Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Je viens de faire des recherches, et la zone 0-150 ans n'existe pas. Le maximum est 0-100 ans.
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
on a fait de la télépathielucide a écrit : Voici un lien sur la cartographie des inondations données par la MRC
http://www.mrchr.qc.ca/plaineinondable.php" onclick="window.open(this.href);return false;
0-150 ans cela n'existe pas ...
tu as 0-20 ans qui sont nommées zones inondables, la seule zone inscrite sur les actes notariés
et 0 -100 ans.
D'ailleurs je connais une personne qui s'est construite l'an passé et qui avait fait la recherche avant de batir et on lui avait dit qu'elle n'était pas dans une zone inondable.... et qui a de l'eau 3 pieds dans son sous sol.
Merci pour avoir mis le lien que je n'ai pas mis. Va falloir refaire les cartes avec les données du 150 ans désormais avec les nouvelles données.
Pour les changements climatiques, les vieux que je connais et qui ont passé leur vie près du fleuve disent que le niveau du Fleuve St-Laurent était bien plus haut il y a 50-75 ans.
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Ce serait le fun de voir sur cette carte l'étendue présente des inondations, question de voir le pourcentage qui se situe hors des zones inondables connues.
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
tuberale a écrit : Ce serait le fun de voir sur cette carte l'étendue présente des inondations, question de voir le pourcentage qui se situe hors des zones inondables connues.
Mais même si c'est 0-100 ans, qui est fautif? Les constructeurs ? La municipalité qui fait de l'argent via les permis de construction et les taxes foncières annuelles?En tout cas, c'est certainement pas le propriétaire, celui qui a tout perdu... C'est là que je trouve cela injuste. La ville a engrossé ses poches, le constructeur aussi. Mais personne n'est responsable. Encore une fois.
Puis vous pauvres propriétaires dans les zones 0-50 ans ou 0-100 ans, payez ! (car le notaire n'était pas tenu d'en parler selon mes lectures ici)
150 000$ c'est rien comme dédommagement si t'as tous les meubles de ton sous sol finis + une hypothèque à payer, et que ta maison a une valeur négative car le prix de la ''décontamination'' ne compense pas le prix de l'emprunt (hypothèque et nouveaux meubles).
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
28 Mai 2011
08:17 am, Richard Martineau
Les pieds dans l'eau
Les mauvaises langues disent que les Conservateurs n’ont pas démontré assez de compassion pour les sinistrés du Haut-Richelieu.
Faux !
NUT ISLAND
La preuve : ça a pris seulement un mois pour que le ministre MacKay se pointe dans la région. Alors qu’il y a 249 kilomètres entre Ottawa et Saint-Paul-de-l’île-aux-Noix !
Si ce n’est pas une preuve que Stephen Harper a les régions à coeur, je me demande ce que c’est.
Les inondés se sont-ils pointés au Parlement pour aider les députés conservateurs qui ont perdu leurs élections à faire leurs boîtes et à nettoyer leur bureau ?
Non.
Alors, si j’étais eux, je me garderais une petite gêne avant de donner une leçon de compassion à quiconque…
D’AUTRES PRIORITÉS
Deuxièmement : c’est bien beau, les inondations, mais les Conservateurs n’ont pas que ça à faire.
Après tout, ils sont majoritaires ! Ils doivent établir la liste de tous les programmes qu’ils souhaitent couper d’ici les prochaines élections fédérales.
Ça ne paraît pas, mais c’est de la job, ça, monsieur !
Et puis le ministre MacKay a d’autres chats à fouetter. Son gouvernement s’apprête à dépenser neuf milliards de dollars dans l’achat de 65 avions F-35, même si les porte-paroles du Pentagone affirment que le prix demandé pour ces appareils est obscène.
Il devra justifier son choix, rassurer les patrons de Lockheed Martin qui ont peur de perdre cette manne…
C’est pas mal plus important que d’aller aider des riverains qui ont de l’eau dans la cave !
SUPER PETER
Vous avez vu Peter MacKay à l’œuvre, mercredi ?
Le ministre de la Défense nationale n’a pas attendu ni une ni deux. Il venait à peine de débarquer à Saint-Jean-sur-le-Richelieu que déjà, hop, il se faisait prendre en photo avec une salopette imperméable !
Parlez-moi d’un politicien efficace !
Non seulement ça, mais le ministre MacKay a discuté avec les maires de la région pendant… huit minutes ! Huit LONGUES minutes, alors que son armée venait tout juste de larguer 240 bombes sur la Libye !
Patauger dans l’eau alors avec des paysans québécois qui n’ont pas voté pour son parti alors que le Canada lutte pour la démocratie et la liberté à l’autre bout du monde, ça s’appelle « avoir la main sur le cœur » et « être proche du p’tit monde », ça, monsieur !
COMPÉTITION AU PRIVÉ
Les gens s’énervent parce que le ministre Vic Toews a osé écrire que l’armée ne peut aider les sinistrés à nettoyer leurs terrains car « ça ferait de la compétition déloyale à l’entreprise privée ».
C’est quoi, le problème ? Monsieur Toews a raison !
Si j’étais lui, j’irais même plus loin. Je fermerais les hôpitaux publics car ils font compétition aux cliniques privées, je remplacerais l’armée par la firme de sécurité Blackwater et je remplacerais le Parlement par un bureau d’experts comptables !
Car entre vous et moi, qu’est-ce que les politiciens font qu’une bonne firme privée ne pourrait pas faire ?
YOUPPI À LA DÉFENSE
On pourrait aussi en profiter pour remplacer Peter MacKay par une mascotte.
Ça ferait des plus belles photos, et les enfants seraient contents de se promener en canot à ses côtés.
Et puis, tant qu’à avoir un clown…
AVERTISSEMENT AUX PERSONNES QUI N'ONT MALHEUREUSEMENT PAS LE SENS DE L'HUMOUR: ce texte est à prendre au DEUXIÈME degré, il est IRONIQUE!
http://martineau.blogue.canoe.ca/2011/0 ... dans_l_eau" onclick="window.open(this.href);return false;
08:17 am, Richard Martineau
Les pieds dans l'eau
Les mauvaises langues disent que les Conservateurs n’ont pas démontré assez de compassion pour les sinistrés du Haut-Richelieu.
Faux !
NUT ISLAND
La preuve : ça a pris seulement un mois pour que le ministre MacKay se pointe dans la région. Alors qu’il y a 249 kilomètres entre Ottawa et Saint-Paul-de-l’île-aux-Noix !
Si ce n’est pas une preuve que Stephen Harper a les régions à coeur, je me demande ce que c’est.
Les inondés se sont-ils pointés au Parlement pour aider les députés conservateurs qui ont perdu leurs élections à faire leurs boîtes et à nettoyer leur bureau ?
Non.
Alors, si j’étais eux, je me garderais une petite gêne avant de donner une leçon de compassion à quiconque…
D’AUTRES PRIORITÉS
Deuxièmement : c’est bien beau, les inondations, mais les Conservateurs n’ont pas que ça à faire.
Après tout, ils sont majoritaires ! Ils doivent établir la liste de tous les programmes qu’ils souhaitent couper d’ici les prochaines élections fédérales.
Ça ne paraît pas, mais c’est de la job, ça, monsieur !
Et puis le ministre MacKay a d’autres chats à fouetter. Son gouvernement s’apprête à dépenser neuf milliards de dollars dans l’achat de 65 avions F-35, même si les porte-paroles du Pentagone affirment que le prix demandé pour ces appareils est obscène.
Il devra justifier son choix, rassurer les patrons de Lockheed Martin qui ont peur de perdre cette manne…
C’est pas mal plus important que d’aller aider des riverains qui ont de l’eau dans la cave !
SUPER PETER
Vous avez vu Peter MacKay à l’œuvre, mercredi ?
Le ministre de la Défense nationale n’a pas attendu ni une ni deux. Il venait à peine de débarquer à Saint-Jean-sur-le-Richelieu que déjà, hop, il se faisait prendre en photo avec une salopette imperméable !
Parlez-moi d’un politicien efficace !
Non seulement ça, mais le ministre MacKay a discuté avec les maires de la région pendant… huit minutes ! Huit LONGUES minutes, alors que son armée venait tout juste de larguer 240 bombes sur la Libye !
Patauger dans l’eau alors avec des paysans québécois qui n’ont pas voté pour son parti alors que le Canada lutte pour la démocratie et la liberté à l’autre bout du monde, ça s’appelle « avoir la main sur le cœur » et « être proche du p’tit monde », ça, monsieur !
COMPÉTITION AU PRIVÉ
Les gens s’énervent parce que le ministre Vic Toews a osé écrire que l’armée ne peut aider les sinistrés à nettoyer leurs terrains car « ça ferait de la compétition déloyale à l’entreprise privée ».
C’est quoi, le problème ? Monsieur Toews a raison !
Si j’étais lui, j’irais même plus loin. Je fermerais les hôpitaux publics car ils font compétition aux cliniques privées, je remplacerais l’armée par la firme de sécurité Blackwater et je remplacerais le Parlement par un bureau d’experts comptables !
Car entre vous et moi, qu’est-ce que les politiciens font qu’une bonne firme privée ne pourrait pas faire ?
YOUPPI À LA DÉFENSE
On pourrait aussi en profiter pour remplacer Peter MacKay par une mascotte.
Ça ferait des plus belles photos, et les enfants seraient contents de se promener en canot à ses côtés.
Et puis, tant qu’à avoir un clown…
AVERTISSEMENT AUX PERSONNES QUI N'ONT MALHEUREUSEMENT PAS LE SENS DE L'HUMOUR: ce texte est à prendre au DEUXIÈME degré, il est IRONIQUE!
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Inondations en Montérégie
Deux chiens sauvés des eaux
Julie Marcoux
27/05/2011 14h37
Ketchup et Charlie ont été sauvés in extremis, hier des eaux de la rivière Richelieu par une bonne samaritaine, à Saint-Blaise. «Les deux chiens nageaient de peine et de misère dans le Richelieu lorsque nous les avons aperçus», raconte Nicole Beausoleil.
Non sans difficulté, sa voisine et elle ont réussi à sortir les bêtes de l'eau. «Ils étaient complètement épuisés, indique Mme Beausoleil, les deux chiens se dirigeaient vers Sainte-Anne-de-Sabrevois, ils ont été récupérés à sept kilomètres de leur résidence».
Nicole Beausoleil les a pris sous son aile pendant 24 heures, elle les a nourris et soignés. «Ils ont dû dormir un bon quatre heures d'affilées, tellement ils étaient fatigués», assure Nicole.
Nicole Beausoleil, elle-même inondée, a signalé au service animalier Animaux Montérégie Roussillon (A.M.R.) et à la Ville de Saint-Blaise-sur-Richelieu, qu'elle avait retrouvé les deux bêtes.
De bouche à oreille, les propriétaires des deux chiens se sont manifestés. Ketchup et Charlie sont rentrés à la maison ce matin.
Du côté de A.M.R, on rapporte que depuis le début des inondations, quelques animaux ont été égarés, mais aucun d'entre eux n'a été abandonné.
«On s'attendait à ce qu'il y en ait davantage, mais c'est moins pire que ce que l'on avait appréhendé», souligne Christina Williamson de A.M.R.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 43708.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Deux chiens sauvés des eaux
Julie Marcoux
27/05/2011 14h37
Ketchup et Charlie ont été sauvés in extremis, hier des eaux de la rivière Richelieu par une bonne samaritaine, à Saint-Blaise. «Les deux chiens nageaient de peine et de misère dans le Richelieu lorsque nous les avons aperçus», raconte Nicole Beausoleil.
Non sans difficulté, sa voisine et elle ont réussi à sortir les bêtes de l'eau. «Ils étaient complètement épuisés, indique Mme Beausoleil, les deux chiens se dirigeaient vers Sainte-Anne-de-Sabrevois, ils ont été récupérés à sept kilomètres de leur résidence».
Nicole Beausoleil les a pris sous son aile pendant 24 heures, elle les a nourris et soignés. «Ils ont dû dormir un bon quatre heures d'affilées, tellement ils étaient fatigués», assure Nicole.
Nicole Beausoleil, elle-même inondée, a signalé au service animalier Animaux Montérégie Roussillon (A.M.R.) et à la Ville de Saint-Blaise-sur-Richelieu, qu'elle avait retrouvé les deux bêtes.
De bouche à oreille, les propriétaires des deux chiens se sont manifestés. Ketchup et Charlie sont rentrés à la maison ce matin.
Du côté de A.M.R, on rapporte que depuis le début des inondations, quelques animaux ont été égarés, mais aucun d'entre eux n'a été abandonné.
«On s'attendait à ce qu'il y en ait davantage, mais c'est moins pire que ce que l'on avait appréhendé», souligne Christina Williamson de A.M.R.
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Publié le 28 mai 2011 à 10h17 | Mis à jour à 11h48
Inondations: Québec crée trois équipes spéciales
Marie-Soleil Desautels
La Presse
Québec met sur pied trois équipes d'interventions pour les inondations en Montérégie, a annoncé le premier ministre Jean Charest samedi matin, lors d'un point de presse à Saint-Jean-sur-Richelieu.
La première s'occupera de l'hébergement des sinistrés. Elle sera chargée de trouver des solutions d'hébergement temporaires pendant les travaux de nettoyage et de reconstruction. Ces solutions pour les sinistrés pourraient s'étendre sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, a précisé M. Charest.
Une deuxième équipe s'occupera du nettoyage et de la reconstruction. Celle-ci évaluera chaque maison pour juger des travaux nécessaires à la rénovation, a ajouté le premier ministre. Elle devra également s'assurer de la disponibilité de la main-d'oeuvre et des entreprises pour réaliser les travaux.
Une troisième équipe sera chargée du réaménagement du territoire, en lien avec les préoccupations émises par plusieurs maires. Le premier ministre a affirmé que «personne n'a de réponse» quant à ce qu'il faut vraiment faire, mais qu'il faut dès maintenant y réfléchir.
Ces équipes seront sous la responsabilité du ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, qui accompagnait Jean Charest lors du point de presse. De nombreux ministères et organismes seront impliqués dans ces équipes spéciales.
«Malheureusement, la situation ne s'améliorera pas dans les prochaines heures, a dit M. Charest. Il y aura de la pluie, des orages. C'est une situation exceptionnelle. Il faut travailler coude à coude et s'appuyer les uns les autres pour que tous les citoyens sachent qu'on est là.»
La situation continue en effet de se détériorer. Les précipitations et le vent du sud devraient faire monter les eaux de 10 à 15 cm aujourd'hui. Ce matin seulement, le niveau de l'eau a monté de 5 cm sur le lac Champlain et de 2 cm sur la rivière Richelieu. Des vents du sud pourraient provoquer dès ce soir des rafales de 30 à 50 km/h. On prévoit des vagues de 30 cm à 60 cm sur le lac Champlain. Le niveau de l'eau en Montérégie devrait être à la hausse pour les 72 prochaines heures et pourrait augmenter de 20 à 30 cm d'ici dimanche.
«On demande aux riverains de retirer les débris de l'eau. Ça peut devenir des obus et mettre les gens en danger», a dit Robert Dutil. Dans la mesure du possible, les débris devraient être retirés et non remis à l'eau. Mais les citoyens ne doivent pas prendre de risques pour autant, a insisté M. Charest.
Le premier ministre se rendra à Saint-Blaise-sur-Richelieu et Saint-Paul-de-l'Ile-aux-Noix pour rencontrer des citoyens et constater les dégâts. C'est sa quatrième visite dans la région.
Le comité SOS Richelieu organise une Grande Corvée de nettoyage le 11 et 12 juin.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/do ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Inondations: Québec crée trois équipes spéciales
Marie-Soleil Desautels
La Presse
Québec met sur pied trois équipes d'interventions pour les inondations en Montérégie, a annoncé le premier ministre Jean Charest samedi matin, lors d'un point de presse à Saint-Jean-sur-Richelieu.
La première s'occupera de l'hébergement des sinistrés. Elle sera chargée de trouver des solutions d'hébergement temporaires pendant les travaux de nettoyage et de reconstruction. Ces solutions pour les sinistrés pourraient s'étendre sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, a précisé M. Charest.
Une deuxième équipe s'occupera du nettoyage et de la reconstruction. Celle-ci évaluera chaque maison pour juger des travaux nécessaires à la rénovation, a ajouté le premier ministre. Elle devra également s'assurer de la disponibilité de la main-d'oeuvre et des entreprises pour réaliser les travaux.
Une troisième équipe sera chargée du réaménagement du territoire, en lien avec les préoccupations émises par plusieurs maires. Le premier ministre a affirmé que «personne n'a de réponse» quant à ce qu'il faut vraiment faire, mais qu'il faut dès maintenant y réfléchir.
Ces équipes seront sous la responsabilité du ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, qui accompagnait Jean Charest lors du point de presse. De nombreux ministères et organismes seront impliqués dans ces équipes spéciales.
«Malheureusement, la situation ne s'améliorera pas dans les prochaines heures, a dit M. Charest. Il y aura de la pluie, des orages. C'est une situation exceptionnelle. Il faut travailler coude à coude et s'appuyer les uns les autres pour que tous les citoyens sachent qu'on est là.»
La situation continue en effet de se détériorer. Les précipitations et le vent du sud devraient faire monter les eaux de 10 à 15 cm aujourd'hui. Ce matin seulement, le niveau de l'eau a monté de 5 cm sur le lac Champlain et de 2 cm sur la rivière Richelieu. Des vents du sud pourraient provoquer dès ce soir des rafales de 30 à 50 km/h. On prévoit des vagues de 30 cm à 60 cm sur le lac Champlain. Le niveau de l'eau en Montérégie devrait être à la hausse pour les 72 prochaines heures et pourrait augmenter de 20 à 30 cm d'ici dimanche.
«On demande aux riverains de retirer les débris de l'eau. Ça peut devenir des obus et mettre les gens en danger», a dit Robert Dutil. Dans la mesure du possible, les débris devraient être retirés et non remis à l'eau. Mais les citoyens ne doivent pas prendre de risques pour autant, a insisté M. Charest.
Le premier ministre se rendra à Saint-Blaise-sur-Richelieu et Saint-Paul-de-l'Ile-aux-Noix pour rencontrer des citoyens et constater les dégâts. C'est sa quatrième visite dans la région.
Le comité SOS Richelieu organise une Grande Corvée de nettoyage le 11 et 12 juin.
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-
lorraine48
- Seigneur de la Causerie
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
en tout cas à québec en ce samedi il mouille pis il mouille j espère qu eux n ont pas toute cette eau
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Isabelle Maréchal le matin | Mis en ligne le vendredi 27 mai 2011 | Durée : 25:32
L'ex-juge Andrée Ruffo fait partie des sinistrés de la Montérégie. Elle est en studio ce matin pour lancer un cri du coeur et pour discuter du jugement rendu contre un père de 36 ans reconnu coupable d'abandon d'enfant.
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=102086" onclick="window.open(this.href);return false;
L'ex-juge Andrée Ruffo fait partie des sinistrés de la Montérégie. Elle est en studio ce matin pour lancer un cri du coeur et pour discuter du jugement rendu contre un père de 36 ans reconnu coupable d'abandon d'enfant.
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=102086" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
J'adore la juge Ruffo, 
elle a tellement à coeur le bien-être des enfants. C'est intéressant ce qu'elle dit au sujet de l'affaire Turcotte: les membres du jury sauront faire la part des choses et ils sont des gens assez intelligents pour prendre la bonne décision, malgré les "beaux" discours de l'avocat de la défense. 
elle a tellement à coeur le bien-être des enfants. C'est intéressant ce qu'elle dit au sujet de l'affaire Turcotte: les membres du jury sauront faire la part des choses et ils sont des gens assez intelligents pour prendre la bonne décision, malgré les "beaux" discours de l'avocat de la défense. [color=#0040BF]Toute porte de sortie, est une porte d'entrée pour autre chose.[/color]
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Inondations en Montérégie
7000 bénévoles répondent à l’appel
Agence QMI
28/05/2011 22h34
MONTRÉAL - L’appel lancé aux bénévoles pour la grande corvée de nettoyage dans les zones inondées de la Montérégie, qui aura lieu les 11 et 12 juin, a été entendu. La réponse de la population a dépassé largement les attentes, puisque près de 7000 bénévoles étaient inscrits samedi auprès de l’organisme SOS Richelieu.
L’objectif était de réunir 5000 bénévoles. Le président du comité SOS Richelieu, Michel Fecteau s’est dit très satisfait de la réponse de la population.
« On est très, très heureux, a déclaré M. Fecteau sur les ondes de LCN. Mais on reste terre-à-terre. Ce sont des inscriptions, mais nous sommes à deux semaines de la grande corvée. On espère que les gens qui ont pris le temps de nous appeler et de s’inscrire seront au rendez-vous.»
Si l’eau venait à se retirer plus rapidement, M. Fecteau a indiqué que le grand ménage pourrait commencer plus tôt. « L’enthousiaste est là et on remercie la population. Sur le terrain, nos gens en ont grandement besoin », a-t-il ajouté. Les bénévoles auront notamment pour tâche de ramasser les 500 000 sacs de sable. Ils devront également rassembler les débris aux abords des routes d’accès pour qu’ils puissent être ramassés par l’équipement lourd mis à la disposition des municipalités.
Les municipalités
À l’instar de l’Union de municipalités du Québec (UMQ), la Fédération québécoise des municipalités (FQM) a aussi demandé vendredi à ses membres de venir en aide aux sinistrés lors du grand ménage organisé par SOS Richelieu.
Des cols bleus de plusieurs municipalités du Québec pourraient ainsi donner un coup de main aux sinistrés de la Montérégie.
La Ville de Québec et au moins une demi-douzaine de municipalités comptent envoyer plusieurs de leurs employés sur les lieux des inondations.
Ces employés municipaux vont, en quelque sorte, relever les soldats qui partiront lorsque les opérations de nettoyage s'amorceront.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 23435.html" onclick="window.open(this.href);return false;
7000 bénévoles répondent à l’appel
Agence QMI
28/05/2011 22h34
MONTRÉAL - L’appel lancé aux bénévoles pour la grande corvée de nettoyage dans les zones inondées de la Montérégie, qui aura lieu les 11 et 12 juin, a été entendu. La réponse de la population a dépassé largement les attentes, puisque près de 7000 bénévoles étaient inscrits samedi auprès de l’organisme SOS Richelieu.
L’objectif était de réunir 5000 bénévoles. Le président du comité SOS Richelieu, Michel Fecteau s’est dit très satisfait de la réponse de la population.
« On est très, très heureux, a déclaré M. Fecteau sur les ondes de LCN. Mais on reste terre-à-terre. Ce sont des inscriptions, mais nous sommes à deux semaines de la grande corvée. On espère que les gens qui ont pris le temps de nous appeler et de s’inscrire seront au rendez-vous.»
Si l’eau venait à se retirer plus rapidement, M. Fecteau a indiqué que le grand ménage pourrait commencer plus tôt. « L’enthousiaste est là et on remercie la population. Sur le terrain, nos gens en ont grandement besoin », a-t-il ajouté. Les bénévoles auront notamment pour tâche de ramasser les 500 000 sacs de sable. Ils devront également rassembler les débris aux abords des routes d’accès pour qu’ils puissent être ramassés par l’équipement lourd mis à la disposition des municipalités.
Les municipalités
À l’instar de l’Union de municipalités du Québec (UMQ), la Fédération québécoise des municipalités (FQM) a aussi demandé vendredi à ses membres de venir en aide aux sinistrés lors du grand ménage organisé par SOS Richelieu.
Des cols bleus de plusieurs municipalités du Québec pourraient ainsi donner un coup de main aux sinistrés de la Montérégie.
La Ville de Québec et au moins une demi-douzaine de municipalités comptent envoyer plusieurs de leurs employés sur les lieux des inondations.
Ces employés municipaux vont, en quelque sorte, relever les soldats qui partiront lorsque les opérations de nettoyage s'amorceront.
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Je trouve ça merveilleux.Anya a écrit : Inondations en Montérégie
7000 bénévoles répondent à l’appel
Agence QMI
28/05/2011 22h34
MONTRÉAL - L’appel lancé aux bénévoles pour la grande corvée de nettoyage dans les zones inondées de la Montérégie, qui aura lieu les 11 et 12 juin, a été entendu. La réponse de la population a dépassé largement les attentes, puisque près de 7000 bénévoles étaient inscrits samedi auprès de l’organisme SOS Richelieu.
L’objectif était de réunir 5000 bénévoles. Le président du comité SOS Richelieu, Michel Fecteau s’est dit très satisfait de la réponse de la population.
« On est très, très heureux, a déclaré M. Fecteau sur les ondes de LCN. Mais on reste terre-à-terre. Ce sont des inscriptions, mais nous sommes à deux semaines de la grande corvée. On espère que les gens qui ont pris le temps de nous appeler et de s’inscrire seront au rendez-vous.»
Si l’eau venait à se retirer plus rapidement, M. Fecteau a indiqué que le grand ménage pourrait commencer plus tôt. « L’enthousiaste est là et on remercie la population. Sur le terrain, nos gens en ont grandement besoin », a-t-il ajouté. Les bénévoles auront notamment pour tâche de ramasser les 500 000 sacs de sable. Ils devront également rassembler les débris aux abords des routes d’accès pour qu’ils puissent être ramassés par l’équipement lourd mis à la disposition des municipalités.
Les municipalités
À l’instar de l’Union de municipalités du Québec (UMQ), la Fédération québécoise des municipalités (FQM) a aussi demandé vendredi à ses membres de venir en aide aux sinistrés lors du grand ménage organisé par SOS Richelieu.
Des cols bleus de plusieurs municipalités du Québec pourraient ainsi donner un coup de main aux sinistrés de la Montérégie.
La Ville de Québec et au moins une demi-douzaine de municipalités comptent envoyer plusieurs de leurs employés sur les lieux des inondations.
Ces employés municipaux vont, en quelque sorte, relever les soldats qui partiront lorsque les opérations de nettoyage s'amorceront.
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Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Des inondations aux multiples conséquences en Montérégie
Les inondations en Montérégie ont de nombreux impacts et ils continueront d'en avoir bien après le retrait des eaux. Les sinistrés se demandent aujourd'hui ce qu'il en coûtera pour restaurer leurs maisons. Veulent-ils seulement encore y vivre? Car si certains prennent le tout avec philosophie, d'autres se sentent traumatisés.
Il n'y aura pas que des impacts psychologiques. La région au complet subit les contrecoups des inondations, que ce soit dans le domaine du tourisme, en chute libre, ou encore dans le commerce, qui connaît des difficultés. Les agriculteurs ne sont pas en reste, eux qui ont vu jusqu'à 6000 hectares de bonnes terres complètement inondées.
À long terme se pose la question du réaménagement du territoire. Va-t-on reconstruire de façon identique tout en courant le risque de nouvelles inondations dans le secteur?
Quels sont et quels seront les impacts des inondations en Montérégie? Quelles leçons en tirer? Petit tour d'horizon.
Au plus fort de la crise, l'eau s'est infiltrée dans plus de 3000 maisons et chalets, endommageant des sous-sols et même des rez-de-chaussée. Comme le rappelle le ministère de la Sécurité publique, les tapis, les matelas, les jouets et les meubles rembourrés qui ont été en contact avec des eaux usées doivent être jetés. Mais surtout, il faut se débarrasser de la laine isolante mouillée, car elle peut favoriser la croissance des moisissures.
Ce qui implique d'ouvrir des murs, d'autant plus que les filages électriques doivent être inspectés, voire refaits. De gros travaux et des coûts importants en perspective.
Malheureusement pour les sinistrés, le Bureau d'assurance du Canada indique que les dommages causés par des inondations ne sont pas couverts par les contrats d'assurance typiques.
Le gouvernement du Québec, pour aider les sinistrés à faire face aux coûts importants des rénovations, a d'ailleurs annoncé qu'il rehaussait de 100 000 à 150 000 $ l'indemnisation accordée aux propriétaires de maisons inondées. Des mesures spécifiques sont prévues pour les propriétaires d'entreprises.
La saison de la rénovation débutera donc lorsque les eaux se seront retirées. Le premier ministre Jean Charest a annoncé qu'une équipe spéciale d'intervention sera chargée de veiller à la reconstruction et qu'elle devra entre autres s'assurer de la disponibilité d'ouvriers de la construction.
En attendant, plus de 1000 personnes évacuées doivent vivre chez des parents, des amis, ou à l'hôtel.
Des commerces lourdement affectés
D'autre part, les inondations ont des impacts importants sur les commerces de la région. Si certains en profitent, comme les propriétaires de quincailleries, d'autres vivent des moments difficiles. Les contrecoups des inondations se traduisent par l'absentéisme des employés, la baisse d'achalandage et la perte de revenus et de productivité.
Plusieurs magasins, restaurants, ainsi que des professionnels ont vu leurs activités péricliter dans les dernières semaines, même si la plupart d'entre eux ne sont pas situés en zone inondée.
La propriétaire d'un établissement qui offre des soupers spectacles souligne que son chiffre d'affaires a diminué de 70 %. Ses clients viennent majoritairement de l'extérieur de Saint-Jean.
« Comme tout bon employeur, je paye les employés, les fournisseurs et la nourriture avant de me verser un salaire. Selon moi, ce mois-ci, je ne pourrai pas me verser de salaire », dit-elle.
D'autres secteurs d'activités sont également touchés. « Toutes les transactions immobilières qui avaient lieu dans ce secteur-là, on sait que tout est compromis », soutient Claudine Monette, notaire à Saint-Jean.
Une coalition d'organismes de la région du Haut-Richelieu a d'ailleurs envoyé aux commerçants un questionnaire afin de faire un bilan de leurs pertes. Cette étude sera acheminée aux députés et à différents ministères en vue d'obtenir des programmes d'aide adéquats.
Fanny Poulou-Jobin vient de se lancer en affaires. Elle est copropriétaire d'un petit restaurant au centre-ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, Les Bonnes Soeurs.
Fanny Poulou-Jobin, copropriétaire du restaurant Les Bonnes soeurs
« On ouvrait à ce moment-ci de l'année pour profiter de la belle saison, bâtir notre clientèle et se faire connaître », affirme-t-elle. Mais les inondations dans la région font planer la morosité et la clientèle n'est pas au rendez-vous. « On a une grande terrasse à l'arrière qui n'accueille pratiquement pas de gens parce qu'il pleut tout le temps », avoue Mme Poulou-Jobin.
Heureusement, les deux copropriétaires ne s'étaient pas fixé d'objectif de chiffre d'affaires pour ce début de saison, mais elles souhaitaient un meilleur sort.
« Financièrement, je ne sais pas comment ça va se présenter cette année, mais les deux-trois premiers mois, c'est catastrophique », affirme-t-elle.
L'activité nautique, un poumon économique hors d'état
La navigation est interdite sur la rivière Richelieu jusqu'à nouvel ordre, ce qui est loin d'être idéal pour une municipalité comme Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, qui porte le titre de capitale nautique du Québec.
L'industrie nautique y représente 200 emplois et quelque 30 millions de dollars en retombées économiques annuelles. La région compte à elle seule le quart de toutes les activités de nautisme de plaisance du Québec.
Selon Éric Fournier, directeur général de Tourisme Montérégie, « ça touche directement une trentaine d'entreprises, qui totalisent un chiffre d'affaires entre 5 et 8 millions de dollars à mon avis ».
Pierre Fortin, propriétaire de la Marina Fortin
À la Marina Fortin, les ouvriers ont dû remiser les bateaux. L'eau de la rivière était si élevée que les quais étaient sur le point de céder, au risque d'abîmer les yachts. Ce sinistre risque de faire fuir les plaisanciers pour la saison.
René Mercier possède quant à lui un commerce de vente et de réparation de bateaux ainsi qu'une marina. « La business ne décolle pas. Les affaires ne reprennent pas », avoue-t-il.
Non seulement les clients ne se pointent pas, mais il est également impossible de faire essayer les bateaux aux éventuels acheteurs.
« J'évalue entre 25 000 et 30 000 $ de chiffre d'affaires de perdus par semaine », ajoute M. Mercier.
Aux pertes en revenu de loyer dans les marinas s'ajoute aussi la baisse des ventes d'essence et des ventes de bateaux. Les commerçants, dont certains ne sont pas assurés pour ces dommages, espèrent que les gouvernements leur viendront en aide.
Quel rendement pour les terres inondées?
La crue des eaux, qui a recouvert près de 6000 hectares de terre cultivable, retarde les travaux aux champs et met en péril les semis sur certaines d'entre elles.
Quelque 500 fermes de la Montérégie situées le long de la rivière Richelieu sont touchées. De 20 % à 40 %, des terres agricoles sont submergées.
Jacquelin Bisaillon, agriculteur
Jacquelin Bisaillon, propriétaire d'une ferme à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, croit avoir perdu 20 % de ses revenus pour l'année. Avec le prix du grain élevé, il aurait pu tirer un revenu de 20 000 $ de sa terre inondée. Or, les assurances de la Financière agricole ne le dédommageront que pour une perte de 3000 $.
Ces pertes s'ajoutent au nettoyage et aux réparations à faire aux infrastructures de drainage.
Près du tiers des fermes se spécialisent dans la culture du maïs pour nourrir les porcs, et environ 22 % produisent du lait.
L'ensemencement, qui devrait déjà avoir été entrepris, a été repoussé, et un plan d'évacuation des troupeaux a été établi.
Des problèmes psychologiques à long terme
Après un retour à la vie normale, les victimes des inondations pourraient passer des années à combattre des effets psychologiques douloureux, selon Danielle Maltais, professeure à l'Université du Québec à Chicoutimi.
Les questions telles que la perte d'objets personnels, les soucis financiers et la recherche d'un nouveau lieu de résidence peuvent provoquer l'apparition du syndrome de stress post-traumatique, de la dépression et de l'anxiété.
Ces blessures psychologiques peuvent également comporter des conséquences physiques, comme l'insomnie, les maladies cardiaques et des gains ou des pertes excessives de poids.
Michael Ellery, un professeur de psychologie à l'Université du Manitoba, estime que les effets psychologiques résiduels peuvent persister pendant au moins 15 ans après une catastrophe naturelle.
« Il est en fait assez normal de vivre des effets du stress post-traumatique après un événement du genre », affirme-t-il.
D'après des reportages de Colette Mersy, Vincent Maisonneuve, Christine Limoges, Francis Labbé et La Presse Canadienne
Les inondations en Montérégie ont de nombreux impacts et ils continueront d'en avoir bien après le retrait des eaux. Les sinistrés se demandent aujourd'hui ce qu'il en coûtera pour restaurer leurs maisons. Veulent-ils seulement encore y vivre? Car si certains prennent le tout avec philosophie, d'autres se sentent traumatisés.
Il n'y aura pas que des impacts psychologiques. La région au complet subit les contrecoups des inondations, que ce soit dans le domaine du tourisme, en chute libre, ou encore dans le commerce, qui connaît des difficultés. Les agriculteurs ne sont pas en reste, eux qui ont vu jusqu'à 6000 hectares de bonnes terres complètement inondées.
À long terme se pose la question du réaménagement du territoire. Va-t-on reconstruire de façon identique tout en courant le risque de nouvelles inondations dans le secteur?
Quels sont et quels seront les impacts des inondations en Montérégie? Quelles leçons en tirer? Petit tour d'horizon.
Au plus fort de la crise, l'eau s'est infiltrée dans plus de 3000 maisons et chalets, endommageant des sous-sols et même des rez-de-chaussée. Comme le rappelle le ministère de la Sécurité publique, les tapis, les matelas, les jouets et les meubles rembourrés qui ont été en contact avec des eaux usées doivent être jetés. Mais surtout, il faut se débarrasser de la laine isolante mouillée, car elle peut favoriser la croissance des moisissures.
Ce qui implique d'ouvrir des murs, d'autant plus que les filages électriques doivent être inspectés, voire refaits. De gros travaux et des coûts importants en perspective.
Malheureusement pour les sinistrés, le Bureau d'assurance du Canada indique que les dommages causés par des inondations ne sont pas couverts par les contrats d'assurance typiques.
Le gouvernement du Québec, pour aider les sinistrés à faire face aux coûts importants des rénovations, a d'ailleurs annoncé qu'il rehaussait de 100 000 à 150 000 $ l'indemnisation accordée aux propriétaires de maisons inondées. Des mesures spécifiques sont prévues pour les propriétaires d'entreprises.
La saison de la rénovation débutera donc lorsque les eaux se seront retirées. Le premier ministre Jean Charest a annoncé qu'une équipe spéciale d'intervention sera chargée de veiller à la reconstruction et qu'elle devra entre autres s'assurer de la disponibilité d'ouvriers de la construction.
En attendant, plus de 1000 personnes évacuées doivent vivre chez des parents, des amis, ou à l'hôtel.
Des commerces lourdement affectés
D'autre part, les inondations ont des impacts importants sur les commerces de la région. Si certains en profitent, comme les propriétaires de quincailleries, d'autres vivent des moments difficiles. Les contrecoups des inondations se traduisent par l'absentéisme des employés, la baisse d'achalandage et la perte de revenus et de productivité.
Plusieurs magasins, restaurants, ainsi que des professionnels ont vu leurs activités péricliter dans les dernières semaines, même si la plupart d'entre eux ne sont pas situés en zone inondée.
La propriétaire d'un établissement qui offre des soupers spectacles souligne que son chiffre d'affaires a diminué de 70 %. Ses clients viennent majoritairement de l'extérieur de Saint-Jean.
« Comme tout bon employeur, je paye les employés, les fournisseurs et la nourriture avant de me verser un salaire. Selon moi, ce mois-ci, je ne pourrai pas me verser de salaire », dit-elle.
D'autres secteurs d'activités sont également touchés. « Toutes les transactions immobilières qui avaient lieu dans ce secteur-là, on sait que tout est compromis », soutient Claudine Monette, notaire à Saint-Jean.
Une coalition d'organismes de la région du Haut-Richelieu a d'ailleurs envoyé aux commerçants un questionnaire afin de faire un bilan de leurs pertes. Cette étude sera acheminée aux députés et à différents ministères en vue d'obtenir des programmes d'aide adéquats.
Fanny Poulou-Jobin vient de se lancer en affaires. Elle est copropriétaire d'un petit restaurant au centre-ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, Les Bonnes Soeurs.
Fanny Poulou-Jobin, copropriétaire du restaurant Les Bonnes soeurs
« On ouvrait à ce moment-ci de l'année pour profiter de la belle saison, bâtir notre clientèle et se faire connaître », affirme-t-elle. Mais les inondations dans la région font planer la morosité et la clientèle n'est pas au rendez-vous. « On a une grande terrasse à l'arrière qui n'accueille pratiquement pas de gens parce qu'il pleut tout le temps », avoue Mme Poulou-Jobin.
Heureusement, les deux copropriétaires ne s'étaient pas fixé d'objectif de chiffre d'affaires pour ce début de saison, mais elles souhaitaient un meilleur sort.
« Financièrement, je ne sais pas comment ça va se présenter cette année, mais les deux-trois premiers mois, c'est catastrophique », affirme-t-elle.
L'activité nautique, un poumon économique hors d'état
La navigation est interdite sur la rivière Richelieu jusqu'à nouvel ordre, ce qui est loin d'être idéal pour une municipalité comme Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, qui porte le titre de capitale nautique du Québec.
L'industrie nautique y représente 200 emplois et quelque 30 millions de dollars en retombées économiques annuelles. La région compte à elle seule le quart de toutes les activités de nautisme de plaisance du Québec.
Selon Éric Fournier, directeur général de Tourisme Montérégie, « ça touche directement une trentaine d'entreprises, qui totalisent un chiffre d'affaires entre 5 et 8 millions de dollars à mon avis ».
Pierre Fortin, propriétaire de la Marina Fortin
À la Marina Fortin, les ouvriers ont dû remiser les bateaux. L'eau de la rivière était si élevée que les quais étaient sur le point de céder, au risque d'abîmer les yachts. Ce sinistre risque de faire fuir les plaisanciers pour la saison.
René Mercier possède quant à lui un commerce de vente et de réparation de bateaux ainsi qu'une marina. « La business ne décolle pas. Les affaires ne reprennent pas », avoue-t-il.
Non seulement les clients ne se pointent pas, mais il est également impossible de faire essayer les bateaux aux éventuels acheteurs.
« J'évalue entre 25 000 et 30 000 $ de chiffre d'affaires de perdus par semaine », ajoute M. Mercier.
Aux pertes en revenu de loyer dans les marinas s'ajoute aussi la baisse des ventes d'essence et des ventes de bateaux. Les commerçants, dont certains ne sont pas assurés pour ces dommages, espèrent que les gouvernements leur viendront en aide.
Quel rendement pour les terres inondées?
La crue des eaux, qui a recouvert près de 6000 hectares de terre cultivable, retarde les travaux aux champs et met en péril les semis sur certaines d'entre elles.
Quelque 500 fermes de la Montérégie situées le long de la rivière Richelieu sont touchées. De 20 % à 40 %, des terres agricoles sont submergées.
Jacquelin Bisaillon, agriculteur
Jacquelin Bisaillon, propriétaire d'une ferme à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, croit avoir perdu 20 % de ses revenus pour l'année. Avec le prix du grain élevé, il aurait pu tirer un revenu de 20 000 $ de sa terre inondée. Or, les assurances de la Financière agricole ne le dédommageront que pour une perte de 3000 $.
Ces pertes s'ajoutent au nettoyage et aux réparations à faire aux infrastructures de drainage.
Près du tiers des fermes se spécialisent dans la culture du maïs pour nourrir les porcs, et environ 22 % produisent du lait.
L'ensemencement, qui devrait déjà avoir été entrepris, a été repoussé, et un plan d'évacuation des troupeaux a été établi.
Des problèmes psychologiques à long terme
Après un retour à la vie normale, les victimes des inondations pourraient passer des années à combattre des effets psychologiques douloureux, selon Danielle Maltais, professeure à l'Université du Québec à Chicoutimi.
Les questions telles que la perte d'objets personnels, les soucis financiers et la recherche d'un nouveau lieu de résidence peuvent provoquer l'apparition du syndrome de stress post-traumatique, de la dépression et de l'anxiété.
Ces blessures psychologiques peuvent également comporter des conséquences physiques, comme l'insomnie, les maladies cardiaques et des gains ou des pertes excessives de poids.
Michael Ellery, un professeur de psychologie à l'Université du Manitoba, estime que les effets psychologiques résiduels peuvent persister pendant au moins 15 ans après une catastrophe naturelle.
« Il est en fait assez normal de vivre des effets du stress post-traumatique après un événement du genre », affirme-t-il.
D'après des reportages de Colette Mersy, Vincent Maisonneuve, Christine Limoges, Francis Labbé et La Presse Canadienne
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Inondations à Venise-en-Québec
Des campeurs au désespoir
Agence QMI
29/05/2011 19h22
VENISE-EN-QUÉBEC – Les résidants du camping Kirkland, à Venise-en-Québec, se sentent délaissés par le gouvernement, qui n'accorde aucune aide financière pour les résidences secondaires touchées par les inondations.
Sur le site, les roulottes sont complètement inondées et 90 % d'entre elles sont une perte totale.
Sur les 140 familles qui passent l'été au camping Kirkland, plusieurs habitent dans le Sud tout l'hiver et reviennent avec les beaux jours au Québec. Dans ce cas, la roulotte constitue leur seule résidence.
«C'est comme une grande famille, du monde qu'on connaît depuis 20 ans et qui ne reviendra plus», raconte le campeur François Riopel, attristé que cette famille soit «cassée définitivement».
Les propriétaires demandent des sacs de sable additionnels aux autorités depuis une semaine, sans pour autant les obtenir. L'eau aurait ainsi pu être pompée plus rapidement. De son côté, la Sécurité civile affirme qu'on doit d'abord protéger les résidences principales.
Francine Gagné, qui habite sur le site, comprend qu'on s'occupe des maisons en premier lieu. «Sauf qu'après, il y a nous autres. Nous aussi, on existe», signale-t-elle.
Répercussions
Venise-en-Québec compte six terrains de camping qui génèrent beaucoup de revenus pour la petite municipalité.
«C'est primordial pour les commerçants. C'est important que le camping puisse ouvrir ses portes», selon Christa Bearshi, copropriétaire du camping Kirkland, qui affirme que la population du secteur triple pendant la saison estivale. La plupart des résidants du camping n'ont pas d'assurances.
http://fr.canoe.ca/infos/environnement/ ... 92251.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Des campeurs au désespoir
Agence QMI
29/05/2011 19h22
VENISE-EN-QUÉBEC – Les résidants du camping Kirkland, à Venise-en-Québec, se sentent délaissés par le gouvernement, qui n'accorde aucune aide financière pour les résidences secondaires touchées par les inondations.
Sur le site, les roulottes sont complètement inondées et 90 % d'entre elles sont une perte totale.
Sur les 140 familles qui passent l'été au camping Kirkland, plusieurs habitent dans le Sud tout l'hiver et reviennent avec les beaux jours au Québec. Dans ce cas, la roulotte constitue leur seule résidence.
«C'est comme une grande famille, du monde qu'on connaît depuis 20 ans et qui ne reviendra plus», raconte le campeur François Riopel, attristé que cette famille soit «cassée définitivement».
Les propriétaires demandent des sacs de sable additionnels aux autorités depuis une semaine, sans pour autant les obtenir. L'eau aurait ainsi pu être pompée plus rapidement. De son côté, la Sécurité civile affirme qu'on doit d'abord protéger les résidences principales.
Francine Gagné, qui habite sur le site, comprend qu'on s'occupe des maisons en premier lieu. «Sauf qu'après, il y a nous autres. Nous aussi, on existe», signale-t-elle.
Répercussions
Venise-en-Québec compte six terrains de camping qui génèrent beaucoup de revenus pour la petite municipalité.
«C'est primordial pour les commerçants. C'est important que le camping puisse ouvrir ses portes», selon Christa Bearshi, copropriétaire du camping Kirkland, qui affirme que la population du secteur triple pendant la saison estivale. La plupart des résidants du camping n'ont pas d'assurances.
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Inondations en Montérégie
Élan de solidarité pour les sinistrés
Agence QMI
29/05/2011 19h48
VENISE-EN-QUÉBEC – Les inondations en Montérégie ont entraîné un élan de solidarité, parmi les résidants, mais aussi de gens de partout au Québec.
Le chandail jaune du maire de Venise-en-Québec résume bien ses sentiments envers ces nombreux bienfaiteurs : « Merci! »
Des pelles, un râteau, des pelles mécaniques; tous les moyens sont bons pour les bénévoles qui s'affairent déjà à nettoyer. Dimanche, une quarantaine de personnes ont retiré des débris qui jonchent le camping Kirkland, à Venise-en-Québec. « Tant qu'à regarder les autres faire des voyages, on participe aussi », a lancé une victime des crues printanières.
Un propriétaire d'une compagnie d'excavation travaille bénévolement plutôt que d'obtenir un contrat qui, pourtant, pourrait être lucratif.
Le maire a reçu plusieurs appels de Sherbrooke, de Saint-Hyacinthe et d'ailleurs au Québec, de gens voulant aider au nettoyage.
Un homme de Saint-Hyacinthe voyage près de deux heures chaque jour pour venir prêter main-forte, selon un résidant. Nathalie et Michel Thibault remercient pour leur part chaleureusement une dame de Sutton qui s'est déplacée jusqu'à Saint-Blaise pour apporter des confiseries aux sinistrés. « Une petite douceur dans ces moments difficiles a été grandement appréciée », ont dit les Thibault.
Dimanche, en après-midi, le chanteur Marc Hervieux a donné un spectacle gratuit à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, question de remonter le moral des sinistrés. « On fait un peu de musique pour oublier. Après, on continue! »
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 94817.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Élan de solidarité pour les sinistrés
Agence QMI
29/05/2011 19h48
VENISE-EN-QUÉBEC – Les inondations en Montérégie ont entraîné un élan de solidarité, parmi les résidants, mais aussi de gens de partout au Québec.
Le chandail jaune du maire de Venise-en-Québec résume bien ses sentiments envers ces nombreux bienfaiteurs : « Merci! »
Des pelles, un râteau, des pelles mécaniques; tous les moyens sont bons pour les bénévoles qui s'affairent déjà à nettoyer. Dimanche, une quarantaine de personnes ont retiré des débris qui jonchent le camping Kirkland, à Venise-en-Québec. « Tant qu'à regarder les autres faire des voyages, on participe aussi », a lancé une victime des crues printanières.
Un propriétaire d'une compagnie d'excavation travaille bénévolement plutôt que d'obtenir un contrat qui, pourtant, pourrait être lucratif.
Le maire a reçu plusieurs appels de Sherbrooke, de Saint-Hyacinthe et d'ailleurs au Québec, de gens voulant aider au nettoyage.
Un homme de Saint-Hyacinthe voyage près de deux heures chaque jour pour venir prêter main-forte, selon un résidant. Nathalie et Michel Thibault remercient pour leur part chaleureusement une dame de Sutton qui s'est déplacée jusqu'à Saint-Blaise pour apporter des confiseries aux sinistrés. « Une petite douceur dans ces moments difficiles a été grandement appréciée », ont dit les Thibault.
Dimanche, en après-midi, le chanteur Marc Hervieux a donné un spectacle gratuit à Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, question de remonter le moral des sinistrés. « On fait un peu de musique pour oublier. Après, on continue! »
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Je suis contente que la pluie ait cessée....
Ca va leur faire un répit....
Ca doit sentir mauvais en titi la bas..et des mouches et maringouins il doit y en avoir en titi car meme en ville a Montreal..... ils y en a tellement......OUFFFF
Ca va leur faire un répit....
Ca doit sentir mauvais en titi la bas..et des mouches et maringouins il doit y en avoir en titi car meme en ville a Montreal..... ils y en a tellement......OUFFFF
[color=#0040BF]Oublie ton Passé,qu'il soit Simple ou Imparfait. Participe a ton Présent pour qu'ensuite ton Futur soit Plus que Parfait![/color]
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
a lémission mongrain ce matin live de la bas il a dit que sa sentait vraiment pas bon !
entrevues avec 8 maires des municipalités, entrevue avec Layton, entrevue avec le ministre de la séc. public (dutil, dites si jme trompe) pis le responsable des opérations !
grosse émission comme seul mongrain peut faire !!! yé vraiment bon !
entrevues avec 8 maires des municipalités, entrevue avec Layton, entrevue avec le ministre de la séc. public (dutil, dites si jme trompe) pis le responsable des opérations !
grosse émission comme seul mongrain peut faire !!! yé vraiment bon !
Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Inondations: Les psys ont du pain sur la planche
Lundi 30 mai 2011 | 17h08
Simon Lord
Argent
Les inondations dans la Belle Province causent déjà de nombreux maux de tête aux sinistrés. La détresse psychologique frappera encore plus durement après la fin du déluge. Les psychologues, eux, s’attendent à travailler fort dans les mois qui suivent.
«Nous avons une équipe d’une quinzaine d’intervenants sur le terrain. Ils patrouillent les rues et font le tour des municipalités pour s’assurer que tout soit sous contrôle au niveau émotionnel et psychologique», dit Marie-Josée Gervais, porte-parole du CSSS du Haut-Richelieu-Rouville.
La demande pour ces services est forte. Les intervenants rencontrent entre 100 et 150 personnes par jour. En date du 24 mai, le CSSS avait reçu 124 demandes de suivi psychologique ou de soutien par téléphone.
«Les gens pleurent et sont épuisés. Nous leur disons que leur réaction est normale. C’est la situation qui ne l’est pas», dit-elle.
Ces efforts ne seront toutefois probablement pas assez pour prévenir les problèmes d’ordre psychologique à plus long terme.
Pas tout de suite
Les multiples psychologues en pratique privée de Saint-Jean-sur-Richelieu contactés par Argent n’observent pas, pour l’instant, de hausse de demande pour leurs services.
Les gens sont, selon eux, trop occupés à protéger leur maison et à barricader leur propriété pour se faire du sang d’encre pour l’instant.
Mais comme lors de la crise du verglas, où une augmentation du nombre de consultations avait été observée, la clientèle risque de solliciter leurs services une fois la catastrophe terminée, «lorsqu’ils auront l’espace intérieur pour y penser», explique Maria Zanko, psychologue de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Car c’est à ce moment que frapperont de plein fouet les dépressions, troubles anxieux, séparations et possiblement les faillites. La demande pourrait être encore plus forte que lors de la crise du verglas, puisque les coûts financiers pour les individus risquent d’être plus élevés.
«Il y a une hiérarchie de besoins. Les gens voient d’abord à leur survie, leur sommeil et à la protection de leur logis. Ensuite, certains tomberont en dépression ou en trouble anxieux. La demande des services des psychologues augmentera certainement», dit Charles Roy, président de l’Association des psychologues du Québec.
Pas assez d’argent pour payer
La psychologue Chantal Hébert traite déjà quelques patients qui sont perturbés par les inondations dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle s’attend, elle aussi, à une certaine hausse de la clientèle.
«Certaines personnes verront toutefois leur maison détruite ou fortement endommagée. Peut-être que leur assurance ne remboursera pas les dommages. Cela représentera des coûts énormes pour eux», remarque-t-elle.
«Les gens auront donc un très gros trou dans leur portefeuille. C’est malheureux, mais plusieurs sinistrés n’auront probablement pas assez d’argent pour consulter un psychologue, même si leur condition émotionnelle nécessiterait un traitement», se désole Chantal Hébert.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 70842.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Lundi 30 mai 2011 | 17h08
Simon Lord
Argent
Les inondations dans la Belle Province causent déjà de nombreux maux de tête aux sinistrés. La détresse psychologique frappera encore plus durement après la fin du déluge. Les psychologues, eux, s’attendent à travailler fort dans les mois qui suivent.
«Nous avons une équipe d’une quinzaine d’intervenants sur le terrain. Ils patrouillent les rues et font le tour des municipalités pour s’assurer que tout soit sous contrôle au niveau émotionnel et psychologique», dit Marie-Josée Gervais, porte-parole du CSSS du Haut-Richelieu-Rouville.
La demande pour ces services est forte. Les intervenants rencontrent entre 100 et 150 personnes par jour. En date du 24 mai, le CSSS avait reçu 124 demandes de suivi psychologique ou de soutien par téléphone.
«Les gens pleurent et sont épuisés. Nous leur disons que leur réaction est normale. C’est la situation qui ne l’est pas», dit-elle.
Ces efforts ne seront toutefois probablement pas assez pour prévenir les problèmes d’ordre psychologique à plus long terme.
Pas tout de suite
Les multiples psychologues en pratique privée de Saint-Jean-sur-Richelieu contactés par Argent n’observent pas, pour l’instant, de hausse de demande pour leurs services.
Les gens sont, selon eux, trop occupés à protéger leur maison et à barricader leur propriété pour se faire du sang d’encre pour l’instant.
Mais comme lors de la crise du verglas, où une augmentation du nombre de consultations avait été observée, la clientèle risque de solliciter leurs services une fois la catastrophe terminée, «lorsqu’ils auront l’espace intérieur pour y penser», explique Maria Zanko, psychologue de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Car c’est à ce moment que frapperont de plein fouet les dépressions, troubles anxieux, séparations et possiblement les faillites. La demande pourrait être encore plus forte que lors de la crise du verglas, puisque les coûts financiers pour les individus risquent d’être plus élevés.
«Il y a une hiérarchie de besoins. Les gens voient d’abord à leur survie, leur sommeil et à la protection de leur logis. Ensuite, certains tomberont en dépression ou en trouble anxieux. La demande des services des psychologues augmentera certainement», dit Charles Roy, président de l’Association des psychologues du Québec.
Pas assez d’argent pour payer
La psychologue Chantal Hébert traite déjà quelques patients qui sont perturbés par les inondations dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle s’attend, elle aussi, à une certaine hausse de la clientèle.
«Certaines personnes verront toutefois leur maison détruite ou fortement endommagée. Peut-être que leur assurance ne remboursera pas les dommages. Cela représentera des coûts énormes pour eux», remarque-t-elle.
«Les gens auront donc un très gros trou dans leur portefeuille. C’est malheureux, mais plusieurs sinistrés n’auront probablement pas assez d’argent pour consulter un psychologue, même si leur condition émotionnelle nécessiterait un traitement», se désole Chantal Hébert.
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
Le lundi 30 mai 2011
Montérégie
Situation prévisible ?
Héloïse Archambault
Le Journal de Montréal
Trente ans après un rapport destiné à contrer les inondations printanières, voilà que les sinistrés du Haut-Richelieu paient le prix de l’inaction gouvernementale.
En 1973, la Commission mixte internationale (CMI) a été mandatée par les gouvernements canadien et américain pour se pencher sur la régularisation du niveau d’eau de la rivière Richelieu dans le but d’éviter des inondations printanières.
Dans le rapport déposé en 1981, dont le Journal a obtenu copie, la CMI recommandait que « les gouvernements responsables entreprennent de manière urgente la gestion des plaines inondables » et « le développement d'un système de prévision d'inondations aussi tôt que possible ».
Élargissement du canal
Afin d’y parvenir, la construction d’un barrage à Saint-Jean-sur-Richelieu avait notamment été évoquée comme solution potentielle. La CMI n’avait toutefois pas émis de recommandations claires à cet effet.
Trente ans plus tard, aucun système de prévision n’a été mis de l’avant sur la rivière Richelieu, confirme le gestionnaire des initiatives stratégiques de Parcs Canada, Luc-André Mercier.
Autre facteur : l’élargissement du canal de Chambly, entre 1970 et 1974, a eu pour effet d’engendrer une hausse du niveau d’eau sur le lac Champlain, peut-on lire dans le rapport de la CMI.
Citoyens exaspérés
En 1997, dans une entrevue accordée au journal le Canada Français, un résidant de Venise-en-Québec, André Florent, avait prédit que les inondations deviendraient plus longues et plus fréquentes. Aujourd’hui, il dénonce l’inaction du gouvernement.
« Il n’y a rien de surprenant dans ce qu’on vit, déplore- t-il. Ils auraient dû construire un barrage, ils savaient le risque qu’ils couraient.»
« Tout est écrit dans le rapport, c’était noir sur blanc », ajoute Guy Langlois, un sinistré qui se penche aussi sur ce dossier depuis plusieurs années.
« N’importe qui voyant la situation actuelle conclut qu’il faut faire quelque chose, avoue Luc-André Mercier. Mais de là à dire qu’un barrage aurait fait une différence, il faudrait voir. »
Ouvrir le « bouchon »
Par ailleurs, plusieurs sinistrés rencontrés au cours des dernières semaines rageaient contre Parcs Canada, qui refuse d’ouvrir le canal de Chambly.
Selon eux, cette mesure ferait baisser de manière considérable le niveau d’eau en amont, soit vers le lac Champlain.
« Il faut qu’ils ouvrent le bouchon, poursuit André Florent. Ils refusent parce qu’il ne faudrait surtout pas qu’il y ait de l’eau sur les terrains des millionnaires un peu plus bas. »
Plusieurs appels par jour
Luc-André Mercier dit recevoir en moyenne cinq appels par jour de citoyens qui demandent l’ouverture du canal. Or, il affirme que cette opération équivaudrait à « prendre une cuillère à thé d’eau dans un bain plein ».
« En plus de ne rien changer, ça créerait des dommages importants à la structure du canal et on ne veut pas inonder les citoyens plus bas », explique-t-il.
« Le gouvernement prend notre argent pour se protéger et il ne daigne même pas venir nous aider », ajoute Guy Langlois.
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Montérégie
Situation prévisible ?
Héloïse Archambault
Le Journal de Montréal
Trente ans après un rapport destiné à contrer les inondations printanières, voilà que les sinistrés du Haut-Richelieu paient le prix de l’inaction gouvernementale.
En 1973, la Commission mixte internationale (CMI) a été mandatée par les gouvernements canadien et américain pour se pencher sur la régularisation du niveau d’eau de la rivière Richelieu dans le but d’éviter des inondations printanières.
Dans le rapport déposé en 1981, dont le Journal a obtenu copie, la CMI recommandait que « les gouvernements responsables entreprennent de manière urgente la gestion des plaines inondables » et « le développement d'un système de prévision d'inondations aussi tôt que possible ».
Élargissement du canal
Afin d’y parvenir, la construction d’un barrage à Saint-Jean-sur-Richelieu avait notamment été évoquée comme solution potentielle. La CMI n’avait toutefois pas émis de recommandations claires à cet effet.
Trente ans plus tard, aucun système de prévision n’a été mis de l’avant sur la rivière Richelieu, confirme le gestionnaire des initiatives stratégiques de Parcs Canada, Luc-André Mercier.
Autre facteur : l’élargissement du canal de Chambly, entre 1970 et 1974, a eu pour effet d’engendrer une hausse du niveau d’eau sur le lac Champlain, peut-on lire dans le rapport de la CMI.
Citoyens exaspérés
En 1997, dans une entrevue accordée au journal le Canada Français, un résidant de Venise-en-Québec, André Florent, avait prédit que les inondations deviendraient plus longues et plus fréquentes. Aujourd’hui, il dénonce l’inaction du gouvernement.
« Il n’y a rien de surprenant dans ce qu’on vit, déplore- t-il. Ils auraient dû construire un barrage, ils savaient le risque qu’ils couraient.»
« Tout est écrit dans le rapport, c’était noir sur blanc », ajoute Guy Langlois, un sinistré qui se penche aussi sur ce dossier depuis plusieurs années.
« N’importe qui voyant la situation actuelle conclut qu’il faut faire quelque chose, avoue Luc-André Mercier. Mais de là à dire qu’un barrage aurait fait une différence, il faudrait voir. »
Ouvrir le « bouchon »
Par ailleurs, plusieurs sinistrés rencontrés au cours des dernières semaines rageaient contre Parcs Canada, qui refuse d’ouvrir le canal de Chambly.
Selon eux, cette mesure ferait baisser de manière considérable le niveau d’eau en amont, soit vers le lac Champlain.
« Il faut qu’ils ouvrent le bouchon, poursuit André Florent. Ils refusent parce qu’il ne faudrait surtout pas qu’il y ait de l’eau sur les terrains des millionnaires un peu plus bas. »
Plusieurs appels par jour
Luc-André Mercier dit recevoir en moyenne cinq appels par jour de citoyens qui demandent l’ouverture du canal. Or, il affirme que cette opération équivaudrait à « prendre une cuillère à thé d’eau dans un bain plein ».
« En plus de ne rien changer, ça créerait des dommages importants à la structure du canal et on ne veut pas inonder les citoyens plus bas », explique-t-il.
« Le gouvernement prend notre argent pour se protéger et il ne daigne même pas venir nous aider », ajoute Guy Langlois.
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Re: Les Innondations au Québec...Quel malheur !
En revenant a Québec hier, on a passé par la 40 et dans le coin du Lac St Pierre, on voyait les boisés qui étaient inondés et l'eau se rendait jusqu'à l'autoroute. C'est fou. C'est une zone non-habitée, mais ça m'a donné une idée de ce que vivent les gens en Montérégie...