Skarhet a écrit : [...]
C'était au 16e siècle... Disons que l'Église était plutôt débauchée à cette époque. Rodrigo Borgia qui fut le Pape Alexandre VI a eu des enfants (Lucrèce et César sont les plus connus). César est devenu le plus jeune cardinal et finalement a défroqué autour de 25 ans pour marier une princesse française. Un peu avant (autour de 1400 quelques) Félix V fut un antipape qui s'est marié et a eu 9 enfants.
La façon d'agir de l'Église à cette époque a entrainé la montée du protestantisme mené entre autres par Martin Luther. C'est quelque peu le Concile de Trente qui a ramené l'Église catholique dans le "droit chemin" redressant l'âge minimal pour la prêtrise à 25 ans, obligeant le port de l'habit ecclésiastique et en interdisant le cumul d'évêchés entre autres. Je résume dans des très grandes lignes.
Merci Skarhet
Tu as le bon mot, c'était la débauche à cette époque voisine de l'ère, des barbares et du sans foi ni loi, des périodes bien sombres. Heureusement, la christianisation de l'empire romain, a beaucoup contribué à son humanisme.
Personnellement, je trouve dommage que l'église catholique, soit appelée à disparaitre, car sa disparition entrainerait aussi celle, des minorités chrétiennes et qui plus est, sans doute au profit d'une autre religion. Non pas que j'en ai contre les autres religions, mais elles rejoignent moins si je peux dire, mes valeurs fondamentales et ma raison d'être.
Cela dit, étant donné que je crois que foi et loi, ne peuvent être dissociées. Je penche donc pour un catholicisme, à la philosophie plus rigoureuse. Comme il se présente aujourd'hui par exemple, à 2 ou 3 choses près.

Une église catholique qui évoluerait au même rythme que les sociétés modernes, nous ramènerait trop rapidement en arrière, aux temps de ces périodes sombres. Enfin, je ne détiens aucune vérité, mais je le pense.
En tous cas, les sociétés modernes ne semblent pas vouloir freiner leur ascension vers la vénération des choses matérielles.
Ce qui malheureusement, sépare sournoisement les gens et par le fait même, coupe les ponts entre l'homme et une certaine spiritualité. Spiritualité qui bien sur, n'est pas nécessairement religieuse.
Bref pour continuer, avec les règles disciplinaires de l'église. Le célibat des prêtres, en est une et le mariage tel qu'il est, en est une autre. Leur cérémonial, n'est pas une loi de dieu non plus, mais bel et bien de l'église.
Avant, le père donnait son approbation et vlan, les tourtereaux étaient unis pour la vie et partaient, consommer leur union.

Ce qui fait que l'union libre date, depuis la nuit des temps.
Sérieusement, dans la bible le mariage est pour tous, croyants et incroyants. Le couple fait part de son désir de vivre leur union et selon, les normes de la société et de celles de la bible. Ce, devant famille et autres fidèles croyants, mais il n'est pas question de prêtre. Bref, dans la bible tous les croyants (femmes y compris), sont des hommes de dieu.
Ça veut quasiment dire que selon la bible, un prêtre peut se marier devant qui il veut et consommer son union, sans que la terre entière le sache.

Tout comme quiconque, devant n'importe quel croyant.
J'ai connu un vieux prêtre qui refusait la communion aux personnes non mariées, il a su ma façon de penser.

De même que celui qui à l'époque, avait refusé de baptiser ma fille, parce que je n'étais pas marié.
Insultée j'en ai choisie un autre,

mais celui-là n'a même pas eu la chance, de seulement
penser, refuser.
