Premier surligneur : Ils ont adhéré pour la cause souverainiste, ce que défend toujours le PQ. Bref, le parti représente toujours les valeurs et les idéaux qui les ont mené en politique. S'ils quittent, c'est pour un conflit d'autorité avec la chef sur la ligne du parti.MsPontchartrain a écrit : En effet, mais il y a plusieurs façons de procéder. Rester dans un parti qui ne correspond pas aux idéaux et valeurs qui ont poussé les membres à y adhérer ... personnellement, je n'hésiterais pas à quitter un emploi, une responsabilité qui contreviendrait à mon éthique, non par courage ou lâcheté, mais par simple authenticité, pour être honnête envers moi-même. Je ne crois pas non plus qu'il s'agissait de la ''première chicane''. Depuis quelques années, ponctuellement, ça brasse pas mal au PQ. Cela arrive à n'importe quel parti, n'importe quelle organisation, j'en conviens, mais cela peut miner l'enthousiasme des gens et les pousser à quitter pour être plus utiles ailleurs. Ici, il y a plus qu'une question de caucus en jeu. Il y a le fondement même de l'idéologie du parti (l'indépendance). Pour moi, cette ''crise'', c'est plutôt l'aboutissement d'une série d'événements ayant découragé certains partisans de travailler dans un parti qui n'a plus dans sa mire l'indépendance du Québec, du moins pas avec le même zèle, qui était sans doute la principale raison ayant autrefois attiré ces personnes à intégrer le parti. Sans compter que le PQ est sans vrai leader depuis des années (je ne parle pas de leurs compétences réelles, mais de leur capacité, presque charismatique, à rallier le Québec derrière eux, pour la cause qui sous-tend l'existence de ce parti).
Rien n'est figé dans la vie, et la politique surtout ne devrait pas l'être. Je trouve surtout dommage qu'on afflube ces événements du terme de ''crise'', car je ne crois pas que ce soit si terrible pour le parti. Comme certains l'ont dit sur Internet, on sait qui sont les 7 % qui n'ont pas donné leur vote de confiance à Mme Marois. Et si jamais il restait 96, ou 100% des membres du parti qui l'appuient maintenant ? Ne serait-ce pas un mal pour un bien ? Un parti plus solide peut-être ? Je dis ça, je dis rien, mais je pense qu'il y a malgré tout un aspect positif dans tout ça et sans doute que les tensions dont parlaient les 4 députés vont considérablement s'alléger suite à leur départ.
Deuxième surligneur : Lapointe n'a jamais crue en la stratégie de la gouvernance souverainiste, mais les autres oui; ils ont joué un rôle actif dans l'élaboration de cette stratégie. Tant Curzi que Beaudoin sont d'accord que cette stratégie peut mener le Québec à son indépendance!
Troisième surligneur sur le 7% : C'est une fausse rumeur. Les gangs à Curzi et Beaudoin ont clairement voté en faveur de Marois lors du dernier congrès. Ceux qui ont voté contre ce sont surtout quelques anciens jeunes qui n'ont toujours pas décroché de Boisclair.