
Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
Caline, ça va mal... 

Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
On dirait bien...Placeress a écrit : Caline, ça va mal...
Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
Publié le 08 février 2011 à 07h24 | Mis à jour à 07h29
Mieux protéger les réputations
Marie-Claude Malboeuf
La Presse
«On manque cruellement d'intervenants. S'ils quittent leur emploi à la suite de calomnies, tout le monde est perdant: eux, la société et les enfants.»
Pour Jon Bradley, professeur à la faculté d'éducation de l'Université McGill, on est passé d'un extrême à l'autre en matière d'agressions sexuelles. «On doit protéger les jeunes sans tenir pour acquis que tous les enfants disent vrai. Les agressions atroces du passé ne doivent pas nous faire oublier que l'adulte n'est pas systématiquement coupable», dit-il.
«On passe notre temps à voir les jeunes s'exhiber, à se faire harceler par des propositions indécentes. Ils nous menacent. Je ne comprends pas qu'on les croie plus que nous!» s'indigne justement Chloé.
Depuis quelques années, le professeur Bradley dénonce les fausses accusations dont sont souvent victimes les enseignants masculins. «Les intervenants sont encore plus vulnérables, dit-il, puisqu'ils travaillent avec une clientèle difficile qui peut vouloir se venger.»
Interrogé à ce sujet, le centre jeunesse défend son approche. D'abord, pour éviter tout conflit d'intérêts, on confie les délicats dossiers sexuels à un autre centre jeunesse et on avise d'emblée la police, indique Géhane Kamel, coordonnatrice aux relations de travail.
«Les équipes qui se consacrent aux enquêtes institutionnelles sont expérimentées. Elles en ont vu d'autres dans les CPE, dans les écoles. On se fie à leur expérience.»
D'ailleurs, on ne croit pas les jeunes à tout coup, précise Mme Kamel. «Dans plusieurs dossiers, on conclut qu'on nous a menés en bateau.»
Par contre, lorsqu'on croit le contraire, «on ne peut pas courir de risque», dit-elle. «Notre vocation est de protéger les enfants. Si ça peut arriver qu'on se trompe dans 1% des cas, j'aime mieux cette erreur-là que mettre un enfant en situation de danger.»
«La situation n'est jamais parfaite nulle part, mais l'employeur a fait de grands efforts pour s'ajuster», concède Sylvie Théorêt, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du centre jeunesse de Montréal. «Du côté policier, il faudrait par contre que ce soit plus court, dit-elle. Quand ça dure des mois et des mois, c'est inhumain. Ta vie s'arrête.»
Pour les experts, la seule façon d'éviter les erreurs est justement de laisser toute la place à la police. Les dérapages surviennent lors des enquêtes internes, lorsque la rumeur enfle et que le jeune devient prisonnier de son histoire, explique l'expert psycholégal Hubert Van Gijseghem.
«D'abord, le jeune ne veut pas perdre la face. Puis, il finit par croire à son histoire à force de voir les adultes s'y intéresser. Ça la valide. Quand la police arrive, cela a l'air si senti qu'il est difficile de douter.»
Les enquêteurs trop zélés, les jeunes qui ont manifestement menti, les parents qui en rajoutent sur l'internet: tous doivent être sanctionnés, suggère le professeur Bradley.
«Il faut les dissuader d'agir ainsi. Pour l'instant, on voit des gens dont la réputation et la vie ont été ruinées et qui ne peuvent même pas compter sur des excuses.»
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... ticle_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Mieux protéger les réputations
Marie-Claude Malboeuf
La Presse
«On manque cruellement d'intervenants. S'ils quittent leur emploi à la suite de calomnies, tout le monde est perdant: eux, la société et les enfants.»
Pour Jon Bradley, professeur à la faculté d'éducation de l'Université McGill, on est passé d'un extrême à l'autre en matière d'agressions sexuelles. «On doit protéger les jeunes sans tenir pour acquis que tous les enfants disent vrai. Les agressions atroces du passé ne doivent pas nous faire oublier que l'adulte n'est pas systématiquement coupable», dit-il.
«On passe notre temps à voir les jeunes s'exhiber, à se faire harceler par des propositions indécentes. Ils nous menacent. Je ne comprends pas qu'on les croie plus que nous!» s'indigne justement Chloé.
Depuis quelques années, le professeur Bradley dénonce les fausses accusations dont sont souvent victimes les enseignants masculins. «Les intervenants sont encore plus vulnérables, dit-il, puisqu'ils travaillent avec une clientèle difficile qui peut vouloir se venger.»
Interrogé à ce sujet, le centre jeunesse défend son approche. D'abord, pour éviter tout conflit d'intérêts, on confie les délicats dossiers sexuels à un autre centre jeunesse et on avise d'emblée la police, indique Géhane Kamel, coordonnatrice aux relations de travail.
«Les équipes qui se consacrent aux enquêtes institutionnelles sont expérimentées. Elles en ont vu d'autres dans les CPE, dans les écoles. On se fie à leur expérience.»
D'ailleurs, on ne croit pas les jeunes à tout coup, précise Mme Kamel. «Dans plusieurs dossiers, on conclut qu'on nous a menés en bateau.»
Par contre, lorsqu'on croit le contraire, «on ne peut pas courir de risque», dit-elle. «Notre vocation est de protéger les enfants. Si ça peut arriver qu'on se trompe dans 1% des cas, j'aime mieux cette erreur-là que mettre un enfant en situation de danger.»
«La situation n'est jamais parfaite nulle part, mais l'employeur a fait de grands efforts pour s'ajuster», concède Sylvie Théorêt, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du centre jeunesse de Montréal. «Du côté policier, il faudrait par contre que ce soit plus court, dit-elle. Quand ça dure des mois et des mois, c'est inhumain. Ta vie s'arrête.»
Pour les experts, la seule façon d'éviter les erreurs est justement de laisser toute la place à la police. Les dérapages surviennent lors des enquêtes internes, lorsque la rumeur enfle et que le jeune devient prisonnier de son histoire, explique l'expert psycholégal Hubert Van Gijseghem.
«D'abord, le jeune ne veut pas perdre la face. Puis, il finit par croire à son histoire à force de voir les adultes s'y intéresser. Ça la valide. Quand la police arrive, cela a l'air si senti qu'il est difficile de douter.»
Les enquêteurs trop zélés, les jeunes qui ont manifestement menti, les parents qui en rajoutent sur l'internet: tous doivent être sanctionnés, suggère le professeur Bradley.
«Il faut les dissuader d'agir ainsi. Pour l'instant, on voit des gens dont la réputation et la vie ont été ruinées et qui ne peuvent même pas compter sur des excuses.»
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Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
GI.Joe a écrit : Je ne sais pas trop mais quelquepart ne devraient-on pas laisser des éducateurs masculins encadrer les garçons et des éducatrices encadrer les filles ?

Je ne reçois pas les messages éclairs
Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
Pas rapport avec l'inconduite sexuelle, mais avec un centre jeunesse.
Lévis
Une adolescente trouvée sans vie dans un Centre jeunesse
Agence QMI
14/02/2011 10h07
LÉVIS - Une pensionnaire du Centre jeunesse de Chaudière-Appalaches à Lévis, près de Québec, a été trouvée sans vie dans son lit, dimanche.
Le Service de police de la Ville de Lévis a confirmé lundi le décès de l’adolescente de 17 ans, dont le corps a été découvert à 10 h 35 dimanche matin dans sa chambre.
Les policiers ont indiqué ne pas savoir pourquoi elle était morte.
Une autopsie devait être pratiquée, afin de comprendre les causes de son décès.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 00711.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Lévis
Une adolescente trouvée sans vie dans un Centre jeunesse
Agence QMI
14/02/2011 10h07
LÉVIS - Une pensionnaire du Centre jeunesse de Chaudière-Appalaches à Lévis, près de Québec, a été trouvée sans vie dans son lit, dimanche.
Le Service de police de la Ville de Lévis a confirmé lundi le décès de l’adolescente de 17 ans, dont le corps a été découvert à 10 h 35 dimanche matin dans sa chambre.
Les policiers ont indiqué ne pas savoir pourquoi elle était morte.
Une autopsie devait être pratiquée, afin de comprendre les causes de son décès.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 00711.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
Centre jeunesse de Montréal
Les agressions ont doublé en trois ans
Agence QMI
Sarah-Maude Lefebvre
13/02/2011 21h15
MONTRÉAL - Coups de poing, injures, menaces, crachats au visage. Les agressions envers les intervenants du Centre jeunesse de Montréal ont plus que doublé en trois ans. 24h a appris que le nombre d’agressions physiques subies par ces intervenants qui oeuvrent auprès de jeunes en difficultés ou de contrevenants mineurs est passé de 17 en 2007 à 30 en 2010.
Les agressions verbales se sont également multipliées par deux durant la même période, soit de 15 en 2007 à 33 en 2010.
Les intervenants de la DPJ et des unités des jeunes contrevenants, qui ont la responsabilité d’environ 700 mineurs, ont donc été victimes de quelque 200 agressions au cours des trois dernières années.
« L’arrivée des gangs de rue a tout changé » Jean-Pierre Schoeb est intervenant au pavillon de Cité-des-Prairies, dans l’est de Montréal, depuis 29 ans. Naviguant depuis toutes ces années entre les services de protection de la jeunesse et les unités des jeunes contrevenants, il a assisté depuis 10 ans à la radicalisation du comportement de ceux que l’on appelle « les jeunes de la DPJ ».
« Quand j’ai débuté, il y a 29 ans, il n’y en avait pas de gangs de rue. La réalité était différente : moins de cas lourds, moins de violence, moins de drogues. Depuis dix ans, on commence à ressentir le contrecoup. Disons que l’on a vite compris qu’il fallait séparer les jeunes d’allégeance « Rouge » des « Bleus » », a-t-il confié en entrevue.
« On est le reflet de ce qui se passe dans la société, à une magnitude 10. Les cas sont aussi de plus en plus lourds du côté de la protection de la jeunesse », a expliqué M. Schoeb.
Des chaises lancées au visage
Cela explique en partie pourquoi les épisodes de violence sont de plus en plus fréquents, selon ce dernier.
«Il y a de l’intimidation psychologique. Des menaces du genre : “Mes chums vont t’attendre dans le stationnement ce soir, quand tu vas finir de travailler”. On se fait lancer des choses, comme des chaises. On se fait cracher dessus», a-t-il relaté.
Or, il n’est pas toujours facile de prévenir ces actes de violence, qui sont souvent spontanés.
«Récemment, on surveillait attentivement un jeune qui semblait être désorganisé psychologiquement. Un jour, il est sorti fumer. À son retour à l’intérieur, il a donné un coup de poing sur la tempe d’une intervenante qui rédigeait un rapport. Elle est tombée, knock-out», a-t-il indiqué.
Le bouton de panique actionné quatre fois par jour Les intervenants du Centre jeunesse de Montréal possèdent un outil « précieux » qui a changé leurs méthodes d’intervention depuis une dizaine d’années. Chacun possède un bouton d’alerte qui, lorsqu’il est en fonction, permet aux autres membres du personnel de localiser rapidement la personne en difficulté.
Celui-ci est d’autant plus utile qu’il est actionné au moins quatre fois par jour, a confirmé M. Schoeb. Quatre fois par jour, un intervenant fait face à une situation violente ou potentiellement violente.
De nombreuses formations leur sont également offertes pour qu’ils développent des outils afin de mieux gérer l’agressivité de leurs clients.
«Quand ça va mal, c’est sûr que tous les intervenants ont peur. C’est normal de réagir quand on se fait lancer une chaise au visage. Pourquoi je ne suis pas parti? Parce que j’ai la flamme pour ce travail là. C’est ma passion d’aider les jeunes. Ma mission», a conclu Jean-Pierre Schoeb.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 11519.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Les agressions ont doublé en trois ans
Agence QMI
Sarah-Maude Lefebvre
13/02/2011 21h15
MONTRÉAL - Coups de poing, injures, menaces, crachats au visage. Les agressions envers les intervenants du Centre jeunesse de Montréal ont plus que doublé en trois ans. 24h a appris que le nombre d’agressions physiques subies par ces intervenants qui oeuvrent auprès de jeunes en difficultés ou de contrevenants mineurs est passé de 17 en 2007 à 30 en 2010.
Les agressions verbales se sont également multipliées par deux durant la même période, soit de 15 en 2007 à 33 en 2010.
Les intervenants de la DPJ et des unités des jeunes contrevenants, qui ont la responsabilité d’environ 700 mineurs, ont donc été victimes de quelque 200 agressions au cours des trois dernières années.
« L’arrivée des gangs de rue a tout changé » Jean-Pierre Schoeb est intervenant au pavillon de Cité-des-Prairies, dans l’est de Montréal, depuis 29 ans. Naviguant depuis toutes ces années entre les services de protection de la jeunesse et les unités des jeunes contrevenants, il a assisté depuis 10 ans à la radicalisation du comportement de ceux que l’on appelle « les jeunes de la DPJ ».
« Quand j’ai débuté, il y a 29 ans, il n’y en avait pas de gangs de rue. La réalité était différente : moins de cas lourds, moins de violence, moins de drogues. Depuis dix ans, on commence à ressentir le contrecoup. Disons que l’on a vite compris qu’il fallait séparer les jeunes d’allégeance « Rouge » des « Bleus » », a-t-il confié en entrevue.
« On est le reflet de ce qui se passe dans la société, à une magnitude 10. Les cas sont aussi de plus en plus lourds du côté de la protection de la jeunesse », a expliqué M. Schoeb.
Des chaises lancées au visage
Cela explique en partie pourquoi les épisodes de violence sont de plus en plus fréquents, selon ce dernier.
«Il y a de l’intimidation psychologique. Des menaces du genre : “Mes chums vont t’attendre dans le stationnement ce soir, quand tu vas finir de travailler”. On se fait lancer des choses, comme des chaises. On se fait cracher dessus», a-t-il relaté.
Or, il n’est pas toujours facile de prévenir ces actes de violence, qui sont souvent spontanés.
«Récemment, on surveillait attentivement un jeune qui semblait être désorganisé psychologiquement. Un jour, il est sorti fumer. À son retour à l’intérieur, il a donné un coup de poing sur la tempe d’une intervenante qui rédigeait un rapport. Elle est tombée, knock-out», a-t-il indiqué.
Le bouton de panique actionné quatre fois par jour Les intervenants du Centre jeunesse de Montréal possèdent un outil « précieux » qui a changé leurs méthodes d’intervention depuis une dizaine d’années. Chacun possède un bouton d’alerte qui, lorsqu’il est en fonction, permet aux autres membres du personnel de localiser rapidement la personne en difficulté.
Celui-ci est d’autant plus utile qu’il est actionné au moins quatre fois par jour, a confirmé M. Schoeb. Quatre fois par jour, un intervenant fait face à une situation violente ou potentiellement violente.
De nombreuses formations leur sont également offertes pour qu’ils développent des outils afin de mieux gérer l’agressivité de leurs clients.
«Quand ça va mal, c’est sûr que tous les intervenants ont peur. C’est normal de réagir quand on se fait lancer une chaise au visage. Pourquoi je ne suis pas parti? Parce que j’ai la flamme pour ce travail là. C’est ma passion d’aider les jeunes. Ma mission», a conclu Jean-Pierre Schoeb.
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Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
14 Février 2011
07:38 am, Richard Martineau
Valentin et Valentine
Parfois, lorsqu’on regarde ce qui se passe, on a l’impression qu’il y a deux sortes de morale sexuelle au Québec.
Une pour les hommes et une pour les femmes.
JEUX INTERDITS
Prenez ce qui s’est passé au pavillon Cité-des-Prairies.
Il y a quelques jours, La Presse affirmait que plusieurs éducatrices travaillant dans ce centre de détention pour délinquants dangereux ont vécu une histoire d’amour torride avec de jeunes contrevenants.
Deux ont eu un bébé avec un pensionnaire qu’elles ont rencontré dans le centre alors que d’autres auraient été surprises en train de caresser des jeunes hommes qu’elles étaient censées surveiller et remettre « dans le droit chemin »…
Bref, méchant party.
DES BEAUX GARÇONS
Selon Géhane Kamel, coordonnatrice au Centre Jeunesse de Montréal, cette situation douteuse est parfaitement compréhensible.
« Avec une éducatrice de 20 ans qui parraine des jeunes délinquants ayant pratiquement le même âge, ça se peut que la nature étant ce qu’elle est, elles tombent sous leur charme, a-t-elle expliqué à la journaliste Marie-Claude Malboeuf. Nos gars ne sont pas là pour rien. Ce sont de bons manipulateurs. »
Madame Kamel n’est pas seule à banaliser ces incidents.
« On parle de beaux garçons avec de beaux corps, qui savent dire ce que les femmes veulent entendre, a dit une employée du centre. Ils les font sentir uniques au monde. »
L’APPEL DE LA NATURE
Vous imaginez l’inverse ? Des intervenants qui jouent à touche-pipi avec des délinquantes ?
Ça serait le branle-bas de combat !
Pensez-vous que les gars pourraient dire : « C’est pas de notre faute, les filles avaient un beau corps et savaient exactement quoi nous dire pour qu’on tombe sous leur charme » ?
Bien sûr que non ! On dirait qu’ils ont abusé de leur position d’autorité !
Mais quand c’est une intervenante d’un centre de détention qui se fait pogner la main dans les culottes d’un pensionnaire, soudainement, il faut faire preuve de compréhension, sous prétexte que « la nature est ce qu’elle est » !
FEMMES EXPLOITÉES
Et attendez, c’est rien…
Franca Cortoni est criminologue à l’Université de Montréal.
« Quand le jeune et l’éducatrice ont presque le même âge, on peut se demander lequel des deux exploite l’autre, a-t-elle dit à la journaliste. Certaines jeunes femmes sont naïves… »
Bref, quand un intervenant couche avec une détenue, c’est un irresponsable qui abuse de son pouvoir.
Mais quand une intervenante couche avec un détenu, c’est une pauvre victime qui a été exploitée et manipulée par un méchant prisonnier…
Quel que soit le bord que vous regardez ça, c’est toujours la faute du gars. Qu’il tienne le gros bout du bâton ou pas.
Et après ça, les femmes nous disent qu’elles en ont assez de se faire traiter comme de pauvres petits êtres sans défense…
http://martineau.blogue.canoe.ca/2011/0 ... _valentine" onclick="window.open(this.href);return false;
07:38 am, Richard Martineau
Valentin et Valentine
Parfois, lorsqu’on regarde ce qui se passe, on a l’impression qu’il y a deux sortes de morale sexuelle au Québec.
Une pour les hommes et une pour les femmes.
JEUX INTERDITS
Prenez ce qui s’est passé au pavillon Cité-des-Prairies.
Il y a quelques jours, La Presse affirmait que plusieurs éducatrices travaillant dans ce centre de détention pour délinquants dangereux ont vécu une histoire d’amour torride avec de jeunes contrevenants.
Deux ont eu un bébé avec un pensionnaire qu’elles ont rencontré dans le centre alors que d’autres auraient été surprises en train de caresser des jeunes hommes qu’elles étaient censées surveiller et remettre « dans le droit chemin »…
Bref, méchant party.
DES BEAUX GARÇONS
Selon Géhane Kamel, coordonnatrice au Centre Jeunesse de Montréal, cette situation douteuse est parfaitement compréhensible.
« Avec une éducatrice de 20 ans qui parraine des jeunes délinquants ayant pratiquement le même âge, ça se peut que la nature étant ce qu’elle est, elles tombent sous leur charme, a-t-elle expliqué à la journaliste Marie-Claude Malboeuf. Nos gars ne sont pas là pour rien. Ce sont de bons manipulateurs. »
Madame Kamel n’est pas seule à banaliser ces incidents.
« On parle de beaux garçons avec de beaux corps, qui savent dire ce que les femmes veulent entendre, a dit une employée du centre. Ils les font sentir uniques au monde. »
L’APPEL DE LA NATURE
Vous imaginez l’inverse ? Des intervenants qui jouent à touche-pipi avec des délinquantes ?
Ça serait le branle-bas de combat !
Pensez-vous que les gars pourraient dire : « C’est pas de notre faute, les filles avaient un beau corps et savaient exactement quoi nous dire pour qu’on tombe sous leur charme » ?
Bien sûr que non ! On dirait qu’ils ont abusé de leur position d’autorité !
Mais quand c’est une intervenante d’un centre de détention qui se fait pogner la main dans les culottes d’un pensionnaire, soudainement, il faut faire preuve de compréhension, sous prétexte que « la nature est ce qu’elle est » !
FEMMES EXPLOITÉES
Et attendez, c’est rien…
Franca Cortoni est criminologue à l’Université de Montréal.
« Quand le jeune et l’éducatrice ont presque le même âge, on peut se demander lequel des deux exploite l’autre, a-t-elle dit à la journaliste. Certaines jeunes femmes sont naïves… »
Bref, quand un intervenant couche avec une détenue, c’est un irresponsable qui abuse de son pouvoir.
Mais quand une intervenante couche avec un détenu, c’est une pauvre victime qui a été exploitée et manipulée par un méchant prisonnier…
Quel que soit le bord que vous regardez ça, c’est toujours la faute du gars. Qu’il tienne le gros bout du bâton ou pas.
Et après ça, les femmes nous disent qu’elles en ont assez de se faire traiter comme de pauvres petits êtres sans défense…
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Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
Perso, dans ce cas-ci, je suis en accord avec ce Martineau que je déteste... soit... coudonc.. on est un professionnel ou on ne l'ait pas... et si c'est compréhensible pour un, bie c'est compréhensible pour l'autre...
Bref... je trouve ça étrange qu'on diminue l'impact de un... tout en comprenant l'idée globale de l'autre...
Bref... je trouve ça étrange qu'on diminue l'impact de un... tout en comprenant l'idée globale de l'autre...
Dernière modification par Placeress le lun. févr. 14, 2011 8:37 pm, modifié 1 fois.
Re: Inconduite sexuelle dans les centres jeunesse
Je suis d'accord avec toi... On diminue souvent l'impact des agissements féminins alors qu'on diabolise ceux des hommes...Placeress a écrit : Perso, dans ce cas-ci, je suis en accord avec ce Martineau que je déteste... soit... coudonc.. on est un professionnel ou on ne l'ait pas... et si c'est compréhensible pour un, bie c'est compréhensible pour l'autre...
Bref... je trouve ça étrange qu'on diminue l'impact de un... tout en comprenant l'idée globale...
Travail | Tenue vestimentaire
Des intervenantes trop sexy
Sarah-Maude Lefebvre
02/09/2011 06h27

Estimant que plusieurs de ses intervenantes s'habillent de façon trop sexy, le Centre jeunesse de la Montérégie (CJM) a lancé une campagne pour le moins controversée pour tenter de les convaincre d'adopter un habillement plus adéquat en présence des jeunes.
Les deux affiches, épinglées dans les toilettes des différents locaux du centre jeunesse, ont provoqué l’ire des employés et des intervenants.
On y voit notamment une femme courtement vêtue et très décolletée dire : « Non, je ne vais pas dans un 5 à 7, je représente le CJM. »
« Franchement ! C’est infantilisant et dégradant. Comme si on n’avait pas assez de jugement pour savoir qu’on ne se présente pas au travail en talons haut et en minijupe. C’est choquant», a dénoncé au Journal une intervenante de plus de 20 ans d’expérience au CJM.
Sexiste et méprisant
Du côté du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse de la Montérégie-CSN, l’indignation est aussi à son comble.
« Depuis qu’ils ont commencé cette campagne au mois d’août dernier, on reçoit souvent des plaintes d’intervenantes qui dénoncent le fait qu’on les représente de façon aussi sexiste et méprisante. Quel mépris pour les travailleuses », s’indigne la présidente Line Beaulieu.
Selon cette dernière, ces deux affiches nuisent au travail des intervenants. « On travaille avec une clientèle difficile, explique- t-elle. Les jeunes voient l’affiche et ça porte un coup à notre crédibilité. »
« Ces messages ont même donné lieu à des blagues sexistes entre collègues masculins et féminins, chose que l’on avait jamais encore vue au centre jeunesse. »
Du jamais vu en 37 ans de carrière
Malgré une plainte officielle déposée par le syndicat en août, la direction refuse de retirer les affiches.
Selon elle, les affiches, inspirées d’une campagne réalisée par un hôpital montréalais il y a quelques années, sont de « bon goût ». Elles seront d’ailleurs réaffichées l’été prochain, à titre de « rappel » pour les employés.
« Jamais, en 37 ans de carrière dans le réseau, j’aurais cru que je devrais imposer un jour un code vestimentaire, affirme le directeur général de CJM, Camil Picard. Mais nous avons reçu plusieurs plaintes de juges et de parents au sujet de la tenue de nos intervenants. Il fallait agir. »
Pas la première fois
Il n’y a pas qu’au CJM où l’habillement des employés pose problème. Devant l’allure inadéquate de certains de ses travailleurs, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) a adopté un code vestimentaire en juin 2009, malgré la forte opposition du syndicat des travailleurs. Les jeans et les jupes courtes sont maintenant interdits et les tatouages trop apparents doivent être cachés. La même année, le Centre jeunesse de Montréal a également imposé une ligne de conduite à ses intervenantes qui oeuvrent à la Cité des Prairies, où sont accueillis des garçons âgés de 12 à 18 ans.
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/jou ... 62728.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Camil Picard,DG du CJM de la Montérégie:Un code vestimentaire pour les intervenantes dans les Centres Jeunesse
Intervenants : Benoît Dutrizac
Durée : 12:09
Date : 02/09/2011
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Des intervenantes trop sexy
Sarah-Maude Lefebvre
02/09/2011 06h27

Estimant que plusieurs de ses intervenantes s'habillent de façon trop sexy, le Centre jeunesse de la Montérégie (CJM) a lancé une campagne pour le moins controversée pour tenter de les convaincre d'adopter un habillement plus adéquat en présence des jeunes.
Les deux affiches, épinglées dans les toilettes des différents locaux du centre jeunesse, ont provoqué l’ire des employés et des intervenants.
On y voit notamment une femme courtement vêtue et très décolletée dire : « Non, je ne vais pas dans un 5 à 7, je représente le CJM. »
« Franchement ! C’est infantilisant et dégradant. Comme si on n’avait pas assez de jugement pour savoir qu’on ne se présente pas au travail en talons haut et en minijupe. C’est choquant», a dénoncé au Journal une intervenante de plus de 20 ans d’expérience au CJM.
Sexiste et méprisant
Du côté du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre jeunesse de la Montérégie-CSN, l’indignation est aussi à son comble.
« Depuis qu’ils ont commencé cette campagne au mois d’août dernier, on reçoit souvent des plaintes d’intervenantes qui dénoncent le fait qu’on les représente de façon aussi sexiste et méprisante. Quel mépris pour les travailleuses », s’indigne la présidente Line Beaulieu.
Selon cette dernière, ces deux affiches nuisent au travail des intervenants. « On travaille avec une clientèle difficile, explique- t-elle. Les jeunes voient l’affiche et ça porte un coup à notre crédibilité. »
« Ces messages ont même donné lieu à des blagues sexistes entre collègues masculins et féminins, chose que l’on avait jamais encore vue au centre jeunesse. »
Du jamais vu en 37 ans de carrière
Malgré une plainte officielle déposée par le syndicat en août, la direction refuse de retirer les affiches.
Selon elle, les affiches, inspirées d’une campagne réalisée par un hôpital montréalais il y a quelques années, sont de « bon goût ». Elles seront d’ailleurs réaffichées l’été prochain, à titre de « rappel » pour les employés.
« Jamais, en 37 ans de carrière dans le réseau, j’aurais cru que je devrais imposer un jour un code vestimentaire, affirme le directeur général de CJM, Camil Picard. Mais nous avons reçu plusieurs plaintes de juges et de parents au sujet de la tenue de nos intervenants. Il fallait agir. »
Pas la première fois
Il n’y a pas qu’au CJM où l’habillement des employés pose problème. Devant l’allure inadéquate de certains de ses travailleurs, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) a adopté un code vestimentaire en juin 2009, malgré la forte opposition du syndicat des travailleurs. Les jeans et les jupes courtes sont maintenant interdits et les tatouages trop apparents doivent être cachés. La même année, le Centre jeunesse de Montréal a également imposé une ligne de conduite à ses intervenantes qui oeuvrent à la Cité des Prairies, où sont accueillis des garçons âgés de 12 à 18 ans.
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/jou ... 62728.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Camil Picard,DG du CJM de la Montérégie:Un code vestimentaire pour les intervenantes dans les Centres Jeunesse
Intervenants : Benoît Dutrizac
Durée : 12:09
Date : 02/09/2011
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=110644" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par Anya le ven. sept. 02, 2011 2:15 pm, modifié 1 fois.
Comme dans tout travail, il faut faire preuve de jugement et savoir se vêtir de manière convenable aux tâches ou responsabilités qui nous sont attribués. En accord avec un code vestimentaire afin de mettre certaines balises mais des uniformes ce n‘est pas une solution à tout.
Quand on est rendu à dicter ou à éduquer des (jeunes) adultes sur comment se vêtir au travail ont a des sérieuses questions à se poser. À mon avis, ce problème est le résultat d’un relâchement important à plusieurs égards dans notre société. Il y a des valeurs de respect et de rigueurs qui se perdent avec le temps.
Quand on est rendu à dicter ou à éduquer des (jeunes) adultes sur comment se vêtir au travail ont a des sérieuses questions à se poser. À mon avis, ce problème est le résultat d’un relâchement important à plusieurs égards dans notre société. Il y a des valeurs de respect et de rigueurs qui se perdent avec le temps.
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Personnellement, je travaille au fédéral, et J' ai vue entrer cet été les nouveaux , les jeunes... .(J'etais en remplacement dans un autre bureau de MTL )
Quand je les ai vues descendre pour leur diner je pensais que c'était une visite de jeunes étudiants....pour un programme de jeunes etc etc
Mais non ! Je demande a une collegue qui sont ses :Barbies et Ken
elle me dit : mais non ce sont les responsables des programmes.
J'ai dis:QUOI ? as tu vue la hauteur des talons aiguilles et la longueur des jupes ? Tu me niaise ? En plus a tu vu leurs décolletés ?
Tout en marchant on voyait bien les NOUVEAUx employés- gars qui regardaient les fesses des filles..Tous semblaient full sur la cruize en plus
Tabouerre on se croirait a Réseau contact....
Je n' en revenais simplement pas....
Notre nouvelle génération!
Oh ! la la !
Quand je les ai vues descendre pour leur diner je pensais que c'était une visite de jeunes étudiants....pour un programme de jeunes etc etc
Mais non ! Je demande a une collegue qui sont ses :Barbies et Ken
elle me dit : mais non ce sont les responsables des programmes.
J'ai dis:QUOI ? as tu vue la hauteur des talons aiguilles et la longueur des jupes ? Tu me niaise ? En plus a tu vu leurs décolletés ?
Tout en marchant on voyait bien les NOUVEAUx employés- gars qui regardaient les fesses des filles..Tous semblaient full sur la cruize en plus
Tabouerre on se croirait a Réseau contact....
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[color=#0040BF]Oublie ton Passé,qu'il soit Simple ou Imparfait. Participe a ton Présent pour qu'ensuite ton Futur soit Plus que Parfait![/color]
D'un autre côté si on ne se fie qu'au jugement des gens on se rend vite compte qu'il est très variable. Ce qui semble correct pour un ne l'est pas pour l'autre. Anecdote, à mon travail nous sommes en recrutement pour des poste de journaliers, hommes et femmes, ben vous devriez voir comment les gens peuvent se présenter, je suis abasourdie chaque fois. Des jeunes femmes en camisole et décolleté assez plongeant digne d'une sortie en boîte.
Dans toutes les entreprises où j'ai travaillé il y avait un code vestimentaire strict parce qu'invariablement il y a des gens qui exagèrent et ne semblent même pas conscients de le faire. Je ne suis pas surprise qu'ils en viennent aussi à établir des règles plus strictes, surtout qu'en relation d'aide on s'entend que tout compte. Peut-être par contre que la manière de transmettre le message laisse à désirer.

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Bah j'ai vu des femmes d'âge mûr pas diable mieux dans certains milieux de travail, je ne mettrais pas ca sur le compte de la génération pour ma part.Mistyk a écrit : Personnellement, je travaille au fédéral, et J' ai vue entrer cet été les nouveaux , les jeunes... .(J'etais en remplacement dans un autre bureau de MTL )
Quand je les ai vues descendre pour leur diner je pensais que c'était une visite de jeunes étudiants....pour un programme de jeunes etc etc
Mais non ! Je demande a une collegue qui sont ses :Barbies et Ken
elle me dit : mais non ce sont les responsables des programmes.
J'ai dis:QUOI ? as tu vue la hauteur des talons aiguilles et la longueur des jupes ? Tu me niaise ? En plus a tu vu leurs décolletés ?
Tout en marchant on voyait bien les NOUVEAUx employés- gars qui regardaient les fesses des filles..Tous semblaient full sur la cruize en plus
Tabouerre on se croirait a Réseau contact....
Je n' en revenais simplement pas....
Notre nouvelle génération!
Oh ! la la !
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Malike je suis d' accord qu' il y a aussi des dames plus agées qui s ' habille un peu osée..
Mais en general, je t' assure que les jeunes d ' aujourdhui sont beaucoup moins scrupuleux que nous ne l' etions.
peut etre ne vois tu pas la difference car tu es jeune et tu ne sais pas c 'étais comment il y a 20-30 ans..mais je te le dis que c'était TRES different.
Je ne t 'ai pas blamé ni ta generation....
J'ai juste donné mon avis simplement...
Mais en general, je t' assure que les jeunes d ' aujourdhui sont beaucoup moins scrupuleux que nous ne l' etions.
peut etre ne vois tu pas la difference car tu es jeune et tu ne sais pas c 'étais comment il y a 20-30 ans..mais je te le dis que c'était TRES different.
Je ne t 'ai pas blamé ni ta generation....
J'ai juste donné mon avis simplement...
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