Coalition pour l'avenir du Québec
Re: Coalition pour l'avenir du Québec
Oui j'avoue pour les préalables...mais bon, ces jeunes sont jeunes justement donc, ils n'ont sûrement pas pensé à tout ça hihihi Mais la base du discours demeure quand même, dans la tête de beaucoup, le cégep est une perte de temps considérable et je me demande de quelle façon on pourrait rétablir ça dans l'esprit des gens.
Re: Coalition pour l'avenir du Québec
Je répondais à Myrage22 dans mon dernier message! Est-ce que quelqu'un saurait m'indiquer comment inclure le message d'un autre intervenant danns une réponse svp?
Re: Coalition pour l'avenir du Québec
Raven, je suis parfaitement d'accord à propos de la réforme scolaire et ses dégâts...Sauf que ça me semble tellement gros comme problème, que je me demande comment on pourrait renverser la vapeur...
Je vois pas vraiment qui nous envie.... si c'était si parfait comme systeme depuis le temps que cela existe, il y aurait d'autres pays qu'ils l'auraient appliqué.Raven a écrit : [...]
Nous sommes peut-être les seuls, mais justement, plusieurs nous envient
Un étudiant qui sort du secondaire est rarement prêt à faire un choix de carrière précis. Il va se retrouver à l'Université, indécis, à grands frais pour lui mais aussi pour l'État. Ça coûte beaucoup plus cher former un jeune pendant une session à l'université que de le former pendant une session au collégial. En bout de ligne, tant l'étudiant que l'État sortira perdant financièrement des nombreux changements de programme à l'université et de l'ajout d'une quatrième année de baccalauréat. Le Cégep permet aussi de donner un avant-goût aux étudiants du degré de difficulté des études post-collégiales. S'ils ont de la difficulté en sciences humaines, ils sont peut-être mieux de ne pas se lancer dans un Bac. Ça évite ainsi à l'état d'investir des milliers de dollars sur un jeune qui ne complètera pas ses études universitaires.
Finalement, en dehors des perspectives économiques, le cégep est une école de vie où les jeunes apprennent à penser (cours de philo) et à écrire (cours de français plus avancés que ceux du secondaire).
D'ailleurs les étudiants étrangers qui fréquentent nos universités n'ont pas a frequenter le cegep pour le faire, leur systeme d'éducation leur donne toutes les bases nécessaires.
Si l'étudiant n'est pas pret apres son secondaire 5, qu'on ajoute alors une année au secondaire comme la plupart des systemes d'éducation ou on pourrait facilement y inserer des cours de philo, de francais rattrapage etc....
Le cegep est une grosse machine couteuse, et ce n'est pas le premier qui suggere de les abolir pour rentabiliser les couts de l'éducation.
Article du Devoir de novembre 2003
Pour l'abolition des cégeps
- Les commissions scolaires montent au front; - Économies de un milliard; - Ajout d'une année au secondaire et création d'un bac de quatre ou cinq ans
Marie-Andrée Chouinard 28 novembre 2003
«Le système [actuel] coûte relativement cher à la société québécoise et certains des avantages du modèle mis en place au cours des années 60 sont devenus des handicaps dans le contexte des années 2000», disent les commissions scolaires.Le moment est venu de régler la délicate question du sort des cégeps, croient les commissions scolaires. Promettant des économies de un milliard de dollars, elles proposent à Québec d'abolir les cégeps pour accroître la «performance» du réseau de l'éducation.
Voilà la recommandation que formule la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) dans un rapport destiné au ministère de l'Éducation et dont Le Devoir a obtenu copie. Elle propose en effet un scénario de réfection complète du système d'éducation secondaire et postsecondaire, qui prévoit non seulement l'abolition des cégeps mais l'ajout d'une année aux études secondaires, la création d'un baccalauréat d'une durée de quatre à cinq ans, et l'avènement des «collèges d'enseignement professionnel et technique».
La «proposition de réingénierie de l'enseignement secondaire et postsecondaire» que la FCSQ met en avant suppose que ces «collèges» recouperaient sous un même toit la formation professionnelle actuellement dispensée au secondaire et la formation technique dont les cégeps ont la charge. Les commissions scolaires, une fois devenues des «conseils scolaires», auraient la responsabilité de l'enseignement primaire, secondaire, professionnel et technique.
La proposition retenue «permettrait d'améliorer les services éducatifs et de récupérer des économies potentielles pouvant aller jusqu'à un milliard de dollars», soutient l'étude.
«Nous avons une occasion en or, maintenant, de travailler dans le sens que l'on propose», a expliqué hier le président de la FCSQ, André Caron, interrogé sur le contenu de cette proposition. La «réingénierie» suggérée par le gouvernement actuel, l'impasse budgétaire constatée, le renouvellement prochain d'une majorité du corps enseignant au collégial à la suite de très nombreux départs à la retraite et les difficultés à qualifier les étudiants, tout cela crée le contexte idéal pour que le gouvernement actuel ait le courage politique de sabrer dans les cégeps, croit M. Caron.
«Depuis plusieurs années, on constate l'incapacité du gouvernement à régler cette question», explique pour sa part l'auteur du rapport, Denis Bédard. «Il y a une conjoncture à l'heure actuelle qui est extrêmement favorable. Il faut le faire maintenant, sinon on va traîner un boulet encore pour des années.»
Le boulet dont il est question, c'est le réseau collégial, qui coûte trop cher et ne diplôme pas suffisamment, conclut le document de 90 pages intitulé Les études secondaires et postsecondaires - Propositions de réorganisation pour améliorer la performance du système d'éducation au Québec.
Ce rapport est né d'une initiative de la FCSQ, qui avait décidé lors de son conseil général d'avril dernier de commander une étude sur les réseaux secondaire et postsecondaire dans le but de suggérer des «moyens d'accroître la performance des services éducatifs». Ce même conseil général, réuni à la mi-octobre, a appuyé les conclusions du rapport Bédard, lesquelles sont maintenant destinées au ministère de l'Éducation.
M. Bédard, professeur associé à l'École nationale d'administration publique, est l'auteur de deux précédents rapports Bédard, le premier produit en 1999 sur les finances et la fiscalité municipales, le second publié en 2002 sur la budgétisation et la performance financière des centres hospitaliers. Ces deux documents avaient été commandés par le gouvernement du Québec.
M. Bédard a également occupé les postes de secrétaire du Conseil du trésor de 1987 à 1992 et de délégué du Québec à Düsseldorf au cours des trois années suivantes. «Notre démarche, explique André Caron, est née de deux situations très très très préoccupantes au Québec: la situation budgétaire, qui nous fait dire qu'on ne pourra pas aller récupérer les milliards qui manquent si on ne joue pas dans les structures, et la baisse démographique, qui touche tous les niveaux.»
Le rapport repose essentiellement sur la prémisse suivante: le système d'éducation coûte trop cher — la «dépense excédentaire» du réseau de l'éducation se chiffrerait à 1,3 milliard de dollars par année — et produit trop peu de diplômés. Dans une démonstration abondamment axée sur les rouages financiers du réseau, l'étude conclut que les cégeps gênent le système et qu'il faut carrément renoncer à cette structure unique, créée dans la foulée du rapport Parent, en 1966.
«C'est un système qui coûte relativement cher à la société québécoise et certains des avantages du modèle mis en place au cours des années 60 sont devenus des handicaps dans le contexte des années 2000», écrit l'auteur. «Les États généraux n'ont pas voulu toucher à la question de l'organisation du système d'éducation du Québec: le temps est venu de le faire.»
Trois options sont donc proposées pour remodeler notre réseau et en accroître l'efficacité. Celle que privilégie l'auteur, à laquelle la Fédération des commissions scolaires du Québec a donné son aval de façon unanime lors de son conseil général du 18 octobre dernier, est la suivante: une refonte de l'enseignement préuniversitaire et la réorganisation de l'enseignement professionnel et technique sous la responsabilité des commissions scolaires.
Dans le réseau d'éducation actuel, après six années passées au primaire, l'élève passe au secondaire. S'il le souhaite, la voie de la formation professionnelle lui est ouverte après trois, quatre ou cinq ans passés dans le giron du secondaire. Les centres de formation professionnelle lui sont alors tout naturellement destinés.
S'il le veut aussi, après cinq ans au secondaire et un DES (diplôme d'études secondaires) en poche, l'élève devenu étudiant continue sa voie vers le collégial. Deux options sont encore possibles: deux ans de préuniversitaire ou trois années de technique, qui pourront aussi le mener à privilégier la voie universitaire.
Le scénario que propose la FCSQ fait table rase de ce modèle. Si le primaire demeure intact, on ajoute toutefois une sixième année à la formation secondaire. Après trois ans passés au secondaire, il est toujours possible d'emprunter la voie professionnelle ou technique, mais cette fois-ci, c'est vers les collèges d'enseignement professionnel et technique que l'étudiant se dirige, pour un cheminement d'un, deux ou trois ans, selon le programme choisi.
De nouvelles créatures administratives, les «conseils scolaires», responsables de l'enseignement primaire, secondaire, professionnel et technique, deviendraient alors le «carrefour au sein duquel se discuteraient toutes les questions d'éducation dans une région».
«Notre système coûte trop cher», explique M. Bédard. «On pourrait avoir un système d'éducation qui nous coûte cher mais qui donne de très bons résultats en matière de formation, mais ce n'est pas le cas.»
Pour expliquer ces coûts excédentaires de 1,3 milliard, le rapport défile quelques causes, s'arrêtant au nombre d'enseignants, à l'organisation de l'enseignement collégial, à la durée de la formation et aux taux de fréquentation scolaire de certaines populations.
«La dépense excédentaire semble s'expliquer par un rapport élèves-éducateur plus généreux au Québec», poursuit le rapport. «Cette situation s'explique entre autres par l'existence d'un encadrement précis dans la convention collective du personnel enseignant quant à l'établissement de la tâche.»
L'offre de services aux élèves handicapés et en difficultés d'apprentissage (EHDAA) «impose aux commissions scolaires le respect d'un encadrement encore plus exigeant qui s'avère particulièrement coûteux», poursuit l'étude. Le coût des services de garde en milieu scolaire — 300 millions — fait aussi partie des «facteurs résiduels» qui expliquent la dépense excédentaire analysée par le rapport Bédard.
«On ne remet pas en question les choix de société qu'on a faits, le ratio, les services de garde», explique Réjean Morel, directeur général de la FCSQ. «Nous disons seulement que ce sont des éléments qui peuvent expliquer les coûts excédentaires dont on nous parle tout le temps.»
Si la FCSQ a choisi de présenter au gouvernement l'option des collèges d'enseignement professionnel et technique, elle a aussi examiné la possibilité de refondre l'enseignement préuniversitaire et de créer des collèges autonomes (modèle ontarien) responsables de la formation professionnelle et technique, une option rejetée. Le transfert pur et simple de la gestion des cégeps aux commissions scolaires a aussi été envisagé et rejeté.
Le comité consultatif qui a mené à la rédaction de ce rapport comptait sept personnes, outre M. Bédard, dont Gilles Taillon, p.-d.g. du Conseil du patronat, et Claude Lessard, professeur à l'Université de Montréal.
Pour l'abolition des cégeps
- Les commissions scolaires montent au front; - Économies de un milliard; - Ajout d'une année au secondaire et création d'un bac de quatre ou cinq ans
Marie-Andrée Chouinard 28 novembre 2003
«Le système [actuel] coûte relativement cher à la société québécoise et certains des avantages du modèle mis en place au cours des années 60 sont devenus des handicaps dans le contexte des années 2000», disent les commissions scolaires.Le moment est venu de régler la délicate question du sort des cégeps, croient les commissions scolaires. Promettant des économies de un milliard de dollars, elles proposent à Québec d'abolir les cégeps pour accroître la «performance» du réseau de l'éducation.
Voilà la recommandation que formule la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) dans un rapport destiné au ministère de l'Éducation et dont Le Devoir a obtenu copie. Elle propose en effet un scénario de réfection complète du système d'éducation secondaire et postsecondaire, qui prévoit non seulement l'abolition des cégeps mais l'ajout d'une année aux études secondaires, la création d'un baccalauréat d'une durée de quatre à cinq ans, et l'avènement des «collèges d'enseignement professionnel et technique».
La «proposition de réingénierie de l'enseignement secondaire et postsecondaire» que la FCSQ met en avant suppose que ces «collèges» recouperaient sous un même toit la formation professionnelle actuellement dispensée au secondaire et la formation technique dont les cégeps ont la charge. Les commissions scolaires, une fois devenues des «conseils scolaires», auraient la responsabilité de l'enseignement primaire, secondaire, professionnel et technique.
La proposition retenue «permettrait d'améliorer les services éducatifs et de récupérer des économies potentielles pouvant aller jusqu'à un milliard de dollars», soutient l'étude.
«Nous avons une occasion en or, maintenant, de travailler dans le sens que l'on propose», a expliqué hier le président de la FCSQ, André Caron, interrogé sur le contenu de cette proposition. La «réingénierie» suggérée par le gouvernement actuel, l'impasse budgétaire constatée, le renouvellement prochain d'une majorité du corps enseignant au collégial à la suite de très nombreux départs à la retraite et les difficultés à qualifier les étudiants, tout cela crée le contexte idéal pour que le gouvernement actuel ait le courage politique de sabrer dans les cégeps, croit M. Caron.
«Depuis plusieurs années, on constate l'incapacité du gouvernement à régler cette question», explique pour sa part l'auteur du rapport, Denis Bédard. «Il y a une conjoncture à l'heure actuelle qui est extrêmement favorable. Il faut le faire maintenant, sinon on va traîner un boulet encore pour des années.»
Le boulet dont il est question, c'est le réseau collégial, qui coûte trop cher et ne diplôme pas suffisamment, conclut le document de 90 pages intitulé Les études secondaires et postsecondaires - Propositions de réorganisation pour améliorer la performance du système d'éducation au Québec.
Ce rapport est né d'une initiative de la FCSQ, qui avait décidé lors de son conseil général d'avril dernier de commander une étude sur les réseaux secondaire et postsecondaire dans le but de suggérer des «moyens d'accroître la performance des services éducatifs». Ce même conseil général, réuni à la mi-octobre, a appuyé les conclusions du rapport Bédard, lesquelles sont maintenant destinées au ministère de l'Éducation.
M. Bédard, professeur associé à l'École nationale d'administration publique, est l'auteur de deux précédents rapports Bédard, le premier produit en 1999 sur les finances et la fiscalité municipales, le second publié en 2002 sur la budgétisation et la performance financière des centres hospitaliers. Ces deux documents avaient été commandés par le gouvernement du Québec.
M. Bédard a également occupé les postes de secrétaire du Conseil du trésor de 1987 à 1992 et de délégué du Québec à Düsseldorf au cours des trois années suivantes. «Notre démarche, explique André Caron, est née de deux situations très très très préoccupantes au Québec: la situation budgétaire, qui nous fait dire qu'on ne pourra pas aller récupérer les milliards qui manquent si on ne joue pas dans les structures, et la baisse démographique, qui touche tous les niveaux.»
Le rapport repose essentiellement sur la prémisse suivante: le système d'éducation coûte trop cher — la «dépense excédentaire» du réseau de l'éducation se chiffrerait à 1,3 milliard de dollars par année — et produit trop peu de diplômés. Dans une démonstration abondamment axée sur les rouages financiers du réseau, l'étude conclut que les cégeps gênent le système et qu'il faut carrément renoncer à cette structure unique, créée dans la foulée du rapport Parent, en 1966.
«C'est un système qui coûte relativement cher à la société québécoise et certains des avantages du modèle mis en place au cours des années 60 sont devenus des handicaps dans le contexte des années 2000», écrit l'auteur. «Les États généraux n'ont pas voulu toucher à la question de l'organisation du système d'éducation du Québec: le temps est venu de le faire.»
Trois options sont donc proposées pour remodeler notre réseau et en accroître l'efficacité. Celle que privilégie l'auteur, à laquelle la Fédération des commissions scolaires du Québec a donné son aval de façon unanime lors de son conseil général du 18 octobre dernier, est la suivante: une refonte de l'enseignement préuniversitaire et la réorganisation de l'enseignement professionnel et technique sous la responsabilité des commissions scolaires.
Dans le réseau d'éducation actuel, après six années passées au primaire, l'élève passe au secondaire. S'il le souhaite, la voie de la formation professionnelle lui est ouverte après trois, quatre ou cinq ans passés dans le giron du secondaire. Les centres de formation professionnelle lui sont alors tout naturellement destinés.
S'il le veut aussi, après cinq ans au secondaire et un DES (diplôme d'études secondaires) en poche, l'élève devenu étudiant continue sa voie vers le collégial. Deux options sont encore possibles: deux ans de préuniversitaire ou trois années de technique, qui pourront aussi le mener à privilégier la voie universitaire.
Le scénario que propose la FCSQ fait table rase de ce modèle. Si le primaire demeure intact, on ajoute toutefois une sixième année à la formation secondaire. Après trois ans passés au secondaire, il est toujours possible d'emprunter la voie professionnelle ou technique, mais cette fois-ci, c'est vers les collèges d'enseignement professionnel et technique que l'étudiant se dirige, pour un cheminement d'un, deux ou trois ans, selon le programme choisi.
De nouvelles créatures administratives, les «conseils scolaires», responsables de l'enseignement primaire, secondaire, professionnel et technique, deviendraient alors le «carrefour au sein duquel se discuteraient toutes les questions d'éducation dans une région».
«Notre système coûte trop cher», explique M. Bédard. «On pourrait avoir un système d'éducation qui nous coûte cher mais qui donne de très bons résultats en matière de formation, mais ce n'est pas le cas.»
Pour expliquer ces coûts excédentaires de 1,3 milliard, le rapport défile quelques causes, s'arrêtant au nombre d'enseignants, à l'organisation de l'enseignement collégial, à la durée de la formation et aux taux de fréquentation scolaire de certaines populations.
«La dépense excédentaire semble s'expliquer par un rapport élèves-éducateur plus généreux au Québec», poursuit le rapport. «Cette situation s'explique entre autres par l'existence d'un encadrement précis dans la convention collective du personnel enseignant quant à l'établissement de la tâche.»
L'offre de services aux élèves handicapés et en difficultés d'apprentissage (EHDAA) «impose aux commissions scolaires le respect d'un encadrement encore plus exigeant qui s'avère particulièrement coûteux», poursuit l'étude. Le coût des services de garde en milieu scolaire — 300 millions — fait aussi partie des «facteurs résiduels» qui expliquent la dépense excédentaire analysée par le rapport Bédard.
«On ne remet pas en question les choix de société qu'on a faits, le ratio, les services de garde», explique Réjean Morel, directeur général de la FCSQ. «Nous disons seulement que ce sont des éléments qui peuvent expliquer les coûts excédentaires dont on nous parle tout le temps.»
Si la FCSQ a choisi de présenter au gouvernement l'option des collèges d'enseignement professionnel et technique, elle a aussi examiné la possibilité de refondre l'enseignement préuniversitaire et de créer des collèges autonomes (modèle ontarien) responsables de la formation professionnelle et technique, une option rejetée. Le transfert pur et simple de la gestion des cégeps aux commissions scolaires a aussi été envisagé et rejeté.
Le comité consultatif qui a mené à la rédaction de ce rapport comptait sept personnes, outre M. Bédard, dont Gilles Taillon, p.-d.g. du Conseil du patronat, et Claude Lessard, professeur à l'Université de Montréal.
Dernière modification par lucide le mer. oct. 05, 2011 4:21 pm, modifié 1 fois.
Ah super! Merci beaucoup! J'utilisais toujours la fonction "poster un commentaire" sous le sujet quand je répondais, je me demandais comment citer de cette façon hihihi Je me sens vraiment stupide présentement!Pantera72 a écrit : [...]
Dans le message que tu veux citer, tu vas à droite sous "Action" et tu cliques "Citer"
Tu n'es pas stupide, tu commences à peine à forumer et tu ne connais pas toutes les fonctions. Il y a plein de trucs à découvrirMaple a écrit : [...]
Ah super! Merci beaucoup! J'utilisais toujours la fonction "poster un commentaire" sous le sujet quand je répondais, je me demandais comment citer de cette façon hihihi Je me sens vraiment stupide présentement!

Je corrige des travaux d'étudiants au Bac, et souvent, ceux qui viennent d'ailleurs (je pense surtout à l'Ontario) sont moins bien préparés que ceux du Québec. La qualité du français est déjà mauvaise actuellement. J'ose pas imaginer corriger les travaux de jeunes qui sortent du secondaire et qui ont appris à écrire dans le modèle de la réforme.lucide a écrit : [...]
D'ailleurs les étudiants étrangers qui fréquentent nos universités n'ont pas a frequenter le cegep pour le faire, leur systeme d'éducation leur donne toutes les bases nécessaires.
Pour ton article de cyberpresse qui date de 2003, il y a plusieurs études à coté qui affirment que le réseau collégial nous fait économiser de l'argent, notamment pour les raisons que j'ai évoqué dans mes messages précédents. Ça coûte pas mal moins cher payer un prof du Cégep qui va donner plusieurs cours par semaine que de payer un prof d'université. Aussi, il faudrait bonifier considérablement le système des prêts et bourses... Disons que ça revient pas mal moins cher une jeune qui fait ses sciences humaines au Cégep d'Amqui et qui demeure chez ses parents, plutôt que de lui donner 750$ par mois pour lui permettre d'étudier dans une ville universitaire...

- ornitho-max
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8357
- Inscription : lun. janv. 17, 2005 1:00 am
le faussée entre secondaire et université est trop grand. Ou mettera ton les programmes techniques?
je suis totalement contre l'abolition du cegep, une institution dont je suis tres fier
@Raven ça vraiment pas rapport mais j'aimerais entendre ton opinion sur le sujet de l'éducation scolaire (l'article qui dit que les etudiants en enseignement ne recoivent pas assez de cours histoire quebec canada)
je suis totalement contre l'abolition du cegep, une institution dont je suis tres fier

@Raven ça vraiment pas rapport mais j'aimerais entendre ton opinion sur le sujet de l'éducation scolaire (l'article qui dit que les etudiants en enseignement ne recoivent pas assez de cours histoire quebec canada)
Tu parles de la sortie de la Fondation Lionel-Groulx? Je suis d'accord avec plusieurs de leurs constats. Le premier étant que notre discipline a tournée le dos trop longtemps à notre histoire nationale et à l'histoire politique. Je ne suis pas contre l'histoire sociale et l'histoire culturelle, mais il faut arrêter de dénigrer l'histoire politique qui a ses mérites et sa nécessité.ornitho-max a écrit : le faussée entre secondaire et université est trop grand. Ou mettera ton les programmes techniques?
je suis totalement contre l'abolition du cegep, une institution dont je suis tres fier
@Raven ça vraiment pas rapport mais j'aimerais entendre ton opinion sur le sujet de l'éducation scolaire (l'article qui dit que les etudiants en enseignement ne recoivent pas assez de cours histoire quebec canada)
Pour la question plus précise de la formation des futurs enseignants, c'est vrai que le nombre de cours en histoire du Québec et en histoire du Canada est insuffisant. Mais c'est pas seulement pour les étudiants en enseignement, c'est le cas aussi pour les étudiants en histoire. Il faudrait augmenter le nombre de cours ayant comme cadre géographique le Québec, et encourager les étudiants en enseignement à choisir des cours optionnels comme histoire de la presse au Québec, histoire des idées au Québec, histoire des femmes au Québec, etc. Un ou deux cours général de 45 heures sur l'histoire du Québec et du Canada est loin de suffire. Il faut ajouter de la chair autour de l'os!

Finalement je suis d'accord que l'enseignement de l'histoire au secondaire est à revoir, mais là, vraiment complètement... Celle-ci doit être recentrée sur l'histoire nationale et politique, où les jeunes pourront se familiariser avec les évènements importants de notre passé. Arrêtons de passer deux mois à leur expliquer le système de la jachère, et intéressons-les à l'histoire et à la politique en leur parlant d'épisodes socio-politiques marquants. Je crois que deux années sur l'histoire de l'Occident et trois années sur l'histoire de la Nouvelle-France, du Québec et du Canada serait l'idéal.
- MaChouette
- Modeste Jacasseur
- Messages : 181
- Inscription : lun. mars 30, 2009 6:20 pm
Je trouve inquiétant que Legault remette en question l'opportunité de la préparation pré-universitaire sans même s'attarder au au rôle de cette étape du système d'éducation. Va t-on encore s'enforcer encore un peu plus creux dans la vision utilitaire de la formation au détriment des connaissances générales?
Le cégep a aussi été pour moi une étape fondamentale par laquelle mes champs d'intérêts se sont élargis et qui a fait bifurquer complètement mon choix d'études universitaires. Mon fils y est entré convaincu qu'il étudierait en histoire et y a eu un coup de coeur pour la socio. Ma fille, elle, a toujours su qu'elle voulait étudier la bio mais sa découverte de la philo a complètement changé sa vision du monde et de son rôle en tant que biologiste. Par son caractère un peu plus généraliste, le cégep est une étape fondamentale de la formation personnelle et sociale, une étape qui nous rend souvent un peu plus libre.
« Je pense que c'est quelque chose qu'il ne faut pas éventuellement exclure (l'abolition des cégeps) parce que, comme le disent parfois certains parents, c'est une maudite belle place pour apprendre à fumer de la drogue et puis à décrocher » dit Legault... 40 ans plus tard, il me rappelle étrangement le genre de conneries que disait Camil Samson (un politicien créditiste québécois qui a marqué son époque par sa très grande capacité à se couvrir de ridicule).
Le cégep a aussi été pour moi une étape fondamentale par laquelle mes champs d'intérêts se sont élargis et qui a fait bifurquer complètement mon choix d'études universitaires. Mon fils y est entré convaincu qu'il étudierait en histoire et y a eu un coup de coeur pour la socio. Ma fille, elle, a toujours su qu'elle voulait étudier la bio mais sa découverte de la philo a complètement changé sa vision du monde et de son rôle en tant que biologiste. Par son caractère un peu plus généraliste, le cégep est une étape fondamentale de la formation personnelle et sociale, une étape qui nous rend souvent un peu plus libre.
« Je pense que c'est quelque chose qu'il ne faut pas éventuellement exclure (l'abolition des cégeps) parce que, comme le disent parfois certains parents, c'est une maudite belle place pour apprendre à fumer de la drogue et puis à décrocher » dit Legault... 40 ans plus tard, il me rappelle étrangement le genre de conneries que disait Camil Samson (un politicien créditiste québécois qui a marqué son époque par sa très grande capacité à se couvrir de ridicule).
- ornitho-max
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8357
- Inscription : lun. janv. 17, 2005 1:00 am
Merci de ton opinionRaven a écrit : [...]
Tu parles de la sortie de la Fondation Lionel-Groulx? Je suis d'accord avec plusieurs de leurs constats. Le premier étant que notre discipline a tournée le dos trop longtemps à notre histoire nationale et à l'histoire politique. Je ne suis pas contre l'histoire sociale et l'histoire culturelle, mais il faut arrêter de dénigrer l'histoire politique qui a ses mérites et sa nécessité.
Pour la question plus précise de la formation des futurs enseignants, c'est vrai que le nombre de cours en histoire du Québec et en histoire du Canada est insuffisant. Mais c'est pas seulement pour les étudiants en enseignement, c'est le cas aussi pour les étudiants en histoire. Il faudrait augmenter le nombre de cours ayant comme cadre géographique le Québec, et encourager les étudiants en enseignement à choisir des cours optionnels comme histoire de la presse au Québec, histoire des idées au Québec, histoire des femmes au Québec, etc. Un ou deux cours général de 45 heures sur l'histoire du Québec et du Canada est loin de suffire. Il faut ajouter de la chair autour de l'os!
Finalement je suis d'accord que l'enseignement de l'histoire au secondaire est à revoir, mais là, vraiment complètement... Celle-ci doit être recentrée sur l'histoire nationale et politique, où les jeunes pourront se familiariser avec les évènements importants de notre passé. Arrêtons de passer deux mois à leur expliquer le système de la jachère, et intéressons-les à l'histoire et à la politique en leur parlant d'épisodes socio-politiques marquants. Je crois que deux années sur l'histoire de l'Occident et trois années sur l'histoire de la Nouvelle-France, du Québec et du Canada serait l'idéal.

Les Cégeps et le vice
Le blogue de Jean-François Lisée
5 octobre 2011

Je me souviendrai toujours que le politicien utilisait le mot “fornication” pour décrire ce qui se passait dans les Cégeps, jusque, précisait-il en articulant bien chaque syllabe, dans les salles de classe.
Il s’appelait Camil Samson, était créditiste, et moi j’étais en secondaire IV. Dois-je préciser que tous mes amis étudiants et moi brulions d’impatience d’accéder à ce nirvana de l’activité sexuelle.
Malheureusement, comme c’est parfois le cas avec les hommes politiques, les promesses de fornication sur les heures de classe étaient grandement exagérées. Je n’en suis pas certain, mais je crois que la chute de crédibilité du mouvement créditiste a beaucoup à voir avec la déception ainsi induite chez plusieurs cohortes de futurs électeurs.
Vous voyez bien où je veux en venir. François Legault est-il le Camil Samson des années 2010 ? La réponse est non. Samson voyait du sexe là où il n’y en avais pas. Legault voit de la drogue et du décrochage là où il n’y en a pas… plus qu’ailleurs !
On apprend à fumer du pot au secondaire et on décroche au secondaire, comme on fume et décroche au Cégep, puis fume et décroche à l’université.
Bref, s’il fallait abolir tous les endroits où on fume et décroche dans le système scolaire québécois (et nord-américain), on ne se rendrait guère plus loin qu’en sixième année.
De toute évidence, François Legault a démontré une fois de plus que, lorsqu’il n’est pas scripté, il s’aventure en terrain dangereux. Même s’il a nuancé son propos (il n’abolirait que le Cégep général, pas le professionnel, et en fait il n’abolirait rien car ce n’est pas une priorité, il disait ça comme ça) sa remarque lui vaudra bien des reproches, surtout en régions où les Cégeps sont considérés comme des pièces vitales du tissu social et économique.
Il n’est malheureusement pas certain que cette nouvelle improvisation à-la-Legault lui soit si dommageable. La proportion de Québécois qui sont passés par le Cégep est très minoritaire .
Pour prendre le pouvoir, le future parti de Legault n’a pas besoin de 100% du vote. Environ 35% suffira amplement. Et je serais surpris d’apprendre qu’il n’y a pas 35% des Québécois qui partage son avis. Y compris parmi ceux qui sont passés par le Cégep général et y ont, dans la plupart des cas, fumé du pot.
Ils y seraient sans doute davantage attachés s’ils y avaient trouvé ce que Camil Samson leur avait annoncé.
http://www2.lactualite.com/jean-francoi ... ice/10778/" onclick="window.open(this.href);return false;
Le blogue de Jean-François Lisée
5 octobre 2011

Je me souviendrai toujours que le politicien utilisait le mot “fornication” pour décrire ce qui se passait dans les Cégeps, jusque, précisait-il en articulant bien chaque syllabe, dans les salles de classe.
Il s’appelait Camil Samson, était créditiste, et moi j’étais en secondaire IV. Dois-je préciser que tous mes amis étudiants et moi brulions d’impatience d’accéder à ce nirvana de l’activité sexuelle.
Malheureusement, comme c’est parfois le cas avec les hommes politiques, les promesses de fornication sur les heures de classe étaient grandement exagérées. Je n’en suis pas certain, mais je crois que la chute de crédibilité du mouvement créditiste a beaucoup à voir avec la déception ainsi induite chez plusieurs cohortes de futurs électeurs.
Vous voyez bien où je veux en venir. François Legault est-il le Camil Samson des années 2010 ? La réponse est non. Samson voyait du sexe là où il n’y en avais pas. Legault voit de la drogue et du décrochage là où il n’y en a pas… plus qu’ailleurs !
On apprend à fumer du pot au secondaire et on décroche au secondaire, comme on fume et décroche au Cégep, puis fume et décroche à l’université.
Bref, s’il fallait abolir tous les endroits où on fume et décroche dans le système scolaire québécois (et nord-américain), on ne se rendrait guère plus loin qu’en sixième année.
De toute évidence, François Legault a démontré une fois de plus que, lorsqu’il n’est pas scripté, il s’aventure en terrain dangereux. Même s’il a nuancé son propos (il n’abolirait que le Cégep général, pas le professionnel, et en fait il n’abolirait rien car ce n’est pas une priorité, il disait ça comme ça) sa remarque lui vaudra bien des reproches, surtout en régions où les Cégeps sont considérés comme des pièces vitales du tissu social et économique.
Il n’est malheureusement pas certain que cette nouvelle improvisation à-la-Legault lui soit si dommageable. La proportion de Québécois qui sont passés par le Cégep est très minoritaire .
Pour prendre le pouvoir, le future parti de Legault n’a pas besoin de 100% du vote. Environ 35% suffira amplement. Et je serais surpris d’apprendre qu’il n’y a pas 35% des Québécois qui partage son avis. Y compris parmi ceux qui sont passés par le Cégep général et y ont, dans la plupart des cas, fumé du pot.
Ils y seraient sans doute davantage attachés s’ils y avaient trouvé ce que Camil Samson leur avait annoncé.
http://www2.lactualite.com/jean-francoi ... ice/10778/" onclick="window.open(this.href);return false;
Entre deux joints…
Mercredi 5 octobre 2011 à 10h21
Vincent Marissal

On savait que François Legault n’aime pas les commissions scolaires, on apprend maintenant qu’il n’est pas fan des cégep non plus.
Selon le co-dirigeant de la Coalition pour l’avenir du Québec, si on pouvait reculer dans le temps, on pourrait fort bien se passer des cégep en ajoutant une année au secondaire et une au baccalauréat (il ne dit pas ce qu’il adviendrait des techniques, dont les diplômes s’acquièrent au cégep, comme les infirmières, les policiers et bien d’autres).
M. Legault affirme par ailleurs que les cégep sont un bon endroit pour apprendre à fumer de la drogue et pour décrocher. Curieuse déclaration venant d’un «produit» du système des cégep, qui a lui-même vécu sa jeunesse et qui a, ma foi, fort bien réussi dans la vie.
M’est avis que peu importe le lieu, que ce soit l’école secondaire, le cégep ou même le marché du travail, la découverte des drogues a plus à voir avec l’âge qu’avec le milieu. Si j’ai bonne mémoire, la majorité des jeunes de mon époque avaient «appris» à fumer de la drogue bien avant le cégep!
François Legault entretient des vieux clichés, certes, ce qui est contradictoire pour quelqu’un qui veut incarner le renouveau. Mais une autre chose me dérange ici.
Deux choses, en fait.
La première, c’est que François Legault semble avoir une capacité certaine à déraper chaque fois qu’il sort de son script. C’est ce que lui reprochaient ses anciens collègues ministres du temps du gouvernement Bouchard. Rappelez-vous aussi cette autre sortie sur une limite de cinq ans à un éventuel gouvernement Legault.
L’autre chose, c’est d’entendre François Legault répéter «si je reviens en politique»…
M. Legault, vous êtes revenu en politique. Ne reste plus qu’à former officiellement votre parti pour jouer sur le même terrain que les autres.
PS: Une étude du Conference Board du Canada affirmait en juin dernier que les cégep contribuent fortement à la bonne performance du Canada pour l’obtention de diplôme au collégial. On y lit, notamment:
One reason for Canada’s high ranking on college completion is the unique role of colleges known as CEGEPs (collèges d’enseignement général et professionnel) in Canada’s second-largest province, Quebec. CEGEP is a pre-university program offered after Grade 11 that replaces the extra year of high school provided in other Canadian provinces. As a two-year program, however, it also covers one year of community college. It is a prerequisite for university acceptance. CEGEP enrolment is around 150,000 per year. Between 1990 and 2006, college participation rates for those aged 17 to 19 were consistently above 35 per cent in Quebec, compared with only 10 per cent in the rest of Canada.
The CEGEP system was started in 1967 by Quebec’s provincial government. The goal was to make post-secondary education more accessible by preparing student to enter university or a technical profession. The government has also used CEGEP to encourage public-private partnerships in technology transfer. Many CEGEPs have set up “technology transfer centres” where applied research is carried out in a specific field in cooperation with industrial partners in key sectors of the Quebec economy.
http://blogues.cyberpresse.ca/marissal/ ... CRAN1POS11" onclick="window.open(this.href);return false;
Mercredi 5 octobre 2011 à 10h21
Vincent Marissal

On savait que François Legault n’aime pas les commissions scolaires, on apprend maintenant qu’il n’est pas fan des cégep non plus.
Selon le co-dirigeant de la Coalition pour l’avenir du Québec, si on pouvait reculer dans le temps, on pourrait fort bien se passer des cégep en ajoutant une année au secondaire et une au baccalauréat (il ne dit pas ce qu’il adviendrait des techniques, dont les diplômes s’acquièrent au cégep, comme les infirmières, les policiers et bien d’autres).
M. Legault affirme par ailleurs que les cégep sont un bon endroit pour apprendre à fumer de la drogue et pour décrocher. Curieuse déclaration venant d’un «produit» du système des cégep, qui a lui-même vécu sa jeunesse et qui a, ma foi, fort bien réussi dans la vie.
M’est avis que peu importe le lieu, que ce soit l’école secondaire, le cégep ou même le marché du travail, la découverte des drogues a plus à voir avec l’âge qu’avec le milieu. Si j’ai bonne mémoire, la majorité des jeunes de mon époque avaient «appris» à fumer de la drogue bien avant le cégep!
François Legault entretient des vieux clichés, certes, ce qui est contradictoire pour quelqu’un qui veut incarner le renouveau. Mais une autre chose me dérange ici.
Deux choses, en fait.
La première, c’est que François Legault semble avoir une capacité certaine à déraper chaque fois qu’il sort de son script. C’est ce que lui reprochaient ses anciens collègues ministres du temps du gouvernement Bouchard. Rappelez-vous aussi cette autre sortie sur une limite de cinq ans à un éventuel gouvernement Legault.
L’autre chose, c’est d’entendre François Legault répéter «si je reviens en politique»…
M. Legault, vous êtes revenu en politique. Ne reste plus qu’à former officiellement votre parti pour jouer sur le même terrain que les autres.
PS: Une étude du Conference Board du Canada affirmait en juin dernier que les cégep contribuent fortement à la bonne performance du Canada pour l’obtention de diplôme au collégial. On y lit, notamment:
One reason for Canada’s high ranking on college completion is the unique role of colleges known as CEGEPs (collèges d’enseignement général et professionnel) in Canada’s second-largest province, Quebec. CEGEP is a pre-university program offered after Grade 11 that replaces the extra year of high school provided in other Canadian provinces. As a two-year program, however, it also covers one year of community college. It is a prerequisite for university acceptance. CEGEP enrolment is around 150,000 per year. Between 1990 and 2006, college participation rates for those aged 17 to 19 were consistently above 35 per cent in Quebec, compared with only 10 per cent in the rest of Canada.
The CEGEP system was started in 1967 by Quebec’s provincial government. The goal was to make post-secondary education more accessible by preparing student to enter university or a technical profession. The government has also used CEGEP to encourage public-private partnerships in technology transfer. Many CEGEPs have set up “technology transfer centres” where applied research is carried out in a specific field in cooperation with industrial partners in key sectors of the Quebec economy.
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C'est un texte qui provient de L'Autre Journal, écrit par Marc Laviolette en plus, alors ne me lancez pas de tomates.....lol mais malgré la paranoia quasi palpable.... je ne sais pas trop, je sens un fond de vérité en quelque part là-dessous, du moins en ce qui concerne au moins les sondages tellement favorables à Legault alors qu'il avait même pas finit de dire sa première phrase....
La mission de Sirois-Legault : détruire le mouvement souverainiste
Les auteurs sont respectivement président et secrétaire du SPQ Libre
François Legault s’est offusqué que nous ayons déclaré que son mouvement, la Coalition pour l’avenir du Québec (CAQ), qu’il dirige avec Charles Sirois, était téléguidé d’Ottawa et de Bay Street dans le but d’élaguer la question nationale du paysage politique québécois. Pourtant, c’est bien le sens de l’article paru, le 23 juin 2011, dans The Economist – la bible des milieux d’affaires anglo-saxons – sous le titre « The irrelevance of separatism » (La non pertinence du séparatisme).
Le magazine britannique a bien compris que « l’objectif de la Coalition pour l’avenir du Québec est de persuader les Québécois de mettre de côté la question politique centrale de la province » et que Charles Sirois, décrit comme « un important banquier au Canada », s’est porté garant, devant les milieux financiers de Toronto, de cette mise au rancart de l’indépendance du Québec, à titre de président du conseil d’administration de la Banque Canadienne Impériale du Commerce,.
De la Loi sur la Clarté au jugement sur le Kosovo
Après la Grande Frousse de 1995, le Canada a cherché, à défaut de pouvoir l’interdire, à déterminer et contrôler les conditions de la tenue d’un futur référendum avec l’adoption de la Loi sur la Clarté. Dans son livre, Le Québec otage de ses alliés (VLB Éditeur-2003), la sociologue Anne Légaré, qui était la déléguée du gouvernement du Québec aux États-Unis au moment du référendum, affirme que la Loi sur la Clarté résulte en grande partie des pressions exercées par Washington sur le Canada.
Déjà, dans ses Mémoires (Behind The Embassy Door, Canada, Clinton and Quebec), l’ambassadeur américain James Blanchard faisait part de l’étonnement des fonctionnaires du Département d’État américain devant le fait que le gouvernement canadien ait laissé le Québec tenir un référendum sur son avenir politique.
Mais la reconnaissance par la Cour internationale de Justice de la Déclaration d’indépendance du Kosovo a actionné des sonnettes d’alarme dans les milieux hostiles à l’indépendance du Québec. Dans une opinion, parue dans l’édition du 31 juillet 2010 du Globe and Mail, sous le titre « What the Kosovo ruling means for Canada : trouble » (Ce que le jugement sur le Kosovo signifie pour le Canada : de gros ennuis), un avocat new-yorkais, Milan Markovic, montrait comment le Québec pourrait désormais ne pas tenir compte de la Loi sur la Clarté dans l’éventualité d’une Déclaration d’indépendance.
The Economist a beau décrire Mme Marois comme favorisant « a soft-pedal independance » (une voie douce vers l’indépendance) et celle-ci s’engager à ne pas tenir nécessairement un référendum, la simple perspective de l’accession au pouvoir du Parti Québécois est inacceptable pour les pays de l’anglosphère et elle doit être bloquée.
Un nationalisme tenu en laisse
François Legault peut exprimer un nationalisme québécois de bon aloi sur les questions de politique intérieure – le Home Rule – à la condition de ne pas remettre en cause l’appartenance du Québec au Canada. Ses propositions pour une « une économie de propriétaires et non de succursales » n’effaroucheront personne dans les milieux financiers. Son partenaire, Charles Sirois, préside une banque qui a été le maître d’œuvre de la vente de l’Alcan à des intérêts étrangers.
Dans ces milieux, on n’a sans doute pas oublié que Legault était intervenu avec force lors d’un Conseil national du Parti Québécois contre une proposition de nationalisation du secteur éolien. Une position cohérente avec le parti-pris qu’il affichait, à l’époque, à tous ceux qui voulaient l’entendre, pour la privatisation d’Hydro-Québec. La proposition de sa Coalition d’une « restructuration » de la société d’État pour des « gains d’efficacité » d’un montant de 600 millions $ sera donc appréciée à sa juste valeur.
Le programme de la CAQ a tout pour plaire à The Economist. Sa réforme de l’éducation, avec la paye au mérite, s’inscrit en droite ligne dans ce que la publication appelle « The great schools revolution » et dont elle fait la promotion. Dans son édition du 17 septembre 2011, la publication énumérait les quatre principaux thèmes de cette « révolution » néolibérale : plus de pouvoir aux écoles (l’abolition des commissions scolaires pour la CAQ); un accent mis sur les élèves en difficulté (la lutte au décrochage); le choix entre plusieurs types d’écoles (la CAQ ne remet pas en question le financement public des écoles privées) et de plus hauts standards pour les profs (la paye au mérite).
Détruire la base organisationnelle des partis progressistes
François Legault est conscient que ces objectifs ne peuvent être atteints sans affrontement avec le mouvement syndical. Dans une entrevue accordée à la journaliste Martine Biron dans le cadre d’un reportage intitulé « L’ambition de François Legault », diffusé au téléjournal, le 20 septembre, il exprimait sa frustration de ne pas avoir pu croiser le fer avec les syndicats du secteur public lorsqu’il était ministre péquiste.
« « Je n’ai pas pu aller aussi loin que de dire : on va rouvrir les conventions collectives pour vraiment changer la façon dont les réseaux publics sont gérés au Québec. Pour moi, c’est un peu un échec, effectivement, que, pendant mes dix années en politique, je n’ai pas réussi à aller aussi loin que j’aurais souhaité. »
Cette volonté d’en découdre avec le mouvement syndical s’inscrit parfaitement dans le plan de match des milieux d’affaires internationaux dont The Economist s’est fait le porte-parole dans son premier numéro de l’année 2001. Le magazine titrait en page frontispice : « The battle ahead, Confronting the public-sector unions » (La bataille à venir, confrontation avec les syndicats du secteur public).
Considérant la bataille gagnée contre le secteur privé après des années de sous-traitance et de délocalisation, The Economist sonnait la charge contre le dernier rempart syndical, le secteur public. Ce plan est aujourd’hui mis en œuvre en Grèce et dans d’autres pays européens. Plus près de nous, au Wisconsin, le gouverneur républicain Scott Walker a déposé, au début de 2011, un projet de loi qui remettait en question l’existence même des syndicats du secteur public. À cette occasion, le SPQ Libre a organisé une tournée québécoise avec Mme Stephanie Bloomingdale, secrétaire-trésorière de l’AFL-CIO pour le Wisconsin.
Dans toutes ses interventions, Mme Bloomingdale a confirmé l’analyse du chroniqueur du New York Times, l’économiste progressiste Paul Krugman, à l’effet que « l’enjeu n’est pas l’assainissement des finances publiques, mais le pouvoir ». Scott Walker, et les autres gouverneurs républicains qui l’ont imité, ont pour but, en s’attaquant aux syndicats, de détruire la base organisationnelle du Parti Démocrate. Au Québec, se dessine un objectif similaire avec le tandem Sirois-Legault et son approche antisyndicale : démolir la base organisationnelle du Parti Québécois.
Vue dans cette perspective, il n’est pas surprenant que la campagne de promotion de la Coalition de Sirois-Legault ait été concoctée dans les bureaux de l’empire Quebecor. Subitement, sont apparus des sondages Léger Marketing présentant Legault, avec pleine photo en page frontispice du Journal de Montréal et du Journal de Québec, comme le « sauveur du Québec », avant même qu’il ait émis la moindre idée, sauf, bien entendu, celle de mettre au rancart la question de l’indépendance du Québec.
Que cette campagne émane d’un empire qui a mené une guerre sans merci à ses syndicats et qui ouvre les pages de ses publications aux ténors des différents courants de la droite québécois n’explique pas tout.
Le propriétaire de Quebecor est aussi de mèche avec le Premier ministre du Canada. L’ancien directeur des communications de Stephen Harper, Tony Teneycke, dirige Sun Media, le volet canadien-anglais de l’empire Péladeau, qui a mené campagne, tambour battant, pour les Conservateurs lors de la dernière élection fédérale. Dans le portrait que le magazine L’Actualité a consacré à Pierre-Karl Péladeau (octobre 2010), Brian Mulroney, président du conseil de Quebecor, a décrit PKP comme un « Québécois très fier qui voit un rôle pour le Québec au Canada et en Amérique du Nord ». Il aurait pu ajouter, « et qui veut, avec le tandem Sirois-Legault, rendre le ‘‘separatism irrelevant’’ ».
http://www.lautjournal.info/default.asp ... ewsId=3240" onclick="window.open(this.href);return false;
La mission de Sirois-Legault : détruire le mouvement souverainiste
Les auteurs sont respectivement président et secrétaire du SPQ Libre
François Legault s’est offusqué que nous ayons déclaré que son mouvement, la Coalition pour l’avenir du Québec (CAQ), qu’il dirige avec Charles Sirois, était téléguidé d’Ottawa et de Bay Street dans le but d’élaguer la question nationale du paysage politique québécois. Pourtant, c’est bien le sens de l’article paru, le 23 juin 2011, dans The Economist – la bible des milieux d’affaires anglo-saxons – sous le titre « The irrelevance of separatism » (La non pertinence du séparatisme).
Le magazine britannique a bien compris que « l’objectif de la Coalition pour l’avenir du Québec est de persuader les Québécois de mettre de côté la question politique centrale de la province » et que Charles Sirois, décrit comme « un important banquier au Canada », s’est porté garant, devant les milieux financiers de Toronto, de cette mise au rancart de l’indépendance du Québec, à titre de président du conseil d’administration de la Banque Canadienne Impériale du Commerce,.
De la Loi sur la Clarté au jugement sur le Kosovo
Après la Grande Frousse de 1995, le Canada a cherché, à défaut de pouvoir l’interdire, à déterminer et contrôler les conditions de la tenue d’un futur référendum avec l’adoption de la Loi sur la Clarté. Dans son livre, Le Québec otage de ses alliés (VLB Éditeur-2003), la sociologue Anne Légaré, qui était la déléguée du gouvernement du Québec aux États-Unis au moment du référendum, affirme que la Loi sur la Clarté résulte en grande partie des pressions exercées par Washington sur le Canada.
Déjà, dans ses Mémoires (Behind The Embassy Door, Canada, Clinton and Quebec), l’ambassadeur américain James Blanchard faisait part de l’étonnement des fonctionnaires du Département d’État américain devant le fait que le gouvernement canadien ait laissé le Québec tenir un référendum sur son avenir politique.
Mais la reconnaissance par la Cour internationale de Justice de la Déclaration d’indépendance du Kosovo a actionné des sonnettes d’alarme dans les milieux hostiles à l’indépendance du Québec. Dans une opinion, parue dans l’édition du 31 juillet 2010 du Globe and Mail, sous le titre « What the Kosovo ruling means for Canada : trouble » (Ce que le jugement sur le Kosovo signifie pour le Canada : de gros ennuis), un avocat new-yorkais, Milan Markovic, montrait comment le Québec pourrait désormais ne pas tenir compte de la Loi sur la Clarté dans l’éventualité d’une Déclaration d’indépendance.
The Economist a beau décrire Mme Marois comme favorisant « a soft-pedal independance » (une voie douce vers l’indépendance) et celle-ci s’engager à ne pas tenir nécessairement un référendum, la simple perspective de l’accession au pouvoir du Parti Québécois est inacceptable pour les pays de l’anglosphère et elle doit être bloquée.
Un nationalisme tenu en laisse
François Legault peut exprimer un nationalisme québécois de bon aloi sur les questions de politique intérieure – le Home Rule – à la condition de ne pas remettre en cause l’appartenance du Québec au Canada. Ses propositions pour une « une économie de propriétaires et non de succursales » n’effaroucheront personne dans les milieux financiers. Son partenaire, Charles Sirois, préside une banque qui a été le maître d’œuvre de la vente de l’Alcan à des intérêts étrangers.
Dans ces milieux, on n’a sans doute pas oublié que Legault était intervenu avec force lors d’un Conseil national du Parti Québécois contre une proposition de nationalisation du secteur éolien. Une position cohérente avec le parti-pris qu’il affichait, à l’époque, à tous ceux qui voulaient l’entendre, pour la privatisation d’Hydro-Québec. La proposition de sa Coalition d’une « restructuration » de la société d’État pour des « gains d’efficacité » d’un montant de 600 millions $ sera donc appréciée à sa juste valeur.
Le programme de la CAQ a tout pour plaire à The Economist. Sa réforme de l’éducation, avec la paye au mérite, s’inscrit en droite ligne dans ce que la publication appelle « The great schools revolution » et dont elle fait la promotion. Dans son édition du 17 septembre 2011, la publication énumérait les quatre principaux thèmes de cette « révolution » néolibérale : plus de pouvoir aux écoles (l’abolition des commissions scolaires pour la CAQ); un accent mis sur les élèves en difficulté (la lutte au décrochage); le choix entre plusieurs types d’écoles (la CAQ ne remet pas en question le financement public des écoles privées) et de plus hauts standards pour les profs (la paye au mérite).
Détruire la base organisationnelle des partis progressistes
François Legault est conscient que ces objectifs ne peuvent être atteints sans affrontement avec le mouvement syndical. Dans une entrevue accordée à la journaliste Martine Biron dans le cadre d’un reportage intitulé « L’ambition de François Legault », diffusé au téléjournal, le 20 septembre, il exprimait sa frustration de ne pas avoir pu croiser le fer avec les syndicats du secteur public lorsqu’il était ministre péquiste.
« « Je n’ai pas pu aller aussi loin que de dire : on va rouvrir les conventions collectives pour vraiment changer la façon dont les réseaux publics sont gérés au Québec. Pour moi, c’est un peu un échec, effectivement, que, pendant mes dix années en politique, je n’ai pas réussi à aller aussi loin que j’aurais souhaité. »
Cette volonté d’en découdre avec le mouvement syndical s’inscrit parfaitement dans le plan de match des milieux d’affaires internationaux dont The Economist s’est fait le porte-parole dans son premier numéro de l’année 2001. Le magazine titrait en page frontispice : « The battle ahead, Confronting the public-sector unions » (La bataille à venir, confrontation avec les syndicats du secteur public).
Considérant la bataille gagnée contre le secteur privé après des années de sous-traitance et de délocalisation, The Economist sonnait la charge contre le dernier rempart syndical, le secteur public. Ce plan est aujourd’hui mis en œuvre en Grèce et dans d’autres pays européens. Plus près de nous, au Wisconsin, le gouverneur républicain Scott Walker a déposé, au début de 2011, un projet de loi qui remettait en question l’existence même des syndicats du secteur public. À cette occasion, le SPQ Libre a organisé une tournée québécoise avec Mme Stephanie Bloomingdale, secrétaire-trésorière de l’AFL-CIO pour le Wisconsin.
Dans toutes ses interventions, Mme Bloomingdale a confirmé l’analyse du chroniqueur du New York Times, l’économiste progressiste Paul Krugman, à l’effet que « l’enjeu n’est pas l’assainissement des finances publiques, mais le pouvoir ». Scott Walker, et les autres gouverneurs républicains qui l’ont imité, ont pour but, en s’attaquant aux syndicats, de détruire la base organisationnelle du Parti Démocrate. Au Québec, se dessine un objectif similaire avec le tandem Sirois-Legault et son approche antisyndicale : démolir la base organisationnelle du Parti Québécois.
Vue dans cette perspective, il n’est pas surprenant que la campagne de promotion de la Coalition de Sirois-Legault ait été concoctée dans les bureaux de l’empire Quebecor. Subitement, sont apparus des sondages Léger Marketing présentant Legault, avec pleine photo en page frontispice du Journal de Montréal et du Journal de Québec, comme le « sauveur du Québec », avant même qu’il ait émis la moindre idée, sauf, bien entendu, celle de mettre au rancart la question de l’indépendance du Québec.
Que cette campagne émane d’un empire qui a mené une guerre sans merci à ses syndicats et qui ouvre les pages de ses publications aux ténors des différents courants de la droite québécois n’explique pas tout.
Le propriétaire de Quebecor est aussi de mèche avec le Premier ministre du Canada. L’ancien directeur des communications de Stephen Harper, Tony Teneycke, dirige Sun Media, le volet canadien-anglais de l’empire Péladeau, qui a mené campagne, tambour battant, pour les Conservateurs lors de la dernière élection fédérale. Dans le portrait que le magazine L’Actualité a consacré à Pierre-Karl Péladeau (octobre 2010), Brian Mulroney, président du conseil de Quebecor, a décrit PKP comme un « Québécois très fier qui voit un rôle pour le Québec au Canada et en Amérique du Nord ». Il aurait pu ajouter, « et qui veut, avec le tandem Sirois-Legault, rendre le ‘‘separatism irrelevant’’ ».
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lucide a écrit : Et bien moi je suis pleinement d'accord pour qu'on abolisse le CEGEP, qui ne sert strictement a rien. On est les seuls au monde a avoir ce systeme. Et effectivement il y a un gros pourcentage des étudiants qui y sortent sans aller a l'université ou avec une technique donc sans aucune diplomation.
On ajoute une année aux études universitaires pour les études supérieures et on change les cegeps en de véritables écoles techniques et technologiques pour la formation de personnes spécialisées dont on a besoin.
En petite technicienne que je suis.... j'me dis que je dois bien avoir un diplôme quelque part.... puisque j'ai actuellement un poste habituellement réservé aux diplômés universitaires.... j'étais la seule technicienne à avoir appliqué... tous les autres avaient leur bac... et c'est moi qui l'a eu..... donc... on ne peut quand même pas parlé que c'est de n'avoir aucun diplôme que d'en avoir un au collégial.... et c'est généralisé de dire que le CEGEP ne sert strictement à rien...... messemble qu'il peut y avoir une tite nuance.... la mienne serait qu'un même métier ne puisse pas s'apprendre autant au collégial qu'à l'université avec les mêmes examens d'entrés... y'a un non sens... c'est présent dans bcp de métiers en santé... et ailleurs j'imagine...
Mais bon, par chance que je ne suis pas considéré non diplômé dans mon boulot... y'en aurait une méchante gang dans la merde... dont le système de santé au grand complet....
L'affaire c'est que c'est facile à dire d'abolir les CEGEP.... mais il faudrait changer le système au grand complet..... car au Québec, il y a des métiers qui ne s'apprennent pas ailleurs....
Policier, ambulancier, inhalothérapeute, éducatrice en garderie, etc.....
Donc, avant de tout foutre à terre..... on fait quoi et comment pour tous ses métiers..... ?
Policier, ambulancier, inhalothérapeute, éducatrice en garderie, etc.....
Donc, avant de tout foutre à terre..... on fait quoi et comment pour tous ses métiers..... ?
Je ne te lancerai sûrement pas de tomates et comme M. Laviolette, je deviens parano moi aussi. La proposition de privatiser HQ a, à mon souvenir, été soulevée à 2 reprises dans le passé pour payer la dette du Québec et l'expérience qui se vit de la privatisation des biens collectifs dans d'autres pays montre que c'est une erreur. Plus même, c'est un piège. Juste à regarder nos voisins du sud, États-Unis et Mexique.....tuberale a écrit : C'est un texte qui provient de L'Autre Journal, écrit par Marc Laviolette en plus, alors ne me lancez pas de tomates.....lol mais malgré la paranoia quasi palpable .... je ne sais pas trop, je sens un fond de vérité en quelque part là-dessous, du moins en ce qui concerne au moins les sondages tellement favorables à Legault alors qu'il avait même pas finit de dire sa première phrase....
Francois Legault n'aura pas mon vote !
GI.Joe a écrit : [...]
Je ne te lancerai sûrement pas de tomates et comme M. Laviolette, je deviens parano moi aussi. La proposition de privatiser HQ a, à mon souvenir, été soulevée à 2 reprises dans le passé pour payer la dette du Québec et l'expérience qui se vit de la privatisation des biens collectifs dans d'autres pays montre que c'est une erreur. Plus même, c'est un piège. Juste à regarder nos voisins du sud, États-Unis et Mexique.....
Francois Legault n'aura pas mon vote !
Moi non plus... sa couleur réelle sort de plus en plus....