temps.
Cependant, je pense qu'au même titre que Lola, que rien n'empêchera les opposants d'aller débattent leurs causes, devant les tribunaux. Ce qui sera fait, j'en suis sure, si cette loi devait réellement passer.
De toute façon pour le moment, rien est encore coulé dans le béton. Selon moi, la dite Lola n'a encore rien gagnée. :lol:
La décision du juge est de simplement permettre aux conjoints de fait, de faire une demande de pension. Il restera ensuite au tribunal, d'établir dans quel cas il pourrait accorder une pension à un ex-conjoint et qui plus est, cette personne devra prouver hors de tous doutes (je suppose) si son besoin est réel. Peut être aussi, devoir prouver hors de tous doutes qu'elle a bel et bien contribuée, à l'enrichissement de l'autre.

Je suis peut être naïve, mais il m'est difficile de penser que cela permettra aux malhonnêtes, de se mettre quelque chose de plus sous la dent. :lol:
Le dit Éric peut aussi demander une révision, de la pension alimentaire de la dite Lola. Qui sait, si elle ne perdra pas au change.

Finalement, il n'en reste pas moins que pour suivre la même tendance que les autres provinces, la cour d'appel n'avait à mon avis pas le choix, de conclure ainsi.
Enfin, on verra bien.
Le dit Éric a peut être la possibilité, de faire renverser la vapeur en cour suprême. Chose sure, il en a plus que largement, les moyens. :lol:


J'irai certainement, voir cet autre sujet. ;)
Je ne me suis pas senti du tout visé par ton propos. Je ne le comprends pas. Gnochon peut être aujourd'hui et je l'ai relu et relu. M'enfin...

Là où j'en suis personnellement c'est sur le fait que nous devons tous passer dans le même trou peu importe le moyen utilisé pour se réaliser. On dit que la société a évolué face « à la vie de couple » mais l'argumentaire pour amener tout le monde sur le même bateau est le même et n'évolue pas. La situation sociale ne suit pas l'évolution si je peux me permettre ou ne le fait que d'un côté. Quand je lis qu'une femme se « sacrifie » ou « met sa carrière de côté » en 2010 pour élever ses enfants, over my dead body! Elle possède tous les rouages pour se réaliser sans y laisser sa carrière. La société lui offre des options facilitantes pour en arriver à ses fins. Ce langage de « victime », de « sacrifier », doit aussi s'ajuster. Si elle décidait d'abandonner sa carrière pour élever ses enfants, elle doit porter sa décision et l'assumer entièrement parce que c'est son choix et son choix seulement et la société ne lui est nullement redevable, ni la loi d'ailleurs.



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Placeress »

Beppo a écrit : [...]


Je ne me suis pas senti du tout visé par ton propos. Je ne le comprends pas. Gnochon peut être aujourd'hui et je l'ai relu et relu. M'enfin...

Là où j'en suis personnellement c'est sur le fait que nous devons tous passer dans le même trou peu importe le moyen utilisé pour se réaliser. On dit que la société a évolué face « à la vie de couple » mais l'argumentaire pour amener tout le monde sur le même bateau est le même et n'évolue pas. La situation sociale ne suit pas l'évolution si je peux me permettre ou ne le fait que d'un côté. Quand je lis qu'une femme se « sacrifie » ou « met sa carrière de côté » en 2010 pour élever ses enfants, over my dead body! Elle possède tous les rouages pour se réaliser sans y laisser sa carrière. La société lui offre des options facilitantes pour en arriver à ses fins. Ce langage de « victime », de « sacrifier », doit aussi s'ajuster. Si elle décidait d'abandonner sa carrière pour élever ses enfants, elle doit porter sa décision et l'assumer entièrement parce que c'est son choix et son choix seulement et la société ne lui est nullement redevable, ni la loi d'ailleurs.

La société non, ne doit rien a cette femme ou a cet homme, mais le conjoint ou la conjointe qui a prit la décision commune avec lui, peut etre bien, selon le cas.
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Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension

Message par Fleur de Jasmin »

Miquette a écrit : Fleur de Jasmin, tes écrits me font réfléchir. Puis j'avoues humblement que tu as raison. Sans le mariage comme engagement, les couples non mariés vivent comme tels sans avoir officialisés leurs voeux, et devraient être considérés comme tels vis à vis la loi. Tu as entièrement raison.

J'ai jasée avec un jeune homme et mon mari et je suis restée surprise d'entendre qu'ils sont d'accord avec ça.

Enfin, intéressant ton point de vue :top:

Merci Miquette, ton commentaire me fait plaisir. :)
ImageUne fois qu'on a donné son opinion; il serait logique qu'on ne l'ait plus. (Albert Brie) Image
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