René Angélil dit oui à son ami Guy A.
30 septembre 2011 à 05h00
Richard Therrien
Le Soleil
René Angélil et Céline Dion n'ont pas mis les pieds à Radio-Canada depuis de nombreuses années. Au lendemain du Bye bye 2008, René Angélil a même réclamé la tête de la directrice des programmes de Radio-Canada, Louise Lantagne, dans une entrevue enflammée accordée au Journal de Montréal. Puis, le couple est très associé à TVA et tout le monde sait qu'ils fréquentent Julie Snyder et Pierre Karl Péladeau.
Le temps semble avoir calmé les esprits, puisque le célèbre gérant ira pour la première fois à Tout le monde en parle le dimanche 9 octobre prochain. «Il m'a dit qu'il venait par amitié pour moi, ça m'a beaucoup touché», nous a confié Guy A. Lepage, qui avait réservé la primeur à Marina Orsini, mercredi dans son émission de radio à Rouge FM.
Comme d'autres, René Angélil a longtemps évoqué son inconfort par rapport au montage imposé aux invités, ce qui fait pourtant la qualité de Tout le monde en parle. Mais ce serait surtout son manque de disponibilité qui l'aurait empêché d'accepter l'invitation de Guy A.
Il faut dire que les deux hommes se voient plus régulièrement depuis qu'ils partagent leur passion pour le poker. «On se voit à Vegas et à Montréal, c'est un excellent joueur. On ne joue jamais à l'argent ensemble, je n'ai pas le même budget que lui.»
Guy A. Lepage reconnaît que René Angélil n'a jamais apprécié les gags de RBO sur Céline. «Mais on a réussi à devenir amis en ne travaillant jamais ensemble, si on oublie une collaboration au Gala de l'ADISQ, quand Céline a été notre surprise de la soirée. Au fil des années, on a appris à se connaître, on s'entend vraiment bien.»
L'animateur jure que René Angélil n'a imposé aucune condition à sa venue, et l'entrevue subira le même montage auquel ont été habitués tous les invités de l'émission. De quoi sera-t-il question? Le gérant a-t-il quelque chose à ploguer? Guy A. n'a aucune inquiétude sur l'intérêt de l'entrevue, qu'il n'a pas commencé à préparer.
Avec la visite de Denise Bombardier sur le plateau dimanche dernier, c'est décidément l'automne des noms qu'on n'aurait jamais cru voir à Tout le monde en parle. Guy A. souhaite toujours recevoir Stephen Harper, mais aussi Julie Snyder. «Julie peut venir quand elle veut et elle le sait. On peut comprendre pourquoi elle refuse, mais je ne désespère pas, je ne serais pas surpris de la voir arriver, elle est assez willing pour ça.»
Quant à Pierre Karl Péladeau, il a toujours refusé les invitations de Tout le monde en parle, mais très poliment, affirme Guy A. «On peut lui reprocher bien des choses, mais pas de ne pas retourner ses appels, il rappelle très rapidement.»
On sent réellement une ouverture à l'égard de Radio-Canada du couple Dion-Angélil, qu'on a vu témoigner dernièrement dans le documentaire Le show-business québécois : du big bang à aujourd'hui, sur la carrière de Jean Bissonnette. Sur vidéo, Céline a aussi rendu hommage à René Simard samedi dernier à En direct de l'univers.
Duchesneau persiste et signe
L'entrevue que Jacques Duchesneau a accordée dimanche à Tout le monde en parle a continué de faire jaser cette semaine. Le chef d'antenne du Téléjournal Grand Montréal, Patrice Roy, a voulu mercredi que le directeur de l'Unité anticollusion précise ses dires contre des journalistes, qu'il n'a pas voulu nommer, et qu'il accuse de complicité avec le crime organisé. «Vous continuez à penser qu'il y a des gens qui sont influencés, qu'on veut vous discréditer?» a-t-il demandé. «Je ne le pense pas, je suis certain de ce que j'ai dit», a répondu Jacques Duchesneau, qui a laissé entendre qu'il quitterait son poste si le gouvernement devait choisir de ne pas tenir de commission d'enquête publique.
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