Nikki a écrit : [...]
Tu veux dire un petit tchin?... Où l'on touche doucement nos coupes?.. Je ne savais pas que c'était contraire à l'étiquette!.. Qu'est-ce qu'on devrait faire à la place?
En fait, tout dépend du contexte. Par exemple, si vous recevez ou allez au restaurant avec votre amoureux pour un souper en tête-à-tête, rien ne vous empêche de trinquer, question de vous sentir plus intime et complice. Vous pouvez même jouer du pied sous la table si vous en avez envie.
Cogner les verres est une pratique qui remonte au Moyen-Âge et le but était tout simplement de faire jaillir un peu de boisson de son propre verre dans celui de son hôte pour ainsi s'assurer que la boisson n'était pas empoisonnée. Disons que ce n'est plus tellement nécessaire, à part peut-être lors des soupers d'élimination d'Occupation Double.
Dans un contexte comme celui d'Un souper presque parfait, comme disait Matador, ce sont des étrangers, alors c'est différent d'un souper intime en amoureux. En fait, c'est la même chose qu'un toast intime, mais sans cogner les verres, tout simplement. Par exemple, ça devrait se dérouler à peu près comme ceci : l'hôte ou l'hôtesse propose un toast au début du repas; on lève alors notre verre; on attend qu'il ait terminé de parler (duh!); on lui répond par une formule de politesse du genre « santé » ou « merci » (selon ce qu'il a dit, peu importe); on le salue légèrement avec la tête ou avec le verre et on salue ensuite de la même manière les autres convives (toujours en tenant notre verre en l'air); finalement, on boit une gorgée et on dépose notre verre sur la table. Rien de compliqué.
Par contre, n'apostrophez pas l'un des convives en lui disant : « Dans les yeux, sinon tu sais ce que ça veut dire? Du mauvais sexe! hihihi »... Un gros non!
