Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Il s'appelait Drapeau
Lise Payette 10 juin 2011 Québec
La réunion était en cours et la salle était pleine. Le brave homme s'est levé pour se rendre au micro afin de solliciter l'appui d'un autre membre, parmi les centaines qui l'entouraient, pour que la motion qu'il s'apprêtait à présenter et qui concernait la possibilité de mettre sur pied une commission d'enquête sur la construction puisse être débattue. Monsieur Drapeau fit sa demande. Le silence de la salle fut impressionnant. Le Parti libéral venait de lui donner sa réponse. Sans appui, sa proposition était irrecevable. La foule a applaudi la soumission évidente des membres de ce parti au mot d'ordre du chef.
Les journaux en ont parlé. Les citoyens ont réalisé qu'il ne suffisait pas d'être membre d'un parti politique pour participer aux débats, faire valoir son opinion, défendre ses idées et que monsieur Drapeau avait été prié, d'une certaine façon, d'aller s'asseoir sur sa conscience. Tais-toi, reste dans le rang et l'incident est clos. C'est la méthode traditionnelle qui prévaut dans les vieux partis.
Les choses se sont toujours faites autrement au PQ pour une raison très évidente: le PQ est une coalition de militants de gauche et de droite et souvent du milieu que la souveraineté du Québec soude ensemble malgré des convictions différentes, et parfois même divergentes, sauf quand ils trouvent que la souveraineté n'arrive pas assez vite, qu'on n'en parle pas assez et que la flamme risque de s'éteindre. Ils réagissent aussi individuellement pour des raisons parfois mystérieuses qui heurtent leurs valeurs ou leur conscience.
Le PQ a vieilli lui aussi, mais ses membres et ses députés ont toujours souhaité le garder à l'abri de la sclérose qui paralyse les «vieux partis traditionnels». Au PQ, les militants et les députés sont des «dévoreurs» de micro parce qu'ils sont profondément engagés à plein temps. Ils croient à la participation citoyenne et n'accepteront jamais d'être bâillonnés quand ils ne sont pas d'accord.
Diriger un tel parti n'est pas de tout repos. Tous ceux qui s'y sont risqués en ont payé le prix. Madame Marois le savait déjà quand elle a accepté un retour en politique alors qu'elle avait déjà amorcé un retour à la vie privée. Elle savait qu'il fallait de la patience, de l'écoute et de la disponibilité. Cette femme est capable de reconnaître quand elle fait une erreur et quand le vent se lève, elle tient le cap malgré qu'on ne se prive pas de la décoiffer souvent.
Louise Beaudoin a raison quand elle dit qu'il faut inventer une nouvelle façon de faire de la politique. Une façon où chaque député pourra exercer son jugement et sa liberté de parole afin qu'Amir Khadir n'ait pas l'air d'être le seul député qui peut exercer ses fonctions avec une certaine liberté. Les députés du PQ sont prêts à assumer pleinement leurs rôles et leurs devoirs et j'imagine que s'ils avaient la liberté d'en parler, les députés libéraux pourraient aussi voir leur participation valorisée par une participation active aux débats.
Une semaine pour la démocratie
Au fond, la semaine n'aura peut-être pas donné son bonbon au maire Labeaume, mais je crois sincèrement que ça aura été une semaine importante pour la démocratie. Chaque fois que je regarde du côté d'Ottawa et que je constate l'attitude de Stephen Harper depuis que son parti est majoritaire, son mépris pour l'information, sa certitude d'avoir toutes les bonnes réponses et sa façon d'agir comme un monarque, je suis de plus en plus convaincue qu'il faut remodeler ce que nous avons au Québec afin de bien assurer l'expression de la diversité des opinions et de permettre aux citoyens de rester les premiers maîtres d'oeuvre de notre vie collective. Nous devons veiller sur notre démocratie, sur nos institutions et sur l'information que nous consommons, car la perte de contrôle des citoyens dans ces domaines n'annoncerait rien de bon.
Si bien qu'en ce vendredi d'une semaine particulièrement agitée, malgré le fait que le PQ ait vécu des moments difficiles, je continue de penser que ça fait du parti de René Lévesque, encore maintenant, un outil indispensable pour les citoyens du Québec. Il n'est pas parfait et ne le sera jamais. Il a besoin de se refaire une beauté de temps en temps et de secouer ses puces sans retenue. Il faudra garder la porte ouverte au cas où ceux qui sont partis voudraient revenir.
Quant au Parti libéral, Jean Charest a réussi à se sauver de l'affront que certains de ses députés allaient lui faire subir en votant contre le projet de loi 204... Depuis l'affaire Drapeau, la résistance s'organise, paraît-il.
Pour ceux et celles que ça intéresse, je redis ici que je ne suis membre d'aucun parti politique. Comme les députés, je veux exercer mon droit de parole en toute liberté et voter pour l'homme ou la femme de mon choix.
http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... it-drapeau" onclick="window.open(this.href);return false;
Lise Payette 10 juin 2011 Québec
La réunion était en cours et la salle était pleine. Le brave homme s'est levé pour se rendre au micro afin de solliciter l'appui d'un autre membre, parmi les centaines qui l'entouraient, pour que la motion qu'il s'apprêtait à présenter et qui concernait la possibilité de mettre sur pied une commission d'enquête sur la construction puisse être débattue. Monsieur Drapeau fit sa demande. Le silence de la salle fut impressionnant. Le Parti libéral venait de lui donner sa réponse. Sans appui, sa proposition était irrecevable. La foule a applaudi la soumission évidente des membres de ce parti au mot d'ordre du chef.
Les journaux en ont parlé. Les citoyens ont réalisé qu'il ne suffisait pas d'être membre d'un parti politique pour participer aux débats, faire valoir son opinion, défendre ses idées et que monsieur Drapeau avait été prié, d'une certaine façon, d'aller s'asseoir sur sa conscience. Tais-toi, reste dans le rang et l'incident est clos. C'est la méthode traditionnelle qui prévaut dans les vieux partis.
Les choses se sont toujours faites autrement au PQ pour une raison très évidente: le PQ est une coalition de militants de gauche et de droite et souvent du milieu que la souveraineté du Québec soude ensemble malgré des convictions différentes, et parfois même divergentes, sauf quand ils trouvent que la souveraineté n'arrive pas assez vite, qu'on n'en parle pas assez et que la flamme risque de s'éteindre. Ils réagissent aussi individuellement pour des raisons parfois mystérieuses qui heurtent leurs valeurs ou leur conscience.
Le PQ a vieilli lui aussi, mais ses membres et ses députés ont toujours souhaité le garder à l'abri de la sclérose qui paralyse les «vieux partis traditionnels». Au PQ, les militants et les députés sont des «dévoreurs» de micro parce qu'ils sont profondément engagés à plein temps. Ils croient à la participation citoyenne et n'accepteront jamais d'être bâillonnés quand ils ne sont pas d'accord.
Diriger un tel parti n'est pas de tout repos. Tous ceux qui s'y sont risqués en ont payé le prix. Madame Marois le savait déjà quand elle a accepté un retour en politique alors qu'elle avait déjà amorcé un retour à la vie privée. Elle savait qu'il fallait de la patience, de l'écoute et de la disponibilité. Cette femme est capable de reconnaître quand elle fait une erreur et quand le vent se lève, elle tient le cap malgré qu'on ne se prive pas de la décoiffer souvent.
Louise Beaudoin a raison quand elle dit qu'il faut inventer une nouvelle façon de faire de la politique. Une façon où chaque député pourra exercer son jugement et sa liberté de parole afin qu'Amir Khadir n'ait pas l'air d'être le seul député qui peut exercer ses fonctions avec une certaine liberté. Les députés du PQ sont prêts à assumer pleinement leurs rôles et leurs devoirs et j'imagine que s'ils avaient la liberté d'en parler, les députés libéraux pourraient aussi voir leur participation valorisée par une participation active aux débats.
Une semaine pour la démocratie
Au fond, la semaine n'aura peut-être pas donné son bonbon au maire Labeaume, mais je crois sincèrement que ça aura été une semaine importante pour la démocratie. Chaque fois que je regarde du côté d'Ottawa et que je constate l'attitude de Stephen Harper depuis que son parti est majoritaire, son mépris pour l'information, sa certitude d'avoir toutes les bonnes réponses et sa façon d'agir comme un monarque, je suis de plus en plus convaincue qu'il faut remodeler ce que nous avons au Québec afin de bien assurer l'expression de la diversité des opinions et de permettre aux citoyens de rester les premiers maîtres d'oeuvre de notre vie collective. Nous devons veiller sur notre démocratie, sur nos institutions et sur l'information que nous consommons, car la perte de contrôle des citoyens dans ces domaines n'annoncerait rien de bon.
Si bien qu'en ce vendredi d'une semaine particulièrement agitée, malgré le fait que le PQ ait vécu des moments difficiles, je continue de penser que ça fait du parti de René Lévesque, encore maintenant, un outil indispensable pour les citoyens du Québec. Il n'est pas parfait et ne le sera jamais. Il a besoin de se refaire une beauté de temps en temps et de secouer ses puces sans retenue. Il faudra garder la porte ouverte au cas où ceux qui sont partis voudraient revenir.
Quant au Parti libéral, Jean Charest a réussi à se sauver de l'affront que certains de ses députés allaient lui faire subir en votant contre le projet de loi 204... Depuis l'affaire Drapeau, la résistance s'organise, paraît-il.
Pour ceux et celles que ça intéresse, je redis ici que je ne suis membre d'aucun parti politique. Comme les députés, je veux exercer mon droit de parole en toute liberté et voter pour l'homme ou la femme de mon choix.
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Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Publié le 10 juin 2011 à 10h35 | Mis à jour à 11h20
Marois prête pour des élections à l'automne
Paul Journet
La Presse
(Québec) Si des élections devaient être déclenchées à l'automne, le PQ serait prêt. Et même enthousiaste. C'est le message qu'a voulu envoyer ce matin Pauline Marois au premier ministre Jean Charest, lors de son bilan pour la fin des travaux parlementaires.
«Notre parti a tout ce qu'il faut pour des élections en automne», a-t-elle lancé. Elle était flanquée de quelque 40 députés pour envoyer un message d'unité, après la crise qui a secoué son parti cette semaine (plus d'information ici et ici).
Certains spéculent que le gouvernement Charest pourrait déclencher des élections générales à l'automne ou l'hiver prochain. Il agirait ainsi pour profiter des déboires du PQ et prendre de vitesse François Legault, qui veut former bientôt un parti politique.
Selon notre plus récent sondage (http://bit.ly/jVdsmI" onclick="window.open(this.href);return false;), les péquistes ont perdu leur avance. Ils seraient désormais au coude à coude avec les libéraux.
Même si Mme Marois se dit prête, elle avoue craindre que les Québécois oublient les «ratés» du gouvernement Charest. «On devrait avoir plus de mémoire, se souvenir de plus que la dernière semaine qui vient de se passer», a-t-elle dit.
Son bilan du règne libéral est tout en noir. Elle dénonce particulièrement leur refus de déclencher une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, leur « bradage » des ressources naturelles et la congestion du système de justice qui a causé la libération de 31 motards. La chef péquiste demande même la démission du ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier.
Malgré la contestation de son leadership, Mme Marois croit que si elle affrontait un nouveau vote de confiance, elle récolterait entre 92% et 94%. Soit autant que son 93% lors du congrès national en avril dernier.
Il y a quelques jours, les démissionnaires dénonçaient le «populisme» et la «partisanerie excessive» du PQ, qui alimenterait le cynisme des électeurs. Mme Marois rejette tout blâme à cet égard. Elle assure ne pas «s'opposer pour s'opposer». Elle se justifie en critiquant le gouvernement Charest et en rappelant quelques propositions «constructives» mises de l'avant par ses troupes, comme celle de hausser les redevances des ressources naturelles ou donner plus de pouvoirs aux pharmaciens pour décongestionner les urgences.
La chef du PQ avance néanmoins qu'à la rentrée parlementaire en septembre, elle discutera avec son caucus de la possibilité de tenir plus de votes libres. C'est ce que demandaient avec insistance plusieurs de ses députés pour le projet de loi 204.
Pendant ce temps, l'appui à la souveraineté reste stable, à environ 40%. Mme Marois avoue que beaucoup de travail devra être fait. Un travail qui «ne se fera pas avec une baguette magique», avoue-t-elle. «Les Québécois ne sont pas là en ce moment».
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Marois prête pour des élections à l'automne
Paul Journet
La Presse
(Québec) Si des élections devaient être déclenchées à l'automne, le PQ serait prêt. Et même enthousiaste. C'est le message qu'a voulu envoyer ce matin Pauline Marois au premier ministre Jean Charest, lors de son bilan pour la fin des travaux parlementaires.
«Notre parti a tout ce qu'il faut pour des élections en automne», a-t-elle lancé. Elle était flanquée de quelque 40 députés pour envoyer un message d'unité, après la crise qui a secoué son parti cette semaine (plus d'information ici et ici).
Certains spéculent que le gouvernement Charest pourrait déclencher des élections générales à l'automne ou l'hiver prochain. Il agirait ainsi pour profiter des déboires du PQ et prendre de vitesse François Legault, qui veut former bientôt un parti politique.
Selon notre plus récent sondage (http://bit.ly/jVdsmI" onclick="window.open(this.href);return false;), les péquistes ont perdu leur avance. Ils seraient désormais au coude à coude avec les libéraux.
Même si Mme Marois se dit prête, elle avoue craindre que les Québécois oublient les «ratés» du gouvernement Charest. «On devrait avoir plus de mémoire, se souvenir de plus que la dernière semaine qui vient de se passer», a-t-elle dit.
Son bilan du règne libéral est tout en noir. Elle dénonce particulièrement leur refus de déclencher une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, leur « bradage » des ressources naturelles et la congestion du système de justice qui a causé la libération de 31 motards. La chef péquiste demande même la démission du ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier.
Malgré la contestation de son leadership, Mme Marois croit que si elle affrontait un nouveau vote de confiance, elle récolterait entre 92% et 94%. Soit autant que son 93% lors du congrès national en avril dernier.
Il y a quelques jours, les démissionnaires dénonçaient le «populisme» et la «partisanerie excessive» du PQ, qui alimenterait le cynisme des électeurs. Mme Marois rejette tout blâme à cet égard. Elle assure ne pas «s'opposer pour s'opposer». Elle se justifie en critiquant le gouvernement Charest et en rappelant quelques propositions «constructives» mises de l'avant par ses troupes, comme celle de hausser les redevances des ressources naturelles ou donner plus de pouvoirs aux pharmaciens pour décongestionner les urgences.
La chef du PQ avance néanmoins qu'à la rentrée parlementaire en septembre, elle discutera avec son caucus de la possibilité de tenir plus de votes libres. C'est ce que demandaient avec insistance plusieurs de ses députés pour le projet de loi 204.
Pendant ce temps, l'appui à la souveraineté reste stable, à environ 40%. Mme Marois avoue que beaucoup de travail devra être fait. Un travail qui «ne se fera pas avec une baguette magique», avoue-t-elle. «Les Québécois ne sont pas là en ce moment».
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- lorraine48
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8240
- Inscription : mar. janv. 13, 2009 10:17 pm
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
c est peut être simpliste ce que je vais dire mais pourquoi s obstiner sur l entente il me semble qu ils n ont qu à la rouvrir et demander à ceux qui veulent y participer de se faire connaître et de débattre de ce sujet à nouveau mettre les règles claires et ceux qui veulent renchérir pourront le faire en y mettant les millions et les garanties demandées par Labeaume, comme l a fait PKP
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
C'est pas simpliste du tout, c'est même exactement ce que réclament ceux qui ne veulent pas de la loi privéelorraine48 a écrit : c est peut être simpliste ce que je vais dire mais pourquoi s obstiner sur l entente il me semble qu ils n ont qu à la rouvrir et demander à ceux qui veulent y participer de se faire connaître et de débattre de ce sujet à nouveau mettre les règles claires et ceux qui veulent renchérir pourront le faire en y mettant les millions et les garanties demandées par Labeaume, comme l a fait PKP

- lorraine48
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- Inscription : mar. janv. 13, 2009 10:17 pm
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
ben là pourquoi ils ne le font pas ce serait tellement simple et plus personne après cela va pouvoir chialerNikki a écrit : [...]
C'est pas simpliste du tout, c'est même exactement ce que réclament ceux qui ne veulent pas de la loi privée
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Ben je sais pas moi pourquoi ils ne le font pas, c'est tout le noeud de l'histoire.lorraine48 a écrit : [...]
ben là pourquoi ils ne le font pas ce serait tellement simple et plus personne après cela va pouvoir chialer
Le maire veut une loi qui empêche quiconque de revenir se prononcer contre, et il semble que les politiciens le veulent aussi, sauf Amir Khadir. Mais la droite à mis sa tête à prix, et ça semble marcher à Québec cette tactique...
-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Tu veux dire les faux gens de droite. Quand tu es de droite tu es contre un financement publique mur a mur.Nikki a écrit : [...]
Ben je sais pas moi pourquoi ils ne le font pas, c'est tout le noeud de l'histoire.
Le maire veut une loi qui empêche quiconque de revenir se prononcer contre, et il semble que les politiciens le veulent aussi, sauf Amir Khadir. Mais la droite à mis sa tête à prix, et ça semble marcher à Québec cette tactique...
C'est dans ces circonstances que l'on distingue ceux qui sont réellement de droite et ceux qui sont de droite parce que c'est payant.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
.anthurium. a écrit : [...]
Tu veux dire les faux gens de droite. Quand tu es de droite tu es contre un financement publique mur a mur.
C'est dans ces circonstances que l'on distingue ceux qui sont réellement de droite et ceux qui sont de droite parce que c'est payant.
Je suis en accord avec toi.....
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Crise au PQ - Monsieur Parizeau, faites-nous confiance
Collectif de jeunes députés du Parti québécois 11 juin 2011 Québec
Monsieur Parizeau, les événements de la dernière semaine nous amènent, à titre de jeunes députés du Parti québécois, à prendre la plume. Nous sommes tristes et déçus d'avoir perdu des collègues auxquels nous sommes profondément attachés, mais nous sommes déterminés à incarner la farouche volonté de changement, de vrai changement du Québec de 2011.
Pour plusieurs d'entre nous, vous avez été un mentor politique. Nous vous avons fait confiance. Certains d'entre nous, au début de la vingtaine, ont participé à vos côtés à la campagne référendaire de 1995 dans le camp du OUI. D'autres d'entre nous, qui avaient sept ou huit ans à l'époque, n'étaient même pas en âge de voter. On nous a raconté cette page importante de notre histoire. Vous avez adopté une démarche pour préparer le plan de match souverainiste. Vous et M. Lucien Bouchard nous avez menés aux portes du pays. Nous nous rappelons l'enthousiasme des foules dans les collèges et universités que vous avez visités. Malheureusement, il a manqué quelques milliers de voix pour que le Québec se dise OUI.
Incarner le changement
Seize ans plus tard, le Québec a évolué, a changé. De nouvelles générations ont acquis le droit de voter. Elles souhaitent que nous leur parlions d'avenir, d'aujourd'hui et non du passé. Le Parti québécois, comme parti souverainiste, a changé et doit encore changer. Nous sentons cette volonté de ces nouvelles générations de faire de la politique autrement. Nous en sommes. Nous voulons incarner ce changement pour ce Québec que nous aimons.
Nous appartenons à une génération qui est souverainiste pour des raisons différentes de nos parents. Nous sommes issus d'une génération qui n'a jamais connu le Québec sans la Charte de la langue française et la Charte des droits et libertés de la personne du Québec.
Nous sommes d'une génération qui fait du développement durable, de l'indépendance énergétique et de la protection de l'environnement une priorité. Le développement de nos ressources naturelles doit se faire de façon responsable et au bénéfice des Québécois. On doit aussi prendre un virage majeur résolument axé sur les transports collectifs et l'électrification de nos modes de transport, qui réduiraient notre dépendance au pétrole, ce qui nous permettrait de diminuer les effets néfastes des gaz à effet de serre.
Nous sommes d'une génération qui est ouverte sur le monde, préoccupée par la qualité de vie dans notre coin de pays, mais aussi par le sort de celles et ceux qui vivent aux quatre coins de la planète. Pour nous, la solidarité dépasse les frontières.
Nous sommes souverainistes
Nous sommes souverainistes, car nous croyons qu'il faut plus de Québec dans le monde pour défendre la démocratie, les valeurs de paix, de solidarité, pour le développement durable et la protection de l'environnement et pour assurer, bien sûr, le rayonnement de notre culture.
Nous sommes souverainistes, car nous voulons bâtir une société à l'image de notre génération, de ceux qui nous suivent et de ceux qui nous ont précédés. La souveraineté nous permettra de fonder en Amérique du Nord un nouveau pays basé sur des valeurs de solidarité et de partage de la richesse.
Des milliers de jeunes ont choisi de s'engager dans toutes sortes de causes sociales pour défendre leurs valeurs et leurs idées. Pour notre part, nous avons choisi la politique et le Parti québécois, car la souveraineté est au coeur de notre engagement. Avec Pauline Marois, nous avons participé à l'élaboration, au cours des deux dernières années, du nouveau programme du Parti québécois, adopté en avril dernier par les 1800 délégués.
Ce document définit clairement nos valeurs, nos idées et notre vision sur des questions telles que l'intégrité et l'éthique, le développement des ressources naturelles, le bien-être des familles du Québec. Il définit surtout notre démarche vers le pays, comme vous l'avez fait avant l'élection de 1994.
Nous existons
Nous sommes la nouvelle génération de députés souverainistes. Malheureusement, bien des Québécois ne nous connaissent pas ou ne le savent pas, car les médias se tournent régulièrement vers d'anciens porte-étendards souverainistes pour commenter l'actualité politique. Nous existons. Nous sommes fiers de votre héritage et déterminés à y faire honneur, à notre façon. Nous vous demandons de nous faire confiance pour l'avenir de notre parti et de notre pays comme nous vous avons fait confiance en 1995.
***
Collectif de jeunes députés du Parti québécois
Ont signé cette lettre des députés du Parti québécois nés après la fondation du parti: Pascal Bérubé, Étienne-Alexis Boucher, Benoit Charette, Alexandre Cloutier, Sylvain Gaudreault, Nicolas Girard, Véronique Hivon, Martine Ouellet, François Rebello, Mathieu Traversy, Guillaume Tremblay, Dave Turcotte.
http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... -confiance" onclick="window.open(this.href);return false;
Collectif de jeunes députés du Parti québécois 11 juin 2011 Québec
Monsieur Parizeau, les événements de la dernière semaine nous amènent, à titre de jeunes députés du Parti québécois, à prendre la plume. Nous sommes tristes et déçus d'avoir perdu des collègues auxquels nous sommes profondément attachés, mais nous sommes déterminés à incarner la farouche volonté de changement, de vrai changement du Québec de 2011.
Pour plusieurs d'entre nous, vous avez été un mentor politique. Nous vous avons fait confiance. Certains d'entre nous, au début de la vingtaine, ont participé à vos côtés à la campagne référendaire de 1995 dans le camp du OUI. D'autres d'entre nous, qui avaient sept ou huit ans à l'époque, n'étaient même pas en âge de voter. On nous a raconté cette page importante de notre histoire. Vous avez adopté une démarche pour préparer le plan de match souverainiste. Vous et M. Lucien Bouchard nous avez menés aux portes du pays. Nous nous rappelons l'enthousiasme des foules dans les collèges et universités que vous avez visités. Malheureusement, il a manqué quelques milliers de voix pour que le Québec se dise OUI.
Incarner le changement
Seize ans plus tard, le Québec a évolué, a changé. De nouvelles générations ont acquis le droit de voter. Elles souhaitent que nous leur parlions d'avenir, d'aujourd'hui et non du passé. Le Parti québécois, comme parti souverainiste, a changé et doit encore changer. Nous sentons cette volonté de ces nouvelles générations de faire de la politique autrement. Nous en sommes. Nous voulons incarner ce changement pour ce Québec que nous aimons.
Nous appartenons à une génération qui est souverainiste pour des raisons différentes de nos parents. Nous sommes issus d'une génération qui n'a jamais connu le Québec sans la Charte de la langue française et la Charte des droits et libertés de la personne du Québec.
Nous sommes d'une génération qui fait du développement durable, de l'indépendance énergétique et de la protection de l'environnement une priorité. Le développement de nos ressources naturelles doit se faire de façon responsable et au bénéfice des Québécois. On doit aussi prendre un virage majeur résolument axé sur les transports collectifs et l'électrification de nos modes de transport, qui réduiraient notre dépendance au pétrole, ce qui nous permettrait de diminuer les effets néfastes des gaz à effet de serre.
Nous sommes d'une génération qui est ouverte sur le monde, préoccupée par la qualité de vie dans notre coin de pays, mais aussi par le sort de celles et ceux qui vivent aux quatre coins de la planète. Pour nous, la solidarité dépasse les frontières.
Nous sommes souverainistes
Nous sommes souverainistes, car nous croyons qu'il faut plus de Québec dans le monde pour défendre la démocratie, les valeurs de paix, de solidarité, pour le développement durable et la protection de l'environnement et pour assurer, bien sûr, le rayonnement de notre culture.
Nous sommes souverainistes, car nous voulons bâtir une société à l'image de notre génération, de ceux qui nous suivent et de ceux qui nous ont précédés. La souveraineté nous permettra de fonder en Amérique du Nord un nouveau pays basé sur des valeurs de solidarité et de partage de la richesse.
Des milliers de jeunes ont choisi de s'engager dans toutes sortes de causes sociales pour défendre leurs valeurs et leurs idées. Pour notre part, nous avons choisi la politique et le Parti québécois, car la souveraineté est au coeur de notre engagement. Avec Pauline Marois, nous avons participé à l'élaboration, au cours des deux dernières années, du nouveau programme du Parti québécois, adopté en avril dernier par les 1800 délégués.
Ce document définit clairement nos valeurs, nos idées et notre vision sur des questions telles que l'intégrité et l'éthique, le développement des ressources naturelles, le bien-être des familles du Québec. Il définit surtout notre démarche vers le pays, comme vous l'avez fait avant l'élection de 1994.
Nous existons
Nous sommes la nouvelle génération de députés souverainistes. Malheureusement, bien des Québécois ne nous connaissent pas ou ne le savent pas, car les médias se tournent régulièrement vers d'anciens porte-étendards souverainistes pour commenter l'actualité politique. Nous existons. Nous sommes fiers de votre héritage et déterminés à y faire honneur, à notre façon. Nous vous demandons de nous faire confiance pour l'avenir de notre parti et de notre pays comme nous vous avons fait confiance en 1995.
***
Collectif de jeunes députés du Parti québécois
Ont signé cette lettre des députés du Parti québécois nés après la fondation du parti: Pascal Bérubé, Étienne-Alexis Boucher, Benoit Charette, Alexandre Cloutier, Sylvain Gaudreault, Nicolas Girard, Véronique Hivon, Martine Ouellet, François Rebello, Mathieu Traversy, Guillaume Tremblay, Dave Turcotte.
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ



je parle de l'article sur Parizeau.
Dernière modification par Kenzo le dim. juin 12, 2011 8:46 pm, modifié 2 fois.
- Diplodocus
- Modeste Jacasseur
- Messages : 126
- Inscription : sam. mai 28, 2011 11:18 am
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
D'accord également.anthurium. a écrit : [...]
Tu veux dire les faux gens de droite. Quand tu es de droite tu es contre un financement publique mur a mur.
C'est dans ces circonstances que l'on distingue ceux qui sont réellement de droite et ceux qui sont de droite parce que c'est payant.
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
à la base, dès les débuts, René Lévesque pronait la souveraineté-association.
Avec la modialisation, avec ce qu'on voit dans l'union européenne, il était un visionnaire.
Si c'était bien expliqué ce qu'est la souveraineté-association, je crois que même les immigrants seraient d'accord. Encore faut-il qu'on débarque du séparatisme du PQ et qu'on vote pour quelque chose de moins émotif remontant à 1760 et de plus économico-cérébral-logique. Bref un nouveau parti moins émotif sur le passé, mais juste logique pour l'avenir. Les émigrants sont intelligents. Mais ils ne peuvent comprendre nos émotions transmis depuis 1760. Faut parler business logique, la souveraineté-association. Bien l'expliquer. Dans le contexte de mondialisation actuelle, le monde est rendu là. René Lévesques était trop avant son temps.
Avec la modialisation, avec ce qu'on voit dans l'union européenne, il était un visionnaire.
Si c'était bien expliqué ce qu'est la souveraineté-association, je crois que même les immigrants seraient d'accord. Encore faut-il qu'on débarque du séparatisme du PQ et qu'on vote pour quelque chose de moins émotif remontant à 1760 et de plus économico-cérébral-logique. Bref un nouveau parti moins émotif sur le passé, mais juste logique pour l'avenir. Les émigrants sont intelligents. Mais ils ne peuvent comprendre nos émotions transmis depuis 1760. Faut parler business logique, la souveraineté-association. Bien l'expliquer. Dans le contexte de mondialisation actuelle, le monde est rendu là. René Lévesques était trop avant son temps.
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
C'est, pis c'est que surtout sa vision du Québec respectait toutes les ethnies de la province. J'aimais sa vision des choses. C'était pas extrémiste, c'était respectueux des habitants du Québec, de tous, qu'ils soient francophone, anglophone ou autre.babou214 a écrit : à la base, dès les débuts, René Lévesque pronait la souveraineté-association.
Avec la modialisation, avec ce qu'on voit dans l'union européenne, il était un visionnaire.
Si c'était bien expliqué ce qu'est la souveraineté-association, je crois que même les immigrants seraient d'accord. Encore faut-il qu'on débarque du séparatisme du PQ et qu'on vote pour quelque chose de moins émotif remontant à 1760 et de plus économico-cérébral-logique. Bref un nouveau parti moins émotif sur le passé, mais juste logique pour l'avenir. Les émigrants sont intelligents. Mais ils ne peuvent comprendre nos émotions transmis depuis 1760. Faut parler business logique, la souveraineté-association. Bien l'expliquer. Dans le contexte de mondialisation actuelle, le monde est rendu là. René Lévesques était trop avant son temps.
Moi c'est ce type de pays que je veux.

Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
En fait, ce que vous dites, c'est ce que défendait Gilles Duceppe pendant la campagne électorale. Il parlait de créer une sorte d'Europe avec les Provinces. Je trouve cette idée très très intéressante.
Les autres Provinces pourraient y adhérer aussi. Quoi que les plus pauvres vont peut-être râler. Mais il y a moyen de les protéger. C'est Ottawa qui ne sera pas content...et les fonctionnaires travaillant au Fédéral. Parce que ça diminuerait de beaucoup les responsabilités et l'importance des ministère fédéraux.
Moi je suis pour à 100% et même plus. Ça ne viendra peut-être pas d'un nouveau parti. J'ai pas envie de voir François Legault faire un parti de compromis que pour le bonheur de prendre le pouvoir dont il rêve. J'aimerais mieux que le PQ regarde cette voix offerte par Le Bloc.
Les autres Provinces pourraient y adhérer aussi. Quoi que les plus pauvres vont peut-être râler. Mais il y a moyen de les protéger. C'est Ottawa qui ne sera pas content...et les fonctionnaires travaillant au Fédéral. Parce que ça diminuerait de beaucoup les responsabilités et l'importance des ministère fédéraux.
Moi je suis pour à 100% et même plus. Ça ne viendra peut-être pas d'un nouveau parti. J'ai pas envie de voir François Legault faire un parti de compromis que pour le bonheur de prendre le pouvoir dont il rêve. J'aimerais mieux que le PQ regarde cette voix offerte par Le Bloc.
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Pour créer une véritable Confédération, il faut d'abord des États indépendants!
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Publié le 13 juin 2011 à 08h40 | Mis à jour à 08h40
Tasse-toi, mononc'!
François Cardinal
La Presse
Un groupe de 12 «jeunes» députés du Parti québécois s'est adressé directement à Jacques Parizeau dans une lettre publiée cette fin de semaine dans Le Devoir. Les signataires invitent l'ancien chef à leur «faire confiance» et même à se tasser pour leur laisser la place...
M. Parizeau a promis une réponse détaillée aujourd'hui, mais déjà, en un mot lancé samedi en marge d'un colloque sur la souveraineté, il a résumé la missive avec justesse: «étrange».
La lettre est en effet étrange, tant par sa forme que son contenu. Signée par le «Collectif de jeunes députés du Parti québécois», elle regroupe les membres du caucus qui n'étaient pas nés lors de la fondation de la formation, en 1968.
D'un coup de cuillère à pot, les signataires récupèrent ainsi l'étiquette de leur aile jeunesse, «porte-parole des 16 à 30 ans». Ils transforment des quarantenaires en «jeunes», façon peu subtile de traiter M. Parizeau - et les récents démissionnaires par association - de «vieux», de les évacuer sous prétexte qu'ils ne partagent pas les soucis de la génération montante.
Pour ajouter l'insulte à l'injure, les auteurs précisent qu'eux sont de cette «génération qui fait du développement durable, de l'indépendance énergétique et de la protection de l'environnement une priorité». Eux sont «ouverts sur le monde», eux sont «préoccupés par la qualité de vie et le sort de ceux qui vivent aux quatre coins de la planète».
De l'âgisme? Autant que le serait la lettre d'un jeune cinéaste demandant à Woody Allen de se tasser parce qu'il fait de l'ombre à la relève ou qu'il ne maîtrise pas la technologie 3D...
Ce qui nous amène au contenu tout aussi «étrange» de la lettre. Étrange, car les auteurs s'en prennent à Jacques Parizeau, celui qui a fait du pont intergénérationnel sa marque de commerce. Pourquoi donc le balayer d'un revers de main, plutôt que de lui tendre celle-ci?
Étrange parce qu'on ne précise jamais en quoi cette lettre ne s'adresse pas aux autres «vieux», ceux qui sont au sein du PQ. Ou en quoi les années de service de Pauline Marois sont salutaires, mais celles de M. Parizeau handicapantes. La date de péremption se situe où, exactement? La lettre ne le précise pas.
Étrange, aussi, parce que plusieurs signataires ont profité d'une visibilité médiatique tout à fait méritée au cours des dernières années, sans jamais avoir à la quémander. Pensons à Nicolas Girard, qui a mené l'affaire Tomassi de main de maître. Ou à Véronique Hivon, qui a coprésidé avec brio la commission Mourir dans la dignité. Ces députés, au même titre que les François Rebello, Sylvain Gaudreault, Pascal Bérubé et Martine Ouellet, ont-ils vraiment besoin que Jacques Parizeau se taise pour «exister»?
Étrange, enfin, parce qu'on ne trouve rien dans la missive qui démontre que ces députés incarnent le changement qu'ils promettent. Au contraire, leur appui tacite au projet de loi bâillon sur l'amphithéâtre prouve qu'il ne suffit pas d'avoir moins de 50 ans pour «faire de la politique autrement».
francois.cardinal@lapresse.ca
http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... mononc.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Tasse-toi, mononc'!
François Cardinal
La Presse
Un groupe de 12 «jeunes» députés du Parti québécois s'est adressé directement à Jacques Parizeau dans une lettre publiée cette fin de semaine dans Le Devoir. Les signataires invitent l'ancien chef à leur «faire confiance» et même à se tasser pour leur laisser la place...
M. Parizeau a promis une réponse détaillée aujourd'hui, mais déjà, en un mot lancé samedi en marge d'un colloque sur la souveraineté, il a résumé la missive avec justesse: «étrange».
La lettre est en effet étrange, tant par sa forme que son contenu. Signée par le «Collectif de jeunes députés du Parti québécois», elle regroupe les membres du caucus qui n'étaient pas nés lors de la fondation de la formation, en 1968.
D'un coup de cuillère à pot, les signataires récupèrent ainsi l'étiquette de leur aile jeunesse, «porte-parole des 16 à 30 ans». Ils transforment des quarantenaires en «jeunes», façon peu subtile de traiter M. Parizeau - et les récents démissionnaires par association - de «vieux», de les évacuer sous prétexte qu'ils ne partagent pas les soucis de la génération montante.
Pour ajouter l'insulte à l'injure, les auteurs précisent qu'eux sont de cette «génération qui fait du développement durable, de l'indépendance énergétique et de la protection de l'environnement une priorité». Eux sont «ouverts sur le monde», eux sont «préoccupés par la qualité de vie et le sort de ceux qui vivent aux quatre coins de la planète».
De l'âgisme? Autant que le serait la lettre d'un jeune cinéaste demandant à Woody Allen de se tasser parce qu'il fait de l'ombre à la relève ou qu'il ne maîtrise pas la technologie 3D...
Ce qui nous amène au contenu tout aussi «étrange» de la lettre. Étrange, car les auteurs s'en prennent à Jacques Parizeau, celui qui a fait du pont intergénérationnel sa marque de commerce. Pourquoi donc le balayer d'un revers de main, plutôt que de lui tendre celle-ci?
Étrange parce qu'on ne précise jamais en quoi cette lettre ne s'adresse pas aux autres «vieux», ceux qui sont au sein du PQ. Ou en quoi les années de service de Pauline Marois sont salutaires, mais celles de M. Parizeau handicapantes. La date de péremption se situe où, exactement? La lettre ne le précise pas.
Étrange, aussi, parce que plusieurs signataires ont profité d'une visibilité médiatique tout à fait méritée au cours des dernières années, sans jamais avoir à la quémander. Pensons à Nicolas Girard, qui a mené l'affaire Tomassi de main de maître. Ou à Véronique Hivon, qui a coprésidé avec brio la commission Mourir dans la dignité. Ces députés, au même titre que les François Rebello, Sylvain Gaudreault, Pascal Bérubé et Martine Ouellet, ont-ils vraiment besoin que Jacques Parizeau se taise pour «exister»?
Étrange, enfin, parce qu'on ne trouve rien dans la missive qui démontre que ces députés incarnent le changement qu'ils promettent. Au contraire, leur appui tacite au projet de loi bâillon sur l'amphithéâtre prouve qu'il ne suffit pas d'avoir moins de 50 ans pour «faire de la politique autrement».
francois.cardinal@lapresse.ca
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
- Diplodocus
- Modeste Jacasseur
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- Inscription : sam. mai 28, 2011 11:18 am
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
J'ai voté "oui" en 1995. Dans les mêmes circonstances, je voterais "non" aujourd'hui.
C'est ça le problème du PQ maintenant. On parle de se renouveller, de laisser passer la génération montante, mais il n'y a rien de neuf à offrir; je dirais même que le projet a régressé. Et on se retrouve en plus dans l'ère de l'ouverture sur le monde.
Je veux faire l'indépendance dans un "pays" ouvert sur les autres, pas reclus comme nous sommes, accroché aux mamelles de l'État et où il est impossible de faire avancer un projet, quel qu'il soit. On est même pas capable de rendre un autoroute dans la Beauce vers les E-U. On commence en plus à tergiverser sur le tracé de l'autoroute 20 vers l'est. Nous ne sommes même plus capable de s'entendre pour bâtir une route!! Le chemin vers l'indépendance risque d'être parsemé de beaucoup d'embûches.
Proposons-nous un beau projet de société et j'embarque à nouveau; mais ne me proposez pas le repli...
C'est ça le problème du PQ maintenant. On parle de se renouveller, de laisser passer la génération montante, mais il n'y a rien de neuf à offrir; je dirais même que le projet a régressé. Et on se retrouve en plus dans l'ère de l'ouverture sur le monde.
Je veux faire l'indépendance dans un "pays" ouvert sur les autres, pas reclus comme nous sommes, accroché aux mamelles de l'État et où il est impossible de faire avancer un projet, quel qu'il soit. On est même pas capable de rendre un autoroute dans la Beauce vers les E-U. On commence en plus à tergiverser sur le tracé de l'autoroute 20 vers l'est. Nous ne sommes même plus capable de s'entendre pour bâtir une route!! Le chemin vers l'indépendance risque d'être parsemé de beaucoup d'embûches.
Proposons-nous un beau projet de société et j'embarque à nouveau; mais ne me proposez pas le repli...
Re: Lapointe, Curzi et Beaudoin claquent la portent du PQ
Diplodocus a écrit : J'ai voté "oui" en 1995. Dans les mêmes circonstances, je voterais "non" aujourd'hui.
C'est ça le problème du PQ maintenant. On parle de se renouveller, de laisser passer la génération montante, mais il n'y a rien de neuf à offrir; je dirais même que le projet a régressé. Et on se retrouve en plus dans l'ère de l'ouverture sur le monde.
Je veux faire l'indépendance dans un "pays" ouvert sur les autres, pas reclus comme nous sommes, accroché aux mamelles de l'État et où il est impossible de faire avancer un projet, quel qu'il soit. On est même pas capable de rendre un autoroute dans la Beauce vers les E-U. On commence en plus à tergiverser sur le tracé de l'autoroute 20 vers l'est. Nous ne sommes même plus capable de s'entendre pour bâtir une route!! Le chemin vers l'indépendance risque d'être parsemé de beaucoup d'embûches.
Proposons-nous un beau projet de société et j'embarque à nouveau; mais ne me proposez pas le repli...
Je suis d'accord que l'on peut parler d'une certaine sclérose concernant l'approche péquiste mais c'est autant valable pour tous les partis ainsi que dans la façon de faire de la politique. C'est l'assemblée nationale au complet, tous partis confondus qui a besoin d'être dépoussiérée à mon humble avis.
Pour les routes dont tu parles, quand même là le PQ n'est plus au pouvoir depuis 2002 si j'ai bonne mémoire alors on ne peut raisonnablement leur attribuer le stade de stagnation actuel dans le développement des routes.

Dernière modification par tuberale le lun. juin 13, 2011 10:24 pm, modifié 1 fois.