Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
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- Seigneur de la Causerie
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Je me rappelle l'histoire des facteurs à Postes Canada qui avaient dénoncé le fait que les collègues donnaient leur run à d'autres... qui a subi les pires conséquences? Les dénonciateurs, bien sûr. Ça m'enrage tellement des situations comme celles-là. Au moins, quand les gens parlent, écoutez-les ou sinon, ne venez pas vous plaindre après que le système est pourri.
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Quelle différence entre offrir de l'argent à un candidat en quête d'un poste quelconque ou offrir une maison par exemple à un futur premier ministre?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Imagine si tu offres une enveloppe avec 10,000$ et que la personne te déclare et amène l'argent à la police dans une enveloppe ouverte.Beppo a écrit : Quelle différence entre offrir de l'argent à un candidat en quête d'un poste quelconque ou offrir une maison par exemple à un futur premier ministre?
Ensuite tu veux lui faire du tort parce qu'il t'as déclaré.
Que fais-tu ?
Tu déclares qu'il y avait 25,000$ dans l'enveloppe.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
- lemurcatta
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
hahahaha! trop forte celle-là !jumbo a écrit : [...]
Imagine si tu offres une enveloppe avec 10,000$ et que la personne te déclare et amène l'argent à la police dans une enveloppe ouverte.
Ensuite tu veux lui faire du tort parce qu'il t'as déclaré.
Que fais-tu ?
Tu déclares qu'il y avait 25,000$ dans l'enveloppe.

- lemurcatta
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Tellement que je penses que je vais aller la poster sur facebook !
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
jumbo a écrit : [...]
Imagine si tu offres une enveloppe avec 10,000$ et que la personne te déclare et amène l'argent à la police dans une enveloppe ouverte.
Ensuite tu veux lui faire du tort parce qu'il t'as déclaré.
Que fais-tu ?
Tu déclares qu'il y avait 25,000$ dans l'enveloppe.






Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
jumbo a écrit : [...]
Imagine si tu offres une enveloppe avec 10,000$ et que la personne te déclare et amène l'argent à la police dans une enveloppe ouverte.
Ensuite tu veux lui faire du tort parce qu'il t'as déclaré.
Que fais-tu ?
Tu déclares qu'il y avait 25,000$ dans l'enveloppe.

[i]A thing of beauty is a joy for ever / Its loveliness increases; it will never / Pass into nothingness [b](John Keats)[/b][/i]
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
.......
Dernière modification par Carmelle le sam. nov. 20, 2010 7:51 pm, modifié 2 fois.
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
depuis l'affaire Marc Bellemarre c'est incroyable toutes les dénonciations et les chose qui se disent. Marc Bellemarre a ouvert le bal et si Charest avait accepté la commission d'enquête sur le financement des partis politque et la construction ca aurait peut être moins dégénéré mais j'en suis pas certaine mais faut pas oublier que si il y a commission faut pas en parler en dehors de la commission mais pas certaine que certains auraient rien dit... exemple commission Bastarache ...cela a pas empêché Charest de commenter même si il devait pas le faire...en tout cas tout celà est ridicule de la facon que sa ce passe actuellement mais quand même important de savoir aussi
[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Anya a écrit :
Garnotte






[img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/DSCN1249.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/thbeebeb.jpg[/img][img]http://i215.photobucket.com/albums/cc194/carmelle2/divers037.jpg[/img]
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Carmelle a écrit : [...]
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Corruption
Une pétition en ligne contre le maire Vaillancourt
Agence QMI
Stéphanie Saucier
20/11/2010 18h43
MONTRÉAL - Une cinquantaine de personnes, majoritairement de Laval et de Montréal ont signé la pétition lancée samedi par le Mouvement lavallois, qui demande le retrait du maire de Laval, Gilles Vaillancourt, en attendant que les allégations qui pèsent contre lui soient éclairées.
Devant le refus de Jean Charest d’exiger le retrait de ses fonctions ou la mise en tutelle de la Ville de Laval, le Mouvement lavallois croit que cette pétition pourrait le faire changer d’idée.
Le regroupement croit également qu’à l’instar des maires de Terrebonne et de Mascouche, qui se sont retirés temporairement de leurs fonctions au début de novembre, il est temps que M. Vaillancourt le fasse à son tour.
«On a lancé la pétition parce que le maire n’a pas compris encore et on espère que Charest va changer d’avis sur sa position, lui qui est le seul au Québec à ne pas vouloir de commission d’enquête sur la construction », indique le président et fondateur du regroupement, David Decotis.
Ce dernier est même en pourparlers avec un membre de l’Assemblée nationale avec qui il compte s’associer pour que sa pétition soit mise en ligne au même endroit que celle qui demande la démission du premier ministre.
«Ce n’est pas encore officiel, mais ça devrait être confirmé mardi», ajoute-t-il.
Selon lui, les allégations sont assez graves, d’autant plus que 90 % de la population a indiqué dans un récent sondage qu’elle ne croyait plus le maire.
La pétition, disponible à l’adresse http://lapetition.be/list_signs.php?petid=8763&page=1" onclick="window.open(this.href);return false; peut être signée par tous les résidants du Québec.
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 84331.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une pétition en ligne contre le maire Vaillancourt
Agence QMI
Stéphanie Saucier
20/11/2010 18h43
MONTRÉAL - Une cinquantaine de personnes, majoritairement de Laval et de Montréal ont signé la pétition lancée samedi par le Mouvement lavallois, qui demande le retrait du maire de Laval, Gilles Vaillancourt, en attendant que les allégations qui pèsent contre lui soient éclairées.
Devant le refus de Jean Charest d’exiger le retrait de ses fonctions ou la mise en tutelle de la Ville de Laval, le Mouvement lavallois croit que cette pétition pourrait le faire changer d’idée.
Le regroupement croit également qu’à l’instar des maires de Terrebonne et de Mascouche, qui se sont retirés temporairement de leurs fonctions au début de novembre, il est temps que M. Vaillancourt le fasse à son tour.
«On a lancé la pétition parce que le maire n’a pas compris encore et on espère que Charest va changer d’avis sur sa position, lui qui est le seul au Québec à ne pas vouloir de commission d’enquête sur la construction », indique le président et fondateur du regroupement, David Decotis.
Ce dernier est même en pourparlers avec un membre de l’Assemblée nationale avec qui il compte s’associer pour que sa pétition soit mise en ligne au même endroit que celle qui demande la démission du premier ministre.
«Ce n’est pas encore officiel, mais ça devrait être confirmé mardi», ajoute-t-il.
Selon lui, les allégations sont assez graves, d’autant plus que 90 % de la population a indiqué dans un récent sondage qu’elle ne croyait plus le maire.
La pétition, disponible à l’adresse http://lapetition.be/list_signs.php?petid=8763&page=1" onclick="window.open(this.href);return false; peut être signée par tous les résidants du Québec.
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 84331.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Une pétition Hébergé sur un site belge ... Ça fait sérieux comme pétition 

'' Le bonheur, c'est le temps que dure la surprise d'avoir cessé d'avoir mal'' Réjean Ducharme- du roman L'hiver de force
''L'art sauvera le monde.'' Fiodor Dostoïevski
''L'enfance est un couteau planté dans la gorge'' tiré de Incendies de Wajdi Mouhawad
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- lorraine48
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Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
encore une histoire ou on saura pas la vérité
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Un ancien candidat libéral affirme avoir reçu une enveloppe d’argent
Écrit par Charles Poulin
Lundi, 22 novembre 2010 20:11
Mise à jour le Lundi, 22 novembre 2010 20:40
Le Parti libéral du Québec (PLQ) s’est encore retrouvé au centre de la controverse, lundi soir, lorsqu’un de ses anciens candidats a affirmé à Radio-Canada avoir reçu et accepté une enveloppe pleine d’argent. Rien pour aider la popularité du premier ministre du Québec, Jean Charest. Lundi soir, la pétition visant la démission de M. Charest comptait 226 000 signatures.
David Grégoire a indiqué, en entrevue à la société d’État, avoir reçu et accepté à deux reprises des sommes d’argent en liquide. À chaque occasion, on a fait remarquer au candidat du comté de Masson que «ça pourrait lui être utile». Une des enveloppes aurait contenu 3000$.
«Ça m’a déstabilisé, a laissé tomber M. Grégoire dans son entrevue à Radio-Canada. J’ai pris l’enveloppe.»
M. Grégoire, candidat en 2008, a dit avoir reçu de l’argent du directeur général de la Ville de Mascouche, Luc Tremblay. À l’autre occasion, ce serait un entrepreneur, Luigi Salvatore, qui serait allé à sa rencontre et aurait sorti une liasse d’argent de sa poche.
Il aurait ensuite remis l’argent à son propre organisateur électoral, Alain Gauthier, aujourd’hui coordonnateur à l’organisation du PLQ dans l’ouest du Québec.
M. Gauthier lui aurait alors répondu : «Georges (Boudreau, à l’époque organisateur libéral et l’homme qui a lui-même recruté David Grégoire) a rempli sa promesse.»
Réactions
Évidemment, les réponses à ce reportage ne se sont pas fait attendre.
Le PLQ a qualifié le reportage de «faux et surprenant».
«J'ai occupé les fonctions d'agent officiel de David Grégoire pendant l'élection générale de 2008, rappelle le président de l’association du comté de Masson, Marc Thompson. Je confirme que nous avons respecté minutieusement et à la lettre la loi électorale ainsi que tous les règlements du directeur général des élections. Jusqu'à aujourd'hui, jamais, jamais, le candidat David Grégoire ne m'a mentionné ce qu'il affirme aujourd'hui au journaliste Pierre Duchesne.»
«Toutes les dépenses et toutes les sources de revenus liées à la campagne électorale ont été déclarées, factures et reçus à l'appui. Il y a des limites à prétendre n'importe quoi au nom du sensationnalisme», tranche M. Thompson.
Les autres acteurs ont également nié les informations diffusées lors du reportage.
M. Boudreau, aujourd’hui à la retraite et joint par Radio-Canada en Floride, a nié avoir eu connaissance de l’affaire. Alain Gauthier et Luigi Salvatore ont fait de même.
Questionné quant à savoir pourquoi il parlait de cette affaire aujourd’hui, même s’il s’incriminait par le fait même, David Grégoire a répondu que «se taire est encourager le système d’enveloppes brunes».
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... ppe-argent" onclick="window.open(this.href);return false;
Écrit par Charles Poulin
Lundi, 22 novembre 2010 20:11
Mise à jour le Lundi, 22 novembre 2010 20:40
Le Parti libéral du Québec (PLQ) s’est encore retrouvé au centre de la controverse, lundi soir, lorsqu’un de ses anciens candidats a affirmé à Radio-Canada avoir reçu et accepté une enveloppe pleine d’argent. Rien pour aider la popularité du premier ministre du Québec, Jean Charest. Lundi soir, la pétition visant la démission de M. Charest comptait 226 000 signatures.
David Grégoire a indiqué, en entrevue à la société d’État, avoir reçu et accepté à deux reprises des sommes d’argent en liquide. À chaque occasion, on a fait remarquer au candidat du comté de Masson que «ça pourrait lui être utile». Une des enveloppes aurait contenu 3000$.
«Ça m’a déstabilisé, a laissé tomber M. Grégoire dans son entrevue à Radio-Canada. J’ai pris l’enveloppe.»
M. Grégoire, candidat en 2008, a dit avoir reçu de l’argent du directeur général de la Ville de Mascouche, Luc Tremblay. À l’autre occasion, ce serait un entrepreneur, Luigi Salvatore, qui serait allé à sa rencontre et aurait sorti une liasse d’argent de sa poche.
Il aurait ensuite remis l’argent à son propre organisateur électoral, Alain Gauthier, aujourd’hui coordonnateur à l’organisation du PLQ dans l’ouest du Québec.
M. Gauthier lui aurait alors répondu : «Georges (Boudreau, à l’époque organisateur libéral et l’homme qui a lui-même recruté David Grégoire) a rempli sa promesse.»
Réactions
Évidemment, les réponses à ce reportage ne se sont pas fait attendre.
Le PLQ a qualifié le reportage de «faux et surprenant».
«J'ai occupé les fonctions d'agent officiel de David Grégoire pendant l'élection générale de 2008, rappelle le président de l’association du comté de Masson, Marc Thompson. Je confirme que nous avons respecté minutieusement et à la lettre la loi électorale ainsi que tous les règlements du directeur général des élections. Jusqu'à aujourd'hui, jamais, jamais, le candidat David Grégoire ne m'a mentionné ce qu'il affirme aujourd'hui au journaliste Pierre Duchesne.»
«Toutes les dépenses et toutes les sources de revenus liées à la campagne électorale ont été déclarées, factures et reçus à l'appui. Il y a des limites à prétendre n'importe quoi au nom du sensationnalisme», tranche M. Thompson.
Les autres acteurs ont également nié les informations diffusées lors du reportage.
M. Boudreau, aujourd’hui à la retraite et joint par Radio-Canada en Floride, a nié avoir eu connaissance de l’affaire. Alain Gauthier et Luigi Salvatore ont fait de même.
Questionné quant à savoir pourquoi il parlait de cette affaire aujourd’hui, même s’il s’incriminait par le fait même, David Grégoire a répondu que «se taire est encourager le système d’enveloppes brunes».
http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... ppe-argent" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Gilles Vaillancourt nie avoir offert des enveloppes d'argent
Publié le 06 décembre 2010 à 00h00 | Mis à jour à 00h00
De bons prix pour une connaissance du maire Vaillancourt
André Noël et Francis Vailles
La Presse
Depuis le début des années 2000, la Ville de Laval a vendu deux immenses terres à des prix étonnamment bas à des sociétés de Giuseppe Borsellino, connaissance du maire Gilles Vaillancourt, selon une enquête de La Presse.
Les terres sont situées dans un nouveau lotissement appelé Le Bergerac. Elles sont au coeur du quartier Chomedey, au nord du boulevard Saint-Elzéar, entre les boulevards Curé-Labelle et Daniel-Johnson.
Selon une analyse de La Presse, les deux terres achetées en 2000 et 2004 ont été payées 85 cents le pied carré, en moyenne. En comparaison, M. Borsellino a payé plus du double pour des terres voisines qui appartenaient à des tiers privés, soit 2,05$ le pied carré. Pour la Ville, cet écart signifie un manque à gagner d'environ 2,5 millions de dollars.
Une des deux transactions avec la Ville a été faite sans appel d'offres. L'autre a été conclue après la publication d'un appel d'offres dans le plus petit des journaux locaux, un hebdo qui en était alors à sa dernière parution. L'avis ne précisait pas la superficie (1,2 million de pieds carrés). Les promoteurs n'avaient qu'une semaine pour déposer leur offre, une période jugée anormalement courte par des experts consultés par La Presse.
Les entreprises de M. Borsellino ont aménagé rues, égouts et réseaux d'eau sur les terrains et les ont revendus en petits lots à des entrepreneurs, jusqu'à 24$ le pied carré. Ces derniers y ont construit des maisons de 350 000$ à 560 000$.
David De Cotis, président du principal parti de l'opposition, le Mouvement lavallois, est choqué. «C'est irresponsable, scandaleux, a-t-il dit. C'est le genre de choses qui arrivent trop fréquemment à Laval. Le problème, c'est que le maire et son équipe ne sont pas imputables de leurs décisions.»
Giuseppe Borsellino, président du Groupe Petra, est un important promoteur immobilier. Il figure parmi les patrons d'honneur de la Fondation Marcel-Vaillancourt pour l'enfance lavalloise. Cette organisation caritative de la famille Vaillancourt est codirigée par le frère de Gilles, Benoit Vaillancourt.
De son côté, Gilles Vaillancourt a été l'un des invités du bal de la Fondation communautaire canadienne-italienne du Québec en 1999, dont M. Borsellino est membre fondateur. Ce bal servait à financer la construction d'un centre sportif de Saint-Léonard, où trône aujourd'hui le buste de Giuseppe Borsellino. En 2006, les deux hommes ont partagé la présidence d'honneur du Bal viennois pour la Fondation scolaire de Laval.
Transaction privée avec le DG
Gilles Vaillancourt n'est pas le seul à connaître M. Borsellino. Claude Asselin, directeur général de la Ville au moment des transactions, a rencontré M. Borsellino à plusieurs occasions dans le cadre de son travail.
En 2004, il a personnellement acheté un terrain à bon prix à une des entreprises de M. Borsellino pour y faire construire sa fastueuse demeure. Le terrain n'est pas situé dans le quartier Le Bergerac, mais dans un autre projet de M. Borsellino, en bordure de la rivière des Mille-Îles, à Laval.
Le terrain, aménagé, a été payé 14,32$ le pied carré, beaucoup moins que les terrains voisins acquis à la même époque. En moyenne, ces derniers se sont vendus 19,68$ le pied carré. M. Asselin a donc réalisé une transaction qui lui a fait économiser environ 50 000$. La maison en pierre érigée sur le terrain, qui compte 21 pièces, vient d'être vendue pour 1,4 million de dollars.
?J'ai fait attention quand j'ai acheté mon terrain de le faire en conformité avec l'éthique et les bonnes normes», a-t-il dit lorsque nous l'avons joint chez Dessau, une firme de génie-conseil où il est maintenant cadre.
De leur côté, les évaluateurs et les porte-parole de la Ville de Laval soutiennent que les terres de la Ville ont été vendues à des prix adéquats. Un porte-parole du maire a ajouté que M. Vaillancourt et M. Borsellino n'avaient pas de «relation d'amitié particulière».
Ce n'est pas la première fois que le tandem Laval-Borsellino fait la manchette. En 2005, le ministère de l'Environnement a découvert qu'un marais avait été remblayé sans autorisation dans le domaine Islemère, ce qui a soulevé l'ire du ministre Thomas Mulcair. Le marais était situé sur des terrains de la Ville et d'une société de M. Borsellino, à Sainte-Dorothée. Le promoteur a été obligé de restaurer une partie du marais.
Des transactions de terrains ont aussi suscité la controverse à Montréal. En mai dernier, le vérificateur général, Jacques Bergeron, s'est demandé si la Ville avait vendu à un prix raisonnable un grand terrain à un consortium codirigé par M. Borsellino. «Notre vérification ne nous a pas démontré avec certitude que le montant de mise à prix correspondait à la valeur marchande», a-t-il écrit dans son rapport.
À Laval, l'une des transactions du Bergerac que nous avons analysées a été effectuée en 2004 par la société à numéro 9136-2764 Québec, dirigée par M. Borsellino. Dans ce cas, la société de M. Borsellino a payé la terre à la Ville de Laval 1,20$ le pied carré, contre 2,10$ pour la terre du voisin, propriété de l'entreprise Développement Pangen.
Le représentant de Pangen, Giuseppe Di Battista, se rappelle bien la transaction. Il juge que le prix de 2,10$ «n'a pas été trop, trop formidable». Il ne connaissait pas le prix obtenu par la Ville pour le terrain adjacent lors de notre appel. Lorsque La Presse lui a appris qu'il s'élevait à seulement 1,20$, il s'est mis à rire. «Eh bien!» s'est-il exclamé.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
De bons prix pour une connaissance du maire Vaillancourt
André Noël et Francis Vailles
La Presse
Depuis le début des années 2000, la Ville de Laval a vendu deux immenses terres à des prix étonnamment bas à des sociétés de Giuseppe Borsellino, connaissance du maire Gilles Vaillancourt, selon une enquête de La Presse.
Les terres sont situées dans un nouveau lotissement appelé Le Bergerac. Elles sont au coeur du quartier Chomedey, au nord du boulevard Saint-Elzéar, entre les boulevards Curé-Labelle et Daniel-Johnson.
Selon une analyse de La Presse, les deux terres achetées en 2000 et 2004 ont été payées 85 cents le pied carré, en moyenne. En comparaison, M. Borsellino a payé plus du double pour des terres voisines qui appartenaient à des tiers privés, soit 2,05$ le pied carré. Pour la Ville, cet écart signifie un manque à gagner d'environ 2,5 millions de dollars.
Une des deux transactions avec la Ville a été faite sans appel d'offres. L'autre a été conclue après la publication d'un appel d'offres dans le plus petit des journaux locaux, un hebdo qui en était alors à sa dernière parution. L'avis ne précisait pas la superficie (1,2 million de pieds carrés). Les promoteurs n'avaient qu'une semaine pour déposer leur offre, une période jugée anormalement courte par des experts consultés par La Presse.
Les entreprises de M. Borsellino ont aménagé rues, égouts et réseaux d'eau sur les terrains et les ont revendus en petits lots à des entrepreneurs, jusqu'à 24$ le pied carré. Ces derniers y ont construit des maisons de 350 000$ à 560 000$.
David De Cotis, président du principal parti de l'opposition, le Mouvement lavallois, est choqué. «C'est irresponsable, scandaleux, a-t-il dit. C'est le genre de choses qui arrivent trop fréquemment à Laval. Le problème, c'est que le maire et son équipe ne sont pas imputables de leurs décisions.»
Giuseppe Borsellino, président du Groupe Petra, est un important promoteur immobilier. Il figure parmi les patrons d'honneur de la Fondation Marcel-Vaillancourt pour l'enfance lavalloise. Cette organisation caritative de la famille Vaillancourt est codirigée par le frère de Gilles, Benoit Vaillancourt.
De son côté, Gilles Vaillancourt a été l'un des invités du bal de la Fondation communautaire canadienne-italienne du Québec en 1999, dont M. Borsellino est membre fondateur. Ce bal servait à financer la construction d'un centre sportif de Saint-Léonard, où trône aujourd'hui le buste de Giuseppe Borsellino. En 2006, les deux hommes ont partagé la présidence d'honneur du Bal viennois pour la Fondation scolaire de Laval.
Transaction privée avec le DG
Gilles Vaillancourt n'est pas le seul à connaître M. Borsellino. Claude Asselin, directeur général de la Ville au moment des transactions, a rencontré M. Borsellino à plusieurs occasions dans le cadre de son travail.
En 2004, il a personnellement acheté un terrain à bon prix à une des entreprises de M. Borsellino pour y faire construire sa fastueuse demeure. Le terrain n'est pas situé dans le quartier Le Bergerac, mais dans un autre projet de M. Borsellino, en bordure de la rivière des Mille-Îles, à Laval.
Le terrain, aménagé, a été payé 14,32$ le pied carré, beaucoup moins que les terrains voisins acquis à la même époque. En moyenne, ces derniers se sont vendus 19,68$ le pied carré. M. Asselin a donc réalisé une transaction qui lui a fait économiser environ 50 000$. La maison en pierre érigée sur le terrain, qui compte 21 pièces, vient d'être vendue pour 1,4 million de dollars.
?J'ai fait attention quand j'ai acheté mon terrain de le faire en conformité avec l'éthique et les bonnes normes», a-t-il dit lorsque nous l'avons joint chez Dessau, une firme de génie-conseil où il est maintenant cadre.
De leur côté, les évaluateurs et les porte-parole de la Ville de Laval soutiennent que les terres de la Ville ont été vendues à des prix adéquats. Un porte-parole du maire a ajouté que M. Vaillancourt et M. Borsellino n'avaient pas de «relation d'amitié particulière».
Ce n'est pas la première fois que le tandem Laval-Borsellino fait la manchette. En 2005, le ministère de l'Environnement a découvert qu'un marais avait été remblayé sans autorisation dans le domaine Islemère, ce qui a soulevé l'ire du ministre Thomas Mulcair. Le marais était situé sur des terrains de la Ville et d'une société de M. Borsellino, à Sainte-Dorothée. Le promoteur a été obligé de restaurer une partie du marais.
Des transactions de terrains ont aussi suscité la controverse à Montréal. En mai dernier, le vérificateur général, Jacques Bergeron, s'est demandé si la Ville avait vendu à un prix raisonnable un grand terrain à un consortium codirigé par M. Borsellino. «Notre vérification ne nous a pas démontré avec certitude que le montant de mise à prix correspondait à la valeur marchande», a-t-il écrit dans son rapport.
À Laval, l'une des transactions du Bergerac que nous avons analysées a été effectuée en 2004 par la société à numéro 9136-2764 Québec, dirigée par M. Borsellino. Dans ce cas, la société de M. Borsellino a payé la terre à la Ville de Laval 1,20$ le pied carré, contre 2,10$ pour la terre du voisin, propriété de l'entreprise Développement Pangen.
Le représentant de Pangen, Giuseppe Di Battista, se rappelle bien la transaction. Il juge que le prix de 2,10$ «n'a pas été trop, trop formidable». Il ne connaissait pas le prix obtenu par la Ville pour le terrain adjacent lors de notre appel. Lorsque La Presse lui a appris qu'il s'élevait à seulement 1,20$, il s'est mis à rire. «Eh bien!» s'est-il exclamé.
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