gros tremblement de terre au japon de8.9

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GI.Joe
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Re: gros tremblement de terre au japon de8.9

Message par GI.Joe »

tuberale a écrit : Cela devient plus qu'alarmant pour le peuple japonais et la planète en général

http://www.greenpeace.org/canada/fr/Blo ... blog/34201" onclick="window.open(this.href);return false;


d'ailleurs il y a une pétition pour demander la fermeture de Gentilly ici au Qc.....si cela vs tente :

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-vo ... index.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Non seulement que ça me tente mais tu me prends de vitesse, je m'en venais mettre le lien :)
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tuberale
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Re: gros tremblement de terre au japon de8.9

Message par tuberale »

GI.Joe a écrit : [...]


Non seulement que ça me tente mais tu me prends de vitesse, je m'en venais mettre le lien :)



;)
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tuberale
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Re: gros tremblement de terre au japon de8.9

Message par tuberale »

Greenpeace ferme les portes d’Hydro-Québec pour la fermeture de Gentilly-2



Actualité - 13 avril, 2011
À 6h45 ce matin, des activistes de Greenpeace ont fermé le siège social d’Hydro-Québec sur le boulevard René-Lévesque, à Montréal. Par cette action, Greenpeace demande à Hydro-Québec de fermer sa seule centrale nucléaire, Gentilly-2, plutôt que d’entamer sa reconstruction aux coûts de deux milliards de dollars.



Signez la pétition de l'Assemblée nationale : http://bit.ly/dZhmRm" onclick="window.open(this.href);return false;

Cette action de Greenpeace a lieu alors que demain, à Bécancour, Hydro-Québec sollicitera le renouvellement du permis d’opération pour la centrale Gentilly-2 auprès de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). Devant les bureaux de la société d’État, les activistes ont installé une douzaine de barils jaunes radioactifs et deux immenses bannières ont été accrochées sur lesquelles ont pouvait lire : « Hydro-Québec : Fermez Gentilly-2 ! » et « M. Charest : Misez sur les énergies propres ! ».

« Greenpeace ferme les portes du siège social d’Hydro-Québec parce que c’est ce que doit faire la société d’État avec Gentilly-2. Les Québécois ne devraient pas être forcés de vivre avec les risques du nucléaire alors que les solutions existent », a affirmé Éric Darier, directeur de Greenpeace au Québec. « Le Québec a besoin d’énergies propres, pas du nucléaire. C’est au président d’Hydro-Québec, M. Thierry Vandal, de recommander une seule option au premier ministre Jean Charest : sortir le Québec du nucléaire. »

L’accident nucléaire en cours à Fukushima au Japon nous rappelle les dangers entourant l’utilisation de l’énergie nucléaire 25 ans après le désastre de Tchernobyl en Ukraine. Greenpeace questionne l’intérêt pour la société québécoise de dépenser deux milliards de dollars pour la réfection de la centrale alors que le Québec prévoit un surplus d’énergie. Le Québec n’a pas besoin de Gentilly-2.

« Il est facile d’éliminer les risques d’accidents nucléaires comme ceux de Fukushima au Québec : il suffit de fermer Gentilly-2 et de remplacer la centrale par des énergies propres et durables », a ajouté Shawn-Patrick Stensil, responsable de la campagne nucléaire pour Greenpeace, en visite à Tchernobyl la semaine dernière. « L'industrie nucléaire canadienne elle-même croit qu'un accident nucléaire est une possibilité réelle au pays et nous devrions planifier dès maintenant la fermeture de Gentilly-2. »

Demain, Greenpeace demandera que la CCSN force Hydro-Québec à préparer la fermeture permanente de la centrale. Shawn-Patrick Stensil, expert de la question nucléaire de Greenpeace, fera part de ses recommandations aux commissaires. Le mois dernier, M. Stensil a demandé au comité cojoint examinant la construction du nouveau réacteur de Darlington, en Ontario, de rejeter le projet compte tenu des risques qu’il représente pour l’environnment et pour la populaiton québécoise en cas d’accident nucléaire.

Rappelons que Gentilly-2 arrive à la fin de sa vie et doit être fermée d’ici 2013. Alors que la réfection de la centrale est estimée à deux milliards de dollars, Greenpeace constate que la société d’État n’a jamais fourni de preuves quant à la rentabilité de la réfection de Gentilly-2 en comparaison aux alternatives sécuritaires.

« Gentilly-2 n’est ni sécuritaire, ni rentable et sa fin de vie est une occasion unique pour le Québec de faire un choix de société orienté vers l’avenir, vers les énergies vertes », conclut Éric Darier. « En sortant du nucléaire, le Québec pourrait allouer les milliards de dollars prévus pour la réfection de Gentilly-2 au développement des énergies renouvelables et aux économies d’énergie qui créeraient plus d’emplois tout en évitant les risques du nucléaire. Il faut qu’Hydro-Québec le dise haut et fort au premier ministre Jean Charest ».

Greenpeace invite la population de signer la pétition sur le site de l’Assemblée nationale qui exige la fermeture de Gentilly-2 à l’adresse : http://bit.ly/dZhmRm" onclick="window.open(this.href);return false;



http://www.greenpeace.org/canada/fr/act ... -gentilly/" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Re: gros tremblement de terre au japon de8.9

Message par Anya »

Publié le 24 avril 2011 à 12h39 | Mis à jour à 12h39
«Adieu le nucléaire», clament des Japonais

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Agence France-Presse
Tokyo

Quelques milliers de personnes ont manifesté dimanche dans le centre de Tokyo pour réclamer la sortie du nucléaire et le développement des énergies renouvelables après l'accident de la centrale de Fukushima consécutif au séisme et au tsunami du 11 mars.

Brandissant des pancartes «Bye Bye Genpatsu» (Adieu le nucléaire), les manifestants, dont beaucoup de jeunes et de familles, ont défilé sous un grand soleil et dans le calme à partir du parc de Yoyogi.

«Nous sommes inquiets. Avant Fukushima, je ne pensais pas à tout cela, mais maintenant il faut bouger, il faut le faire pour nos enfants», explique Hiroshi Iino, 43 ans, venu participer à cette manifestation pour «un changement d'énergie» avec sa femme et ses deux garçons de 5 et 9 ans.

Yoko Onuma, 48 ans, institutrice, est descendue pour la deuxième fois dans la rue depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi (N°1) où d'importantes fuites radioactives ont entraîné l'évacuation de quelque 80 000 personnes dans un rayon de 20 km.

«Avant, je n'avais pas conscience des dangers du nucléaire», explique-t-elle. «Mais aujourd'hui, il faut mobiliser beaucoup de monde, comme cela a été fait dans d'autres pays, en Allemagne par exemple».

Pour Junichi Sato, directeur exécutif de Greenpeace Japon, l'un des organisateurs de la manifestation, la mobilisation relativement faible contre le nucléaire à ce jour au Japon s'explique d'abord par le drame qui a frappé le pays où le bilan des morts et disparus s'élève à près de 28 000.

«Jusqu'ici, la priorité a été de se concentrer sur les victimes», explique-t-il. «A l'étranger, la problématique était différente, ils se sont emparés directement de la question énergétique», ajoute-t-il, persuadé que le débat va désormais «monter en puissance» dans l'archipel.

Une autre manifestation antinucléaire organisée sous le slogan «Anti-Tepco», du nom de l'opérateur de la centrale Fukushima Daiichi, organisée au même moment à partir du parc de Shiba, à quelques kilomètres de là, a également rassemblé quelques milliers de personnes.

La question d'une éventuelle sortie du nucléaire n'est pas aujourd'hui ouvertement débattue sur la scène politique japonaise.

«Nous ne pouvons nous passer de l'énergie nucléaire, mais nous devons réfléchir aux plans et au calendrier de construction de nos centrales», a estimé vendredi le numéro deux du parti de centre-gauche au pouvoir, Katsuya Okada.

L'énergie nucléaire représentait, avant le tsunami du 11 mars qui a entraîné l'arrêt d'une douzaine de réacteurs, près de 30% de l'électricité consommée au Japon.

Située à 250 km au nord-est de Tokyo, la centrale Fukushima Daiichi a été endommagée par un tsunami de 14 mètres de haut qui a provoqué une panne de ses systèmes de refroidissement, entraînant des explosions et des fuites radioactives.

L'opérateur Tepco estime pouvoir stabiliser la situation d'ici six à neuf mois.

http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
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Thewinneris
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Re: gros tremblement de terre au japon de8.9

Message par Thewinneris »

Bravo au japonnais pour ce soulèvement!
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Anya
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Re: gros tremblement de terre au japon de8.9

Message par Anya »

Du cannabis pour nettoyer les sols radioactifs au Japon
Nouvelles générales - Science
Écrit par Louis M. Gagné
Mardi, 03 mai 2011 13:17

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Utiliser du cannabis pour décontaminer les sols souillés par l’accident nucléaire de la centrale japonaise de Fukushima ? L’idée, qui circule depuis quelques semaines dans la blogosphère chez les adeptes de la culture de la marijuana, peut paraître farfelue, mais elle a pourtant fait ses preuves à Tchernobyl.

Des spécialistes en décontamination avaient en effet testé l’efficacité du cannabis, et aussi du tournesol, pour nettoyer dans les années 1990 les terres contaminées aux éléments radioactifs (ou radionucléides) près de la centrale ukrainienne à la suite de l’explosion du réacteur nucléaire, survenue en 1986.

L’idée était de planter des espèces végétales qui ont une forte capacité de bioaccumulation – dites hyperaccumulatrices – pour que leurs racines absorbent les contaminants pour les stocker en leurs parties aériennes, lesquelles seraient ensuite récoltées puis incinérées.

Si l’utilisation du cannabis peut faire sourire, le procédé, lui, est tout ce qu’il y a de plus sérieux. De quoi s’agit-il exactement ? De la phytoremédiation, une technique de décontamination des sols méconnue ici, mais qui gagne en popularité.

Slavik Dushenov, un spécialiste en biologie végétale et écologie de sols et l’un des premiers scientifiques à s’être intéressés à la phytoremédiation, avait participé à l’époque aux travaux menés par le gouvernement ukrainien pour décontaminer les sols en périphérie de Tchernobyl.

Et le cannabis s’était montré capable d’extraire du sol les radionucléides présents à Tchernobyl – les mêmes qu’à Fukushima –, soit le césium 137, le strontium 90 et l’uranium.

« Nous avons démontré à Tchernobyl que la phytoremédiation par le chanvre est une technique possible pour enlever des radionucléides contenus dans les sols lorsqu’on est en présence d’une large surface faiblement contaminée », explique dans un entretien avec Rue Frontenac M. Dushenkov, aujourd’hui directeur associé au Biotech Center de l’École des sciences biologiques et environnementales de l’Université Rutgers, dans le New Jersey.

À son avis, la phytoremédiation pourrait être utile pour décontaminer les terres japonaises puisqu’elle est une technique avérée en gestion environnementale. « Cela pourrait être fait avec du cannabis ou tout autre plante hyperaccumulatrice, du moment qu’elle est adaptée aux caractéristiques du sol et au climat de cette région », dit Slavik Dushenov.

Hydrocarbures, solvants, métaux lourds

L’idée d’utiliser la phytoremédiation a d’ailleurs été avancée il y a quelques semaines par le Commissariat à l’énergie atomique, un organisme public français qui apporte présentement son expertise en nucléaire aux autorités japonaises, selon le quotidien français Midi libre.

« Cette technique est relativement récente au Québec, mais elle peut être très efficace pour nettoyer les sols contaminés aux hydrocarbures, aux solvants, aux pesticides et aux métaux lourds comme les radionucléides », explique Michel Labrecque, chercheur à l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal et chef de division en recherche et développement scientifique au Jardin botanique de Montréal.

Difficile de dire pour l’instant si le cannabis – ou plus précisément le chanvre industriel, donc exempt du fameux THC qui procure l’effet psychotrope – serait approprié pour le Japon.

Mais il possède assurément les caractéristiques d’une plante hyperaccumulatrice. « Il est caractérisé par une croissance rapide et une grande biomasse, et ce, même en milieu contaminé. Il a la capacité de séquestrer les métaux lourds par ses racines pour ensuite les pomper vers sa tige, ses feuilles et ses fleurs », explique Philippe Giasson, professeur associé en sciences de la Terre et de l’atmosphère à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

« Certaines espèces ont la capacité d’absorber jusqu’à 3 % de leur poids sec », précise le chercheur, qui dirige Enutech, une firme spécialisée dans la décontamination des sols.

Processus long mais peu coûteux

D’autres espèces végétales ont déjà fait leurs preuves avec les métaux lourds. C’est notamment le cas des plantes appartenant à la famille des composées (tournesol, chicorée), des brassicacées (colza, chou), des graminées (bambou, maïs), de même que certains arbres et arbustes, entre autres certaines espèces de peupliers et de saules.

Si l’avantage de la phytoremédiation réside dans le processus naturel de la chose, l’absence de perturbation des sols et son faible coût, elle comporte certains désavantages. Le processus peut être très long. « La phytoremédiation n’est peut-être pas appropriée si on veut nettoyer un sol rapidement. Pour les sols très contaminés, ça peut prendre jusqu’à 50 ans », indique Michel Labrecque.

Il faut aussi éviter que les animaux consomment les végétaux et il faut bien entendu s’en débarrasser puisque les plants se retrouvent à leur tour contaminés. « Les plantes peuvent être incinérées à basse température (environ 500 °C) afin que seule la matière organique et non les contaminants brûle. Ils se trouvent alors concentrés dans les cendres. C’est une matière dangereuse à gérer, mais c’est mieux que d’avoir à gérer des tonnes de terre contaminée », explique Philippe Giasson.

En raison des limites de la phytoremédiation, les plantes sont souvent utilisées parallèlement avec différentes technologies pour nettoyer les sites contaminés, telle l’excavation. Reste à savoir maintenant quelle technique sera privilégiée par les autorités japonaises.

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