
Bref, c'est pas Parizeau qui empêche le parti d'aller de l'avant.
lucide a écrit : C'est surement pour ca que le PQ n'arrive pas a passer... dans ses electeurs il y a division et différentes lignes de pensée.... pour ma part je partage entierement l'avis du message des jeunes patriotes.
Que les jeunes crient, se battent, se demenent et je vais les écouter... en fait leur seule sortie publique fut pour demander a ceux qui ont des choses interessantes a dire de se la fermer. Ca manque de profondeur.....
Les nouvelles idées ? Je reprends une partie du texte de Cardinal publié dans la Presse d'hier :viky a écrit : Je dois être une des seules mais je suis en accord avec les 12 "jeunes".
Le message n'est pas que Parizeau doit à tout prix se la fermer mais bien qu'il cesse de prendre toute la place à chaque occasion qui se présente. Il s'est retiré de la politique, il devrait alors rester dans l'ombre à moins qu'on lui demande son avis. Oui c'est un grand homme qui a fait beaucoup de choses. Mais maintenant, le parti est en changement et on doit cesser de regarder le passé et foncer. Je ne suis pas d'accord avec le ton de la lettre des 12 députés mais je suis d'accord avec le message véhiculé.
Fort probablement que le parti va commettre des erreurs que monsieur Parizeau n'aurait probablement pas faites mais le parti apprendra de tout ça et ressortira plus fort. Je crois en la relève, je crois aux nouvelles idées et je suis pour le fait de laisser le passé dans le passé.
Que monsieur Parizeau agisse comme consultant, je n'y vois pas de problèmes mais ses sorties publiques sont totalement inutiles et ne font rien avancer.
Exactement ! Parizeau n'avait pas le charisme, le "poli" mais reste que c'est sans aucun doute le meilleur chef que le PQ a eu depuis Lévesque. Comme je disais dans un autre message, cet homme est dans le top des meilleurs économistes au monde. De plus, il a tellement de culture... c'est fou !! Son plan post référendum était tellement novateur, limpide et réaliste. Nous avons besoin de son expertise. De demander à un homme de son envergure, qui a tant à enseigner, à transmettre, de garder le profil bas... c'est tellement irrespectueux.Beppo a écrit : [...]
Les nouvelles idées ? Je reprends une partie du texte de Cardinal publié dans la Presse d'hier :
« De l'âgisme? Autant que le serait la lettre d'un jeune cinéaste demandant à Woody Allen de se tasser parce qu'il fait de l'ombre à la relève ou qu'il ne maîtrise pas la technologie 3D...
Ce qui nous amène au contenu tout aussi «étrange» de la lettre. Étrange, car les auteurs s'en prennent à Jacques Parizeau, celui qui a fait du pont intergénérationnel sa marque de commerce. Pourquoi donc le balayer d'un revers de main, plutôt que de lui tendre celle-ci?
Étrange parce qu'on ne précise jamais en quoi cette lettre ne s'adresse pas aux autres «vieux», ceux qui sont au sein du PQ. Ou en quoi les années de service de Pauline Marois sont salutaires, mais celles de M. Parizeau handicapantes. La date de péremption se situe où, exactement? La lettre ne le précise pas.
Étrange, aussi, parce que plusieurs signataires ont profité d'une visibilité médiatique tout à fait méritée au cours des dernières années, sans jamais avoir à la quémander. Pensons à Nicolas Girard, qui a mené l'affaire Tomassi de main de maître. Ou à Véronique Hivon, qui a coprésidé avec brio la commission Mourir dans la dignité. Ces députés, au même titre que les François Rebello, Sylvain Gaudreault, Pascal Bérubé et Martine Ouellet, ont-ils vraiment besoin que Jacques Parizeau se taise pour «exister»?
Étrange, enfin, parce qu'on ne trouve rien dans la missive qui démontre que ces députés incarnent le changement qu'ils promettent. Au contraire, leur appui tacite au projet de loi bâillon sur l'amphithéâtre prouve qu'il ne suffit pas d'avoir moins de 50 ans pour «faire de la politique autrement».
francois.cardinal@lapresse.ca
Me semble que ces signataires au lieu de pérore devraient agir, non ? Et quand tu écris que tu es pour le fait « de laisser le passé dans le passé », ça m'inquiète et me questionne drôlement. Je peux te gager tout mon avoir qu'advenant le cas où le Québec obtiendrait sa souveraineté par un référendum majoritaire, il n'y a pas un seul de cette sainte table qui saurait quoi faire pour en garantir la reconnaissance internationale. Parizeau était prêt lui en 95 .
lucide a écrit : C'est surement pour ca que le PQ n'arrive pas a passer... dans ses electeurs il y a division et différentes lignes de pensée.... pour ma part je partage entierement l'avis du message des jeunes patriotes.
Que les jeunes crient, se battent, se demenent et je vais les écouter... en fait leur seule sortie publique fut pour demander a ceux qui ont des choses interessantes a dire de se la fermer. Ca manque de profondeur.....
On va aussi peinturer égal. Ces coupures font suite à un sommet économique qui a reçu l'aval de tous les participants, si ma mémoire est fidèle. Marois ne répondait qu'à la demande tout comme on l'a fait pour la mise à la retraite des infirmières et des enseignants. La décision ne lui appartient pas uniquement. Et c'est aussi à elle que nous devons les commissions scolaires linguistiques au lieu de confessionnelles et aussi les garderies à 7$ tant décriées mais combien appréciées. En '81, Monsieur était là pour me couper de 20 %. J'en subis encore les conséquences...Consult1 a écrit : Pour les méchantes langues, il faut rappeller que Pauline Marois a 28 ans de service comme députée alors que Jacques Parizeau en a 21. Qui est le plus usé par le pouvoir?
Parizeau n'était pas là quand le PQ a fait de grosses coupures dans les dépenses et poussé des milliers de professeurs et infirmières à la retraite. Pire encore, devinez qui était ministre lors des super-coupures à l'aide sociale? Pauline Marois.
Si le débat devient un concours de qui a le passé le plus lourd, c'est Mme Marois qui gagne.
J'écrirais plus qu'elle quitte, on parle à Monsieur et comme Monsieur est poli, il répond. N'eut été de la lettre des supposés jeunes, Parizeau ne serait pas intervenu. On l'a même relancé en fin de semaine dans un colloque où il prononçait une conférence. Blanchet de Drummond servait de chien de garde possiblement à sa cheuffe.Kenzo a écrit : Parizeau n'arrive pas à quitter le pouvoir. Il se fait discret, selon lui, mais uniquement parce que sa femme était là et qu'il parlait à travers elle. Je suis certaine que c'est à quoi les jeunes faisaient aussi allusion. Elle a claqué la porte et il reprend donc du service. Certains ont dit que l'atmosphère était irrespirable à cause de Lisette. Elle quitte, il se remet à parler. Il a du penser que sa femme entrainerait un mouvement de contestataires et hop.. une élection à la chefferie, sa femme est élue (dans sa tête) et le voilà à nouveau à la tête du parti, par la fesse gauche.
Quant à Pauline, tant qu'elle a l'appui de son caucus et de ses troupes, elle doit rester. Qui pourrait la remplacer? Son expérience est difficile à battre. Curzi, qui a prouvé qu'il était un émotif trop prompt a réagir? Ses colères sont connues... Lisette? Pitié... alors qui... Duceppe? Il a dit qu'il souhaitait que Pauline reste. Legault? Qui déçu de ne pas avoir eu la chefferie du PQ, dit... ben d'abord je vais me faire mon parti à moi tout seul? Pas pour moi, merci.
Je vois ça d'ici Pauline qui dirait...ben si c'est comme ça, je m'en vais... lol. Nous parlons ici de chefs d'État, pas de participants au loft. Ils doivent être en mesure de subir des crises et de garder le navire sur la voie avec calme.
Il y a trop de gens qui aspirent à la chefferie, je le dis depuis le début de cette histoire.
Parizeau le souhaitait à travers sa femme. Qu'il parle, ce n'est pas un problème, mais que ce soit constructif. Qu'il évite de tout salir parce qu'il est déçu que la démission de sa femme n'ait pas fait plus de dégâts.
Qui aura été le meilleur premier ministre? C'est le temps qui nous le diras. Ils ont tous fait du bon et du moins bon.... dans tous les partis.
Juger Pauline avant qu'elle ait été premier ministre... me semble triste pour nous. Elle fait un superrrr beau travail à l'opposition. Avant, elle était ministre sous d'autres chefs, elle a eu de bonnes idées, de mauvais ordres, des idées qui n'ont pas marché...des projets super... de tout...Mais jamais le rôle de premier ministre.
Personnellement, j'aimerais bien lui donner une chance depuis que j'ai vu comment elle a géré cette crise. En vrai chef d'état, elle a gardé son calme, resserré ses troupes, belle maturité, force de caractère... chapeau.
Beppo a écrit : [...]
Les nouvelles idées ? Je reprends une partie du texte de Cardinal publié dans la Presse d'hier :
« De l'âgisme? Autant que le serait la lettre d'un jeune cinéaste demandant à Woody Allen de se tasser parce qu'il fait de l'ombre à la relève ou qu'il ne maîtrise pas la technologie 3D...
Ce qui nous amène au contenu tout aussi «étrange» de la lettre. Étrange, car les auteurs s'en prennent à Jacques Parizeau, celui qui a fait du pont intergénérationnel sa marque de commerce. Pourquoi donc le balayer d'un revers de main, plutôt que de lui tendre celle-ci?
Étrange parce qu'on ne précise jamais en quoi cette lettre ne s'adresse pas aux autres «vieux», ceux qui sont au sein du PQ. Ou en quoi les années de service de Pauline Marois sont salutaires, mais celles de M. Parizeau handicapantes. La date de péremption se situe où, exactement? La lettre ne le précise pas.
Étrange, aussi, parce que plusieurs signataires ont profité d'une visibilité médiatique tout à fait méritée au cours des dernières années, sans jamais avoir à la quémander. Pensons à Nicolas Girard, qui a mené l'affaire Tomassi de main de maître. Ou à Véronique Hivon, qui a coprésidé avec brio la commission Mourir dans la dignité. Ces députés, au même titre que les François Rebello, Sylvain Gaudreault, Pascal Bérubé et Martine Ouellet, ont-ils vraiment besoin que Jacques Parizeau se taise pour «exister»?
Étrange, enfin, parce qu'on ne trouve rien dans la missive qui démontre que ces députés incarnent le changement qu'ils promettent. Au contraire, leur appui tacite au projet de loi bâillon sur l'amphithéâtre prouve qu'il ne suffit pas d'avoir moins de 50 ans pour «faire de la politique autrement».
francois.cardinal@lapresse.ca
Me semble que ces signataires au lieu de pérore devraient agir, non ? Et quand tu écris que tu es pour le fait « de laisser le passé dans le passé », ça m'inquiète et me questionne drôlement. Je peux te gager tout mon avoir qu'advenant le cas où le Québec obtiendrait sa souveraineté par un référendum majoritaire, il n'y a pas un seul de cette sainte table qui saurait quoi faire pour en garantir la reconnaissance internationale. Parizeau était prêt lui en 95.
Placeress a écrit : Je suis en accord avec vous sur le fait que Pauline Marois devrait laisser la place.... c'est certain..
Autre point: J'aime beaucoup Monsieur Parizeau dans l'ensemble.
Par contre, Jacques Parizeau a toujours fait de l'ombre aux autres chefs.... toujours... et pour tous....
René Lévesque, Bernard Landry, Lucien Bouchard......
Parizeau a toujours fini par discuter en publique son désaccord avec les différents chefs à différentes époques.... je ne trouve pas ça gère mieux à mon humble avis.
Exemple:
René Lévesque:
Parizeau ne croit pas au « beau risque »
Date de diffusion : 22 novembre 1984
Le 22 novembre 1984, Jacques Parizeau et quatre autres ministres du gouvernement péquiste démissionnent pour signifier à leur chef leur désaccord sur la nouvelle orientation du parti. René Lévesque vient alors de geler le projet de souveraineté. Il encourage les militants à participer au « beau risque » en appuyant le fédéralisme proposé par le Parti conservateur de Brian Mulroney, au pouvoir depuis le 4 septembre 1984.
Ce reportage trace un bilan du coup d'éclat des ministres du Parti québécois.
L'attitude face aux médias de Parizeau a souvent été la même face aux autres chefs, et c'est dommage.
Il est effectivement l'un des meilleurs économistes de son époque. Son projet référendaire économique semble être très crédible.... mais son attitude médiatique face aux autres chefs laisse démontrer plus souvent qu'autrement l'instabilité du PQ.
Bref, je ne suis pas en accord avec cette attitude généralisé face aux autres chefs depuis toujours......
Il est un des leaders dans le départ de Lévesque en 1985.... si Lévesque n'était pas un bon chef..... je me demande qui pourra l'être un jour pour Parizeau.
Bref, tout ça pour dire qu'il n'est pas tendre envers aucun leader au PQ. Et c'est toujours pour la même raison, le chef ne va pas assez vite dans le projet de la souveraineté à son gout.
Ce étant dit, je partage son point de vu au sujet de Marois.
c'est en plein ça que je pense... ils font tellement dur en ce moment avec leur chicane. Moi j'ai pas envie de voter pour ce type de parti. Marois veut tellement devenir la 1ère femme 1er ministre qu'elle en oublie ce pourquoi le PQ a été fondé. Ça m'étonne pas que les québécois veulent plus rien savoir de la souveraineté quand on voit que le parti supposé défendre ça se dispute comme dans une cour d'école.Capuchino a écrit : Ce n'est pas trop tentant de voter pour la souveraineté quand on voit le PQ se chicaner sans arrêt pour des niaiseries. J'ai peine à imaginer comment ils pourront gouverner si jamais ils devaient faire l'indépendance. Ca va être l'anarchie totale. Personnellement, y'en a pas un à qui je ferais confiance, je trouve qu'ils ont tous l'air d'une gang prêt à s'entre-déchirer pour avoir LEUR NOM écrit en grosse lettre dans les livres d'histoire. C'est dommage car l'idée de faire du Québec un pays a déjà été une bonne idée, mais là j'aurais plus peur qu'autre chose que le PQ gagne un référendum.
En effet ils ne sont même pas capable de s'entendre et de travailler ensemble dans un contexte politique assez stable. Je n'ose même pas imaginer ce que ça serait après une victoire lors d'un référendum.lolilou a écrit : [...]
c'est en plein ça que je pense... ils font tellement dur en ce moment avec leur chicane. Moi j'ai pas envie de voter pour ce type de parti. Marois veut tellement devenir la 1ère femme 1er ministre qu'elle en oublie ce pourquoi le PQ a été fondé. Ça m'étonne pas que les québécois veulent plus rien savoir de la souveraineté quand on voit que le parti supposé défendre ça se dispute comme dans une cour d'école.